Le présent document a pour objet d'exposer l'activité de la société au cours de l’exercice 2024, conformément aux dispositions de l'article L.451-1-2 du Code monétaire et financier, et de l'article 222-3 du règlement général de l'Autorité des marchés financiers. Il est déposé auprès de l'AMF selon les modalités prévues par le règlement général, et est disponible sur le site de l'émetteur.
Sfil a été agréée par le Collège de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en qualité de banque le 16 janvier 2013. Depuis le 30 septembre 2020, date de la cession par la République française (ci-après dénommée « l’État »), à l’exception d’une action, et par La Banque Postale de leurs participations à la Caisse des Dépôts, cette dernière est devenue l’actionnaire de référence de Sfil. L’État continue d’être présent au conseil d’administration de Sfil par l’intermédiaire d’un censeur, compte tenu des missions d’intérêt public confiées à Sfil.
L’actionnariat, qui est intégralement public, est l’une des quatre caractéristiques du modèle de banque publique de développement dans lequel s’inscrit Sfil. L’objectif des banques publiques de développement n’est pas de maximiser leur profit ou leur part de marché, mais d’assurer des missions de politiques publiques confiées par les pouvoirs publics (État, régions ou collectivités) pour pallier des défaillances de marché identifiées tout en assurant les conditions de leur propre viabilité. Ainsi, Sfil est une des composantes clés du dispositif de financement des collectivités territoriales et des établissements publics de santé mis en place au début de l'année 2013 à la suite de l’accord de la Commission européenne du 28 décembre 2012. Ce dispositif a pour objectif d’apporter une réponse durable à la raréfaction de l’offre de financement à long terme pour les collectivités locales et les hôpitaux publics français.
À partir de 2015, Sfil s’est également vu confier une autre mission clé de refinancement des grands contrats de crédit-export dans le cadre d’un dispositif de place visant à renforcer la compétitivité des entreprises françaises à l’export. Ce dispositif autorisé par la Commission européenne pour une durée de cinq ans a été renouvelé en 2020 pour une durée de sept années supplémentaires.
Pour rappel, depuis le 31 janvier 2013, Sfil détient 100 % du capital de la Caisse Française de Financement Local (Caffil), sa seule et unique filiale, au statut de société de crédit foncier régie par les articles L.513-2 et suivants du Code monétaire et financier. Sfil assure le rôle d’établissement support à l’activité de Caffil, prévu par la réglementation relative aux sociétés de crédit foncier, notamment au sens des articles L.513-15 et L.513-2 du Code monétaire et financier. À ce titre, Sfil est le servicer de Caffil et assure, dans le cadre du contrat de gestion conclu avec Caffil, la gestion opérationnelle de sa filiale.
Le groupe Sfil, intégré au sein du groupe Caisse des Dépôts, est au cœur d’un dispositif dont l’objectif est d’assurer aux collectivités territoriales françaises et aux établissements publics de santé français un accès pérenne et performant au financement bancaire à long terme.
Dans ce cadre, Sfil finance les investissements des collectivités territoriales et des hôpitaux publics au travers de deux partenariats avec La Banque Postale et la Banque des Territoires conclus respectivement en 2013 et 2022 et qui font l’objet de conventions de cession. Ces dispositifs présentent les caractéristiques communes suivantes :
Ces partenariats permettent au groupe de conserver la maîtrise de son risque de crédit :
De manière plus spécifique, l'offre de prêts commercialisée par La Banque Postale :
Pour sa part, l'offre de prêts commercialisée par la Banque des Territoires :
L’État a confié à Sfil et à sa filiale Caffil une seconde mission : le refinancement des grands contrats à l’exportation. Son objectif est d’améliorer la compétitivité des financements associés aux exportations françaises, selon un schéma de refinanceur public qui existe également dans plusieurs pays de l’OCDE, et ce en s’appuyant sur les excellentes capacités de financement du groupe sur les marchés financiers internationaux.
Ce dispositif de refinancement est un dispositif de place, ouvert à l’ensemble des banques partenaires des exportateurs français pour leurs crédits assurés par Bpifrance Assurance Export au nom, pour le compte et sous le contrôle de l’État. Dans ce cadre, Sfil a organisé au travers de conventions bilatérales sa relation avec la quasi-totalité des banques actives sur le marché du crédit-export français. Sfil peut acquérir une partie de la participation de chacune de ces banques à un crédit à l’exportation (au maximum 95 % de cette participation, en fonction de la taille des transactions et du nombre de prêteurs impliqués dans la transaction).
Le dispositif fonctionne de la manière suivante :
Ces garanties sont gérées par Bpifrance Assurance Export au nom, pour le compte et sous le contrôle de l’État en vertu de l’article L.432.2 du Code des assurances. Elles sont donc accordées directement par l’État afin d’encourager, de soutenir et de sécuriser les exportations françaises financées à moyen et long termes ainsi que les investissements français à l’étranger :
Afin de refinancer ses deux activités, le groupe Sfil via sa filiale, Caffil, émet des obligations foncières (covered bonds) sur les marchés financiers sous la forme d’émissions publiques de référence, mais également sous la forme de placements privés, notamment sous le format registered covered bonds, adaptés à sa très large base d’investisseurs. Ces instruments se caractérisent par le privilège légal qui affecte en priorité les sommes provenant de l’actif (cover pool) de Caffil au service du paiement de leurs intérêts et de leurs remboursements. Ils bénéficient du label d’obligation garantie européenne (de qualité supérieure) ou European Covered Bond (premium). Cette source de financement constitue la principale source de liquidité du groupe Sfil.
En complément, et afin notamment de diversifier les sources de financement et la base investisseurs du groupe, Sfil est elle-même émettrice de titres de dettes à moyen terme en étant régulièrement active sous format d’émissions obligataires publiques en euro et en dollar américain, et à court terme via son programme spécifique d’émission de titres de créances à moins d’un an (programme d’émission de NeuCP).
Enfin, en cohérence avec sa politique de développement durable, afin d’accompagner ses clients dans leurs investissements en faveur de la transition écologique et la cohésion sociale, le groupe Sfil émet depuis 2019 des obligations vertes et sociales. Ces émissions sont encadrées par le Green, Social and Sustainability Bond Framework d’octobre 2022. La version actualisée de novembre 2024 de ce programme vise à inclure tous les domaines clés des investissements verts et sociaux des collectivités locales et des hôpitaux publics français. Il a été également intégré parmi les objectifs une contribution substantielle au financement de grands contrats d'exportation français qui comportent des bénéfices environnementaux et/ou sociaux importants.
Le groupe Sfil a déjà émis des émissions sociales pour financer le secteur des hôpitaux publics français dans un programme distinct, le Social Note Framework. Celui-ci reste applicable à toutes les obligations précédemment émises sous ce programme et demeure accessible publiquement.
L’année 2024 a été placée sous le signe de l’incertitude, à la fois compte tenu de l’instabilité induite par les échéances électorales dans un certain nombre de pays et de l’impact économique découlant de ces nouvelles configurations politiques. La poursuite de la guerre en Ukraine et du conflit au Moyen-Orient continue de marquer le contexte géopolitique et d’alimenter par ailleurs cette incertitude globale.
Après une année 2023 marquée par la hausse de ses taux de dépôts, la Banque centrale européenne (BCE) a procédé à la baisse de 100 points de base de ses taux directeurs sur l’année 2024. Ces baisses de taux sont à considérer à l’aune de l’inflation revenant à un niveau proche de la cible de la BCE : le rythme d’inflation annuel atteint ainsi 2,4 % fin 2024 dans la zone euro, contre 2,9 % en fin d’année 2023. Pour sa part, la Réserve fédérale des États-Unis (Federal Reserve) a diminué son principal taux directeur d’autant sur l’année pour atterrir dans la fourchette 4,25 %-4,5 %. Le taux d’inflation aux États-Unis a atteint 2,9 % pour 2024, proche du niveau de la zone euro.
Dans ce cadre, l’activité des économies européennes demeure ralentie avec 0,8 % de croissance sur l’année 2024, tandis que l’économie américaine reste solide avec 2,8 % de croissance. Les moteurs économiques de la zone euro que sont l’Allemagne et la France ont ainsi été supplantés par l’Espagne. Cette hétérogénéité au sein de l’Union économique et monétaire provient notamment de l’impact différencié de l’inflation de l’énergie et des matières premières ces dernières années ainsi que l’arrivée de concurrents extra-européens sur des marchés historiques des pays de la zone euro.
En 2024, l’activité de financement des collectivités territoriales et de la santé publique de Sfil a progressé de 46 % avec EUR 6,3 milliards de financements accordés durant l’année dans le cadre de ses partenariats avec La Banque Postale et la Banque des Territoires.
L’année 2024 est caractérisée par une forte accélération des investissements des collectivités locales et de leurs groupements, malgré l’instabilité qui prédomine depuis la dissolution de l’assemblée nationale en juin 2024. Cette accélération, favorisée par la diminution relative des taux d’intérêt, est corrélée à la fin du cycle électoral pour le bloc communal. Les collectivités locales ont financé leurs investissements par un recours accru à l’emprunt du fait d’une capacité d’autofinancement plus contrainte que les années précédentes. Cette tension a été particulièrement observée sur les départements : ces derniers ont en effet fait face à une nouvelle baisse de leurs recettes fiscales, et notamment les droits de mutation à titre onéreux. Par ailleurs, le contexte de 2024 a également été marqué par des aléas politiques à la suite de la dissolution de l’Assemblée Nationale en juin 2024.
Dès lors, en 2024, sous l’impulsion de ces différents facteurs, la production de prêts aux collectivités locales a atteint un niveau record depuis le démarrage de l’activité, avec EUR 5,8 milliards octroyés par Sfil et ses partenaires (+45 % comparativement à 2023). La production de prêts a été fortement portée par les grandes collectivités locales (+58 % par rapport à 2023), et notamment les départements (+100 % par rapport à 2023), les intercommunalités (+51 % par rapport à 2023) et dans une moindre mesure par les régions (+13 % par rapport à 2023).
Après le ralentissement constaté dans la mise en œuvre du Plan Ségur en 2023, l’année 2024 se caractérise pour le secteur de la santé par une reprise progressive des investissements des hôpitaux publics. Le volume de prêts octroyés à ces derniers a atteint EUR 518 millions, contre EUR 322 millions en 2023. Le versement des subventions dans le cadre du Plan Ségur a permis aux hôpitaux publics d’enclencher, dans une certaine mesure, les projets d’investissement qui avaient été retardés. Pour autant, du fait du renchérissement de leurs coûts (inflation, matières premières), certains de ces projets ont dû être réorientés vers la rénovation de bâtiments plutôt que la construction. Dans ce contexte, Sfil a continué à déployer des financements aux hôpitaux publics, en s’appuyant sur une évaluation à long terme de leur situation financière ainsi que sur la prise en compte de leur positionnement en termes d’offre sanitaire (valeur ajoutée sanitaire).
En tant que premier investisseur public en France, les collectivités locales jouent un rôle capital dans l’atteinte des objectifs de neutralité carbone de la France à 2050, formalisés au sein de la Stratégie nationale bas-carbone.
Dans sa dernière étude(1), l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) met en évidence une accélération des investissements locaux en faveur du climat qu’il évalue à EUR 8,3 milliards investis en 2022 et une prévision à EUR 10 milliards pour 2023, notamment dans trois secteurs clés : les bâtiments, les transports et l’énergie. Pour autant, en dépit de cette nette augmentation des efforts à l’échelle locale, les collectivités devront plus que doubler leurs investissements pour franchir le « mur d’investissement climat ». L’institut évalue ainsi ce besoin à près de EUR 11 milliards supplémentaires par an (en moyenne) sur la période 2024-2030, mettant en lumière la question du financement dans un contexte économique fragilisé, ainsi que des disparités territoriales. Pour répondre à cet enjeu, l’étude a modélisé quatre scénarios dans lesquels le recours à l’emprunt est identifié comme étant un levier indispensable.
Dans ce contexte, Sfil a poursuivi son accompagnement des collectivités locales françaises dans les investissements en faveur de la transition écologique et énergétique. Ainsi, EUR 1,2 milliard de prêts verts ont été octroyés en 2024, en progression de 22 % par rapport à 2023. Cette accélération a principalement été portée par la hausse des financements accordés en faveur des projets d’eau et d’assainissement, une thématique qui compte à la fois le volume total le plus important en montant (EUR 505 millions, soit 43,7 % des prêts verts) et en nombre de contrats (la moitié des prêts verts). Portée par le bloc communal, cette compétence fait face à plusieurs enjeux : offrir une eau de qualité, à un prix abordable tout en préservant cette ressource.
Par ailleurs, la gamme de prêts sociaux destinée aux collectivités territoriales a également connu une très belle progression avec un volume octroyé qui a représenté EUR 869 millions, en hausse de 44 %, porté notamment par les investissements relatifs à l’enseignement, aux services d’incendie et de secours ainsi qu’au sport, à la culture et à la vie associative.
Ces tendances traduisent le poids significatif des prêts thématiques (prêts verts et sociaux aux collectivités territoriales, prêts aux hôpitaux publics) dans l’activité. Ils ont représenté 40 % de la production de prêts au secteur public local en 2024 (contre 43 % en 2023).
Comme annoncé en décembre 2023 concernant la réduction des émissions de ses portefeuilles de financement, Sfil accompagne les efforts de ses clients en faveur de la transition énergétique et environnementale et de la cohésion sociale par une mobilisation encore plus forte de prêts thématiques sur la période 2024-2030 (cf. 2.6.3 Informations environnementales pour plus de détails sur la trajectoire de décarbonation des portefeuilles).
En 2024, Sfil a poursuivi ses actions institutionnelles pour promouvoir son rôle dans le financement du secteur public local et son offre de prêts thématiques auprès de ses emprunteurs :
En parallèle à ces actions, Sfil a poursuivi le déploiement de sa plateforme digitale DIGISfil et accompagne ses emprunteurs dans la dématérialisation des échanges (près de 3 200 emprunteurs couvrant 75 % des encours contre 69 % en 2023).
Après un exercice 2023 record, le marché mondial du crédit-export couvert a connu un coût d’arrêt dans sa progression en 2024, avec un recul aussi bien en volume qu’en nombre de transactions (respectivement -27 % et -14 % par rapport à 2023). Ce phénomène de correction doit toutefois être relativisé : la tendance à long terme du crédit-export reste en effet toujours solidement orientée à la hausse, 2024 se situant à un niveau qui reste nettement supérieur à celui des exercices 2021 ou 2022.
Comme en 2023, le secteur des transports conforte en 2024 sa place de premier secteur du crédit-export au niveau mondial avec 25 % du volume et 25 % des transactions (contre respectivement 18 % et 23 % en 2023). En valeur absolue, les montants relatifs à ce secteur sont d’ailleurs quasiment similaires à ceux de 2023. Le secteur des énergies renouvelables marque en revanche paradoxalement un recul de 36 % en volume par rapport à 2023 mais avec un nombre de transactions en hausse de 16 %. Ce secteur représente 11 % du total des transactions de crédit-export en 2024 (contre 12 % en 2023). Pour sa part, le secteur des infrastructures enregistre une progression notable aussi bien en volume (+11 %) qu’en nombre de transactions (+23 %). Il représente 11 % du total des transactions de crédit-export en 2024 (contre 7 % en 2023). Enfin, du fait du ralentissement progressif du soutien des agences de crédit-export, le secteur Oil and Gas est en recul significatif (-56 % en volume et -36 % en nombre de transactions) ; il ne représente plus que 6 % du total (contre 10 % en 2023).
La correction du marché en 2024 s’illustre également par des transactions de taille inférieure par rapport à 2023 : le montant moyen des transactions est en effet passé de USD 320 millions en 2023 à USD 271 millions 2024 tandis que les transactions supérieures à USD 550 millions ne représentent plus que 64 % du volume total contre 73 % en 2023.
Dans ce contexte, après une année 2023 record, l’activité de refinancement des crédits à l’exportation est restée sur un niveau élevé en 2024 pour le groupe Sfil : cinq contrats ont été signés pour EUR 2,4 milliards (contre six contrats pour EUR 5,0 milliards en 2023). Ces opérations, une en Afrique, une en Amérique, une en Europe et deux en Asie, ont permis la conclusion de EUR 4,1 milliards de contrats export impliquant six exportateurs différents dont un qui a bénéficié pour la première fois du dispositif Sfil.
Deux des opérations refinancées par Sfil en 2024 relèvent du secteur des infrastructures et matériels de transport. Elles contribuent ainsi directement aux Objectifs de Développement Durable n° 7 Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable et n° 9 Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation. En 2024, les autres opérations ont été réalisées dans le secteur de la défense et de la croisière.
En outre, lors du forum TXF de juin 2024, Sfil a reçu le prix Deal of the year Central Asia 2023 pour le financement de locomotives destinées au transport de fret et de passagers au Kazakhstan. Les locomotives de passagers financées dans le cadre de cette opération émettent 89 % de gCO2e /passager‑km en moins par rapport aux automobiles.
Comme annoncé en décembre 2023 concernant la réduction des émissions de ses portefeuilles de financement, Sfil accompagne les efforts de ses clients en faveur de la transition énergétique et environnementale dans les pays de destination par une mobilisation encore plus forte de prêts thématiques sur la période 2024-2030 (cf. 2.6.3 Informations environnementales pour plus de détails sur la trajectoire de décarbonation des portefeuilles).
Les marchés obligataires ont été marqués en 2024 par le début d’un cycle d’assouplissement de la politique monétaire des principales banques centrales (Federal Reserve et BCE) les conduisant chacune à réduire leurs taux directeurs de 100 points de base en cumulé sur l’année. Ce contexte, porteur pour l’activité d’émissions obligataires sur les segments des émetteurs souverains, supranationaux et agences et de covered bonds, s’est traduit au premier semestre par une forte demande globale des investisseurs sur un spectre élargi de maturités ainsi que par un mouvement de performance des spreads.
L’annonce d’élections législatives anticipées en France en juin 2024 a eu pour effet un écartement du spread OAT-Bund et des spreads de crédit français en général qui s’est poursuivi au second semestre. Cet environnement de marché, le résultat des élections aux États-Unis et la dégradation des perspectives géopolitiques, économiques et financières européennes à partir du mois de novembre ont eu pour conséquence un ralentissement de l’activité d’émission obligataire.
Dans ce contexte, le groupe Sfil a réalisé en 2024 un volume total d’émissions à long terme de EUR 9 milliards d’une maturité moyenne de 7,7 ans en 2024. Cette activité s’est matérialisée par :
Le groupe Sfil a ainsi réalisé huit émissions publiques de référence via ses deux émetteurs Sfil et Caffil :
Les obligations durables représentent ainsi 33 % du financement levé en 2024, au-delà de l’objectif de 25 % en 2024.
La ventilation des émissions publiques de référence réalisées en 2024 est présentée ci-après :
Par ailleurs, Sfil a continué d’utiliser son programme d’émission de titres de créances à moins d’un an (programme d’émission NeuCP). Au 31 décembre 2024, l’encours des titres de créances à moins d’un an de Sfil s’élevait à EUR 0,8 milliard.
Sfil a une structure financière très robuste.
