Sfil a été agréée par le Collège de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en qualité de banque le 16 janvier 2013. Depuis le 30 septembre 2020, date de la cession par l’État, à l’exception d’une action, et par La Banque Postale de leurs participations à la Caisse des Dépôts, cette dernière est devenue l’actionnaire de référence de Sfil. L’État continue d’être présent au conseil d’administration de Sfil par l’intermédiaire d’un censeur, compte tenu des missions d’intérêt public confiées à Sfil.
L’actionnariat, qui est intégralement public, est l’une des quatre caractéristiques du modèle de banque publique de développement dans lequel s’inscrit Sfil. L’objectif des banques publiques de développement n’est pas de maximiser leur profit ou leur part de marché, mais d’assurer des missions de politiques publiques confiées par les pouvoirs publics (État, régions ou collectivités) pour pallier des défaillances de marché identifiées tout en assurant les conditions de leur propre viabilité. Ainsi, Sfil est une des composantes clés du dispositif de financement des collectivités territoriales et des établissements publics de santé mis en place début 2013 afin d’apporter une réponse durable à la raréfaction de l’offre de financement long terme pour le secteur public local.
À partir de 2015, Sfil s’est également vu confier une autre mission clé de refinancement des grands contrats de crédit export dans le cadre d’un dispositif de place visant à renforcer la compétitivité des entreprises françaises à l’export. Ce dispositif autorisé par la Commission européenne pour une durée de 5 ans a été renouvelé en 2020 pour une durée de 7 années supplémentaires.
Pour rappel, depuis le 31 janvier 2013, Sfil détient 100 % du capital de la Caisse Française de Financement Local (Caffil), sa seule et unique filiale, au statut de société de crédit foncier (SCF) régie par les articles L.513-2 et suivants du Code monétaire et financier. Sfil assure le rôle d’établissement support à l’activité de Caffil, prévu par la réglementation relative aux sociétés de crédit foncier, notamment au sens des articles L.513-15 et L.513-2 du Code monétaire et financier. À ce titre, Sfil est le servicer de Caffil et assure, dans le cadre du contrat de gestion conclu avec Caffil, la gestion opérationnelle complète de sa filiale.
Le groupe Sfil, intégré au sein du groupe Caisse des Dépôts, est au cœur d’un dispositif dont l’objectif est d’assurer aux collectivités territoriales françaises et aux établissements publics de santé français un accès pérenne et performant au financement bancaire à long terme, aux côtés des offres fournies par les banques commerciales et des institutions publiques françaises ou européennes présentes sur ce segment. Ce dispositif mis en place dans le cadre de l’accord de la Commission européenne (CE) du 28 décembre 2012 permet de refinancer l’activité de prêts aux collectivités locales françaises de La Banque Postale et a permis d’accompagner les emprunteurs concernés dans la réduction de leurs encours sensibles.
Le schéma ci-après décrit le dispositif opérationnel de financement des collectivités locales et des hôpitaux publics français.
L’activité de financement du secteur public local s’exerce par l’acquisition par la filiale Caffil de Sfil auprès de La Banque Postale de prêts commercialisés par celle-ci.
L’offre de prêts est une offre volontairement simple avec des prêts exclusivement à taux fixe ou à indexation simple (Euribor + marge) ou double phase (taux fixe puis taux variable). Certains prêts comportent une phase de mobilisation ou bénéficient d’un dispositif de départ décalé. L’amplitude des montants s’étend de EUR 15 000 à plusieurs dizaines de millions d’euros. Les maturités s’échelonnent principalement entre 10 et 30 ans. L’essentiel de la production est amortissable, avec une durée de vie moyenne initiale de la production de l’ordre de 10,5 ans.
Cette offre de prêts s’adresse à tous les types de collectivités locales sur l’ensemble du territoire français, des plus petites communes aux plus grandes structures intercommunales, départementales ou régionales.
Le dispositif Sfil-LBP propose également une gamme de prêts verts, lancée en juin 2019. Le prêt vert est un outil dédié au financement de projets concourant à la transition écologique et au développement durable, dans les domaines des énergies renouvelables, de la gestion durable de l’eau et de l’assainissement, de la gestion et de la valorisation des déchets, de la mobilité douce et des transports propres, et de l’efficacité énergétique de la construction et de l’aménagement urbain. Les prêts sont refinancés par les obligations vertes émises par le groupe Sfil. Cette offre de financement permet de mettre en synergie l’engagement du groupe Sfil en matière de refinancement durable et son rôle de banque publique de développement au service des territoires.
Afin de soutenir les investissements à impact social positif, une gamme de prêts sociaux a été lancée en octobre 2022, dédiée au financement des projets à valeur sociale portés par les collectivités locales dans les domaines de l’éducation, du médico-social ou de la cohésion territoriale.
L’activité de financement des hôpitaux publics s’exerce également par l’acquisition par Caffil auprès de La Banque Postale de prêts commercialisés par celle-ci. Ces prêts sont refinancés exclusivement depuis 2019 par les obligations sociales émises par le groupe Sfil dans le cadre d’un programme d’émissions dédié au financement des hôpitaux publics français en conformité avec les meilleurs standards de marché.
En novembre 2022, le groupe Sfil a finalisé un partenariat avec la Banque des Territoires visant à financer les collectivités locales et les établissements publics de santé à taux fixe sur des durées longues jusqu’à 40 ans. Ces prêts seront destinés majoritairement au financement d’investissements durables et s’inscriront pour la plupart dans une offre de financement à vocation environnementale ou sociale.
Les modalités de fonctionnement de ce nouveau dispositif sont comparables à celui existant avec La Banque Postale.
L’activité de financement du secteur public local s’exerce par l’acquisition par la filiale Caffil de Sfil auprès de la Banque des Territoires de prêts commercialisés par celle-ci.
Depuis 2015, l’État a confié à Sfil une seconde mission d’intérêt public, selon un schéma de refinanceur public qui existe déjà dans plusieurs pays de l’OCDE. Cela consite à refinancer les contrats de crédit export assurés par Bpifrance Assurance Export au nom et pour le compte de l’État, contribuant ainsi à l’amélioration de la compétitivité des grands contrats d’exportation des entreprises françaises. L’objectif est d’apporter des financements de marché dans des volumes et des durées adaptés aux crédits export de montants importants, et ce, en s’appuyant sur les excellentes capacités de refinancement de Sfil et de sa filiale Caffil. Ce dispositif est ouvert à l’ensemble des banques partenaires des exportateurs français pour leurs crédits assurés par Bpifrance Assurance Export, au nom et pour le compte de l’État de la République française.
Dans ce cadre, Sfil a organisé au travers de conventions bilatérales sa relation avec la quasi-totalité des banques actives sur le marché du crédit export français. Sfil peut acquérir une partie de la participation de chacune de ces banques à un crédit export (maximum 95 % de cette participation). À fin 2022, le dispositif compte 27 banques partenaires.
Le dispositif de place de refinancement export Sfil a été autorisé le 5 mai 2015 et renouvelé le 7 mai 2020 par la Commission européenne pour une durée de sept ans.
Le mécanisme d’intervention de Sfil est le suivant :
Afin de permettre la meilleure utilisation du dispositif de refinancement, Sfil entretient avec les grands exportateurs français une relation régulière pour les accompagner dans ces phases préliminaires. Sfil émet à leur demande des lettres d’intérêt pour leurs offres commerciales, en accompagnement de celles émises par Bpifrance Assurance Export. Elles sont aujourd’hui au nombre de 32 pour 14 exportateurs.
Sfil est prestataire de services pour l’activité de financement moyen-long terme au secteur public local (collectivités locales et établissements publics de santé) de La Banque Postale et de « La Banque Postale Collectivités Locales ». Dans ce cadre, elle effectue des prestations de services sur l’ensemble de la chaîne d’émission et de gestion des prêts moyen-long terme (offres, gestion middle et back office, reportings ALM, contrôle de gestion, comptabilité, gestion des tiers, etc.).
Sfil poursuit également la coordination et la mise en œuvre des projets nécessaires à cette activité de La Banque Postale, notamment en adaptant les applicatifs mis à sa disposition.
Les indicateurs mis en place pour mesurer la qualité de la prestation rendue par Sfil ont été respectés à hauteur de 95 % pour l’année 2022.
Après avoir été récompensée au titre de l’année 2021 par la médaille d’or Fournisseur Responsable PROVIGIS dans le cadre de la prestation de services qu’elle fournit à La Banque Postale, Sfil s’est dotée en 2022 d’une Charte Achats Responsables dans laquelle elle demande à ses fournisseurs de s’engager à ses côtés dans une démarche durable respectant les grands principes du Pacte mondial des Nations Unies.
Afin de refinancer ses deux activités, le groupe Sfil via sa filiale, la Caisse Française de Financement Local, émet des obligations foncières (covered bonds) sur les marchés financiers à la fois sous la forme d’émissions publiques de référence mais également sous la forme de placements privés, notamment sous le format registered covered bonds, adaptés à sa très large base d’investisseurs. Ces instruments sont caractérisés par le privilège légal qui affecte en priorité les sommes provenant de l’actif de la société au service du paiement de leurs intérêts et de leurs remboursements.
Cette source de financement constitue la principale source de liquidité du groupe Sfil.
En complément, et afin notamment de diversifier les sources de financement et la base investisseurs du Groupe, Sfil est elle-même émettrice de titres de dettes à moyen terme en étant régulièrement active sous format d’émissions obligataires publiques en euro et en dollar US et à court terme via son programme spécifique d’émission de titres de créances à moins d’un an (programme d’émission de NeuCP).
Enfin, en cohérence avec sa politique en matière de développement durable, le groupe Sfil met en œuvre une politique volontaire de financement durable qui se concrétise par une activité régulière d’émissions thématiques vertes ou sociales.
L'année 2022 se caractérise par un contexte géopolitique troublé marqué à la fois par les suites de la gestion de la crise sanitaire, notamment en Chine, et par le déclenchement de la guerre en Ukraine avec pour conséquences macro-économiques une amplification de l’inflation, une volatilité importante sur les marchés financiers ainsi qu’une hausse significative des taux d’intérêt à court et long terme. Pour autant, les impacts de ce contexte délicat sont restés limités pour le groupe Sfil.
Dans un contexte macroéconomique international fortement perturbé, les banques centrales ont amorcé un net mouvement de hausse de leurs taux directeurs au premier semestre 2022 qui s’est poursuivi au cours du second semestre de l’année pour lutter contre le nouveau régime d’inflation record. Les marchés financiers sont demeurés très volatils tout au long de l’année. Face à ces évolutions, le groupe Sfil a pleinement assuré l’ensemble de ses missions conformément à ses objectifs.
S’agissant des objectifs d’activité, Sfil a pu :
Ceci a été permis par la réalisation du programme de financement dans de bonnes conditions.
Le résultat net du groupe Sfil établi selon les normes IFRS telles qu’adoptées par l’Union européenne est de EUR 86 millions. Le résultat net retraité des éléments non récurrents(1) du groupe Sfil est très solide et représente EUR 62 millions. Les impacts liés à la situation de guerre en Ukraine ont été très limités pour le groupe Sfil qui n’a pas d’exposition en Russie ou en Biélorussie. En effet, Sfil ne détient qu’une seule exposition en Ukraine qui représentait, au 31 décembre 2022, un encours de EUR 59 millions (quasiment intégralement tiré). Ce crédit export est garanti à 100 % par la République française et Sfil n’est donc pas exposée directement au risque de crédit sur ce dossier.•
La hausse des taux d’intérêts n’a pas eu d’incidence sur le résultat du groupe Sfil qui pilote son risque de taux dans des limites étroites conformément à son appétit au risque très limité. Par ailleurs, les effets liés à l’augmentation de l’inflation ont pesé, comme pour les autres établissements financiers, sur le niveau de la masse salariale et des frais généraux mais sans affecter la rentabilité du Groupe de façon significative.
Ainsi, une fois de plus en 2022, les résultats économiques de Sfil reflètent la puissance de son modèle économique de banque publique de développement.
L'année 2022 a permis à Sfil d’initier la mise en œuvre de son deuxième plan stratégique : #Objectif2026. Sfil souhaite, au sein du groupe puissant que constitue la Caisse des Dépôts, renforcer son essor autour des 3 axes suivants :
L’engagement de Sfil en matière de développement durable, matérialisé par l’adhésion en 2018 au Pacte mondial des Nations Unies, reflète son rôle de banque publique de développement. Le développement durable fait partie intégrante de sa stratégie et de la conduite de ses missions de service public. Le lancement par Sfil/La Banque Postale, en octobre 2022, d’une offre de prêts sociaux destinés aux collectivités locales ainsi que celui d’un nouveau partenariat avec la Banque des Territoires, en complément de celui qui existe avec La Banque Postale depuis la création de Sfil pour le financement du secteur public local, s’inscrivent également dans la volonté de développer les financements verts et sociaux à destination des collectivités locales et des hôpitaux publics.
Parmi les autres objectifs du groupe Sfil figurent :
En 2022, l’activité de financement des collectivités territoriales et de la santé publique a connu un ralentissement avec EUR 4,1 milliards de financements accordés durant l’année au travers du dispositif Sfil/La Banque Postale et deux premiers prêts accordés dans le cadre du nouveau dispositif Sfil/Banque des Territoires.
Dans le même temps, Caffil a acquis EUR 4,8 milliards de prêts initiés par La Banque Postale. Depuis le démarrage de ce partenariat, le volume total de prêts acquis atteint EUR 33,7 milliards.
S’agissant des collectivités locales, l’année a été marquée par un contexte macroéconomique complexe dans lequel elles ont adopté un comportement relativement attentiste quant à leur recours à l’emprunt en raison notamment de la conjonction de plusieurs facteurs : une hausse rapide des taux d’intérêts couplée à une crise inflationniste qui a impacté à la fois les dépenses tant de fonctionnement que d’investissement ainsi qu’à une incertitude sur l’évolution de leurs recettes.
De même, sur le secteur de la santé publique, 2022 s’est révélée comme étant une année d’incertitudes durant laquelle l’activité de financement s’est traduite par une légère baisse de 6 % par rapport à 2021 avec EUR 622 millions de prêts accordés.
Enfin et surtout, l’activité en 2022 a été fortement contrainte par les modalités de fixation du taux d’usure, qui a limité l’offre de prêts à taux fixe, principal outil de financement du secteur public local et des hôpitaux en France.
Du fait de leurs compétences, les collectivités locales ont un rôle majeur à jouer dans l’atteinte de l’objectif de neutralité carbone, inscrit dans la Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC), que la France s’est fixée à horizon 2050. Pour ce faire, elles devront réaliser au moins EUR 12 milliards d’investissements climat chaque année, correspondant à environ 20 % de leur budget d’investissement, ainsi que l’a souligné l’institut I4CE(2).
En tant que premier financeur du secteur public local, le groupe Sfil a poursuivi, tout au long de l’année, son soutien en faveur des investissements climatiques des collectivités locales, via la gamme de prêts verts conçus et distribués en partenariat avec La Banque Postale. Ces projets refinancés par le groupe Sfil concernent les domaines des énergies renouvelables, de la gestion et de la valorisation des déchets, de la mobilité douce et des transports propres, de la gestion durable de l’eau et de l’assainissement, et de l’efficacité énergétique de la construction et de l’aménagement urbain.
En 2022, EUR 774 millions de prêts verts à destination des collectivités locales ont été produits par le dispositif Sfil-LBP, en forte progression (+14 %) par rapport à l’année précédente. Cette évolution s’explique notamment par le Plan de relance national, et plus particulièrement le volet relatif à la Transition écologique et énergétique, ainsi que par la mise en place du Fonds vert dans lequel l’offre de prêts verts de Sfil s’insère pleinement.
Sfil a également lancé avec La Banque Postale, son partenaire historique, une nouvelle gamme de prêts sociaux. Celle-ci vise à soutenir les investissements des collectivités locales sur des thématiques telles que la santé, l’éducation, le sport, la culture, le développement et la cohésion des territoires. Dès son lancement, cette nouvelle offre a rencontré une forte demande, ce qui s’est traduit par EUR 140 millions de prêts sociaux octroyés entre octobre 2022 et la fin de l’année, soit 9 % de la production réalisée sur la même période.
En réponse à certaines pistes d’amélioration identifiées à la suite de l’enquête de satisfaction client menée en 2021 avec le cabinet spécialisé KANTAR, Sfil a élaboré une brochure qu’elle a transmise à ses emprunteurs, collectivités territoriales et établissements publics de santé. Elle est destinée à mieux leur faire connaître ses activités et son rôle dans le dispositif Sfil/La Banque Postale. Sfil a également participé, pour la première fois, au Salon des Maires et des Collectivités Locales en novembre 2022, ce qui a permis à ses équipes d’échanger avec les représentants des collectivités locales, acteurs engagés dans la transition de leur territoire, et de leur présenter l’ensemble de ses activités, notamment sa gamme de prêts thématiques.
Durant l’année, le groupe Sfil a également continué son accompagnement de la dématérialisation de ses relations avec le secteur public local avec la poursuite du déploiement de DIGISfil. Cette plateforme permet aux emprunteurs de mettre à jour leurs informations, de faire leurs demandes d’opérations ou de consulter, en ligne et de manière sécurisée, leurs avis d’échéance. À fin 2022, DIGISfil couvre 58 % des encours contre 44 % en 2021.
L’année 2022 a été marquée par un nombre limité de contrats conclus par le dispositif Sfil, avec 2 opérations pour un montant total de EUR 0,7 milliard, en ligne avec un nombre de crédit export français limité. Plusieurs opérations, dont la conclusion était envisagée en 2022, ont été retardées et pourraient aboutir dès le début de 2023.
Le nombre de demandes de cotation en 2022 est resté à un niveau très élevé, comparable à ceux de 2020 et 2021, ces 3 années étant en augmentation moyenne d’environ 40 % par rapport à la période 2017-2019. Ceci vient confirmer le rôle clé du crédit export dans le financement des exportations, particulièrement dans un contexte de crise géopolitique et de hausse des taux.
Sfil a également poursuivi la préparation de l’élargissement de l’activité de crédit export pour des projets ayant un intérêt stratégique pour les exportations françaises ou un impact favorable en matière de développement durable et/ou bénéficiant d’une assurance-crédit d’une agence de crédit export de l’Union européenne, ou d’un multilatéral. La prochaine étape de ce nouveau développement sera l’obtention de son approbation par la Commission européenne.
Pour assurer le financement de ses missions, les principales sources de financement du groupe Sfil sont décrites ci-après :
En 2022, Caffil a levé au total EUR 4,9 milliards par l’émission de dettes bénéficiant du privilège légal via ses émissions d’obligations foncières. Caffil a sollicité à cinq reprises le marché primaire public pour un montant global de EUR 4,5 milliards en enrichissant sa courbe de référence sur les maturités 5 ans (EUR 500 millions), 6 ans par deux fois (EUR 2 milliards), 10 ans (EUR 750 millions), 12 ans (EUR 750 millions) et 20 ans (EUR 500 millions).
L’année 2022 a été marquée par la mise en œuvre de la directive européenne sur les covered bonds entrée en vigueur à partir du 8 juillet. Celle-ci a permis de confirmer que les obligations de Caffil bénéficient du nouveau label « obligation garantie européenne (de qualité supérieure) » (ou ‘European Covered Bond (Premium)’).
En complément de ces transactions publiques, la Caisse Française de Financement Local a renforcé sa présence sur le segment des placements privés aux formats EMTN et RCB permettant ainsi de répondre aux demandes spécifiques des investisseurs en levant EUR 430 millions contre EUR 50 millions en 2021.
L’encours d’obligations foncières s’établit à EUR 52,9 milliards au 31 décembre 2022.
En 2022, Sfil a maintenu sa présence sur le segment de marché des agences françaises en réalisant deux nouvelles émissions en euros à 10 ans. Sfil n’a pas réalisé d’émission en dollars au cours d’une année 2022 marquée par une volatilité importante des paramètres de marché. Sfil a ainsi sollicité le marché primaire public à deux reprises pour un montant global de EUR 1,5 milliard avec deux émissions en euros à 10 ans (EUR 1 milliard et EUR 500 millions) en avril et en septembre. Ces deux transactions ont permis de renforcer la notoriété de Sfil dans la catégorie des agences françaises et d’étendre sa courbe de référence en Euro. L’encours d’obligations Sfil s’établit à EUR 8,5 milliards au 31 décembre 2022.
En 2022, le groupe Sfil a levé au total EUR 6,4 milliards, avec notamment la mise en œuvre des objectifs fixés dans le cadre du plan stratégique #Objectif2026 en matière de durabilité. Ainsi, le groupe a renforcé le déploiement de sa politique sociale et environnementale avec les lancements réussis de :
Les financements durables représentent ainsi 19 % du financement levé en 2022 par le groupe Sfil et s’inscrivent dans la lignée de l’objectif stratégique d’atteindre 25 % en 2024. Dans cette perspective, un nouveau cadre d’émissions vertes, sociales et durables du groupe Sfil a été finalisé fin octobre ; il vise à élargir les capacités de refinancement durables du groupe Sfil pour permettre à Sfil de refinancer :
Le groupe Sfil prévoit pour 2023 un programme d’émissions à long terme sur les marchés entre EUR 7 milliards et EUR 9 milliards via Sfil et Caffil. Les succès renouvelés de ses émissions thématiques ont confirmé la stratégie du groupe Sfil d’amplifier le recours à ces formats dans le cadre de ses futurs programmes d’émissions.
Au cours de l’année 2022, Sfil a continué d’utiliser son programme d’émission de titres de créances à moins d’un an (programme d’émission de NeuCP) permettant de lui apporter une flexibilité additionnelle dans la gestion de sa trésorerie. Au 31 décembre 2022, l’encours total de certificats de dépôt de Sfil s’élevaient à EUR 0,8 milliard.
Sfil est désormais notée Aa2 par Moody’s. Les autres notations financières de Sfil demeurent inchangées au 31 décembre 2022, à savoir AA chez Standard & Poor’s et AA (high) chez DBRS. La note de Sfil est désormais équivalente avec celle de la République française par ses trois agences de notation.
À cette même date, les notations financières des émissions de Caffil sont également restées inchangées par rapport au 31 décembre 2021 : Aaa chez Moody’s, AA+ chez Standard & Poor’s et AAA chez DBRS.
Depuis 2020, Sfil a mandaté l’agence Sustainalytics pour une notation extra-financière ESG du groupe Sfil. Cette notation ESG n’a pas évolué en 2022, avec une notation dans la meilleure catégorie de notation (‘Negligible Risk’) et un score de 6,6, plaçant Sfil dans le 1er percentile des institutions notées et au 9ème rang sur 116 banques de développement notées par Sustainalytics.(3)
Caffil, société de crédit foncier du groupe Sfil, est également évaluée sur ses axes ESG par ISS. Sa note actuelle est Prime C+.
Le cadre légal et réglementaire des covered bonds a été modifié par une directive européenne visant à uniformiser les modèles européens de covered bonds et à créer deux labels : « obligation garantie européenne » et « obligation garantie européenne de qualité supérieure ». Cette directive a été transposée en droit français et est entrée en vigueur le 8 juillet 2022. La Caisse Française de Financement Local (Caffil) s’est mise en conformité avec ce nouveau cadre afin d’obtenir le label « obligation garantie européenne de qualité supérieure » pour ses obligations foncières. Les nouveaux textes étant plus restrictifs pour ce qui concerne l’éligibilité de certains actifs et l’utilisation de certains dérivés, Caffil a traité les transactions concernées (qui représentaient moins de 1 % du cover pool) et adapté ses processus de pilotage des ratios réglementaires de surdimensionnement et de liquidité. Les impacts comptables associés à ces transactions au 31 décembre 2022 peuvent être considérés comme négligeables.
L’année 2022 s’inscrit dans la poursuite d’un processus, qui existe maintenant depuis quelques années, de prise en compte graduelle des spécificités de Sfil par les régulateurs ou superviseurs, notamment du fait de son statut d’établissement de crédit public de développement, dont les critères d’application ont été définis à l’article 429 bis-2 du règlement CRR II. Ces spécificités ont également conduit le CRU (Conseil de résolution unique) à décider d’appliquer à Sfil la formule la plus simple du plan de résolution en termes d’obligations, ainsi qu’une exigence minimale de fonds propres et d’engagements éligibles (MREL) limitée au montant nécessaire pour absorber les pertes (LAA) de Sfil en cas de liquidation.
Les principaux postes du bilan du groupe Sfil consolidé (données de gestion)(4) au 31 décembre 2022 sont détaillés dans le tableau ci-dessous :
(En EUR milliards, contre-valeur après swap de change) | |
---|---|
ACTIF | PASSIF |
66,6 | 66,6 |
dont principaux postes du bilan en notionnel | dont principaux postes du bilan en notionnel |
63,7 | 63,7 |
Disponibilités 2,0 (dont 1,8 pour Caffil et 0,2 pour Sfil) | ObligationsEMTN Sfil 8,5 |
Titres 5,9 (dont 5,1 pour Caffil et 0,8 pour Sfil) | Covered bonds Caffil 52,8 |
Certificats de dépôt Sfil 0,8 | |
Prêts 53,3 (dont 46,8 pour Caffil et 6,6 pour Sfil) | Cash collateral reçu 0,1 |
Cash collateral 2,5 | Fonds propres 1,7 |
Autres |
L’actif du bilan du groupe Sfil est essentiellement constitué :
Le passif du bilan du groupe Sfil est essentiellement composé :
La variation nette des principaux actifs du groupe Sfil sur l’exercice 2022 est de EUR -0,7 milliard.
Cette variation est détaillée ci-dessous :
(En EUR milliards, contre-valeur après swap de change) | 2022 |
---|---|
Début d’année | 64,4 |
Achat de prêts à La Banque Postale | 4,8 |
Nouveaux prêts versés issus de l’activité crédit export | 1,8 |
Nouveaux prêts versés issus de l’activité de gestion de dette | 0,1 |
Variation du cash collateral versé par Sfil | 0,3 |
Amortissement des prêts et titres au secteur public (hors titres de placement de trésorerie) | (4,9) |
Variation des titres de placement de trésorerie | (0,4) |
Variation des disponibilités | (2,0) |
Autres | (0,5) |
Fin d’année | 63,7 |
Il convient de noter que le groupe Sfil détient, au 31 décembre 2022, EUR 1,9 milliard de titres de placement des excédents de trésorerie (titres du secteur bancaire et du secteur public européen).
Les encours de prêts et titres au bilan du groupe Sfil s’élèvent à EUR 59,2 milliards, dont EUR 57,9 milliards au secteur public. Après prise en compte des garanties accordées, la France est largement prédominante avec près de 92 % des encours totaux au secteur public en 2022. La nouvelle production est exclusivement originée auprès du secteur public local français ou entièrement garantie par ce dernier. L’encours des prêts au titre de l’activité crédite export se traduit par un encours au bilan de EUR 6,6 milliards à fin 2022 et représente 11 % des encours de prêts et titres au bilan du groupe Sfil. Les autres actifs auprès du secteur public local en France ou garantis par celui-ci représentent environ 80 % des prêts et titres au bilan du groupe Sfil.
Hors France, les deux expositions les plus importantes concernent des collectivités locales italiennes et les expositions souveraines italiennes (6 %) et suisses (0,6 %). Les prêts et titres avec des contreparties hors de France correspondent à des expositions granulaires et géographiquement diversifiées sur des collectivités publiques. Ces expositions, hors investissements de trésorerie, ont été originées dans le passé et sont désormais gérées en extinction.
La part relative de la France est en augmentation par rapport à 2021 (91,7 % contre 90,3 %).
Le graphique ci-après détaille, pour la part relative de 92 % de la France en 2022, la répartition par type de contrepartie des prêts et titres accordés au secteur public français.
Le graphique ci-après détaille, pour la part relative de 12 % de l’activité crédit export en 2022, la répartition par zones géographiques des importateurs concernés par les crédits accordés.
Les expositions bancaires figurant à l’actif du bilan du groupe Sfil sont de quatre natures :
La variation nette des principaux passifs du groupe Sfil sur l’exercice 2022 est de EUR -0,7 milliard.
Cette variation est détaillée ci-dessous :
(En EUR milliards, contre-valeur après swap de change) | 2022 |
---|---|
Début d’année | 64,4 |
Covered bonds Caffil | 0,5 |
dont émissions | 4,9 |
dont amortissements | (4,5) |
dont rachats | - |
Variation du cash collateral reçu | (0,8) |
Obligations programme EMTN Sfil | (0,8) |
dont émissions | 1,5 |
dont amortissements | (2,3) |
dont rachats | - |
Variation de l’encours de certificats de dépôt Sfil | 0,0 |
Fonds propres et autres | 0,4 |
Fin d’année | 63,7 |
L’encours des covered bonds a augmenté de EUR 0,5 milliard du fait de la réalisation du nouveau programme 2022 de EUR 4,9 milliards partiellement compensée par l’amortissement du stock (EUR -4,5 milliards).
Dans le même temps, le cash collateral versé par les contreparties de dérivés de Caffil et de Sfil a nettement diminué (EUR -0,8 milliard) et atteint un solde de EUR 0,1 milliard au 31 décembre 2022.
L’encours d’obligations de Sfil émises via le programme EMTN a diminué de EUR 0,5 milliard, les nouvelles émissions n’ayant pas compensé l’amortissement du stock.
Le graphique ci-après présente, pour l’année 2022, la distinction entre le stock d’obligations thématiques et non thématiques de Caffil (covered bonds) et de Sfil (EMTN).
Le résultat net consolidé du groupe Sfil établi selon les normes IFRS ressort au 31 décembre 2022 à EUR +86 millions en augmentation de +13 % par rapport au résultat net consolidé au 31 décembre 2021 (EUR +76 millions). Les effets de la guerre en Ukraine et la poursuite de la crise sanitaire notamment en Chine n’ont pas eu d’impact significatif sur le résultat net du groupe Sfil. Néanmoins, le niveau record de l’inflation en 2022 a pesé sur le niveau des frais généraux sans remettre en cause la rentabilité du Groupe. Les mesures adoptées par la Banque centrale européenne pour lutter contre l’inflation et notamment la hausse des taux ont eu pour conséquence de diminuer les effets de valorisation des dérivés et du risque couvert, ce qui explique en grande partie la baisse du bilan qui est passé de EUR 75 milliards au 31 décembre 2021 à EUR 67 milliards au 31 décembre 2022.
Le ratio CET1 s’établit au niveau record de 40,3 % et s’améliore de 5,7 points par rapport à 2021, ce qui témoigne de la très grande solidité financière du Groupe.
31/12/2021 | 31/12/2022 | |||||||||
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Résultat comptable | Éléments non récurrents | Résultat récurrent | Résultat comptable | Éléments non récurrents | Résultat récurrent | |||||
Ajustement juste valeur couvertures | Ajustement juste | Réévaluation du stock des impôts | Ajustement juste valeur couvertures | Ajustement | Résultat | |||||
Produit net bancaire | 235 | (9) | 22 | - | 222 | 243 | 3 | 11 | 18 | 211 |
Frais généraux | (115) | (115) | (125) | (125) | ||||||
Résultat brut d’exploitation | 119 | (9) | 22 | - | 107 | 118 | 3 | 11 | 18 | 86 |
Coût du risque | 3 | - | 3 | 0 | 0 | |||||
Résultat | 122 | (9) | 22 | - | 110 | 119 | 3 | 11 | 18 | 87 |
IS | (46) | 2 | (6) | (12) | (30) | (33) | (1) | (3) | (5) | (25) |
Résultat net | 76 | (7) | 16 | (12) | 79 | 86 | 2 | 8 | 13 | 62 |
Le résultat net au 31 décembre 2022 incorpore des éléments non récurrents(5) liés (i) à la volatilité de la valorisation du portefeuille de dérivés pour EUR 2 millions, (ii) aux impacts de l’application de la norme IFRS 9 en ce qui concerne la valorisation des prêts non SPPI au bilan pour EUR +8 millions et (iii) à une plus-value réalisée à la suite de remboursements d’actifs financiers au coût amorti gérés en extinction pour EUR 13 millions.
Retraité de ces éléments non récurrents, le résultat net récurrent(6) au 31 décembre 2022 ressort à EUR +62 millions. Le résultat récurrent 2022 demeure très solide et en ligne avec les objectifs du modèle de banque publique de dévelopement de Sfil. Ce résultat est néanmoins en baisse de EUR 17 millions par rapport au résultat net retraité des mêmes éléments au 31 décembre 2021 (EUR +79 millions).
L’analyse ligne à ligne de la variation du résultat net récurrent fait ressortir les éléments suivants :
Le résultat social de Sfil enregistre un bénéfice de EUR 81 millions en 2022 contre un bénéfice de EUR 52 millions en 2021. Ce résultat incorpore le versement d’un dividende de sa filiale Caffil pour EUR 85 millions. Retraité de cet élément, le résultat social de Sfil serait donc de EUR -4 millions.
En 2022, le Produit net bancaire s’établit à EUR +207 millions. Il inclut EUR 102 millions de refacturation de frais à Caffil et le dividende versé par Caffil à hauteur de EUR 85 millions. Les charges d’exploitation, y compris les amortissements, s’établissent à EUR -117 millions et le coût du risque affiche une dotation de EUR 6 millions sur l’année 2022.
Le bilan de Sfil s’élève à EUR 17,1 milliards, l’actif comprend principalement :
Sfil a décidé au cours de l’année 2022 de verser une partie de ses réserves à ses actionnaires, la Caisse des Dépôts et la République française, pour un montant global de EUR 57 millions.
Sfil a acquis la totalité des actions de la Caisse Française de Financement Local pour EUR 1 le 31 janvier 2013. Elle a augmenté sa participation en souscrivant à l’intégralité de l’augmentation de capital de EUR 35 millions au cours de l’exercice 2017. Sfil détient 100 % de la société.
Prise de participation intervenue en 2013 représentant plus de 66 % du capital
Caisse Française de Financement Local SA au capital de EUR 1 350 000 000 |
En application des articles L.441-14 et D.441-6 du Code de commerce, Sfil doit publier chaque année la décomposition du solde de ses dettes à l’égard de ses fournisseurs par date d’échéance. Les dettes fournisseurs de Sfil représentent un montant non significatif du total bilan de la société. La pratique de Sfil est de régler à 45 jours par défaut ses factures, sauf si un accord contractuel signé avec le fournisseur prévoit un délai de règlement à 30 jours ou 60 jours selon les cas.
La ventilation des factures reçues non réglées dont le terme est échu au 31 décembre 2022 est la suivante :
Factures reçues non réglées à la date de clôture de l’exercice | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
0 jour | 1 à 30 | 31 à 60 | 61 à 90 | 91 jours et plus | Total | |
(A) Tranches de retard de paiement | ||||||
Nombre de factures concernées | - | 2 | 1 | - | 5 | 8 |
Montant total des factures concernées HT (en EUR milliers) | - | 19 | 18 | - | (2) | 35 |
% du montant total des achats HT de l’exercice | - | 0,0 % | 0,0 % | 0,0 % | (0,0) % | 0,1 % |
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||
Nombre de factures exclues | - | |||||
Montant des factures exclues | - | |||||
Délais de paiement de référence utilisés | Délais contractuels, généralement 45 jours |
Les opérations de banque et opérations connexes ne sont pas incluses dans les informations sur les délais de paiement.
Il sera proposé à l’assemblée générale annuelle du 24 mai 2023 d’affecter le bénéfice de l’exercice 2022, après prise en compte de la dotation de la réserve légale, au compte de réserves générales.
De ce fait, l’affectation du résultat proposée pour l’exercice clos le 31 décembre 2022 serait la suivante :
Affectation du résultat | EUROS |
---|---|
Bénéfice de l’exercice | 80 576 675,05 |
Dotation à la réserve légale (5 %) | (4 028 833,75) |
Solde à affecter | 76 547 841,30 |
Réserves générales antérieures | 87 679 540,58 |
Bénéfice distribuable | 164 227 381,88 |
Distribution de dividendes | - |
SOLDE affecté au compte réserves générales | 164 227 381,88 |
Conformément aux dispositions de l’article 223 quater du Code général des impôts, il est précisé que, au cours de l’exercice écoulé, le montant global des dépenses et charges non déductibles visées par l’article 39-4 du Code général des impôts s’est élevé à EUR 55 441,99.
Le montant des frais généraux réintégrés à la suite d’un redressement fiscal définitif (articles 223 quinquies, 39-5 et 54 quater du Code général des impôts) est nul compte tenu de l’absence de redressement.
Dans la mesure où la société n’exerce aucune activité en matière de recherche et développement, aucune donnée relative à cette activité n’est mentionnée dans les comptes.
L’article R.511-16-1 du Code monétaire et financier, créé par le décret n° 2014-1315 du 3 novembre 2014, prévoit que les établissements de crédit publient dans leur rapport annuel le rendement de leurs actifs, défini comme le rapport entre le bénéfice net et le total du bilan. Pour 2022, ce rapport est égal à +0,13 % sur les comptes consolidés IFRS et à +0,47 % sur la situation sociale en normes françaises.
Sfil a retenu comme indicateurs alternatifs de performance les postes du bilan consolidé en notionnel, qui reflètent la spécificité de ses activités au travers plus particulièrement des encours de prêts SPL et export et des émissions obligataires, et le résultat net récurrent. Ils sont établis à partir d’éléments comptables. La comparaison d’un exercice à l’autre est donnée au travers de l’évolution des actifs et passifs (points 1.3.1 et 1.3.2) et du tableau d’évolution des résultats (point 1.4.1).
2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Situation financière | |||||
Capital social (en EUR milliers) | 130 000 | 130 000 | 130 000 | 130 000 | 130 000 |
Nombre d’actions | 9 285 725 | 9 285 725 | 9 285 725 | 9 285 725 | 9 285 725 |
Résultats globaux (en EUR millions) | |||||
Chiffre d’affaires(1) | 105 | 133 | 159 | 150 | 272 |
Résultat avant charge d’impôts sur les bénéfices, dotations aux amortissements et dotations nettes aux provisions | 58 | 54 | 56 | 70 | 105 |
Charges d’impôts sur les bénéfices | (1) | (2) | (5) | (3) | (3) |
Résultat après charge d’impôts sur les bénéfices, dotations aux amortissements et provisions | 44 | 41 | 37 | 52 | 81 |
Bénéfice distribué | – | – | 23 | - | - |
Distribution exceptionnelle(2) | – | – | 10 | 57 | - |
Résultats réduits à une action (en EUR) | |||||
Chiffre d’affaires(1) | 11,35 | 14,33 | 17,08 | 16,19 | 29,31 |
Résultat après charge d’impôts sur les bénéfices, avant dotations aux amortissements et dotations nettes aux provisions | 6,05 | 5,63 | 5,50 | 7,19 | 10,99 |
Charges d’impôts sur les bénéfices | (0,16) | (0,20) | (0,57) | (0,37) | (0,31) |
Résultat après charge d’impôts sur les bénéfices, dotations aux amortissements et provisions | 4,73 | 4,45 | 3,99 | 5,57 | 8,68 |
Dividende attribué à chaque action | - | - | 2,48 | - | - |
Distribution exceptionnelle(2) | - | - | 1,08 | 6,18 | - |
(1) Le chiffre d’affaires se compose des éléments suivants : (i) les autres produits d’exploitation, (ii) les intérêts et produits assimilés, nets des charges de macro-couverture ; (iii) les commissions perçues ; (iv) le résultat net des opérations de change. (2) Distribution de réserves générales décidée en assemblée générale ordinaire réunie extraordinairement. |
2023 sera la onzième année d’existence de Sfil. En dix ans, Sfil est devenue une grande banque publique de développement disposant d’un accès exceptionnel aux marchés financiers, et qui, en partenariat avec La Banque Postale, est le premier financeur des collectivités locales et des hôpitaux publics français. La signature d’un nouveau partenariat avec la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts) pour la commercialisation de prêts à taux fixe à long et très long terme dédiés aux collectivités locales et aux hôpitaux publics en France va permettre à Sfil d’enrichir son offre destinée à ce segment de clientèle, particulièrement en vue de financer des investissements nécessaires à la transition écologique. En ce qui concerne l’activité crédit export, les projets de financement devraient être nombreux.
Forte de ces atouts, Sfil poursuivra les 3 axes de son plan stratégique « #Objectif2026 » dont 2022 a été la première année de mise en œuvre.
Sfil et ses partenaires, La Banque Postale et la Banque des Territoires, accompagneront, au cours de 2023, le plan de relance gouvernemental en faveur des investissements des collectivités locales et des investissements des établissements publics de santé réalisés dans le cadre du plan « Ségur de la Santé » . En particulier, ils encourageront le développement des financements de la transition écologique grâce notamment à la gamme de prêts verts ainsi qu’à la nouvelle offre de prêts réalisée en partenariat avec la Banque des Territoires.
Le groupe Sfil soutiendra également activement les projets de ses clients à finalité sociale via la gamme de prêts sociaux dédiée aux hôpitaux en France et via sa nouvelle gamme de prêts sociaux destinée aux collectivités locales lancée en 2022.
Le déploiement de cette nouvelle gamme de prêts, en parallèle des gammes de prêts thématiques existantes, sera accompagné d’une large sensibilisation des emprunteurs.
Dans ces conditions, le niveau de production devrait donc être soutenu en 2023. Il restera néanmoins conditionné à la rapidité de familiarisation des collectivités locales avec ce type de financement ainsi qu’à l’évolution des taux d’intérêt en lien avec le calcul du seuil de l’usure. Compte tenu du rôle central des collectivités locales dans le plan de relance et la transition écologique, les perspectives en termes de besoins de financement verts pour les prochaines années sont très importantes, avec des montants annuels d’investissements climatiques ayant vocation à être multipliés par 2 à 5 en fonction des secteurs.
Sur le crédit export, avec un portefeuille de plus de 160 dossiers en cours d’étude pour un montant total supérieur à EUR 61 milliards de besoin de financement, et plusieurs dossiers dans des phases avancées de négociation pour les exportateurs français et leurs banques partenaires, les perspectives d’activité sont très soutenues. Pour 2023, plusieurs secteurs peuvent être demandeurs de refinancement, notamment dans les domaines des infrastructures de transport, d’énergie et d’eau ainsi que dans le secteur de la défense. La poursuite de l’étude de l’élargissement de l’activité du dispositif pour des projets durables, dans lesquels un intérêt stratégique est présent et qui font appel à des sources de financement couvertes par une garantie publique européenne ou multilatérale, a permis d’identifier plusieurs dossiers potentiellement éligibles à ce dispositif, confirmant ainsi sa nécessité. Cet élargissement des modalités d’intervention de Sfil à l’export est conditionné par une autorisation préalable de la Commission européenne.
Sfil devra couvrir les besoins de financement de ses deux lignes d’activité que sont le secteur public local et l’export. Pour ce faire, Sfil devra maîtriser au mieux ses conditions de financement dans un environnement marqué par le retrait des achats d’actifs par la Banque centrale européenne et par une forte augmentation des volumes nets d’émissions des souverains européens. Le programme d’émissions du groupe Sfil en 2023 devrait être soutenu et compris entre EUR 7 et 9 milliards. Le nouveau framework durable déployé en octobre 2022 permettra de financer la nouvelle gamme de prêts sociaux aux collectivités locales commercialisés via La Banque Postale.
Les premières émissions 2023 du groupe Sfil réalisées en début d’année ont rencontré une très forte demande de la part des investisseurs.
Afin de finaliser les réformes de Bâle III, la Commission européenne avait publié le 27 octobre 2021 une proposition de règlement modifiant le règlement (UE) n° 575/2013 et qui concerne les exigences relatives au risque de crédit, au risque de CVA (credit valueadjustment), au risque opérationnel, au risque de marché et à l’output floor. Cette proposition prévoit notamment la création d’une catégorie « IRBA » spécifique pour les expositions des établissements sur les Regional Governments & Local Authorities (RGLA) et sur les entités du secteur public (PSE), désormais distincte de celle dédiée aux institutions financières. Elle est en cours de discussion dans le cadre du trilogue à la suite des amendements proposés par le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne. Sfil est attentive aux discussions en cours, notamment à la calibration des critères qui lui sont applicables. En tout état de cause, les nouvelles dispositions ne seront pas applicables avant le 1er janvier 2025.
Durant l’exercice 2022, Sfil a poursuivi l’analyse d’impact des différents textes européens encadrant les nouvelles obligations réglementaires de publication d’informations extra-financières, en particulier, la directive CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive), les normes de reporting de durabilité proposées par l’EFRAG à la Commission européenne et le règlement portant sur la Taxonomie européenne. Dans la mesure où Sfil n’est pas assujettie aux dispositions en vigueur en la matière, il résulte de l’analyse préliminaire que Sfil devra se conformer obligatoirement aux nouvelles dispositions introduites par les textes indiqués ci-avant à compter du 1er janvier 2026.
Sfil poursuivra au cours de l’année 2023 la démarche de transformation de ses modes de travail. Cela se matérialisera notamment par la mise à disposition d’un cadre modernisé avec un déménagement prévu mi-2023 (immeuble BIOME Paris 15e,référence en matière de performance environnementale), adapté au travail hybride. Ces nouveaux locaux, partagés avec La Banque Postale, constitueront un cadre propice à l’intensification du partenariat stratégique entre les équipes des deux entités sur le financement du secteur public local.
Le groupe Sfil suivra de près la situation internationale et les évolutions macroéconomiques, et notamment le degré de volatilité des marchés dans un contexte influencé par la persistance de l’inflation, l’environnement géopolitique instable et plus particulièrement le conflit en Ukraine, dont les impacts prévisibles pour Sfil restent à ce jour limités, ainsi que la politique monétaire de la Banque centrale européenne et de la FED en réaction aux événements précités.
Sfil fait partie des grandes banques directement supervisées par la Banque centrale européenne depuis novembre 2014 dans le cadre du Mécanisme de surveillance unique (MSU).
Compte tenu de sa qualité de gestionnaire de la Caisse Française de Financement Local, Sfil s’est vu déléguer l’exercice des fonctions de contrôle interne de la Caisse Française de Financement Local dans le cadre d’un contrat de gestion. En conséquence, le dispositif de contrôle interne de Sfil répond également aux obligations réglementaires de la Caisse Française de Financement Local en la matière.
Les objectifs et l’organisation du dispositif de contrôle interne de Sfil s’inscrivent principalement dans le cadre de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié. Ce texte exige qu’un dispositif de contrôle interne soit mis en place et précise en particulier les principes relatifs aux systèmes de contrôle des opérations et des procédures internes, à l’organisation comptable et au traitement de l’information, aux systèmes de mesure des risques et des résultats, aux systèmes de surveillance et de maîtrise des risques, à la vérification de la conformité, au système de documentation et d’information sur le contrôle interne. Son principal but est d’assurer la maîtrise globale des risques et de donner une assurance raisonnable, mais non absolue, de la réalisation des objectifs que Sfil s’est fixés à ce titre.
Les objectifs du dispositif de contrôle interne de Sfil visent plus précisément à :
Conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié, l’architecture générale du dispositif de contrôle interne du groupe Sfil repose sur trois niveaux sous la responsabilité ultime de la direction générale et la supervision du conseil d’administration de Sfil :
Le contrôle permanent est la mise en œuvre en continu du dispositif de gestion des risques et est assuré par les deux premiers niveaux de contrôle. Le contrôle périodique, qui assure le troisième niveau de contrôle, est une fonction de vérification et d’évaluation des deux premiers niveaux qui intervient selon un cycle pluriannuel d’audit propre. Les fonctions assurant les deuxième et troisième niveaux sont des fonctions exerçant un contrôle indépendant.