Le ratio de Common Equity Tier 1 (CET1) capital s’élève à 42,2 % au 31 décembre 2024 contre 37,5 % au 31 décembre 2023. L’évolution constatée résulte principalement de la baisse des risques pondérés. En effet, depuis fin septembre 2024, Sfil calcule l’ensemble de ses risques pondérés selon l’approche standard. Ce changement fait suite à la décision du Collège de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de traiter les expositions sur la plupart des collectivités territoriales françaises comme des expositions sur l’administration centrale française.
Le ratio de levier(2) s’élève à 9,6 % au 31 décembre 2024 (stable par rapport à 2023).
Le ratio de liquidité à court terme (LCR) s’établit à 440 % sur base consolidée au 31 décembre 2024 . Les actifs mobilisables pour faire face à un besoin de liquidité s’élèvent à EUR 44 milliards.
Le ratio de financement stable (NSFR), qui mesure à un horizon d’un an les ressources stables et les rapporte aux besoins de financement stables, atteint 125 % au 31 décembre 2024 sur base consolidée.
Les notations financières sont toutes alignées sur la note souveraine de la France.
| Moody’s Ratings | Morningstar DBRS | S&P Global Ratings |
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Notation long terme | Aa3 | AA (high) | AA- |
Perspective | Stable | Stable | Négative |
Notation court terme | P-1 | R-1 (high) | A-1+ |
Date de mise à jour | 17 décembre 2024 | 28 janvier 2025 | 4 mars 2025 |
Le 4 juin 2024, S&P Global Ratings a abaissé la note de Sfil de AA (perspective négative) à AA- (perspective stable) comme l’ensemble des autres agences publiques françaises, à la suite de la dégradation de la note souveraine de la France qui est intervenue le 31 mai 2024. Celle‑ci est passée de AA (perspective négative) à AA- (perspective stable). La perspective est devenue négative le 4 mars 2025 en conséquence du changement de même nature sur la note souveraine intervenue le 28 février 2025.
Moody’s Ratings a abaissé la note de Sfil à Aa3 (perspective stable) à la suite de la dégradation de la note souveraine de la France le 13 décembre 2024 postérieurement à la censure du gouvernement en place. La note souveraine est passée de Aa2 (perspective négative) à Aa3 (perspective stable).
La notation AA (high) par Morningstar DBRS n’a pas évolué au cours de l’année 2024 et a été confirmée en janvier 2025, la perspective stable étant maintenue.
La transposition de Bâle III en droit de l’Union européenne s’est finalisée par l’adoption du nouveau paquet bancaire, composé d’un règlement (CRR3) et d’une directive (CRD6), qui entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2025, promouvant ainsi la stabilité financière et la résilience du système bancaire européen.
Par ailleurs, comme évoqué ci-avant, depuis fin septembre 2024, Sfil utilise l’approche standard pour le calcul de ses risques pondérés.
Le résultat net consolidé de Sfil établi selon les normes IFRS ressort au 31 décembre 2024 à EUR +69 millions, en progression de 22 % par rapport au 31 décembre 2023 (EUR +56 millions). Cette évolution trouve son explication dans le résultat récurrent plus que dans la variation des éléments non récurrents(3) qui sont restés relativement stables. En effet, les éléments non récurrents présentaient une charge de EUR 9 millions en 2023 au lieu de EUR 6 millions en 2024, tel qu’expliqué dans le tableau ci-après.
| 31/12/2024 | 31/12/2023 |
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Résultat comptable | Éléments non | Résultat récurrent | Résultat comptable | Éléments non | Résultat récurrent |
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| Ajustement de juste valeur des couvertures | Ajustement de juste valeur |
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| Ajustement de juste valeur des couvertures | Ajustement de juste valeur | Produit fiscal exceptionnel |
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Produit net bancaire | 209 | 5 | (13) | 217 | 178 | 4 | (24) | - | 198 |
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Frais généraux | (117) | - | - | (117) | (118) | - | - | - | (118) |
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Résultat brut d’exploitation | 92 | 5 | (13) | 100 | 60 | 4 | (24) | - | 80 |
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Coût du risque | 1 | - | - | 1 | 11 | - | - | - | 11 |
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Résultat | 93 | 5 | (13) | 101 | 70 | 4 | (24) | - | 91 |
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Impôt sur les bénéfices | (24) | (1) | 3 | (26) | (14) | (1) | 6 | 6 | (25) |
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Résultat net | 69 | 4 | (10) | 75 | 56 | 3 | (18) | 6 | 65 |
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En 2024, les éléments non récurrents sont plus particulièrement liés (i) à la volatilité de la valorisation du portefeuille de dérivés pour EUR +5 millions, (ii) aux impacts de la valorisation des prêts non SPPI en application de la norme IFRS 9 pour EUR -13 millions.
Retraité de ces éléments non récurrents, le résultat net récurrent au 31 décembre 2024 atteint EUR +75 millions, en hausse de EUR 10 millions par rapport au 31 décembre 2023. L’analyse ligne à ligne de la variation du résultat net récurrent fait ressortir les éléments suivants :
Ce résultat net récurrent, très solide, représente la deuxième meilleure performance depuis la création de Sfil. Il est en ligne avec les objectifs du modèle de banque publique de développement de Sfil. La progression de EUR 10 millions observée traduit également la résilience de Sfil malgré un contexte macroéconomique volatil et fortement perturbé par le contexte politique en France sur le second semestre de 2024.
L’article R.511-16-1 du Code monétaire et financier, créé par le décret n° 2014-1315 du 3 novembre 2014, prévoit que les établissements de crédit publient dans leur rapport annuel le rendement de leurs actifs, défini comme le rapport entre le bénéfice net et le total du bilan. Pour 2024, ce rapport est égal à +0,10 % sur les comptes consolidés.
L’actif du bilan du groupe Sfil est principalement constitué :
Le passif du bilan du groupe Sfil est essentiellement composé :
Les principaux postes du bilan du groupe Sfil consolidé (données de gestion)(4) au 31 décembre 2024 sont détaillés dans le tableau ci-dessous :
(En EUR milliards, contre-valeur après swaps de change) | |
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ACTIF | PASSIF |
71,9 | 71,9 |
dont principaux postes | dont principaux postes |
68,2 | 68,2 |
Disponibilités 2,1 | Émissions obligataires 65,4 |
Titres 7,9 | Certificats de dépôt 0,8 |
Prêts 56,4 | Cash collateral reçu 0,3 |
Cash collateral 1,9 | Fonds propres 1,6 |
Autres | |
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La variation nette des principaux actifs du groupe Sfil sur l’exercice 2024 est de EUR +1,9 milliard. Cette variation est détaillée ci-dessous :
(En EUR milliards, contre-valeur après swaps de change) | 2024 |
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Début d’année | 66,3 |
Acquisition et versement de prêts au secteur public local et crédit-export | 7,8 |
Amortissement des prêts et titres au secteur public local et crédit-export | (5,4) |
Variation du cash collateral | (0,2) |
Variation des titres de placement des excédents de trésorerie | 0,7 |
Variation des disponibilités | (0,9) |
Autres | (0,1) |
Fin d’année | 68,2 |
Sfil a acquis en 2024 EUR 5,5 milliards de prêts au secteur public local français commercialisés par La Banque Postale et la Banque des Territoires. La forte hausse des prêts acquis par rapport à 2023 (EUR 3,4 milliards) est notamment liée aux très bons niveaux de production fin 2023 et tout au long de l’année 2024. Les prêts thématiques représentent 44 % des acquisitions soit un volume de EUR 2,4 milliards, en hausse de 73 % par rapport à 2023 (EUR 1,4 milliard) et se répartissent entre :
Pour sa part, l’activité de crédit-export a généré EUR 2,3 milliards de tirages sur des engagements de financement au hors bilan. Cela témoigne également des très bons niveaux de production en 2023 sur cette activité.
Sfil a versé EUR 1,9 milliard de cash collateral au 31 décembre 2024, soit une diminution de EUR 0,2 milliard par rapport à fin 2023.
Les disponibilités constituées par le solde du compte Banque de France ainsi que le portefeuille de titres acquis pour placer la trésorerie excédentaire ont très légèrement diminué de 0,2 milliard sur l’année (soit respectivement EUR -0,9 milliard et EUR +0,7 milliard). Au 31 décembre 2024, ce portefeuille constitué de titres du secteur bancaire (principalement des covered bonds) et de titres du secteur public européen représente un encours de EUR 4,7 milliards.
Les encours de prêts et titres du groupe Sfil s’élèvent à EUR 64,3 milliards, dont EUR 60,7 milliards au secteur public. Après prise en compte des garanties accordées, la France est largement prédominante avec plus de 93 % des encours totaux au secteur public fin 2024.
La nouvelle production est exclusivement originée auprès du secteur public local français ou intégralement garantie par ce dernier. L’encours des prêts au titre de l’activité de crédit-export se traduit par un encours au bilan de EUR 9,4 milliards à fin 2024 et représente 15 % des encours de prêts et titres au bilan. Les autres actifs auprès du secteur public local français ou garantis par celui-ci représentent environ 73 % des prêts et titres du groupe Sfil.
La part relative de la France est en augmentation par rapport à 2023. En dehors de la France, l’exposition la plus importante concerne des collectivités locales italiennes et les expositions souveraines italiennes (moins de 5 %). Ces prêts et titres, désormais en gestion extinctive, correspondent à des expositions géographiquement diversifiées sur des collectivités publiques.
Le graphique ci-après détaille la répartition par type de contrepartie des prêts et titres accordés au secteur public :
Le graphique ci-après détaille, pour la part relative de 17 % que représente l’activité de crédit-export en 2024, la répartition par zone géographique des importateurs concernés par les crédits accordés.
Les expositions bancaires figurant à l’actif du bilan consolidé de Sfil sont de quatre natures :
La variation nette des principaux passifs du groupe Sfil sur l’exercice 2024 est de EUR +1,9 milliard. Cette variation est détaillée ci-dessous :
(En EUR milliards, contre-valeur après swaps de change) | 2024 |
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Début d’année | 66,3 |
Obligations | 1,9 |
dont émissions | 9,0 |
dont amortissements | (7,1) |
dont rachats | - |
Variation de l’encours de certificats de dépôt | (0,0) |
Variation du cash collateral reçu | 0,2 |
Fonds propres et autres | (0,2) |
Fin d’année | 68,2 |
La variation du stock des obligations est liée à hauteur de EUR +1,6 milliard à Sfil et EUR +0,3 milliard à Caffil. Plus précisément, sur l’année 2024 les nouvelles émissions de Sfil pour EUR 3,6 milliards ont compensé l’amortissement du stock de EUR 2,0 milliards. Sur la même période, les nouvelles émissions de covered bonds par Caffil pour EUR 5,3 milliards ont également compensé l’amortissement du stock de EUR 5,1 milliards.
Le cash collateral versé par les contreparties de dérivés a très légèrement augmenté et atteint un solde de EUR 0,3 milliard au 31 décembre 2024.
Aucun événement significatif ayant une incidence sur la situation financière de la société n’est apparu entre la clôture du 31 décembre 2024 et l’établissement du rapport de gestion.
Les perspectives pour l’année 2025 s’inscrivent dans un environnement géopolitique, économique et financier toujours très incertain et un contexte politique français marqué par une instabilité latente. Le groupe Sfil poursuivra la mise en œuvre de son plan stratégique « Objectif 2026 », avec comme principales priorités :
De manière plus précise, les incertitudes du contexte géopolitique et macroéconomique sont de nature à détériorer les conditions de refinancement du groupe Sfil qui prévoit pour 2025 un programme d’émissions sur le marché primaire entre EUR 8 et 10,5 milliards, dont un tiers d’émissions durables.
L’activité de financement du secteur public local devrait se maintenir à un niveau élevé en 2025 grâce à :
L’activité de financement du secteur public local sera également tributaire des impacts éventuels des mesures concernant les collectivités locales adoptées dans le cadre de la loi de finances pour 2025, notamment la mise en place du dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités qui s’élève à EUR 1 milliard qui devrait concerner près de 2 100 collectivités. Sous ces réserves, le volume de prêts thématiques notamment verts devrait continuer à progresser, encouragé par l’adoption courant 2025 des nouveaux objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone 3, du Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC-3) et de l’obligation pour les collectivités locales de plus de 3 500 habitants d’enclencher une démarche de budget vert.
Les perspectives d’activité du crédit-export restent également très bien orientées. Le nombre de consultations a affiché un plus haut historique à 220 consultations pour des offres indicatives sur l’ensemble de l’année 2024, la précédente référence en la matière étant de 195 consultations en 2023. Cela confirme l’attrait pour le dispositif proposé par le groupe Sfil. Par ailleurs, le stock de dossiers actifs et en cours d’étude à fin 2024 est resté stable par rapport à l’année précédente avec 175 dossiers pour un montant total de EUR 64,8 milliards (contre 176 dossiers actifs pour un montant de EUR 62,4 milliards à fin 2023) matérialisant la bonne dynamique des marchés sous-jacents, notamment sur des sujets relatifs aux dimensions de souveraineté.
Dans un environnement de marchés financiers où la notation souveraine a récemment été dégradée, la capacité d’intervention du groupe Sfil n’est pas altérée en termes de volumes de financement pouvant être mis à disposition.
De plus, la Commission européenne a autorisé, le 18 décembre 2024, l’élargissement du champ d’activité du groupe Sfil. Cet élargissement s’inscrit dans le cadre des mandats historiquement confiés par l’État. Ainsi, le groupe Sfil devrait être en mesure, d’ici à la fin de l’année 2025, d’élargir son champ d’activité aux crédits à l’exportation bénéficiant d’une assurance par les autres agences de crédit-export européennes ou des bailleurs multilatéraux. Le groupe Sfil pourra ainsi intervenir sur des opérations présentant un intérêt français mais bénéficiant d’une garantie autre que celle de Bpifrance Assurance Export. De plus, le financement du secteur public local, jusqu’ici limité aux collectivités locales et aux hôpitaux publics français, pourra être étendu à d’autres personnes publiques françaises, à savoir les établissements publics et les personnes publiques françaises sui generis ou les expositions garanties par ces dernières. Les premières opérations pourraient être finalisées en cours d’année.
Enfin, la démarche d’innovation de Sfil se poursuivra en 2025, notamment avec le déploiement d’un outil interne d’intelligence artificielle générative.
Ayant pour principe fondateur de servir l’intérêt général, Sfil a adopté en 2018 sa raison d’être : « financer un avenir durable en soutenant de manière pérenne et durable le développement des territoires et l’activité internationale des grandes entreprises par la mobilisation de l’épargne internationale, avec un objectif de rentabilité positive et modérée dans le cadre d’une prise de risque maîtrisée et d’un modèle social équilibré ». Le plan stratégique #Objectif 2026, qui place les enjeux du développement durable au cœur de nos actions, en est une traduction tangible.
Sfil est membre contributeur du Pacte mondial des Nations Unies, une coalition d’acteurs publics et privés qui vise à proposer des solutions aux défis mondiaux, en lien étroit avec le Programme de développement durable et les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies à l’horizon 2030. En cohérence avec sa raison d’être, Sfil prend dix engagements de nature à orienter de façon concrète et mesurable sa contribution aux ODD.
Transformation écologique | ||||
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| Aligner progressivement les portefeuilles de financement sur les objectifs de l’Accord de Paris | |
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| Accélérer la transition écologique et énergétique à travers nos activités de financement et l’accompagnement de nos clients | ||
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| Avancer dans la mesure et la prise en compte de l’impact de nos financements sur la biodiversité |
Cohésion sociale et territoriale | ||||
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| Soutenir le développement territorial en garantissant la stabilité du financement des collectivités locales | |
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| Favoriser la cohésion sociale au travers de nos activités de financement et de mécénat | ||
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| Agir en faveur de la santé en soutenant les investissements des établissements publics de santé |
Développement et souveraineté économiques | ||||
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| Contribuer à la réindustrialisation des territoires, à l’amélioration de l’autonomie stratégique de la France et au développement d’infrastructures essentielles en soutenant les grands exportateurs français | ||
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Exemplarité interne | ||||
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| S’engager dans une recherche accrue de performance extra-financière | |
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| Être un employeur responsable qui engage et protège ses salariés en valorisant leur diversité | ||
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| Maîtriser l’impact environnemental de notre fonctionnement interne | ||
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Sfil ne participe pas aux activités de production ou de commerce de tout produit illicite, ainsi que toute activité illégale au regard des législations de la France ou du pays d’implantation. Sont donc exclus les secteurs suivants :
Par ailleurs, Sfil exclut le financement des activités suivantes en raison de leur caractère controversé et de leur impact sociétal négatif :
En matière d’énergies fossiles, conformément aux orientations de la politique française de soutien à l’export, Sfil ne finance pas :
Ces exclusions ne sont pas applicables dans le cas d’opérations ayant pour effet de réduire l’impact environnemental négatif ou d’améliorer la sécurité d’installations existantes ou leur impact sur la santé, sans en augmenter la durée de vie ou la capacité de production, ou visant le démantèlement ou la reconversion de ces installations.
L’activité de placement de trésorerie est encadrée par :
Sfil est signataire du Pacte Mondial des Nations Unies et adhère à ses « Dix principes » dont ceux afférents aux Droits de l’Homme. Sfil a mis en place une politique de gestion de ses ressources humaines alignée sur les principes des principales conventions internationales suivantes: la Déclaration universelle des droits de l’homme et ses engagements complémentaires, les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et les dix principes du Pacte Mondial des Nations Unies, dont ceux afférents aux droits de l’homme.
Ainsi, à travers sa politique de gestion des ressources humaines, Sfil veille particulièrement :
L’effectif total de Sfil est de 412 collaborateurs, dont 366 en contrat à durée indéterminée au 31 décembre 2024. En 2024, Sfil a recruté un total de 110 salariés, dont 49 à durée indéterminée, 8 à durée déterminée et 26 en contrats d’alternance. À ces recrutements s’ajoutent 27 stagiaires reçus dans le cadre de leur stage d’études.
Effectifs présents | 2024 | 2023 |
Hommes | 217 | 210 |
Femmes | 195 | 187 |
TOTAL | 412 | 397 |
Année 2024 | < 25 ans | De 25 à 29 ans | De 30 à 34 ans | De 35 à 39 ans | De 40 à 44 ans | De 45 à 49 ans | De 50 à 54 ans | De 55 à 59 ans | 60 ans et + | Total |
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Cadres | 7 | 31 | 37 | 47 | 57 | 63 | 55 | 43 | 21 | 361 |
Non-cadres | 32 | 8 | 3 | 1 | 2 | 3 |
| 2 |
| 51 |
L’ensemble des effectifs de Sfil est localisé en France : 394 étaient basés sur le site parisien et 18 sur le site de Lyon à fin 2024.
| 2024 | 2023 |
Embauche en contrat à durée indéterminée | 39 | 30 |
Mobilité de contrats en durée indéterminée vers le bassin d’emploi | 4 | 8 |
Licenciements/ruptures conventionnelles de contrats à durée indéterminée | 5 | 4 |
Démission de contrat à durée indéterminée | 9 | 15 |
Passage de contrat à durée déterminée ou d’alternance à contrat à durée indéterminée | 10 | 7 |
Embauches en contrats à durée déterminée (y compris alternants et stagiaires) | 59 | 48 |
Licenciements/démissions de contrat à durée déterminée (y compris alternants) | 1 | 3 |
Départ à la retraite | 1 | 3 |
Fin de période d’essai de contrat à durée indéterminée/déterminée (y compris alternants) | 6 | 1 |
Fin de contrat à durée déterminée (y compris alternants) | 57 | 38 |
Passage de contrat d’alternance/stage vers contrat à durée déterminée | 2 | 5 |
La politique de rémunération de Sfil est applicable à l’ensemble des salariés de Sfil, qui sont tous localisés en France. Elle s’attache à respecter six principes clés. À ce titre, la politique de rémunération doit être :
En outre, la politique de rémunération de Sfil est conforme à ses objectifs en matière de stratégie économique, de maîtrise des coûts, de stratégie des risques, y compris les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Elle est cohérente avec ses intérêts à long terme et elle est conçue de manière à éviter les situations de conflits d’intérêts et de ne pas encourager une prise de risque excessive.
La politique de rémunération de Sfil fait l’objet d’une revue au moins une fois par an par le comité des rémunérations, notamment afin de prendre en compte les évolutions de la législation française ou européenne en matière de droit du travail, comptable et fiscal, ainsi qu’en matière de gouvernance.
La politique de rémunération est cohérente avec le profil de risques de l’entreprise telle que définie dans l’appétit au risque de Sfil et la structure de la rémunération (fixe et variable) des collaborateurs n’a pas d’impact sur le profil de risque de Sfil.
La mise en œuvre de la politique de rémunération fait l’objet une fois par an, d’une évaluation interne centrale et indépendante, par la direction de l’audit interne (Inspection Générale) afin de vérifier le respect de l’application de la politique de rémunération en vigueur et les effets de celle-ci sur le profil de risque de l’établissement. Par ailleurs, la direction des risques et la direction de la conformité évaluent et analysent l’incidence de la structure de rémunération variable sur le profil de risque dans un avis au comité des risques et du contrôle interne.
Le personnel travaillant dans les fonctions de contrôle est rémunéré en fonction des objectifs liés à ses fonctions, indépendamment des performances des départements opérationnels qu’il contrôle.
Le formulaire d’entretien annuel permet d’enregistrer des objectifs « Risque’Attitude » permettant aux managers d’assigner et d’évaluer ce type d’objectif spécifique pour tous les salariés de Sfil.
L’enveloppe globale des rémunérations variables est affectée par la performance financière de l’entreprise, en particulier son niveau de capital, et peut fluctuer en fonction des résultats de Sfil.
L’indicateur financier retenu est le résultat brut d’exploitation (RBE) hors éléments non récurrents. Le RBE hors éléments non récurrents réalisé est comparé au RBE budgétaire : dès lors que le RBE est inférieur au montant budgétaire, la direction générale se réserve la possibilité de limiter, voire supprimer le versement des primes variables. Cet indicateur financier pourra être modifié par le conseil d’administration sur proposition du comité des rémunérations.
Plus généralement, en cas de perte financière importante ou de forte dépression de l’environnement économique ou lorsque le paiement d’une rémunération variable pourrait compromettre la solidité du niveau de capital ou de liquidité de Sfil, le conseil d’administration peut décider de ne pas verser de rémunération variable pour la période concernée, dans le respect des contraintes juridiques et des obligations légales.
Sfil n’exerçant pas d’activité de banque de financement et d’investissement, le niveau des rémunérations variables des « personnels concernés » reste limité : la rémunération variable des salariés est plafonnée à 50 % de la rémunération annuelle fixe à la suite de la décision du comité des rémunérations de Sfil du 25 novembre 2013. Elle est sans incidence réelle sur la liquidité de la banque ou/et sa capacité à constituer des fonds propres.
Sfil ne met pas en œuvre de dispositif de variable liant de façon directe et mécanique le montant de variable versé à la réalisation d’objectifs chiffrés. Les critères de performance quantitative sont systématiquement associés à des critères qualitatifs et comportementaux.
Il n’existe pas au sein de Sfil de systèmes de rémunération, individuel ou collectif, qui lient directement la rémunération variable individuelle ou la détermination de « pool de bonus » aux revenus ou résultats générés dans le cadre des activités des salariés.
La partie fixe de la rémunération constitue l’essentiel de la rémunération totale pour l’ensemble des salariés. La part de la rémunération variable est limitée à 50 % de la rémunération fixe et strictement encadrée par le processus d’évaluation annuelle des performances. Les éléments de rémunération variable, tant individuels que collectifs, au sein de Sfil sont attribués sous forme d’espèces et n’intègrent aucune forme de rémunération en capital (plan de stock-option, actions gratuites, actions à dividendes prioritaires, etc.).
L’enveloppe collective de rémunération variable des salariés de la salle des marchés financiers (catégorie 4) résulte de la déclinaison (fonction de la masse salariale de cette direction) de l’enveloppe globale définie pour l’ensemble des salariés par la direction générale et approuvée par le comité des rémunérations. Elle se répartit ensuite au niveau individuel au regard de l’appréciation individuelle de la performance. Cette appréciation se base sur le niveau d’atteinte d’objectifs où l’aspect qualitatif (façon d’intervenir sur les marchés, respect des procédures de maîtrise des risques, qualité du reporting, communication, etc.) est essentiel.
Le comité des rémunérations évalue les mécanismes et les systèmes adoptés afin de garantir que le système de rémunération de Sfil tienne dûment compte de tout type de risque et des niveaux de liquidité et de fonds propres. De plus, le comité est chargé d’évaluer la réalisation des objectifs de performance et la nécessité d’appliquer un ajustement au risque ex post y compris l’application des dispositifs de malus et de récupération le cas échéant.
La direction générale détermine chaque année une enveloppe de rémunération variable au titre de l’année et détermine la rémunération individuelle (fixe et variable) des membres du comité exécutif. Elle présente ces propositions de rémunération au comité des rémunérations.
Le conseil d’administration valide la politique de rémunération ainsi que toutes ses modifications après examens et avis réalisés par le comité des rémunérations et le comité des risques et du contrôle interne.
Les missions du comité des rémunérations sont les suivantes :
Le comité des rémunérations se réunit au moins deux fois par an et autant de fois que nécessaire afin d’assurer une supervision adéquate de la conception et de la mise en œuvre du système de rémunération. Il s’est réuni deux fois en 2024.
La politique de rémunération a été réexaminée par le comité des rémunérations dans sa séance du 20 novembre 2024. Les principales évolutions depuis la dernière mise à jour (novembre 2021) concernaient :
La composition du comité des rémunérations suit les règles suivantes :
Le détail des activités et des membres du comité des rémunérations est précisé dans la section 3.1.3 Comités spécialisés du conseil d’administration du rapport sur le gouvernement d’entreprise.
La direction des ressources humaines produit le reporting annuel servant à l’évaluation de la politique de rémunération par les fonctions de contrôle et présenté au comité des risques et du contrôle interne (mentionné supra).
La mise en œuvre de la politique de rémunération fait l’objet au moins une fois par an, d’une évaluation interne centrale et indépendante, par la direction de l’audit interne.
La direction des ressources humaines joue un rôle de contrôle, de cohérence et de vérification de l’application des lois et des réglementations, à tout moment du processus. En outre elle élabore des structures de rémunération attractives dans le but d’attirer et de fidéliser le personnel en garantissant une bonne adéquation avec le profil de risque.
Le lien entre la rémunération variable et la performance du collaborateur est apprécié lors des entretiens annuels au regard de l’atteinte des objectifs individuels préalablement fixés.
Les managers évaluent chaque collaborateur sur la base de sa performance globale, combinaison de réalisations (« performance métier ») et de comportements professionnels démontrés. Ainsi, en plus de mesures des performances métier, les attributions de la composante variable de la rémunération tiennent également compte de la performance comportementale professionnelle évaluée.
Cette évaluation est formalisée annuellement. Toute décision en matière de rémunération ne peut être communiquée à un collaborateur que sous réserve qu’un entretien d’évaluation de la performance ait eu lieu, entretien au cours duquel les attentes en matière de performance métier, performance comportementale professionnelle et les critères d’évaluation sont explicités.
Les schémas de rémunération fondés sur un mécanisme assimilé à paiement « tout ou rien », tels qu’un niveau minimal de prêts octroyés, d’actifs sous gestion ou de profit à atteindre pour le versement d’une rémunération variable, sont exclus.
L’amplitude cible de rémunération variable peut être atteinte en cas de réalisation de l’ensemble des objectifs individuels et collectifs. Aussi, cette rémunération variable peut être inférieure à la cible voire nulle dans l’hypothèse où tout ou partie des objectifs fixés n’est pas réalisé.
L’enveloppe globale de primes variables précédemment validée est ensuite déclinée au sein de chaque filière de Sfil. En étroite collaboration avec la direction des ressources humaines, chaque filière propose d’attribuer tout ou partie de son enveloppe en fonction de l’atteinte des objectifs individuels de performance de chaque collaborateur (objectifs fixés préalablement lors des entretiens annuels). L’ensemble de ces propositions est validé par la direction générale.
Les montants de rémunération variable sont versés au premier semestre N+1, selon l’atteinte des objectifs individuels et collectifs de performance de l’année N.
Par ailleurs, l’étalement de la rémunération variable (versée exclusivement en espèces pour rappel) pour la population « identifiée » et l’ensemble des salariés est applicable pour toute rémunération variable octroyée au cours d’une année. Cette partie différée sera subordonnée en particulier au maintien du niveau de performances.
Conformément à la CRD 5, la règle de l’étalement ne s’applique pas, si les deux conditions suivantes sont remplies:
Ce seuil pourra être revu chaque année sur proposition du comité des rémunérations. S’entend par rémunération variable, l’ensemble des bonus et primes calculés en fonction de la réalisation d’objectifs individuels et/ou collectifs préalablement définis, perçu par le collaborateur au titre de l’année.
La partie différée correspond à 40 % du montant total de la rémunération variable attribuée et est étalée à parts égales pendant une durée de quatre années. Pour les variables les plus élevés (montant supérieur à EUR 100 000), ce pourcentage est porté à 60 %.
La partie non différée de la rémunération variable sera payée durant le premier semestre de l’année N+1.
Le montant différé de la rémunération variable sera payé au cours des années N+2, N+3, N+4 et N+5 et se décline en deux parts égales :
Les parties différées non encore payées de la rémunération variable pourront être réduites à néant si le RBE s’avère négatif, ou si le niveau de capital est insuffisant selon l’appréciation du conseil d’administration.
En outre, une éventuelle baisse des résultats de la société se reflétera quant à elle dans les parties de la rémunération variable différée assise sur l’évolution du RBE hors éléments non récurrents.
Le paiement d’une rémunération variable est fondé sur le postulat que le bénéficiaire a, pendant toute sa période de collaboration avec Sfil, respecté pleinement la loi et les règles édictées par l’établissement en matière de prise de risque ainsi que les valeurs de Sfil.
Conformément à l’article L511-84 du code monétaire et financier, le montant total de la rémunération variable peut, en tout ou partie, être réduit ou donner lieu à restitution lorsque la personne concernée a méconnu les règles édictées par l’établissement en matière de prise de risque, notamment en raison de sa responsabilité dans des agissements ayant entraîné des pertes significatives pour l’établissement ou en cas de manquement aux obligations d’honorabilité et de compétence.
En cas de fraude constatée postérieurement à l’attribution d’une rémunération variable, de méconnaissance des règles édictées par Sfil en matière de prise de risque, notamment en raison de sa responsabilité dans des agissements ayant entraîné des pertes significatives pour l’établissement ou en cas de manquement aux obligations d’honorabilité et de compétence ainsi que dans l’hypothèse où des rémunérations variables auraient été octroyées sur la base d’informations intentionnellement erronées, la direction générale se réserve le droit de ne pas verser les parties différées encore dues et envisagera l’introduction d’une action civile en vue de récupérer la partie de la rémunération variable dont le paiement aurait déjà été exécuté et/ou des dommages et intérêts au moins équivalents dans l’hypothèse où l’entreprise aurait subi un préjudice significatif.
Sfil n’accorde pas de rémunérations variables garanties à ses salariés.
Concernant les indemnités de départ, les paiements d’indemnités consécutives à la résiliation anticipée et contestée d’un contrat de travail d’un collaborateur sont encadrés par la règle suivante : si une convention portant sur l’octroi d’indemnités de départ est conclue avec un collaborateur, le total des indemnités octroyées ne dépassera pas 18 mois de salaire moyen.
Le comité des rémunérations pourra dans des circonstances particulières proposer, sur avis motivé, une indemnité de départ supérieure à 18 mois mais ne dépassant pas 24 mois de rémunération fixe et variable (en cas de départ à l’initiative de l’employeur).
Sfil veillera à ne pas convenir du paiement d’une indemnité de départ d’un montant supérieur à l’application des lois, règlements et accords collectifs ou excédant les indemnités généralement octroyées par les juridictions du travail.
Sous conditions de l’application des dispositions légales et règlementaires et des accords liant l’entreprise, les indemnités de départ qui pourraient être convenues avec un membre du comité exécutif ou un membre du personnel seront soumis, sans exception, pour validation au comité des rémunérations.
Sfil a défini des règles particulières s’appliquant à une population « cible », c’est-à-dire aux acteurs de l’entreprise qui prennent une part active dans la gestion de la banque ainsi qu’aux salariés dont l’activité a un impact significatif sur le profil de risques de Sfil. Cette population « cible », identifiée dans la politique de rémunération est répartie de la façon suivante :
L’ensemble de ces collaborateurs bénéficient d’une rémunération variable dont le montant cible est déterminé contractuellement, atteignable uniquement dans l’hypothèse de la réalisation de l’ensemble des objectifs individuels et/ou collectifs (selon les catégories de personnel), définis comme suit :
La rémunération du directeur général de Sfil est soumise par le comité des rémunérations à la décision du conseil d’administration. La rémunération du directeur général est constituée d’une composante fixe et d’une composante variable basée sur l’atteinte d’objectifs individuels attribués par le conseil d’administration.
Pour l’année 2024, le poids des objectifs intégrant des critères ESG est de 30 %.
En décembre 2022, le conseil d’administration a validé le principe d’une indemnité en cas de révocation du mandat de directeur général. Le montant de cette indemnité est calculé par référence à l’article 26 de la convention bancaire sur base de la rémunération perçue au titre du mandat et de l’ancienneté. Des clauses cumulatives basées sur les deux exercices précédant la résiliation du mandat conditionnent le versement de cette indemnité.
La rémunération des membres du comité exécutif (à l’exclusion du directeur général) et de l’auditeur général est soumise, sur proposition du directeur général, au comité des rémunérations. Par ailleurs, les membres du comité exécutif n’exerçant pas de fonction de contrôle bénéficient d’une rémunération variable fondée sur des objectifs individuels et des objectifs transversaux. Les objectifs transversaux contribuent pour moitié à leur performance annuelle et sont définis par le conseil d’administration. Pour l’année 2024, la pondération des objectifs transversaux intégrant des critères ESG est de 30 %.
Le montant des rémunérations brutes versées à l’ensemble de la population identifiée durant l’année 2024 est présenté dans le tableau ci-après EU REM1 - Rémunérations octroyées pour l’exercice financier : il s’est élevé à EUR 8,9 millions pour 61 salariés concernés (contre EUR 8,4 millions pour 58 salariés en 2023).
Le personnel travaillant dans les fonctions de contrôle est rémunéré en fonction des objectifs liés à ses fonctions, indépendamment des performances des départements opérationnels qu’il contrôle :
En 2024, le montant annuel de la masse salariale brute distribuée s’élève à EUR 34 millions (contre EUR 32,2 millions en 2023).
La rémunération fixe annuelle moyenne des salariés en contrat à durée indéterminée présents au 31 décembre 2024 était de EUR 74 886 (contre EUR 74 433 en 2023).
Fin 2023, Sfil a conclu avec ses partenaires sociaux un accord de négociation annuelle obligatoire pour l’année 2024 comprenant une augmentation générale de la rémunération fixe des salariés.
L’accord d’intéressement renouvelé en mai 2023 par Sfil et signé avec les partenaires sociaux a renforcé la pondération des critères ESG intégrés depuis 2020 dans la formule de calcul. Ils représentent dorénavant le tiers de la formule de calcul déterminant la performance collective. Ainsi, l’atteinte des objectifs de Sfil concernant, la réduction de la volumétrie de stockage de données informatiques, le niveau de l’index d’égalité professionnelle et la part des prêts verts et sociaux du secteur public local dans la production sont pris en compte pour le calcul de la performance collective de Sfil déterminant l’enveloppe d’intéressement de l’année. Par ailleurs, la formule de calcul de l’intéressement prend en compte le taux de suivi des formations de sensibilisation aux risques par les salariés.