Ces trois fonctions rapportent directement à la direction générale. En application de l’arrêté du 25 février 2021 modifiant l’arrêté du 3 novembre 2014, les deux fonctions de contrôle permanent sont placées sous la responsabilité du directeur général adjoint de Sfil qui est désigné comme dirigeant effectif responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle permanent. Le troisième niveau est placé sous la responsabilité du directeur général de Sfil qui est désigné comme dirigeant effectif responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle périodique.
Elles rendent également compte de l’exercice de leurs missions au comité des risques et du contrôle interne, comité spécialisé du conseil d’administration. Elles peuvent être entendues par ce comité à leur demande et par le conseil d’administration. Elles disposent également d’un droit d’initiative et peuvent saisir directement le conseil ou le comité si elles considèrent qu’un événement pouvant avoir un impact significatif doit lui être soumis.
Les acteurs des deuxième et troisième niveaux du contrôle interne se réunissent en tant que de besoin au sein du comité de coordination du contrôle interne qui assure la coordination du dispositif de contrôle interne.
Le dispositif de contrôle interne est placé sous la supervision du conseil d’administration de Sfil.
Le conseil d’administration exerce directement des responsabilités essentielles en termes de contrôle interne :
Aux fins de l’exercice de ses responsabilités, le conseil d’administration s’appuie sur le comité des risques et du contrôle interne, dont il est une émanation et qui est chargé :
Les responsables des fonctions de contrôle interne fournissent au conseil d’administration et aux dirigeants effectifs une opinion argumentée sur le niveau de maîtrise des risques, avérés ou potentiels, notamment au regard du Risk Appetite Statement défini et proposent toutes actions d’amélioration qu’ils jugent nécessaires. Les rapports des fonctions de contrôle interne sont présentés et discutés au sein du comité des risques et du contrôle interne. Les responsables de l’audit interne, de la direction des risques et de la direction de la conformité peuvent être entendus, éventuellement hors la présence des dirigeants effectifs, par le conseil d’administration ou l’un de ses comités spécialisés.
Les dirigeants effectifs, à savoir le directeur général et le directeur général adjoint, sont responsables du dispositif d’ensemble du contrôle interne. À ce titre et sans préjudice des prérogatives du conseil d’administration, ils :
Premier niveau du dispositif de contrôle interne, les collaborateurs, les correspondants risques et les responsables hiérarchiques des directions opérationnelles de Sfil sont chargés d’analyser les risques de chaque opération qu’ils traitent en fonction de leur domaine d’activité, de définir et de décrire, dans des procédures opérationnelles, les contrôles de premier niveau relatifs à ces opérations, de les mettre en place, de vérifier que ces contrôles sont effectivement adaptés à ces risques et de les faire évoluer le cas échéant. Le dispositif de contrôle interne est l’affaire de chaque collaborateur, quels que soient son niveau hiérarchique et ses responsabilités. Pour ce faire, ils s’appuient sur un ensemble de politiques, limites et indicateurs, avec une séparation claire des fonctions entre l’engagement des opérations et leur validation, contrôle ou règlement. Ces politiques, limites et indicateurs sont définis par plusieurs comités internes (composés de collaborateurs issus des fonctions opérationnelles, de support et de contrôle, et présidés par un membre du comité exécutif de Sfil) et sont constitutifs du Risk Appetite Statement approuvé par le conseil d’administration.
La direction des risques et plus particulièrement la direction des risques opérationnels et du contrôle permanent (DROCP) et la direction de la conformité sont en charge au sein du groupe Sfil des activités de contrôle permanent. Celles menées par la direction de la conformité sont décrites dans la partie 1.6.1.5.
Le dispositif de contrôle permanent hors conformité de Sfil vise à s’assurer :
Le dispositif de contrôle permanent s’applique à l’ensemble des directions, activités et processus du Groupe (Sfil et Caffil).
Le dispositif est piloté par la direction des risques opérationnels et du contrôle permanent (DROCP), composée de 7 collaborateurs et d’un responsable. Il s’appuie :
Le contrôle permanent hors conformité s’appuie sur un plan de contrôle couvrant les différentes directions, activités et les différents processus de Sfil et Caffil. Ces contrôles sont définis en lien avec les directions opérationnelles, en intégrant :
Par ailleurs, un projet de refonte du plan de contrôle permanent a été initié fin 2021 pour revoir systématiquement chaque contrôle et pour vérifier leur bonne adéquation au risque correspondant et pour les remplacer éventuellement par d’autres contrôles qui s’avéreraient plus pertinents.
Missions | Activités et résultats 2022 |
---|---|
Réalisation et évaluation des contrôles permanents | Plan de contrôle permanent constitué de 143 contrôles Réalisation d’une campagne de contrôle permanent par le groupe Caisse des Dépôts |
Suivi d’indicateurs clés de risques opérationnels | 63 indicateurs clés de risques opérationnels suivis et analysés |
Suivi récurrent des plans d’actions | 11 plans d’actions sont ouverts au 31/12/2022 Sur la période, 20 plans d’actions ont été mis en œuvre. |
Reporting interne et externe | Tenue de 4 comités ROCP Contribution à 4 revues trimestrielles des risques (RTR) pour le comité des risques et du contrôle interne (CRCI) et transmises à la BCE Tenue de 1 CRCI par an dédié spécifiquement au contrôle interne |
Initialisation de la refonte du plan de contrôle permanent | Refonte des contrôles permanents de 5 processus tests (crédit export, risque opérationnel, communication) |
Le dispositif de contrôle permanent de conformité vise au respect des lois, réglementations, règles déontologiques et instructions internes, à la protection de la réputation du groupe Sfil, à l’éthique dans les comportements professionnels, à la prévention des conflits d’intérêts, à la protection de l’intérêt de ses investisseurs et de ses clients et de l’intégrité des marchés, à la lutte contre le blanchiment d’argent, la corruption et le financement du terrorisme ainsi qu’au respect des sanctions/embargos financiers.
L’identification et la surveillance du respect des réglementations relatives à certains domaines spécifiques incombent aux fonctions de la seconde ligne de défense disposant d’une expertise et de moyens adaptés (normes comptables, ratios prudentiels, contrôle des grands risques de contrepartie, sécurité des systèmes d’information, etc.). Par ailleurs, le champ de compétence de la direction de la conformité ne s’étend pas au contrôle du respect des règles n’appartenant pas au domaine bancaire et financier (droit du travail et de la sécurité sociale, réglementation relative à la sécurité des personnes et des biens, etc.) et dont la surveillance relève d’autres directions.
Il s’applique à l’ensemble des directions, activités et processus du groupe Sfil (Sfil et Caisse Française de Financement Local).
Le contrôle permanent de conformité est du ressort de la direction de la conformité de Sfil, direction indépendante des opérationnels. Plus précisément, le contrôle permanent de conformité est ségrégué au sein d’un pôle « contrôle permanent » de la direction de la conformité (pour une description plus précise de l’organisation et de la gouvernance du dispositif de conformité, se référer à la partie 1.7.2.6 du rapport de gestion – Risques de non-conformité). Le dispositif couvre également la Caisse Française de Financement Local (Caffil), filiale de Sfil, qui lui a délégué sa gestion en application de l’article L.513-15 du Code monétaire et financier.
La direction de la conformité s’appuie également sur des dispositifs internes permettant le signalement des manquements, infractions et dysfonctionnements, à savoir :
Afin de s’assurer de l’efficacité du dispositif de maîtrise des risques de non-conformité, la direction de la conformité définit un plan de contrôle annuel, lequel repose sur l’identification et l’évaluation des risques de non-conformité. Cette cartographie fait l’objet d’une révision a minima annuelle afin de tenir compte notamment des évolutions des activités de Sfil, des résultats des contrôles de conformité réalisés en N-1, des incidents de conformité ainsi que des évolutions réglementaires. La méthodologie d’évaluation des risques est identique à celle des deux autres fonctions de contrôle.
La cartographie des risques et le plan de contrôle sont présentés pour validation en début de chaque année aux dirigeants effectifs puis au comité des risques et du contrôle interne pour approbation lors d’une séance dédiée à l’audition des responsables des fonctions risques, conformité et contrôle périodique hors la présence de la direction générale.
La réalisation du plan de contrôle fait l’objet d’un reporting périodique auprès des instances de gouvernance de Sfil et Caffil.
Les dirigeants effectifs et le conseil d’administration de Sfil ainsi que les instances de gouvernance de Caffil sont régulièrement tenus informés du dispositif de contrôle de conformité. La secrétaire générale, directrice de la conformité, présente trimestriellement au comité exécutif, au sein duquel siègent les dirigeants effectifs de Sfil, au directoire de Caffil et au comité des risques et du contrôle interne, les résultats des contrôles permanents de conformité selon leur fréquence de réalisation. Ces instances examinent les résultats des contrôles et des plans d’actions dont la direction de la conformité suit l’avancement. Elles évaluent la pertinence des contrôles, décident des améliorations à mettre en œuvre et plus généralement se prononcent sur les principaux enjeux liés au dispositif de conformité.
Au cours de l’exercice 2022, le pôle contrôle permanent de la direction de la conformité a procédé aux travaux suivants dans le cadre de ses missions :
Missions | Réalisations 2022 |
---|---|
Identifier et évaluer les risques de non-conformité | Présentation de la cartographie des risques de non-conformité actualisée, y compris la cartographie des risques de corruption au comité des risques et du contrôle interne le 27 janvier 2022. Au total, 86 risques de non-conformité cartographiés contre 61 en 2021. Cette augmentation découle d’une approche plus granulaire avec un profil de risque global qui s'améliore de manière homogène. |
Contrôler les risques de non-conformité | Présentation du plan de contrôle 2022 au comité des risques et du contrôle interne du 27 janvier 2022. Il comprenait 56 contrôles à réaliser selon une périodicité trimestrielle, semestrielle ou annuelle. 100 % des contrôles mis en œuvre conformément au plan 2022. |
Définir les plans d’actions et assurer leur suivi | Les anomalies ou non-conformités identifiées dans le cadre des contrôles de conformité ont fait l’objet de plans d’actions spécifiques proposés aux directions concernées, en charge de leur mise en œuvre. Ces plans d’actions de conformité ont fait l’objet d’un suivi continu par la direction de la conformité au cours de l’année 2022. 23 nouveaux plans d’actions ont été ouverts au cours de la période. Au 31 décembre 2022, 21 plans d’actions restaient ouverts contre 21 au 31 décembre 2021 traduisant une stabilité d’ensemble de la volumétrie des plans d’actions, avec une dynamique dans leur mise en œuvre. |
Information de la direction générale | Le résultat des contrôles permanents de conformité au 31 décembre 2021 et pour les 3 premiers trimestres 2022 ainsi que le suivi des plans d’actions ont été présentés :
en mettant en exergue les principaux points de risques identifiés, les actions clôturées et celles restant à couvrir. |
Reporting au superviseur bancaire | Contribution au rapport sur le contrôle interne 2021 sous le pilotage de l’audit interne. Élaboration du rapport sur le contrôle interne LCB-FT et remise à l’ACPR pour Sfil et Caffil après approbation par le conseil d’administration de Sfil du 18 mars 2022 et le conseil de surveillance de Caffil du 17 mars 2022. |
La fonction de contrôle périodique est exercée par la direction de l’audit interne et de l’inspection. Le champ d’intervention de cette direction s’étend à l’ensemble des activités exercées, des processus opérationnels et des systèmes de Sfil, sans réserve ni exception, y compris les activités essentielles externalisées et les techniques de lutte contre la fraude.
L’indépendance et l’efficacité de la direction de l’audit interne et de l’inspection sont garanties, en plus du rattachement hiérarchique de l’auditrice générale au directeur général de Sfil, par :
Ces principes sont reflétés dans la charte d’audit interne et la charte d’inspection, approuvées par le comité des risques et du contrôle interne du groupe Sfil et communiquées à l’ensemble des collaborateurs de Sfil pour rappeler les droits et devoirs des auditeurs et audités.
Au 31 décembre 2022, la direction compte neuf postes (plus trois alternants), dont six postes d’auditeurs et chefs de mission. L’auditrice générale supervise toutes les activités et tous les rapports émis par la direction. Elle est aidée dans ses missions par son adjoint, qui a également en charge l’équipe d’auditeurs et supervise la réalisation des missions d’audit effectuées par les auditeurs et pilotées par les chefs de mission. Par ailleurs, les auditeurs et chefs de mission sont chacun responsables d’un domaine de référence particulier, via la mise à jour d’une documentation permanente, la participation en tant qu’observateur à certains comités de la gouvernance du groupe Sfil, la surveillance des risques et le suivi des recommandations d’audit interne à mettre en œuvre par les directions opérationnelles au sein de Sfil.
Les activités de la direction sont décrites dans un manuel des activités d’audit interne, fondé sur le cadre de référence des pratiques professionnelles de l’audit interne de l’IFACI(7), et sont cartographiées dans un processus dédié à la gestion des risques majeurs.
Missions | Réalisations 2022 | |
---|---|---|
Évaluation annuelle des risques | ||
Démarche fondée sur une identification des objectifs stratégiques de Sfil, puis un examen indépendant des risques majeurs pouvant empêcher la réalisation de ces objectifs. | La cartographie des risques majeurs de Sfil a été mise à jour au cours du quatrième trimestre. Le nombre de risques identifiés diminue et le niveau de criticité global est en baisse par rapport à la précédente évaluation. | |
Élaboration et déclinaison du plan d’audit pluriannuel | ||
Le plan pluriannuel est élaboré à partir des résultats de l’évaluation annuelle des risques et de l’objectif de couverture de l’ensemble des activités du groupe Sfil sur un cycle de 3 ans jusqu’en 2022 et 4 ans à partir de 2023. Le plan d’audit annuel est décliné en missions d’audit mises en œuvre du 1er février de l’année de référence jusqu’au 31 janvier de l’année suivante. Le comité des risques et du contrôle interne a approuvé la révision à 4 ans de la durée du cycle pluriannuel d’audit qui demeure inférieure à la durée réglementaire, fixée à 5 ans par l’arrêté du 3 novembre 2014. Cette évolution est justifiée par un alignement du cycle d’audit à l’environnement de risque et aux activités de Sfil. | Le plan d’audit annuel 2023 a été validé en janvier 2023 par le comité des risques et du contrôle interne prévoyant la réalisation de 16 missions d’audit. En complément, 3 missions d’audit intégrant Sfil dans leur périmètre seront déroulées par la direction de l’audit interne de la CDC. Au titre du plan d’audit 2022 directement décliné par la direction de l’audit interne de Sfil, 17 missions d’audit ont été réalisées à fin janvier 2023, soit un taux de réalisation à date de 81 % sachant qu’une mission d’audit non achevée à fin janvier 2023 a été réalisée depuis. Par ailleurs, 3 missions sur les 21 initialement prévues en 2022 ont été reportées en 2023 pour des raisons stratégiques. Les missions réalisées en 2022 ont notamment porté sur :
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Élaboration et déclinaison du plan d’inspection | ||
L’objectif de cette fonction est d’intervenir dans les activités de prévention, de détection et d’investigation de la fraude conformément à son plan d’inspection ou à la demande du secrétariat général ou de la direction générale. | Le plan d’inspection 2023 a été défini au cours du quatrième trimestre prévoyant la réalisation de 4 contrôles d’inspection. Au titre du plan d’inspection 2022, tous les contrôles prévus sont finalisés. | |
Suivi des recommandations émises à la suite des missions | ||
Ce suivi s’effectue via un processus automatisé de suivi de la mise en œuvre des plans d’actions résultant de ces recommandations. Cette mise en œuvre est de la responsabilité des destinataires des recommandations, et son suivi est de la responsabilité des auditeurs et chef de mission, en fonction de leurs domaines de référence. La validation du statut d’avancement ou de réalisation de ces plans d’actions est du ressort de l’auditrice générale ou de son adjoint. | L’ensemble de ces recommandations a donné lieu à un suivi continu au cours de l’année 2022 et à la production de situations trimestrielles mettant en exergue notamment les principaux points de risques restant à couvrir dont ceux faisant l’objet d’une acceptation temporaire du risque car leur date d’échéance initiale est dépassée de plus de 6 mois, et ceux clôturés sur la période de revue. | |
Secrétariat du comité des comptes | ||
Sous l’égide de la présidente du comité des comptes et du président du comité des risques et du contrôle interne, la direction de l’audit interne organise la tenue de ces comités et le suivi des actions décidées en séances. | Six comités des risques et du contrôle interne et cinq comités des comptes ont été organisés. |
Des indicateurs dédiés à la surveillance de l’efficacité et de la performance des activités de la direction de l’audit interne sont suivis trimestriellement.
La supervision du contrôle périodique par le conseil d’administration (CA) et le comité des risques et du contrôle interne (CRCI) repose sur un dispositif de reportings structurés et récurrents de toutes les activités de la direction de l’audit interne et de l’inspection. Les dirigeants effectifs, et en particulier le directeur général de Sfil désigné comme responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle périodique, sont informés régulièrement et au fil de l’avancée des résultats des activités de la direction via les reportings effectués à destination du comité exécutif de Sfil.
L’objectif principal des comptes annuels ainsi que de l’ensemble des états financiers produits par la fonction comptable est de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats d’une société. L’arrêté du 3 novembre 2014 met en avant, dans son titre comptable, que l’organisation mise en place doit garantir l’existence d’un ensemble de procédures appelé « piste d’audit ». Cette piste d’audit doit permettre de faire le lien entre toute information comptable et un justificatif d’origine, et réciproquement. L’ensemble de ces éléments doit permettre de reconstituer, justifier et expliquer tout élément financier produit tant à des fins comptables que réglementaires. C’est ce principe qui fonde l’organisation de la fonction comptable du groupe Sfil et qui s’applique tant à Sfil qu’à la Caisse Française de Financement Local.
La direction comptable de Sfil est rattachée à la direction de la planification financière et de la comptabilité, elle-même rattachée à la direction finance et marchés financiers de Sfil. La direction comptable est en interaction avec de nombreuses directions au sein de Sfil, ce qui lui permet ainsi de profiter d’une vision transversale sur les activités en cours.
La direction comptable est organisée autour de 4 équipes :
La direction comptable assure la production des données comptables de base et des états de synthèse tant sociaux que consolidés, pour Sfil et la Caisse Française de Financement Local. Elle produit également des éléments de comptabilité auxiliaire pour La Banque Postale dans le cadre de l’activité qui lui a été confiée. Elle veille, en lien avec les équipes de la direction des risques, au respect des normes réglementaires ou prudentielles.
La direction comptable a un rôle d’analyse et de contrôle des données comptables. Elle s’appuie notamment sur une démarche de réconciliation de ces données dans le cadre d’une approche contradictoire avec les autres équipes de Sfil, notamment de la direction finance, en particulier sur la formation des résultats et les soldes présents au bilan et hors bilan des entités gérées. Cette approche est aussi appliquée s’agissant des alimentations des bases risques servant au calcul des données prudentielles par la direction des risques.
Pour assurer sa mission, la direction comptable participe aux principaux comités qui peuvent impacter son activité et a accès à une gamme très large d’informations soit directement, soit via le directeur financier. Elle est pleinement intégrée dans la gestion des évolutions techniques des systèmes d’information et s’appuie sur une équipe transverse mise en place au sein de la direction technologies et organisation pour améliorer, sécuriser et pérenniser son système d’information. La direction technologies et organisation est notamment en charge des outils comptables et réglementaires ainsi que des outils de gestion de l’ALM et du contrôle de gestion. Elle a pour mission de participer activement au développement et à l’amélioration des systèmes utilisés par les directions opérationnelles de Sfil. Ce dispositif permet une amélioration permanente du niveau de qualité et d’efficacité des processus et de fiabilisation de l’information financière.
Le système d’information comptable de Sfil permettant l’élaboration des comptes sociaux est très largement alimenté de façon automatisée par les systèmes amont qui gèrent les opérations réalisées avec la clientèle ou les contreparties de marché, ainsi que les frais généraux. La saisie d’une opération dans l’un de ces systèmes, au fil de l’eau, génère directement une ou plusieurs écritures comptables par l’intermédiaire de schémas comptables automatisés. Cette alimentation automatique peut être complétée par des écritures manuelles sur certains types d’opérations spécifiques. Le système comptable de Sfil est à même de gérer une double comptabilisation selon les normes françaises et le référentiel IFRS-UE. La synthèse de ces écritures est ensuite automatiquement obtenue au travers d’outils de publication paramétrés.
L’exhaustivité et l’exactitude des saisies sont garanties par le système de contrôle interne des services de gestion. L’équipe en charge du référentiel comptable s’assure du respect des normes, valide la mise en place des schémas comptables attachés aux activités et revoit de façon spécifique les opérations nouvelles, complexes ou inhabituelles. Lorsque certaines opérations ne peuvent faire l’objet d’un suivi totalement intégré dans les outils de gestion, les contrôles mis en œuvre au sein des équipes comptables visent à revoir la traduction des effets spécifiques liés à ces opérations particulières et à éventuellement corriger leur traduction.
Un premier niveau de contrôle est effectué au sein des équipes comptables métiers, notamment via l’analyse des rapprochements des situations comptables unitaires et des inventaires de gestion, mais aussi au travers de l’analyse des rapprochements bancaires ou de la justification des comptes d’attente techniques. Les rapprochements mensuels opérés sur les encours de gestion et les réconciliations des opérations micro-couvertes permettent également de s’assurer de la correcte retranscription des montages financiers. Ces équipes assurent par ailleurs la réconciliation des données du produit net bancaire avec les données de gestion produites par des équipes distinctes. Ce rapprochement est fait a minima à un rythme trimestriel et la cohérence d’une période à l’autre est vérifiée au travers de contrôles analytiques. Les principales évolutions doivent être expliquées. De plus, ces équipes rédigent une note de synthèse des travaux réalisés qui identifie les points nécessitant une attention particulière ainsi que les améliorations à apporter aux processus en vue des arrêtés comptables suivants. Enfin, l’équipe contrôle de gestion, afin de vérifier la cohérence des charges et produits d’intérêts d’une période à l’autre, rapporte ces données aux encours moyens des opérations afin de produire des taux moyens plus facilement comparables d’une période à l’autre ou par rapport aux projections budgétaires. Ainsi, les évolutions significatives d’une période à l’autre ou non conformes aux prévisions budgétaires des taux de marge moyens sont systématiquement analysées par le contrôle de gestion qui peut si nécessaire cibler son analyse au niveau unitaire de chaque opération.
En outre, l’équipe comptabilité statutaire et déclarations réglementaires, en charge notamment de la production des états de synthèse, s’assure, au travers de revues spécifiques, de la qualité des travaux réalisés par les équipes comptabilité métiers et comptabilité frais généraux en charge des travaux de contrôle de premier niveau.
La direction comptable, afin de veiller à l’application de son plan de contrôles, dispose d’un outil de suivi permettant de s’assurer de la mise en œuvre des contrôles clés et de leur validation. La validation des contrôles clés est réalisée par le supérieur hiérarchique du collaborateur ayant réalisé le contrôle. Enfin, cette base et les commentaires apportés aux points de dysfonctionnement rencontrés font l’objet d’une revue par le directeur comptable adjoint et le directeur de la planification financière et de la comptabilité avec les principaux responsables d’équipes comptables.
L’obtention des états de synthèse est réalisée par l’agrégation des comptes ainsi produits via un processus automatisé. Cette fonction nécessite un paramétrage administré par l’équipe normes et études. Les opérations de consolidation sont intégrées dans un ensemble de développements prévus au sein du système d’information comptable du groupe Sfil. Les opérations de réconciliation des opérations internes sont facilitées par la tenue sur le même système des contributions des deux entités du Groupe. Les annexes consolidées sont bâties de façon automatisée à partir d’une base de données comptables enrichies des éléments de gestion relatifs aux opérations sous-jacentes, permettant ainsi de disposer d’une information précise et détaillée. La stabilité du reporting qui représente un point clé en termes de communication est ainsi vérifiée. Les annexes aux comptes sociaux et les déclarations réglementaires sont généralement produites à partir des données comptables éventuellement enrichies d’attributs de gestion. Des analyses qualitatives sont ensuite opérées au travers d’une relecture croisée des données de synthèse au sein de la direction comptable, mais aussi via l’intervention d’équipes en charge du suivi du bilan du Groupe ou de la production des rapports financiers. Des contrôles croisés sont également exercés entre les états de synthèse et les annexes.
Les états comptables, bilan, résultat et annexes font l’objet d’un examen particulier en cours de production et dans leur forme finale par le directeur de la planification financière et de la comptabilité puis par le directeur financier. Ces états sont présentés au comité des comptes. Les états financiers annuels sont arrêtés par le conseil d’administration. Les principaux éléments du rapport de gestion de la période sont également examinés à cette occasion. Les comptes annuels et semestriels font l’objet d’un audit et d’une revue limitée (respectivement) par les commissaires aux comptes.
La publicité de l’ensemble de ces informations comptables et financières est assurée au travers de différentes actions. En plus des publications réglementaires au BALO, les états financiers semestriels et annuels, avec les rapports correspondants, sont mis à la disposition du public sur le site internet de la société : www.Sfil.fr. Ils sont également déposés à l’AMF via le diffuseur d’informations réglementées (Intrado) inscrit auprès de l’AMF. Les états financiers IFRS sont publiés au format ESEF conformément à la réglementation en vigueur.
Le commissariat aux comptes de Sfil est exercé par un collège de deux commissaires aux comptes. Il en est de même pour celui de la Caisse Française de Financement Local. Le collège de commissariat aux comptes est commun entre Sfil et la Caisse Française de Financement Local. Par ailleurs, un des deux commissaires aux comptes du groupe Sfil est en commun avec le collège de la Caisse des Dépôts.
Les commissaires aux comptes participent régulièrement à l’ensemble du processus d’établissement de l’information financière et comptable dans un souci d’efficacité et de transparence. Dans le cadre de leurs diligences, ils procèdent à l’analyse des procédures comptables et à l’évaluation du dispositif de contrôle interne en vigueur afin de déterminer leur domaine d’intervention après avoir estimé les zones principales de risques. Lors de ces analyses, ils font part à la direction de la société des axes d’amélioration qui pourraient être mis en œuvre afin d’améliorer et de sécuriser les processus de production de l’information comptable et financière. Ils disposent de l’ensemble des textes et notes émis par les collaborateurs en charge des principes et points de doctrine et sont également destinataires des manuels de procédures comptables ainsi que des notes de synthèse établies par les équipes de la direction comptable. Ils disposent des rapports de mission de la direction de l’audit interne et de l’inspection. Ils vérifient la cohérence entre les données du rapport de gestion et les états financiers comptables, ainsi que la cohérence de l’ensemble avec les éléments audités. Leurs travaux englobent la revue de l’ensemble des conventions entrant dans le champ des conventions réglementées. Ils en assurent la transcription exhaustive et correcte au travers du rapport spécifique qu’ils remettent en fin de mission légale. L’exercice de ces diligences permet d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes qu’ils certifient ne comportent pas d’anomalies significatives.
Les états financiers (bilan, hors bilan, compte de résultat, tableaux de flux de trésorerie et annexes) que communique Sfil à ses actionnaires et au public sont complétés par les rapports de gestion semestriels. En outre, la Caisse Française de Financement Local publie des rapports d’activités trimestriels contenant de l’information de gestion. Cette information de gestion inclut aussi les éléments relatifs aux prêts originés par La Banque Postale et cédés à la Caisse Française de Financement Local ainsi que les données relatives à l’activité de refinancement du crédit export et les données relatives à l’activité de désensibilisation des prêts structurés. Des perspectives et des évaluations de risques sont également intégrées dans les rapports financiers semestriels. Ces éléments sont fournis directement par les directions opérationnelles ou par la direction des risques. Leur exactitude est alors garantie par le système de contrôle interne des directions concernées. Les commissaires aux comptes revoient également la cohérence de ces informations dans le cadre de la revue qu’ils effectuent sur la partie rapport de gestion des rapports financiers semestriel et annuel.
Pour l’activité commercialisée par La Banque Postale ainsi que la Banque des Territoires et pour l’activité de refinancement des grands crédits à l’exportation après prise en compte de l’assurance-crédit de la République française accordée via Bpifrance Assurance Export, Sfil est exposée à des contreparties exclusivement françaises. Une ventilation géographique entre emprunteurs France et hors de France des actifs selon le pays de résidence de la contrepartie est présentée dans le rapport de gestion. Cette information est préparée par la direction de la planification financière et de la comptabilité à partir de données de gestion rapprochées avec la comptabilité.
Sfil est, par ailleurs, gestionnaire pour la Caisse Française de Financement Local et prestataire de services pour La Banque Postale. À ce titre, une comptabilité analytique spécifique aux coûts a été mise en place pour permettre la correcte facturation des prestations réalisées en tant que prestataire de services financiers. La direction du contrôle de gestion est garante des principes de comptabilité analytique et présente, une fois par an en amont de la facturation au directeur financier de Sfil et au président du directoire de la Caisse Française de Financement Local, une analyse économique et une justification de la répartition des coûts entre les deux entités.
L’appétit aux risques du groupe Sfil est défini par la direction générale et le comité des risques de Sfil. Il est approuvé par le comité des risques et du contrôle interne de Sfil et in fine par le conseil d’administration de Sfil et le conseil de surveillance de Caffil.
Le cadre d’appétit aux risques est formalisé par des indicateurs faisant l’objet d’un suivi trimestriel en comité des risques et du contrôle interne, définis pour chaque domaine de risque. La plupart de ces indicateurs sont assortis de niveaux à surveiller ou à respecter (Early Warning RAF et RAF limit). En cas de non-respect des limites, un dispositif de remontée de l’information et de correction est prévu.
Le groupe Sfil a mis en place un dispositif complet de gestion des risques visant à :
Une « revue trimestrielle des risques » est présentée par la directrice des risques au comité des risques et du contrôle interne chaque trimestre. Elle donne une vue synthétique des principaux risques du groupe Sfil et de leur évolution au cours du trimestre écoulé (risques de crédit, risques de bilan et de marchés, risques opérationnels, risques climatiques) ainsi que des évolutions réglementaires du trimestre.
Pour respecter l’appétit aux risques, des politiques ont été définies sur l’ensemble du périmètre des activités du groupe Sfil ainsi que des limites et des règles de délégation des décisions. La direction des risques suit ces limites et propose, le cas échéant, des mesures à la direction générale pour s’assurer de leur respect.
La direction des risques s’appuie sur plusieurs comités, dont les missions et la composition ont été approuvées par le comité des risques et du contrôle interne de Sfil. Il existe des comités transversaux – comité des risques, comités de validation des méthodes et modèles, comité nouveaux produits – et des comités spécialisés sur les risques de crédit, risques climatiques, risques de bilan et de marché, et risques opérationnels :
Les missions des principaux comités transversaux sont décrites ci-après ; celles des principaux comités spécialisés sont décrites dans chaque partie dédiée au risque concerné.
Ce comité est le comité faîtier des comités risques et est présidé par le directeur général ou le directeur général adjoint. Il définit le profil de risque du groupe Sfil, valide les dispositifs de maîtrise des risques et veille à leur respect. Il est notamment en charge de la définition des délégations en matière d’octroi de crédit, de l’approbation des politiques de risque du groupe Sfil relatives à tous les types de risques et de l’approbation des limites proposées par la direction des risques.
Ce comité est présidé par la directrice des risques. Le comité de validation marché est en charge de la validation des modèles de risques marchés et des modèles de valorisation des dérivés ainsi que de leur implémentation. Le comité de validation crédit et contrôle qualité est en charge de la validation des systèmes de notation interne (SNI) concourant aux calculs du capital réglementaire et de la validation des modèles de dépréciation IFRS 9 et de capital économique ainsi que de leur implémentation.
Le CNP est présidé par la directrice des risques. Il est chargé d’examiner tout nouveau produit ou processus de gestion ou toute transformation d’un produit ou processus préexistant (dans la mesure où il modifie substantiellement le profil de risque ou les processus internes). Il détermine et évalue également les risques de non-conformité liés à la création ou à la modification significative de produits ou services sur la base de l’avis de la conformité qui lui est soumis. La directrice des risques informe le comité exécutif des décisions prises en CNP.
Ratios | Ratio CET1 | Ratio de Total capital | Ratio de levier |
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Exigence minimale | 7,42 % (SREP) | 11,25 % (SREP) | 3 % |
Valeur au 31/12/2022 | 40,3 %, soit 5,4 x supérieur à l’exigence minimale | 40,4 %, soit 3,6 x supérieur à l’exigence minimale | 11,1 % (sur la base des principes méthodologiques du règlement CRR II) |
Ratios au 31 décembre 2022 | Sfil consolidé |
---|---|
LCR | 161 % |
NSFR | 119 % |
Dans le cadre du mécanisme de surveillance unique, Sfil est soumis à la supervision directe de la BCE (Banque centrale européenne). Les résultats du SREP (Supervisory Review and Evaluation Process) sont notifiés annuellement par la BCE à la direction générale de Sfil, pour définir les exigences de fonds propres.
À la suite de l’évaluation SREP conduite par la BCE en 2022, l’exigence de fonds propres de Total Capital que le groupe Sfil doit respecter sur base consolidée s’élève à 11,25 % dont :
L’exigence de CET1 Capital s’élève à 7,42 % et celle de T1 capital à 9,06 %.
Au 31 décembre 2022, les ratios consolidés CET1 et Total capital de Sfil, respectivement de 40,3 % et 40,4 %, représentent respectivement plus de cinq fois et plus de trois fois l’exigence minimale fixée par le superviseur européen. Le ratio CET1 est en amélioration de 5,7 points par rapport au niveau constaté de 34,6 % au 31 décembre 2021. Cette hausse résulte de l’effet conjugué de la hausse des fonds propres et d’une diminution des actifs pondérés par les risques : la hausse des taux ayant entraîné une réduction de la valeur taux (risque couvert) des actifs à taux fixe.
La réglementation européenne (règlement n° 575/2013 du 26 juin 2013) a introduit, parmi les indicateurs prudentiels, un ratio de levier calculé comme étant égal au montant des fonds propres de catégorie 1 rapporté au montant de l’exposition totale de l’établissement concerné.
Cette réglementation a été précisée via le règlement n° 876/2019 du 20 mai 2019 qui a instauré une exigence minimale de 3 % pour le ratio de levier, ainsi que des mesures visant notamment à exclure les prêts de développement et l’activité de crédit export du calcul de l’exposition totale. Ainsi, le groupe Sfil bénéficie de règles de calcul spécifiques et appropriées pour l’établissement de son ratio de levier.
Sur la base des principes méthodologiques de cette réglementation, le ratio de levier du groupe Sfil est de 11,1 % au 31 décembre 2022 et est donc très supérieur à cette exigence minimale de 3 %.
Sfil a été notifiée le 25 novembre 2022 de la décision de mise en œuvre par le Collège de résolution de l’ACPR de la décision du Conseil de résolution unique en date du 22 septembre 2022 déterminant l’exigence minimale de fonds propres et d’engagements exigibles (MREL) la concernant. L’Ordinary Insolvency Processing étant retenu comme stratégie préférentielle de résolution de Sfil, l’exigence de MREL est par conséquent limitée au seul Loss Absorption Amount (LAA) de Sfil. Cette exigence de MREL porte par ailleurs sur le seul périmètre social de Sfil.
Le profil de risque du groupe Sfil est faible comme indiqué dans l’analyse ci-dessous(8).
Les expositions sur risque de crédit, mesurées avec la métrique EAD (Exposure At Default), s’élèvent à EUR 67,3 milliards au 31 décembre 2022 et concernent principalement des contreparties secteur public et souverains.
Il s’agit d’un encours de grande qualité : la part du portefeuille ayant une pondération supérieure à 20 % n’est que de 1,6 % et le montant de créances douteuses et litigieuses selon les normes françaises reste à un niveau très faible.
En effet, conformément à sa stratégie, la nouvelle production de Sfil, réalisée dans le cadre des partenariats avec La Banque Postale et la Banque des Territoires, ainsi que des opérations de réaménagement de dette, est exclusivement consacrée aux emprunteurs du secteur public local français (y compris les établissements publics de santé). Le taux de défaut historique du secteur public local français demeure extrêmement faible, avec un taux de LGD d’environ 2 % (reflétant principalement des décalages de paiement) sur les communes et les groupements intercommunaux à fiscalité propre.
La majorité du portefeuille est ainsi constituée d’expositions sur les administrations publiques locales françaises (régions, départements, communes, groupements intercommunaux…) et établissements publics de santé, avec EUR 46 milliards d’EAD au 31 décembre 2022. Cet encours est diversifié, à la fois en termes de nombre de contreparties, de répartition sur le territoire et de types de clientèle.
Les expositions crédit export s’élèvent à EUR 11 milliards. À noter que Sfil ne prend quasiment pas de risque de crédit au titre de l’activité de crédit export puisque les expositions crédit export bénéficient à 100 % de la police Bpifrance Assurance Export couvrant à la fois le risque politique et commercial.
Les expositions du portefeuille italien s’élèvent à EUR 4,2 milliards et comportent essentiellement des expositions sur les collectivités locales italiennes (EUR 2,6 milliards) et une exposition sur le souverain italien (EUR 1,5 milliard). Ces expositions sont gérées en extinction et ne comportent aucun emprunteur en défaut.
Les expositions sur les banques représentent EUR 1,3 milliard, comprenant des dérivés et des placements de la trésorerie excédentaire.
Les risques associés au changement climatique, à savoir les risques physiques (événements climatiques extrêmes, dégradation de l’environnement) et de transition (transition vers un modèle économique bas carbone), font l’objet d’une intégration progressive dans le dispositif de gestion des risques de Sfil.
Une cartographie des risques climatiques de l’ensemble du portefeuille a été réalisée. À ce stade, les travaux quantitatifs se sont concentrés sur l’impact des risques climatiques sur le risque de crédit des collectivités locales françaises. L’impact du risque de transition sur le risque de crédit des collectivités locales françaises semble à ce stade globalement faible, les collectivités ayant dans leur ensemble les moyens de réaliser les investissements nécessaires sans dégrader significativement leur situation financière. L’impact des risques physiques aigus est plus significatif pour les collectivités locales d’outre-mer que pour celles situées en métropole.
Le Groupe n’a pas de portefeuille de négociation. En revanche, certaines positions ou activités du portefeuille bancaire, bien que ne représentant pas un risque de marché au sens réglementaire du terme, sont néanmoins sensibles à la volatilité des paramètres de marché et font peser un risque sur le résultat comptable ou sur les fonds propres de Sfil. Il s’agit principalement des risques induits par la fluctuation de la valorisation des actifs financiers comptabilisés en juste valeur par le résultat ou les capitaux propres.
Les activités de Sfil en 2022 n’ont généré qu’un incident opérationnel induisant un impact financier cumulé de moins de EUR 48 000 et deux incidents ayant uniquement généré des pertes en jours/hommes.
Le dispositif de contrôle permanent existant permet un suivi du système de maîtrise des risques, de la fiabilité des systèmes d’information et de la qualité des contrôles mis en place sur l’ensemble du périmètre d’activités de Sfil/Caffil, et ainsi d’atténuer les risques majeurs, quelle que soit leur nature.
Le groupe Sfil n’a pas d’appétence au risque de non-conformité bancaire et financière. À cet effet, il s’est doté d’un dispositif de conformité reposant sur une approche par les risques, raisonnablement conçu pour s’assurer de la conformité aux lois et règlements notamment en matière de LCB-FT et de sanctions applicables. Le dispositif s’appuie sur l’identification des risques potentiels, des stratégies visant à les atténuer, des programmes dédiés à des réglementations particulièrement structurantes pour ses activités, des actions de sensibilisation/formation à ces risques et un corpus de règles et de procédures. Le groupe Sfil adopte par ailleurs une politique de tolérance zéro face à la corruption, au trafic d’influence et à l’ensemble des manquements à la probité. L’adéquation et l’efficacité des dispositifs sont contrôlées au moyen de contrôles permanents et périodiques.
S’agissant de l’évolution des litiges au titre des crédits structurés, au 31 décembre 2022, le nombre d’emprunteurs en contentieux n’est plus que de un contre trois à fin 2021.
Depuis la création de Sfil, 222 emprunteurs ont mis un terme au contentieux qu’ils avaient initié.
Au 31 décembre 2022, il n’existe pas d’autre procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage dont la banque ait connaissance et qui serait susceptible d’avoir ou ayant eu au cours des douze derniers mois des effets significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de la société ni du Groupe.
Le risque de crédit représente l’impact potentiel que le groupe Sfil peut subir du fait de la détérioration de la solvabilité d’une contrepartie.
Dans le cadre de sa fonction de surveillance du risque de crédit, la direction des risques de crédit est en charge des missions suivantes :
Définition | En ligne avec l’appétit aux risques de Sfil et de Caffil :
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Octroi de crédit |
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Suivi des portefeuilles existants |
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Modèles |
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La gouvernance des risques de crédit s’articule autour de comités spécialisés organisés sur une base trimestrielle, sauf pour le comité de crédit qui est organisé sur une base hebdomadaire :
Les expositions sur risque de crédit, mesurées avec la métrique EAD (Exposure At Default), s’élèvent à EUR 67,3 milliards au 31 décembre 2022 :
La qualité du portefeuille de Sfil et de Caffil est illustrée par les pondérations en Risk Weighted Assets (RWA) attribuées à leurs actifs dans le cadre du calcul du ratio de solvabilité.
Le Groupe a fait le choix, pour l’essentiel de ses encours, de la méthode avancée pour calculer les exigences de fonds propres réglementaires.
Au 31 décembre 2022, la répartition des expositions ventilées par pondération de risque (ces pondérations sont calculées sur la base de la probabilité de défaut de la contrepartie et de la perte encourue en cas de défaut) était la suivante :
Cette analyse confirme l’excellente qualité des actifs du portefeuille, puisque 84 % du portefeuille a une pondération inférieure à 5 % et 98 % du portefeuille a une pondération inférieure ou égale à 20 %.
Le montant des expositions pondérées s’élève, au titre du risque de crédit, à EUR 3,1 milliards.
Pour mémoire, en qualité de banque publique de développement et de premier financeur des hôpitaux publics en partenariat avec La Banque Postale, Sfil a accompagné en 2020 l’ensemble des établissements de santé par le biais de délais de paiement sans facturation d’intérêts et pénalités, pour leurs échéances de prêts comprises entre le 12 mars 2020 et le 30 juin 2020. Ainsi des délais de paiement ont été accordés à 34 de ces acteurs et ont porté sur un montant d’un peu plus de EUR 86 millions.
Des demandes de délais de paiement limitées en nombre et en montant ont également été reçues de la part de certaines collectivités locales ou d’entités du secteur public français.
Depuis le début de l’année 2022, l’ensemble des délais de paiement accordés a été réglé par les clients concernés.
L’épidémie de Covid-19 a eu un impact plus important sur le portefeuille crédit export et en particulier sur le financement des navires de croisière en portefeuille (qu’ils soient en cours de construction par les Chantiers de l’Atlantique ou déjà en exploitation), en raison de l’interruption des opérations des croisiéristes. Les expositions au secteur de la croisière qui ont été impactées par la crise sanitaire ont ainsi été placées depuis 2020 sous surveillance (watchlist).
En 2022, l’exposition crédit export sur la République d’Ukraine a été placée sous surveillance (watchlist) et qualifiée en Forbearance à la suite de la levée de dispositions contractuelles en raison des conséquences du conflit. Les expositions crédit export sur le secteur de la croisière restent placées en watchlist même si l’activité a repris.
Pour rappel, l’ensemble du portefeuille crédit export est garanti à 100 % par la République française au travers de polices d’assurance-crédit Bpifrance Assurance Export.
Impayés au 31/12/2022 | Créances douteuses | Valeur comptable avant | Non-Performing |
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EUR 4 millions | EUR 112 millions | EUR 200 millions | EUR 234 millions |
(dont prêts n’ayant pas d’impayés EUR 99 millions) | (dont prêts n’ayant pas d’impayés EUR 187 millions) | (dont prêts n’ayant pas d’impayés EUR 220 millions) |
Les impayés (hors impayés techniques) ont atteint un niveau résiduel très bas et s’élèvent à EUR 4 millions au 31 décembre 2022. Il s’agit du plus bas niveau d’impayés constaté depuis la création de Sfil début 2013. Ils sont en nette diminution de EUR 9 millions, soit -66 %, par rapport au 31 décembre 2021 (EUR 13 millions) et se concentrent sur quelques contreparties uniquement françaises. Cette diminution s’explique notamment par le fait qu’une partie des impayés constatés résultait en réalité de délais de paiement accordés dans le cadre de la signature de contrats visant à restructurer la dette sur une maturité plus longue.
Pour mémoire, aucun impayé lié à l’épidémie de Covid-19 sur les portefeuilles crédit export et sur les collectivités locales internationales n’a été constaté. Des délais de paiement avaient été accordés par Sfil auprès des hôpitaux publics et des collectivités locales françaises au cours de l’année 2020. Comme indiqué précédemment, depuis le début de l’année 2022, l’ensemble des délais de paiement accordés a été réglé par les clients concernés. Les établissements publics de santé avaient déjà réglé l’ensemble des échéances dues avant la fin de l’année 2021.
Au 31 décembre 2022, sur le périmètre de Caffil social et en application des normes comptables françaises, les créances douteuses et litigieuses s’élèvent à EUR 112 millions, soit moins de 0,2 % du cover pool de Caffil, ce qui témoigne de la très grande qualité du portefeuille. Elles sont en baisse de EUR 43 millions par rapport au 31 décembre 2021 (EUR 155 millions).
En application des normes comptables IFRS, et plus spécifiquement de la norme IFRS 9, l’ensemble des actifs financiers comptabilisés au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres ainsi que les engagements de financements sont provisionnés au titre des pertes de crédit attendues (Expected Credit Loss). Ils sont classés en trois Stages :
Les encours classés en Stage 3 correspondent principalement aux clients :
Ainsi, la définition de la défaillance (Stage 3) selon les normes comptables IFRS couvre un périmètre plus large que la notion de créances douteuses et litigieuses selon les normes comptables françaises et est très proche de la notion réglementaire de Non-Performing Exposures (NPE). En effet, cette dernière comprend, en plus des actifs de Stage 3, les actifs non performants qui sont comptabilisés à la juste valeur par le résultat (c’est-à-dire les actifs non performants qui ne remplissent pas les critères IFRS 9 Solely Payment of Principal and Interest – SPPI).
Des dépréciations sont constituées sur la totalité des actifs financiers et engagements de financement comptabilisés au coût amorti au titre des pertes de crédit attendues, y compris les encours de Stages 1 et 2. Ces dépréciations sont basées sur des scénarios forwardlooking (affectés de probabilité d’occurrence), et tiennent compte des pertes attendues sur les 12 prochains mois (Stage 1) ou sur la durée de vie de l’actif (Stages 2 et 3).