Conformément aux dispositions de l’article L.225-102 du Code de commerce, une réserve spéciale de participation de EUR 135 767 a été distribuée pour la première fois en 2024 au titre de l’exercice 2023.
| a | b | c | d | |
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Organe de direction – Fonction de surveillance | Organe de direction – Fonction de gestion | Autres membres de la direction générale | Autres membres du personnel identifiés | ||
| Rémunération fixe |
|
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1 | Nombre de membres du personnel identifiés | 10 | 12 | - | 39 |
2 | Rémunération fixe totale (en EUR milliers) | 1 285 | 2 295 | - | 3 704 |
3 | Dont : en numéraire | 1 285 | 2 295 | - | 3 704 |
EU-4a | Dont : actions ou droits de propriété équivalents | - | - | - | - |
5 | Dont : instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents | - | - | - | - |
EU-5x | Dont : autres instruments | - | - | - | - |
7 | Dont : autres formes | - | - | - | - |
| Rémunération variable |
|
|
|
|
9 | Nombre de membres du personnel identifiés | 9 | 12 | - | 39 |
10 | Rémunération variable totale | 182 | 458 | - | 1 023 |
11 | Dont : en numéraire | 182 | 458 | - | 811 |
12 | Dont : différée | 14 | 64 | - | - |
EU-13 a | Dont : actions ou droits de propriété équivalents | - | - | - | - |
EU-14 a | Dont : différée | - | - | - | - |
EU-13b | Dont : instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents | - | - | - | - |
EU-14b | Dont : différée | - | - | - | - |
EU-14x | Dont : autres instruments | - | - | - | - |
EU-14y | Dont : différée | - | - | - | - |
15 | Dont : autres formes | - | - | - | - |
16 | Dont : différée | - | - | - | - |
17 | Rémunération totale (2 + 10) | 1 467 | 2 753 | - | 4 726 |
| a | b | c | d | |
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Organe de direction – Fonction de surveillance | Organe de direction – Fonction de gestion | Autres membres de la direction générale | Autres membres du personnel identifiés | ||
Rémunérations variables garanties octroyées | |||||
1 | Rémunérations variables garanties octroyées — Nombre de membres du personnel identifiés | - | - | - | - |
2 | Rémunérations variables garanties octroyées — Montant total (en EUR milliers) | - | - | - | - |
3 | Dont rémunérations variables garanties octroyées qui ont été versées au cours de l’exercice et qui ne sont pas prises en compte dans le plafonnement des primes | - | - | - | - |
Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l’exercice | |||||
4 | Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l’exercice - Nombre de membres du personnel identifiés | 1 | - | - | - |
5 | Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l’exercice - Montant total | 170 | - | - | - |
Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice | |||||
6 | Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice - Nombre de membres du personnel identifiés | 1 | - | - | - |
7 | Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice - Montant total (en EUR milliers) | 435 | - | - | - |
8 | Dont versées au cours de l’exercice | 435 | - | - | - |
9 | Dont différées | - | - | - | - |
10 | Dont indemnités de départ versées au cours de l’exercice qui ne sont pas prises en compte dans le plafonnement des primes | 435 | - | - | - |
11 | Dont indemnités les plus élevées octroyées à une seule personne | 435 | - | - | - |
| a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | |
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Rémunérations dans l’organe de direction | Domaines d’activité |
| |||||||||
Organe de direction – Fonction de surveillance | Organe de direction – Fonction de gestion | Ensemble de l’organe de direction | Banque d’investissement | Banque de détail | Gestion d’actifs | Fonctions transversales | Fonctions de contrôle interne indépendant | Tous les autres | Total | ||
1 | Nombre total de membres du personnel identifiés |
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| 61 |
2 | Dont : membres de l’organe de direction | 10 | 12 | 22 |
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3 | Dont : autres membres de la direction générale |
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| - | - | - | - | - | - |
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4 | Dont : autres membres du personnel identifiés |
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| - | - | - | 11 | 13 | 15 |
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5 | Rémunération totale des membres du personnel identifiés (en EUR milliers) | 1 467 | 2 753 | 4 220 | - | - | - | 1 553 | 1 438 | 1 735 |
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6 | Dont : rémunération variable | 182 | 458 | 641 | - | - | - | 300 | 360 | 363 |
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7 | Dont : rémunération fixe | 1 285 | 2 295 | 3 579 | - | - | - | 1 253 | 1 078 | 1 372 |
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En 2024, Sfil a renégocié l’accord relatif au dialogue social arrivé à expiration le 22 novembre 2023. Cet accord permet :
En l’état, l’accord applicable sur l’année 2024 prévoit que le comité social et économique (CSE) de Sfil se réunisse au minimum huit fois par an et soit consulté annuellement sur l’orientation stratégique, la situation économique et financière et la politique sociale de l’entreprise. En complément de ces réunions ordinaires, cette instance dispose de quatre commissions spécialisées qui se réunissent au minimum deux fois par an :
Parmi les membres élus du CSE, est également désigné un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.
Les instances représentatives du personnel ont été réunies au cours de l’année 2024 selon les règles légales, réglementaires et conventionnelles en vigueur et dès qu’un sujet le nécessitait :
À l’issue de processus d’information/consultation, les instances représentatives du personnel ont rendu trois avis favorables à l’unanimité :
En 2024, Sfil a organisé le renouvellement des élections des représentants du personnel au conseil d’administration, affichant un taux de participation élevé à 75,5 %. Cette forte mobilisation témoigne de l’engagement des collaborateurs à prendre part aux décisions stratégiques de l’entreprise et à renforcer le dialogue social.
Trois représentants salariés siègent actuellement au conseil d’administration.
Enfin, en 2024, Sfil a lancé la cinquième édition de son baromètre social. Cette initiative menée régulièrement depuis 2017 vise à caractériser le ressenti des collaborateurs en les questionnant et à comparer certains des thèmes génériques à ceux d’un panel de banques. Les résultats 2024 restent sur des standards très élevés. Les indicateurs clés (satisfaction, fierté, recommandation, motivation, fidélité) progressent dans l’absolu et par rapport au panel. Ces résultats démontrent que les collaborateurs apprécient la dimension humaine de Sfil, et sont prêts à s’engager afin de mettre en œuvre la stratégie de l’entreprise.
Sfil relève de la convention collective du secteur bancaire.
L’année 2024 a été marquée par des négociations ayant abouti à la signature à l’unanimité des accords suivants :
Ces accords collectifs, comme ceux précédemment signés, couvrent tous les salariés du groupe Sfil.
Année 2024 | Nombre | % des |
---|---|---|
Salariés à temps partiel | 30 | 8 % |
Salariés bénéficiant de l’accord télétravail | 412 | 100 % |
Salariés au régime forfait jours | 354 | 86 % |
Salariés au régime horaire | 58 | 14 % |
En 2024, le taux d’absentéisme (en lien avec les maladies, accidents de travail/trajets) est de 2,1 % contre 0,9 % en 2023.
En 2024, Sfil a réaffirmé son engagement en faveur de la diversité et de l’inclusion par l’adoption d’une politique articulée autour de trois axes principaux :
L’inclusion des personnes en situation de handicap est un volet essentiel de la politique de diversité et d’inclusion de Sfil. Sur la base de l’accord relatif à l’insertion des travailleurs handicapés renégocié en 2023, Sfil continue à mener de nombreuses actions qui témoignent de son engagement envers le handicap (recrutement, collaboration avec le secteur adapté et protégé, sensibilisation et formation des salariés, actions de maintien de l’emploi et d’anticipation des situations d’inaptitude professionnelle).
Sfil a remporté le Trophée de l’inclusion lors de l’édition 2024 de The Big Green, récompensant ainsi son engagement en faveur de la diversité.
En 2024, Sfil a déploré quatre accidents de trajet et un accident de travail (aucun accident grave).
Forte de son succès les années précédentes, une nouvelle campagne de vaccination contre la grippe a eu lieu pour la cinquième année sur le site BIOME de Paris 15e, qui a vu près de 70 salariés se faire vacciner.
Année 2024 | Nombre | Taux de | Taux de |
---|---|---|---|
Accident de travail | 0 | 0 | 0 |
Accident de trajet* | 4 | 6,08 | 0,04 |
Maladies professionnelles | 0 |
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Sfil accorde une importance toute particulière au développement des compétences des collaborateurs et des encadrants de l’entreprise.
Les grands axes de la politique de formation découlent du plan stratégique #Objectif2026 ainsi que des souhaits de formation exprimés par les collaborateurs lors de différents « rendez-vous » associant, individuellement ou collectivement, l’équipe des ressources humaines et les équipes opérationnelles (revues des carrières, entretiens professionnels, entretiens d’évaluation, baromètre social notamment). Les membres du comité exécutif sont associés à la co-construction de la politique de formation, en lien avec les élus du comité social d’entreprise.
Les actions déployées visent à optimiser l’employabilité des collaborateurs et favorisent la mobilité professionnelle et les évolutions dans le cadre de la gestion des carrières.
Cette année, les axes du développement des compétences étaient au nombre de quatre :
464 collaborateurs ont été formés sur l’année 2024 pour un montant engagé de EUR 500 000. L’offre de formation 2024 comprenait une large palette de formations pour répondre aux besoins des formations métiers et réglementaires, bureautiques, etc. et a su mêler diverses formes d’apprentissage : formations en e-learning, formations en classe virtuelle et formation en présentiel.
L’offre de formation de Sfil est particulièrement vaste et diversifiée, conçue pour répondre aux besoins spécifiques de chaque collaborateur. Au cœur de notre politique de formation se trouve l’idée que chaque individu est unique et mérite un parcours d’apprentissage sur mesure. Nous nous engageons à adapter nos programmes en fonction des aspirations, des compétences et des objectifs professionnels de chaque membre de notre équipe. Pour ce faire, nous proposons une multitude de modes d’apprentissage afin de s’adapter aux différentes préférences et contraintes de nos collaborateurs. Nos formations incluent des sessions en présentiel, favorisant l’interaction directe et l’échange d’idées, ainsi que des modules d’e-learning, permettant une flexibilité d’accès et d’apprentissage à son propre rythme. De plus, nous offrons des ateliers pratiques et des séminaires, qui permettent de mettre en œuvre les compétences acquises dans des situations réelles. Grâce à cette approche variée, nous favorisons le développement personnel et professionnel de nos collaborateurs, en leur permettant d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour exceller dans leur rôle et évoluer au sein de notre organisation.
En 2024, 12 367 heures de formation ont été dispensées par Sfil, soit 1 767 jours de formation (sur une base de 7 heures/jour), ce qui représente en moyenne 3,6 jours de formation par collaborateur sur l’exercice 2024.
Ces éléments démontrent une augmentation notable de l’activité de formation par rapport à l’année 2023, où 9 216 heures de formation avaient été réalisées. Cette progression s’explique par plusieurs facteurs clés : la régularité des sessions de formation, le suivi attentif des besoins des collaborateurs, l’engagement des équipes à promouvoir le développement professionnel et le respect maximal des souhaits exprimés par les collaborateurs.
Le dispositif Sfil de lutte contre le harcèlement, les discriminations et les agissements sexistes repose sur plusieurs piliers :
L’objectif poursuivi au travers de ces dispositifs est la prévention et le traitement des situations se déroulant sur le lieu de travail et pouvant présenter un risque de non-respect du principe d’égalité de traitement et de non-discrimination, de harcèlement sexuel ou moral, les cas d’injures présentant un caractère raciste ou discriminatoire et les agissements sexistes.
En 2024, Sfil a adopté sa nouvelle politique diversité et inclusion applicable à l’ensemble des collaborateurs. Celle-ci s’articule autour de trois axes prioritaires : le développement de la diversité des parcours de vie (origine géographique, origine sociale, diversité du lieu de vie, intégration du handicap), le renforcement de l’égalité femmes/hommes et la sensibilisation à la diversité de genre et d’orientation sexuelle. Cette politique a été accompagnée de l’édition d’un guide des bonnes pratiques remis à l’ensemble des encadrants ainsi qu’à tout nouveau collaborateur.
La totalité des managers Sfil a suivi en 2024 des ateliers de sensibilisation à la lutte contre le harcèlement, les discriminations et les agissements sexistes, ateliers ayant notamment pour objectif de favoriser la prise de parole.
Sfil a continué à développer les actions découlant de ses partenariats avec l’Association française des managers de la diversité (AFMD) et l’Autre Cercle dans le cadre de sa politique d’inclusion LGBT+, les collaborateurs de Sfil ayant un accès direct via l’intranet à la ligne d’écoute anonyme SOS homophobie. Ainsi en 2024, Sfil a organisé deux évènements de sensibilisation dans ses locaux. En juin, une conférence sur l’inclusion des personnes LGBT+ au travail a été co-animée avec l’association l’Autre Cercle et a permis de sensibiliser les collaborateurs à la réalité du monde du travail pour les personnes LGBT+. Sfil a également accueilli en septembre 2024 « Working Out », premier programme de mentorat en France à destination des jeunes diplômés LGBTQ+, pour une table ronde afin d’échanger sur l’inclusion LGBTQ+ dans le secteur de la finance.
En 2024 comme en 2023, Sfil a continué d’appliquer son accord sur l’égalité professionnelle et a respecté ses engagements quant au suivi des indicateurs ci-après :
Conformément aux dispositions de la loi Avenir du 5 septembre 2018 visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, Sfil a publié début 2025 le niveau de son Index d’égalité femmes/hommes au titre de 2024 qui atteint 93 points sur un maximum de 100 points. Conformément à ses engagements pris d’ans l’accord d’égalité professionnelle, Sfil veille à ce que l’égalité professionnelle permette aux femmes et aux hommes de bénéficier d’un traitement égal en matière d’accès à l’emploi, d’accès à la formation professionnelle, de qualification, de classification, de promotion, de rémunération et de conditions de travail. Le ratio des rémunérations fixe et variable des salariés par classification et par genre est détaillé ci-après :
Catégorie de cadres* | Écart de rémunération femmes/hommes** |
---|---|
Hors classe | 99 % |
Cadre K | 98 % |
Cadre J | 100 % |
Cadre I | 101 % |
Cadre H | 100 % |
|
En 2024, Sfil a matérialisé ses engagements sur l’égalité professionnelle en devenant signataire de la charte 50+, premier acte d’engagement inter-entreprises mobilisant les signataires sur 10 engagements clefs autour de l’employabilité des « seniors » ; ainsi qu’en rejoignant la charte de la parentalité de l’Observatoire de la qualité de vie au travail.
Depuis sa création, il existe chez Sfil un référent handicap, comme le prévoit dorénavant la loi Pénicaud. En 2023, Sfil a signé un quatrième accord triennal d’entreprise qui a été agréé par les services de l’État. Fin 2024, le taux d’emploi de personnes en situation de handicap de Sfil s’établissait à 5,2 %.
Les trois précédents accords et celui en cours ont notamment permis à Sfil :
Sfil, en tant qu’établissement financier, est exposée aux risques climatiques et environnementaux. Leur prise en compte constitue un enjeu clé dans les activités de financement de Sfil, notamment afin d’accompagner les emprunteurs concernés dans les investissements qu’ils doivent réaliser pour leur transition écologique et environnementale.
Les mesures mises en œuvre afin de gérer les risques climatiques et environnementaux sont décrites plus en détail dans la section 4.4 Principaux risques du Groupe Sfil.
Les expositions directes sur les secteurs économiques considérés comme les plus émetteurs de gaz à effet de serre s’élèvent à EUR 6,3 milliards au 31 décembre 2024 (soit 10 % des encours). Sfil ne détient pas d’expositions sur les secteurs d’extraction de minerais, du ciment ou de l’acier. Les expositions sur les administrations publiques et assimilées (74 % des encours au 31 décembre 2024) incluent les investissements des collectivités locales dans la construction, le transport, la gestion des eaux et l’assainissement.
Conformément à sa politique d’exclusion, les expositions sur le secteur des énergies fossiles ont vocation à s’éteindre à horizon 2034.
Le portefeuille de Sfil est principalement constitué d’expositions sur les collectivités locales françaises. Elles représentent EUR 39,6 milliards au 31 décembre 2024, sur un encours total de EUR 65,3 milliards. Les travaux de notation menés sur le risque physique (cf. section 4.4.10 Risques ESG pour plus de détails) ont permis de quantifier l’exposition de ce portefeuille au risque physique.
La méthodologie de calcul s’est appuyée sur les standards internationaux développés par le Greenhouse Gas (GHG) Protocol et l’initiative Science Based Targets (SBTi). Au sein du GHG Protocol, le référentiel PCAF (Partnership for Carbon Accounting Financials) précise les principes applicables par les acteurs financiers pour le calcul des émissions indirectes de scope 3 qui sont générées par leurs financements et investissements (catégorie 15). La communication des émissions peut être réalisée en émissions absolues ou en intensité, selon la pertinence de l’approche pour chaque périmètre.
Les indicateurs présentés sont fondés sur les meilleures informations disponibles à la date de mesure. L’évaluation du point de référence des émissions financées repose sur de multiples sources de donnée, et notamment des informations publiques qui sont extrapolées en vue d’être appliquées à une partie du portefeuille (sur différentes typologies et strates de clientèle). Le manque de données disponibles ainsi que leur fraîcheur peuvent avoir un impact très significatif sur l’indicateur de référence. À partir de ces enseignements, Sfil est susceptible de mettre à jour sa méthodologie au fur et à mesure des améliorations des données sous-jacentes et des méthodologies de calcul propres à chaque périmètre.
L’évaluation a porté sur 81 % des expositions(7) en portefeuille au 31 décembre 2024 :
Activité | Émissions financées en ktCO2e | Quote-part du portefeuille |
---|---|---|
Secteur public local français | 5 658 | 72 % |
Crédit-export | 1 489 | 9 % |
TOTAL | 7 147 | 81 % |
Le portefeuille de prêts au secteur public local est principalement constitué de prêts non-thématiques finançant des budgets d’investissement, contrairement aux prêts verts ou sociaux qui financent des investissements fléchés et dont la finalité précise est connue dès l’octroi. Il en résulte une absence de données physiques sur les investissements financés, d’autant que le secteur public local n’est pas assujetti à une obligation générale de publication d’informations extra-financières.
Ainsi, l’empreinte de ce portefeuille a été calculé à partir d’un large référentiel de facteurs d’émission annualisés s’appuyant sur les données de l’ADEME ou du GHG Protocol. Les méthodologies suivantes ont été appliquées pour chaque segment de portefeuille :
L’ensemble des scopes (1, 2 et 3 aval) est intégré dans la mesure de l’empreinte des prêts au secteur public local français.
En 2024, Sfil amené des travaux visant à améliorer le calcul du scope 3 aval pour le financement des infrastructures de voirie. L’ensemble des paramètres de calcul (coût au kilomètre et trafic par type de route) ont été revus et rendus plus robustes par l’utilisation de la base publique gouvernementale SDES(8) et de données établies à dire d’expert. Cet ajustement méthodologique a été appliqué de manière rétrospective à l’empreinte calculée au titre de 2021 ; les émissions financées sur le portefeuille de prêts au secteur public local français ressortent à 5 726 ktCO2e pour cette année (contre une évaluation précédente de 6 327 ktCO2e). Par ailleurs, à compter de la mesure de l’empreinte 2022, une distinction a été introduite entre le stock (i.e. correspondant aux prêts acquis antérieurement) et le flux (i.e. correspondant aux prêts acquis au cours de l’année) sur lesquelles des intensités moyennées différenciées sont appliquées. Ainsi, les mises à jour éventuelles des facteurs d’émission sont applicables uniquement sur la partie flux, le stock étant figé année après année.
En 2024, le portefeuille de prêts au secteur public local a généré 5 658 ktCO2e d’émissions de gaz à effet de serre avec une intensité monétaire de 122 gCO2e par euro prêté.
| 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
---|---|---|---|---|
Émissions en valeur absolue (ktCO2e) | 5 726 | 5 782 | 5 594 | 5 658 |
Exprimée en valeur absolue et en moyenne sur la période, 88 % des émissions financées du portefeuille de prêts non thématiques reposent sur les départements et le bloc communal (communes et les groupements) qui représentent 72 % des expositions. Exprimée en intensité, 79 % des émissions sont liées au scope 3 aval (i.e. l’utilisation des infrastructures/équipements).
Ces deux mesures sont à mettre en corrélation avec la répartition par fonction budgétaire l’empreinte reflétant une surreprésentation des émissions liées au transport routier. Ainsi, 72 % des émissions sont allouées à la fonction « transports routes et voiries ». Dès lors, les départements et le bloc communal ressortent comme étant particulièrement émissifs au regard du poids de leurs investissements dans ce domaine, en lien avec leurs compétences (20 % en moyenne de 2020 à 2024).
Le reste de l’empreinte inclut principalement les fonctions « bâtimentaires » (éducation, culture et sport notamment) où la part de construction/rénovation de bâtiments est prépondérante et compte ainsi pour 23 %.
Sur la période, l’intensité du portefeuille diminue progressivement grâce à la hausse de la part des encours de prêts verts et des prêts sociaux (x 3,9 sur la période) qui sont moins intensifs. Les travaux menés ont toutefois mis en lumière une stabilité globale des facteurs d’émission sources (inertie des données de l’ADEME/CEDA) avec des évolutions qui peuvent aller à la hausse comme à la baisse.
Le portefeuille de crédit-export se caractérise par la diversité des projets financés qui portent sur les secteurs du transport maritime, de l’aéronautique/spatial, de la production d’énergie, des hydrocarbures, des infrastructures ou encore de la défense. Les infrastructures intègrent des réseaux électriques et des infrastructures de transport (par exemple, route, rail et matériel roulant). À terme, cette catégorie comprendra également les réseaux d’eau. Les expositions sur le secteur de la défense ne font pas l’objet d’une mesure des émissions financées associées.
Conformément à la méthodologie du référentiel PCAF, la mesure de l’empreinte carbone du portefeuille consiste à évaluer, pour chaque projet, les émissions de CO2 qui seront générées sur l’intégralité du cycle de vie du projet financé : le scope 3 amont correspond aux émissions générées par la construction du projet, les scopes 1 et 2 aux émissions générées directement en phase d’exploitation du projet, et enfin, quand elles sont significatives, les émissions du scope 3 aval sont également considérées (catégorie 3-11 : utilisation des produits vendus). La somme de ces émissions est ensuite annualisée sur la durée de vie du projet et allouée à Sfil au prorata de son encours rapporté au coût total du projet.
Les émissions de gaz à effet de serre du portefeuille de crédit-export s’élèvent à 1 489 ktCO2e à fin 2024. La hausse observée depuis la première mesure en 2021 est liée à la croissance de cette activité.
| 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
---|---|---|---|---|
Émissions en valeur absolue (ktCO2e) | 1 015 | 1 146 | 1 307 | 1 489 |
En terme absolu, les infrastructures sont le contributeur principal aux émissions financées en 2024 : ce secteur représente 43 % des émissions financées (contre 13 % lors de la première mesure en 2021). Cette évolution est liée à la hausse des refinancements accordés sur ce secteur (neuf opérations représentant plus EUR 2 milliards de financement accordé entre 2021 et 2024) et de la mise à jour des facteurs d’émission associés. Le transport maritime représente le deuxième secteur contributeur, en cohérence avec la part significative de ce secteur dans le portefeuille.
Sfil a défini en 2023 des objectifs de réduction de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Le Groupe a choisi des secteurs prioritaires en considérant des facteurs tels que son exposition, leur contribution aux émissions ou l’existence de trajectoires reconnues : financements au secteur public local et refinancements de crédit à l’exportation d’opérations en lien avec les combustibles fossiles, le transport maritime et la production d’électricité.
Secteur | Métrique | Scénario de référence | Point de référence (2021) | 2022 | 2023 | 2024 | Objectif (2030) |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Secteur public local français | gCO2e/€ | SNBC* | 129 | 128 | 127 | 125 | 76 (2030) |
Combustibles fossiles | ktCO2e | Extinction de l’encours | 145 | 157 | 144 | 136 | 0 (2034) |
|
Au 31 décembre 2024, 71 % des expositions en portefeuille sont alignées ou couvertes par une cible alignée sur les objectifs de l’Accord de Paris.
Le point de référence de la trajectoire de décarbonation a été réévalué à 129 gCO2e/€ (contre 153 gCO2e/€ précédemment évalué) à la suite des travaux engagés en 2024 afin d’améliorer la mesure de l’empreinte sur le secteur public local. L’objectif de réduction de l’intensité monétaire du portefeuille de prêts au secteur public local français est ajusté à 42 % (contre 40 % annoncé fin 2023). Les effets sur la vitesse de décarbonation du portefeuille sont mineurs.
L’objectif de décarbonation du portefeuille est fondé sur la SNBC qui constitue le plan d’action de la France afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050, en cohérence avec l’Accord de Paris. Les décideurs publics, à l’échelle nationale comme territoriale, doivent en tenir compte dans la définition de plans d’action supposant des efforts d’investissement dans les secteurs clés tels que la gestion du bâti public, les transports, les déchets ou l’énergie. Par conséquent, la trajectoire de décarbonation du portefeuille collectivités territoriales et hôpitaux publics s’appuie sur deux dynamiques :
La nouvelle version de la SNBC est attendue dans le courant de l’année 2025. Sfil tiendra compte des évolutions apportées dans la mise à jour de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de son portefeuille de prêts au secteur public local français.
Par ailleurs, la trajectoire de décarbonation du portefeuille exclut le portefeuille en gestion extinctive (comprenant notamment des organismes de logement social et des associations) qui s’écoule de manière mécanique et qui représente moins de 2 % des encours sur le portefeuille de prêts au secteur public local français.
Sfil exclut d’ores et déjà tout financement de projet en lien avec le charbon (exploration, production, transport, stockage, raffinage ou distribution de charbon ou encore production d’énergie à partir de charbon).
En outre, conformément à la nouvelle politique de soutien à l’export de l’État entrée en vigueur en 2023, Sfil exclut tout nouveau financement de projet sur les secteurs du pétrole et gaz (exploration, production, transport, stockage, raffinage ou distribution). Les expositions de Sfil sur ces secteurs s’éteindront d’ici à 2034.
Les émissions liées à ce secteur ont baissé de 145 ktCO2e en 2021 à 136 ktCO2e en 2024, après un point haut de 157 ktCO2e en 2022 correspondant à un pic d’encours sur ce portefeuille après tirage de l’intégralité des engagements de financement octroyés aux emprunteurs concernés. Ainsi, l’encours a diminué de EUR 275(9) millions à EUR 256 millions(10) sur la même période.
Sfil a pour volonté d’accompagner les efforts de transition du secteur maritime et en particulier celui de la croisière, en finançant la construction de navires moins polluants et plus sobres en carbone.
Les Principes de Poséidon constituent un cadre commun pour l’évaluation et la divulgation de l’alignement climatique des portefeuilles de financement de transport maritime. Par ailleurs, les Principes de Poséidon sont conformes aux politiques et ambition de l’Organisation maritime internationale (OMI), à savoir le net zéro d’ici 2050 avec des objectifs intermédiaires en 2030) et en 2040. Alors qu’elle était initialement prévue pour 2024, la démarche d’adhésion aux Principes de Poséidon sera entamée au cours du premier semestre 2025.
Selon les projections de l’Agence internationale de l’énergie(11), les capacités de production d’électricité à partir de gaz dans le monde doivent augmenter de 1 829 GW en 2020 à 1 950 GW en 2030 pour permettre la transition énergétique, en particulier dans les économies en développement, dans lesquels Sfil est susceptible de refinancer des crédits à l’exportation compte tenu de son statut de banque publique de développement.
Dans le secteur de la production d’électricité, Sfil s’engage à uniquement refinancer des opérations qui portent sur des projets d’énergies bas carbone (renouvelables ou nucléaire), et de manière plus sélective des centrales à gaz si elles contribuent à améliorer l’intensité carbone du mix énergétique du pays de destination.
Production d’électricité | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 |
---|---|---|---|---|
Encours* (en EUR millions) | 130 | 187 | 273 | 322 |
Intensité (en gCO2e/kWh) | 320 | 260 | 207 | 163 |
|
La croissance des prêts thématiques, moins intenses en carbone, constitue un levier indispensable d’une part pour atteindre les objectifs de décarbonation de Sfil et d’autre part pour limiter les impacts sociaux liés à la transition écologique grâce aux investissements à finalité sociale.
Afin de soutenir ses clients, et après avoir déjà engagé près EUR 3 milliards de prêts verts depuis leur lancement en juin 2019, Sfil a prévu de mobiliser sur la période 2024-2030 EUR 17,5 milliards supplémentaires en faveur de la transition écologique. Cet engagement s’inscrit pleinement dans la conduite des missions de politique publique, et notamment l’accompagnement de la transition écologique et énergétique des territoires français et le financement à l’export d’infrastructures durables et résilientes qui concourent à celle des pays destinataires.
Par ailleurs, Sfil a également prévu sur cette période une enveloppe près de EUR 12 milliards de prêts sociaux pour accompagner les hôpitaux publics et le financement par les collectivités locales d’investissements pouvant avoir une dimension sociale (sécurité et salubrité publique, enseignement et formation, culture et sport, santé et action sociale, etc.).
Objectif 2030 | Activité | 2022-2023 | 2024 |
---|---|---|---|
EUR 17,5 milliards en faveur | Secteur public local français | EUR 2,7 milliards | EUR 1,8 milliard |
EUR 12 milliards pour la santé | Secteur public local français | EUR 1,7 milliard | EUR 1,4 milliard |
La croissance attendue des prêts verts et sociaux sera soutenue par l’émission d’obligations durables. À ce titre, Sfil se fixe pour objectif sur la période d’accroître à 33 % la part des obligations vertes, sociales et soutenables.
En cohérence avec la prise en compte du développement durable dans sa stratégie, Sfil s’attache à réduire les impacts sur l’environnement générés par son fonctionnement interne. Cet engagement s’articule autour des thématiques suivantes ; la promotion de la sobriété énergétique, la préservation des ressources et la réduction des déchets et enfin la maîtrise de l’empreinte opérationnelle.
Le siège social de Sfil constitue une référence en matière de performance environnementale, limitant ainsi l’empreinte environnementale opérationnelle du groupe, dans la lignée de son plan stratégique #Objectif2026. Il s’inscrit en phase avec la raison d’être et les engagements environnementaux de Sfil : limitation de l’impact carbone dans le choix des matériaux, sobriété dans la conception, réemploi d’éléments d’origine et protection de la biodiversité au travers l’intégration de 3 000 m2 d’espaces végétalisés. Outre l’obtention des labels HQE (Haute Qualité Environnementale), BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) et Biodivercity, il s’agit de l’une des premières opérations à Paris reconnue par le label exigeant BBCA (Bâtiment Bas-Carbone) Rénovation.
Sfil mène des actions visant à atténuer l’impact de ses activités sur l’environnement ainsi qu’à être exemplaire dans l’exploitation de ses immeubles, en ligne avec la démarche Ecowatt. Pour cela, Sfil a mis en place des mesures concrètes en vue de réduire de 15 à 20 % sa consommation électrique :
Au quotidien, Sfil est attentif à limiter les impacts environnementaux de son fonctionnement et a mis en place pour ce faire des mesures de préservation des ressources.
Au sein de son siège social, Sfil fait appel à un prestataire respectueux de l’environnement pour le restaurant inter-entreprises. Engagé dans une démarche vertueuse sur l’ensemble de sa chaîne de valeur, celui-ci s’approvisionne de façon maîtrisée en circuit court, en produits de saison issus de l’agriculture responsable, auprès de producteurs locaux.
Concernant les déchets, Sfil a mis en place des bacs de tri sélectif pour le verre ainsi que des conteneurs de recyclage de mégots à l’entrée de son siège social afin d’améliorer ses pratiques en termes de tri sélectif et de sensibiliser ses collaborateurs. Par ailleurs, la limitation des déchets se traduit par la mise à disposition de fontaines à eau et de machines à café en grains dans chaque tisanerie du groupe.
La mesure de l’empreinte carbone du périmètre opérationnel a porté sur les deux sites de Paris et de Lyon. Elle a été réalisée selon l’approche fondée sur la localisation dans la méthodologie du GHG Protocol. Le total des émissions directes et indirectes générées sur le périmètre opérationnel pour l’année 2024 est de 5 233 tCO2e, en diminution de -3,5 % comparativement à 2023.
Catégorie | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Émissions brutes de scope 1 (tCO2e) | 20 | 34 |
Émissions brutes de scope 2 (tCO2e) | 47 | 33 |
Émissions brutes de scope 3 (tCO2e) | 5 166 | 5 355 |
Biens et services achetés | 4 997 | 5 201 |
Biens d’investissement | - | - |
Activités relevant des secteurs des combustibles et de l’énergie | 25 | 24 |
Transport et distribution en amont | - | - |
Déchets produits lors de l’exploitation | 15 | 12 |
Voyages d’affaires | 58 | 43 |
Déplacements domicile-travail des salariés | 72 | 75 |
Actifs loués en amont | - | - |
Acheminement en aval | - | - |
Transformation des produits vendus | - | - |
Utilisation des produits vendus | - | - |
Traitement en fin de vie des produits vendus | - | - |
Actifs loués en aval | - | - |
Franchises | - | - |
Émissions totales (tCO2e) | 5 233 | 5 422 |
Soucieux de s’inscrire dans une trajectoire de maîtrise de son empreinte en lien avec la Stratégie nationale bas carbone, Sfil poursuivra ses efforts en vue de maintenir un niveau comparable de l’empreinte carbone de son périmètre opérationnel.
Aucune provision ou garantie pour risques en matière environnementale n’est enregistrée dans les comptes arrêtés au 31 décembre 2024.
L’engagement de Sfil et de ses collaborateurs sur des sujets sociétaux et environnementaux est un élément structurant de l’ADN de l’entreprise. Aussi, Sfil met régulièrement en place des actions de sensibilisation et encourage les initiatives proposées par ses collaborateurs.
Durant l’année 2024, Sfil a poursuivi ses actions de sensibilisation de ses collaborateurs aux enjeux de la protection de la biodiversité à travers l’organisation de plusieurs animations, notamment :
Sfil a poursuivi le déploiement de son module d’e-learning consacré à la transition écologique et à la RSE. Cette formation fait partie du socle de formations obligatoires de tout nouveau collaborateur. Par ailleurs, les collaborateurs de Sfil sont sensibilisés régulièrement sur un ensemble de thématiques relatif au développement durable, via des communications et publications intranet, en particulier :
Pour la quatrième année consécutive, Sfil a organisé en juin 2024 la journée Sfil’Anthropie. Proposée afin de permettre aux collaborateurs de s’engager dans une action solidaire et utile durant une journée de travail, elle a réuni plus de 50 salariés, avec quatre actions proposées, sur les thèmes de l’inclusion, la jeunesse et l’environnement.
La journée a été organisée avec Unis-Cité Solidarité Entreprises, organisme spécialisé dans la mobilisation solidaire des salariés à grande échelle et reversant l’intégralité de ses revenus à son entité associative Unis-Cité, association d’intérêt général pionnière du service civique des jeunes.
Sfil a assuré :
Sfil a poursuivi ses engagements au travers de diverses actions de don ou de mécénats. Ainsi en décembre 2024, Sfil a répondu à l’appel à la solidarité nationale lancé par la Fondation de France au profit des personnes victimes du cyclone Chido qui a frappé Mayotte. La banque a ainsi réalisé un don de EUR 50 000 et a relayé l’appel de la Fondation de France sur ses réseaux sociaux.
Sfil a également engagé des actions de mécénat en matière de diversité et d‘égalité des chances parmi lesquelles la poursuite du partenariat avec le Collège de France (programme « Campus de l’innovation pour les lycées ») et son engagement avec l’Institut Télémaque (mentorat de jeunes scolarisés dans des collèges situés dans des zones dites « réseaux d’éducation prioritaire » par des salariés de Sfil et accueil pendant la « semaine de découverte de l’entreprise » de certaines et certains de ces stagiaires de 3e pour leur faire découvrir les métiers de la banque).
De même, Sfil est engagée auprès de la Cellule d’Aide aux Blessés de l’Armée de Terre (CABAT) ainsi qu’avec Défense Mobilité, service du ministère des Armées qui accompagne chaque année près de 19 000 militaires dans leur reconversion dans le civil. Sfil a établi un nouveau partenariat avec la DGGN (Direction Générale de la Gendarmerie Nationale) et diffuse depuis l’été 2024 des offres d’emploi à destination des Gendarmes en reconversion, des conjoints de gendarme dans le cadre d’un suivi de conjoint ainsi que des stages ou alternances pour les pupilles de gendarme. D’autre part, depuis 2023 Sfil est signataire de la convention de soutien aux politiques de réserve opérationnelle avec le Ministère des Armées qui facilite l’exercice des salariés Sfil réservistes.
Sfil a aussi soutenu I4CE (Institut de l’économie pour le Climat), institut de recherche à but non lucratif contribuant par ses analyses au débat sur les politiques publiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique.
2024 a marqué la poursuite du développement du partenariat avec l’association Hop We Care sous forme d’un soutien financier. Cette association agit pour le mieux-vivre à l’hôpital par le biais de l’art, du bien-être et de la culture, la musique notamment.
Le partenariat avec microDON s’est poursuivi et les collaborateurs de Sfil ont pu continuer leur engagement via « l’arrondi sur salaire » auprès de deux associations partenaires : « Planète Urgence » (missions concrètes de réhabilitation d’écosystèmes et de reboisement) et le réseau « E2C France » (l’École de la deuxième chance). Les formations dispensées par les E2C reposent sur un triptyque alliant développement des apprentissages, expérience en entreprise et accompagnement à l’inclusion.
Convaincue que l’accès à la culture est essentiel, Sfil a poursuivi pour la troisième année consécutive son partenariat avec Paris Musées en soutenant l’expositions Rodin Bourdelle.
Sfil apporte une grande attention au choix et au suivi de ses fournisseurs et de leurs sous-traitants. Les relations avec les sous-traitants et fournisseurs s’inscrivent dans le respect des principes du code de déontologie et d’éthique de Sfil, à savoir entretenir des relations fondées sur la loyauté réciproque en favorisant un comportement éthique tout au long de la relation. À ce titre, Sfil est signataire de la charte Relations fournisseurs responsables du Conseil national des achats et du Médiateur des entreprises, par laquelle elle confirme son engagement en faveur d’une relation équilibrée et durable avec ses fournisseurs. En complément, Sfil s’est dotée d’une charte Achats Responsables qui invite les fournisseurs à s’engager dans une démarche respectant les trois grands principes suivants :
À la fin de l’année 2024, près d’un tiers des fournisseurs a signé cette charte. Le déploiement se poursuivra au fur et à mesure des renouvellements de contrat.
La politique achats de Sfil précise que l’entreprise cherche à favoriser les achats durables et socialement responsables à chaque fois que ses diverses contraintes le lui permettent. À ce titre, la décision finale des appels d’offres est notamment fondée sur le respect de valeurs éthiques et socialement responsables par le prestataire. De plus, concernant les fournisseurs de prestations intellectuelles qui représentant près du tiers des achats, les campagnes internes d’évaluation des fournisseurs intègrent systématiquement la prise en compte des pratiques d’éthique sociale perçues au travers des prestations fournies.
Des questionnaires annuels sont adressés aux principaux fournisseurs référencés concernant leur responsabilité sociale et environnementale. Les informations recueillies permettent d’éclairer la prise de décision concernant la poursuite de la relation d’affaires.
Les contrats‑cadres de Sfil rappellent aux fournisseurs la législation fiscale et sociale et les dispositions légales en vigueur en matière de travail pour l’exécution des prestations. Sfil effectue régulièrement les contrôles nécessaires en la matière, avec l’aide de la plateforme Provigis. Des clauses de sous‑traitance permettent également d’étendre les exigences aux sous‑traitants.
Par ailleurs, Sfil dispose d’un outil qui permet d’automatiser la surveillance continue de l’ensemble de ses fournisseurs en matière de corruption, par rapprochement avec les listes de sanctions internationales, d’informations négatives ou de personnes politiquement exposées.
Enfin, Sfil fait régulièrement appel à des entreprises du secteur adapté.
En 2024, le groupe Sfil a conservé un excellent niveau de notations extra-financières, avec des scores parmi les plus élevés au sein des catégories de référence respectives pour chacune des agences ci-après.