(En EUR millions) | Valeur comptable IFRS (avant dépréciations) | Dépréciations | ||
---|---|---|---|---|
31/12/2021 | 31/12/2022 | 31/12/2021 | 31/12/2022 | |
Stage 1 | 54 438 | 52 221 | (10) | (11) |
Stage 2 | 8 801 | 8 134 | (43) | (45) |
Stage 3 | 377 | 200 | (5) | (5) |
Total | 64 616 | 60 556 | (59) | (60) |
Non-Performing Exposures | 442 | 234 |
Les valeurs comptables IFRS avant dépréciations diminuent de façon significative entre le 31 décembre 2021 et le 31 décembre 2022 en raison notamment de la hausse des taux d’intérêt constatée sur l’année écoulée et des effets induits sur le calcul du risque couvert des expositions faisant l’objet d’une micro-couverture comptable. Dans le même temps et malgré le contexte de guerre en Ukraine et de poursuite de la pandémie de Covid impactant notamment les chaînes d’approvisionnement, les dépréciations IFRS sont restées quasi stables, passant de EUR 59 millions à EUR 60 millions.
Pour rappel, dès 2020 et dans le contexte de la crise sanitaire, il avait été décidé de suivre en watchlist et par conséquent de transférer du Stage 1 vers le Stage 2 une partie du portefeuille crédit export correspondant à l’activité de refinancement du secteur de la croisière. Il a été décidé au 31 décembre 2022 de maintenir les expositions historiques de ce portefeuille en Stage 2. Il convient de noter qu’au 31 décembre 2022, une partie importante de ces prêts n’est pas encore tirée. À cette même date, les dépréciations associées à ce portefeuille représentaient EUR 23 millions contre EUR 16 millions au 31 décembre 2021.
Les valeurs comptables affectées au Stage 3 ainsi que les Non-Performing Exposures sont limitées et s’établissent à EUR 0,2 milliard au 31 décembre 2022. Elles sont en baisse significative par rapport au 31 décembre 2021 (EUR 0,4 milliard). Ces montants constituent les niveaux les plus faibles observés depuis début 2018 et la mise en œuvre de la norme IFRS 9.
Le risque climatique est composé du risque physique et du risque de transition. Le risque climatique physique peut être aigu ou chronique.
Les risques physiques aigus représentent le risque de perte résultant des événements climatiques extrêmes (inondations, tempêtes et ouragans, feux de forêt) et dont les dommages induits peuvent entraîner une destruction des actifs physiques des collectivités locales ou des contreparties non financières.
Les risques physiques chroniques représentent le risque de perte résultant de changements à plus long terme des modèles climatiques (perte d’enneigement, élévation du niveau de la mer, retrait et gonflement des argiles, par exemple).
Le risque de transition désigne la perte financière découlant du processus de transition vers une économie bas carbone et durable d’un point de vue environnemental.
Sfil vise l’intégration du risque climatique à tous ses processus de gestion des risques. L’impact global sur le risque de crédit a été évalué en 2021, et les travaux se sont poursuivis en 2022 afin d’évaluer l’impact sur les autres catégories de risques (notamment sur le risque de liquidité, le risque de marché et le risque opérationnel). Le risque climatique et ses enjeux font l’objet d’une attention particulière du conseil d’administration de Sfil. Le conseil d’administration du 15 avril 2022 a en particulier validé la feuille de route climatique 2022-2023 de Sfil.
Un comité des risques climatiques a été mis en place. Il est présidé par la directrice des risques et est composé des représentants des différentes directions concernées. Les travaux examinés par le comité des risques climatiques sont ensuite présentés de manière résumée au comité développement durable de la banque.
Un rapport sur les risques climatiques est présenté chaque trimestre au comité des risques et du contrôle interne dans le cadre de la revue trimestrielle des risques.
En 2022, Sfil a mis en œuvre les actions suivantes :
Sfil a également entamé en 2022 des travaux de mesure d’empreinte carbone non seulement de ses portefeuilles de financement et de placements de trésorerie, mais également de ses emprunteurs. Une fois la mesure réalisée, l’objectif sera de définir des trajectoires à moyen et long terme. Un outil de notation des risques climatiques et environnementauxdu secteur public local est également en cours de développement ; il sera à terme systématiquement utilisé en matière d’octroi de prêts et de suivi des risques.
En outre, Sfil a consacré deux nouvelles études au risque climatique en 2022 :
Le risque de marché se définit comme le risque de perte (que la perte passe par le compte de résultat ou directement par les fonds propres) qui peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille donné.
Le groupe Sfil, de par sa nature de banque publique de développement, n’a pas vocation à traiter des opérations à des fins de négociation et donc à porter des risques de marché au sens réglementaire du terme. En vue consolidée, tous les swaps sont traités à des fins de couverture. Par ailleurs, Caffil, en tant que société de crédit foncier, ne peut détenir de portefeuille de négociation ou de participation et n’est donc pas exposée au risque de marché réglementaire.
Certaines positions ou activités du portefeuille bancaire du groupe Sfil, qui même si elles ne portent pas de risque de marché au sens réglementaire du terme, sont néanmoins sensibles à la volatilité des paramètres de marché et font peser un risque sur le résultat comptable ou sur les fonds propres ; elles sont suivies au titre des risques de marché non réglementaires. Il s’agit principalement :
Les paramètres de marché ont été assez volatils en 2022, avec pour conséquence une amplitude de variation relativement importante pour la valeur de marché du portefeuille de prêts comptabilisés en juste valeur par résultat : l’indice de référence pour la composante crédit de ce portefeuille s’inscrit en augmentation de 11 points de base sur un an. Cet impact négatif a toutefois été en partie compensé par l’évolution favorable en 2022 de certains paramètres du modèle utilisé pour la valorisation de ces actifs. Compte tenu, par ailleurs, de l’amortissement du portefeuille, le résultat de la réévaluation est positif de EUR +28 millions sur l’année 2022. La sensibilité de la valeur du portefeuille à une variation de spread de crédit d’un point de base est de EUR 1,5 million au 31 décembre 2022, en diminution de 28 % sur un an.
Il convient par ailleurs de noter que ces résultats n’ont pas d’impact économique pour Sfil, dans la mesure où ces actifs sont destinés à être maintenus au bilan jusqu’à maturité et sont d’ailleurs financés à maturité.
Les spreads de crédit des titres du portefeuille de titres pouvant être détenus ou cédés, comptabilisés à la juste valeur par contrepartie des fonds propres, ont peu évolué sur l’année. Les titres en portefeuille ont une durée de vie moyenne inférieure à un an, et la réserve OCI est inférieure à EUR 0,1 million.
La gouvernance du suivi des risques de marché s’organise autour du comité des risques de marché et guidelines, qui assure le suivi trimestriel des indicateurs de risques ainsi définis :
Ce comité est également en charge de l’approbation des politiques, directives et procédures relatives aux risques de marché non réglementaires avant soumission au comité des risques.
Le suivi en continu des risques de marché non réglementaires est assuré par la direction des risques de marché et de bilan de Sfil qui est principalement en charge des missions suivantes :
Définition | En ligne avec l’appétit aux risques de Sfil et de Caffil :
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Certification |
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Valorisation |
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Suivi |
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Contrôle quotidien |
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Calcul et contrôle |
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L’année 2022 a été marquée par une forte hausse des taux et une volatilité importante des marchés obligataires, ainsi qu’un volume élevé d’émissions covered bonds malgré la réduction progressive par la BCE de son programme d’achat d’actifs. Ces éléments ont eu pour conséquence un élargissement de 14 bps des spreads des covered bonds sur le marché secondaire entre fin 2021 et fin 2022. Dans ce contexte, Sfil est parvenue à émettre EUR 6,3 milliards de nouveaux titres.
La gestion des risques de bilan est organisée autour de trois comités :
Le pôle gestion ALM de la direction finance et marchés financiers est en charge de la gestion des risques de bilan générés par l’activité du Groupe dans le respect des limites de gestion et du cadre réglementaire. Les principes de cette gestion sont décrits dans les politiques de gestion ALM. La direction des risques de marché et de bilan est en charge de la définition de la politique d’encadrement des risques de bilan, de la calibration et du suivi des limites afférentes aux indicateurs ALM et des contrôles de second niveau.
Le risque de liquidité est défini comme le risque qu’a un établissement de ne pas faire face à ses engagements de liquidité à bonne date et à un coût raisonnable.
Pour Caffil, le principal risque de liquidité réside dans la possibilité de ne pas pouvoir rembourser à bonne date ses dettes privilégiées suite à un décalage trop important entre le rythme de remboursement de ses actifs et celui de ses passifs privilégiés.
Concernant Sfil, ce risque réside dans la possibilité de ne plus disposer de suffisamment de ressources pour faire face aux besoins de financement de Caffil, aux appels de marge de ses contreparties, ou au remboursement à bonne date de ses propres émissions.
Les besoins de liquidité du Groupe sont principalement de trois ordres :
Au 31 décembre 2022, les sources de financement utilisées, outre les fonds propres, sont :
Par ailleurs, le groupe Sfil dispose d’un stock d’actifs logés au sein de Caffil ou de Sfil et éligibles au refinancement par la banque centrale. Ces actifs sont mobilisables par le biais d’opérations de refinancement auprès de la Banque centrale européenne ou de la Banque de France.
(valeur nominales en EUR milliards) | Caffil | Sfil | TOTAL |
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Dépôts en banque centrale | 1,8 | 0,2 | 2,0 |
Actifs liquides de haute qualité (HQLA) – expositions sur établissements de crédit | 0,5 | 0,0 | 0.5 |
Actifs liquides de haute qualité (HQLA) – hors expositions sur établissements de crédit | 2,6 | 0.0 | 2.6 |
Autres titres disponibles éligibles en banque centrale | 0,4 | 0,6 | 1,0 |
Créances privées éligibles en banque centrale | 34,6 | 0,0 | 34,6 |
Total des réserves de liquidité | 40,0 | 0,8 | 40,8 |
Le montant total des actifs mobilisables pour faire face à un besoin de liquidité s’élève à EUR 40,8 milliards (cf. tableau ci-dessus).
Caffil dispose de l’essentiel du stock d’actifs du groupe éligibles aux opérations de refinancement de la Banque centrale européenne, via la Banque de France. Elle peut ainsi aisément accéder au refinancement de la banque centrale en son nom propre, en cas de besoin, pour couvrir ses besoins de trésorerie. Cet accès est régulièrement testé pour de petits montants, afin de s’assurer du bon fonctionnement des outils et procédures et de maintenir le niveau de connaissance adéquat.
Pour Caffil, le montant des réserves de liquidité prises en compte dans le calcul du LCR est désormais plafonné au montant des sorties de trésorerie nettes sur 30 jours, compte tenu des modifications apportées en juillet 2022 au calcul du LCR dans le contexte de l’entrée en vigueur de la directive Covered Bonds(14).
Pour contrôler leur risque sde liquidité, Sfil et Caffil s’appuient principalement sur des projections de liquidité statiques, dynamiques et stressées afin de s’assurer que les réserves de liquidité dont elles disposent à court et à long terme permettront de faire face à leurs engagements.
Les projections de liquidité dynamiques tiennent compte d’hypothèses d’activité (nouveaux actifs et nouveaux financements), en conditions normales et stressées :
Le risque de liquidité du Groupe est également encadré par le respect des ratios réglementaires de liquidité, complétés par des indicateurs internes de liquidité.
Caffil, en tant que société de crédit foncier (SCF), doit respecter les indicateurs réglementaires spécifiques suivants :
Sfil et Caffil doivent en outre respecter les indicateurs réglementaires de liquidité applicables aux établissements de crédit en application du règlement 575/2013 du Parlement européen et du Conseil du 26 juin 2013, portant sur :
Les principaux indicateurs de liquidité internes suivis par le Groupe sont les suivants :
Le risque structurel de taux se définit comme le risque de perte encourue en cas de variation des taux d’intérêt qui entraînerait une perte de valeur des opérations de bilan et de hors bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations du portefeuille de négociation. Sfil et Caffil ne détenant pas de portefeuille de négociation, elles ne sont pas concernées par cette dernière exception.
Sfil distingue quatre types de risque de taux, qui sont généralement couverts à l’aide d’instruments dérivés :
Risque de taux fixe | Résulte du décalage de volume et d’échéance entre les ressources et les emplois à taux fixe, ou dont le taux révisable a été fixé. Il peut se traduire par des variations parallèles (i.e. translation) ou non (i.e. pentification, aplatissement, rotation) de la courbe des taux. | |
Risque de base | Résulte du décalage qui peut exister dans l’adossement d’emplois et de ressources indexés sur des taux variables de nature ou d’index ténor différents. | |
Risque de fixing | Résulte, pour chaque index, du décalage entre les dates de révision appliquées à l’ensemble des éléments de bilan et de hors bilan à taux variable sur un même ténor. | |
Risque d’option | Résulte du déclenchement d’options implicites ou explicites en raison d’une variation des taux d’intérêt, ou de la possibilité donnée à l’établissement ou à son client de modifier le niveau et/ou le calendrier des flux de trésorerie d’une opération. |
Le Groupe a défini pour Caffil un appétit au risque de taux fixe qui se décline en un dispositif de limites encadrant la sensibilité de la valeur actuelle nette (VAN). Afin de piloter cette sensibilité dans les limites imparties, la stratégie de couverture mise en œuvre est la suivante :
Concernant Sfil maison mère, la stratégie consiste en une micro-couverture parfaite du risque de taux, soit par swaps contre €str, soit par adossement d’opérations d’actifs et de passifs de même index, soit dans le cadre de l’activité de crédit export par des opérations de couverture réalisées par l’intermédiaire du mécanisme de stabilisation. Il n’y a donc pas de risque de taux au niveau de Sfil solo.
Ces différents types de risques de taux sont suivis, analysés et gérés à travers :
Au 31/12/2022 | Choc de taux appliqué | Résultats (en EUR millions) |
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« Supervisory outlier test » selon le choc uniforme +/-200 bps | +/-200 bps plancher post-choc | (139) / 147 |
« Supervisory outlier test » selon les 6 chocs différenciés | +200 bps -200 bps Pentification Aplatissement Hausse CT Baisse CT | (139) 147 (22) (1) (44) 45 |
En EUR millions | Limite | 31/12/2021 (pro format) | 30/06/2022 | 31/12/2022 |
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Perte maximale observée en VAN | (80)/80 | (25) | (31) | (21) |
Impasse taux fixe | Différence des emplois et des ressources de bilan et de hors bilan pour les opérations à taux fixe ou dont le taux a fixé. Elle est calculée chaque mois jusqu’à extinction du bilan. | |
Impasse par index | Difference des emplois et des ressources, au bilan et au hors bilan, pour un index tenor donné n’ayant pas encore fixé. Cette impasse est calculée chaque mois jusqu’à extinction du bilan. | |
Impasse de fixing | Pour un index ténor donné : différence entre emplois et ressources à taux révisable, de bilan et de hors bilan, par date de fixing. |
Ces indicateurs sont calculés en vision statique.
Sensibilité de la marge nette d’intérêts sur 12 mois – Sfil consolidé (en EUR millions) | 31/12/2022 |
Hausse parallèle des taux de 200 points de base | (7) |
Baisse parallèle des taux de 200 points de base | 4 |
Les principaux risques identifiés et associés à l’environnement actuel de taux d’intérêt, marqué par des hausses de taux rapides et une volatilité importante, sont les suivants :
Le Groupe est faiblement exposé aux risques de remboursement anticipé, car des clauses d’indemnités de remboursement anticipé sont présentes dans la quasi-totalité des contrats de prêts.
Enfin, le Groupe ne possédant pas de dépôts à vue, il n’est pas impacté par un éventuel impact de l’évolution des taux d’intérêt sur le niveau des dépôts.
Le risque de change se définit comme le risque de volatilité du résultat, constaté ou latent, lié à une évolution du cours des devises face à une devise de référence. La devise de référence du groupe Sfil est l’euro ; le risque de change reflète donc le changement de valeur des actifs et des passifs libellés dans une devise autre que l’euro en raison d’une fluctuation de cette même devise face à l’euro.
Les émissions et les actifs libellés en devises donnent lieu, au plus tard lors de leur entrée au bilan et jusqu’à leur échéance finale, à la conclusion d’un cross-currencyswap contre euro, assurant ainsi une couverture en change du nominal et du taux porté par ces éléments de bilan. Les expositions à taux révisable euro résultant de cette gestion sont intégrées dans la gestion du risque de taux. Pour des raisons opérationnelles, Sfil conserve cependant un risque de change marginal résultant de la partie de la marge non reversée à Caffil sur les opérations de crédit export en devises.
Le risque de change est suivi au travers de la position nette de change dans chaque devise, calculée sur l’ensemble des créances, des engagements et des intérêts courus non échus en devise du bilan. La position nette de change par devise doit être nulle à l’exception des positions en USD, GBP et CHF, pour lesquelles une faible position est tolérée pour des raisons opérationnelles.
Par ailleurs, certaines opérations de crédit export libellées en devises peuvent générer un risque de change limité pour Caffil. Ce risque résiduel est encadré par une limite de sensibilité à la base euro/devise, calculée sur toute la durée de vie des prêts.
Sfil définit le risque opérationnel comme le risque de perte découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs, y compris le risque juridique. Il comprend les risques liés aux modèles mais exclut les risques stratégiques.
Les processus de gestion des risques opérationnels s’appliquent à l’ensemble des directions, des activités et des processus du Groupe (Sfil et Caffil).
Sfil a mis en place une organisation, des procédures et un outil de gestion pour suivre et maîtriser ses risques opérationnels. Ce dispositif est piloté par la direction des risques opérationnels et du contrôle permanent (DROCP), composée de 7 collaborateurs et d’un responsable.
La gestion des risques opérationnels et du contrôle permanent est organisée autour de deux comités :
La politique et la supervision du dispositif de risque de non-conformité et d’atteinte à la réputation relèvent, pour leur part, de la direction de la conformité (cf. dispositif global de contrôle interne et risques de non-conformité).
Sfil a opté pour la méthode standard de calcul de l’exigence en fonds propres au titre du risque opérationnel. Cette exigence s’élève à EUR 32,9 millions au 31 décembre 2022.
La politique de Sfil en matière de mesure et de gestion des risques opérationnels (hors risque de non-conformité) consiste à identifier et à évaluer régulièrement les risques encourus, ainsi que les dispositifs d’atténuation et de contrôle existants afin de vérifier si le niveau de risque résiduel est acceptable ou non.
Cette politique se décline au travers de trois processus principaux :
Ce dispositif est complété par une politique de gestion de la sécurité des systèmes d’information, par un plan d’urgence et de poursuite d’activité (PUPA) et, lorsque cela est nécessaire, par le biais d’assurance pour la couverture de certains risques.
Missions | Activités et résultats 2022 | |
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Définition de l’appétit aux risques opérationnels et SSI | 2 indicateurs définis et régulièrement suivis pour les risques opérationnels. 2 indicateurs définis et régulièrement suivis pour la sécurité des systèmes d’information. 1 indicateur défini en 2022 sur le risque lié à l’externalisation. | |
Collecte des incidents opérationnels | 1 incident sur l’année 2022 ayant entraîné des pertes supérieures au seuil de collecte (EUR 10 000) et dont les impacts financiers sur 2022 sont limités. | |
Identification et évaluation des risques opérationnels | 100 % des processus de Sfil ont fait l’objet d’une cartographie des risques opérationnels (cf. point suivant sur l’identification des risques opérationnels). | |
Définition et suivi des plans d’actions | Suivi semestriel effectué dans la RTR et présentation au CRCI. Suivi par le comité exécutif de Sfil de la réalisation des plans d’actions définis pour les risques résiduels évalués à majeurs. | |
Gestion de la sécurité des systèmes d’information | Poursuite du déploiement du plan triennal (2020-2022) de renforcement de la sécurité informatique. | |
Réponse à 3 questionnaires d’auto-évaluation « de place » ou demandés par l’autorité de supervision en matière de sécurité informatique (SWIFT, Banque de France et JST). | ||
Reporting via l’appétit aux risques SI/SSI de la CDC et plan de contrôle de la CDC | ||
5 modules e-learning de sensibilisation à la sécurité de l’information et une simulation de hameçonnage ont été déployés pour les collaborateurs de Sfil. Plus spécifiquement sur le risque d’hameçonnage, des rappels de sensibilisation sont régulièrement faits via l’Intranet ou des mails. | ||
Une veille SSI est effectuée sur l’actualité et les vulnérabilités des composants du système d’information ainsi que sur l’utilisation frauduleuse des marques Sfil et Caffil. | ||
Poursuite d’activité et gestion de crise | 3 tests du dispositif fonctionnel (sites de secours) ; 1 test du plan de secours informatique ; 1 test de la cellule de crise a été effectué. Participation au 1er exercice de cellule de crise sur un scénario de cyber-attaque organisé par l’ANSSI et le CCA. | |
Des cellules de crise ont été tenues pour assurer la fin du pilotage de la gestion de crise Covid-19. | ||
Reporting interne et externe | Tenue de 4 comités SSI & PUPA ; Tenue de 4 comités ROCP. | |
Contribution à 4 revues trimestrielles des risques (RTR) pour le comité des risques et du contrôle interne de Sfil. | ||
Contribution spécifique au document présenté au CRCI de janvier dédié spécifiquement au contrôle interne. | ||
Sfil a défini un processus de collecte des incidents et des pertes opérationnelles, encadré par une directive et des procédures. Ce processus de collecte des incidents et des pertes opérationnelles permet à Sfil de se conformer aux exigences réglementaires et de recueillir des informations clés pour améliorer la qualité de son dispositif de contrôle interne.
Le seuil de déclaration obligatoire des impacts financiers a été fixé à EUR 10 000. L’identification et l’analyse des incidents relèvent de la responsabilité des correspondants risques opérationnels avec l’appui de la DROCP et s’opèrent via un outil dédié. En fonction des résultats issus de l’analyse des incidents, des actions préventives ou correctrices sont mises en place.
Une cartographie des risques opérationnels est établie et régulièrement mise à jour pour chaque processus de Sfil. Celle-ci se fonde sur une méthodologie conforme aux pratiques de place et repose entre autres sur l’analyse des incidents opérationnels survenus. Cette méthodologie permet d’identifier et d’apprécier les différents risques afférents à chaque processus, d’identifier les facteurs d’atténuation de ces risques (dispositifs ou contrôles en place) et de déterminer les impacts résiduels afin de statuer sur leur acceptation.
Cette méthodologie a été déployée sur l’ensemble des 37 processus.
La cartographie des risques opérationnels de Sfil comporte 237 risques opérationnels. La cartographie des risques par processus ainsi que ses mises à jour sont validées par le comité ROCP.
Dans le cas où ces impacts résiduels sont considérés comme trop significatifs et où les risques opérationnels sont évalués comme majeurs, des actions correctrices ou d’amélioration doivent être mises en place (renforcement des dispositifs, des procédures et du plan de contrôle permanent, mise en œuvre de systèmes de surveillance et de maîtrise des risques…).
Par ailleurs, Sfil a lancé un programme de refonte du plan de contrôle permanent faisant suite à la finalisation de la cartographie des risques par processus.
En complément de la cartographie des risques opérationnels, qui fournit périodiquement une image instantanée du profil de risques, le groupe Sfil a défini 63 indicateurs clés de risques opérationnels associés à des seuils d’alerte. Ces indicateurs permettent de surveiller de manière continue et dynamique l’évolution des risques opérationnels. Ils sont suivis sur une base trimestrielle et reportés dans la RTR.
Les correspondants risques définissent les actions permettant de corriger les incidents importants ou les risques opérationnels notables identifiés. Un suivi régulier de ces plans d’actions est réalisé par la direction des risques opérationnels et du contrôle permanent. Le résultat de ces plans d’actions est présenté au CRCI par le biais de la RTR, sur une base semestrielle.
La direction des risques opérationnels et du contrôle permanent a mis en place un ensemble de dispositions, encadrées par une politique et des directives, s’appuyant sur les exigences de la norme ISO 27001, applicables à l’ensemble des directions opérationnelles de Sfil. Ces dispositions visent à protéger l’information contre toute menace pouvant porter atteinte à sa confidentialité, son intégrité ou sa disponibilité. Elles se déclinent en règles, procédures et processus opérationnels déterminés en collaboration avec la direction technologies et organisation, et font l’objet de contrôles réguliers, notamment applicables en matière de gestion des habilitations aux applications et systèmes de Sfil et en matière de respect des principes de sécurité informatique.
Par ailleurs, afin d’améliorer les dispositifs existants, un plan triennal (2020-2022) de renforcement de la sécurité informatique a été défini et est régulièrement suivi. Un dispositif de SOC (Security Operation Center) a été mis en place afin de prévenir et de gérer les alertes et menaces en matière de sécurité informatique.
Le groupe Sfil a élaboré un plan d’urgence et de poursuite d’activité (PUPA). Il regroupe un ensemble de mesures et procédures visant à assurer le maintien des prestations de services ou d’autres tâches opérationnelles essentielles opérées par Sfil, de façon temporaire et selon un mode dégradé le cas échéant.
Ce dispositif repose sur 5 éléments clés et sur une gouvernance spécifique :
Sfil dispose d’assurances de dommages classiques, multirisques locaux et matériels informatiques et responsabilité civile exploitation. Elle a également souscrit des assurances pour garantir la responsabilité civile de ses mandataires sociaux (RCMS), la responsabilité civile professionnelle (RCpro) et la fraude. Le programme d’assurances couvre Sfil et sa filiale Caffil.
Les moyens de paiement gérés par Sfil pour son activité propre ou en tant qu’établissement gestionnaire de Caffil ou prestataire de La Banque Postale sont les suivants :
Sfil ne met pas de moyens de paiement à la disposition de ses clients ou de ceux de Caffil.
La sécurité des moyens de paiement est contrôlée par un ensemble de procédures et de dispositifs : processus de paiement sous la responsabilité des back offices, séparation des tâches, règles en matière de validation des paiements unitaires clairement définies, gestion sécurisée des messages, plan de continuité d’activité, contrôles spécifiques en matière de conformité. Par ailleurs, Sfil et Caffil ont répondu aux demandes d’autocertification pour les périmètres SWIFT et TARGET 2 conformément aux exigences émises par ces structures et qui font écho à cette volonté toujours renouvelée d’accroître le niveau de sécurité associé aux moyens de paiement.
Sfil a mis en place dès les premiers jours de mars 2020 une cellule de crise dédiée à la gestion de la crise liée à la pandémie Covid-19, avec 3 objectifs principaux :
La cellule de crise s’est réunie à 6 reprises en 2022.
Le risque de non-conformité est défini par l’article 10 p) de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié comme le risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation, qui naît du non-respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes directement applicables ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques, ou d’instructions des dirigeants effectifs prises, notamment, en application des orientations de l’organe de surveillance.
Le risque de réputation est le risque d’atteinte à la confiance que portent au groupe Sfil ses clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses actionnaires, ses superviseurs ou tout autre tiers dont la confiance, à quelque titre que ce soit, est une condition nécessaire à la poursuite normale de l’activité. Le risque de réputation est essentiellement un risque contingent à tous les autres risques encourus par la banque et notamment la matérialisation potentielle d’un risque de crédit, de marché, d’un risque opérationnel ou d’un risque de non-conformité, ainsi que d’une violation du Code d’éthique et de déontologie de Sfil.
Les risques de non-conformité du groupe Sfil sont regroupés en deux grandes catégories : les risques de conformité réglementaire et les risques en matière de sécurité financière.
Risques de conformité réglementaire | Risques en matière de sécurité financière | |||||||
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Déontologie et prévention des conflits d’intérêts | Intégrité des marchés | Protection des intérêts de la clientèle | Lutte contre la corruption | Protection des données personnelles | Connaissance clients (KYC) | LCB-FT | Sanctions, gels des avoirs et embargos | Règles à l’export |
Les processus de gestion des risques de non-conformité s’appliquent à l’ensemble des directions, des activités et des processus du Groupe (Sfil et Caffil).
Sfil a défini et mis en place un dispositif de prévention du risque de non-conformité, actualisé, adéquat et proportionné aux activités du Groupe, qui repose sur une responsabilité partagée entre :
Conformément à l’article 29 de l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié, la direction de la conformité de Sfil constitue une direction autonome, indépendante de toute unité opérationnelle et notamment de toute activité à caractère commercial, financière ou comptable. La direction est organisée en 3 pôles : un pôle « contrôle permanent de conformité », un pôle « LCB-FT/sécurité financière » et un pôle « conformité/déontologie » rapportant à la secrétaire générale, directrice de la conformité. Membre du comité exécutif de Sfil, la secrétaire générale est désignée comme responsable de la conformité et responsable LCB-FT auprès de l’ACPR. Placée sous l’autorité directe du directeur général adjoint, elle bénéficie d’un accès direct et indépendant au comité des risques et du contrôle interne ainsi qu’au conseil d’administration.
Pour accompagner les métiers et assurer la supervision du dispositif, l’organisation de la direction de la conformité repose sur :
Le dispositif de conformité fait l’objet d’un reporting à l’attention des instances de gouvernance de Sfil.
La secrétaire générale présente ainsi semestriellement au comité exécutif auquel siègent les dirigeants effectifs de Sfil et auprès du comité des risques et du contrôle interne un rapport d’activité et l’avancement des plans d’actions de mise en conformité. Les résultats des contrôles permanents de conformité sont présentés trimestriellement, semestriellement ou annuellement, selon la fréquence attachée aux contrôles.
Lors du comité exécutif, les dirigeants effectifs évaluent la pertinence des contrôles, décident des éventuelles améliorations à mettre en œuvre et plus généralement se prononcent sur les principaux enjeux liés au dispositif de conformité. Les autres membres du comité exécutif ont pour mission de piloter la gestion des risques de non-conformité et des contrôles de premier niveau sur leur périmètre de responsabilité, et ce en cohérence avec le Risk Appetite Statement. Ils suivent la mise en œuvre des plans d’actions de conformité de leurs directions.
Le conseil d’administration de Sfil, via le comité des risques et du contrôle interne, examine les résultats de l’activité de la direction de la conformité, le résultat des contrôles de conformité et l’avancement des plans d’actions visant à remédier aux dysfonctionnements constatés. Ils sont informés des grands enjeux de conformité, notamment en cas d’évolutions réglementaires impactant le dispositif de conformité de Sfil.
Il est également informé des évolutions des dispositifs de la CDC qui doivent être déclinés dans celui de ses filiales, selon leurs activités et spécificités.
La gestion du risque de non-conformité s’inscrit dans le respect de l’appétit aux risques. Celui-ci est défini par la direction générale et est approuvé par le comité des risques et du contrôle interne de Sfil et in fine par le conseil d’administration de Sfil et le conseil de surveillance de Caffil. Dans le respect de l’appétit aux risques, des politiques et procédures de conformité ont été définies sur l’ensemble du périmètre des activités du groupe Sfil. La direction de la conformité vérifie le respect de ces politiques et procédures et propose, le cas échéant, des actions aux directions concernées pour s’assurer de leur respect.
La politique de Sfil en matière de mesure et de gestion des risques de non-conformité consiste à identifier et à évaluer régulièrement les risques encourus, ainsi que les dispositifs de maîtrise des risques et de contrôle existants afin de vérifier si le niveau de risque résiduel est acceptable ou non. Cette politique se décline au travers de quatre processus principaux :
Au cours de l’année 2022, Sfil a poursuivi la mise en œuvre de son dispositif de conformité, à travers les initiatives suivantes :
De façon générale, la direction de la conformité a poursuivi ses actions pour améliorer son organisation, ses processus et ses outils avec un axe digital, dans l’objectif constant d’accroître son efficacité afin de faire face aux évolutions réglementaires et aux attentes des superviseurs.
L’arrêté du 3 novembre 2014 modifié définit le risque juridique comme correspondant au risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d’être imputable à l’entreprise assujettie au titre de ses opérations.
Sa maîtrise est assurée au sein du secrétariat général par :
Ces deux directions sont rattachées à la secrétaire générale, membre du comité exécutif qui valide les stratégies juridiques mises en œuvre.
Leurs principales missions sont :
Ces directions contribuent aux travaux de différents comités :
La direction juridique participe également aux réflexions conduites dans le cadre des travaux d’audit et de contrôle interne.
Les dirigeants effectifs, le conseil d’administration de Sfil et le conseil de surveillance de la Caisse Française de Financement Local sont régulièrement tenus informés des événements significatifs dans les domaines précités.
S’agissant de l’évolution des litiges, au 31 décembre 2022, le nombre d’emprunteurs en contentieux au titre des crédits structurés s’élève à un contre trois à fin 2021. Depuis la création de Sfil, 222 emprunteurs ont mis un terme au contentieux au titre des crédits structurés qu’ils avaient initié.
La Cour de cassation a rendu six arrêts au cours de l’année 2021, sans remettre en cause sa jurisprudence désormais établie (notamment par ses arrêts des 28 mars 2018 et 26 juin 2019, confirmés en 2020) confirmant la validité des crédits structurés inscrits au bilan de Caffil.
Ainsi, depuis l’entrée en vigueur le 30 juillet 2014 de la loi relative à la sécurisation des contrats de prêts structurés souscrits par les personnes morales de droit public, plus de soixante décisions judiciaires ont écarté les moyens des emprunteurs tendant à remettre en cause la validité des emprunts structurés inscrits au bilan de Caffil.
Au 31 décembre 2022, il n’existe pas, à la connaissance de Sfil, d’autres procédures gouvernementales, judiciaires ou arbitrales à l’encontre de Sfil ou Caffil susceptibles d’avoir des effets significatifs sur la situation financière du groupe Sfil.
La direction financière assure les déclarations fiscales et peut s’adresser à la direction du secrétariat général pour le conseil en matière fiscale. Dans le cadre de sa gestion du risque fiscal, Sfil s’appuie notamment sur des cabinets d’avocats fiscalistes de renom.
S’agissant du dossier lié au traitement de l’imposition en Irlande des résultats de l’ex-succursale de Dexia Municipal Agency (ancienne dénomination de Caffil) à Dublin, fermée en 2013, qui a donné lieu à un redressement de la part de l’administration fiscale française, les administrations française et irlandaise se sont rencontrées en 2021 et 2022. Les échanges devraient se poursuivre en 2023. Pour mémoire, la Caisse Française de Financement Local a procédé au règlement de la totalité des droits mis en recouvrement.
L’effectif total de Sfil est de 391 salariés, dont 335 en contrat à durée indéterminée au 31 décembre 2022. En 2022, Sfil a embauché un total de 91 salariés, dont 33 à durée indéterminée (dont 8 passages de stagiaires, alternants ou CDD en CDI), 12 à durée déterminée et 34 en contrats d’alternance. À ces recrutements s’ajoutent 12 stagiaires reçus dans le cadre de leur stage d’études.
Effectifs présents | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 |
Hommes | 219 | 209 | 199 | 205 |
Femmes | 174 | 185 | 195 | 186 |
TOTAL | 393 | 394 | 394 | 391 |
Année 2022 | < 25 ans | De 25 à 29 ans | De 30 à 34 ans | De 35 à 39 ans | De 40 à 44 ans | De 45 à 49 ans | De 50 à 54 ans | De 55 à 59 ans | 60 ans et + | Total |
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Cadres | 4 | 25 | 37 | 58 | 48 | 66 | 48 | 36 | 14 | 336 |
Non-cadres | 36 | 9 | 0 | 1 | 5 | 2 | 1 | 2 | 0 | 55 |
2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
Issy-les-Moulineaux | 375 | 377 | 376 | 373 |
Lyon | 18 | 17 | 18 | 18 |
TOTAL | 393 | 394 | 394 | 391 |
2019 | 2020 | 2021 | 2022 | |
Embauches CDI | 24 | 14 | 17 | 25 |
Mobilités vers bassin emploi CDI | 7 | 7 | 5 | 5 |
Licenciements/ruptures conventionnelles CDI | 10 | 3 | 8 | 8 |
Démissions CDI | 11 | 8 | 13 | 13 |
Passage CDD ou alternants en CDI | 3 | 15 | 4 | 8 |
Embauches CDD (Incl. alternants et stagiaires) | 43 | 38 | 50 | 54 |
Licenciements/démissions CDD (Incl. alternants) | 1 | 0 | 4 | 7 |
Retraite CDI | 2 | 0 | 2 | 6 |
Fin de période d’essai CDI/CDD (Incl. alternants) | 0 | 3 | 2 | 1 |
Fin de contrat CDD (Incl. alternants) | 34 | 34 | 27 | 42 |
Passage alternants en CDD | 8 | 2 | 3 | |
Passage STG en CDD | 1 |
Le comité des rémunérations de Sfil revoit l’ensemble des points relatifs à la politique de rémunération. Ses propositions sont soumises au conseil d’administration de Sfil qui décide des mesures adéquates et valide la politique de rémunération.
Sfil définit sa politique de rémunération avec la volonté de respecter six principes clés. La politique de rémunération doit être :
Cette approche concerne les rémunérations fixes (non liées à la performance) et variables (liées à la performance) dont les principes généraux sont applicables à l’ensemble des collaborateurs. Parmi ces principes, figure l’équilibre entre la part fixe et variable de la rémunération afin de ne pas encourager une prise de risque excessive et de permettre une politique d’octroi de rémunération variable suffisamment flexible et cohérente au sein de Sfil.
En vertu de la transposition en droit français du dispositif de plafonnement de la rémunération variable des banquiers adopté au niveau européen le 16 avril 2013 (CRD IV), la rémunération variable au titre d’un exercice ne peut pas dépasser 100 % de la rémunération fixe.
La rémunération du directeur général de Sfil est soumise par le comité des rémunérations à la décision du conseil d’administration. La rémunération du directeur général est composée d’une rémunération fixe et d’une rémunération variable basée sur l’atteinte d’objectifs individuels attribués par le conseil d’administration.
Pour l’année 2022, le poids des objectifs intégrant des critères ESG est de 15 %.
En décembre 2022, le conseil d’administration a validé le principe d’une indemnité en cas de révocation du mandat de directeur général. Le montant de cette indemnité est calculé par référence à l’article 26 de la convention bancaire sur base de la rémunération perçue au titre du mandat et d’une ancienneté reprise au 1er février 2013. Des clauses cumulatives basées sur les deux exercices précédant la résiliation du mandat conditionnent le versement de cette indemnité.
La politique de rémunération de Sfil contient des dispositions particulières applicables à une population spécifiquement identifiée en raison de ses missions de nature à impacter le profil de risque de Sfil.
Il s’agit des membres du comité exécutif, de l’auditeur général, des professionnels des marchés financiers, des collaborateurs dirigeant ou exerçant des responsabilités managériales au sein d’une unité opérationnelle importante, des membres du personnel qui dirigent une fonction chargée des affaires juridiques, des finances, y compris la fiscalité et l’établissement du budget, des ressources humaines, de la politique de rémunération, des technologies de l’information ou de l’analyse économique, des professionnels de la filière risques et ceux exerçant une activité liée au contrôle interne et à la conformité, ainsi que tous les collaborateurs dont la rémunération variable au cours d’une année excède EUR 87 500 ou qui ont bénéficié au cours d’une année d’un montant de revenus fixes et variables supérieur à EUR 200 000.
Les rémunérations des membres du comité exécutif (à l’exclusion du directeur général) et de l’auditeur général sont soumises, sur proposition du directeur général, au comité des rémunérations. Par ailleurs, les membres du comité exécutif n’exerçant pas de fonction de contrôle bénéficient d’une rémunération variable basée sur des objectifs individuels et des objectifs transversaux. Les objectifs transversaux contribuent pour moitié à leur performance annuelle et sont définis par le conseil d’administration. Pour l’année 2022, la pondération des objectifs transversaux intégrant des critères ESG est de 20 %.
En cas d’attribution d’une rémunération variable supérieure à EUR 50 000 au titre de l’année N, le versement du montant de la rémunération variable s’effectuera en partie non différée (60 %) sur l’année N+1, et en partie différée (40 %) sur quatre ans (à compter de l’année qui suit l’octroi). Cette partie différée sera subordonnée en particulier au maintien du niveau de performances. Ce principe d’étalement de la rémunération variable s’applique pour tous les collaborateurs de Sfil (membres du comité exécutif et auditeur général inclus).
En 2022, le montant des rémunérations brutes versées à la population visée s’est élevé à EUR 7,46 millions pour 48 collaborateurs concernés, contre EUR 7,47 millions pour 52 collaborateurs concernés en 2021.
En 2022, le montant annuel de la masse salariale brute distribuée s’élève à EUR 30,90 millions (en 2021, ce montant était de EUR 29,05 millions).
Il s’agit de la moyenne de la rémunération fixe annuelle des salariés en CDI présents au 31 décembre 2022.
Fin 2022, Sfil a conclu avec ses partenaires sociaux un accord de négociation annuelle obligatoire comprenant une augmentation générale du salaire fixe.
EUR | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 |
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CDI | 65 580 | 66 213 | 67 162 | 71 242 |
Des dispositifs d’intéressement et de participation existent au sein de Sfil (accords du 20 juillet 2020).
L’accord d’interessement signé par Sfil et mis en place depuis 2020 inclut des critères ESG dans sa formule de calcul. Ainsi, l’atteinte des objectifs de Sfil concernant la réduction de l’empreinte carbone, la réduction de la volumétrie de stockage de données informatiques et le niveau de l’index d’égalité professionnelle sont pris en compte pour le calcul de la performance collective de Sfil déterminant l’enveloppe d’intéressement de l’année. Par ailleurs, la formule de calcul de l’intéressement prend en compte le taux d’assiduité des collaborateurs de Sfil aux formations de prévention des risques.
Conformément aux dispositions de l’article L.225-102 du Code de commerce, il est précisé que les salariés de la société et des sociétés qui lui sont liées au sens de l’article L.225-180 du Code de commerce ne détenaient aucune participation dans le capital de la société à la clôture de l’exercice.
Année 2022 | Nombre de | % des |
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Salariés à temps partiel | 30 | 8 % |
Salariés bénéficiant de l’accord télétravail | 391 | 100 % |
Salariés au régime forfait jours | 329 | 84 % |
Salariés au régime horaire | 62 | 16 % |
En 2022, le taux d’absentéisme est de 1,6 % (en 2021, ce taux était de 1,5 %).
L’accord relatif au dialogue social en vigueur depuis 2019 a permis de mettre en place des instances représentatives adaptées aux besoins de l’entreprise et d’insuffler un renouveau du dialogue social en valorisant les mandats représentatifs. Cet accord sera renégocié avec les organisations représentatives du personnel au cours du second semestre 2023.
En l’état, cet accord prévoit que le CSE Sfil se réunit au minimum 8 fois par an et est consulté annuellement sur l’orientation stratégique, la situation économique et la politique sociale de l’entreprise. En complément de ces réunions ordinaires, cette instance dispose de quatre commissions spécialisées qui se réunissent au minimum 2 fois par an :
Parmi les membres élus du CSE, est également désigné un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.
Sur l’année 2022, les instances représentatives du personnel ont été réunies selon les règles légales, réglementaires et conventionnelles en vigueur et dès qu’un sujet le nécessitait, soit :
Les élus ont également été pleinement impliqués dans les projets structurants de 2022 : projet de déménagement sur le site de BIOME et Plan Horizon 2026.
En 2022, à l’issue de processus d’information/consultation, les élus au CSE ont rendus 3 avis favorables à l’unanimité :
Les élus ont également été informés et consultés sur le projet de déménagement de site pour lequel l’UNSA a rendu un avis favorable et la CFDT un avis défavorable.
Il est également précisé que trois représentants des salariés siègent au conseil d’administration
L’année 2022 a été marquée par de nombreuses négociations ayant abouti à la signature à l’unanimité des 5 accords suivants :
En 2022, Sfil déplore 6 accidents de trajet et un accident de travail (aucun accident grave).
Compte tenu de la situation sanitaire, un recours au travail exceptionnel a été encouragé en janvier et février 2022 avant un retour sur site plus classique. Comme en 2020 et 2021, face à la crise sanitaire et aux mesures de confinement, Sfil a su adapter en profondeur ses modes de travail, en fonctionnant en mode « hybride » et en combinant ainsi le travail sur site et à distance.
Forte de son succès les années précédentes, une nouvelle campagne de vaccination a eu lieu pour la troisième année sur le site d’Issy-les-Moulineaux. Les salariés de Lyon ont pu se faire rembourser leurs frais de vaccination sur demande. Plus d’une centaine de salariés se sont faits vacciner.
Dans le cadre de sa politique sur le bien vivre au travail, Sfil a conclu un nouvel accord Diversité et bien vivre au travail en juin 2022 avec les organisations syndicales. Ce nouvel accord prévoit notamment d’agir pour améliorer la mixité sociale, les parcours professionnels, la conciliation des temps de vie et le transport durable.
Ainsi, en complément des engagements déjà menés par Sfil, de nouvelles actions ont été mises en place au sein de l’entreprise avec notamment l’adhésion à l’Association française des managers de la diversité (AFMD), permettant à Sfil de réaffirmer la diversité –– inclusion comme axe prioritaire, la mise en place du mécénat de compétence et l’accompagnement des collaborateurs de 50 ans et plus dans leur carrière, l’amélioration des dispositifs de conversion à la mobilité douce avec une prime verte pour l’achat d’un vélo ou trotinette.
De plus, cet accord a permis de renforcer les dispositifs liés à la parentalité avec l’augmentation du plancher minimal de l’augmentation légale de retour de congé maternité portée à EUR 1 500, la possibilité de bénéficier d’une activité à temps partiel rémunérée à 100 % lors des deux mois suivant la réintégration dans l’entreprise lors du retour de congé maternité et la mise en place d’un congé natalité renforcé pour la personne vivant en couple avec la mère de l’enfant sous forme d’un congé supplémentarire rémunéré à 100 %. Par ailleurs, l’accord prévoit aussi des dispositifs d’accès au télétravail et au temps partiel pour les femmes enceintes ainsi que des dispositifs de congés exceptionnels en cas de difficultés liées à une fausse couche ou à une interruption de grossesse.
Par ailleurs, les collaborateurs sont informés des dispositifs existants pour prévenir les risques humains : allodiscrim, cellule d’écoute, médiateur… Les salariés de la DRH ont été sensibilisés à la « Diversité » et plus particulièrement à la non-discrimination avec l’aide d’un cabinet externe. En complément du dispositif Allodiscrim, a été déployé Allo Sexism. En outre, les collaborateurs ont été invités à assister au e-learning « Agir contre le sexisme ».
Année 2022 | Nombre de | Taux de | Taux de |
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Accident de travail | 1 | 1,58 | 0 |
Accident de trajet(1) | 6 | 9,49 | 0,003 |
Maladies professionnelles | 0 | - | - |
(1) Le taux de fréquence mesure le nombre d’accidents d’un groupe de travailleurs pendant une période déterminée = nombre d’accidents x 1 000 000/nombre d’heures d’exposition aux risques. |
Sfil accorde une importance toute particulière au développement des compétences des collaborateurs et des encadrants de l’entreprise.
Les grands axes de la politique de formation découlent du plan stratégique #Objectif2026 ainsi que des souhaits de formation exprimés par les collaborateurs lors de différents « rendez-vous » associant, individuellement ou collectivement, l’équipe ressources humaines et les équipes métiers (revues des carrières, entretiens professionnels, entretiens d’évaluation, barométre social notamment). Les membres du comité exécutif sont associés à la co-construction de la politique de formation, en lien avec les élus du comité social d’entreprise.
Les actions déployées visent à optimiser l’employabilité des collaborateurs et favorisent la mobilité professionnelle et les évolutions dans le cadre de la gestion des carrières.
Cette année, les axes du développement des compétences étaient au nombre de trois :
Après des années atypiques liées à la crise COVID-19, l’année 2022 a été marquée par le retour de la présence sur site des collaborateurs permettant à l’activité de formation de maintenir un niveau d’activité élevé avec 464 collaborateurs (CDD/CDI/alternance/stage) formés sur l’année 2022 pour un montant engagé de EUR 587 000, dont 45 % destinés à des formations métiers. L’offre de formation 2022 a su mêler diverses formes d’apprentissage : formations en e-learning, formations en classe virtuelle et formation en présentiel.
En 2022, 11 435 heures de formation ont été dispensées par Sfil soit 1 634 jours de formation (sur une base de 7 heures/jour), ce qui représente en moyenne 3,6 jours de formation par collaborateur sur l’exercice 2022.
Ces éléments montrent que l’activité formation est restée semblable à celle de 2021 (11 435 heures vs 11 220 heures en 2021).
En 2022 comme en 2021, Sfil a continué d’appliquer son accord sur l’égalité professionnelle et a respecté ses engagements quant au suivi des indicateurs suivants :
Conformément aux dispositions de la loi Avenir du 5 septembre 2018 visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, Sfil a publié en 2022 le niveau de son Index d’égalité femmes-hommes pour l’année 2021 qui atteint 93 points sur un maximum de 100 points. Le niveau de l’index est maintenu au-delà des 90 points pour la troisième année consécutive.
Sfil a signé un troisième accord triennal d’entreprise qui a été agréé par les services de l’État (DIRECCTE 92). Fin 2022, le taux d’emploi de personnes en situation de handicap de Sfil s’établissait à 2,6 %. Depuis sa création, il existe chez Sfil un référent handicap, comme le prévoit dorénavant la loi Pénicaud.
Les deux précédents accords et l’accord en cours ont notamment permis à Sfil :
Le dispositif Sfil de lutte contre le harcèlement, les discriminations et les agissements sexistes repose sur plusieurs piliers :
L’objectif poursuivi par Sfil est la prévention et le traitement des situations se déroulant sur le lieu de travail et pouvant présenter un risque de non-respect du principe d’égalité de traitement et de non-discrimination, de harcèlement sexuel ou moral, les cas d’injures présentant un caractère raciste ou discriminatoire et les agissements sexistes.
Le déploiement auprès de l’ensemble des collaborateurs du module e-learning de sensibilisation « Agir contre le sexisme ordinaire » s’est poursuivi.
L’Association française des managers de la diversité (AFMD) fait dorénavant partie des partenaires de Sfil dans le cadre de sa politique d’inclusion LGBT+ et les collaborateurs de Sfil ont désormais un accès direct via l’intranet à la ligne d’écoute anonyme SOShomophobie.
Sfil a poursuivi en 2022 ses échanges de bonnes pratiques avec les membres du réseau Groupe des référents chargés de la lutte contre le harcèlement et les discriminations, associant l’établissement public de la CDC et les filiales.
Sfil applique pleinement le droit du travail français qui reprend dans leur intégralité les conventions de l’OIT relatives :
Afin d’améliorer ses pratiques en termes de tri sélectif et de préservation de l’environnement et de sensibiliser les collaborateurs, Sfil a mis en place, en mars 2022, des bacs de tri sélectif pour le verre ainsi que des containers de recyclage de mégots à l’entrée de son immeuble à Issy-les-Moulineaux.
En 2022, le dispositif de collecte et de recyclage des canettes, capsules de café, gobelets, bouchons(16) et bouteilles en plastique du site d’Issy-les-Moulineaux a permis la valorisation de 449 kg de déchets, représentant un volume de 561 kg de CO2 économisé. Une fois récupérés, ces déchets sont recyclés en matières isolantes écologiques utilisées ensuite dans les bâtiments ou en produits du quotidien. À la suite de la mise en place d’un accord de télétravail, la collecte affiche une diminution de 47 % par rapport à l’année 2019, en excluant les variations dues à la période de crise sanitaire.
Enfin, en termes d’équipements, tous les ordinateurs achetés ou renouvelés par Sfil en 2022 portent les labels TCO et EPEAT, qui garantissent notamment un processus de fabrication intégrant les aspects environnementaux ainsi que des critères relatifs à la consommation d’énergie, l’absence de substances dangereuses et la durée de vie du matériel.
Conscient des contraintes liées à l’énergie et de la nécessité d’une mobilisation collective, Sfil s’est inscrit, en octobre 2022, dans la démarche Ecowatt en mettant en place les recommandations formulées par RTE, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité, pour agir en atténuant l’impact de ses activités sur l’environnement et être exemplaire dans l’exploitation de ses immeubles. Sfil participe ainsi à l’effort national en agissant concrètement en faveur de la sécurité d’approvisionnement en électricité lors des périodes de forte consommation cet hiver.
Pour cela, Sfil a mis en place des mesures concrètes visant à réduire de 15 à 20 % sa consommation électrique :
L’immeuble du siège social de Sfil bénéficie en outre d’une certification HQE « bâtiments tertiaires en exploitation » sur les axes bâtiments et gestion durables, renouvelée en 2022 avec un très bon niveau. Le site lyonnais bénéficie quant à lui de certifications BREEAM(17) et HQE Bâtiments durables.
Sfil reste engagée dans le cadre de son contrat avec EDF entreprises, pour ses deux sites (Issy-les-Moulineaux et Lyon), sur l’option 100 % énergie renouvelable, par laquelle EDF s’engage à injecter sur le réseau une quantité d’électricité d’origine renouvelable équivalente à 100 % de la quantité d’électricité consommée par Sfil.
Aucune provision ou garantie pour risques en matière d’environnement n’est enregistrée dans les comptes arrêtés au 31 décembre 2022.
Conformément à sa feuille de route, et dans une volonté d’amélioration continue de sa démarche de développement durable, Sfil a procédé en 2022 à la mesure volontaire de ses émissions de gaz à effet de serre, sur le périmètre de l’année 2021. La mesure a porté sur les sites d’Issy-les-Moulineaux et Lyon, en incluant les trois scopes suivants :
Le total des émissions générées pour l’année 2021 est de 5 390 TCO2, contre 5 340 TCO2 en 2020.
Il y a trois ans, Sfil avait pris l’engagement de réduire ses émissions d’au moins 15 %. Grâce aux différentes actions de réduction menées depuis 2019, notamment la rationalisation de la gestion des données informatiques, l’évolution de la politique voyage ou la pérennisation de l’accord de télétravail, une réduction de 31 % a pu être obtenue, soit le double de l’objectif prévu.
Sfil a entamé en 2022 des travaux afin de mesurer ses émissions financées, c’est-à-dire les émissions de gaz à effet de serre des actifs financiers qu’elle détient. ll s’agit principalement de l’empreinte carbone des prêts au secteur public local et des opérations de crédit-export. Ces travaux constituent le point de départ pour définir la trajectoire de décarbonation de Sfil, qui visera un alignement avec la Stratégie nationale bas carbone et l’accord de Paris sur le Climat. Les résultats de ces travaux seront publiés dans un prochain rapport.
Sfil s’inscrit dans le principe de la contribution à la trajectoire vers la neutralité carbone via le triptyque « mesurer, réduire, compenser ».
Ainsi, en complément des actions déjà engagées pour réduire son impact carbone, Sfil a signé en décembre 2021 une convention de compensation carbone volontaire avec la Société forestière, également filiale du groupe Caisse des Dépôts visant à compenser une partie de ses émissions résiduelles de carbone au titre de l’année 2020.
Sur la base des résultats de son dernier bilan carbone, Sfil a souhaité prolonger son engagement avec la Société forestière pour compenser également les émissions de carbone résiduelles au titre de l’année 2021.
Ainsi, Sfil aura contribué à la reconstitution d’une parcelle de forêt dépérie par la plantation de 7 285 arbres d’essences adaptées à l’écosystème environnant. Ce projet qui sera labellisé Bas-Carbone par le ministère de la Transition écologique permettra de séquestrer l’équivalent de 1 320 tonnes de CO2.
Sfil met régulièrement en place des actions de sensibilisation et encourage les initiatives proposées par ses collaborateurs, notamment dans le cadre du groupe « Engagement collaborateurs ».
Des animations sont proposées à différentes périodes de l’année, en adéquation avec les événements nationaux et européens, donnant l’occasion à Sfil de rappeler son engagement envers ces causes et de sensibiliser ses collaborateurs sur les enjeux suivants :
Dans une volonté de sensibiliser tous ses collaborateurs aux enjeux de développement durable, Sfil a poursuivi le déploiement de son module d’e-learning consacré à la transition écologique et à la RSE.
Le contenu, accessible à tous les collaborateurs, vise à faire connaître et à s’approprier les grands enjeux environnementaux du XXIe siècle et les engagements de Sfil, ainsi que les actions entreprises afin de favoriser l’acculturation de tous à la responsabilité sociétale et environnementale.
À fin 2022, 87 % des collaborateurs ont suivi le module d’e-learning.
En parallèle, plus de 100 collaborateurs ont également participé en 2022 à des ateliers de sensibilisation sur les enjeux de la biodiversité, du numérique responsable ainsi que du changement climatique en identifiant des leviers d’actions.
À l’occasion de la Semaine européenne du développement durable (SEDD) qui s’est tenue au mois de septembre, puis de la semaine de réduction des déchets en novembre, les salariés ont été sensibilisés sur un ensemble de thématiques, via des communications et publications intranet : l’amélioration du tri des déchets dans les locaux et le numérique responsable.
Plusieurs visites ont également été organisées au centre de tri de l’agence métropolitaine des déchets ménagers (SYCTOM) de Paris XV. Inscrites dans la continuité des actions de sensibilisation au développement durable et à la problématique des déchets, ces visites guidées pédagogiques permettent aux salariés d’en apprendre plus sur le traitement et le devenir des déchets, et d’améliorer leurs pratiques au travail comme chez eux.
Sfil poursuit son parrainage de trois ruches itinérantes auprès d’un apiculteur indépendant localisé dans le Cher, dont la production est certifiée biologique (certification Ecocert©).
Partenaire de MicroDon, Sfil propose « l’arrondi sur salaire » à ses collaborateurs depuis plusieurs années. Dans ce cadre, les donateurs Sfil ont contribué financièrement à différentes missions concrètes de réhabilitation d’écosystèmes et de reboisement, menées par l’organisme Planète Urgence. En 2022, 927 arbres ont ainsi été plantés grâce au soutien apporté par les collaborateurs de Sfil.
Dans le cadre des actions de Bien vivre au travail, Sfil a organisé en juin 2022 une nouvelle journée des Sfiloux autour des engagements RSE de Sfil. Cette nouvelle édition a été consacrée aux enjeux de biodiversité. Plus de soixante enfants de collaborateurs ont participé à des ateliers ludiques et créatifs de sensibilisation à la protection de la biodiversité. Chaque enfant participant s’est vu offrir par Sfil le parrainage d’un arbre en partenariat avec Cœur de forêt dans le cadre du projet Antsirabe Madagascar qui vise à lutter contre la déforestation.
Par ailleurs, l’offre de prêts verts du dispositif Sfil/La Banque Postale traite aussi des enjeux liés à la biodiversité au travers de la catégorie de projets « GEMAPI » (Gestion des milieux aquatiques et prévention des inondations) de la thématique de financements « Gestion durable de l’eau et de l’assainissement ».
Ainsi, cette thématique a permis notamment de financer des projets de gestion alternative des eaux pluviales (réintroduction en zone urbaine d’espaces verts), de préservation de zones humides (création de réserves de substitution d’eau pour l’irrigation agricole), de restauration écologique de site (dépollution) ou encore de continuité écologique (réaménagement d’une passe à poissons).
Afin de sensibiliser ses collaborateurs aux enjeux de la biodiversité et de sa dégradation, Sfil a organisé une session pilote de la « Fresque de la biodiversité ». Cet atelier a permis aux participants de mieux appréhender les mécanismes systémiques de l’érosion de la biodiversité, l’impact de l’activité humaine et les facteurs de pression.
Avec son succès l’an passé, la journée Sfil’Anthropie a été renouvelée en juin 2022. Proposée afin de permettre aux collaborateurs de s’engager dans une action solidaire et utile durant une journée de travail, elle a de nouveau réuni plus de 30 salariés, avec 3 actions proposées, sur les thèmes du handicap, de la protection de l’environnement et de la jeunesse.
La journée a été organisée avec Unis-Cité Solidarité Entreprises, organisme spécialisé dans la mobilisation solidaire des salariés à grande échelle et reversant l’intégralité de ses revenus à son entité associative Unis-Cité, association d’intérêt général pionnière du service civique des jeunes.
Sfil a employé en moyenne 389 collaborateurs (CDI, CDD, alternants, stagiaires) sur l’année 2022 dans ses deux établissements d’Issy-les-Moulineaux et Lyon (Issy-les-Moulineaux : 371 collaborateurs, Lyon : 18 collaborateurs).
Sfil a assuré :
Sfil a décidé de se mobiliser pour aider les populations civiles ukrainiennes obligées de fuir dans les pays limitrophes ou de survivre dans des conditions très difficiles en raison du conflit en cours. Sfil s’est ainsi engagée auprès de la Fondation de France et a procédé à deux dons de EUR 50 000 chacun pour soutenir l’action « Solidarité avec les Ukrainiens ». Par ailleurs, Sfil a proposé à ses collaborateurs de se joindre à cette initiative en contribuant par un don individuel, via une page dédiée sur le site de la Fondation de France accessible depuis l’intranet.
Sfil a également engagé d’autres partenariats en matière de diversité et d’égalité des chances.
Association créée en 2005, l’Institut Télémaque a pour raison d’être de relancer l’ascenseur social dès le collège en accompagnant des jeunes investis et motivés de milieux modestes par le biais d’un double mentorat « école-entreprise ». Grâce à ce partenariat entre Télémaque et Sfil, les collaborateurs peuvent s’engager en devenant mentors auprès de collégiens investis et motivés. Les mentors Sfil proposent notamment aux collégiens concernés de réaliser des activités socio-culturelles qu’ils n’ont pas l’habitude de pratiquer, ils leur parlent de leurs parcours ou ils leur font découvrir le monde professionnel en leur présentant Sfil et leur métier.
Sfil a poursuivi son partenariat avec MicroDon, et ses collaborateurs ont pu continuer leur engagement via « l’arrondi sur salaire » auprès de deux associations partenaires L’Étoile de Martin (soutien à la recherche sur les cancers de l’enfant et organisation de moments de bien-être pour les jeunes malades) et Planète Urgence (dont la raison d’être est le renforcement des Hommes pour une planète solidaire et durable afin que chacune et chacun puisse vivre dignement et en toute autonomie dans un environnement préservé). Courant 2022, L’Étoile de Martin cessant ses activités, Sfil a choisi de soutenir le Réseau « E2C France », l’École de la deuxième chance. Les E2C reposent leur formation sur un triptyque alliant développement des apprentissages, expérience en entreprise et accompagnement à l’inclusion.
Par ailleurs, Sfil, en partenariat avec Médisur, a proposé à ses collaborateurs des actions de sensibilisation et des webinaires d’information à l’occasion d’Octobre rose et du Movember. L’ensemble de ces initiatives a permis de mobiliser les collaborateurs et de récolter des fonds à destination de l’Institut Curie pour la lutte contre le cancer.
Engagement envers les personnes en situation de handicap :
Sfil apporte une grande attention au choix et au suivi de ses fournisseurs et de leurs sous-traitants. Les relations avec les sous-traitants et fournisseurs s’inscrivent dans le respect des principes posés par le code de déontologie et d’éthique de Sfil, à savoir entretenir des relations fondées sur une loyauté réciproque en favorisant un comportement éthique tout au long de la relation.
À ce titre, Sfil a signé en 2021 la charte Relations fournisseurs responsables du Conseil national des achats, en lien avec le ministère de l’Économie et des Finances par laquelle elle confirme son engagement en faveur d’une relation équilibrée et durable avec ses fournisseurs.
La politique achats de Sfil précise que l’entreprise cherche à favoriser les achats durables et socialement responsables à chaque fois que ses diverses contraintes le lui permettent.
Dans les consultations lancées par Sfil, la décision finale est notamment basée sur le respect de valeurs éthiques et socialement responsables par le prestataire et spécifiquement son engagement dans une démarche de bilan carbone.
À ce titre, Sfil fait régulièrement appel à des entreprises du secteur adapté. Depuis 2020, Sfil a initié un partenariat avec une entreprise sociale de services du numérique en faveur de l’autisme afin d’intégrer leurs prestataires sur des missions de sa direction IT.
Concernant les fournisseurs de prestations intellectuelles, représentant près du tiers des achats Sfil, les campagnes internes d’évaluation des fournisseurs intègrent la prise en compte des pratiques d’éthique sociale perçues au travers des prestations fournies.
Le référencement des fournisseurs de Sfil prend en compte les aspects RSE, notamment en ce qui concerne la lutte contre la corruption.
Ainsi, dans le cadre du dispositif de prévention de la corruption de Sfil, le processus de contrôle de l’intégrité des tiers a été revu fin 2022 afin d’actualiser les due diligence fournisseurs réalisées dans l’objectif de lutte contre la corruption.
Des questionnaires annuels de demande d’informations RSE sont adressés aux principaux fournisseurs référencés, sur les aspects sociaux, environnementaux, corruption et gouvernance.
Les contrats-cadres de Sfil rappellent aux fournisseurs la législation fiscale et sociale et les dispositions légales en vigueur en matière de travail pour l’exécution des prestations. Sfil effectue régulièrement les contrôles nécessaires en la matière, avec l’aide de la plateforme Provigis.
Des clauses de sous-traitance permettent également d’étendre les exigences aux sous-traitants.
Mandat des commissaires aux comptes
Le mandat de commissaire aux comptes titulaire du cabinet KPMG arrivant à échéance lors de l’assemblée générale des actionnaires du 24 mai 2023, il est proposé à ladite assemblée générale de renouveler le cabinet KPMG en qualité de commissaire aux comptes titulaire pour une durée de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2028.
Conventions réglementées soumises à l’approbation de l’assemblée générale des actionnaires du 24 mai 2023
Conformément aux dispositions de l’article L.225-40 du Code de commerce, les conventions autorisées et conclues en 2022, telles que reprises dans le rapport spécial sur les conventions réglementées des commissaires aux comptes, seront soumises à l’approbation de l’assemblée générale ordinaire des actionnaires.
Composition du conseil d’administration – Ratification de la cooptation d’administrateurs
Il est proposé de ratifier :
Transfert du siège social et modification corrélative des statuts
Le transfert du siège social de Sfil au 112-114, avenue Émile Zola à Paris 15ème et la modification corrélative des statuts seront soumis pour décision à l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 24 mai 2023.
Modifications statutaires
Il est proposé à l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 24 mai 2023 de modifier les statuts afin de permettre l’établissement et la conservation des procès-verbaux d’assemblée générale sous format électronique.
***
Il est précisé que, depuis le début de l’exercice, la société a poursuivi normalement son activité.
Par ailleurs, aucun événement ayant une incidence significative sur la situation financière n’est apparu entre la date de clôture de l’exercice et la date d’établissement du rapport de gestion.
Le présent rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise présenté en application des articles L.225-37, L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-11 du Code de commerce a pour objet de rendre compte aux actionnaires de l’activité du conseil en 2022, de sa composition, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil. Il comprend également la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société par chaque mandataire social durant l’exercice, les informations sur la rémunération des mandataires sociaux, la politique de diversité appliquée aux membres du conseil d’administration et des informations sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’OPA ou d’OPE.
Il a été établi par le conseil d’administration de Sfil qui a réuni l’information adéquate plus particulièrement auprès du secrétariat général et de la direction des ressources humaines.
Depuis le 30 septembre 2020, date de la cession par l’État, à l’exception d’une action, et par La Banque Postale de leurs participations à la Caisse des Dépôts, cette dernière est devenue l’actionnaire de référence de Sfil. L’État continue d’être présent au conseil d’administration de Sfil par l’intermédiaire d’un censeur, compte tenu des missions d’intérêt public confiées à Sfil.
Sfil, qui a reçu son agrément en qualité de banque le 16 janvier 2013, est soumise au Code de commerce en tant que société commerciale, aux textes nationaux et européens qui lui sont applicables en qualité d’établissement de crédit. Par ailleurs, Sfil a structuré ses règles de gouvernance en se référant au Code Afep/Medef (voir ci-après les conditions de son application) et en s’appuyant également sur les dispositions ou orientations de la Banque centrale européenne et de l’Autorité bancaire européenne.
L’ensemble des éléments présentés sont au 31 décembre 2022.
Indépendance* | Femmes* | Taux d’assiduité | Âge moyen | Ancienneté moyenne au conseil d’administration |
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33,3 % | 41,7 % | 86,7 % | 56 ans | 4 ans |
* Hors administrateurs représentant les salariés. |
Comité | Comité des risques | Comité | Comité• | ||
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Président | |||||
Pierre SORBETS* | ✓ | ✓ | |||
Directeur général | |||||
Philippe MILLS | |||||
CAISSE DES DÉPÔTS (représentée par Alexandre THOREL) | ✓ | ✓ | |||
Serge BAYARD | |||||
Virginie CHAPRON DU JEU | ✓ | ✓ | |||
Laetitia DORDAIN | |||||
Pierre LAURENT | ✓ | ||||
Fabienne MOREAU | ✓ | ||||
Quentin DE NANTES | ✓ | ✓ | |||
Administrateurs indépendants | |||||
Brigitte DAURELLE | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | |
Eckhard FORST | ✓ | ✓ | |||
Cathy KOPP | ✓ | ✓ | |||
Administrateurs représentant les salariés | |||||
Sandrine BARBOSA | ✓ | ||||
Frédéric GUILLEMIN | ✓ | ✓ | |||
Cécile LATIL-BOUCULAT | ✓ | ||||
* Administrateur indépendant. CENSEUR Paul TEBOUL REPRÉSENTANT DU COMITÉ SOCIAL ET ÉCONOMIQUE Thomas PERDRIAU |
4 comités | ||||
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Comité ■ | Comité des risques ▲ | Comité de gouvernance, ★ | Comité | |
Membres Réunions Indépendance Assiduité | 7 5 50 %* 91,4 % | 7 6 50 %* 95,2 % | 4 4 66,7 %* 93,8 % | 4 4 66,7 %* 93,8 % |
* Hors administrateurs représentant les salariés. |
(1) L’auditrice générale participe à l’ensemble des réunions en qualité d’invitée.
(2) 30 % en tenant compte de la participation de l’auditrice générale invitée permanente.
Informations personnelles | Expérience | Position au sein du conseil | ||||||||
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Âge | Sexe | Nationalité | Nombre d’actions | Nombre de | Indépen- | Date initiale | Échéance du mandat | Ancienneté | Participation | |
Pierre SORBETS Président | 72 | Aucune | Aucun | ✓ | 26/05/2016 | 2025 | 6,5 ans | ■▲ | ||
Philippe MILLS Directeur général | 57 | Aucune | Aucun | 31/01/2013 | 2024 | 10 ans | ||||
CAISSE DES DÉPÔTS représentée par | 34 | 9 285 724 | 1 | 30/09/2020 | 2024 | 2 ans | ■▲ | |||
Sandrine BARBOSA Administratrice représentant les salariés | 53 | Aucune | Aucun | 13/11/2020 | 2024 | 2 ans |
| |||
Serge BAYARD | 59 | Aucune | Aucun | 24/03/2016 | 2025 | 7 ans | ||||
Virginie CHAPRON | 61 | Aucune | Aucun | 30/09/2020 | 2024 | 2 ans | ★● | |||
Brigitte DAURELLE Administratrice indépendante | 53 | Aucune | Aucun | ✓ | 28/05/2020 | 2024 | 2,5 ans | ■▲★● | ||
Laetitia DORDAIN | 54 | Aucune | Aucun | 30/09/2020 | 2024 | 2 ans | ||||
Eckhard FORST Administrateur indépendant | 63 | Aucune | Aucun | ✓ | 28/05/2020 | 2024 | 2,5 ans | ■▲ | ||
Frédéric GUILLEMIN Administrateur représentant les salariés | 59 | Aucune | Aucun | 12/12/2014 | 2024 | 8 ans | ■★ | |||
Cathy KOPP Administratrice indépendante | 73 | Aucune | Aucun | ✓ | 31/01/2013 | 2024 | 10 ans | ★● | ||
Cécile LATIL-BOUCULAT Administratrice représentant les salariés | 50 | Aucune | Aucun | 13/11/2020 | 2024 | 2 ans | ▲ | |||
Pierre LAURENT | 56 | Aucune | Aucun | 30/09/2020 | 2024 | 2 ans | ▲ | |||
Fabienne MOREAU | 54 | Aucune | Aucun | 30/09/2020 | 2024 | 2 ans | ■ | |||
Quentin | 38 | Aucune | Aucun | 30/09/2020 | 2024 | 2 ans | ■▲ | |||
Comité des comptes : ■ Comité des risques et du contrôle interne : ▲ Comité de gouvernance, des nominations et de la RSE : ★ Comité des rémunérations : ● |
Informations personnelles | Expérience | Position au sein du conseil | ||||||||
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Âge | Sexe | Nationalité | Nombre d’actions | Nombre de mandats dans des | Indépen- | Date initiale de | Fin | Ancienneté au conseil au moment du départ | Participation à des | |
Olivier FABAS Représentant de la Caisse des Dépôts | 40 | Aucune | Aucun | 30/09/2020 | 09/09/2022 | 2 ans | ■▲ |
Départ | Nomination | Renouvellement | |
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Conseil d’administration | Olivier FABAS en qualité de représentant permanent de la Caisse des Dépôts 09/09/2022 | Alexandre THOREL en qualité de représentant permanent de la Caisse des Dépôts 09/09/2022 | |
Comité des comptes | Olivier FABAS en qualité de représentant permanent de la Caisse des Dépôts 09/09/2022 | Alexandre THOREL en qualité de représentant permanent de la Caisse des Dépôts 09/09/2022 | |
Comité des risques et du contrôle interne | Olivier FABAS en qualité de représentant permanent de la Caisse des Dépôts 09/09/2022 | Alexandre THOREL en qualité de représentant permanent de la Caisse des Dépôts 09/09/2022 |
Les informations ci-dessous comprennent notamment les informations relatives aux mandats et fonctions des membres du conseil d’administration requises en application de l’article L.225-37-4-1 du Code du commerce.
NB : l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres, tout courrier peut être envoyé au siège social de Sfil (1-3, rue du Passeur de Boulogne – 92130 Issy-les-Moulineaux).
M. Pierre SORBETS Président du conseil d’administration, administrateur indépendant Né le 30 août 1950 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat :28 mai 2021-2025 Date du 1er mandat : 26 mai 2016 | ||
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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M. Philippe MILLS Directeur général de Sfil, administrateur Né le 4 novembre 1965 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat :28 mai 2020-2024 Date du 1er mandat : 31 janvier 2013 | Adresse professionnelle Sfil 1-3, rue du Passeur de Boulogne 92130 Issy-les-Moulineaux | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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M. Serge BAYARD Directeur général adjoint et directeur du développement clients au sein de la direction de la banque de financement et d’investissement de La Banque Postale Né le 24 octobre 1963 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2021-2025 Date du 1er mandat : 24 mars 2016 | Adresse professionnelle La Banque Postale 1-3, rue du Passeur de Boulogne 92130 Issy-les-Moulineaux | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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Mme Virginie CHAPRON DU JEU Directrice des finances groupe CDC Née le 13 octobre 1961 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 30 septembre 2020 | Adresse professionnelle Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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Mme Brigitte DAURELLE Directrice générale MFEX Holding AB et MFEX Mutual Exchange Née le 1er avril 1969 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2020-2024 Date du 1er mandat : 28 mai 2020 | Adresse professionnelle MFEX 4, rue du 4-Septembre 75002 Paris | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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Mme Laetitia DORDAIN Directrice du département Consignations et dépôts spécialisés Née le 13 mai 1968 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 30 septembre 2020 | Adresse professionnelle Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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M. Olivier FABAS Responsable du pôle institutions financières et capital investissement au sein de la direction gestion des participations stratégiques de la Caisse des Dépôts (jusqu’en juillet 2022) Né le 29 mai 1982 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 30 septembre 2020 | Adresse professionnelle Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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M. Eckhard FORST Président du directoire de NRW Bank (Allemagne) Né le 21 novembre 1959 – Nationalité allemande | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2020-2024 Date du 1er mandat : 28 mai 2020 | Adresse professionnelle NRW Bank Kavalleriestraße 22 40213 Düsseldorf – Allemagne | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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Mme Cathy KOPP Administratrice indépendante Née le 13 avril 1949 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2020-2024 Date du 1er mandat : 31 janvier 2013 | ||
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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M. Pierre LAURENT Directeur du département du développement au sein de la Banque des Territoires (CDC) Né le 19 janvier 1966 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 30 septembre 2020 | Adresse professionnelle Banque des Territoires 72, avenue Pierre-Mendès-France 75914 Paris Cedex 13 | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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Mme Fabienne MOREAU Directrice du département comptable et réglementaire Née le 22 août 1968 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 30 septembre 2020 | Adresse professionnelle Caisse des Dépôts 51, rue de Lille 75007 Paris | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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M. Quentin DE NANTES Chargé de pilotage actionnarial au sein de la direction gestion Né le 16 octobre 1984 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 30 septembre 2020 | Adresse professionnelle Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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M. Alexandre THOREL Directeur de participations au sein de la direction gestion des participations Né le 30 août 1988 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 9 septembre 2022 | Adresse professionnelle Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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Mme Sandrine BARBOSA Architecte DATA au sein de la direction technologies et organisation de Sfil Née le 19 décembre 1969 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 13 novembre 2020 | Adresse professionnelle Sfil 1-3, rue du Passeur de Boulogne 92130 Issy-les-Moulineaux | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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M. Frédéric GUILLEMIN Responsable du pôle reporting de la direction des risques Né le 1er avril 1963 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat :12 décembre 2014 | Adresse professionnelle Sfil 1-3, rue du Passeur de Boulogne 92130 Issy-les-Moulineaux | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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Mme Cécile LATIL-BOUCULAT Directrice transformation et innovation & Chief Data Officer au sein Née le 7 mars 1972 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 13 novembre 2020 | Adresse professionnelle Sfil 1-3, rue du Passeur de Boulogne 92130 Issy-les-Moulineaux | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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M. Paul TEBOUL Sous-directeur en charge du financement international des entreprises Né le 7 décembre 1982 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 10 septembre 2021 | Adresse professionnelle Direction générale du Trésor 139, rue de Bercy 75572 Paris Cedex 12 | |
Biographie | ||
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Mandats et fonctions | ||
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Assiduité au CA | Assiduité au comité des comptes | Assiduité au comité des risques et du contrôle interne | Assiduité gouvernance, des nominations et de la RSE | Assiduité | |
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Pierre SORBETS Président du CA | 100 % | 100 % | 100 % | n/a | n/a |
Philippe MILLS Directeur général | 100 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
Caisse des Dépôts* | 100 % | 80 % | 83,3 % | n/a | n/a |
Sandrine BARBOSA | 66,7 % | n/a | n/a | n/a | 100 % |
Serge BAYARD | 66,7 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
Virginie CHAPRON DU JEU | 50 % | n/a | n/a | 100 % | 100 % |
Brigitte DAURELLE | 100 % | 100 % | 100 % | 75 % | 75 % |
Laetitia DORDAIN | 100 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
Eckhard FORST | 66,7 % | 80 % | 83,3 % | n/a | n/a |
Frédéric GUILLEMIN | 100 % | 100 % | n/a | 100 % | n/a |
Cathy KOPP | 100 % | n/a | n/a | 100 % | 100 % |
Cécile LATIL-BOUCULAT | 100 % | n/a | 100 % | n/a | n/a |
Pierre LAURENT | 66,7 % | n/a | 100 % | n/a | n/a |
Fabienne MOREAU | 83,3 % | 100 % | n/a | n/a | n/a |
Quentin DE NANTES | 100 % | 80 % | 100 % | n/a | n/a |
* Représentée par Olivier FABAS jusqu’au 9 septembre 2022, puis par Alexandre THOREL. |
Le conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de Sfil et veille à leur bonne mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
M. Pierre SORBETS assume la fonction de président du conseil d’administration de la société. M. Philippe MILLS assume la fonction de directeur général. Le président du conseil d’administration organise et dirige les travaux du conseil, veille au bon fonctionnement des organes sociaux de la société et participe aux relations de la société avec les autorités de contrôle et de supervision. Le directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux expressément attribués par la loi et les statuts aux assemblées d’actionnaires et au conseil d’administration.
Un règlement intérieur, actualisé en septembre 2022, précise les règles de fonctionnement du conseil d’administration de la société (ses principales missions sont reprises dans le tableau ci-après). Il vise plus particulièrement à présenter la façon pour le conseil d’administration d’assumer le mieux possible son rôle en tant que gardien des intérêts communs de toutes les parties prenantes de la société, notamment de ses actionnaires, de ses personnels et partenaires. Il rappelle les droits et devoirs des membres du conseil d’administration, dont les règles en matière de conflits d’intérêts actualisées lors de la dernière mise à jour du réglement intérieur.
Le conseil d’administration se réunit au moins une fois par trimestre. En 2022, le conseil d’administration s’est réuni six fois. Le taux d’assiduité moyen des membres a été de 86,7 % en sensible baisse (plus de 12 points d’écart) par rapport à l’année précédente du fait de la moindre participation d’un tiers des administrateurs, pour des raisons de santé pour certains. Ce point sera analysé par le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE au cours du premier trimestre 2023.
Le président du conseil d’administration met à disposition des membres du conseil d’administration l’ensemble des informations, en particulier d’ordre stratégique, nécessaires au bon exercice de leurs fonctions.
Les administrateurs reçoivent, préalablement à la réunion et à partir d’une plateforme d’échange digitale, un ordre du jour ainsi qu’un dossier comportant les notes ou documents relatifs à l’ordre du jour.
Lors des réunions du conseil, la direction générale présente l’activité, les comptes de la période écoulée (ou la situation financière en l’absence d’arrêté comptable) et un point sur les principaux chantiers en cours au sein de la société ou les problématiques importantes auxquelles elle peut être confrontée. Au cours de l’année 2022, un point systématique a été fait sur la situation économique et sanitaire avec ses impacts sur Sfil, notamment en termes de fonctionnement et de gestion des risques. Le conseil a porté une attention particulière aux éventuels impacts du conflit en Ukraine sur l’activité et les risques du groupe Sfil. Le conseil s’est également intéressé aux enjeux environnementaux et aux risques climatiques au travers des orientations stratégiques du groupe Sfil et du rapport RSE, préalablement analysé par le comité spécialisé en charge de ce domaine.
Le conseil se penche de façon récurrente sur l’ensemble des travaux des comités spécialisés.
Ses principaux travaux sur l’année 2022 sont repris dans le tableau ci-après.
Principales missions du conseil d’administration | Travaux spécifiques réalisés par le conseil d’administration en 2022 | |
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Stratégie : | ||
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Gouvernance – contrôle interne et comptes : | ||
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Gestion des risques | ||
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Rémunérations | ||
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Par ailleurs, le conseil a procédé à la convocation d’une assemblée générale mixte qui s’est tenue le 25 mai 2022. À titre extraordinaire, elle avait pour objet la modification des statuts afin de permettre au conseil d’administration de transférer le siège social sur le territoire français, la conversion des actions de préférence en actions ordinaires et la modification corrélative des statuts (suppression des actions de préférence). À titre ordinaire, elle avait pour objet l’approbation des comptes annuels et consolidés, l’affectation du résultat, l’approbation des conventions réglementées et l’avis sur l’enveloppe globale des rémunérations au titre de l’exercice 2021. Une assemblée générale ordinaire réunie extraordinairement a également été convoquée en fin d’année 2022 par le conseil d’administration en vue d’une distribution de réserves.
Le conseil d’administration s’attache à avoir une composition équilibrée tant au niveau de la représentation des femmes et des hommes que de la diversité des compétences et expériences de ses membres.
Une analyse est menée pour chaque nomination par le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE à partir d’un dossier et d’une grille d’analyse recensant différents critères d’appréciation dont les principaux domaines de compétence que souhaite réunir le conseil en son sein. Il s’agit d’une analyse individuelle tout en considérant les compétences collectives au sein du conseil. Les nominations sont approuvées par le superviseur européen au travers de l’analyse fit and proper.
Lors du remplacement du représentant permanent de la Caisse des Dépôts, une analyse telle que décrite ci-avant a été menée et il a été conclu à l’aptitude collective du Conseil, ce dernier estimant regrouper les compétences nécessaires à l’exercice de son rôle et de ses missions, tout en considérant l’importance des formations pour l’actualisation et l’approfondissement des compétences.
Par ailleurs, dans le cadre de l’évaluation annuelle de son fonctionnement, le conseil d’administration a relevé courant 2022 que le retard lié à la période Covid pour les formations des mandataires sociaux n’avait pas encore été rattrapé. En septembre, il a approuvé un plan de formation pour répondre aux attentes et besoins exprimés par les administrateurs, notamment en matière de LCB/FT (formation dispensée fin 2022), crédit export et risque cyber. Un séminaire sur le développement durable est également envisagé pour 2023.
Conformément au Code Afep/Medef, le conseil d’administration a, sur le rapport du comité de gouvernance, des nominations et de la RSE, procédé à l’examen de la situation de chacun de ses membres au regard des critères du Code. Il a confirmé l’indépendance de quatre membres du conseil, Mmes Brigitte DAURELLE et Cathy KOPP ainsi que MM. Eckhard FORST et Pierre SORBETS, soit un tiers de membres indépendants en excluant du calcul les administrateurs représentant les salariés. S’agissant de M. Pierre SORBETS, la revue a notamment concerné de nouvelles fonctions envisagées au sein d’une fondation d’entreprise reconnue d’utilité publique. Pour Mme Brigitte DAURELLE, l’analyse a porté sur l’impact de la prise de participation de la Caisse des Dépôts dans Euroclear. Dans les deux cas, leur indépendance a été confirmée avec toutefois un rappel des dispositions du réglement intérieur du conseil d’administration en cas de potentiel conflit d’intérêts.
Critères* | Pierre | Philippe MILLS | Serge BAYARD | Virginie | Brigitte DAURELLE | Laetitia DORDAIN | Caisse des Alexandre THOREL | Eckhard FORST | Cathy KOPP | Pierre LAURENT | Quentin DE NANTES | Fabienne MOREAU | |||
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Critère 1 : salarié mandataire social au cours des 5 années | ✓ | x | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | |||
Critère 2 : mandats croisés | ✓ | x | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | |||
Critère 3 : relations d’affaires significatives | ✓ | x | x | x | ✓ | x | x | ✓ | ✓ | x | x | x | |||
Critère 4 : lien familial | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | |||
Critère 5 : commissaire aux comptes | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | |||
Critère 6 : durée de mandat supérieure à 12 ans | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | |||
Critère 7 : statut du dirigeant mandataire social non exécutif | ✓ | N.A | N.A | N.A | N.A | N.A | N.A | N.A | N.A | N.A | N.A | N.A | |||
Critère 8 : statut de l’actionnaire important | ✓ | ✓ | ✓ | x | ✓ | x | x | ✓ | ✓ | x | x | x | |||
* « ✓ » pour un critère d’indépendance satisfait selon les critères du Code Afep/Medef. « x » pour un critère d’indépendance non satisfait selon les critères du Code Afep/Medef. |
En 2022, le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE a réalisé une revue et un bilan sur le fonctionnement du conseil d’administration au cours de l’année écoulée en tenant compte des orientations et des actions précédemment arrêtées. Il en ressort notamment que les administrateurs sont impliqués dans l’élaboration de la stratégie de Sfil et que l’ensemble des thématiques la concernant, dont la RSE, est traité. Compte tenu de l’importance croissante du risque climatique, de la sécurité IT (risques cyber) et de la sécurité financière/LCB-FT, ces sujets sont désormais régulièrement voire systématiquement abordés et discutés. En matière de communication, un plan d’actions a été mis en place pour développer la notoriété de Sfil. S’agissant de l’organisation des réunions et des travaux du conseil, les demandes ou recommandations des administrateurs ont été mises en œuvre (par exemple : alternance des points de l’ordre du jour, comptes rendus oraux de certains comités plus synthètiques). Enfin, comme précédemment indiqué, un plan de formation des mandataires sociaux a été arrété pour 2022-2023. L’ensemble de ces élements a été présenté et approuvé en conseil d’administration.
Le conseil d’administration peut décider de la création, en son sein, de comités chargés de l’assister, et dont il fixe la composition, les attributions et la rémunération éventuelle des membres qui exercent leur activité sous sa responsabilité et lui rendent compte de l’exercice de leur mission. Le président de chaque comité est nommé par le conseil d’administration.
Les membres sont issus du conseil d’administration, mais n’exercent pas de fonction au sein de la direction de la société. Ils sont choisis en raison de leurs compétences (domaines financier, bancaire, gestion des ressources humaines,…) et de la contribution qu’ils peuvent apporter à l’exercice de la mission du comité considéré. La présidence de chaque comité est confiée à un administrateur indépendant, doté de compétences avérées dans les domaines sous revue par les comités. Ainsi, douze membres du conseil d’administration sont membres de comités spécialisés.
Nombre de membres | Membres | Taux d’indépendance* | Nombre de réunions | Taux d’assiduité |
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Brigitte DAURELLE | ||||
Eckhard FORST | ||||
Frédéric GUILLEMIN | 50 % | 5 | 87,9 % | |
Fabienne MOREAU | ||||
Quentin DE NANTES | ||||
Pierre SORBETS | ||||
Alexandre THOREL | ||||
Nom Présidente du comité * Hors administrateurs représentant les salariés. |
En 2022, le comité des comptes s’est réuni cinq fois. Il a examiné, avant leur arrêté par le conseil d’administration, les comptes de Sfil et de la Caisse Française de Financement Local au 31 décembre 2021 et au 30 juin 2022 ainsi que les comptes rendus des commissaires aux comptes y afférents. Le comité a traité de la situation comptable trimestrielle au 31 mars 2022 et au 30 septembre 2022 de Sfil et de la Caisse Française de Financement Local. Le comité s’est également prononcé sur les projections budgétaires 2022-2027 du groupe Sfil et sur la proposition de distribution de réserves à la Caisse des Dépôts. Il a donné son avis sur le renouvellement des commissaires aux comptes, pris connaissance de leur démarche d’audit pour l’année 2023 et a examiné les conditions de leur indépendance et de leurs services rendus autres que le commissariat aux comptes.
Nombre de membres | Membres | Taux d’indépendance* | Nombre de réunions | Taux d’assiduité |
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Brigitte DAURELLE | ||||
Eckhard FORST | ||||
Cécile LATIL-BOUCULAT | 50 % | 6 | 97,6 % | |
Pierre LAURENT | ||||
Quentin DE NANTES | ||||
Pierre SORBETS | ||||
Alexandre THOREL | ||||
Nom Président du comité * Hors administrateurs représentant les salariés. |
En 2022, le comité des risques et du contrôle interne s’est réuni six fois. La première réunion de l’année 2022 a été spécifiquement consacrée à l’examen des dispositifs des fonctions de contrôle permanent et périodique de Sfil et de la Caisse Française de Financement Local, en particulier : cartographies des risques, plans 2022 de contrôles permanents dont de conformité, plan d’audit pour l’année 2022, adéquation des moyens et des ressources des fonctions de contrôle interne, et des résultats de la revue intermédiaire des commissaires aux comptes. Ce comité s’est tenu dans une configuration où étaient seulement présents les membres du comité, les commissaires aux comptes et les responsables des fonctions de contrôle interne de Sfil (directrice des risques, directrice de la conformité et auditrice générale). Les autres réunions de 2022, en présence de la direction générale et des fonctions opérationnelles concernées par les sujets présentés, ont principalement consisté à examiner les rapports trimestriels sur la surveillance des risques, les résultats des plans de contrôles permanents dont de conformité, les résultats des contrôles périodiques et des suivis des recommandations émises dans le cadre de ces contrôles, le rapport Pilier 3, les rapports ICAAP et ILAAP, le plan préventif de rétablissement, l’appétit au risque, les reportings sur les modèles internes de crédit, des politiques risques et la feuille de route 2022 en matière de risques climatiques. Ont été également présentés pour examen : le rapport du délégué à la protection des données, l’actualisation des dispositifs encadrant les risques de blanchiment, de financement du terrorisme et de corruption, l’actualisation des fonctions considérées comme risk takers et les rapports 2021 sur le contrôle interne dont un dédié à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Le comité s’est également prononcé sur le renouvellement des commissaires aux comptes et du contrôleur spécifique de la Caisse Française de Financement Local.
Nombre de membres | Membres | Taux d’indépendance* | Nombre de réunions | Taux d’assiduité |
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Virginie CHAPRON DU JEU | ||||
Brigitte DAURELLE | ||||
Frédéric GUILLEMIN | 66,7 % | 4 | 93,8 % | |
Cathy KOPP | ||||
Nom Présidente du comité * Hors administrateurs représentant les salariés. |
En 2022, le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE s’est réuni quatre fois.
Le comité a revu le projet de rapport sur le gouvernement d’entreprise et, lors de sa séance du 7 avril, il a examiné le rapport RSE relatif à l’année 2021.
Le comité a réévalué l’indépendance des administrateurs. Ainsi que cela a été précédemment indiqué, il a confirmé l’indépendance de quatre membres du conseil, Mmes Brigitte DAURELLE et Cathy KOPP ainsi que MM. Eckhard FORST et Pierre SORBETS. S’agissant de M. Pierre SORBETS, la revue a notamment concerné de nouvelles fonctions au sein d’une fondation d’entreprise reconnue d’utilité publique. Pour Mme Brigitte DAURELLE, l’analyse a porté sur l’impact de la prise de participation de la Caisse des Dépôts dans Euroclear. Le comité a également examiné la situation du Censeur par rapport à un mandat pour lequel les dispositions relatives à un potentiel conflit d’intérêts ont été rappelées.
Le comité a analysé la candidature de M. Alexandre THOREL qui a été proposée, en qualité de représentant permanent, par la Caisse des Dépôts en remplacement de M. Olivier FABAS.
Il a fait un bilan des évolutions du fonctionnement du conseil d’administration, notamment par rapport aux propositions émises lors de l’enquête réalisée en 2021 au travers d’un questionnaire. Il a revu le plan de formation des mandataires sociaux.
Enfin, il a examiné les remarques et recommandations du superviseur concernant la gouvernance de SFIL dans le cadre du SREP.