Agence de notation | Note | Date de la |
---|---|---|
Sustainalytics (ESG Risk Rating) | 8,3* | Novembre 2024 |
MSCI (ESG Rating) | AA | Février 2025 |
ISS (ESG Corporate Rating) | C+ Prime | Mars 2023 |
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Sfil a retenu comme indicateurs alternatifs de performance les postes du bilan consolidé en notionnel, qui reflètent la spécificité de ses activités au travers plus particulièrement des encours de prêts au secteur public local et de crédits-export, d’une part, et des émissions obligataires, d’autre part, et le résultat net récurrent. Ils sont établis à partir d’éléments comptables. La comparaison d’un exercice à l’autre est matérialisée par l’évolution des résultats (cf. 2.2 Résultats 2024) et des actifs et passifs (cf. 2.3 Évolution des principaux postes du bilan).
En application des articles L.441-14 et D.441-6 du Code de commerce, Sfil publie chaque année la décomposition du solde de ses dettes à l’égard de ses fournisseurs par date d’échéance. Les opérations de banque et opérations connexes ne sont pas incluses dans les informations sur les délais de paiement.
Les dettes fournisseurs représentent un montant non significatif du total bilan de la société. La pratique de Sfil est de régler à 45 jours par défaut ses factures, sauf si un accord contractuel signé avec le fournisseur prévoit un délai de règlement à 30 jours ou 60 jours selon les cas. La ventilation des factures reçues non réglées dont le terme est échu au 31 décembre 2024 est la suivante :
| Factures reçues non réglées à la date de clôture | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
0 jour | 1 à 30 | 31 à 60 | 61 à 90 | 91 jours et plus | Total | |
(A) Tranches de retard de paiement |
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Nombre de factures concernées | 24 | 1 | 6 | - | 2 | 33 |
Montant total des factures concernées HT (en EUR milliers) | 186 | 2 | 0 | - | (26) | 162 |
% du montant total des achats HT de l’exercice | 1 % | 0 % | 0 % | - | 0 % | 0 % |
(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées | ||||||
Nombre de factures exclues | - | |||||
Montant des factures exclues | - | |||||
Délais de paiement de référence utilisés |
| délais contractuels, généralement 45 jours |
Dans la mesure où la société n’exerce aucune activité en matière de recherche et développement, aucune donnée relative à cette activité n’est mentionnée dans les comptes.
Conformément aux dispositions de l’article 223 quater du code général des impôts, il est précisé que, au cours de l’exercice écoulé, le montant global des dépenses et charges non déductibles visées par l’article 39-4 du Code général des impôts s’est élevé à EUR 85 912, soit un impôt associé de EUR 21 478.
Le montant des frais généraux réintégrés à la suite d’un redressement fiscal définitif (articles 223 quinquies, 39-5 et 54 quater du Code général des impôts) est nul compte tenu de l’absence de redressement.
| 2024 | 2023 | 2022 | 2021 | 2020 |
---|---|---|---|---|---|
SITUATION FINANCIÈRE EN FIN D’EXERCICE |
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Capital social (en EUR milliers) | 130 000 | 130 000 | 130 000 | 130 000 | 130 000 |
Nombre d’actions émises | 9 285 725 | 9 285 725 | 9 285 725 | 9 285 725 | 9 285 725 |
Nombre d’obligations convertibles en actions | - | - | - | - | - |
Résultat GLOBAL DES OPéRATIONS |
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Chiffre d’affaires hors taxes(1) | 1 216 | 1 281 | 272 | 150 | 159 |
Résultat avant charge d’impôts sur les bénéfices, | 86 | 105 | 105 | 70 | 56 |
Charges d’impôts sur les bénéfices | (3) | (4) | (3) | (3) | (5) |
Résultat après charge d’impôts sur les bénéfices, | 73 | 97 | 81 | 52 | 37 |
Bénéfice distribué sous forme de dividende (2) | 136 | 42 | - | - | 23 |
Distribution exceptionnelle de réserves (3) | - | 31 | 64 | 57 | 10 |
Résultat GLOBAL DES OPéRATIONS |
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Chiffre d’affaires hors taxes(1) | 130,90 | 137,92 | 29,31 | 16,19 | 17,08 |
Résultat avant charge d’impôts sur les bénéfices, | 9,21 | 11,35 | 10,99 | 7,19 | 5,50 |
Charges d’impôts sur les bénéfices | (0,35) | (0,46) | (0,31) | (0,37) | (0,57) |
Résultat après charge d’impôts sur les bénéfices, | 7,84 | 10,46 | 8,68 | 5,57 | 3,99 |
Dividende attribué à chaque action (2) | 14,66 | 4,56 | - | - | 2,48 |
Distribution exceptionnelle de réserves (3) | - | 3,30 | 6,92 | 6,18 | 1,08 |
PERSONNEL |
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Nombre de salariés | 412 | 397 | 391 | 394 | 394 |
Montant de la masse salariale (en EUR millions) | 34,0 | 32,2 | 30,9 | 29,1 | 28,4 |
Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (sécurité sociale, œuvres, etc.) (en EUR millions) | 20,1 | 19,9 | 18,9 | 17,9 | 18,7 |
|
L’assemblée générale du 30 mai 2024 a décidé de distribuer sous la forme de dividende une partie du bénéfice social de l’exercice 2023 de EUR 97 millions correspondant à 75 % du résultat net consolidé IFRS, soit EUR 42 millions ou EUR 4,56 par action. Le solde de EUR 55 millions a été affecté au compte de report à nouveau.
En outre, l’assemblée générale ordinaire du 13 novembre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de réserves d’un montant total de EUR 31 millions, soit EUR 3,30 par action, prélevé sur le compte Réserves générales. À l’issue de ces distributions, le montant du compte Réserves générales a été ramené à EUR 69 millions.
Par ailleurs, le conseil d’administration du 11 octobre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de dividende d’un montant de EUR 85 millions, soit EUR 9,10 par action, sous la forme d’un acompte sur le dividende relatif à l’exercice 2024 prélevé sur le compte de report à nouveau à hauteur de EUR 55 millions et sur le résultat 2024 à hauteur de EUR 30 millions.
Il sera également proposé à l’assemblée générale annuelle du 28 mai 2025 de compléter l’acompte sur dividende versé en 2024 à hauteur de 75 % du résultat net consolidé IFRS 2024, soit EUR 52 millions ou EUR 5,56 par action. Ce montant sera à la fois prélevé sur le résultat social de l’exercice disponible, à hauteur de EUR 43 millions, ainsi que sur le compte de réserves générales, à hauteur de 9 millions.
De ce fait, l’affectation du résultat proposée pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 serait la suivante :
(en EUR) |
|
---|---|
Réserves générales disponibles | 69 327 272,36 |
Report à nouveau antérieur avant versement de l’acompte sur dividende prélevé sur ce poste en 2024 | 54 809 593,99 |
Bénéfice de l’exercice | 72 846 425,49 |
Dotation à la réserve légale (5 %) (1) | - |
Bénéfice distribuable | 196 983 291,84 |
Distribution exceptionnelle d’un acompte sur dividendes (EUR 9,10 par action) | 84 500 097,50 |
Distribution de dividendes (EUR 5,56 par action) | 51 628 631,00 |
Solde affecté au compte de réserves générales | 60 854 563,34 |
|
Conformément à l’article 243 bis du code général des impôts, il est rappelé qu’au cours des trois exercices précédents, Sfil a procédé aux distributions de dividendes et réserves suivantes :
Exercice de distribution | Sur le résultat de l’exercice | Montant (en EUR) | Montant (en EUR) | Nombre d’actions |
---|---|---|---|---|
2024 (1) | 2024 | 84 500 097,50 | 9.10 | 9 285 725 |
2024 | 2023 | 72 985 798,50 | 7.86 | 9 285 725 |
2023 | 2022 | 64 257 217,00 | 6,92 | 9 285 725 |
2022 | 2021 | 57 385 780,50 | 6,18 | 9 285 725 |
|
Conventions réglementées
Conformément aux dispositions de l’article L.225‑40 du Code de commerce, il est proposé à l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de constater l’absence de conventions réglementées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.
Rémunération des administrateurs
Il est proposé à l’assemblée générale ordinaire des actionnaires d’augmenter le montant de l’enveloppe globale de rémunération allouée annuellement au conseil d’administration pour la porter de EUR 270 000 à EUR 300 000, pour l’exercice en cours et pour chacun des exercices suivants.
Composition du conseil d’administration - Renouvellement des mandats d’administrateurs
Les mandats de membres du conseil d’administration de MM. Serge BAYARD et Christophe LAURENT arrivant à expiration à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires du 28 mai 2025, il est proposé à cette dernière de renouveler leur mandat pour une durée de quatre années, qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire à tenir dans l’année 2029 pour statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2028.
Renouvellement du mandat d’un commissaire aux comptes
Le mandat de commissaire aux comptes titulaire du cabinet PricewaterhouseCoopers Audit arrivant à échéance lors de l’assemblée générale des actionnaires du 28 mai 2025, il est proposé à cette dernière de renouveler le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit en qualité de commissaire aux comptes titulaire pour une durée de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2030.
Nomination des commissaires aux comptes pour la certification des informations de durabilité
Il est proposé à l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de désigner KPMG SA et PricewaterhouseCoopers Audit (commissaires aux comptes en charge de la certification des comptes) en qualité de commissaires aux comptes pour la certification des informations de durabilité, pour la durée du mandat restant à courir au titre de la mission de certification des comptes, soit, pour KPMG SA, jusqu’à l’assemblée générale ordinaire annuelle statuant sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2028 et pour PricewaterhouseCoopers Audit, jusqu’à l’assemblée générale ordinaire annuelle statuant sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2030.
Modifications statutaires
Il est proposé à l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 28 mai 2025 de modifier les articles des statuts (articles 15, 16, 17, 24, 27, 29 et 30) relatifs à la réunion des conseils d’administration et des assemblées générales afin notamment de les mettre en conformité avec les nouvelles dispositions issues de la loi Attractivité n° 2024‑537 du 13 juin 2024.
Le présent rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise présenté en application des articles L.225-37, L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-11 du Code de commerce a pour objet de rendre compte aux actionnaires de l’activité du conseil en 2024, de sa composition, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil. Il comprend également la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société par chaque mandataire social durant l’exercice, les informations sur la rémunération des mandataires sociaux, la politique de diversité appliquée aux membres du conseil d’administration et des informations sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange.
Il a été établi par le conseil d’administration de Sfil, en application du dernier alinéa de l’article L.225-37 du Code de commerce.
La Caisse des Dépôts est l’actionnaire de référence de Sfil. L’État est présent au conseil d’administration de Sfil par l’intermédiaire d’un censeur, compte tenu des missions d’intérêt public confiées à Sfil.
Sfil, agréée en qualité de banque, est soumise au Code de commerce en tant que société commerciale, aux textes nationaux et européens qui lui sont applicables en qualité d’établissement de crédit. Par ailleurs, Sfil a structuré ses règles de gouvernance en se référant au code Afep-MEDEF (voir ci-après les conditions de son application) et en s’appuyant également sur les dispositions ou orientations de la Banque centrale européenne et de l’Autorité bancaire européenne.
L’ensemble des éléments présentés sont, sauf mentions spécifiques, au 31 décembre 2024.
Indépendance* | Femmes* | Taux d’assiduité | Âge moyen | Ancienneté moyenne |
---|---|---|---|---|
33,3 % | 41,7 % | 95,6 % | 53 ans | 3,2 ans |
|
| Comité | Comité des risques et du contrôle interne ▲ | Comité de gouvernance, | Comité des rémunérations |
---|---|---|---|---|
PrésidentE | ||||
Virginie CHAPRON-DU JEU |
|
|
|
|
Directeur général | ||||
Philippe MILLS |
|
|
|
|
Caisse des Dépôts (représentée par Alexandre THOREL) | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
Serge BAYARD |
|
|
|
|
Othmane DRHIMEUR | ✓ | ✓ |
|
|
Perrine KALTWASSER |
|
|
|
|
Christophe LAURENT | ✓ |
|
|
|
Pierre LAURENT |
| ✓ |
|
|
Administrateurs indépendants | ||||
Dominique AUBERNON | ✓ |
| ✓ |
|
Frédéric COUTANT |
| ✓ |
| ✓ |
Brigitte DAURELLE | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
Véronique ORMEZZANO | ✓ | ✓ |
|
|
Administrateurs représentant les salariés | ||||
Édouard GRIMBERT |
| ✓ |
|
|
Cécile LATIL-BOUCULAT | ✓ |
| ✓ |
|
Prisca SABARROS |
|
|
| ✓ |
Pierre DARBRE (jusqu’au 1er mars 2024)
Armel CASTETS (depuis le 22 mars 2024)
Thomas PERDRIAU
4 comités | ||||
---|---|---|---|---|
| Comité ■ | Comité des risques et du contrôle interne ▲ | Comité de gouvernance, des nominations ★ | Comité des rémunérations ● |
Membres | 7 | 7 | 4 | 4 |
Réunions | 6 | 7 | 5 | 2 |
Indépendance | 50,0 %* | 50,0 %* | 66,7 %* | 66,7 %* |
Assiduité | 89,7 % | 95,7 % | 100,0 % | 100 % |
|
| Informations personnelles | Expérience | Position au sein |
| ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Âge | Sexe | Nationalité | Nombre d’actions | Nombre de mandats dans des sociétés cotées | Indépen- | Date | Échéance | Ancienneté | Participation | |
Virginie CHAPRON- Présidente | 63 | Aucune | Aucun |
| 16/02/2024 | 2028 | 4 ans |
| ||
Philippe MILLS Directeur général | 59 | Aucune | Aucun |
| 31/01/2013 | 2028 | 12 ans |
| ||
Caisse des Dépôts représentée par Alexandre THOREL | 36 | 9 285 724 | 1 |
| 30/09/2020 | 2028 | 4 ans | ■ ▲ ★ ● | ||
Dominique AUBERNON Administratrice indépendante | 68 | Aucune | 1 | ✓ | 30/05/2024 | 2028 | 7 mois | ■★ | ||
Frédéric COUTANT Administrateur indépendant | 58 | Aucune | Aucun | ✓ | 30/05/2024 | 2028 | 7 mois | ▲● | ||
Serge BAYARD | 61 | Aucune | Aucun |
| 24/03/2016 | 2025 | 9 ans |
| ||
Brigitte DAURELLE Administratrice indépendante | 56 | Aucune | Aucun | ✓ | 28/05/2020 | 2028 | 4,5 ans | ■ ▲ ★ ● | ||
Othmane DRHIMEUR | 36 | Aucune | Aucun |
| 08/12/2023 | 2028 | 1 an | ■ ▲ | ||
Édouard GRIMBERT Administrateur représentant les salariés | 57 | Aucune | Aucun |
| 18/10/2024 | 2028 | 2,5 mois | ▲ | ||
Perrine KALTWASSER | 44 | Aucune | Aucun |
| 17/02/2023 | 2028 | 2 ans |
| ||
Cécile LATIL-BOUCULAT Administratrice représentant les salariés | 52 | Aucune | Aucun |
| 13/11/2020 | 2028 | 4 ans | ■ ★ | ||
Christophe LAURENT | 54 | Aucune | Aucun |
| 22/03/2024 | 2025 | 9 mois | ■ | ||
Pierre LAURENT | 58 | Aucune | Aucun |
| 30/09/2020 | 2028 | 4 ans | ▲ | ||
Véronique ORMEZZANO Administratrice indépendante | 63 | Aucune | Aucun | ✓ | 30/05/2024 | 2028 | 7 mois | ■▲ | ||
Prisca SABARROS Administratrice représentant les salariés | 36 | Aucune | Aucun |
| 18/10/2024 | 2028 | 2,5 mois | ● | ||
Comité des comptes : ■ Comité des risques et du contrôle interne : ▲ Comité de gouvernance, des nominations et de la RSE : ★ Comité des rémunérations : ● |
| Informations personnelles | Expérience | Position au sein |
| ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Âge | Sexe | Nationalité | Nombre d’actions | Nombre de mandats dans des sociétés cotées | Indépen- | Date | Fin du mandat | Ancienneté au conseil | Participation à des comités du conseil | |
Sandrine BARBOSA Administratrice représentant les salariés | 55 | Aucune | Aucun |
| 13/11/2020 | 18/10/2024 | 3 ans et 11 mois | ● | ||
Cécile DEGOVE | 48 | Aucune | Aucun |
| 24/03/2023 | 22/01/2024 | 10 mois | ■ | ||
Laetitia DORDAIN | 56 | Aucune | Aucun |
| 30/09/2020 | 30/05/2024 | 3 ans et 8 mois |
| ||
Eckhard FORST Administrateur indépendant | 65 | Aucune | Aucun | ✓ | 28/05/2020 | 30/05/2024 | 4 ans | ■ ▲ | ||
Jean-Baptiste HÉRICHER Administrateur représentant les salariés | 58 | Aucune | Aucun |
| 10/11/2023 | 18/10/2024 | 11 mois | ■ ★ | ||
Cathy KOPP Administratrice indépendante | 75 | Aucune | Aucun | ✓ | 31/01/2013 | 30/05/2024 | 11 ans et 4 mois | ★ ● | ||
Pierre SORBETS Président | 74 | Aucune | Aucun | ✓ | 26/05/2016 | 22/03/2024 | 7 ans et 10 mois | ■ ▲ | ||
Comité des comptes : ■ Comité des risques et du contrôle interne : ▲ Comité de gouvernance, des nominations et de la RSE : ★ Comité des rémunérations : ● |
| Départ | Nomination | Renouvellement |
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Conseil d’administration | Cécile DEGOVE en qualité d’administratrice 22/01/2024 Pierre SORBETS en qualité d’administrateur 22/03/2024 Laetitia DORDAIN en qualité d’administratrice 30/05/2024 Eckhard FORST en qualité d’administrateur 30/05/2024 Cathy KOPP en qualité d’administratrice 30/05/2024 Sandrine BARBOSA en qualité d’administratrice représentant les salariés 18/10/2024 Jean-Baptiste HÉRICHER en qualité d’administrateur représentant les salariés 18/10/2024
| Virginie CHAPRON-DU JEU en qualité d’administratrice 16/02/2024 en qualité de Présidente 22/03/2024 Christophe LAURENT en qualité d’administrateur 22/03/2024 Dominique AUBERNON en qualité d’administratrice 30/05/2024 Frédéric COUTANT en qualité d’administrateur 30/05/2024 Véronique ORMEZZANO en qualité d’administratrice 30/05/2024 Édouard GRIMBERT en qualité d’administrateur représentant les salariés 18/10/2024 Prisca SABARROS en qualité d’administratrice représentant les salariés 18/10/2024
| Virginie CHAPRON-DU JEU en qualité d’administratrice et de Présidente 30/05/2024 Brigitte DAURELLE en qualité d’administratrice 30/05/2024 Othmane DRHIMEUR en qualité d’administrateur 30/05/2024 Perrine KALTWASSER en qualité d’administratrice 30/05/2024 Pierre LAURENT en qualité d’administrateur 30/05/2024 Philippe MILLS en qualité d’administrateur 30/05/2024 Caisse des Dépôts et Consignations en qualité d’administratrice 30/05/2024 Cécile LATIL- BOUCULAT en qualité d’administratrice représentant les salariés 18/10/2024 |
Comité des comptes | Cécile DEGOVE 22/01/2024 Pierre SORBETS 22/03/2024 Eckhard FORST 30/05/2024 Jean-Baptiste HÉRICHER 18/10/2024 | Christophe LAURENT 22/03/2024 Dominique AUBERNON 30/05/2024 Véronique ORMEZZANO 30/05/2024 Cécile LATIL-BOUCULAT 06/12/2024 | Brigitte DAURELLE 30/05/2024 Othmane DRHIMEUR 30/05/2024 Alexandre THOREL 30/05/2024
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Comité des risques et du contrôle interne | Pierre SORBETS 22/03/2024 Eckhard FORST 30/05/2024 Cécile LATIL-BOUCULAT 18/10/2024
| Frédéric COUTANT 30/05/2024 Véronique ORMEZZANO 30/05/2024 Édouard GRIMBERT 06/12/2024
| Brigitte DAURELLE 30/05/2024 Othmane DRHIMEUR 30/05/2024 Pierre LAURENT 30/05/2024 Alexandre THOREL 30/05/2024 |
Comité de gouvernance, des nominations et de la RSE | Cathy KOPP 30/05/2024 Jean-Baptiste HÉRICHER 18/10/2024 | Dominique AUBERNON 30/05/2024 Cécile LATIL-BOUCULAT 06/12/2024 | Brigitte DAURELLE 30/05/2024 Alexandre THOREL 30/05/2024
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Comité des rémunérations | Cathy KOPP 30/05/2024 Sandrine BARBOSA 18/10/2024 | Frédéric COUTANT 30/05/2024 Prisca SABARROS 06/12/2024 | Brigitte DAURELLE 30/05/2024 Alexandre THOREL 30/05/2024 |
Les informations ci-dessous comprennent notamment les informations relatives aux mandats et fonctions des membres du conseil d’administration requises en application de l’article L.225-37-4-1 du Code de commerce.