Nombre de membres | Membres | Taux d’indépendance* | Nombre de réunions | Taux d’assiduité |
---|---|---|---|---|
Sandrine BARBOSA | ||||
Virginie CHAPRON DU JEU | ||||
Brigitte DAURELLE | 66,7 % | 4 | 93,8 % | |
Cathy KOPP | ||||
Nom Présidente du comité * Hors administrateurs représentant les salariés. |
En 2022, le comité des rémunérations s’est réuni quatre fois. Les réunions ont été notamment consacrées à la revue des rémunérations du directeur général et des membres du comité exécutif de SFIL. De plus, le comité a émis un avis favorable au versement en avril 2022 de l’enveloppe des rémunérations variables 2021 proposée par la direction générale. Le comité a par ailleurs examiné les résultats de la politique d’égalité professionnelle et les résultats de l’index Égalité F/H pour l’année 2021 (93 points/100). Le comité a validé les objectifs 2022 du directeur général et les objectifs transverses des membres du comité exécutif, et notamment l’inclusion d’objectifs de développement durable ; l’ensemble de ces objectifs servant d’indicateurs pour la détermination des rémunérations variables de la direction générale et des membres du comité exécutif n’occupant pas des fonctions de contrôle. En 2022, le comité a pris connaissance des résultats du dernier baromètre social.
En matière de gouvernance, la société se réfère au Code Afep/Medef(1), dont elle applique les recommandations avec toutefois certains écarts compte tenu notamment des spécificités liées à son actionnariat et plus particulièrement à sa détention majoritaire par la Caisse des Dépôts. Les principales mesures en écart entre la gouvernance de la société et les dispositions du Code sont les suivantes :
Recommandations du Code | Commentaire | |
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Recommandation 6 – Participation des administrateurs aux assemblées | Les deux actionnaires étant représentés au conseil d’administration et l’ensemble des éléments étant préalablement présentés en conseil, la participation en assemblée générale de l’ensemble des administrateurs en plus des représentants des deux actionnaires, du président et du directeur général ne présente pas le même intérêt que pour une société à actionnariat diversifié. | |
Recommandation 12.3 – Réunion d’un conseil d’administration au moins une fois par an hors la présence des mandataires sociaux exécutifs | Il est organisé un comité des risques et du contrôle interne hors la présence de la direction générale afin de revoir l’ensemble du dispositif de contrôle interne de la banque. La possibilité de la tenue d’une executive session annuelle à l’issue de l’une des réunions du conseil d’administration n’a pas été utilisée. | |
Recommandation 17.1 – Nombre de membres indépendants au sein du comité des risques et du contrôle interne et au sein du comité des comptes | La représentation des membres indépendants atteint 50 % (hors prise en compte des administrateurs représentant les salariés) et non le seuil de deux tiers, en raison notamment de la composition du conseil d’administration et du nombre d’administrateurs indépendants pouvant avoir des mandats au sein des comités spécialisés. Il convient en effet de noter que le conseil comprend plusieurs membres nommés sur proposition de l’actionnaire détenant la quasi-totalité des actions ainsi que trois administrateurs représentant les salariés. | |
Recommandation 24 – Nombre des actions détenues par les membres du conseil d’administration | Cette disposition n’est pas appliquée par Sfil dont l’actionnariat est décrit précédemment et dont les actions ne sont pas cotées. |
Cette partie du rapport présente les rémunérations attribuées aux mandataires sociaux et détaille les principes et les critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au président du conseil d’administration et au directeur général en raison de leur mandat pour l’exercice 2022 et constituant la politique de rémunération les concernant.
Elle est notamment élaborée à partir des recommandations du Code Afep/Medef, Sfil ayant fait ce choix alors que ces dernières visent spécifiquement les sociétés dont les actions sont cotées.
Le président du conseil d’administration perçoit une rémunération comprenant un montant forfaitaire s’ajoutant à la rémunération perçue pour sa présence aux séances du conseil et, le cas échéant, aux séances des comités spécialisés selon les plafonds proposés par le comité des rémunérations et approuvés par le conseil d’administration.
La rémunération du directeur général comprend une partie fixe et une partie variable. L’ensemble est proposé pour décision au conseil d’administration. Pour l’exercice 2022, l’attribution du montant de la part variable est appréciée par le comité des rémunérations en vertu de critères reposant sur un indicateur financier (RBE) et d’objectifs stratégiques annuels dont 15 % de la pondération totale sont liés à l’atteinte d’objectifs ESG. Ce montant est ensuite proposé par le comité des rémunérations au conseil d’administration pour décision.
En décembre 2022 (applicable à partir de 2023), le conseil d’administration a validé le principe d’une indemnité en cas de révocation du mandat de directeur général. Le montant de cette indemnité est calculé par référence à l’article 26 de la convention bancaire sur base de la rémunération perçue au titre du mandat et d’une ancienneté reprise au 1er février 2013. Des clauses cumulatives basées sur les deux exercices précédant la résiliation du mandat conditionnent le versement de cette indemnité.
Pour l’exercice 2022, la rémunération du directeur général était fixée de la manière suivante :
2020 | 2021 | 2022 | ||
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Critère financier (RBE & Coefficient d’exploitation) | Poids | 40,0 % | 40,0 % | 50,0 % |
Niveau de réalisation | 40,0 % | 40,0 % | 42,5 % | |
Critères sur objectifs stratégiques | Poids | 60,0 % | 60,0 % | 50,0 % |
Niveau de réalisation | 50,25 % | 59,1 % | 41,6 % | |
Dont critères sur objectifs RSE | Poids | 11,5 % | 13,0 % | 15,0 % |
Niveau de réalisation | 11,5 % | 13,0 % | 15,0 % | |
Niveau de réalisation | Poids | 100,0 % 90,25 % | 100,0 % 99,1% | 100,0 % 84,1 % |
Néant
Pierre SORBETS - président du conseil d’administration | Exercice 2021 | Exercice 2022 | ||
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Montants attribués au titre de l’exercice | Montants | Montants | Montants | |
Rémunération brute fixe | ||||
Rémunération brute variable | ||||
Rémunération brute exceptionnelle | ||||
Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur et de président du conseil d’administration | 33 500 | 33 500 | ||
Avantages en nature | ||||
Total | 33 500 | 33 500 |
Philippe MILLS - directeur général | Exercice 2021 | Exercice 2022 | ||
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Montants | Montants | Montants | Montants | |
Rémunération brute fixe | 350 000 | 350 000 | ||
Rémunération brute variable | 23 784* | 35 676 | 50 460** | |
Rémunération brute exceptionnelle | ||||
Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur | ||||
Avantages en nature | ||||
TOTAL | 23 784* | 385 676 | 50 460** | 350 000 |
* Montant non encore versé, correspondant à la partie de rémuneration variable soumise à versement différé. ** Étalement de 40 % sur 4 ans. |
Néant
Néant
Néant
Néant
Néant
Néant
Néant
Dirigeants mandataires sociaux | Contrat | Régime de retraite supplémentaire | Indemnités ou avantages dus ou susceptibles d’être dus à raison de la cessation ou du changement de fonctions | Indemnités relatives à une clause de non-concurrence | ||||
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Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | |
Pierre SORBETS Président du conseil d’administration | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ||||
Philippe MILLS Directeur général | ✓ | ✓ | ✓* | ✓ | ||||
* En décembre 2022 (applicable à partir de 2023), le conseil d’administration a validé le principe d’une indemnité en cas de révocation du mandat de directeur général (voir point 2.2.1.2). |
Les règles de répartition des rémunérations fixées par le conseil d’administration, dans l’enveloppe fixée par l’assemblée générale sont les suivantes :
Mandataires sociaux non exécutifs hors dirigeants | Exercice 2021 | Exercice 2022 |
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Montants bruts versés au titre de l’exercice | Montants bruts versés au titre | |
Sandrine BARBOSA | /(1) | /(1) |
Serge BAYARD | 7 500,00(2) | 5 000,00(2) |
Caisse des Dépôts | 18 500,00(3) | 16 500,00(3) |
Virginie CHAPRON DU JEU | 12 500,00(4) | 11 750,00(4) |
Brigitte DAURELLE | 25 500,00(5) | 26 500,00(5) |
Laetitia DORDAIN | 7 500,00(2) | 7 500,00(2) |
Eckhard FORST | 19 500,00(3) | 16 000,00(3) |
Frédéric GUILLEMIN | /(1) | /(1) |
Cathy KOPP | 17 500,00(6) | 19 500,00(6) |
Cécile LATIL-BOUCULAT | /(1) | /(1) |
Pierre LAURENT | 13 500,00(7) | 11 000,00(7) |
Fabienne MOREAU | 10 250,00(8) | 11 250,00(8) |
Quentin DE NANTES | 18 500,00(9) | 17 500,00(9) |
Pierre SORBETS | (10) | (10) |
Total | 150 750,00 | 142 500,00 |
(1) Les membres du conseil d’administration représentant les salariés ne perçoivent pas de rémunération au titre de leur mandat au sein du conseil d’administration. (2) Rémunération versée à la Caisse des Dépôts. (3) Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes et au comité des risques et du contrôle interne. (4) Y compris montant versé au titre de sa participation au comité de gouvernance, des nominations et de la RSE et au comité des rémunérations. Rémunération versée à la Caisse des Dépôts. (5) Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes, au comité des risques et du contrôle interne, au comité de gouvernance, des nominations et de la RSE et au comité des rémunérations. (6) Y compris montant versé au titre de sa participation au comité de gouvernance, des nominations et de la RSE et au comité des rémunérations. (7) Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des risques et du contrôle interne. Rémunération versée à la Caisse des Dépôts. (8) Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes. Rémunération versée à la Caisse des Dépôts. (9) Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes et au comité des risques et du contrôle interne. Rémunération versée à la Caisse des Dépôts. (10) Cf. point 2.2.2 Rémunération des dirigeants mandataires sociaux – tableau 2. |
Les actions de Sfil n’étant pas cotées, les titres émis par la société ne donnant pas accès à son capital et compte tenu de la composition de ce dernier, il n’y a pas lieu de donner d’informations spécifiques en matière d’OPA ou OPE (cf. article L.22-10-11 du Code de commerce).
Le capital social de Sfil s’élève à EUR 130 000 150 ; il est divisé en 9 285 725 actions, chacune assortie d’un droit de vote et ne faisant l’objet d’aucun nantissement.
Il n’existe aucun autre titre donnant accès au capital de Sfil.
Le capital social de Sfil est détenu par la Caisse des Dépôts, à l’exception d’une action détenue par l’État (via l’Agence des participations de l’État).
Le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital qu’elles représentent. Chaque action donne droit à une voix.
Le vote s’exprime à main levée, ou par appel nominal, ou au scrutin secret, selon ce qu’en décident le bureau de l’assemblée ou les actionnaires. Les actionnaires peuvent aussi voter par correspondance.
Renseignements concernant les opérations des dirigeants sur les titres de la société et de sa filiale Caffil
Aucune opération n’a été portée à la connaissance de Sfil (cf. article 223-26 du Règlement général de l’AMF).
Conventions visées à l’article L.225-37-4-2° du Code de commerce
Aucune convention telle que visée à l’article L.225-37-4-2° du Code de commerce n’est à mentionner.
Les commissaires aux comptes de Sfil sont :
63, rue de Villiers – 92200 Neuilly-sur-Seine
Société représentée par Ridha BEN CHAMEK, associé
Nommé lors de l’assemblée générale mixte du 30 septembre 2020, en remplacement du cabinet Deloitte & Associés, pour la durée restant à courir du mandat en cours, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2024.
Tour Eqho – 2, avenue Gambetta – 92066 – Paris-La Défense Cedex
Société représentée par Jean-François DANDÉ, associé
Nommé lors de l’assemblée générale mixte du 30 septembre 2020, en remplacement du cabinet Ernst & Young et Autres, pour la durée restant à courir du mandat en cours, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2022.
Conformément à la faculté prévue par l’article L.823-1 du Code de commerce, il a été décidé de s’exonérer de commissaire aux comptes suppléant.
(En EUR millions) | Note | 31/12/2021 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Banques centrales | 2.1 | ||
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 2.2 | ||
Instruments dérivés de couverture | 4.1 | ||
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 2.3 | ||
Actifs financiers au coût amorti | |||
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 2.4 | ||
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 2.4 | ||
Titres au coût amorti | 2.4 | ||
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | |||
Actifs d’impôts courants | 2.5 | ||
Actifs d’impôts différés | 2.5 | ||
Immobilisations corporelles | 2.6 | ||
Immobilisations incorporelles | 2.7 | ||
Comptes de régularisation et actifs divers | 2.8 | ||
TOTAL DE L’ACTIF |
(En EUR millions) | Note | 31/12/2021 | 31/12/2022 |
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Banques centrales | |||
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 3.1 | ||
Instruments dérivés de couverture | 4.1 | ||
Passifs financiers au coût amorti | |||
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | 3.2 | ||
Dettes envers la clientèle au coût amorti | |||
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 3.2 | ||
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | |||
Passifs d’impôts courants | 3.3 | ||
Passifs d’impôts différés | 3.3 | ||
Comptes de régularisation et passifs divers | 3.4 | ||
Provisions | 3.5 | ||
Dettes subordonnées | |||
CAPITAUX PROPRES | 3.6 | ||
Capital | |||
Réserves et report à nouveau | |||
Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres | ( | ( | |
Résultat de l’exercice | |||
TOTAL DU PASSIF |
(En EUR millions) | Note | 2021 | 2022 |
---|---|---|---|
Intérêts et produits assimilés | 5.1 | ||
Intérêts et charges assimilées | 5.1 | ( | ( |
Commissions (produits) | 5.2 | ||
Commissions (charges) | 5.2 | ( | ( |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 5.3 | ||
Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres | 5.4 | ||
Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti | 5.5 | ||
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat | |||
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat | |||
Produits des autres activités | |||
Charges des autres activités | |||
PRODUIT NET BANCAIRE | |||
Charges générales d’exploitation | 5.6 | ( | ( |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations | 5.7 | ( | ( |
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION | |||
Coût du risque | 5.8 | ||
RÉSULTAT D’EXPLOITATION | |||
Gains ou pertes nets sur autres actifs | |||
RÉSULTAT AVANT IMPÔT | |||
Impôts sur les bénéfices | 5.9 | ( | ( |
RÉSULTAT NET | |||
RÉSULTAT NET PAR ACTION (EN EUR) | |||
| |||
|
(En EUR millions) | 2021 | 2022 |
---|---|---|
RÉSULTAT NET | ||
Éléments recyclables ultérieurement en résultat | ( | |
Gains ou pertes latents ou différés sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | ( | |
Gains ou pertes latents ou différés sur instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie | ( | |
Gains ou pertes latents ou différés sur instruments dérivés de couverture part coût de la base | ( | |
Impôts sur éléments recyclables ultérieurement en résultat | ( | |
Éléments non recyclables en résultat | ||
Écarts actuariels au titre des régimes à prestations définies | ||
Impôts liés | ( | |
Total des gains et pertes latents comptabilisés directement en capitaux propres | ( | |
RÉSULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES |
(En EUR millions) | Capital et réserves | Gains ou pertes latents ou différés | Capitaux propres | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Capital | Réserves et | Total | Variation de juste valeur des régimes de retraite à prestations définies, nette | Variation de juste valeur des actifs | Variation | Variation | Total | ||
CAPITAUX PROPRES | ( | ( | ( | ||||||
Variations du capital | |||||||||
Dividendes | |||||||||
Variation de la juste valeur des actifs financiers affectant les capitaux propres | |||||||||
Variation de la juste valeur des instruments dérivés affectant les capitaux propres | ( | ( | ( | ||||||
Résultat net de la période | |||||||||
Autres variations | |||||||||
CAPITAUX PROPRES | ( | ( | ( | ||||||
Variations du capital | |||||||||
Dividendes | ( | ( | ( | ||||||
Variation de la juste valeur des actifs financiers affectant les capitaux propres | |||||||||
Variation de la juste valeur des instruments dérivés affectant les capitaux propres | ( | ||||||||
Résultat net de la période | |||||||||
Autres variations | |||||||||
CAPITAUX PROPRES | ( | ( |
(En EUR millions) | 2021 | 2022 |
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RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | ||
+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles | ||
+/- Dotations nettes aux provisions et dépréciations | ( | ( |
+/- Perte nette/gain net des activités d’investissement | ||
+/- (Produits)/charges des activités de financement | ( | |
+/- Autres mouvements | ( | |
= Total des éléments non monétaires inclus | ( | |
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | ||
+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle | ( | ( |
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou des passifs financiers | ( | |
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou des passifs non financiers | ( | ( |
- Impôts versés | ( | ( |
= Diminution/(augmentation) nette des actifs | ( | ( |
FLUX NET DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE (A) | ( | ( |
FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT (B) | ( | ( |
+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires | ( | ( |
+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement | ( | |
FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (C) | ( | |
EFFET DE LA VARIATION DES TAUX DE CHANGE SUR LA TRÉSORERIE ET LES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (D) | ||
AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D) | ( | |
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À L’OUVERTURE | ||
Caisses, banques centrales (actif et passif) | ||
Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit | ||
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE | ||
Caisses, banques centrales (actif et passif) | ||
Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit | ||
VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE | ( |
Le Groupe établit ses états financiers consolidés en conformité avec les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS), telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables en son sein. Les états financiers consolidés s’inscrivent en outre dans le cadre de la Recommandation ANC n° 2017-02 du 2 juin 2017 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales.
Du fait de l’émergence de la Covid-19 en 2020 et du développement de la crise sanitaire en 2020 et 2021, le Groupe a publié dans la note 8 ci-après des informations qualitatives et quantitatives permettant aux utilisateurs d’apprécier l’incidence de cette crise sur ses états financiers consolidés. Des éléments d’information complémentaires sont présentés dans le rapport de gestion du Groupe.
De la même manière, les impacts quantitatifs sur les états financiers ainsi que des informations qualitatives associés à la guerre en Ukraine sont traités par la société dans la note 9 ci-après. Des éléments d’information complémentaires sont également présentés dans le rapport de gestion du Groupe.
Les principes comptables appliqués aux états financiers sont décrits au chapitre 1.2. ci-après.
Le Groupe applique les dispositions transitoires de la norme IFRS 9 en matière de comptabilité de couverture depuis le 1er janvier 2022. La norme IFRS 9 s’applique de façon prospective à compter de cette date à l’ensemble des relations de micro-couverture (FVH et CFH) du Groupe. Les relations de macrocouverture (PHE) continuent quant à elles à être reconnues selon les dispositions de la norme IAS 39, en conformité avec les dispositions du règlement n°2086/2004 de la Commission européenne amendant la norme IAS 39 (IAS 39 « carve out »). Toutes les relations de couverture reconnues sous IAS 39 ont été maintenues sous IFRS 9. Leur maintien n’a pas nécessité de rééquilibrage et aucun impact en résultat n’a été constaté au 1er janvier 2022. Les incidences de première application (FTA) sont donc très limitées ; elles sont uniquement en lien avec le choix du Groupe d’appliquer l’option ouverte par IFRS 9 qui consiste à appliquer rétrospectivement le traitement dit « coût de la couverture du risque de base des opérations en monnaie étrangère ». Sont concernés les cross currency basis swaps impliqués dans le cadre des opérations de crédit export documentés dans une relation de couverture de type Cash Flow Hedge ainsi que, dans une moindre mesure, les cross currency interest rate swaps documentés en relation de couverture Fair-Value-Hedge. Ce traitement permet de reconnaître initialement dans les autres éléments du résultat global (réserve OCI), dans une nouvelle rubrique intitulée réserve Cost of hedging, la composante de la variation de la juste valeur des dérivés de couverture correspondant au basis spread. Cette réserve est ultérieurement recyclée en résultat au cours des périodes durant lesquelles les flux de trésorerie couverts affectent le résultat. Le traitement appliqué jusqu’au 31 décembre 2021 consistait déjà en cette reconnaissance en autres éléments du résultat global avec recyclage ultérieur en résultat pour les dérivés initialement documentés en relation Cash Fow Hedge : la seule différence concerne la rubrique utilisée au sein des autres éléments du résultat global. Ainsi, l’incidence globale sur les états financiers est nulle.
Le tableau ci-dessous présente le détail de l’écriture de FTA au 1er janvier 2022 dans les comptes du Groupe.
Sens comptable | PUBLIÉ | TOTAL FTA | RETRAITÉ | ||
---|---|---|---|---|---|
Réserve OCI | Réserve | -67 225 139 | 69 360 601 | 2 135 462 | Le solde résiduel correspond à une sortie de couverture historique Cash-Flow Hedge ne correspondant pas à du basis et n’ayant ainsi pas vocation à basculer en réserve Cost of Hedging. |
Réserve | 0 | -69 360 601 | -69 360 601 | ||
Cet amendement n’a pas d’incidence sur les états financiers consolidés du Groupe, étant donné que ses opérations se situent en dehors du champ d’application d’IFRS 3.
Cet amendement n’a pas d’incidence sur les états financiers consolidés du Groupe, étant donné que ce dernier ne comptabilise pas de recettes liées à la production d’immobilisations en cours d’activation.
Cet amendement n’a pas d’incidence sur les états financiers consolidés du Groupe, étant donné que ce dernier n’est pas concerné par les contrats déficitaires.
Lors de sa réunion du 27 avril 2021, l’IFRS IC a rappelé les modalités de comptabilisation par le client des coûts de configuration ou de personnalisation d’un logiciel applicatif du fournisseur utilisé en mode SaaS (Software as a Service). Une étude a été menée au sein du Groupe. La décision de l’IFRS IC n’a aucun effet significatif sur le traitement des contrats en cours au 31 décembre 2022.
Cet amendement n’aura pas d’incidence sur les états financiers consolidés du Groupe étant donné que ce dernier présente ses actifs et passifs par ordre de liquidité, comme la plupart des établissements de crédit.
Cet amendement n’aura pas d’incidence sur les états financiers consolidés du Groupe étant donné que ce dernier n’a pas d’activité d’assurance.
Le Groupe tiendra compte de cet amendement dans les qualifications de correction d’erreurs ou de changement d’estimation comptable.
Le Groupe tiendra compte de cet amendement dans l’appréciation des informations à fournir dans ses états financiers consolidés.
Le Groupe tiendra compte de cet amendement dans l’appréciation des informations à fournir dans ses états financiers consolidés.
Les amendements « phase 2 » (celui d’IFRS 9 notamment) donnent une solution pratique permettant de refléter l’incidence de tels changements de façon prospective via un ajustement du TIE. Lorsque de tels changements affectent des actifs financiers ou des passifs financiers appartenant à une relation de couverture, cette dernière doit être re-documentée et l’amendement « phase 2 » d’IAS 39 introduit des exemptions supplémentaires afin de permettre le maintien des relations de couverture au-delà de la fin de l’application des exemptions de la « phase 1 ».
Ces exemptions concernent notamment les modalités de réalisation des tests d’efficacité rétrospectifs (possibilité de remettre à zéro le cumul des variations de juste valeur de l’élément couvert et de l’instrument de couverture), le maintien de la réserve CFH relative aux transactions prévues (le cumul des profits et pertes comptabilisés en OCI est réputé avoir été déterminé sur la base du même taux que celui des flux de trésorerie futurs couverts), les couvertures de groupes d’éléments (nécessité de découper le groupe en deux sous-groupes, l’un référençant l’ancien taux et l’autre le nouveau) et le caractère « séparément identifiable » d’une portion de risque couverte non spécifiée contractuellement (réputé acquis s’agissant d’un taux de référence alternatif dès lors que l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’il le devienne dans les 24 mois).
L’amendement « phase 2 » d’IFRS 7 énonce les informations qualitatives et quantitatives à publier pour ce qui concerne les instruments financiers durant l’application de la « phase 2 ». L’amendement d’IFRS 4 vise principalement à étendre la solution pratique fournie par l’amendement « phase 2 » d’IFRS 9 aux assureurs se prévalant de l’exemption temporaire de l’application d’IFRS 9. L’amendement d’IFRS 16 donne une solution pratique permettant de comptabiliser toute modification d’un contrat de location induite par la réforme comme s’il s’agissait d’une réévaluation et en utilisant un taux d’actualisation inchangé. Concrètement, cet amendement vise les contrats de location dont les loyers variables sont indexés sur un taux affecté par la réforme.
Le Groupe a, pour rappel, appliqué les amendements « phase 1 » par anticipation dès le 1er janvier 2019 alors que les amendements « phase 2 » n’ont pas été appliqués par anticipation et sont ainsi appliqués depuis le 1er janvier 2021. Conformément aux dispositions des amendements « phase 2 », la première application de ceux-ci s’est faite rétrospectivement ; toutefois, conformément aux exceptions prévues, le Groupe a choisi de ne pas retraiter la période comparative (2020). Aucun impact de première application sur les capitaux propres d’ouverture (2021) n’a été comptabilisé au titre des amendements « phase 2 ». De façon générale, les incidences des amendements « phase 2 » sur les états financiers consolidés du Groupe sont pour l’heure assez limitées. Plus précisément, les incidences de ces amendements sont les suivantes :
Les taux d’intérêt de référence auxquels le Groupe était principalement exposé étaient les taux EURIBOR, EONIA, LIBOR (USD, GBP, CHF) et plus marginalement STIBOR. Pour piloter la transition des anciens vers les nouveaux taux d’intérêt de référence dans l’ensemble des devises et juridictions concernées, le Groupe a mis en place un comité de pilotage rassemblant l’ensemble des départements impliqués de la banque, notamment la direction finance et marchés financiers, la direction secteur public local et opérations, le département juridique et enfin la direction risques. L’objectif de ce comité est de réduire les risques liés à la transition, de veiller à sa bonne mise en œuvre dans les délais impartis et de suivre les travaux de Place sur le sujet. Ce comité a superviséles opérations de migration des contrats référençant les taux d’intérêt de référence affectés par la réforme et est plus généralement le garant de la transition harmonieuse vers les taux d’intérêt alternatifs. Sans pour autant avoir modifié sa stratégie de gestion des risques, le Groupe a identifié, dans le cadre du comité présenté ci-dessus, les risques liés aux instruments financiers auxquels il est exposé en raison de la transition vers les nouveaux taux :
Des jugements sont effectués principalement dans les domaines suivants :
Ces jugements sont développés dans les chapitres ci-après.
Des estimations sont effectuées principalement dans les domaines suivants :
Les comptes consolidés du Groupe regroupent l’ensemble des entreprises contrôlées. Les entreprises contrôlées sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.
Le Groupe contrôle une entité si toutes les conditions suivantes sont remplies :
L’analyse du niveau de contrôle est réexaminée dès lors qu’un des critères caractérisant le contrôle est modifié. Une filiale est consolidée à partir du moment où le Groupe obtient effectivement son contrôle. Les opérations et les soldes intra-groupe ainsi que les gains ou pertes latents résultant d’opérations intra-groupe sont éliminés lors de la consolidation.
Les opérations en monnaie étrangère sont comptabilisées en utilisant le cours de change à la date de l’opération.
Pour rappel, la principale caractéristique d’un élément monétaire est un droit de recevoir (ou une obligation de livrer) un nombre déterminé ou déterminable d’unités monétaires. En application d’IAS 21, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont comptabilisés au cours de clôture et les différences de change en résultant sont comptabilisées en résultat net.
Les actifs financiers en monnaie étrangère évalués à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global sont traités comme des éléments monétaires en application d’IFRS 9 : la différence de change résultant de changements du coût amorti de ces actifs est comptabilisée en résultat net, les autres variations de la valeur comptable (hormis la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues : cf. infra) étant comptabilisées en capitaux propres.
Lorsqu’il devient partie aux dispositions contractuelles d’un actif financier, le Groupe le classe dans l’une des trois catégories prévues par IFRS 9, en fonction d’une part du modèle économique auquel il se rattache et d’autre part des caractéristiques de ses flux de trésorerie contractuels.
Le rattachement des actifs financiers du Groupe à un modèle économique est réalisé à un niveau qui reflète la façon dont ceux-ci sont collectivement gérés en vue d’atteindre les objectifs économiques clés du Groupe, à savoir :
Cet exercice nécessite généralement l’usage du jugement et se fonde sur les faits, les circonstances et plus généralement l’ensemble des indications pertinentes dont le Groupe dispose à la date à laquelle cette appréciation est réalisée. Ces indications pertinentes peuvent être regroupées en deux familles :
Au terme de cet exercice, il apparaît que le Groupe n’utilise que le modèle de la collecte des flux contractuels (modèle Hold-To-Collect, HTC) et, dans une moindre mesure, celui de la collecte des flux contractuels et vente (modèle Hold-To-Collect-and-Sell, HTCS). Le Groupe ne détient pas d’actifs financiers à des fins de transaction, c’est-à-dire qu’il n’origine, n’acquiert et ne porte pas d’actifs financiers dans le but de réaliser une plus-value via leur vente ou leur rachat à court terme.
Le test du critère SPPI (Solely Payments of Principal and Interests) consiste à déterminer si les flux de trésorerie contractuels d’un actif financier correspondent à ceux d’un contrat de prêt de base, c’est-à-dire à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû. Indépendamment de la forme juridique de cet actif et de la nature du taux (fixe ou variable), c’est le cas lorsque les flux de trésorerie contractuels sont composés uniquement d’une contrepartie pour la valeur temps de l’argent, d’une contrepartie pour le risque de crédit associé au principal restant dû pour une période de temps donnée, le cas échéant d’une contrepartie pour d’autres risques de prêteur basiques (risque de liquidité, par exemple) et frais annexes (frais administratifs, par exemple) associés à la détention de l’actif durant une période de temps donnée, et le cas échéant d’une marge.
Un actif financier est classé et ultérieurement évalué au coût amorti s’il remplit simultanément les deux conditions suivantes :
Des premiers prêts à impact ont été octroyés par le Groupe pour accompagner les entreprises dans leur démarche de durabilité par un mécanisme incitatif de révision de la marge en fonction de critères ESG propres à l’emprunteur ou de l’atteinte par ce dernier d’objectifs de développement durable (Sustainability-linked loans). L’analyse de ces prêts a permis de les qualifier d’actifs financiers basiques (SPPI) dès lors que leurs flux respectaient ce caractère de minimis ainsi que les autres critères SPPI.
Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un actif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, à laquelle s’ajoutent la surcote/décote éventuelle et les coûts de transaction. Ultérieurement, l’actif financier est évalué au coût amorti qui correspond à sa valeur initiale minorée du capital remboursé, majorée ou minorée selon le cas de l’amortissement de la surcote/décote et des coûts de transaction calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif et ajusté de toute correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Cette dernière vient en diminution de la valeur de l’actif financier par contrepartie du résultat net au niveau du coût du risque.
Les intérêts courus et échus des prêts et titres à revenus fixes appartenant à cette catégorie ainsi que l’amortissement des surcotes/décotes et des coûts de transaction, calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif, sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.
Un actif financier est classé et ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global s’il remplit simultanément les deux conditions suivantes :
Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un actif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, à laquelle s’ajoutent la surcote/décote éventuelle et les coûts de transaction. Ultérieurement, les plus ou moins-values latentes résultant de la variation de la juste valeur de cet actif sont comptabilisées en capitaux propres, au niveau des autres éléments du résultat global, à l’exception d’un montant correspondant à la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues, qui est comptabilisé en résultat net au niveau du Coût du risque.
Un actif financier n’appartenant à aucune des deux catégories décrites ci-dessus (coût amorti et juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global) relève de cette catégorie et est classé et ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du résultat net : il s’agit notamment des actifs financiers ne respectant pas le critère SPPI.
Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un actif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, à laquelle s’ajoute la surcote/décote éventuelle, les coûts de transaction étant exclus. Ultérieurement, les plus ou moins-values latentes résultant de la variation de la juste valeur de cet actif sont comptabilisées en résultat net, au niveau du Produit net bancaire.
En application des principes retenus dans la Recommandation ANC 2017-02 du 2 juin 2017, le Groupe a choisi de présenter distinctement :
Le Groupe ne fait pas usage des options suivantes :
L’ensemble des actifs financiers évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global font l’objet d’une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues. À chaque date de clôture, ils sont segmentés en trois Stages :
À chaque date de clôture, la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues d’un actif financier est évaluée :
Les actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou création ne donnent pas lieu à la constitution d’une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues lors de leur comptabilisation initiale. Les produits d’intérêts sur ces actifs sont déterminés à partir d’un taux d’intérêt effectif qui tient compte des pertes de crédit attendues. Ultérieurement, les corrections de valeur comptabilisées sur ces actifs correspondent au cumul, depuis la comptabilisation initiale, des variations des pertes de crédit attendues pour la durée de vie de ces actifs. Le Groupe n’a pas vocation à acquérir ou à générer des actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou création.
L’analyse de l’augmentation du risque de crédit est réalisée sur base individuelle, le Groupe n’utilisant pas l’approche sur base collective. L’objectif de l’analyse est de comparer le risque de défaillance à la date de clôture avec son risque de défaillance à la date de la comptabilisation initiale. Cette analyse tient compte de l’ensemble des informations raisonnables et justifiables pertinentes dont le Groupe peut disposer sans avoir à engager des coûts ou des efforts excessifs, en particulier d’informations quantitatives et qualitatives sur les événements passés (utilisation d’historiques), sur la conjoncture actuelle et sur les prévisions de la conjoncture future (forward looking information). En pratique, l’estimation de l’augmentation du risque de crédit est menée au niveau de la contrepartie :
Les contrats d’une contrepartie sont classés en Stage 3 lorsque la contrepartie se trouve dans l’une ou l’autre des situations suivantes :
Les contrats d’une contrepartie dans l’une ou l’autre des situations décrites ci-dessus sont aussi considérés comme non performants sur le plan prudentiel (Non-Performing Exposures). Sur le périmètre concerné par la segmentation en Stages, l’assiette comptable du Stage 3 est donc plus large que celle du « défaut » au sens de la CRR et est globalement en ligne avec celle des Non-Performing Exposures, à une différence notable près : les contreparties déjà en Forbearance et auxquelles une nouvelle Forbearance a été accordée et/ou un incident de paiement compris entre 31 et 90 jours a été constaté. Les contrats d’une contrepartie dans cette situation sont considérés comme non performants sur le plan prudentiel (Non-Performing Exposures) mais restent classés en Stage 2 sur le plan comptable (cf. infra).
Les contrats d’une contrepartie sont classés en Stage 2 lorsque, sans pour autant se trouver dans l’une ou l’autre des situations du Stage 3 (cf. supra), la contrepartie se trouve dans l’une ou l’autre des situations suivantes matérialisant l’augmentation significative du risque de crédit :
À défaut d’être dans l’une ou l’autre des situations énoncées ci-dessus, l’augmentation significative du risque de crédit n’est pas caractérisée et les contrats de la contrepartie demeurent classés en Stage 1.
Les transitions entre Stages doivent respecter les règles suivantes :
La provision comptabilisée sur le contrat est égale à la moyenne des pertes de crédit attendues de chacun des scénarios pondérés par leurs probabilités d’occurrence respectives. Pour l’ensemble des portefeuilles significatifs, la définition des scénarios intègre une dimension prospective (forward looking) qui permet de projeter des variables macro-économiques et financières et d’évaluer leurs impacts en termes de provisionnement. Ces scénarios reposent soit sur des projections réalisées par la direction des risques de crédit, soit sur des travaux quantitatifs.
Dans le cas des collectivités locales françaises, les principales hypothèses ainsi que les scénarios et leur pondération sont présentés ci-dessous. Les hypothèses de ces scénarios font l’objet de mises à jour régulières et ont notamment été adaptées afin de tenir compte du contexte inflationniste. Trois scenarios sont ainsi construits à partir des estimations de conjoncture 2021 et 2022. Les prévisions forward looking 2023-2025 sont réalisées à partir des prévisions macro-économiques du scenario central des économistes du Groupe Caisse des Dépôts mises à jour en septembre 2022.
Les variables les plus significatives utilisées dans la détermination des pertes de crédit (taux d’inflation, croissance du PIB, taux des OAT 10 ans) pour chaque scénario sont détaillées ci-après :
Scénario central (données en %) | 2023 | 2024 | 2025 |
---|---|---|---|
Inflation | 4,5 | 2,5 | 2,0 |
Croissance du PIB | 0,3 | 1,0 | 1,2 |
OAT 10 ans | 2,5 | 2,4 | 2,2 |
Scénario favorable (données en %) | 2023 | 2024 | 2025 |
---|---|---|---|
Inflation | 2,6 | 1,3 | 1,8 |
Croissance du PIB | 2,0 | 1,9 | 1,4 |
OAT 10 ans | 1,1 | 1,3 | 1,4 |
Scénario adverse (données en %) | 2023 | 2024 | 2025 |
---|---|---|---|
Inflation | 5,1 | 3,0 | 2,2 |
Croissance du PIB | -0,3 | 0,0 | 0,6 |
OAT 10 ans | 4,0 | 4,0 | 4,0 |
Depuis 2022, ces scénarios intègrent également les enjeux climatiques auxquels sont confrontées les collectivités locales en termes de transition vers une économie décarbonnée et de risques physiques, influençant de plus en plus significativement les dépenses d’investissement et de fonctionnement de ces dernières. Ainsi, la modélisation des variables macro-budgétaires intègre désormais les dépenses liées à une mise en œuvre progressive sur la période 2022-2025 des efforts d’investissement supplémentaires attendus des collectivités locales pour respecter la Stratégie Nationale Bas Carbone, telles que chiffrées par I4CE dans son étude Collectivités : les besoins d’investissements et d’ingénierie pour la neutralité carbone. Une première estimation des dépenses liées à l’adaptation au changement climatique, basée sur l’étude Evaluation climat des budgets des collectivités territoriales – volet atténuation publiée en septembre 2022 par I4CE a également été prise en compte dans la construction de ces scenarios.
Prise en compte des enjeux climatiques et pondération des scenarios :
L’impact d’un changement de pondération entre les trois scénarios sur le montant des ECL peut être considéré comme très limité, de même que la prise en compte de dépenses d’investissement et d’adaptation à la transition climatique. À titre d’illustration, au 31 décembre 2022, le tableau ci-dessous présente l’ECL comptabilisée (EUR 60.5 millions) ainsi que l’ECL non pondérée de chacun des trois scénarios. Les poids relatifs de chacun des scénarios et le détail des variables macro-budgétaires utilisées sont aussi précisés.
Scénarios | Poids | Ratios financiers | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 | ECL non | ECL pondérée |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Central | 60 % | Capacité de désendettement (en années) | 4,73 | 5,00 | 5,29 | 5,62 | 59,9 | |
Taux d’endettement (en % des RRF) | 79,4 % | 78,8 % | 80,5 % | 83,4 % | ||||
Taux d’épargne brute (en % des RRF) | 16,8 % | 15,7 % | 15,2 % | 14,9 % | ||||
Dégradé | 25 % | Capacité de désendettement (en années) | 4,73 | 5,31 | 5,95 | 6,67 | 62,5 | |
Taux d’endettement (en % des RRF) | 79,4 % | 78,3 % | 79,5 % | 81,7 % | 60,5 | |||
Taux d’épargne brute (en % des RRF) | 16,8 % | 14,7 % | 13,4 % | 12,3 % | ||||
Vertueux | 15 % | Capacité de désendettement (en années) | 4,73 | 4,80 | 4,86 | 4,92 | 59,2 | |
Taux d’endettement (en % des RRF) | 79,4 % | 78,3 % | 78,9 % | 79,8 % | ||||
Taux d’épargne brute (en % des RRF) | 16,8 % | 16,3 % | 16,3 % | 16,2 % | ||||
RRF : recettes réelles de fonctionnement. |
Pour les contrats classés en Stage 1 ou en Stage 2, les pertes de crédit attendues correspondent à la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine du contrat du produit de trois paramètres : la probabilité de défaut (PD), l’exposition au moment du défaut (EAD) et la perte en cas de défaut (LGD), respectivement sur un horizon d’un an pour les contrats classés en Stage 1 et sur la durée de vie résiduelle pour les contrats classés en Stage 2. Les trois paramètres varient en fonction du scénario et de l’année considérés. Le Groupe a capitalisé sur le dispositif de calcul de ces paramètres en modèle Bâlois et a introduit des ajustements afin de tenir compte des dispositions spécifiques à IFRS 9. Cette approche a conduit à la définition de modèles spécifiques à IFRS 9 pour l’ensemble des portefeuilles significatifs. Plus précisément, des modèles spécifiques pour calculer la PD et la LGD ont été développés sur les collectivités locales et les groupements à fiscalité propre, étant donné que ce portefeuille est le plus significatif pour le Groupe. Ces calculs sont effectués selon les étapes suivantes :
Pour les contrats classés en Stage 3, les pertes de crédit attendues sont calculées selon deux méthodologies distinctes en fonction de la nature de la contrepartie :
À chaque date de clôture, le classement en Stages et les montants de correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues font l’objet d’analyses et sont validés par le comité des provisions en amont de leur comptabilisation. Par ailleurs, des procédures de backtesting ont été définies afin de permettre le suivi annuel de la performance du dispositif de calcul des pertes de crédit attendues en IFRS 9, et couvrent la qualité des données, la structure du portefeuille et la qualité des prédictions.
Les variations positives et négatives du montant de la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues sont comptabilisées en résultat net au niveau du coût du risque.
Un actif financier est décomptabilisé si et seulement si les droits contractuels sur les flux de trésorerie de cet actif arrivent à expiration ou si cet actif est transféré et que ce transfert remplit l’une des conditions ci-après :
La plus ou moins-value réalisée lors de la décomptabilisation d’un actif financier est calculée par différence entre d’une part la contrepartie reçue (nette des frais de transaction et y compris tout nouvel actif obtenu, déduction faite de tout nouveau passif assumé) et d’autre part la valeur comptable de cet actif en date de décomptabilisation. Elle est reconnue en résultat net de l’exercice concerné, au niveau du produit net bancaire.
Les actifs financiers sont décomptabilisés au moment de leur cession. La plus ou moins-value réalisée à l’occasion de la cession tient compte des éléments suivants :
Les titres vendus avec un engagement de rachat à un prix déterminé (repos) ne sont pas décomptabilisés et demeurent au bilan dans leur catégorie initiale. La contrepartie au passif est enregistrée au sein des passifs financiers au coût amorti. L’actif est présenté comme gagé dans les annexes.
Les titres achetés avec un engagement de revente à un prix déterminé (reverse repos) sont comptabilisés au hors bilan et les prêts correspondants sont enregistrés au bilan au sein des actifs financiers au coût amorti.
Le remboursement anticipé d’un prêt donne en général lieu au paiement d’une indemnité qui sert de base à la détermination de la plus ou moins-value réalisée lors de la décomptabilisation.
Dans le cas d’un remboursement sans refinancement, le prêt n’existe plus et est décomptabilisé.
Dans le cas d’un remboursement avec refinancement, le traitement comptable diffère selon que les conditions à l’issue du réaménagement sont substantiellement différentes des conditions d’origine ; c’est le cas notamment dans l’une ou l’autre des situations ci-dessous :
Lorsque les conditions de réaménagement ne sont pas substantiellement différentes des conditions d’origine, le prêt d’origine n’est pas décomptabilisé. Sa valeur comptable brute est ajustée pour tenir compte du réaménagement, y compris des coûts ou honoraires engagés, de sorte qu’elle corresponde à la valeur des flux de trésorerie du prêt réaménagé actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine (ou, dans le cas d’actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou leur création, à ce même taux corrigé pour tenir compte de la qualité du crédit). Cet ajustement, appelé effet catch-up, constitue la valeur de l’excédent de marge du prêt réaménagé par rapport au prêt d’origine : il est immédiatement reconnu en résultat net de l’exercice au niveau de la marge nette d’intérêts. En outre, pour les actifs financiers évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global, le Groupe apprécie si, du fait des modifications induites par le réaménagement, il y a ou non eu une augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale : cette appréciation donne le cas échéant lieu à un ajustement de la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (cf. supra).
Les passifs financiers au coût amorti sont notamment constitués des obligations foncières et des autres ressources bénéficiant du privilège défini à l’article L.513-11 du Code monétaire et financier.
Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un passif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, qui est sa valeur nominale à laquelle s’ajoutent les primes de remboursement et d’émission éventuelles et les coûts de transaction (frais et commissions liés à l’émission d’emprunts obligataires notamment). Ultérieurement, le passif financier est évalué au coût amorti qui correspond à sa valeur initiale majorée ou minorée selon le cas de l’amortissement des primes et coûts de transaction calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les intérêts courus et échus des passifs financiers appartenant à cette catégorie, ainsi que l’amortissement des primes et des coûts de transaction calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif, sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.
Un passif financier est décomptabilisé si et seulement s’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est exécutée, est annulée ou a expiré.
Le Groupe a fait le choix d’appliquer les dispositions de la norme IFRS 9 pour la comptabilité de couverture à compter du 1er janvier 2022. En application du paragraphe 6.1.3 d’IFRS 9, la norme IFRS 9 s’applique de façon prospective à compter de cette date à l’ensemble des relations de micro-couverture (FVH et CFH) du Groupe. Les relations de macro-couverture (PHE) continuent quant à elles à être reconnues selon les dispositions de la norme IAS 39, en conformité avec les dispositions du règlement n° 2086/2004 de la Commission européenne amendant la norme IAS 39 (IAS 39 « carve out »). De plus, le groupe publie les informations financières sur la comptabilité de couverture qui sont requises par la norme IFRS 7 dans sa version amendée par la norme IFRS 9.
Tous les dérivés sont initialement comptabilisés au bilan à la juste valeur puis sont ensuite revalorisés à leur juste valeur. La juste valeur des dérivés est obtenue soit à partir des prix constatés sur les marchés cotés, soit en utilisant des modèles internes de valorisation.
Le Groupe entre dans des contrats de dérivés dans l’objectif unique de couvrir ses positions de taux ou de change. Cependant, certains dérivés doivent être évalués à la juste valeur par le biais du résultat net en date de clôture ; ce sont :
Les gains et pertes réalisés et latents sur ces dérivés, évalués à la juste valeur par le biais du résultat net en date de clôture, sont comptabilisés en résultat net au niveau du Produit net bancaire.
Les dérivés de couverture peuvent être classés dans l’une des deux familles suivantes :
La comptabilité de couverture peut être utilisée pour comptabiliser ces dérivés si certaines conditions sont remplies :
Les variations de juste valeur des dérivés désignés et documentés dans une relation de couverture en juste valeur, qui respectent les critères ci-dessus, sont comptabilisées en résultat net, de même que les variations de juste valeur des éléments couverts attribuables au risque couvert. S’agissant en particulier des instruments financiers structurés, l’existence d’une couverture parfaite par un dérivé et la documentation de la relation de couverture de juste valeur associée ont pour effet de réévaluer l’instrument financier au titre de son risque couvert en parallèle de la réévaluation du dérivé de couverture.
La part efficace des variations de juste valeur des dérivés désignés et documentés dans une relation de couverture de flux de trésorerie, qui respectent les critères ci-dessus, est comptabilisée dans les capitaux propres. La part non efficace de la variation de juste valeur des dérivés est comptabilisée en résultat net. Les éléments couverts étant des instruments financiers ou des transactions futures donnant ultérieurement lieu à la comptabilisation d’instruments financiers, les montants stockés en capitaux propres sont reclassés en résultat net et classés comme produits ou charges lorsque les éléments couverts impactent le résultat net.
En complément, la composante de la variation de la juste valeur des dérivés de couverture correspondant au basis spread (le cas échéant) est, en application de l’option proposée par la norme IFRS 9, reconnue initialement dans les autres éléments du résultat global. Le basis spread des éléments couverts étant lié à une succession de transactions futures, les montants stockés en capitaux propres sont reclassés en résultat net et classés comme produits ou charges lorsque les éléments couverts impactent le résultat net.
Si à un instant donné la couverture ne satisfait plus les critères de la comptabilité de couverture, l’un ou l’autre des traitements comptables ci-dessous s’applique :
Le Groupe applique l’IAS 39 tel qu’adopté par l’Union européenne (IAS 39 carve-out) qui reflète plus précisément la manière dont il gère ses instruments financiers.
L’objectif de la comptabilité de couverture est de réduire l’exposition au risque de taux qui provient de certaines catégories d’actifs ou de passifs désignés comme éléments couverts.
Le Groupe effectue une analyse globale de son risque de taux. Cette analyse consiste à évaluer le risque de taux de tous les éléments à taux fixe générateurs d’un tel risque comptabilisés au bilan. Le Groupe sélectionne les actifs et passifs financiers qui doivent faire partie de la couverture de risque de taux du portefeuille. Le Groupe applique la même méthodologie pour sélectionner les actifs et passifs financiers du portefeuille. Les actifs et passifs financiers sont classés par intervalles de temps de maturité du portefeuille. En conséquence, lorsque ces éléments sortent du portefeuille, ils doivent être retirés de toutes les tranches de maturité sur lesquelles ils ont un impact.
Le Groupe a choisi de constituer des portefeuilles homogènes de prêts et des portefeuilles d’émissions obligataires. À partir de cette analyse en différentiel, réalisée sur une base nette, il définit lors de la mise en place du contrat, l’exposition au risque à couvrir, la longueur des intervalles de temps, la méthode de test et la fréquence à laquelle les tests sont réalisés.
Les instruments de macro-couverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers cibles. Les tests d’efficacité prospectifs (réalisés en date de désignation de la couverture) et rétrospectifs (réalisés à chaque date de clôture semestrielle et annuelle) visent à s’assurer qu’il n’existe pas de sur-couverture : ils sont vérifiés si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.
Les instruments de couverture sont des portefeuilles de dérivés dont les positions peuvent se compenser. Les éléments de couverture sont comptabilisés à leur juste valeur (y compris les intérêts courus à payer ou à recevoir) avec variations de juste valeur en résultat net.
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants à la date d’évaluation soit sur le marché principal, soit en l’absence de marché principal, sur le marché le plus avantageux auquel le Groupe a accès à cette date. La juste valeur d’un passif reflète l’effet du risque de non-exécution, qui comprend notamment le risque de crédit propre du Groupe.
Les prix de marché sont utilisés pour évaluer la juste valeur lorsqu’il existe un marché actif, défini comme tel par l’existence d’une fréquence et d’un volume suffisants pour fournir de façon continue une information sur les prix. Cependant, dans beaucoup de cas, il n’existe pas de marché actif pour les actifs ou passifs détenus ou émis par le Groupe.
Si l’instrument financier n’est pas traité sur un marché actif, des techniques de valorisation sont utilisées. Ces techniques de valorisation intègrent l’utilisation de données de marché issues de transactions récentes effectuées dans des conditions de concurrence normale entre parties bien informées et consentantes, de justes valeurs d’instruments substantiellement similaires lorsqu’elles sont disponibles, et de modèles de valorisation.
Un modèle de valorisation reflète le prix de transaction à la date d’évaluation dans les conditions actuelles de marché. Il prend en compte tous les facteurs que les acteurs du marché prendraient en considération pour valoriser l’instrument, comme les modifications de la qualité du risque de crédit des instruments financiers en question et la liquidité de l’instrument à valoriser et la liquidité du marché. Dans ce cadre, le Groupe s’appuie sur ses propres modèles de valorisation, ainsi que sur ses hypothèses de marché, c’est-à-dire une valeur actualisée d’un flux de trésorerie ou toute autre méthode fondée sur les conditions de marché existant à la date de clôture des comptes.
Les remarques complémentaires suivantes peuvent être formulées quant à la détermination de la juste valeur des instruments financiers évalués au coût amorti présentés dans la note 7 des états financiers :
Les actifs financiers non dérivés évalués à la juste valeur, soit par le biais du poste Autres éléments du résultat global soit par le biais du résultat net, et les instruments dérivés sont évalués à leur juste valeur en se référant aux cours cotés sur les marchés lorsque de tels cours sont disponibles. Lorsqu’il n’existe pas de cours coté sur un marché, leur juste valeur est obtenue en estimant leur valeur à l’aide de modèles de valorisation ou en utilisant la méthode des flux de trésorerie actualisés, incluant autant que possible des données de marché observables et si nécessaire non observables.
Lorsqu’il n’existe pas de prix cotés pour les actifs financiers non dérivés évalués à la juste valeur et pour les instruments dérivés, le modèle de valorisation s’efforce de prendre en compte au mieux les conditions de marché à la date de l’évaluation ainsi que les modifications de la qualité de risque de crédit de ces instruments financiers et la liquidité du marché.
Le Groupe utilise pour la détermination de la juste valeur de ses instruments dérivés des courbes d’actualisation différentes en fonction de l’échange effectif de collatéral avec sa contrepartie. Lorsqu’il y a échange de collatéral, les flux de trésorerie futurs des instruments dérivés sont actualisés avec une courbe de taux jour-jour (OIS – overnight indexed swap) ou €STER pour les dérivés compensés dont l’index de discounting a basculé au cours de l’année 2020. En revanche, lorsque aucun collatéral n’est échangé, ceux-ci font l’objet d’une actualisation avec une courbe de type Euribor. Ce traitement différencié reflète la prise en compte du coût de financement associé aux dérivés utilisés (FVA – funding valuation adjustment). Pour rappel, la Caisse Française de Financement Local ne verse pas de collatéral à ses contreparties de dérivés, dès lors que celles-ci bénéficient du privilège légal sur les actifs au même titre que les porteurs d’obligations foncières.
Un impôt différé est comptabilisé en utilisant la méthode du report variable dès qu’il existe une différence temporaire entre les valeurs comptables des actifs et passifs tels qu’ils figurent dans les états financiers et leurs valeurs fiscales. Le taux d’impôt utilisé est celui qui est en vigueur ou sur le point de l’être en date de clôture.
Un impôt différé actif est constaté uniquement s’il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs suffisants sur lesquels les différences temporaires pourront être imputées.
Un impôt différé passif est calculé pour toute différence temporaire résultant de participations dans des filiales, entreprises contrôlées conjointement ou sociétés associées, sauf dans le cas où le calendrier de la reprise de la différence temporaire ne peut être maîtrisé et où il est peu probable que la différence temporaire s’inversera dans un avenir prévisible.
Les immobilisations sont exclusivement constituées des im
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais qui leur sont directement attribuables.
Les logiciels créés en interne, lorsqu’ils répondent aux critères d’immobilisation, sont enregistrés pour leur coût de développement qui comprend les dépenses externes de matériels et de services et les frais de personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation.
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité attendue. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations du résultat net.
L’approche par composant est appliquée à l’ensemble des immobilisations. Les durées d’amortissement retenues sont les suivantes :
Composant | Durée d’amortissement |
---|---|
Installations techniques | 10 à 20 ans |
Agencements | 10 à 20 ans |
Matériel micro-informatique | 3 ans |
Logiciels créés ou acquis* | 3 ou 5 ans |
Aménagements de bureaux, mobiliers et matériels | 2 à 12 ans |
* Les licences et matériels acquis sont amortis sur 3 ans. La durée d’amortissement des logiciels développés en interne dépend de leur caractère stratégique. Ceux qui sont considérés comme stratégiques sont amortis sur 5 ans, ceux qui ne le sont pas sont amortis sur 3 ans. |
Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsque des indices de perte de valeur sont identifiés. Lorsque la valeur nette comptable de l’immobilisation figurant au bilan est supérieure à sa valeur recouvrable estimée, une perte de valeur est constatée et la valeur au bilan de cette immobilisation est ramenée au montant recouvrable estimé. Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations du résultat net.
Le Groupe est le preneur des contrats de location qu’il conclut et il n’est pas partie prenante de transactions de cessions-bails. La plupart des contrats de location conclus par le Groupe sont des baux commerciaux régis par le Code de commerce, communément appelés « baux 3/6/9 ».
En application des dispositions de la norme IFRS 16, un contrat est ou contient un contrat de location s’il confère, sur une période déterminée et moyennant le paiement d’une contrepartie, le droit de contrôler l’utilisation d’un actif identifié, c’est-à-dire le double droit :
Cette contrepartie doit être répartie entre chacune des composantes du contrat, locatives et non locatives, chaque composante locative du contrat étant comptabilisée comme un contrat de location distinct et séparément des composantes non locatives. Cependant, par mesure de simplification, les composantes non locatives peuvent ne pas être séparées de la composante locative à laquelle elles se rattachent, l’ensemble étant alors comptabilisé comme un seul contrat de location.
Peuvent notamment être exclus les contrats de location à court terme et ceux dont l’actif sous-jacent est à l’état neuf de faible valeur. Sont également exclus les contrats de location non significatifs. Les paiements de loyers associés à ces contrats de location sont comptabilisés linéairement dans le poste Charges générales d’exploitation pendant toute la durée de la location.
La durée du contrat de location commence à la date de prise d’effet et s’étend sur la durée pendant laquelle le contrat de location est non résiliable, ajustée afin de tenir compte de toute option de renouvellement que le preneur a la certitude raisonnable d’exercer et de toute option de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Elle ne peut pas être plus longue que la période pendant laquelle le contrat est exécutoire, le contrat n’étant plus exécutoire dès que le preneur et le bailleur ont chacun le droit unilatéral de résilier le contrat en s’exposant tout au plus à une pénalité négligeable.
Lors de la comptabilisation initiale, qui intervient à la date de prise d’effet du contrat de location, le Groupe enregistre :
Les loyers pris en compte dans cette évaluation sont les loyers contractuels qui rémunèrent le droit d’utiliser l’actif sous-jacent ; ils comprennent :
Ultérieurement, le Groupe évalue l’actif détenu au titre du droit d’utilisation au coût :
Ultérieurement, le Groupe évalue le passif locatif au coût amorti, qui correspond à sa valeur initiale :
Toute réévaluation du passif locatif est comptabilisée par contrepartie de l’actif détenu au titre du droit d’utilisation correspondant et, lorsque cela conduit à rendre nulle la valeur de cet actif ou lorsque la durée du contrat de location est réduite, par contrepartie du résultat net pour le surplus. Le passif locatif est réévalué en actualisant les paiements de loyers révisés sur la base :
Au sujet des informations relatives aux contrats de location communiquées dans les états financiers :
Les provisions regroupent principalement les provisions pour litiges, pour restructurations et pour engagements de prêt.
Dans le cas principalement des litiges et restructurations, en application d’IAS 37, une provision est comptabilisée si et seulement si :
Une provision est évaluée à la valeur actualisée des dépenses attendues pour régler l’obligation. Le taux d’intérêt retenu est le taux avant impôt qui reflète la valeur temps de l’argent telle que définie par le marché.
Dans le cas des engagements de prêt, il faut distinguer (cf. supra) :
Les avantages au personnel comprennent l’ensemble des dépenses liées au personnel ; ils intègrent notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice. Les avantages consentis au personnel sont classés en quatre catégories :
Les avantages à court terme, payables dans un délai de douze mois au maximum après la fin de l’exercice annuel au cours duquel le service a été rendu, ne sont pas actualisés et sont enregistrés comme une charge de l’exercice. Les congés payés annuels sont comptabilisés lorsqu’ils sont accordés à l’employé. À cet effet, une provision est constituée sur la base des droits acquis par les salariés à la date de clôture.
Ces avantages sont généralement liés à l’ancienneté et versés à des salariés en activité. Leur paiement est différé de plus de douze mois après la clôture de l’exercice pendant lequel les salariés ont rendu les services correspondants. Il s’agit notamment des primes pour médaille du travail. Les écarts actuariels liés à ces avantages et tous les coûts des services rendus sont comptabilisés immédiatement en résultat net.
Les indemnités de fin de contrat de travail résultent soit de la décision de Sfil de mettre fin à l’emploi de membres du personnel avant la date légale de départ à la retraite, soit de la décision de ces derniers de partir volontairement en contrepartie d’une indemnité. Une charge au titre des indemnités de fin de contrat de travail n’est enregistrée que lorsque Sfil n’a plus la possibilité de retirer son offre d’indemnisation.
Les régimes de retraite des salariés de Sfil sont uniquement constitués de régimes à prestations définies. Les actifs de ces régimes sont en général confiés à des compagnies d’assurances ou à des fonds de pension. Ces régimes sont financés à la fois par les versements des salariés et par ceux de Sfil.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels Sfil s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. En conséquence, une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite.
Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées, qui permet de répartir dans le temps la charge de retraite en fonction de la période d’activité des salariés.
Le passif net comptabilisé au titre des régimes à prestations définies, calculé par des actuaires indépendants, est la différence entre la valeur actualisée des engagements et la juste valeur des actifs du régime (s’il en existe).
Lorsque le régime à prestations définies présente un excédent, c’est-à-dire que le montant des actifs de couverture excède la valeur des engagements, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour Sfil prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.
La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer en fonction du changement des hypothèses actuarielles et entraîner des réévaluations du passif (de l’actif) au titre des prestations définies. Ces écarts actuariels sont comptabilisés directement dans les capitaux propres en date de clôture.
Tous les instruments financiers générant des intérêts voient leurs produits financiers et leurs charges financières comptabilisés en résultat net en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (cf. supra).
L’essentiel des commissions générées par l’activité du Groupe est étalé sur la durée de l’opération génératrice de commission.
L’unique métier du Groupe est le financement ou le refinancement de créances sur des entités du secteur public et de crédits à l’exportation.
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Réserves obligatoires | - | - |
Autres avoirs | 3 961 | 1 969 |
TOTAL | 3 961 | 1 969 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Prêts et créances sur la clientèle | 3 514 | 2 673 |
Instruments dérivés non qualifiés de couverture(1) | 4 | 70 |
TOTAL | 3 518 | 2 743 |
(1) Le groupe Sfil n’est autorisé à conclure des opérations de dérivés qu’à des fins de couverture. Néanmoins, certains dérivés de couverture ne respectant pas toutes les conditions requises par les normes IFRS pour être classés comptablement en relation de couverture sont classés en Instruments dérivés à la juste valeur par résultat. Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2018 et de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 9, les dérivés affectés à la couverture des actifs classés dans la catégorie Actifs réévalués à la juste valeur par résultat ne rentrent plus dans une relation de couverture comptable. Ils sont donc désormais affectés dans cette catégorie. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Secteur public | 3 157 | 2 369 |
Autres – garantis par le secteur public | 357 | 304 |
TOTAL | 3 514 | 2 673 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Actions | - | - |
Obligations | 403 | 243 |
TOTAL | 403 | 243 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Secteur public | 22 | - |
Établissements de crédit | 381 | 243 |
TOTAL | 403 | 243 |
L’ensemble des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres au 31 décembre 2021 et 31 décembre 2022 étaient affectés à la catégorie Stage 1.
31/12/2021 | |||||||||||
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Montant brut | Dépréciations | Valeur nette comptable | Montant reprise Partiel | Montant reprise Total | |||||||
Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | ||||
Comptes à vue | 15 | - | - | 15 | - | - | - | - | 15 | - | - |
Établissements de crédit | 298 | - | - | 298 | (0) | - | - | (0) | 298 | - | - |
Prêts et créances | 312 | - | - | 312 | (0) | - | - | (0) | 312 | - | - |
Secteur public | 44 787 | 1 586 | 371 | 46 744 | (3) | (14) | (5) | (22) | 46 722 | - | - |
Entreprises non financières | 1 257 | 2 913 | 0 | 4 170 | (0) | (10) | (1) | (11) | 4 159 | - | - |
Prêts et créances | 46 044 | 4 499 | 371 | 50 914 | (4) | (24) | (6) | (33) | 50 881 | - | - |
Secteur public | 5 252 | 1 327 | 4 | 6 582 | (4) | (12) | (0) | (15) | 6 567 | - | - |
Établissements de crédit | 1 280 | - | - | 1 280 | (0) | - | - | (0) | 1 279 | - | - |
Entreprises non financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Titres au coût amorti | 6 531 | 1 327 | 4 | 7 862 | (4) | (12) | (0) | (16) | 7 846 | - | - |
TOTAL | 52 888 | 5 825 | 375 | 59 088 | (8) | (35) | (6) | (49) | 59 039 | - | - |
31/12/2022 | |||||||||||
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Montant brut | Dépréciations | Valeur nette comptable | Montant reprise Partiel | Montant reprise Total | |||||||
Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | ||||
Comptes à vue | 19 | - | - | 19 | - | - | - | - | 19 | - | - |
Établissements de crédit | 68 | - | - | 68 | (0) | - | - | (0) | 68 | - | - |
Prêts et créances | 87 | - | - | 87 | (0) | - | - | (0) | 87 | - | - |
Secteur public | 43 400 | 1 945 | 196 | 45 541 | (4) | (10) | (4) | (19) | 45 522 | - | - |
Entreprises non financières | 1 348 | 3 102 | 1 | 4 451 | (1) | (15) | (0) | (16) | 4 435 | - | - |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 44 748 | 5 046 | 197 | 49 991 | (5) | (26) | (4) | (35) | 49 956 | - | - |
Secteur public | 4 033 | 1 220 | 3 | 5 257 | (4) | (12) | (0) | (15) | 5 241 | - | - |
Établissements de crédit | 967 | - | - | 967 | (0) | - | - | (0) | 967 | - | - |
Entreprises non financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Titres au coût amorti | 5 001 | 1 220 | 3 | 6 224 | (4) | (12) | (0) | (16) | 6 209 | - | - |
TOTAL | 49 836 | 6 267 | 200 | 56 302 | (9) | (37) | (5) | (51) | 56 252 | - | - |
En synthèse, les montants bruts diminuent d’environ EUR 2,8 milliards entre les deux périodes sous l’effet notamment de la hausse des taux, observée tout au long de 2022, qui a engendré un ajustement à la baisse du risque couvert visible notamment sur les titres au coût amorti mais également sur les prêts et créances sur la clientèle au coût amorti. Sur la même période, les montants bruts en Stage 2 ont augmenté de EUR 0,4 milliard en lien avec le tirage progressif des lignes crédit export associées au secteur de la croisière. Une baisse symétrique peut être observée sur les engagements de financement au hors bilan (cf. note 6.5). Les mêmes mouvements peuvent également être observés au niveau des pertes de crédit attendues avec une hausse sur les prêts à la clientèle au coût amorti en Stage 2 et une diminution symétrique sur les engagements de financements en Stage 2 (cf. note 6.5). Pour mémoire, il avait été décidé au cours de l’année 2020 et dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19, d’inscrire les expositions concernant le secteur de la croisière en watchlist et par conséquent de les transférer du Stage 1 vers le Stage 2. Ce déclassement s’était accompagné d’une augmentation des dépréciations associées à ces expositions au bilan. Cette approche a été maintenue en 2021 et Sfil a décidé en 2022 de renforcer les dépréciations pour certains de ses clients crédit export associés au secteur de la croisière (cf. note 8).
La baisse des montants bruts et pertes de crédit attendues identifiée sur le Stage 3 correspond notamment à des clients sortis de leur période probatoire.
Les encours forborne du groupe Sfil correspondent aux expositions des contrats sur lesquels des concessions ont été accordées en raison des difficultés financières du débiteur (avérées ou à venir), qui n’auraient pas été accordées autrement. Ces concessions peuvent être des abandons de créances, des décalages de paiement ou des restructurations faisant l’objet d’un avenant au contrat ; elles peuvent aussi être accordées lors d’un refinancement total ou partiel faisant l’objet d’un nouveau contrat, y compris dans le cadre de la politique de désensibilisation.
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Impôts courants sur les bénéfices | 8 | 13 |
Autres taxes | 1 | 2 |
Actifs d’impôts courants | 9 | 15 |
Actifs d’impôts différés (voir note 4.3) | 73 | 64 |
TOTAL ACTIFS D’IMPÔTS | 81 | 79 |
Les impôts différés font l’objet d’un test de recouvrabilité tenant compte des plans d’affaires présentés au conseil d’administration selon des hypothèses réalistes. Les impôts différés au 31 décembre 2021 sont recouvrables selon un horizon raisonnable en tenant compte des règles fiscales applicables au traitement des déficits antérieurs. Au 31 décembre 2022, le groupe Sfil n’a pas d’impôts différés pour cet objet.
Matériels & agencements | Immobilisations | IFRS 16 | Total | |
---|---|---|---|---|
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2021 | 4 | 0 | 4 | 8 |
Acquisitions | 1 | 4 | - | 4 |
Valorisation/augmentation | - | - | 0 | 0 |
Annulations | - | (0) | - | (0) |
Transferts | - | (0) | - | (0) |
Cessions | - | - | - | - |
Dépréciations | - | - | - | - |
Amortissements | (3) | - | (3) | (6) |
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2022 | 2 | 4 | 1 | 7 |
Logiciels | Développements | Immobilisations | Total | |
---|---|---|---|---|
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2021 | 2 | 15 | 6 | 23 |
Acquisitions | 1 | 9 | 5 | 15 |
Valorisation/augmentation | - | - | (0) | (0) |
Annulations | - | - | (5) | (5) |
Transferts | - | - | - | - |
Cessions | - | - | - | - |
Dépréciations | - | - | - | - |
Amortissements | (1) | (11) | - | (12) |
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2022 | 1 | 13 | 6 | 21 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Cash collateral versé | 2 219 | 2 500 |
Produits à recevoir | 4 | 2 |
Charges payées d’avance | 222 | 199 |
Débiteurs divers et autres actifs | 20 | 28 |
TOTAL COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS DIVERS | 2 466 | 2 728 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Instruments dérivés non qualifiés de couverture(1) | 762 | 359 |
TOTAL | 762 | 359 |
(1) Le groupe Sfil n’est autorisé à conclure des opérations de dérivés qu’à des fins de couverture. Néanmoins, certains dérivés de couverture ne respectant pas toutes les conditions requises par les normes IFRS pour être classés comptablement en relation de couverture sont classés en Instruments dérivés à la juste valeur par résultat. Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2018 et de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 9, les dérivés affectés à la couverture des actifs classés dans la catégorie Actifs réévalués à la juste valeur par résultat ne rentrent plus dans une relation de couverture comptable. Ils sont donc désormais affectés dans cette catégorie. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Comptes à vue | - | - |
Emprunts à terme | - | - |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - |
Certificats de dépôt(1) | 798 | 846 |
Euro medium term notes(1) | 9 289 | 7 807 |
Obligations foncières | 47 826 | 44 122 |
Registered covered bonds | 7 337 | 6 315 |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 65 250 | 59 090 |
TOTAL | 65 250 | 59 090 |
(1) Contrairement aux obligations foncières et registered covered bonds, ces dettes ne bénéficient pas du privilège. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Impôts courants sur les bénéfices | - | - |
Autres taxes | 3 | 2 |
Passifs d’impôts courants | 3 | 2 |
Passifs d’impôts différés (voir note 4.3) | - | - |
TOTAL PASSIFS D’IMPÔTS | 3 | 2 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Cash collateral reçu | 953 | 88 |
Charges à payer | 34 | 41 |
Produits constatés d’avance | - | - |
Contributions au fonds de soutien(1) | 70 | 60 |
Créditeurs divers et autres passifs | 31 | 29 |
TOTAL | 1 088 | 219 |
(1) Ce poste reprend le solde résiduel des engagements pris en 2013 par la Caisse Française de Financement Local de contribuer au fonds de soutien pluriannuel pour les collectivités locales pour EUR 10 millions pendant 15 ans, soit EUR 150 millions. |
31/12/2021 | Dotations | Montants utilisés | Montants non | Augmentation du montant | Autres | 31/12/2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Engagements de prêts et garanties | 11 | 3 | - | (3) | - | - | 11 |
Provisions pour pensions et assimilées | 8 | 1 | - | (2) | - | - | 7 |
Autres provisions(1) | 4 | (2) | 2 | ||||
TOTAL | 23 | 4 | - | (7) | - | - | 19 |
(1) Pour mémoire, dans le cadre de la crise sanitaire et des conséquences pour le secteur de la croisière, le groupe Sfil avait décidé en 2020 de constituer une provision pour risques sur les instruments financiers de couverture du change utilisés afin de refinancer les crédits exports en dollar de ce secteur. Cette provision avait été portée à hauteur de EUR 3,9 millions fin 2021. En 2022, le groupe Sfil a décidé de diminuer de EUR 2,2 millions le montant de cette provision compte tenu de la baisse du risque sous-jacent. Par conséquent, cette provision pour risques et charges représente à fin décembre 2022 un montant de EUR 1,7 million (cf. note 8.). |
L’assemblée générale ordinaire du 25 mai 2022 a décidé d’affecter l’intégralité du résultat social de 2021 établi selon les normes françaises (EUR 52 millions) aux réserves légales et générales. L’assemblée générale ordinaire réunit extraordinairement le 14 décembre 2022 a décidé de procéder à une distribution de réserves d’un montant de EUR
31/12/2021 | 31/12/2022 | |||
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Actif | Passif | Actif | Passif | |
INSTRUMENTS DÉRIVÉS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT | 4 | 762 | 70 | 359 |
Dérivés désignés comme couverture de juste valeur | 2 720 | 3 644 | 1 794 | 4 545 |
Dérivés désignés comme couverture de flux de trésorerie | (8) | 145 | (11) | 230 |
Dérivés désignés comme couverture de portefeuilles | 601 | 1 771 | 617 | 368 |
INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE | 3 313 | 5 560 | 2 399 | 5 144 |
IMPACT CVA/DVA | (2) | (3) | (3) | (10) |
TOTAL JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS | 3 314 | 6 319 | 2 466 | 5 492 |
31/12/2021 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 497 | 526 | (29) | 0 | 3 |
Dérivés de taux d’intérêt | 2 848 | 2 848 | - | 4 | 759 |
TOTAL | 3 345 | 3 374 | (29) | 4 | 762 |
31/12/2022 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 1 | 1 | (0) | (0) | 0 |
Dérivés de taux d’intérêt | 2 450 | 2 450 | (0) | 70 | 359 |
TOTAL | 2 451 | 2 451 | (0) | 70 | 359 |
31/12/2021 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 4 181 | 4 331 | (149) | 114 | 284 |
Dérivés de taux d’intérêt | 61 706 | 61 690 | 17 | 2 606 | 3 360 |
TOTAL | 65 888 | 66 020 | (133) | 2 720 | 3 644 |
31/12/2022 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 3 145 | 3 184 | (39) | 181 | 342 |
Dérivés de taux d’intérêt | 59 436 | 59 417 | 19 | 1 613 | 4 204 |
TOTAL | 62 581 | 62 601 | (20) | 1 794 | 4 545 |
31/12/2021 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 2 895 | 2 945 | (50) | (8) | 145 |
Dérivés de taux d’intérêt | - | - | - | - | - |
TOTAL | 2 895 | 2 945 | (50) | (8) | 145 |
31/12/2022 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 4 180 | 4 398 | (218) | (11) | 230 |
Dérivés de taux d’intérêt | - | - | - | - | - |
TOTAL | 4 180 | 4 398 | (218) | (11) | 230 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Montant recyclé de la réserve de juste valeur sur les instruments dérivés de couverture des flux de trésorerie dans la valeur d’acquisition d’un actif non financier (couverture de flux de trésorerie d’une transaction hautement probable). | - | - |
31/12/2021 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de taux d’intérêt | 38 429 | 38 424 | 5 | 601 | 1 771 |
TOTAL | 38 429 | 38 424 | 5 | 601 | 1 771 |
31/12/2022 | |||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de taux d’intérêt | 40 061 | 40 056 | 5 | 617 | 368 |
TOTAL | 40 061 | 40 056 | 5 | 617 | 368 |
Le tableau ci-après présente la répartition par index de référence des actifs et passifs financiers ainsi que des instruments dérivés concernés par la réforme des taux d’intérêt de référence, qu’ils aient ou non migré vers les nouveaux indices. Les amendements à IFRS 9, IAS 39 et IFRS 7 qui permettent d’être exempté de certaines conditions requises en matière de comptabilité de couverture dans le cadre de cette réforme ont été appliqués, lorsque les conditions étaient respectées, pour maintenir les relations de couverture impactées. Dans un souci d’exhaustivité, ce tableau reprend également les instruments financiers qui ne sont pas concernés par la réforme.
Taux d’intérêt de référence actuel | Exposition au 31/12/2021 | Exposition au 31/12/2022 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Capital restant dû | Montant | Capital restant dû | Montant | |||
Actifs | Passifs | Dérivés | Actifs | Passifs | Dérivés | |
Taux concernés par la réforme | ||||||
EONIA | 569 | - | - | - | - | - |
LIBOR CHF | 222 | - | (212) | - | - | - |
LIBOR GBP | 76 | - | (364) | - | - | - |
LIBOR USD | 409 | - | (1 663) | 433 | - | (908) |
STIBOR | 17 | - | (17) | 15 | - | (15) |
Taux non concernés par la réforme | ||||||
SONIA | - | - | (185) | 164 | - | (556) |
SARON | - | - | - | 223 | - | (223) |
SOFR | - | - | - | 95 | - | (1 100) |
EURIBOR | 9 595 | 972 | 1 514 | 8 906 | 442 | (3 593) |
€STER | 14 | 125 | (2 406) | 532 | 145 | (3 131) |
TAUX FIXE | 47 401 | 59 118 | 3 528 | 49 091 | 60 226 | 9 622 |
AUTRES | 104 | 2 075 | (402) | 85 | 1 423 | (330) |
TOTAL | 58 406 | 62 289 | (206) | 59 544 | 62 236 | (234) |
Les impôts différés actifs et passifs sont compensés lorsqu’ils concernent la même entité fiscale.
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Actifs d’impôts différés avant dépréciation | 73 | 64 |
Dépréciation des impôts différés actifs | - | - |
ACTIFS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS | 73 | 64 |
PASSIFS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS | - | - |
TOTAL | 73 | 64 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
AU 1er JANVIER | 79 | 73 |
Charges ou produits comptabilisés en résultat | (3) | (7) |
Changement de taux d’imposition, impact en résultat (1) | (12) | - |
Variation impactant les fonds propres | 9 | (2) |
Changement de taux d’imposition, impact en fonds propres | - | - |
Écarts de conversion | - | - |
Autres variations | - | - |
AU 31 DÉCEMBRE | 73 | 64 |
(1) Pour mémoire, en 2021 le groupe Sfil avait décidé de réévaluer le stock d’impots différés actifs et le retournement de ce stock dans le contexte de baisse du taux d’imposition pleinement effectif à partir de 2022. |
Le groupe Sfil a pris en compte les mesures législatives réduisant le taux d’impôt sur les sociétés à 25,83 % à compter de 2022.
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Prêts et provisions pour perte sur prêts | (975) | 432 |
Titres | (265) | (85) |
Instruments dérivés | 9 | (220) |
Comptes de régularisation et actifs divers | (1) | (0) |
TOTAL | (1 232) | 126 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Emprunts, dépôts et émissions de titres de créances | 737 | (881) |
Instruments dérivés | 541 | 796 |
Provisions | 7 | 7 |
Comptes de régularisation et passifs divers | 20 | 16 |
TOTAL | 1 305 | (62) |
Société mère(1) | Autres parties liées(2) | |||
---|---|---|---|---|
31/12/2021 | 31/12/2022 | 31/12/2021 | 31/12/2022 | |
ACTIF | ||||
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | - | - | - | - |
Instruments dérivés de couverture | - | - | - | - |
Actifs à la juste valeur par capitaux propres | 115 | 63 | 66 | 65 |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | - | - | ||
Titres au coût amorti | - | - | ||
Comptes de régularisation et actifs divers | 1 | 1 | 1 | 1 |
PASSIF | ||||
Instruments dérivés de couverture | - | - | ||
Dettes envers les établissements de crédits au coût amorti | - | - | ||
Dettes représentées par un titre au coût amorti | - | 383 | 369 | |
Comptes de régularisation et passifs divers | - | 0 | 0 | |
RÉSULTAT | ||||
Intérêts et produits assimilés | (0) | (0) | 0 | 0 |
Intérêts et charges assimilées | (2) | (2) | (15) | (12) |
Commissions (produits) | - | 4 | 5 | |
Commissions (charges) | - | (0) | (0) | |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | (1) | (3) | 16 | 21 |
Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - | ||
Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti | - | - | ||
Produits des autres activités | - | 0 | 0 | |
Charges des autres activités | - | - | ||
Charges générales d’exploitation | - | (0) | 0 | |
Coût du risque | 0 | 0 | 0 | 0 |
HORS BILAN | ||||
Opérations de change | - | - | ||
Dérivés de taux d’intérêt | - | - | ||
Engagements de financement reçus | 4 000 | 4 000 | 1 000 | 1 000 |
Autres engagements reçus(3) | - | 3 | - | - |
(1) Ce poste comprend les transactions avec la Caisse des Dépôts, société mère de Sfil. (2) Ce poste comprend les transactions avec La Banque Postale et Bpifrance, filiales du groupe Caisse des Dépôts. (3) Fin 2022, le groupe Sfil a signé un partenariat avec la Caisse des Dépôts afin d’offrir une nouvelle offre à taux fixe à long et très long terme aux collectivités locales et hôpitaux publics en France. Dans ce cadre, le groupe Sfil réalise des avances de trésorerie auprès de la CDC correspondant aux montants des crédits accordés par cette dernière. En contrepartie, la Caisse des Dépôts s’engage à céder le crédit au groupe Sfil à l’issu de la phase de tirage du prêt. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Gains ou pertes latents sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 1 | 0 |
Gains ou pertes latents sur dérivés de couverture de flux de trésorerie(1) | (67) | 2 |
Gains ou pertes latents sur dérivés de couverture part coût de la base(1) | - | (62) |
Gains ou pertes latents sur indemnités de départ en retraite | (2) | 0 |
TOTAL | (68) | (60) |
Impôts différés sur gains ou pertes latents sur titres à la juste valeur par capitaux propres | (0) | (0) |
Impôts différés sur gains ou pertes latents sur dérivés de couverture de flux de trésorerie(1) | 17 | (0) |
Impôts différés sur gains ou pertes latents sur dérivés de couverture part coût de la base(1) | - | 16 |
Impôts différés sur gains ou pertes latents sur indemnités de départ en retraite | 0 | (0) |
TOTAL APRÈS IMPÔTS | (50) | (45) |
(1) Le groupe Sfil a décidé d’appliquer à partir du 1er janvier 2022 les dispositions transitoires de la norme IFRS 9 en matière de comptabilité de couverture. Ainsi la norme IFRS 9 s’applique de façon prospective à compter de cette date à l’ensemble des relations de micro-couverture (Fair Value Hedge et Cash Flow Hedge). Les incidences de première application (FTA) sont très limitées ; elles sont uniquement en lien avec le choix du Groupe d’appliquer l’option ouverte par IFRS 9 qui consiste à appliquer rétrospectivement le traitement dit « coût de la couverture du risque de base des opérations en monnaie étrangère ». Sont concernés les cross currency basis swaps impliqués dans le cadre des opérations de crédit export documentées dans une relation de couverture de type Cash Flow Hedge ainsi que, dans une moindre mesure, les cross currency interest rate swaps documentés en relation de couverture Fair-Value-Hedge. Ce traitement permet de reconnaître initialement dans les autres éléments du résultat global (réserve OCI), dans une nouvelle rubrique intitulée réserve Cost of hedging, la composante de la variation de la juste valeur des dérivés de couverture correspondant au basis spread (cf. note 1.1.1). |
Le groupe Sfil présente sous les rubriques « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées » la rémunération, déterminée selon la méthode du taux d’intérêt effectif, des instruments financiers évalués au coût amorti ou en valeur de marché par capitaux propres.
Ces rubriques comprennent également les produits et charges d’intérêts sur les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat au motif qu’ils ne respectent pas le critère SPPI, les flux perçus n’étant pas constitués exclusivement de paiement en principal et intérêts. En revanche, la variation de valeur calculée hors intérêts courus sur ces instruments financiers à la juste valeur par résultat est comptabilisée sous la rubrique « Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par le résultat » (cf. partie 5.3).
Les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture sont présentés avec les revenus des éléments dont ils contribuent à la couverture des risques. Par ailleurs, certains dérivés ne sont pas documentés dans une relation de couverture comptable, mais leur détention assure la couverture économique d’instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat : les produits et charges d’intérêts sur ces dérivés de couverture économique sont rattachés aux rubriques qui enregistrent les intérêts sur ces instruments financiers.
2021 | 2022 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | |
Prêts/emprunts avec les établissements de crédit | - | - | - | - | - | - |
Prêts/emprunts avec la clientèle | 110 | 110 | 112 | - | 112 | |
Dérivés hors relation de couverture | 27 | (130) | (103) | 38 | (129) | (92) |
Actifs et passifs financiers à la juste valeur par résultat | 137 | (130) | 7 | 150 | (129) | 21 |
Dérivés de couverture | 1 206 | (1 081) | 125 | 1 190 | (1 239) | (49) |
Dérivés de couverture | 1 206 | (1 081) | 125 | 1 190 | (1 239) | (49) |
Titres | 1 | - | 1 | 1 | (0) | 1 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 1 | - | 1 | 1 | (0) | 1 |
Comptes auprès des banques centrales | - | (4) | (4) | 0 | (1) | (1) |
Comptes et prêts/emprunts avec les établissements de crédit | 33 | (58) | (25) | 32 | (52) | (20) |
Comptes et prêts/emprunts avec la clientèle | 732 | - | 732 | 803 | - | 803 |
Titres | 150 | (824) | (674) | 146 | (728) | (583) |
Autres | - | - | - | - | - | - |
Actifs et passifs financiers | 915 | (886) | 28 | 981 | (782) | 199 |
TOTAL | 2 259 | (2 098) | 161 | 2 321 | (2 150) | 172 |
Les produits et charges d’intérêts évalués selon la méthode du taux d’intérêt effectif, représentaient respectivement EUR 915 millions et EUR -886 millions au 31 décembre 2021 et EUR 981 millions et EUR -782 millions au 31 décembre 2022. Au 31 décembre 2021, les intérêts négatifs payés sur les instruments financiers à l’actif et perçus sur les instruments financiers au passif représentaient respectivement EUR -25 millions et EUR +11 millions. Au 31 décembre 2022, les intérêts négatifs payés sur les instruments financiers à l’actif et perçus sur les instruments financiers au passif représentent respectivement EUR -8 millions et EUR +4 millions. |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Commissions de servicing LPB perçues | 4 | 5 |
Autres commissions | 0 | (4) |
TOTAL | 5 | 1 |
Tous les intérêts reçus et payés sur les actifs, passifs et dérivés sont enregistrés dans la marge d’intérêts, tel que requis par les normes IFRS. Par conséquent, les gains ou pertes nets sur opérations de couverture incluent uniquement la variation de clean value des dérivés et la réévaluation des actifs et passifs inscrits dans une relation de couverture.
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 58 | 33 |
Résultat net de comptabilité de couverture | (6) | (0) |
Résultat net sur opérations de change | (1) | (0) |
TOTAL | 52 | 33 |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Couvertures de juste valeur | (5) | (6) |
Changement de juste valeur de l’élément couvert attribuable au risque couvert | 523 | 2 029 |
Changement de juste valeur des dérivés de couverture | (528) | (2 035) |
Couvertures de flux de trésorerie | - | (1) |
Changement de juste valeur des dérivés de couverture – inefficacité | - | - |
Interruption de relations de couverture de flux de trésorerie (flux de trésorerie dont la forte probabilité n’est plus assurée) | - | (1) |
Couvertures de portefeuilles couverts en taux | (1) | 0 |
Changement de juste valeur de l’élément couvert | (455) | (1 378) |
Changement de juste valeur des dérivés de couverture | 454 | 1 378 |
Impact CVA/DVA(1) | 0 | 6 |
TOTAL | (6) | (0) |
(1) L’effet de l’application de la norme IFRS 13 fait ressortir au 31 décembre 2022 un produit de EUR 6 millions qui s’analyse essentiellement par une augmentation du produit de DVA. |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Résultats de cession d’obligations à la juste valeur par capitaux propres | - | - |
Résultats de cession de titres à la juste valeur par capitaux propres | - | 1 |
TOTAL | - | 1 |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Résultats de cession, de remboursement anticipé | - | (3) |
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de prêts | - | 27 |
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement | 17 | 13 |
Résultats de remboursement anticipé de dettes | (0) | (0) |
Résultats de remboursement anticipé de dettes représentées par un titre au coût amorti | - | - |
TOTAL | 17 | 37 |
2021 | 2022 | |||
---|---|---|---|---|
Montant | Impact | Montant | Impact | |
Remboursements anticipés de titres au coût amorti | - | - | 190 | (3) |
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de titres au coût amorti | - | - | 190 | (3) |
Remboursements anticipés de prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti | - | - | 220 | 27 |
Réaménagements de prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti | 91 | 0 | ||
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti | - | - | 311 | 27 |
Remboursements anticipés de prêts et créances à la clientèle | 111 | 7 | 59 | 1 |
Réaménagements de prêts et créances à la clientèle(1) | 2 417 | 10 | 3 465 | 12 |
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de prêts et créances à la clientèle au coût amorti | 2 528 | 17 | 3 524 | 13 |
Sous-total Actifs | 2 528 | 17 | 4 025 | 37 |
Remboursements anticipés de dettes envers les établissements de crédit | - | - | - | - |
Résultats de remboursement anticipé de dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - |
Remboursements anticipés de dettes représentées par un titre au coût amorti | - | - | - | - |
Résultats de remboursement anticipé de dettes représentées par un titre au coût amorti | - | - | - | - |
Sous-total Passifs | - | - | - | - |
TOTAL | 17 | 37 | ||
(1) Le montant notionnel des réaménagements de prêts à la clientèle comprend les prêts concernés par les mesures de soutien en liquidité accordées aux clients du secteur de la croisière dans le cadre de l’activité de crédit export. En effet, Sfil s’est inscrite dans la démarche développée conjointement par les agences d’assurance-crédit export européennes visant à apporter un soutien en liquidité à ces clients qui ont été particulièrement touchés par la pandémie. Ce soutien a consisté à différer le remboursement du principal des crédits et en 2022 à accorder des aménagements juridiques aux contrats initiaux. Pour mémoire, ces crédits bénéficient de l’assurance-crédit délivrée par BPI AE au nom, pour le compte et sous le contrôle de la République française. Les gains et pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs ou passifs financiers au coût amorti sont très majoritairement associés à l’activité de réaménagement de prêts auprès de la clientèle du secteur public local qui conduisent à la comptabilisation upfront de produits conformément aux principes des normes IFRS (cf. note 1.2.5.8). |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Frais de personnel | (52) | (55) |
Autres frais généraux et administratifs | (31) | (36) |
Impôts et taxes | (14) | (16) |
TOTAL | (97) | (107) |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations corporelles | (2) | (3) |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles | (13) | (12) |
Impact IFRS 16 | (3) | (3) |
TOTAL | (18) | (18) |
Dépréciations spécifiques | 2021 | ||||
---|---|---|---|---|---|
1er janvier | Dotations | Reprises | Transferts | 31 décembre | |
Stage 1 | (0) | (0) | - | - | (0) |
Stage 2 | - | - | - | - | - |
Stage 3 | - | - | - | - | - |
Actifs financiers | (0) | (0) | - | - | (0) |
Stage 1 | (0) | (0) | 0 | 0 | 0 |
Stage 2 | - | - | - | - | - |
Stage 3 | - | - | - | - | - |
Prêts et créances | (0) | (0) | 0 | 0 | 0 |
Stage 1 | (5) | (2) | 7 | (4) | (4) |
Stage 2 | (23) | (7) | 3 | 3 | (24) |
Stage 3 | (7) | (2) | 3 | 1 | (6) |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | (33) | (11) | 13 | 0 | (33) |
Stage 1 | (4) | (0) | 1 | (0) | (4) |
Stage 2 | (13) | (1) | 2 | 0 | (12) |
Stage 3 | (0) | (0) | - | - | (0) |
Titres au coût amorti | (17) | (1) | 3 | (0) | (16) |
Stage 1 | (0) | (2) | 0 | - | (2) |
Stage 2 | (10) | (0) | 2 | - | (8) |
Stage 3 | (0) | (0) | 0 | - | (0) |
Engagements de financement | (10) | (2) | 2 | - | (10) |
AUTRES PROVISIONS | (5) | (0) | - | - | (5) |
TOTAL | (66) | (15) | 18 | 0 | (64) |
Dépréciations spécifiques | 2022 | ||||
---|---|---|---|---|---|
1er janvier | Dotations | Reprises | Transferts | 31 décembre | |
Stage 1 | (0) | (0) | 0 | (0) | |
Stage 2 | - | - | - | - | - |
Stage 3 | - | - | - | - | - |
Actifs financiers | (0) | (0) | 0 | - | (0) |
Stage 1 | (0) | (0) | 0 | (0) | (0) |
Stage 2 | - | - | - | - | - |
Stage 3 | - | - | - | - | - |
Prêts et créances | (0) | (0) | 0 | (0) | (0) |
Stage 1 | (4) | (2) | 8 | 8 | 10 |
Stage 2 | (24) | (14) | 7 | (5) | (35) |
Stage 3 | (6) | (2) | 1 | (3) | (10) |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | (33) | (18) | 16 | 0 | (35) |
Stage 1 | (4) | (0) | 1 | 0 | (3) |
Stage 2 | (12) | (1) | 1 | (0) | (12) |
Stage 3 | (0) | - | - | (0) | (0) |
Titres au coût amorti | (16) | (1) | 1 | 0 | (16) |
Stage 1 | (2) | (1) | 1 | - | (2) |
Stage 2 | (8) | (2) | 2 | - | (8) |
Stage 3 | (0) | - | 0 | - | (0) |
Engagements de financement | (10) | (3) | 3 | - | (10) |
AUTRES PROVISIONS | (5) | (1) | 2 | - | (3) |
TOTAL | (64) | (22) | 23 | 0 | (63) |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Impôt courant de l’exercice | (31) | (27) |
Impôts différés | (3) | (7) |
Impôts différés sur exercice antérieur(1) | (12) | - |
Autres impôts sur les sociétés exercice antérieur | (0) | 0 |
TOTAL | (46) | (33) |
(1) Pour mémoire, en 2021, le groupe Sfil a décidé de réévaluer le stock d’impôts différés actifs et le retournement de ce stock dans le contexte de baisse du taux d’imposition pleinement effectif à partir de 2022. |
L’écart avec le taux d’imposition effectif français s’analyse de la manière suivante :
2021 | 2022 | |
---|---|---|
RÉSULTAT AVANT IMPÔT | 122 | 119 |
Résultat net des entreprises mises en équivalence | - | - |
BASE IMPOSABLE | 122 | 119 |
Taux d’impôt en vigueur à la clôture | 28,41 % | 25,83 % |
IMPÔT THÉORIQUE AU TAUX NORMAL | (35) | (31) |
Complément d’impôt lié aux dépenses non déductibles | (2) | (3) |
Économie d’impôt sur produits non imposables | - | - |
Différentiel d’impôt sur éléments fiscalisés au taux réduit | - | - |
Autres compléments ou économies d’impôt | - | - |
Effets du redressement fiscal | - | - |
Autres impôts sur les sociétés exercice antérieur | (0) | 0 |
Réévaluation du stock d’impôts différés(1) | (12) | - |
Prise en compte du taux d’imposition applicable aux exercices ultérieurs(2) | 3 | - |
IMPÔT COMPTABILISÉ | (46) | (33) |
(1) En 2021, Sfil a décidé de réévaluer le stock d’impôts différés actifs et le retournement de ce stock dans le contexte de baisse du taux d’imposition pleinement effectif à partir de 2022. (2) Le groupe Sfil a pris en compte les mesures législatives réduisant le taux d’impôt sur les sociétés à 25,83 % à compter de 2022. |
Depuis le 1er janvier 2014, la Caisse Française de Financement Local fait partie du groupe d’intégration fiscale dont la tête de groupe est Sfil.