N.B. : l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres, tout courrier peut être envoyé au siège social de Sfil (112-114, avenue Émile Zola – 75015 Paris).
M. Pierre SORBETS Président du conseil d’administration (jusqu’au 22 mars 2024), administrateur indépendant (jusqu’au 22 mars 2024) Né le 30 août 1950 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2021-22 mars 2024 Date du 1er mandat : 26 mai 2016 | ||
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Virginie CHAPRON-DU JEU Présidente du conseil d’administration (depuis le 22 mars 2024) Née le 13 octobre 1961 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 30 septembre 2020 |
| Adresse professionnelle : Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Philippe MILLS Directeur général de Sfil, administrateur Né le 4 novembre 1965 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 31 janvier 2013 |
| Adresse professionnelle : Sfil 112-114, avenue Émile Zola 75015 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Dominique AUBERNON Administratrice indépendante (depuis le 30 mai 2024) Née le 26 juillet 1956 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 30 mai 2024 |
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Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Serge BAYARD Directeur général de la Banque des Entreprises et du Développement Local Né le 24 octobre 1963 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2021-2025 Date du 1er mandat : 24 mars 2016 |
| Adresse professionnelle : La Banque Postale 112-114, avenue Émile Zola 75015 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Frédéric COUTANT Administrateur indépendant (depuis le 30 mai 2024) Né le 18 avril 1966 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 30 mai 2024 |
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Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Brigitte DAURELLE Administratrice indépendante Née le 1er avril 1969 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 28 mai 2020 |
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Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Cécile DEGOVE Secrétaire générale - Directrice juridique et de la conformité de Sfil Née le 30 avril 1976 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 24 mars 2023-22 janvier 2024 Date du 1er mandat : 24 mars 2023 | Adresse professionnelle : Sfil 112-114 avenue Émile Zola 75015 Paris | |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Laetitia DORDAIN Directrice du digital et membre du Comité Exécutif– Banque des Territoires (Caisse des Dépôts) Née le 13 mai 1968 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 30 septembre 2020 |
| Adresse professionnelle : Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Othmane DRHIMEUR Chargé de participations Banque Assurance au sein de la direction Né le 11 octobre 1988 – Nationalité française/Nationalité marocaine | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 8 décembre 2023 |
| Adresse professionnelle : Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Eckhard FORST Président du directoire de NRW.Bank (Allemagne) Né le 21 novembre 1959 – Nationalité allemande | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 28 mai 2020 |
| Adresse professionnelle : NRW.Bank Kavalleriestraße 22 40213 Düsseldorf – Allemagne |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Perrine KALTWASSER Directrice générale en charge des risques, de la conformité, du secrétariat général du conglomérat financier et membre du directoire de La Banque Postale Née le 22 août 1980 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024 - 2028 Date du 1er mandat : 17 février 2023 |
| Adresse professionnelle : La Banque Postale 115, rue de Sèvres 75006 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Cathy KOPP Administratrice indépendante (jusqu’au 30 mai 2024) Née le 13 avril 1949 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2020-30 mai 2024 Date du 1er mandat : 31 janvier 2013 |
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Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Christophe LAURENT Directeur adjoint des finances et de la politique durable du Groupe Caisse des Dépôts Né le 20 avril 1970 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 22 mars 2024-2025 Date du 1er mandat : 22 mars 2024 |
| Adresse professionnelle : Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Pierre LAURENT Directeur d’investissements au sein de la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts) Né le 19 janvier 1966 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 30 septembre 2020 |
| Adresse professionnelle : Banque des Territoires 72, avenue Pierre Mendès-France 75914 Paris Cedex 13 |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Véronique ORMEZZANO Administratrice indépendante (depuis le 30 mai 2024) Née le 11 juin 1961 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 30 mai 2024 |
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BiographiE |
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Mandats et fonctions |
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M. Alexandre THOREL Directeur de participations au sein de la direction gestion Né le 30 août 1988 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 9 septembre 2022 |
| Adresse professionnelle : Caisse des Dépôts 56, rue de Lille 75007 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Sandrine BARBOSA Architecte DATA au sein de la direction technologies et organisation de Sfil Née le 19 décembre 1969 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 13 novembre 2020 |
| Adresse professionnelle : Sfil 112-114, avenue Émile Zola 75015 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Édouard GRIMBERT Responsable RH et développement des talents au sein de Sfil Né le 29 décembre 1967 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 18 octobre 2024 |
| Adresse professionnelle : Sfil 112-114, avenue Émile Zola 75015 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Jean-Baptiste HÉRICHER Responsable d’affaires Ingénierie financière au sein Né le 3 décembre 1966 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 10 novembre 2023 |
| Adresse professionnelle : Sfil 112-114, avenue Émile Zola 75015 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Cécile LATIL-BOUCULAT Directrice transformation et innovation & Chief Data Officer au sein Née le 7 mars 1972 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 13 novembre 2020 |
| Adresse professionnelle : Sfil 112-114, avenue Émile Zola 75015 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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Mme Prisca SABARROS Opératrice financement et trésorerie de Sfil Née le 15 avril 1988 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 18 octobre 2024 |
| Adresse professionnelle : Sfil 112-114, avenue Émile Zola 75015 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Pierre DARBRE Directeur des risques, du contrôle interne et de la conformité de Memo Bank Né le 14 février 1986 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : Date du 1er mandat : 8 décembre 2023 |
| Adresse professionnelle : 121 avenue des Champs-Élysées 75008 Paris |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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M. Armel CASTETS Sous-directeur en charge du financement international des entreprises Né le 23 mai 1986 – Nationalité française | ||
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Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028 Date du 1er mandat : 22 mars 2024 |
| Adresse professionnelle : Direction générale du Trésor 139 rue de Bercy 75572 Paris Cedex 12 |
Biographie |
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Mandats et fonctions |
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| Assiduité | Assiduité au comité | Assiduité au comité | Assiduité au comité | Assiduité au comité des rémunérations |
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Pierre SORBETS* Président du CA | 100 % | 100 % | 100 % | n/a | n/a |
Virginie CHAPRON-DU JEU** Présidente du CA | 100 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
Philippe MILLS Directeur général | 100 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
Caisse des Dépôts(1) | 83,3 % | 66,7 % | 71,4 % | 100 % | 100 % |
Dominique AUBERNON** | 100 % | 100 % | n/a | 100 % | n/a |
Sandrine BARBOSA* | 100 % | n/a | n/a | n/a | 100 % |
Serge BAYARD | 83,3 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
Frédéric COUTANT** | 100 % | n/a | 100 % | n/a | 100 % |
Brigitte DAURELLE | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % | 100 % |
Cécile DEGOVE* | n/a | n/a | n/a | n/a | n/a |
Laetitia DORDAIN* | 100 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
Othmane DRHIMEUR | 100 % | 100 % | 100 % | n/a | n/a |
Eckhard FORST* | 100 % | 100 % | 100 % | n/a | n/a |
Édouard GRIMBERT** | 100 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
Jean-Baptiste HÉRICHER* | 100 % | 100 % | n/a | 100 % | n/a |
Perrine KALTWASSER | 83,3 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
Cathy KOPP* | 100 % | n/a | n/a | 100 % | 100 % |
Cécile LATIL-BOUCULAT | 100 % | n/a | 100 % | n/a | n/a |
Christophe LAURENT** | 75 % | 50 % | n/a | n/a | n/a |
Pierre LAURENT | 100 % | n/a | 100 % | n/a | n/a |
Véronique ORMEZZANO** | 100 % | 100 % | 100 % | n/a | n/a |
Prisca SABARROS** | 100 % | n/a | n/a | n/a | n/a |
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Le conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de Sfil et veille à leur bonne mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.
Plusieurs changements ont eu lieu au cours du premier semestre 2024 au sein des instances de gouvernance de Sfil dont son conseil d’administration. Ainsi, Mme Virginie CHAPRON-DU JEU a remplacé, à compter du 22 mars 2024, M. Pierre SORBETS à la présidence du conseil. La présidente du conseil d’administration organise et dirige les travaux du conseil, veille au bon fonctionnement des organes sociaux de la société et participe aux relations de la société avec les autorités de contrôle et de supervision. M. Philippe MILLS assume la fonction de directeur général. Le directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux expressément attribués par la loi et les statuts aux assemblées d’actionnaires et au conseil d’administration.
Un règlement intérieur précise les règles de fonctionnement du conseil d’administration de la société (ses principales missions sont reprises dans le tableau ci-après). Il vise plus particulièrement à présenter la façon pour le conseil d’administration d’assumer le mieux possible son rôle en tant que gardien des intérêts communs de toutes les parties prenantes de la société, notamment de ses actionnaires, de ses personnels et partenaires. Il rappelle les droits et devoirs des membres du conseil d’administration. Il comporte notamment des dispositions relatives à la gestion de potentiels conflits d’intérêts.
Le conseil d’administration se réunit au moins une fois par trimestre. En 2024, le conseil d’administration s’est réuni six fois. Le taux d’assiduité moyen des membres a été de 95,6 %, stable par rapport à l’année précédente. L’une des séances a été précédée par une réunion (executive session) hors la présence de la direction générale.
La présidente du conseil d’administration met à disposition des membres du conseil d’administration l’ensemble des informations, en particulier d’ordre stratégique, nécessaires au bon exercice de leurs fonctions.
Les administrateurs reçoivent, préalablement à la réunion et à partir d’une plateforme d’échange digitale, un ordre du jour ainsi qu’un dossier comportant les notes ou documents relatifs à l’ordre du jour.
Lors des réunions du conseil, la direction générale présente l’activité, les comptes de la période écoulée (ou la situation financière en l’absence d’arrêté comptable), l’évolution des risques et un point sur les principaux chantiers en cours au sein de la société ou les problématiques importantes auxquelles elle peut être confrontée. Au cours de l’année 2024, près de la moitié des membres du conseil ayant changé, le conseil d’administration a revu sa gouvernance en étant attentif aux compétences des nouveaux administrateurs proposés ou élus. S’agissant des activités du groupe Sfil, un point systématique a été fait sur la situation macroéconomique et ses impacts sur Sfil, que ce soit sur ses activités de financement du secteur public local, particulièrement dynamique en 2024, de refinancement de crédits à l’exportation et d’accès au marché pour ses émissions. Le conseil a été informé de l’évolution du dossier concernant l’élargissement des activités de Sfil présenté à la Commission européenne. Le conseil s’est intéressé à l’évolution des risques dans les différents domaines dont ceux relatifs au climat et au système d’information (risque cyber). Il a approuvé la mise à jour de la cartographie consolidée des risques. En termes d’organisation de la société, il s’est penché sur l’avancement des travaux et des projets de la direction de la transformation avec par exemple les domaines de développement en lien avec l’intelligence artificielle (thème également développé lors du séminaire à mi-année). Il a, par ailleurs, procédé à une analyse approfondie des dispositifs de contrôle interne afin de répondre au mieux aux exigences réglementaires et attentes des superviseurs. Il a été consulté, via notamment son comité de gouvernance, des nominations et de la RSE, sur la nomination de nouveaux membres du comité exécutif en charge de ces fonctions. Enfin, parmi les évolutions réglementaires, celle relative à la baisse de la pondération des collectivités locales a permis à Sfil de verser une contribution exceptionnelle à sa maison mère.
Le conseil se penche de façon récurrente sur l’ensemble des travaux des comités spécialisés, dont ceux relatifs à l’audit interne, à la conformité et au contrôle permanent.
Ses principaux travaux sur l’année 2024 sont repris dans le tableau ci-après :
Principales missions |
| Travaux spécifiques réalisés par |
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Stratégie : | ||
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Gouvernance – contrôle interne et comptes : | ||
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Gestion des risques | ||
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Rémunérations | ||
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Par ailleurs, le conseil a procédé à la convocation d’une assemblée générale mixte qui s’est tenue le 30 mai 2024. À titre ordinaire, elle avait pour objet l’approbation des comptes annuels et consolidés, l’affectation du résultat, l’approbation des conventions réglementées, la ratification de la cooptation d’administrateurs, la constatation de l’échéance du mandat de trois administrateurs, le renouvellement du mandat de sept administrateurs et la nomination de trois nouveaux administrateurs et l’avis sur l’enveloppe globale des rémunérations au titre de l’exercice 2023. À titre extraordinaire, elle avait pour objet la modification de l’article 35 des statuts relatif à la perte de la moitié du capital social.
Une assemblée générale ordinaire réunie extraordinairement a également été convoquée en fin d’année 2024 par le conseil d’administration en vue d’une distribution exceptionnelle de réserves.
Le conseil d’administration s’attache à avoir une composition équilibrée tant au niveau de la représentation des femmes et des hommes que de la diversité des compétences et expériences de ses membres.
Une analyse est menée pour chaque nomination par le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE à partir d’un dossier et d’une grille d’analyse recensant différents critères d’appréciation dont les principaux domaines de compétence que souhaite réunir le conseil en son sein. Il s’agit d’une analyse individuelle tout en considérant les compétences collectives au sein du conseil. Les nominations sont approuvées par le superviseur européen au travers de l’analyse fit and proper.
En 2024, sept membres du conseil d’administration ont été remplacés, dont trois membres indépendants, deux administratrices nommées sur proposition de l’actionnaire principal qui ont démissionné du fait de leur changement de fonctions au sein du Groupe et deux administrateurs représentant les salariés à la suite des élections organisées au dernier trimestre 2024. Lors des remplacements, une analyse telle que décrite ci-avant a été menée. Il a été conclu à l’aptitude collective du conseil, ce dernier estimant regrouper les compétences nécessaires à l’exercice de son rôle et de ses missions. La composition des comités spécialisés du conseil a été modifiée en conséquence des changements opérés au niveau du conseil d’administration.
S’agissant des formations, un plan de formation pluriannuel a été mis en place. Les formations dispensées en 2024 ont porté sur la gouvernance, tenant compte notamment du renouvellement opéré au sein du conseil d’administration, l’anticorruption, l’interprétation des informations financières, le cadre réglementaire et le crédit-export. Les nouveaux membres ont également bénéficié de l’organisation de rencontres avec les membres du comité exécutif voire les responsables opérationnels afin de mieux appréhender les activités de la banque. L’ensemble des administrateurs dispose d’une documentation mise à disposition sur la plateforme qui leur est réservée.
Conformément au code Afep-MEDEF, le conseil d’administration a, sur le rapport du comité de gouvernance, des nominations et de la RSE, procédé à l’examen de la situation de chacun de ses membres au regard des critères du code. Il a confirmé l’indépendance de quatre membres du conseil, Mmes Dominique AUBERNON, Brigitte DAURELLE et Véronique ORMEZZANO ainsi que M. Frédéric COUTANT, soit un tiers de membres indépendants en excluant du calcul les administrateurs représentant les salariés.
Critères | Virginie CHAPRON-DU JEU | Philippe MILLS | Dominique AUBERNON | Serge BAYARD | Frédéric COUTANT | Brigitte DAURELLE | Othmane DRHIMEUR | Perrine KALTWASSER | Christophe LAURENT | Pierre LAURENT | Véronique ORMEZZANO | Caisse des Dépôts représentée par Alexandre THOREL |
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Critère 1 : précédentes | ✓ | x | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
Critère 2 : mandats croisés | ✓ | x | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
Critère 3 : relations d’affaires significatives | x | x | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | x | x | x | x | ✓ | x |
Critère 4 : | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
Critère 5 : commissaire aux comptes | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
Critère 6 : | ✓ | x | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ | ✓ |
Critère 7 : | ✓ | N. A | N. A | N. A | N. A | N. A | N. A | N. A | N. A | N. A | N. A | N. A |
Critère 8 : | x | ✓ | ✓ | x | ✓ | ✓ | x | x | x | x | ✓ | x |
✓ pour un critère d’indépendance satisfait selon les critères du code Afep-MEDEF. x pour un critère d’indépendance non satisfait selon les critères du code Afep-MEDEF. |
En 2024, le conseil d‘administration a procédé à l’évaluation de son fonctionnement et de celui de ses comités spécialisés en repartant des recommandations formulées à la suite de la mission réalisée en 2023 par un cabinet externe dont les constats sur la gouvernance avaient été très positifs.
Les actions prévues à la suite de cette mission ont été largement mises en oeuvre (priorité aux réunions physiques, executive session du conseil d’administration, revue de la rémunération des administrateurs, rencontres entre la présidente et les présidences de comité, etc.).
Parmi les nouvelles actions suggérées, figurent l’importance de la prospective dans le contexte de l’élargissement attendu des activités, l’intérêt du séminaire stratégique annuel étant à nouveau souligné, le suivi des évolutions en matière de durabilité et les développements en lien avec l’intelligence artificielle.
Le bon fonctionnement global du conseil a été confirmé.
Le conseil d’administration peut décider de la création, en son sein, de comités chargés de l’assister, et dont il fixe la composition, les attributions et la rémunération éventuelle des membres qui exercent leur activité sous sa responsabilité et lui rendent compte de l’exercice de leur mission. Le président de chaque comité est nommé par le conseil d’administration.
Les membres sont issus du conseil d’administration, mais n’exercent pas de fonction au sein de la direction de la société. Ils sont choisis en raison de leurs compétences (domaines financier, bancaire, gestion des ressources humaines, etc.) et de la contribution qu’ils peuvent apporter à l’exercice de la mission du comité considéré. La présidence de chaque comité est confiée à un administrateur indépendant, doté de compétences avérées dans les domaines sous revue par les comités. Ainsi, onze membres du conseil d’administration sont membres de comités spécialisés.