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Actifs ou devises à livrer | - | 68 |
Passifs ou devises à recevoir | - | 67 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Garanties reçues des établissements de crédit | - | - |
Garanties rehaussées reçues(1) | 10 071 | 10 689 |
Engagements de garanties de crédits reçus | - | - |
Garanties reçues de la clientèle(2) | 1 557 | 1 386 |
(1) Garanties irrévocables et inconditionnelles émises par l’État français et reçues par Sfil pour le financement des grands crédits à l’exportation. (2) Les garanties reçues de la clientèle sont généralement données par des collectivités locales. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Donnés à des établissements de crédit(1) | 9 | 0 |
Donnés à la clientèle(1) | 5 117 | 4 010 |
Reçus d’établissements de crédit(2) | 5 000 | 5 000 |
Reçus de la clientèle | - | - |
(1) Les engagements de financement donnés à des établissements de crédit et à la clientèle correspondent à des contrats émis mais non versés. Ces montants correspondent principalement à des engagements de financement sur des dossiers dans le cadre de l’activité de crédit export. (2) Les engagements de cette ligne correspondent aux engagements de financement reçus de la Caisse des Dépôts et de La Banque Postale pour respectivement EUR 4 000 millions et EUR 1 000 millions. Concernant l’engagement de financement de la Caisse des Dépôts, Sfil enregistre le total des engagements relatifs aux seules tranches existantes qui est limité à EUR 4 000 millions. Ce dernier montant ne prend pas en compte la possibilité prévue dans la convention de financement avec la Caisse des Dépôts de négocier de bonne foi des financements additionnels. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Engagements donnés(1) | 9 | 11 |
Engagements reçus de la Caisse des Dépôts et Consignations(2) | - | 3 |
Autres engagements reçus(3) | 223 | 17 |
(1) Il s’agit de l’engagement de paiement irrévocable au Fonds de garantie des dépôts et de résolution. (2) Fin 2022, le groupe Sfil a signé un partenariat avec la Caisse des Dépôts afin d’offrir une nouvelle offre à taux fixe à long et très long terme aux collectivités locales et hôpitaux publics en France. Dans ce cadre, le groupe Sfil réalise des avances de trésorerie auprès de la CDC correspondant aux montants des crédits accordés par cette dernière. En contrepartie la Caisse des Dépôts s’engage à céder le crédit au groupe Sfil à l’issue de la phase de tirage du prêt. (3) Il s’agit principalement de prêts garantis par des administrations publiques. |
Engagements hors bilan et garanties financières | Engagements et | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut | Dépréciation | Montant | Montant | Montant | |||||||
| Stage 2 | Stage 3 | Total | Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | ||||
Donnés à des établissements de crédit | 9 | - | - | 9 | (0) | - | - | (0) | 9 | - | - |
Donnés à la clientèle | 2 139 | 2 976 | 2 | 5 117 | (2) | (8) | (0) | (10) | 5 107 | - | - |
TOTAL | 2 148 | 2 976 | 2 | 5 126 | (2) | (8) | (0) | (10) | 5 116 | - | - |
Engagements hors bilan et garanties financières | Engagements et | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut | Dépréciation | Montant | Montant | Montant | |||||||
Stage1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | ||||
Donnés à des établissements de crédit | 0 | - | - | 0 | (0) | - | - | (0) | (0) | - | - |
Donnés à la clientèle | 2 142 | 1 867 | - | 4 010 | (2) | (8) | - | (10) | 4 000 | - | - |
TOTAL | 2 142 | 1 867 | - | 4 010 | (2) | (8) | - | (10) | 4 000 | - | - |
Cette note présente les ajustements de juste valeur qui ne sont pas comptabilisés, en résultat ou en fonds propres, parce qu’ils correspondent à des actifs ou passifs évalués au coût amorti dans les comptes IFRS.
Ces ajustements de juste valeur tiennent compte des caractéristiques des actifs et passifs concernés (maturité, couverture du risque de taux, profil d’amortissement, ainsi que, pour les actifs, leur notation) ; ils tiennent également compte des conditions actuelles de marché en termes de prix ou de spread de ces mêmes opérations ou d’opérations auxquelles on pourrait les assimiler. La ventilation des actifs et passifs en fonction de la méthode qui a été utilisée pour déterminer leur juste valeur est présentée dans la note 7.1.3. ci-dessous ; on constate que l’essentiel des actifs est évalué selon une technique qui tient compte du fait que les paramètres significatifs ne sont pas observables pour les actifs car l’exposition est constituée majoritairement de prêts, format de créances qui n’est pas coté sur des marchés liquides. Pour la valorisation des passifs, certains paramètres observables sont pris en compte.
Ces justes valeurs constituent une information intéressante, mais il ne serait pas pertinent d’en tirer des conclusions sur la valeur de la société ou sur les résultats qui seront dégagés dans le futur. En effet, les actifs et les passifs présentent une bonne congruence en taux et en maturité et sont destinés à être conservés au bilan jusqu’à leur échéance, compte tenu de l’activité de la société.
31/12/2021 | |||
---|---|---|---|
Valeur | Juste | Ajustement de juste valeur non comptabilisé | |
Banques centrales | 3 961 | 3 961 | - |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 3 518 | 3 518 | - |
Instruments dérivés de couverture | 3 310 | 3 310 | - |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 403 | 403 | - |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 312 | 354 | 42 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 50 881 | 50 451 | (430) |
Titres au coût amorti | 7 846 | 7 182 | (665) |
TOTAL | 70 232 | 69 179 | (1 053) |
31/12/2022 | |||
---|---|---|---|
Valeur | Juste | Ajustement de juste valeur non comptabilisé | |
Banques centrales | 1 969 | 1 969 | - |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 2 743 | 2 743 | - |
Instruments dérivés de couverture | 2 396 | 2 396 | - |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 243 | 243 | - |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 87 | 88 | 1 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 49 956 | 46 537 | (3 419) |
Titres au coût amorti | 6 209 | 5 502 | (707) |
TOTAL | 63 604 | 59 478 | (4 125) |
31/12/2021 | |||
---|---|---|---|
Valeur | Juste | Ajustement de juste valeur non comptabilisé | |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 762 | 762 | - |
Instruments dérivés de couverture | 5 557 | 5 557 | - |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 65 250 | 65 373 | 124 |
TOTAL | 71 569 | 71 692 | 124 |
31/12/2022 | |||
---|---|---|---|
Valeur | Juste | Ajustement de juste valeur non comptabilisé | |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 359 | 359 | - |
Instruments dérivés de couverture | 5 134 | 5 134 | - |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 59 090 | 55 005 | (4 085) |
TOTAL | 64 582 | 60 497 | (4 085) |
La juste valeur d’un instrument financier est évaluée à partir de prix observables sur le marché pour cet instrument ou pour un instrument comparable, ou à l’aide d’une technique d’évaluation qui utilise des données de marché observables. Une hiérarchie des méthodes utilisées pour l’évaluation à la juste valeur a été établie ; elle se compose des 3 niveaux suivants :
La qualification des dérivés repose sur une analyse combinée de l’observabilité des données de marché utilisées dans la valorisation et de la robustesse des modèles de valorisation mesurée en termes d’efficience à fournir une valorisation dans le consensus de marché. Il ressort de cette application que les dérivés utilisés par le groupe Sfil en couverture de ses activités sont principalement de niveau 2.
Pour les dérivés classés en niveau 3, cette classification est principalement constituée de produits structurés hybrides (taux-change), de produits de spread (corrélation) ainsi que d’options sur taux d’intérêt. Cette classification est due essentiellement au fait que ces produits présentent des payoffs complexes qui nécessitent une modélisation statistique avancée présentant des paramètres variables et parfois inobservables sur le marché.
Juste valeur des actifs financiers | 31/12/2021 | |||
---|---|---|---|---|
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |
Banques centrales | 3 961 | - | - | 3 961 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | - | 3 | 3 515 | 3 518 |
Instruments dérivés de couverture | - | 3 085 | 226 | 3 311 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 403 | - | - | 403 |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 15 | 94 | 245 | 354 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | - | - | 50 451 | 50 451 |
Titres au coût amorti | 3 686 | 2 181 | 1 314 | 7 182 |
TOTAL | 8 065 | 5 363 | 55 751 | 69 179 |
Juste valeur des actifs financiers | 31/12/2022 | |||
---|---|---|---|---|
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |
Banques centrales | 1 969 | - | - | 1 969 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | - | 69 | 2 674 | 2 743 |
Instruments dérivés de couverture | - | 1 243 | 1 153 | 2 396 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 243 | - | - | 243 |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 19 | 68 | 0 | 88 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | - | - | 46 537 | 46 537 |
Titres au coût amorti | 2 462 | 1 912 | 1 128 | 5 502 |
TOTAL | 4 694 | 3 292 | 51 493 | 59 478 |
Juste valeur des passifs financiers | 31/12/2021 | |||
---|---|---|---|---|
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | - | 704 | 58 | 762 |
Instruments dérivés de couverture | - | 5 180 | 377 | 5 557 |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 50 713 | 7 291 | 7 370 | 65 373 |
TOTAL | 50 713 | 13 175 | 7 805 | 71 692 |
Juste valeur des passifs financiers | 31/12/2022 | |||
---|---|---|---|---|
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | - | 220 | 138 | 359 |
Instruments dérivés de couverture | - | 4 808 | 326 | 5 134 |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 43 433 | 5 902 | 5 670 | 55 005 |
TOTAL | 43 433 | 10 930 | 6 134 | 60 497 |
Le tableau ci-après fournit une présentation synthétique des produits financiers classés au niveau 3 pour lesquels des changements d’hypothèses concernant une ou plusieurs données non observables entraîneraient une variation significative de la valeur de marché. Ces montants visent à illustrer l’intervalle d’incertitude inhérente au recours au jugement mis en œuvre dans l’estimation des paramètres de niveau 3, ou dans le choix des techniques et modèles de valorisation. Ils reflètent les incertitudes de valorisation qui prévalent à la date d’évaluation, et bien que celles-ci résultent pour l’essentiel des sensibilités du portefeuille en date d’évaluation, elles ne permettent pas de prévoir ou de déduire les variations futures de la valeur de marché, pas plus qu’elles ne représentent l’effet de conditions de marché extrêmes sur la valeur du portefeuille. Pour estimer les sensibilités, Sfil a soit valorisé les instruments financiers en utilisant des paramètres raisonnablement possibles, soit appliqué des hypothèses fondées sur sa politique d’ajustements additionnels de valorisation.
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Incertitude inhérente aux paramètres de marchés du niveau 3 | 3 | 4 |
Incertitude inhérente aux modèles de valorisation des dérivés du niveau 3 | 12 | 35 |
Sensibilité des instruments financiers du niveau 3 | 15 | 39 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Niveau 1 vers niveau 2 | - | - |
TOTAL | - | - |
Juste valeur des actifs financiers | Actifs financiers | Instruments | Actifs financiers | Total actifs |
---|---|---|---|---|
31/12/2021 | 3 515 | 226 | - | 3 740 |
Gains ou pertes en résultat | - | - | - | - |
Gains ou pertes latents ou différés en résultat | (608) | 283 | - | (326) |
Gains ou pertes latents ou différés comptabilisés directement en capitaux propres | - | - | - | - |
Acquisition | 62 | 712 | - | 773 |
Vente | - | - | - | - |
Origination | - | - | - | - |
Règlement | (294) | (67) | - | (361) |
Transfert en activités destinées à être cédées | - | - | - | - |
Transfert vers niveau 3 | - | - | - | - |
Transfert hors niveau 3 | - | - | - | - |
Autres variations | - | - | - | - |
31/12/2022 | 2 674 | 1 153 | - | 3 827 |
Juste valeur des passifs financiers | Passifs financiers | Instruments | Total passifs financiers |
---|---|---|---|
31/12/2021 | 58 | 377 | 435 |
Gains ou pertes en résultat | - | - | - |
Gains ou pertes latents ou différés en résultat | (19) | 193 | 174 |
Gains ou pertes latents ou différés comptabilisés directement en capitaux propres | - | - | - |
Acquisition | 118 | 22 | 140 |
Vente | - | - | - |
Origination | - | - | - |
Règlement | (19) | (266) | (285) |
Transfert en activités destinées à être cédées | - | - | - |
Transfert vers niveau 3 | - | - | - |
Transfert hors niveau 3 | - | - | - |
Autres variations | - | - | - |
31/12/2022 | 138 | 326 | 464 |
31/12/2021 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut avant | Montant brut | Montant net présenté | Autres montants dans le champ d’application mais non compensés | Montant net selon les normes IFRS 7 et 13 | ||
Impact des contrats- cadres | Instruments financiers | |||||
Prêts et créances à la juste valeur par résultat | 3 314 | - | 3 314 | (2 259) | (923) | 132 |
Instruments dérivés (incluant les instruments de couverture) | 3 514 | - | 3 514 | - | - | 3 514 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti | 312 | - | 312 | - | - | 312 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 50 881 | - | 50 881 | - | - | 50 881 |
TOTAL | 58 022 | - | 58 022 | (2 259) | (923) | 54 840 |
31/12/2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut | Montant brut | Montant net présenté | Autres montants dans le champ d’application mais non compensés | Montant net selon les normes IFRS 7 et 13 | ||
Impact des contrats- cadres | Instruments financiers | |||||
Instruments dérivés (incluant les instruments de couverture) | 2 466 | - | 2 466 | (1 240) | (67) | 1 159 |
Prêts et créances à la juste valeur par résultat | 2 673 | - | 2 673 | - | - | 2 673 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti | 87 | - | 87 | - | - | 87 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 49 956 | - | 49 956 | - | - | 49 956 |
TOTAL | 55 182 | - | 55 182 | (1 240) | (67) | 53 875 |
31/12/2021 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut avant | Montant brut | Montant net présenté | Autres montants dans le champ d’application mais non compensés | Montant net selon les normes IFRS 7 et 13 | ||
Impact des contrats- cadres | Instruments financiers | |||||
Instruments dérivés (incluant les instruments de couverture) | 6 319 | - | 6 319 | (2 259) | (2 105) | 1 954 |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - | - | - |
Dettes envers la clientèle au coût amorti | - | - | - | - | - | - |
TOTAL | 6 319 | - | 6 319 | (2 259) | (2 105) | 1 954 |
31/12/2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut avant | Montant brut | Montant net présenté | Autres montants dans le champ d’application mais non compensés | Montant net selon les normes IFRS 7 et 13 | ||
Impact des | Instruments financiers | |||||
Instruments dérivés (incluant les instruments de couverture) | 5 492 | - | 5 492 | (1 240) | (2 185) | 2 068 |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - | - | - |
Dettes envers la clientèle au coût amorti | - | - | - | - | - | - |
TOTAL | 5 492 | - | 5 492 | (1 240) | (2 185) | 2 068 |
L’exposition au risque de crédit, comprend :
La métrique utilisée est l’EAD (Exposure At Default).
L’exposition au risque de crédit est ventilée par zone géographique et par contrepartie en tenant compte des garanties obtenues. Cela signifie que lorsque le risque de crédit est garanti par un tiers dont le risque pondéré, au sens de la réglementation de Bâle, est inférieur à celui de l’emprunteur direct, l’exposition est incluse dans la zone géographique et le secteur d’activité du garant.
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
France | 66 310 | 60 936 |
Allemagne | 319 | 26 |
Belgique | 145 | 91 |
Italie | 5 235 | 4 159 |
Espagne | 328 | 372 |
Autres pays de l’Union européenne | 438 | 325 |
Suisse | 592 | 564 |
Norvège | 262 | 100 |
Royaume-Uni | 95 | 46 |
États-Unis et Canada | 805 | 694 |
Japon | 39 | 29 |
EXPOSITION TOTALE | 74 569 | 67 342 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Souverains | 16 662 | 15 350 |
Secteur public local | 55 872 | 50 470 |
Autres actifs garantis par des entités du secteur public | 243 | 175 |
Institutions financières | 1 767 | 1 315 |
Autres expositions | 26 | 31 |
EXPOSITION TOTALE | 74 569 | 67 342 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Banques centrales | 4 081 | 3 555 |
Prêts à la juste valeur par résultat | 3 505 | 2 670 |
Instruments dérivés de couverture | 196 | 141 |
Titres à la juste valeur par capitaux propres | 403 | 243 |
Prêts aux établissements de crédit au coût amorti | 35 | 40 |
Prêts à la clientèle au coût amorti | 53 073 | 50 867 |
Titres au coût amorti | 7 969 | 6 215 |
Comptes de régularisation et actifs divers | 49 | 124 |
Engagements de financement | 5 257 | 3 487 |
EXPOSITION TOTALE | 74 569 | 67 342 |
Le groupe Sfil a fait le choix de la méthode avancée au titre de la réforme du ratio de solvabilité et de l’adéquation des fonds propres (réforme Bâle III). Celle-ci a développé des modèles de notation interne qui couvrent les principaux segments de clientèle, ces modèles ont été validés par les autorités de tutelles. Ceci a permis au groupe Sfil de présenter au 31 décembre 2022, une analyse de ses expositions, ventilées par pondération de risque, telles qu’utilisées pour le calcul des exigences en fonds propres pour le risque de crédit ; ces pondérations sont calculées essentiellement en fonction de la probabilité de défaut de la contrepartie et de la perte encourue en cas de défaut.
Cette analyse confirme l’excellente qualité des actifs du portefeuille, dont plus de 83 % du portefeuille a une pondération inférieure à 5 % et plus de 98 % du portefeuille a une pondération inférieure ou égale à 20 %.
Pondération de risque (Bâle III) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
de 0 à 2 % | de 2 à 5 % | de 5 à 20 % | de 20 à 50 % | plus de 50 % | Total | |
Banques centrales | 3 555 | - | - | - | - | 3 555 |
Actifs financiers à la juste valeur | 1 686 | 643 | 253 | 0 | 87 | 2 670 |
Instruments dérivés | 2 | - | 5 | 99 | 35 | 141 |
Titres à la juste valeur par capitaux propres | 63 | - | 115 | 65 | - | 243 |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 20 | - | 5 | 15 | - | 40 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 33 308 | 11 176 | 6 070 | 7 | 305 | 50 867 |
Titres au coût amorti | 2 251 | 48 | 3 478 | 323 | 115 | 6 215 |
Comptes de régularisation et actifs divers | 87 | - | - | 5 | 32 | 124 |
Engagements de financement | 3 487 | - | - | - | - | 3 487 |
EXPOSITION TOTALE | 44 459 | 11 867 | 9 927 | 514 | 575 | 67 342 |
QUOTE-PART DE L’EXPOSITION TOTALE | 66,0 % | 17,6 % | 14,7 % | 0,8 % | 0,9 % | 100,0 % |
Le risque climatique est composé du risque physique et du risque de transition. Le risque climatique physique peut être aigu ou chronique.
Les risques physiques aigus représentent le risque de perte résultant des événements climatiques extrêmes (inondations, tempêtes et ouragans, feux de forêt) et dont les dommages induits peuvent entraîner une destruction des actifs physiques des collectivités locales ou des corporate.
Les risques physiques chroniques représentent le risque de perte résultant de changements à plus long terme des modèles climatiques (perte d’enneigement, élévation du niveau de la mer, retrait et gonflement des argiles, par exemple).
Les risques de transition désignent la perte financière découlant du processus de transition vers une économie bas carbone et soutenable d’un point de vue environnemental.
Sfil vise l’intégration du risque climatique à tous ses processus de gestion des risques. L’impact global sur le risque de crédit a été évalué en 2021, et les travaux se sont poursuivis en 2022 afin d’évaluer l’impact sur les autres catégories de risques (notamment sur le risque de liquidité, le risque de marché et le risque opérationnel). Le risque climatique et ses enjeux font l’objet d’une attention particulière du conseil d’administration de Sfil. Le conseil d’administration du 15 avril 2022 a en particulier validé la feuille de route climatique 2022-2023 de Sfil.
Différents travaux relatifs aux risques climatiques ayant ou pouvant avoir une incidence sur les états financiers de la société ont été menés en 2022. Il s’agit notamment de :
En outre, Sfil a consacré deux nouvelles études au risque climatique en 2022 :
31/12/2022 | ||||||||
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Inférieur | De 1 mois | De 3 mois | De 6 mois | De 1 an à 5 ans | Supérieur | Durée | Total | |
Banques centrales | 1 969 | - | - | - | - | - | - | 1 969 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 33 | 27 | 87 | 153 | 903 | 1 371 | 8 | 2 582 |
Instruments dérivés de couverture | 5 | 3 | 207 | - | - | - | - | 215 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 100 | 65 | 0 | - | 82 | - | - | 247 |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 19 | 0 | 15 | 15 | 45 | (5) | - | 90 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 829 | 586 | 1 497 | 2 227 | 17 983 | 28 740 | 4 | 51 867 |
Titres au coût amorti | 139 | 93 | 519 | 312 | 1 793 | 2 994 | - | 5 851 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | - | - | - | - | - | - | - |
Immobilisations corporelles | - | - | - | - | - | - | 7 | 7 |
Immobilisations incorporelles | - | - | - | - | - | - | 21 | 21 |
Actifs d’impôts | - | - | - | - | - | - | 79 | 79 |
Comptes de régularisation et actifs divers | - | - | - | - | - | - | 2 728 | 2 728 |
TOTAL | 3 096 | 774 | 2 326 | 2 707 | 20 807 | 33 101 | 2 847 | 65 657 |
31/12/2022 | |||
---|---|---|---|
Total | Ajustement à la juste valeur | Total | |
Banques centrales | 1 969 | - | 1 969 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 2 582 | 161 | 2 743 |
Instruments dérivés de couverture | 215 | 2 181 | 2 396 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 247 | (4) | 243 |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 90 | (3) | 87 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 51 867 | (1 911) | 49 956 |
Titres au coût amorti | 5 851 | 358 | 6 209 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | 170 | 170 |
Immobilisations corporelles | 7 | - | 7 |
Immobilisations incorporelles | 21 | - | 21 |
Actifs d’impôts | 79 | - | 79 |
Comptes de régularisation et actifs divers | 2 728 | - | 2 728 |
TOTAL | 65 657 | 951 | 66 608 |
31/12/2022 | ||||||||
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Inférieur | De 1 mois | De 3 mois | De 6 mois | De 1 à | Supérieur | Durée | Total | |
Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 0 | 0 | 24 | - | - | - | - | 24 |
Instruments dérivés de couverture | 8 | 3 | 133 | - | - | - | - | 144 |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - | - | - | - | - |
Dettes envers la clientèle au coût amorti | - | - | - | - | - | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 1 377 | 641 | 3 277 | 416 | 23 730 | 33 503 | - | 62 944 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | - | - | - | - | - | - | - |
Passifs d’impôts | - | - | - | - | - | - | 2 | 2 |
Comptes de régularisation | - | - | - | - | - | - | 219 | 219 |
Provisions | - | - | - | - | - | - | 19 | 19 |
Dettes subordonnées | - | - | - | - | - | - | - | - |
TOTAL | 1 385 | 644 | 3 433 | 416 | 23 730 | 33 503 | 240 | 63 352 |
31/12/2022 | |||
---|---|---|---|
Total | Ajustement à la juste valeur | Total | |
Banques centrales | - | - | - |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 24 | 335 | 359 |
Instruments dérivés de couverture | 144 | 4 990 | 5 134 |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - |
Dettes envers la clientèle au coût amorti | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 62 944 | (3 855) | 59 090 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | 66 | 66 |
Passifs d’impôts | 2 | - | 2 |
Comptes de régularisation et passifs divers | 219 | - | 219 |
Provisions | 19 | - | 19 |
Dettes subordonnées | - | - | - |
TOTAL | 63 352 | 1 536 | 64 888 |
31/12/2021 | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Inférieur | De 1 mois à 3 mois | De 3 mois | De 6 mois | De 1 an à 5 ans | Supérieur | Durée | Non | Total | |
MONTANT | 1 710 | 130 | (1 107) | 2 291 | (2 923) | (403) | 2 607 | (585) | 1 720 |
Classement par devises d’origine | 31/12/2021 | ||||
---|---|---|---|---|---|
EUR | Autres devises Europe | USD | Autres devises | Total | |
Total de l’actif | 69 828 | 552 | 4 117 | 301 | 74 799 |
Total du passif | 69 828 | 552 | 4 117 | 301 | 74 799 |
POSITION NETTE AU BILAN | - | - | - | - | - |
Classement par devises d’origine | 31/12/2022 | ||||
---|---|---|---|---|---|
EUR | Autres devises Europe | USD | Autres | Total | |
Total de l’actif | 61 887 | 510 | 3 982 | 230 | 66 608 |
Total du passif | 61 887 | 510 | 3 982 | 230 | 66 608 |
POSITION NETTE AU BILAN | - | - | - | - | - |
Le risque structurel de taux se définit comme le risque de perte encourue en cas de variation des taux d’intérêt qui entraînerait une perte de valeur des opérations de bilan et de hors bilan, à l’exception, le cas échéant, des opérations du portefeuille de négociation. Sfil et Caffil ne détenant pas de portefeuille de négociation, elles ne sont pas concernées par cette dernière exception.
Sfil distingue quatre types de risque de taux, qui sont généralement couverts à l’aide d’instruments dérivés :
Risque de taux fixe | Résulte du décalage de volume et d’échéance entre les ressources et les emplois à taux fixe, ou dont le taux révisable a été fixé. Il peut se traduire par des variations parallèles (i.e. translation) ou non (i.e. pentification, aplatissement, rotation) de la courbe des taux. | |
Risque de base | Résulte du décalage qui peut exister dans l’adossement d’emplois et de ressources indexés sur des taux variables de nature ou d’index ténor différents. | |
Risque de fixing | Résulte, pour chaque index, du décalage entre les dates de révision appliquées à l’ensemble des éléments de bilan et de hors bilan à taux variable sur un même ténor. | |
Risque d’option | Résulte du déclenchement d’options implicites ou explicites en raison d’une variation des taux d’intérêt, ou de la possibilité donnée à l’établissement ou à son client de modifier le niveau et/ou le calendrier des flux de trésorerie d’une opération. |
Le Groupe a défini pour Caffil un appétit au risque de taux fixe qui se décline en un dispositif de limites encadrant la sensibilité de la valeur actuelle nette (VAN). Afin de piloter cette sensibilité dans les limites imparties, la stratégie de couverture mise en œuvre est la suivante :
Concernant Sfil maison mère, la stratégie consiste en une micro-couverture parfaite du risque de taux, soit par swaps contre €str, soit par adossement d’opérations d’actifs et de passifs de même index, soit dans le cadre de l’activité de crédit export par des opérations de couverture réalisées par l’intermédiaire du mécanisme de stabilisation. Il n’y a donc pas de risque de taux au niveau de Sfil solo.
Ces différents types de risques de taux sont suivis, analysés et gérés à travers :
Au 31/12/2022 | Choc de taux appliqué | Résultats (en EUR millions) |
---|---|---|
« Supervisory outlier test » selon le choc uniforme +/-200 bps | +/-200 bps plancher post-choc | (139) / 147 |
« Supervisory outlier test » selon les 6 chocs différenciés | +200 bps -200 bps Pentification Aplatissement Hausse CT Baisse CT | (139) 147 (22) (1) (44) 45 |
En EUR millions | Limite | 31/12/2021 (pro format) | 30/06/2022 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|---|
Perte maximale observée en VAN | (80)/80 | (25) | (31) | (21) |
Impasse taux fixe | Différence des emplois et des ressources de bilan et de hors bilan pour les opérations à taux fixe ou dont le taux a fixé. Elle est calculée chaque mois jusqu’à extinction du bilan. | |
Impasse par index | Difference des emplois et des ressources, au bilan et au hors bilan, pour un index tenor donné n’ayant pas encore fixé. Cette impasse est calculée chaque mois jusqu’à extinction du bilan. | |
Impasse de fixing | Pour un index ténor donné : différence entre emplois et ressources à taux révisable, de bilan et de hors bilan, par date de fixing. |
Ces indicateurs sont calculés en vision statique.
Sensibilité de la marge nette d’intérêts sur 12 mois – Sfil consolidé (en EUR millions) | 31/12/2022 |
Hausse parallèle des taux de 200 points de base | (7) |
Baisse parallèle des taux de 200 points de base | 4 |
Les principaux risques identifiés et associés à l’environnement actuel de taux d’intérêt, marqué par des hausses de taux rapides et une volatilité importante, sont les suivants :
Le Groupe est faiblement exposé aux risques de remboursement anticipé, car des clauses d’indemnités de remboursement anticipé sont présentes dans la quasi-totalité des contrats de prêts.
Au 31 décembre 2022, les impacts associés à la crise sanitaire de la Covid-19 sur les états financiers consolidés de Sfil établis selon les IFRS restent très limités
Tout d’abord, il est rappelé que, dès le printemps 2020, le groupe Sfil avait décidé de déployer deux approches pour accompagner les emprunteurs pour faire face à leurs difficultés consécutives à la crise sanitaire :
Depuis le début de l’année 2022, l’ensemble des délais de paiement accordés a été réglé par les clients concernés. À noter que les établissements publics de santé avaient déjà réglé l’ensemble des échéances dues avant la fin de l’année 2021.
Dans le domaine du crédit export, Sfil est présente sur l’ensemble des opérations de financement de bateaux de croisière par crédit export français conclues depuis 2016. Dans ce contexte, Sfil s’est inscrite dans la démarche développée conjointement par les agences d’assurance-crédit export européennes visant à apporter un soutien en liquidité sur les crédits export en faveur des compagnies de croisière, secteur particulièrement touché par la pandémie. Ce soutien en liquidité a consisté à différer le remboursement du principal des crédits. En parallèle, pour mémoire, Sfil avait décidé en 2020 d’inscrire l’ensemble des expositions concernant le secteur de la croisière en watchlist. Ceci avait eu pour conséquence de comptabiliser une provision collective sur ce secteur d’activité de EUR 15 millions sur l’année 2020. Cette approche avait été maintenue tout au long de 2021 et la provision associée au secteur de la croisière était de EUR 16 millions au 31 décembre 2021. En 2022, compte tenu de la poursuite de la crise Covid, Sfil a décidé de renforcer, pour certains de ses clients, ces dépréciations à hauteur de EUR 6 millions. Ainsi le stock de dépréciation associé au secteur de la croisière inscrit en watchlist est de EUR 22 millions au 31 décembre 2022.
Enfin, il avait également été décidé en 2020 de constituer une provision pour risques sur les instruments financiers de couverture du change utilisés afin de refinancer les crédits exports en dollar de ce secteur. Cette provision avait été portée à hauteur de EUR 3,9 millions fin 2021. En 2022, le groupe Sfil a décidé de diminuer de EUR 2,2 millions le montant de cette provision compte tenu de la baisse du risque sous-jacent. Par conséquent, cette provision pour risques et charges représente à fin décembre 2022 un montant de EUR 1,7 million.
Les impacts prévisibles à ce jour liés à la situation de guerre en Ukraine sont limités pour le groupe Sfil. Pour rappel, le groupe Sfil ne détient pas d’implantations en dehors de France. Par ailleurs, le Groupe n’a pas d’exposition en Russie ou en Biélorussie et ne détient qu’une seule exposition en Ukraine qui représentait, au 31 décembre 2022, un encours de EUR 59 millions (quasiment intégralement tiré). Cette exposition a été accordée dans le cadre de l’activité crédit export et est garantie à 100 % par la République française, Sfil n’est donc pas exposée directement au risque de crédit sur ce dossier. Sfil a néanmoins décidé, dès le 24 février 2022, d’inscrire cet actif en watchlist et par conséquent de le classer en Stage 2. La hausse des pertes de crédit attendues associée à ce déclassement est très limitée et représente environ EUR 0,3 million.
KMPG SA | PricewaterhouseCoopers Audit | |||||||
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Montant TTC | % | Montant TTC | % | |||||
2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | 2021 | 2022 | |
Audit | ||||||||
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés | 343 | 461 | 66 % | 75 % | 388 | 457 | 72 % | 76 % |
dont Sfil | 95 | 149 | 115 | 139 | ||||
Services autres que la certification des comptes | 173 | 152 | 34 % | 25 % | 154 | 144 | 28 % | 24 % |
dont Sfil | 61 | 59 | 50 | 47 | ||||
TOTAL | 517 | 613 | 100 % | 100 % | 542 | 601 | 100 % | 100 % |
À l’assemblée générale de la société Sfil S.A.,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Sfil S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés" du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur le changement de méthode comptable relatif à l’application des dispositions transitoires de la norme IFRS 9 « Instruments financiers » en matière de comptabilité de couverture exposée dans la note 1 « Principes comptables, méthodes d’évaluation et de présentation des états financiers consolidés ».
En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Point clé de l’audit | Réponse d’audit apportée | |
---|---|---|
Dans le cadre de ses activités, le groupe Sfil est exposé au risque de crédit qui résulte de l’incapacité de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Au 31 décembre 2022, les prêts et créances à la clientèle au coût amorti s’élèvent à 50 milliards d’euros (note 2.4 aux états financiers) auquel s’ajoute un montant total d’engagements de financement de 4 milliards d’euros. Conformément à la norme IFRS 9, le groupe Sfil constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques de pertes attendues (sur les encours en statuts 1 et 2) pour 30,4 millions d’euros ou avérés (encours en statut 3) pour 4,4 millions d’euros (note 2.4), les provisions au passif qui sont destinées à couvrir les pertes attendues sur les engagements s’élèvent à 11 millions d’euros sur les encours en Statuts 1 et 2 (note 3.5). Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à un an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles intégrant différents paramètres (probabilités de défaut, pertes en cas de défaut, expositions…) et des informations prospectives. La pandémie du Covid-19, le conflit en Ukraine, la remontée rapide des taux d'intérêt et le haut niveau d'inflation en zone euro déstabilisent l'environnement économique en Europe et dans le monde ce qui affecte la capacité de remboursement des emprunteurs. Ces éléments ont amené le groupe Sfil à mettre à jour ses scenarii Forward Looking ce qui a un impact dans la détermination des pertes de crédit attendues. Pour les contrats classés en statut 3, les pertes de crédit avérées sont estimées soit conformément au modèle décrit plus haut avec l’application d’un modèle spécifique de pertes en cas de défaut (pour les collectivités locales) soit à travers des estimations de flux de trésorerie que le groupe s’attend à recouvrer (pour les autres typologies de contreparties). Etant donné l’importance du jugement dans la détermination de ces dépréciations/provisions, nous avons considéré que l’estimation des ECL ("Expected Credit Loss") au 31 décembre 2022 constitue un point clé de notre audit dans un contexte économique instable dans la mesure où les provisions induites font appel au jugement de la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts, que dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations. | Nous avons mené des diligences renforcées compte tenu d'un degré d'incertitude accru. Nous avons notamment apprécié l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit et le niveau global du coût du risque associé ainsi que la pertinence du dispositif de contrôle interne et en particulier son adaptation au contexte de la crise. Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté à :
Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions classées en statut 3, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle. Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions. Nous avons également apprécié la pertinence des informations détaillées en annexe relatives au risque de crédit relatives tant à la poursuite de l’épidémie de Covid qu’à la guerre en Ukraine et en particulier les informations requises par IFRS 7 au titre du risque de crédit. |
Point clé de l’audit | Réponse d’audit apportée | |
---|---|---|
Dans le cadre de ses activités, votre groupe détient des instruments financiers dérivés comptabilisés à la juste valeur ainsi que des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat selon les critères de classification de la norme IFRS 9 « Instruments financiers ». Le groupe Sfil utilise, pour déterminer la juste valeur dite de niveaux 2 et 3 de ces instruments, des techniques ou des modèles internes de valorisation qui reposent sur des paramètres et données dont certains ne sont pas observables sur le marché, comme indiqué dans la note 7.1.3. « Méthodes ayant servi à la détermination de la juste valeur des instruments financiers ». Les modèles et les données utilisés pour procéder à la valorisation et à la classification de ces instruments par niveau de hiérarchie de juste valeur reposent sur le jugement et sur des estimations de la direction. Nous estimons que l’évaluation des instruments financiers classés en niveau 2 et 3 de juste valeur constitue un point clé de l’audit en raison :
Au 31 décembre 2022, les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat (incluant les dérivés de couverture) représentent respectivement 5 139 millions d’euros à l’actif (dont 2 673 millions d’euros de prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat) et 5 134 millions d’euros au passif du bilan de Sfil. La note 7.1.3 des annexes aux comptes consolidés fournit des informations détaillées quant à la valorisation et au classement en niveau 2 et 3 de juste valeur de ces instruments financiers. | Avec l’appui de nos experts en valorisation d’instruments financiers et experts IT, nous avons construit une approche incluant les principales étapes suivantes : Dérivés comptabilisés à la juste valeur
Actifs financiers à la juste valeur par résultat- prêts « non SPPI »
Nous avons également examiné les critères, notamment d’observabilité des paramètres de valorisation, retenus pour la détermination des niveaux de hiérarchie de juste valeur sur une sélection d’instruments financiers. Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations présentées dans les notes annexes. |
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Sfil S.A. par l’assemblée générale du 30 septembre 2020 pour les cabinets KPMG SA et PricewaterhouseCoopers Audit.
Au 31 décembre 2022, nous étions dans la 3ème année de notre mission sans interruption.
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité des comptes de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L.823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité des comptes un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité des comptes la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du Code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité des comptes des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris La Défense, le 29 mars 2023
Neuilly-sur-Seine, le 29 mars 2023
Les commissaires aux comptes
KPMG S.A.
Jean-François DANDÉ
Associé
PricewaterhouseCoopers Audit
Ridha BEN CHAMEK
Associé
(En EUR millions) | Note | 31/12/2021 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Caisse, banques centrales | 2.1 | 165 | 161 |
Effets publics et valeurs assimilées | 2.2 | 22 | 75 |
Créances sur les établissements de crédit | 2.3 | 7 778 | 6 292 |
Opérations avec la clientèle | 2.4 | 4 680 | 6 449 |
Obligations et autres titres à revenu fixe | 2.5 | 840 | 732 |
Actions et autres titres à revenu variable | - | - | |
Participations et autres titres détenus à long terme | - | - | |
Parts dans les entreprises liées | 2.6 | 35 | 35 |
Immobilisations incorporelles | 2.7 | 23 | 21 |
Immobilisations corporelles | 2.8 | 4 | 5 |
Autres actifs | 2.9 | 2 261 | 2 545 |
Comptes de régularisation | 2.10 | 644 | 811 |
TOTAL DE L’ACTIF | 2.11 | 16 452 | 17 127 |
(En EUR millions) | Note | 31/12/2021 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
Dettes envers les banques centrales | - | - | |
Dettes envers les établissements de crédit | 3.1 | 4 962 | 6 695 |
Opérations avec la clientèle | - | - | |
Dettes représentées par un titre | 3.2 | 10 103 | 9 472 |
Autres passifs | 3.3 | 663 | 126 |
Comptes de régularisation | 3.4 | 416 | 496 |
Provisions pour risques et charges | 3.5 | 24 | 30 |
Capitaux propres | 3.6 | 284 | 308 |
Capital souscrit | 130 | 130 | |
Primes d’émission | - | - | |
Réserves (et résultat reporté) | 103 | 97 | |
Résultat de l’exercice | 52 | 81 | |
TOTAL DU PASSIF | 3.7 | 16 452 | 17 127 |
(En EUR millions) | Note | 31/12/2021 | 31/12/2022 |
---|---|---|---|
ENGAGEMENTS DONNÉS | 4.1 | 15 208 | 14 922 |
Engagements de financement donnés | 5 145 | 4 239 | |
Engagements de garantie donnés | 10 059 | 10 678 | |
Autres engagements donnés | 4 | 5 | |
ENGAGEMENTS REÇUS | 4.2 | 20 168 | 19 678 |
Engagements de financement reçus | 10 097 | 8 989 | |
Engagements de garantie reçus | 10 071 | 10 689 | |
Engagements à terme | - | - | |
Autres engagements reçus | - | - | |
AUTRES ENGAGEMENTS | 4.3 | 45 499 | 47 375 |
Opérations de change en devises | 8 583 | 8 853 | |
Engagements sur instruments financiers à terme | 36 916 | 38 522 | |
Engagements sur titres | - | - |
(En EUR millions) | Note | 2021 | 2022 |
---|---|---|---|
Intérêts et produits assimilés | 5.1 | 49 | 167 |
Intérêts et charges assimilées | 5.1 | (38) | (151) |
Revenus des titres à revenu variable | 5.2 | 49 | 85 |
Commissions (produits) | 5.3 | 4 | 5 |
Commissions (charges) | 5.3 | (0) | (1) |
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation | 5.4 | 3 | 0 |
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés | 5.5 | 0 | (0) |
Autres produits d’exploitation bancaire | 5.6 | 97 | 102 |
Autres charges d’exploitation bancaire | 5.6 | (0) | (0) |
PRODUIT NET BANCAIRE | 164 | 207 | |
Charges générales d’exploitation | 5.7 | (93) | (103) |
Dotations aux amortissements sur immobilisations | (15) | (15) | |
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION | 56 | 90 | |
Coût du risque | 5.8 | (1) | (6) |
RÉSULTAT D’EXPLOITATION | 55 | 83 | |
Gains ou pertes sur actifs immobilisés | - | - | |
RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT | 55 | 83 | |
Résultat exceptionnel | - | - | |
Impôt sur les bénéfices | 5.9 | (3) | (3) |
RÉSULTAT NET | 52 | 81 | |
Résultat par action | 5,60 | 8,68 | |
Résultat dilué par action | 5,60 | 8,68 |
(En EUR millions) | Montant |
---|---|
SITUATION AU 31/12/2021 | |
Capital | 130 |
Primes d’émission et d’apport | - |
Engagements d’augmentation de capital et primes d’émission | - |
Réserves et résultat reporté | 103 |
Résultat de l’exercice | 52 |
Acompte sur dividendes | - |
CAPITAUX PROPRES AU 31/12/2021 | 284 |
VARIATIONS DE LA PÉRIODE | |
Variations du capital | - |
Variations des primes d’émission et d’apport | - |
Variations des engagements d’augmentation de capital et primes d’émission | - |
Variations des réserves et résultat reporté | 51 |
Dividendes versés (-) | (57) |
Variations du résultat de l’exercice | 29 |
Autres variations | - |
SITUATION AU 31/12/2022 | |
Capital | 130 |
Primes d’émission et d’apport | - |
Engagements d’augmentation de capital et primes d’émission | - |
Réserves et résultat reporté | 97 |
Résultat de l’exercice | 81 |
CAPITAUX PROPRES AU 31/12/2022 | 308 |
Sfil établit ses états financiers en conformité avec le règlement ANC n° 2014-07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire, et notamment les établissements de crédit. Comme précisé en son article 3 et sous réserve des adaptations que ce dernier règlement prévoit, ces entreprises établissent leurs états financiers en application du règlement ANC n° 2014-03 du 5 juin 2014 relatif au plan comptable général. Les états financiers s’inscrivent en outre dans le cadre de la directive n° 86/635/CEE du Conseil des Communautés européennes.
Les états financiers de l’exercice clôturé au 31 décembre 2022 ont été établis selon les mêmes méthodes comptables que celles utilisées dans les états financiers de l’exercice clôturé au 31 décembre 2021. Entre ces deux dates, le corpus normatif applicable n’a pas connu d’évolution jugées pertinentes pour la société.
Recommandations et observations du collège de l’ANC du 18 mai 2020 relatives à la prise en compte des conséquences de l’événement Covid-19 dans les comptes et situations établis à compter du 1er janvier 2020 : cette communication de l’ANC vise à accompagner les entreprises pour qu’elles communiquent efficacement au sujet des conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. L’ANC a par la suite régulièrement mis à jour ces recommandations et observations : les 3 juillet 2020, 24 juillet 2020, 15 janvier 2021, 7 juin 2021 et 9 juillet 2021. Ces communications ont été complétées par un avis du 7 mars 2022 du CNOEC recommandant de présenter en annexe les effets de la crise sanitaire de la Covid-19 sur certaines dettes inscrites au passif du bilan.
Cette communication et ses mises à jour successives ont été prises en compte par la Caisse Française de Financement Local pour l’établissement de ses états financiers depuis 2020. Pour permettre aux utilisateurs d’apprécier l’incidence de cette crise sur les états financiers, des informations qualitatives et quantitatives sont mentionnées dans la note 8 ci-après.
Les états financiers ont été préparés conformément aux principes comptables généralement acceptés, dans le respect des principes de prudence, de régularité et d’image fidèle, conformément aux hypothèses de base :
Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires, à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles sont ventilées entre les créances à vue et les créances à terme. Elles incluent notamment les prêts accordés à Sfil en refinancement des opérations de crédit export.
Les Opérations avec la clientèle comprennent essentiellement des prêts de type crédits à l’exportation.
Les opérations avec la clientèle sont inscrites au bilan pour leurs montants nets après dépréciations constituées en vue de faire face à un risque de non-recouvrement. Les contrats signés figurent dans les engagements hors bilan pour leur partie non versée.
En l’absence de définition précise de la notion de créance restructurée dans la règlementation comptable française, la société assimile la notion de créance restructurée à la notion de forbearance dans une optique de simplification opérationnelle et de comparabilité entre les différents jeux de normes.
Les intérêts relatifs aux prêts sont comptabilisés en intérêts et produits assimilés pour leurs montants courus, échus et non échus, calculés prorata temporis, ainsi que les intérêts sur les échéances impayées.
Les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours, s’ils sont significatifs, sont étalés sur la durée de vie effective du prêt. Les autres commissions reçues sont enregistrées directement en compte de résultat.
Les indemnités de remboursement anticipé de prêts sont enregistrées en compte de résultat à la date de l’opération.
Une créance est considérée comme douteuse lorsqu’elle présente une des caractéristiques suivantes :
Sont considérées comme créances douteuses compromises les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Les créances comptabilisées en créances douteuses depuis plus d’un an sont reclassées dans cette catégorie.
Dans un souci de simplification opérationnelle ainsi que de prudence, Sfil a décidé d’aligner la notion de créance douteuse sur la notion prudentielle de défaut réel, c’est-à-dire un défaut pour cause d’impayé réel et/ou en raison du risque de non-paiement de la totalité des sommes dues par l’emprunteur (notion de « Unlikely To Pay (UTP) ») en référence à la politique défaut de la société. Les clients classés en période probatoire en vue d’une éventuelle sortie de défaut ne font ainsi pas partie du périmètre des créances douteuses d’un point de vue comptable.
Des dépréciations sont constituées pour les créances douteuses et douteuses compromises :
Les titres détenus par Sfil sont inscrits dans les postes d’actif du bilan Effets publics et valeurs assimilées ou Obligations et autres titres à revenu fixe.
Le poste Effets publics et valeurs assimilées comprend les titres émis par les organismes publics et susceptibles d’être refinancés auprès du Système européen de banques centrales.
Le poste Obligations et autres titres à revenu fixe comprend :
Les titres détenus par Sfil sont comptabilisés en titres d’investissement ou en titres de placement.
Les titres à revenu fixe assortis d’une échéance déterminée sont comptabilisés en titres d’investissement lorsqu’il existe l’intention et la capacité de les conserver jusqu’à leur échéance. Les titres entrant dans cette catégorie font l’objet d’un financement adossé ou d’une couverture en taux d’intérêt sur leur durée de vie résiduelle.
Les titres d’investissement sont enregistrés à la date d’achat pour leur prix d’acquisition pied de coupon, frais exclus. Les intérêts courus à la date d’achat et ultérieurement les intérêts courus en date de clôture sont enregistrés dans des comptes de créances rattachées. Les intérêts afférents à ces titres sont comptabilisés en Intérêts et produits assimilés.
L’écart éventuel entre la valeur de remboursement et le coût d’acquisition pied de coupon (décote ou surcote) est amorti selon une méthode quasi actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
En date de clôture, les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins-values latentes ne sont généralement pas provisionnées. Par exception, les moins-values latentes sont provisionnées dans les cas suivants :
Sont comptabilisés en titres de placement les titres qui ne peuvent pas être inscrits en titres d’investissement.
Les titres de placement sont enregistrés à la date d’achat pour leur prix d’acquisition pied de coupon, frais exclus. Les intérêts courus à la date d’achat et ultérieurement les intérêts courus en date de clôture sont enregistrés dans des comptes de créances rattachées. Les intérêts afférents à ces titres sont comptabilisés en Intérêts et produits assimilés.
L’écart éventuel entre la valeur de remboursement et le coût d’acquisition pied de coupon (décote ou surcote) est amorti selon une méthode quasi actuarielle sur la durée résiduelle du titre.
Selon le principe de prudence, les titres de placement apparaissent au bilan à leur valeur d’acquisition corrigée le cas échéant de l’amortissement des surcotes/décotes ou bien à leur valeur de réalisation à la date de clôture, si celle-ci est inférieure, après prise en compte, le cas échéant, de la valeur du swap de micro-couverture.
Pour le calcul de la valeur de réalisation, si le marché d’un instrument financier n’est pas actif, des techniques de valorisation sont utilisées. Le modèle de valorisation doit prendre en compte tous les facteurs que les acteurs du marché prendraient en considération pour valoriser l’actif. Dans ce cadre, Sfil s’appuie sur ses propres modèles d’évaluation en s’efforçant de prendre en compte au mieux les conditions de marché à la date de l’évaluation ainsi que les modifications de la qualité de crédit de ces instruments financiers et la liquidité du marché.
Lorsque la baisse de la valeur du titre excède le gain latent sur la micro-couverture, la baisse de valeur nette figure dans le poste Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés, de même que les reprises de dépréciations ultérieures et les plus et moins-values de cession.
Les titres de placement transférés en titres d’investissement sont inscrits à leur prix d’acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.
Les dettes envers les établissements de crédit sont ventilées d’après leur nature (comptes à vue, comptes courants, emprunts à long terme ou valeurs non imputées) et leur durée initiale (dettes à vue ou dettes à terme).
Les intérêts courus sur ces dettes sont portés dans les comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Les Dettes représentées par un titre sont constituées de titres de créances négociables à court terme (certificats de dépôt) ou à moyen et long terme (programme Euro Medium Term Notes).
Les dettes représentées par un titre sont enregistrées pour leur valeur nominale.
Les primes de remboursement et d’émission sont amorties selon une méthode quasi actuarielle sur la durée de vie des titres concernés prorata temporis. Elles figurent, au bilan, dans les postes d’encours de dettes. L’amortissement de ces primes figure en compte de résultat dans le poste Intérêts et charges assimilées. Dans le cas d’émissions de titres au-dessus du pair, l’étalement des primes d’émission vient en diminution des Intérêts et charges assimilées.
Les intérêts sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts pour leurs montants courus, échus et non échus calculés prorata temporis.
Les frais et commissions afférents aux titres émis font l’objet d’un étalement quasi actuariel sur la durée de vie résiduelle des dettes auxquelles ils sont rattachés et sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.
Concernant les obligations émises libellées en devises, le traitement appliqué est celui des opérations en devises (cf. infra).
Les provisions sont comptabilisées pour leurs valeurs actualisées quand les trois conditions suivantes sont remplies :
La provision collective a pour objectif de couvrir le risque de perte de valeur probable sur la population des prêts, titres et engagements de prêts non déjà couverts par des provisions spécifiques à la date de clôture des comptes. Au sein de cette population, les contreparties qui sont suivies en comité de suivi des actifs sous surveillance (comité watchlist) ou seraient susceptibles de l’être prochainement sont identifiées grâce à des critères automatiques (fondés en particulier sur des ratings internes et des indicateurs d’alerte d’évolutions de ratings jugées risquées) et des analyses ad hoc qui font appel au jugement et sont réalisées à dire d’expert : les encours sur ces contreparties forment l’assiette de la provision collective. Les pertes sur ces contreparties sont estimées en se fondant sur les événements passés (utilisation d’historiques), sur la conjoncture actuelle et sur les prévisions de la conjoncture future. À cet effet, Sfil utilise un modèle de risque de crédit basé sur une approche dérivée de l’approche bâloise ; ce modèle est régulièrement testé a posteriori.
Les opérations sur instruments financiers à terme conclues par Sfil sont soit de la micro-couverture, soit des positions ouvertes isolées. Les principes d’évaluation et de comptabilisation sont conditionnés par cette affectation.
Le montant du notionnel de ces opérations est comptabilisé en hors bilan pendant toute la durée du contrat, c’est-à-dire dès la signature du contrat (y compris à départ forward) et jusqu’à son terme. Dans le cas où le montant du notionnel varie, le montant inscrit au hors bilan est ajusté pour représenter l’engagement maximal actuel ou futur.
Les soultes de conclusion des instruments financiers sont étalées quasi actuariellement sur la durée de vie de l’instrument financier tant que celui-ci reste en vie.
Les opérations de micro-couverture ont pour objet de couvrir le risque de taux d’intérêt et de change affectant un élément, ou un ensemble d’éléments homogènes, identifiés dès l’origine.
Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont inscrits en compte de résultat de manière identique à la comptabilisation des produits et charges de l’élément ou de l’ensemble homogène couvert et sous le même poste comptable.
Les soultes de résiliation reçues ou payées du fait de l’interruption anticipée de l’instrument de couverture sont généralement enregistrées en compte de résultat à la date de résiliation. Dans le cadre d’une restructuration, elles sont par exception étalées lorsqu’elles représentent une charge en conformité avec la règle fiscale.
Sfil joue le rôle d’intermédiaire entre la Caisse Française de Financement Local, sa filiale, et certaines contreparties bancaires. Ces opérations avec sa filiale constituent des positions ouvertes isolées.
Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont inscrits en compte de résultat prorata temporis, respectivement en Intérêts et charges assimilées et Intérêts et produits assimilés. La contrepartie de cet enregistrement est inscrite dans des comptes de régularisation jusqu’à la date d’encaissement ou de décaissement des fonds.
Les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision pour risques et charges. Les gains latents ne sont pas comptabilisés.
Sfil comptabilise les opérations en devises dans des comptes ouverts et libellés dans chacune des devises utilisées.
Des comptes de position de change et de contre-valeur de position de change spécifiques sont ouverts dans chaque devise.
À chaque clôture comptable, les différences entre, d’une part, les montants résultant de l’évaluation des comptes de position de change au cours de marché à la date de clôture et, d’autre part, les montants inscrits dans les comptes de contre-valeur de position de change sont enregistrées en compte de résultat.
Dans le cadre de la couverture systématique de son risque de change, Sfil conclut des opérations de swaps de devises. Ces opérations sont mises en place dans le but d’éliminer dès son origine le risque de variation de cours de change affectant un élément de l’actif ou du passif. Il s’agit essentiellement de la couverture de certains passifs et de certains titres et prêts figurant à l’actif.
La méthode utilisée pour comptabiliser le résultat des opérations de change de swaps cambistes consiste à constater en compte de résultat prorata temporis sur la durée du contrat le report/déport, c’est-à-dire la différence entre le cours de couverture et le cours au comptant.
Dans le cadre de l’activité de refinancement des grands crédits à l’exportation, Sfil contracte des polices d’assurance crédit auprès de Bpifrance Assurance Export, agissant pour le compte de l’État. Les charges attachées à ces garanties sont enregistrées prorata temporis en marge nette d’intérêt.
Les frais qui ne sont pas refacturés au franc le franc sont reportés au niveau des Autres produits d’exploitation bancaire.
Les avantages au personnel comprennent l’ensemble des dépenses liées au personnel ; ils intègrent notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice. Les avantages consentis au personnel sont classés en quatre catégories :
Les avantages à court terme, payables dans un délai de douze mois au maximum après la fin de l’exercice annuel au cours duquel le service a été rendu, ne sont pas actualisés et sont enregistrés comme une charge de l’exercice. Les congés payés annuels sont comptabilisés lorsqu’ils sont accordés à l’employé. À cet effet, une provision est constituée sur la base des droits acquis par les salariés à la date de clôture.
Ces avantages sont généralement liés à l’ancienneté et versés à des salariés en activité. Leur paiement est différé de plus de douze mois après la clôture de l’exercice pendant lequel les salariés ont rendu les services correspondants. Il s’agit notamment des primes pour médaille du travail. Les écarts actuariels liés à ces avantages et tous les coûts des services rendus sont comptabilisés immédiatement en compte de résultat.
Les indemnités de fin de contrat de travail résultent soit de la décision de Sfil de mettre fin à l’emploi de membres du personnel avant la date légale de départ à la retraite, soit de la décision de ces derniers de partir volontairement en contrepartie d’une indemnité. Une charge au titre des indemnités de fin de contrat de travail n’est enregistrée que lorsque Sfil n’a plus la possibilité de retirer son offre d’indemnisation.
Les régimes de retraite des salariés de Sfil sont uniquement constitués de régimes à prestations définies. Les actifs de ces régimes sont en général confiés à des compagnies d’assurance ou à des fonds de pension. Ces régimes sont financés à la fois par les versements des salariés et par ceux de Sfil.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels Sfil s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. En conséquence, une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour risques et charges pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite.
Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées, qui permet de répartir dans le temps la charge de retraite en fonction de la période d’activité des salariés.
Le passif net comptabilisé au titre des régimes à prestations définies, calculé par des actuaires indépendants, est la différence entre la valeur actualisée des engagements et la juste valeur des actifs du régime (s’il en existe).
La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer en fonction du changement des hypothèses actuarielles et entraîner des réévaluations du passif (de l’actif) au titre des prestations définies. Ces écarts actuariels sont comptabilisés selon la méthode dite du « corridor », qui autorise à ne reconnaître en résultat net, de façon étalée sur la durée résiduelle moyenne d’activité des salariés, que la fraction des écarts actuariels nets cumulatifs qui excède le corridor. Le corridor est déterminé par la valeur la plus élevée des deux suivantes : 10 % de la valeur brute actualisée de l’engagement au titre des prestations définies ou 10 % de la juste valeur des actifs en couverture en date de clôture de l’exercice précédent.
La charge comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est notamment représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus au cours de la période et du coût des services passés résultant des éventuelles modifications, réductions ou liquidations de régimes.
Les immobilisations sont exclusivement constituées des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation. Ces immobilisations sont détenues à des fins de production de services ou administratives. Les immobilisations sont comptabilisées en tant qu’actifs si :
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais qui leur sont directement attribuables.
Les logiciels créés en interne, lorsqu’ils répondent aux critères d’immobilisation, sont enregistrés pour leur coût de développement qui comprend les dépenses externes de matériels et de services et les frais de personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation.
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité attendue. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles du compte de résultat.
L’approche par composant est appliquée à l’ensemble des immobilisations. Les durées d’amortissement retenues sont les suivantes :
Composant | Durée d’amortissement |
---|---|
Installations techniques | 10 à 20 ans |
Agencements | 10 à 20 ans |
Matériel micro-informatique | 3 ans |
Logiciels créés ou acquis* | 3 ou 5 ans |
Aménagements de bureaux, mobiliers et matériels | 2 à 12 ans |
* Les licences et matériels acquis sont amortis sur 3 ans. La durée d’amortissement des logiciels développés en interne dépend de leur caractère stratégique. Ceux qui sont considérés comme stratégiques sont amortis sur 5 ans, ceux qui ne le sont pas sont amortis sur 3 ans. |
Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsque des indices de pertes de valeur sont identifiés. Lorsque la valeur nette comptable de l’immobilisation figurant au bilan est supérieure à sa valeur recouvrable estimée, une perte de valeur est constatée et la valeur au bilan de cette immobilisation est ramenée au montant recouvrable estimé. Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles du compte de résultat.
Les plus ou moins-values de cession des immobilisations sont imputées en Gains ou pertes sur actifs immobilisés.
Les composantes du résultat exceptionnel sont à caractère exclusivement extraordinaire par rapport à l’activité et à la gestion du patrimoine de la société.
De plus, les produits ou les charges concernés ne dépendent pas de prises de décision dans le cadre de la gestion courante des activités ou du patrimoine de la société, mais résultent d’événements extérieurs subis et de nature complètement inhabituelle. Seuls les éléments de cette nature qui ont une importance significative sur le compte de résultat de la période sont classés en produits et charges exceptionnels.
Depuis le 1er janvier 2014, Sfil est tête du groupe d’intégration fiscale qu’elle forme avec la Caisse Française de Financement Local.
En application de l’article L.511-45 du Code monétaire et financier, il convient de préciser que Sfil ne possède aucune implantation dans les États n’ayant pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative (succursales, filiales – y compris entités ad hoc – et participations dans d’autres entités faisant l’objet d’un contrôle exclusif ou conjoint – ou de fait).
Groupe Caisse des Dépôts
56, rue de Lille
75007 Paris
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Réserves obligatoires | - | - |
Autres avoirs | 165 | 161 |
TOTAL | 165 | 161 |
Jusqu’à 1 mois | De 1 mois à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|
- | - | - | 50 | 24 | - | 75 |
Montant net | Montant brut | Dépréciation | Montant net | Plus ou moins-value latente au 31/12/2022(2) | |
---|---|---|---|---|---|
Titres cotés(1) | 22 | 75 | - | 75 | (1) |
Autres titres | - | - | - | - | - |
TOTAL | 22 | 75 | - | 75 | (1) |
(1) Cotés : fait référence à l’inscription des actifs concernés sur une bourse de valeurs. (2) La plus ou moins-value latente est calculée par différence entre valeur comptable et valeur de marché, et après prise en compte des instruments de couverture. |
Portefeuille | Montant net au 31/12/2021 | Montant brut au 31/12/2022 | Acquisitions, Augmentations | Amortissements, rembourse- | Autres | Variation de change | Dépréciation au 31/12/2022 | Montant | Plus ou |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transaction | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Placement | 22 | 22 | 1 | (22) | - | - | - | - | - |
Investissement | - | - | 75 | - | - | - | - | 75 | (1) |
TOTAL | 22 | 22 | 76 | (22) | - | - | - | 75 | (1) |
(1) Ce montant inclut une décote/surcote de EUR 1 million. (2) La plus ou moins-value latente est calculée par différence entre valeur comptable et valeur de marché, et après prise en compte des instruments de couverture. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Comptes bancaires à vue | 10 | 12 |
Valeurs non imputées | - | - |
TOTAL | 10 | 12 |
Ce poste comprend plusieurs prêts effectués auprès de la Caisse Française de Financement Local pour un montant global de EUR 6 195 millions permettant à cette dernière de refinancer son surdimensionnement, ainsi que des prêts effectués auprès d’établissements de crédit dans le cadre de l’activité de refinancement des grands crédits à l’exportation pour un montant de EUR 71 millions (hors intérêts courus). Pour mémoire, ces derniers prêts bénéficient de l’assurance crédit délivrée par BPI AE au nom, pour le compte et sous le contrôle de la République française.
Jusqu’à 1 mois | De 1 mois à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|
995 | 1 000 | 1 811 | 1 460 | 1 000 | - | 6 266 |
Montant net | Montant brut | Dépréciation | Montant net | |
---|---|---|---|---|
Créances à moins d’un an | 2 687 | 3 000 | - | 3 000 |
Créances à plus d’un an | 5 087 | 3 266 | - | 3 266 |
TOTAL | 7 773 | 6 266 | - | 6 266 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Crédits à l’exportation(1) | 92 | 71 |
Prêts à la Caisse Française de Financement Local | 7 682 | 6 195 |
TOTAL | 7 773 | 6 266 |
(1) Prêts bénéficiant de l’assurance-crédit apportée par BPI AE au nom, pour le compte et sous le contrôle de la République française. |
Jusqu’à 1 mois | De 1 mois à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|
(29) | 46 | 425 | 2 905 | 3 065 | - | 6 413 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Crédits à l’exportation(1) | 4 670 | 6 413 |
Autres secteurs | - | - |
TOTAL | 4 670 | 6 413 |
(1) Prêts bénéficiant de l’assurance crédit apportée par BPI AE au nom, pour le compte et sous le contrôle de la République française. |
Montant net | Montant brut | Dépréciation | Montant net | |
---|---|---|---|---|
Créances à moins d’un an | - | - | - | - |
Créances à plus d’un an | 4 670 | 6 413 | - | 6 413 |
TOTAL | 4 670 | 6 413 | - | 6 413 |
Montant net | Montant brut | Dépréciation | Montant net | |
---|---|---|---|---|
Encours sains | 4 670 | 6 413 | - | 6 413 |
Encours douteux | - | - | - | - |
Encours douteux compromis | - | - | - | - |
TOTAL | 4 670 | 6 413 | - | 6 413 |
Jusqu’à 1 mois | De 1 à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|
170 | 85 | 151 | 248 | 77 | (0) | 731 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | Plus ou moins-value | |
---|---|---|---|
Établissements de crédit | 838 | 731 | 1 |
TOTAL | 838 | 731 | 1 |
(1) La plus ou moins-value latente est calculée par différence entre la valeur comptable et la valeur de marché. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | Plus ou moins-value | |
---|---|---|---|
Titres cotés(1) | 838 | 731 | 1 |
Autres titres | - | - | - |
TOTAL | 838 | 731 | 1 |
(1) Cotés : fait référence à l’inscription des actifs concernés sur une bourse de valeurs. (2) La plus ou moins-value latente est calculée par différence entre valeur comptable et valeur de marché, et après prise en compte des instruments de couverture. |
Portefeuille | Montant | Montant brut au 31/12/2022 | Acquisitions, | Rembourse- | Autres | Dépréciation au 31/12/2022 | Montant | Plus ou |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transaction | - | - | - | - | - | - | - | - |
Placement | 378 | 378 | 2 | (133) | - | (0) | 247 | 0 |
Investissement | 459 | 459 | 329 | (305) | - | - | 484 | 1 |
TOTAL | 838 | 838 | 331 | (438) | - | (0) | 731 | 1 |
(1) Ce montant inclut une décote/surcote de EUR 7 millions. (2) La plus ou moins-value latente est calculée par différence entre valeur comptable et valeur de marché, et après prise en compte des instruments de couverture. |
Sfil détient 100 % des actions de la Caisse Française de Financement Local pour EUR 35 millions.
Logiciels | Développements et prestations | Immobilisations | Total | |
---|---|---|---|---|
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2021 | 2 | 15 | 6 | 23 |
Acquisitions | 1 | 9 | 5 | 15 |
Annulations | - | - | (0) | (0) |
Transferts | - | - | (5) | (5) |
Cessions | - | - | - | - |
Dépréciations | - | - | - | - |
Amortissements | (1) | (11) | - | (12) |
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2022 | 1 | 13 | 6 | 21 |
Matériels et | Immobilisations | Total | |
---|---|---|---|
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2021 | 4 | 0 | 4 |
Acquisitions | 1 | 4 | 4 |
Annulations | - | (0) | (0) |
Transferts | - | (0) | (0) |
Cessions | - | - | - |
Dépréciations | - | - | - |
Amortissements | (3) | - | (3) |
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2022 | 2 | 4 | 5 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Cash collateral versé | 2 219 | 2 500 |
Autres débiteurs | 41 | 46 |
TOTAL | 2 261 | 2 545 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Charges constatées d’avance sur instruments financiers | 335 | 306 |
Autres charges constatées d’avance | 5 | 6 |
Intérêts courus non échus à recevoir sur instruments dérivés et de change | 287 | 313 |
Autres comptes débiteurs dont compte d’ajustement devises | 3 | 139 |
Autres produits à recevoir | 14 | 47 |
TOTAL | 644 | 811 |
Montant en devises | Montant en CV euro | Montant en devises | Montant en CV euro | |
---|---|---|---|---|
EUR | 12 474 | 12 474 | 13 115 | 13 115 |
CHF | 6 | 6 | 6 | 7 |
GBP | 87 | 104 | 148 | 167 |
NOK | - | - | - | - |
SEK | 0 | 0 | 0 | 0 |
USD | 4 398 | 3 867 | 4 098 | 3 838 |
AUD | - | - | - | - |
CAD | 1 | 1 | 1 | 1 |
HKD | - | - | - | - |
JPY | - | - | - | - |
TOTAL | 16 452 | 17 127 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Comptes bancaires à vue | - | - |
Compte courant | - | - |
Emprunts à long terme | 4 960 | 6 658 |
Valeurs non imputées | - | - |
TOTAL | 4 960 | 6 658 |
Jusqu’à 1 mois | De 1 mois 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | 31/12/2022 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
À vue | - | - | - | - | - | - | - |
À terme | 145 | 46 | 456 | 2 964 | 3 047 | - | 6 658 |
TOTAL | 145 | 46 | 456 | 2 964 | 3 047 | - | 6658 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Caisse des Dépôts | - | - |
Caisse Française de Financement Local(1) | 4 960 | 6 658 |
La Banque Postale | - | - |
TOTAL | 4 960 | 6 658 |
(1) Sfil se refinance auprès de sa filiale la Caisse Française de Financement Local pour son activité crédit export. |
Type de titres | Jusqu’à 1 mois | De 1 à | De 3 mois | De 1 an | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Certificats de dépôt | 220 | 573 | 55 | - | - | - | 848 |
Émissions (EMTN) | - | - | 1 170 | 3 930 | 3 497 | - | 8 597 |
TOTAL | 220 | 573 | 1 225 | 3 930 | 3 497 | - | 9 444 |
Dont primes d’émission | - | - | (1) | (6) | (3) | - | (10) |
Montant | Augmentations | Diminutions | Variation | Montant | |
---|---|---|---|---|---|
Certificats de dépôt | 797 | 848 | (797) | - | 848 |
Émissions (EMTN) | 9 269 | 1 508 | (2 308) | 128 | 8 597 |
TOTAL | 10 066 | 2 355 | (3 105) | 128 | 9 444 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Cash collateral reçu | 623 | 83 |
Impôts et taxes | 2 | 2 |
Autres créditeurs | 39 | 41 |
TOTAL | 663 | 126 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Produits constatés d’avance sur instruments financiers | 140 | 127 |
Intérêts courus non échus à payer sur instruments dérivés de taux et de change | 239 | 311 |
Autres comptes créditeurs sur instruments dérivés de change | - | - |
Autres charges à payer | 38 | 58 |
TOTAL | 416 | 496 |
31/12/2021 | Augmentations | Diminutions | Variation | 31/12/2022 | |
---|---|---|---|---|---|
Provisions sur crédits et engagements(1) | 17 | 6 | - | - | 23 |
Provisions sur instruments financiers | 0 | - | - | - | 0 |
Provisions pour pensions et assimilées | 7 | 3 | (2) | - | 7 |
TOTAL | 24 | 9 | (2) | - | 30 |
(1) Pour mémoire, dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19, Sfil avait décidé en 2020 d’inscrire l’ensemble des expositions crédit export du secteur de la croisière en watchlist, ceci s’était alors traduit par une augmentation des provisions collectives de EUR 15 millions. Cette approche avait été maintenue tout au long de 2021 et la provision associée au secteur de la croisière était de EUR 16 millions au 31 décembre 2021. En 2022, Sfil a décidé de renforcer, pour certains de ses clients, ces provisions collectives à hauteur de EUR 6 millions. Ainsi le stock associé au secteur de la croisière inscrit en watchlist est de EUR 22 millions au 31 décembre 2022 (cf. note 8). |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Capital | 130 | 130 |
Réserve légale | 7 | 9 |
Réserves générales (+/-) | 96 | 88 |
Résultat de l’exercice (+/-) | 52 | 81 |
TOTAL | 284 | 308 |
Le capital social de Sfil de EUR 130 millions est composé de 9 285 725 actions de valeur nominale EUR 14.
L’assemblée générale ordinaire du 25 mai 2022 a décidé d’affecter l’intégralité du résultat de 2021 (EUR 52 millions) aux réserves légales et générales. L’assemblée générale ordinaire réunie extraordinairement le 14 décembre 2022 a décidé de procéder à une distribution de réserves d’un montant de 6,18 euros par action, soit EUR 57 millions. Après prise en compte de cette distribution, les réserves légales et générales représentent EUR 97 millions.
Montant en devises | Montant en CV euro au 31/12/2021 | Montant en devises | Montant en CV euro au 31/12/2022 | |
---|---|---|---|---|
EUR | 12 474 | 12 474 | 13 115 | 13 115 |
CHF | 6 | 6 | 6 | 7 |
GBP | 87 | 104 | 148 | 167 |
NOK | - | - | - | - |
SEK | 0 | 0 | 0 | 0 |
USD | 4 398 | 3 867 | 4 098 | 3 838 |
AUD | - | - | - | - |
CAD | 1 | 1 | 1 | 1 |
HKD | - | - | - | - |
JPY | - | - | - | - |
TOTAL | 16 452 | 17 127 |
Ventilation par nature | Entité consolidée, | Société mère(2) | Autres parties liées(3) | |||
---|---|---|---|---|---|---|
31/12/2021 | 31/12/2022 | 31/12/2021 | 31/12/2022 | 31/12/2021 | 31/12/2022 | |
ACTIF | ||||||
Créances sur les établissements de crédit | 7 677 | 6 210 | - | - | - | - |
Obligations et autres titres à revenu fixe | - | - | 114 | 66 | 65 | 65 |
Part dans les entreprises liées | 35 | 35 | - | - | - | - |
Autres actifs | 28 | 24 | - | - | 1 | 2 |
Comptes de régularisation | 224 | 248 | 1 | 1 | 0 | 0 |
PASSIF | ||||||
Dettes envers les établissements de crédit | 4 962 | 6 695 | - | - | - | - |
Dettes représentées par un titre | - | - | - | - | 12 | 18 |
Autres passifs | 34 | 102 | - | - | 0 | 0 |
Comptes de régularisation | 118 | 137 | - | - | - | - |
RÉSULTAT | ||||||
Intérêts et produits assimilés | - | 18 | - | 0 | - | 0 |
Intérêts et charges assimilées | (25) | (67) | (2) | (2) | (0) | (0) |
Commissions (produits) | - | - | - | - | 4 | 5 |
Commissions (charges) | - | - | - | - | (0) | (0) |
Gains ou pertes sur portefeuille de négociation | 49 | 54 | - | - | - | - |
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés | - | - | - | - | - | (0) |
Autres produits d’exploitation bancaire | 96 | 102 | - | - | 0 | 0 |
Autres charges d’exploitation bancaire | - | - | - | - | - | - |
Charges générales d’exploitation | - | - | - | - | - | - |
HORS BILAN | ||||||
Dérivés de taux d’intérêt | 14 598 | 15 181 | - | - | - | - |
Dérivés de change | 519 | 2 459 | - | - | - | - |
Engagements de financement reçus | 5 097 | 3 989 | 4 000 | 4 000 | 1 000 | 1 000 |
Engagements de financement donnés | 50 | 250 | - | - | - | - |
( 1) Caisse Française de Financement Local. (2) Ce poste reprend les opérations avec la Caisse des Dépôts. (3) Les autres parties liées concernent La Banque Postale et Bpifrance, filiales de la Caisse des Dépôts. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit(1) | 59 | 250 |
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle(2) | 5 087 | 3 989 |
Autres garanties données à des établissements de crédit(3) | 10 059 | 10 678 |
Autres engagements donnés, valeurs affectées en garantie(4) | 4 | 5 |
TOTAL | 15 208 | 14 922 |
(1) Ce montant correspond à des engagements de financement donnés par Sfil auprès de la Caisse Française de Financement Local. (2) Ce montant correspond à des engagements de financement donnés par Sfil dans le cadre de son activité de crédit export. (3) Ce montant correspond à la rétrocession, au profit de la Caisse Française de Financement Local, des garanties reçues sur son activité de crédit export. (4) Ce montant correspond aux engagements irrévocables de paiement donnés au fonds de résolution unique. |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Engagements de financement reçus des établissements de crédit(1) | 10 097 | 8 989 |
Assurance crédit export(2) | 10 071 | 10 689 |
Autres engagements reçus | - | - |
TOTAL | 20 168 | 19 678 |
(1) Ce montant intègre les engagements de financement reçus de la part de la Caisse Française de Financement Local dans le cadre de l’activité de refinancement des crédits exports ainsi que les engagements de financements reçus de la part de la Caisse des Dépôts et de La Banque Postale. Pour mémoire, Sfil a signé une nouvelle version de ses conventions de financement respectivement avec la Caisse des Dépôts et en décembre 2021 avec La Banque Postale. Ainsi, les engagements correspondent aux engagements de financement reçus de la Caisse des Dépôts et de La Banque Postale envers Sfil pour respectivement EUR 4 000 millions et EUR 1 000 millions. S’agissant de l’engagement de financement reçu de la CDC, Sfil enregistre le total des engagements relatifs aux seules tranches existantes qui est limité à EUR 4 000 millions. Ce montant ne prend pas en compte la possibilité prévue dans la convention de financement avec la Caisse des Dépôts de négocier de bonne foi des financements additionnels (2) Assurances crédits émises par BPI AE pour le compte de la République française et reçues par Sfil pour le financement des grands crédits à l’exportation. |
Les opérations de change au comptant et de change à terme sont présentées pour leur valeur en devises, convertie sur la base du cours de change à la clôture de l’exercice.
Les postes « Devises à recevoir » et « Devises à livrer » sont composés de swaps longs en devises avec existence de flux de paiement intercalaires correspondant à des opérations de couverture.
31/12/2021 | 31/12/2022 | Juste valeur | |
---|---|---|---|
Devises à recevoir | 4 295 | 4 566 | (57) |
Devises à livrer | 4 292 | 4 426 | (67) |
TOTAL | 8 587 | 8 992 | (124) |
Les engagements sur instruments financiers à terme de taux d’intérêt sont enregistrés conformément aux dispositions des règlements n° 88-02 et n° 90-15 : les montants relatifs aux opérations fermes sont portés pour la valeur nominale des contrats.
Types d’opérations | Jusqu’à 1 mois | De 1 mois à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Opérations fermes | 460 | 635 | 1 201 | 10 859 | 25 367 | - | 38 522 |
dont à départ différé | - | - | - | - | 80 | - | 80 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Contrats d’échange de taux d’intérêt | 36 916 | 38 522 |
Contrats à terme | - | - |
Option sur taux d’intérêt | - | - |
TOTAL | 36 916 | 38 522 |
31/12/2021 | 31/12/2022 | |
---|---|---|
Caisse Française de Financement Local | 14 598 | 15 181 |
Autres entreprises liées | - | - |
Autres contreparties | 22 318 | 23 341 |
TOTAL | 36 916 | 38 522 |
Types d’opérations | 31/12/2021 | Micro-Couverture | Position | 31/12/2022 | Juste valeur |
---|---|---|---|---|---|
Opérations de change en devises | 4 295 | 2 668 | 779 | 3 447 | (57) |
Opérations de change en devises | 4 292 | 2 746 | 561 | 3 307 | (67) |
Contrats d’échange de taux d’intérêt | 36 916 | 23 341 | 15 181 | 38 522 | (722) |
TOTAL | 45 503 | 28 756 | 16 521 | 45 277 | (846) |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS | 49 | 167 |
Opérations avec les établissements de crédit | (1) | 34 |
Opérations de crédit avec la clientèle | 48 | 125 |
Obligations et autres titres à revenu fixe | 3 | 7 |
Opérations de macro-couverture | - | 2 |
Autres engagements | - | - |
INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES | (38) | (151) |
Opérations avec les établissements de crédit | (45) | (99) |
Opérations de crédit avec la clientèle | (18) | (23) |
Obligations et autres titres à revenu fixe | 26 | (27) |
Opérations de macro-couverture | - | (2) |
Autres engagements | - | - |
MARGE D’INTÉRÊTS | 12 | 16 |
Ce poste enregistre le montant de dividende versé par la Caisse Française de Financement Local à Sfil.
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Commissions perçues(1) | 4 | 5 |
Commissions payées | (0) | (1) |
TOTAL | 4 | 4 |
(1) Il s’agit principalement de la commission de servicing versée par La Banque Postale. |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Gains ou pertes sur instruments financiers(1) | 3 | 0 |
Résultat de change | 0 | (0) |
TOTAL | 3 | 0 |
(1) Pour mémoire en 2021, ce montant concernait les montants de cash compensation payés/reçus dans le cadre du changement d’index retenu (Eonia à €STER) pour la valorisation de certains dérivés ; ce changement de courbe de discounting ayant donné lieu à réception/versement de cash collateral additionnel par rapport à la situation avant bascule. |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Pertes sur opérations des portefeuilles de placement | - | (0) |
Gains sur opérations des portefeuilles de placement | 0 | - |
TOTAL | 0 | (0) |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Produits accessoires | 0 | 0 |
Charges refacturées(1) | 96 | 102 |
Charges accessoires | (0) | (0) |
TOTAL | 97 | 102 |
(1) Ce poste comprend les frais refacturés à la Caisse Française de Financement Local au titre de la prestation de services financiers. |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Salaires et charges | (33) | (33) |
Charges sociales | (18) | (18) |
Impôts et taxes | (8) | (9) |
Autres frais administratifs | (34) | (42) |
TOTAL | (93) | (103) |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Provisions collectives et spécifiques(1) | (1) | (6) |
TOTAL | (1) | (6) |
(1) Pour mémoire, dans le contexte de la crise sanitaire de la Covid-19, Sfil avait décidé en 2020 d’inscrire l’ensemble des expositions crédit export du secteur de la croisière en watchlist, ceci s’était alors traduit par une augmentation des provisions collectives de EUR 15 millions. Cette approche avait été maintenue tout au long de 2021 et la provision associée au secteur de la croisière était de EUR 16 millions au 31 décembre 2021. En 2022, compte tenu de la poursuite de la crise sanitaire de la Covid-19, Sfil a décidé de renforcer, pour certains de ses clients, ces provisions collectives à hauteur de EUR 6 millions (cf. note 8). |
2021 | 2022 | |
---|---|---|
Impôts sur les sociétés(1) | (3) | (3) |
TOTAL | (3) | (3) |
(1) Le taux d’imposition applicable en France pour les exercices clos au 31 décembre 2021 était de 28,41 %, il est passé à 25,83 % pour les exercices clos au 31 décembre 2022.
Rémunérations brutes allouées aux membres du comité exécutif et du conseil | 2021 | 2022 |
---|---|---|
Comité exécutif | 3 | 2 |
Conseil d’administration | 0 | 0 |
TOTAL | 3 | 3 |
Montant en fin d’exercice des créances existant à leur charge, des passifs éventuels | 2021 | 2022 |
---|---|---|
Comité exécutif | - | - |
Conseil d’administration | - | - |
TOTAL | - | - |
Sociétés | Capital | Prime d’émission, réserves et report à nouveau | PNB du | Bénéfice ou perte du dernier exercice (2022) | Quote- | Valeur comptable des titres | Dividendes | Prêts et avances consentis par Sfil | Montants | Activité |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Caisse Française de Financement Local | 1 350 | - | 216 | 88 | 100 % | 35 | 85 | 6 195 | - | Société |
1-3, rue du | ||||||||||
(1) Sfil a acquis pour EUR 1, 100 % des actions de la Caisse Française de Financement Local le 31 janvier 2013. Au cours de l’année 2017, Sfil a souscrit à l’augmentation de capital de sa filiale Caffil pour EUR 35 millions. |
Au 31 décembre 2022, les impacts associés à la crise sanitaire de la Covid-19 sur les états financiers du groupe Sfil établis selon les normes comptables françaises restent très limités.
Les seuls impacts de la crise sanitaire de la Covid-19 sur les états financiers de la société sont cantonnés à son activité de refinancement de crédit export accordé dans le secteur de la croisière. Pour mémoire, Sfil est présente sur l’ensemble des opérations de financement de bateaux de croisière par crédit export français conclues depuis 2016. Dans ce contexte, Sfil s’était inscrite dans la démarche développée conjointement par les agences d’assurance crédit export européennes visant à apporter un soutien en liquidité sur les crédits export en faveur des compagnies de croisière, secteur particulièrement touché par la pandémie. Ce soutien en liquidité a consisté à différer le remboursement du principal des crédits.
En parallèle, pour mémoire, Sfil avait décidé en 2020 d’inscrire l’ensemble des expositions concernant le secteur de la croisière en watchlist. Cela avait eu pour conséquence de comptabiliser une provision collective sur ce secteur d’activité de EUR 15 millions sur l’année 2020. Cette approche avait été maintenue tout au long de 2021 et la provision associée au secteur de la croisière était de EUR 16 millions au 31 décembre 2021. En 2022, compte tenu de la poursuite de la crise sanitaire de la Covid-19, Sfil a décidé de renforcer, pour certains de ses clients, ces provisions collectives à hauteur de EUR 6 millions. Ainsi le stock de provisions associé au secteur de la croisière inscrit en watchlist est de EUR 22 millions au 31 décembre 2022.
Les impacts prévisibles à ce jour liés à la situation de guerre en Ukraine sont très limités pour le groupe Sfil. Pour rappel, le groupe Sfil ne détient pas d’implantations en dehors de France. Par ailleurs, le Groupe n’a pas d’exposition en Russie ou en Biélorussie et ne détient qu’une seule exposition en Ukraine qui représentait, au 31 décembre 2022, un encours de EUR 59 millions (quasiment intégralement tiré). Cette exposition a été accordée dans le cadre de l’activité crédit export et est garantie à 100 % par la République française, Sfil n’est donc pas exposée directement au risque de crédit sur ce dossier. Sfil a néanmoins décidé, dès le 24 février 2022, d’inscrire cet actif en watchlist. Une provision pour risques et charges de EUR 0,4 million est associée à cette inscription.
Aucun événement significatif ayant une incidence sur la situation financière de la société n’est apparu après la clôture du 31 décembre 2022.
À l’assemblée générale de la société Sfil S.A.,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Sfil S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2022, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels" du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le Code de commerce et par le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2022 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L.823-9 et R.823-7 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Point clé de l’audit | Réponse d’audit apportée | |
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Dans le cadre de ses activités, Sfil est exposé au risque de crédit qui résulte de l’incapacité de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, notamment à l’exportation. Au 31 décembre 2022, les opérations avec la clientèle s’élèvent à 6,4 milliards d’euros auxquels s’ajoutent des engagements de financements donnés pour 4,0 milliards d’euros qui figurent au hors-bilan. Au titre du risque de crédit, Sfil comptabilise une provision collective dont l’objectif est de couvrir le risque de perte de valeur probable sur la population des prêts et engagements de prêts non déjà couverts par des dépréciations spécifiques (individuelles). Ces provisions collectives sont évaluées en fonction d’un modèle de risque de crédit basé sur une approche dérivée de l’approche Bâloise. Le montant des provisions collectives s’élève à 23,1 millions d’euros au 31 décembre 2022. La pandémie du Covid-19, le conflit en Ukraine et le haut niveau d’inflation en zone euro déstabilisent l’environnement économique en Europe et dans le monde ce qui affecte la capacité de remboursement des emprunteurs, notamment dans le secteur des croisiéristes. En 2020, Sfil avait décidé de placer sous Watchlist ses engagements envers le secteur de la croisière (note 8 aux états financiers). Cette décision a été maintenue pour 2022. Le conflit en Ukraine et le haut niveau d’inflation en zone Euro ont conduit Sfil à mettre à jour les scenarii retenus dans le cadre du calcul des provisions collectives sur le secteur des croisiéristes générant une dotation complémentaire de 6,5 millions d'euros. Compte-tenu de l’importance du jugement dans la détermination de ces provisions collectives, nous avons considéré que l’estimation de ces dernières au 31 décembre 2022 constitue un point clé de notre audit dans ce contexte économique instable, dans la mesure où ces provisions font appel au jugement de la direction dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des provisions. Les opérations avec la clientèle, les engagements de financements donnés, les provisions collectives et le coût du risque sont présentés respectivement dans les notes 2.4, 4.1 et 5.7 des annexes aux comptes sociaux de Sfil. | Compte-tenu d’un degré d’incertitude accru, nous avons maintenu un niveau de travaux renforcé. Nos travaux ont principalement consisté à :
Nous avons apprécié l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit et le niveau global du coût du risque associé et en particulier son adaptation au contexte de la crise. Nous avons par ailleurs examiné les informations qualitatives et quantitatives décrites dans les notes 2.4 « opération avec la clientèle », 4.1 « engagements donnés », 5.7 « coût du risque », 8 « Impacts de la crise Covid-19 sur les états financiers de la société » et 9 « Impact de la guerre en Ukraine sur les états financiers de la société » des annexes aux comptes sociaux de Sfil. |
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires à l’exception du point ci-dessous.
La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du Code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations de banques et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles ne rentrent pas dans le périmètre des informations à produire.
Nous attestons de l’existence, dans le rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 et L.22-10-10 du Code de commerce.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du Code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Sfil S.A. par l’assemblée générale du 30 septembre 2020 pour les cabinets KPMG SA et PricewaterhouseCoopers Audit.
Au 31 décembre 2022, nous étions dans la 3ème année de notre mission sans interruption.
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité des comptes de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L.823-10-1 du Code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité des comptes un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité des comptes la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.822-10 à L.822-14 du Code de commerce et dans le Code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité des comptes des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Paris La Défense, le 29 mars 2023
Neuilly-sur-Seine, le 29 mars 2023
Les commissaires aux comptes
KPMG S.A.
Jean-François DANDÉ
Associé
PricewaterhouseCoopers Audit
Ridha BEN CHAMEK
Associé
Sfil
Le siège social de la société est sis :
Société anonyme régie par les dispositions du Code de commerce relatives aux sociétés commerciales et les dispositions du Code monétaire et financier relatives aux établissements de crédit.
La société a été créée le 28 décembre 1999 pour une durée de 99 ans.
La société est un établissement de crédit, agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution qui a pour objet d’effectuer à titre habituel :
et ce, en relation avec des opérations de crédit au secteur public local en France et plus généralement avec toute opération pouvant bénéficier d’une garantie publique.
À cet effet, la société pourra dans le cadre des conditions définies par la réglementation bancaire et financière en vigueur :
Sfil est immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le n° : NANTERRE 428 782 585.
Son code APE est : 6492Z.
Son LEI est : 549300HFEHJOXGE4ZE63.
Les documents juridiques, y compris le règlement intérieur du conseil d’administration, concernant Sfil peuvent être consultés au siège social de la société à l’adresse suivante :
1-3, rue du Passeur de Boulogne
92130 Issy-les-Moulineaux
L’exercice social commence le 1er janvier et finit le 31 décembre de chaque année.
Référence est faite au texte figurant dans la partie 1.7.2.7 du rapport de gestion du présent rapport financier annuel au sujet des risques juridiques et fiscaux.
Sur le bénéfice de chaque exercice diminué, le cas échéant, des pertes antérieures, sont tout d’abord prélevées les sommes à porter en réserve en application de la loi. Ainsi, il est prélevé 5 % pour constituer le fonds de réserve légale ; ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque ledit fonds atteint le dixième du capital social ; il reprend son cours lorsque, pour une cause quelconque, la réserve légale est descendue au-dessous de cette fraction.
Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice diminué des pertes antérieures et des sommes portées en réserve en application de la loi ou des statuts, et augmenté du report à nouveau bénéficiaire.
Le bénéfice distribuable, après prélèvement de toutes sommes que l’assemblée générale juge à propos d’affecter à la dotation de tous fonds de réserves ou de reporter à nouveau, est distribué entre les actionnaires en proportion de leur participation dans la société.
Les assemblées générales sont convoquées, soit par le conseil d’administration ou, à défaut, par le ou les commissaires aux comptes, soit par un mandataire désigné par le président du tribunal de Commerce statuant en référé à la demande d’un ou plusieurs actionnaires représentant 5 % au moins du capital.
Pendant la période de liquidation, les assemblées sont convoquées par le ou les liquidateurs. Les assemblées générales sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans l’avis de convocation.
La convocation est faite quinze jours avant la date de l’assemblée, soit par lettre simple ou recommandée adressée à chaque actionnaire, soit par courrier électronique envoyé à chaque actionnaire, et dans ce cas sous réserve de la mise en œuvre des dispositions de l’article R.225-63 du Code de commerce(1), soit par un avis inséré dans un journal d’annonces légales du département du siège social. En cas de convocation par insertion, chaque actionnaire doit également être convoqué par lettre simple ou, sur sa demande et à ses frais, par lettre recommandée.
En cas de recours à la visioconférence ou télécommunication, la convocation précise les moyens utilisés.
Lorsqu’une assemblée n’a pu régulièrement délibérer, faute de réunir le quorum requis, la deuxième assemblée et, le cas échéant, la deuxième assemblée prorogée sont convoquées dans les mêmes formes que la première et l’avis de convocation rappelle la date de la première et reproduit son ordre du jour.
Tout actionnaire a le droit de participer aux assemblées générales et aux délibérations personnellement ou par mandataire, quel que soit le nombre de ses actions, sur simple justification de son identité, dès lors que ses titres sont libérés des versements exigibles et inscrits en compte à son nom au jour de l’assemblée générale.
Tout actionnaire peut voter par correspondance au moyen d’un formulaire dont il peut obtenir l’envoi dans les conditions indiquées par l’avis de convocation à l’assemblée.
Un actionnaire ne peut se faire représenter que par un autre actionnaire justifiant d’un mandat, par son conjoint ou par le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité.
Le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital qu’elles représentent. Chaque action donne droit à une voix.
Le vote s’exprime à main levée, ou par appel nominal, ou au scrutin secret, selon ce qu’en décide le bureau de l’assemblée ou les actionnaires. Les actionnaires peuvent aussi voter par correspondance.
Le capital social de Sfil s’élève à EUR 130 000 150 ; il est divisé en 9 285 725 actions, chacune assortie d’un droit de vote et ne faisant l’objet d’aucun nantissement.
Il n’existe aucun autre titre donnant accès au capital de Sfil.
Le capital social de Sfil est intégralement détenu par la
Je soussigné Philippe MILLS, directeur général de Sfil, atteste qu’à ma connaissance les comptes sont établis conformément aux normes comptables applicables et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et du résultat de Sfil et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l’évolution des affaires, des résultats et de la situation financière de la société et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation et qu’il décrit les principaux risques et incertitudes auxquels elles sont confrontées.
Fait à Issy-les-Moulineaux, le 29 mars 2023
Philippe MILLS
Directeur général