Nombre de membres | Membres | Taux d’indépendance* | Nombre de réunions | Taux d’assiduité |
---|---|---|---|---|
Dominique AUBERNON Brigitte DAURELLE Othmane DRHIMEUR Cécile LATIL-BOUCULAT Christophe LAURENT Véronique ORMEZZANO Alexandre THOREL | 50 % | 6 | 89,7 % | |
Nom Présidente du comité
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En 2024, le comité des comptes s’est réuni six fois, dont une réunion commune avec le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE. Il a examiné, avant leur arrêté par le conseil d’administration, les comptes de Sfil et de Caffil au 31 décembre 2023, le rapport financier annuel 2023, les comptes de Sfil et de Caffil au 30 juin 2024 ainsi que les comptes rendus des commissaires aux comptes y afférents. Le comité a également traité de la situation comptable trimestrielle au 31 mars 2024 et au 30 septembre 2024 de Sfil et de Caffil. Le comité s’est par ailleurs prononcé sur la contribution de Sfil au Plan Stratégique à Moyen Terme du groupe Caisse des Dépôts, sur les projections budgétaires 2025-2029 du groupe Sfil et en particulier sur le budget 2025, sur la proposition de versement d’un acompte sur dividendes et sur la proposition de distribution exceptionnelle de réserves à la Caisse des Dépôts. Il a pris connaissance de la démarche d’audit des commissaires aux comptes pour l’année 2024 et a examiné les conditions de leur indépendance et de leurs services rendus autres que le commissariat aux comptes. Il s’est également prononcé sur l’autorisation et la délégation pour les émissions obligataires.
Nombre de membres | Membres | Taux d’indépendance* | Nombre de réunions | Taux d’assiduité |
---|---|---|---|---|
Frédéric COUTANT Brigitte DAURELLE Othmane DRHIMEUR Édouard GRIMBERT Pierre LAURENT Véronique ORMEZZANO Alexandre THOREL | 50 % | 7 | 95,7 % | |
Nom Président du comité
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En 2024, le comité des risques et du contrôle interne s’est réuni sept fois. La première réunion de l’année 2024 a été spécifiquement consacrée à l’examen des dispositifs des fonctions de contrôle permanent et périodique de Sfil et de Caffil, en particulier : cartographies des risques opérationnels et de non-conformité, plan de remédiation, plans de contrôles permanents dont de conformité, résultats de la revue des commissaires aux comptes sur le dispositif de contrôle interne. Ce comité s’est tenu dans une configuration où étaient seulement présents les membres du comité, les commissaires aux comptes et les responsables des fonctions de contrôle interne de Sfil (directrice des risques, directrice de la conformité et auditeur général). Les autres réunions de 2024, en présence de la direction générale et des fonctions opérationnelles concernées par les sujets présentés, ont principalement consisté à examiner les rapports trimestriels sur la surveillance des risques, les résultats des plans de contrôles permanents dont ceux de conformité, le suivi des recommandations émises par la BCE, les résultats des contrôles périodiques et des suivis des recommandations émises dans le cadre de ces contrôles périodiques, le rapport Pilier 3, les rapports ICAAP et ILAAP, la cartographie consolidée des risques et la cartographie des risques de non-conformité de Sfil et de Caffil. Ont été également présentés pour examen : les rapports d’activité de la fonction de conformité, les rapports d’activité de la fonction de contrôles permanents, les rapports d’activité de l’audit interne, le rapport de la déléguée à la protection des données, le rapport sur les modèles internes, l’actualisation des fonctions considérées comme preneuses de risque et les rapports sur le contrôle interne dont un dédié à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Le comité s’est également prononcé sur l’organisation du contrôle interne, la suppression de l’usage de la garantie rehaussée, le traitement en modèle standard du secteur public local, la mise en conformité DORA et l’actualisation de chartes, politiques et procédures. Enfin, le dernier comité de l’année a porté spécifiquement sur l’appétit au risque.
Nombre de membres | Membres | Taux d’indépendance* | Nombre de réunions | Taux d’assiduité |
---|---|---|---|---|
Dominique AUBERNON Brigitte DAURELLE Cécile LATIL-BOUCULAT Alexandre THOREL | 66,7 % | 4 | 100 % | |
Nom Présidente du comité
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En 2024, le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE s’est réuni quatre fois.
Le comité a ainsi analysé les dossiers de candidatures pour le remplacement de sept administrateurs et du censeur. Il a émis un avis sur la nomination relative à la présidence du conseil d’administration ainsi que sur le renouvellement du mandat du directeur général. Il a également proposé les nominations au sein des comités spécialisés du conseil. Il a réévalué l’indépendance des administrateurs. Il a procédé à une analyse du fonctionnement du conseil d’administration et de ses comités spécialisés et a fait part de son avis et de ses observations au conseil d’administration.
Le comité a également revu les candidatures pour les nominations et renouvellements au sein du directoire de Caffil.
Il s’est intéressé à l’application de la politique de mixité des organes de direction.
Il a été consulté sur les adaptations des statuts et des règlements intérieurs des instances de gouvernance de Sfil.
Il a revu le plan de formation des mandataires sociaux.
Enfin, le comité a revu le projet de rapport sur le gouvernement d’entreprise et a examiné le rapport de développement durable au titre de 2023.
Nombre de membres | Membres | Taux d’indépendance* | Nombre de réunions | Taux d’assiduité |
---|---|---|---|---|
Frédéric COUTANT Brigitte DAURELLE Prisca SABARROS Alexandre THOREL | 66,7 % | 2 | 100 % | |
Nom Président du comité
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En 2024, le comité des rémunérations s’est réuni deux fois. Les réunions ont été notamment consacrées à la revue des rémunérations du directeur général et des membres du comité exécutif de Sfil. De plus, le comité a émis un avis favorable au versement en avril 2024 de l’enveloppe des rémunérations variables 2023 proposée par la direction générale. Le comité a par ailleurs examiné les résultats de la politique d’égalité professionnelle et les résultats de l’index Égalité F/H pour l’année 2023 (93 points/100). Le comité a validé les objectifs 2024 du directeur général et les objectifs transverses des membres du comité exécutif, et notamment l’inclusion d’objectifs de développement durable ; l’ensemble de ces objectifs servant d’indicateurs pour la détermination des rémunérations variables de la direction générale et des membres du comité exécutif n’occupant pas des fonctions de contrôle.
En matière de gouvernance, la société se réfère au code Afep-MEDEF(1), dont elle applique les recommandations avec toutefois certains écarts compte tenu notamment des spécificités liées à son actionnariat et plus particulièrement à sa détention majoritaire par la Caisse des Dépôts. Les principales mesures en écart entre la gouvernance de la société et les dispositions du code sont les suivantes :
Recommandations du code |
| Commentaire |
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Recommandation 6 – |
| Les deux actionnaires étant représentés au conseil d’administration et l’ensemble des éléments étant préalablement présentés en conseil, la participation en assemblée générale de l’ensemble des administrateurs en plus des représentants des deux actionnaires, du président et du directeur général ne présente pas le même intérêt que pour une société à actionnariat diversifié. |
Recommandation 17.1 – |
| La représentation des membres indépendants atteint 50 % (hors prise en compte des administrateurs représentant les salariés) et non le seuil de deux tiers, en raison notamment de la composition du conseil d’administration et du nombre d’administrateurs indépendants pouvant avoir des mandats au sein des comités spécialisés. Il convient en effet de noter que le conseil comprend plusieurs membres nommés sur proposition de l’actionnaire détenant la quasi-totalité des actions ainsi que trois administrateurs représentant les salariés. |
Recommandation 24 – |
| Cette disposition n’est pas appliquée par Sfil dont l’actionnariat est décrit précédemment et dont les actions ne sont pas cotées. |
Cette partie du rapport présente les rémunérations attribuées aux mandataires sociaux et détaille les principes et les critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au président du conseil d’administration et au directeur général en raison de leur mandat pour l’exercice 2024 et constituant la politique de rémunération les concernant.
Elle est notamment élaborée à partir des recommandations du code Afep-MEDEF, Sfil ayant fait ce choix alors que ces dernières visent spécifiquement les sociétés dont les actions sont cotées.
Le président du conseil d’administration perçoit une rémunération comprenant un montant forfaitaire s’ajoutant à la rémunération perçue pour sa présence aux séances du conseil et, le cas échéant, aux séances des comités spécialisés selon les plafonds proposés par le comité des rémunérations et approuvés par le conseil d’administration.
Du 1er janvier 2024 au 22 mars 2024, la structure de la rémunération de M. Pierre SORBETS est la suivante :
Du 22 mars 2024 au 31 décembre 2024, la structure de la rémunération de Mme Virginie CHAPRON-DU JEU est la suivante :
La rémunération du directeur général comprend une partie fixe et une partie variable. L’ensemble est proposé pour décision au conseil d’administration. Au cours de l’exercice 2024, celui-ci a décidé de revaloriser la rémunération du directeur général avec effet au 30 mai 2024. Au titre de l’exercice 2024, l’attribution du montant de la part variable est appréciée par le comité des rémunérations en vertu de critères reposant sur un indicateur financier (RBE) et d’objectifs stratégiques annuels dont 30 % de la pondération totale sont liés à l’atteinte d’objectifs ESG ou de diffusion de la culture risque. Ce montant est ensuite proposé par le comité des rémunérations au conseil d’administration pour décision.
À compter du 30 mai 2024, la rémunération du directeur général est fixée de la manière suivante :
|
| 2024 | 2023 | 2022 |
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Critère financier (RBE et coefficient d’exploitation) | Poids | 45,0 % | 45,0 % | 50,0 % |
Niveau de réalisation | 39,8 % | 45,0 % | 42,5 % | |
Critères sur objectifs stratégiques | Poids | 55,0 % | 55,0 % | 50,0 % |
| Niveau de réalisation | 50,7 % | 49,3 % | 41,6 % |
Dont critères sur objectifs RSE | Poids | 30 % | 30,0 % | 15,0 % |
| Niveau de réalisation | 29,0 % | 28,9 % | 15,0 % |
Niveau de réalisation | Poids | 100,0 % | 100,0 % | 100,0 % |
globale des objectifs | Niveau de réalisation | 90,5 % | 94.3 % | 84,1 % |
Néant
(en EUR)
Pierre SORBETS – | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||
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Montants attribués au titre | Montants versés durant l’exercice | Montants attribués au titre | Montants versés durant l’exercice | |
Rémunération brute fixe | - | - | - | - |
Rémunération brute variable | - | - | - | - |
Rémunération brute exceptionnelle | - | - | - | - |
Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur et de président du conseil d’administration | 9 861 | 34 500 | 34 500 | 33 500 |
Avantages en nature | - | - | - | - |
Total | 9 861 | 34 500 | 34 500 | 33 500 |
Virginie CHAPRON-DU JEU – | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||
---|---|---|---|---|
Montants attribués au titre | Montants versés durant l’exercice | Montants attribués au titre | Montants versés durant l’exercice | |
Rémunération brute fixe | - | - | - | - |
Rémunération brute variable | - | - | - | - |
Rémunération brute exceptionnelle | - | - | - | - |
Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur et de président du conseil d’administration* | 21 243 | - | - | - |
Avantages en nature | - | - | - | - |
Total | 21 243 |
| - | - |
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Philippe MILLS – | Exercice 2024 | Exercice 2023 | ||
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Montants attribués au titre | Montants versés durant l’exercice | Montants attribués au titre | Montants versés durant l’exercice | |
Rémunération brute fixe | 361 667 *** | 361 667*** | 350 000 | 350 000 |
Rémunération brute variable | 64 858* | 45 734** | 56 586* | 35 660** |
Rémunération brute exceptionnelle |
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Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur |
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Avantages en nature |
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Total | 426 525 | 407 401 | 406 586 | 385 660 |
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Néant
Néant
Néant
Néant
Néant
Néant
Néant
| Contrat de travail | Régime de retraite supplémentaire | Indemnités ou avantages | Indemnités relatives |
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Dirigeants | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non | Oui | Non |
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Pierre SORBETS Président du conseil d’administration |
| ✓ |
| ✓ |
| ✓ |
| ✓ |
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Virginie CHAPRON-DU JEU Présidente du conseil d’administration |
| ✓ |
| ✓ |
| ✓ |
| ✓ |
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Philippe MILLS Directeur général |
| ✓ |
| ✓ |
| ✓* |
| ✓ |
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Jusqu’au 29 mai 2024, les règles de répartition des rémunérations fixées par le conseil d’administration, dans l’enveloppe fixée par l’assemblée générale, étaient les suivantes :
Depuis le 30 mai 2024, les règles de répartition des rémunérations fixées par le conseil d’administration, dans l’enveloppe fixée par l’assemblée générale sont les suivantes :
Mandataires sociaux non exécutifs hors dirigeants | Exercice 2024 | Exercice 2023 |
---|---|---|
Montants bruts versés au titre de l’exercice | Montants bruts versés au titre de l’exercice | |
Carole ABBEY * ** | NA | 7 214,29(1) |
Dominique AUBERNON **** | 14 375,00(2) | NA |
Sandrine BARBOSA*** | / (3) | / (3) |
Serge BAYARD | 7 500,00(4) | 7 500,00(4) |
Caisse des Dépôts | 24 500,00(5) | 31 500,00(5) |
Frédéric COUTANT **** | 15 625,00(6) | NA |
Virginie CHAPRON-DU JEU* **** | 2 500,00(7) | 0 |
Brigitte DAURELLE | 33 208,33(8) | 33 500,00(8) |
Cécile DEGOVE** *** | / | 9 357,14(9) |
Laetitia DORDAIN*** | 2 500,00(4) | 6 428,57(4) |
Othmane DRHIMEUR** | 24 416,67(1) | 1 071,43(1) |
Eckhard FORST*** | 7 333,33(10) | 19 500,00(10) |
Édouard GRIMBERT **** | / (3) | NA |
Frédéric GUILLEMIN* | NA | / (3) |
Jean-Baptiste HÉRICHER** *** | / (3) | / (3) |
Perrine KALTWASSER** | 7 916,67(4) | 6 428,57(4) |
Cathy KOPP*** | 8 166,67(11) | 23 428,57(11) |
Cécile LATIL-BOUCULAT | / (3) | / (3) |
Christophe LAURENT **** | 7 500,00(12) | NA |
Pierre LAURENT | 17 416,67(13) | 12 500,00(13) |
Fabienne MOREAU* | NA | 2 071,43(9) |
Quentin DE NANTES* | NA | 6 142,86(1) |
Véronique ORMEZZANO **** | 19 375,00(10) | NA |
Prisca SABARROS **** | / (3) | NA |
Pierre SORBETS*** | (14) | (14) |
Total | 192 333,34 | 166 642,86 |
|
Les actions de Sfil n’étant pas cotées, les titres émis par la société ne donnant pas accès à son capital et compte tenu de la composition de ce dernier, il n’y a pas lieu de donner d’informations spécifiques en matière d’offre publique d’achat ou d’échange, telles que précisé par l’article L.22-10-11 du Code de commerce.
Le capital social de Sfil s’élève à EUR 130 000 150 ; il est divisé en 9 285 725 actions, chacune assortie d’un droit de vote et ne faisant l’objet d’aucun nantissement. Il n’existe aucun autre titre donnant accès au capital de Sfil.
Le capital social de Sfil est détenu par la Caisse des Dépôts, à l’exception d’une action détenue par l’État (via l’Agence des participations de l’État).
Le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital qu’elles représentent, selon les dispositions de l’article 28 des statuts. Chaque action donne droit à une voix.
Le vote s’exprime à main levée, ou par appel nominal, ou au scrutin secret, selon ce qu’en décident le bureau de l’assemblée ou les actionnaires. Les actionnaires peuvent aussi voter par correspondance.
Aucune opération n’a été portée à la connaissance de Sfil, en vertu des dispositions de l’article 223-26 du Règlement Général de l’AMF.
Aucune convention telle que visée à l’article L.225-37-4-2° du Code de commerce n’est à mentionner.
Les commissaires aux comptes de Sfil sont :
63, rue de Villiers – 92200 Neuilly-sur-Seine
Société représentée par Ridha BEN CHAMEK, associé
Nommé lors de l’assemblée générale mixte du 30 septembre 2020, en remplacement du cabinet Deloitte & Associés, pour la durée restant à courir du mandat en cours, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2024.
Tour Eqho – 2, avenue Gambetta – 92066 Paris-La Défense Cedex
Société représentée par Jean-François DANDÉ, associé
Renouvelé lors de l’assemblée générale mixte du 24 mai 2023 pour six exercices, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2028.
Conformément à la faculté prévue par l’article L.823-1 du Code de commerce, il a été décidé de s’exonérer de commissaire aux comptes suppléant.
Le Pilier 3, dans la terminologie du Comité de Bâle, traite de la discipline de marché. Il complète le Pilier 1 (exigences minimales de fonds propres) et le Pilier 2 (processus de surveillance prudentielle) par des données venant étoffer la communication financière.
Le chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres présente l’information relative aux risques du groupe Sfil afin de satisfaire :
Les accords de Bâle 3, tels qu’approuvés en novembre 2010, se traduisent en droit européen par la directive n° 2013/36/UE (CRD 4) et le règlement UE n° 575/2013 du 26 juin 2013 (CRR) complétés en juin 2019 par la directive UE n° 2019/878 (CRD 5) et le règlement UE n° 2019/876 (CRR 2).
La transposition en droit européen de la finalisation de Bâle 3 a été initiée par la Commission européenne avec la publication le 27 octobre 2021 d’un projet d’amendements CRR 3 et CRD 6 qui portent notamment sur une révision du cadre du risque de crédit, du risque d’ajustement d’évaluation de crédit et du risque opérationnel. Le nouvel accord interinstitutionnel sur le paquet bancaire (CRR 3/CRD 6) a été publié au Journal Officiel de l’Union européenne le 19 juin 2024 et doit entrer en vigueur le 1er janvier 2025.
Le conseil d’administration de Sfil examine le chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres et vérifie que les contrôles ont été effectués et que les exigences réglementaires en termes de publication sont respectées, y compris les dispositions prévues à l’article 432 du règlement UE n° 2019/876 (CRR 2) relatives aux informations non significatives, sensibles et confidentielles.
Nous soussignés, Madame Virginie CHAPRON-DU JEU et Monsieur Philippe MILLS, attestons par la présente de l’adéquation des dispositifs de l’établissement en matière de gestion des risques, y compris de liquidité, et assurons que les systèmes de gestion des risques, y compris de liquidité, mis en place depuis la création de Sfil en février 2013 sont appropriés eu égard au profil et à la stratégie de l’établissement.
Fait à Paris, le 20 mars 2025.
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | |
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31/12/2024 | 30/09/2024 | 30/06/2024 | 31/03/2024 | 31/12/2023 | ||
| Fonds propres disponibles (montants) | |||||
1 | Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) | 1 431 | 1 454 | 1 540 | 1 517 | 1 522 |
2 | Fonds propres de catégorie 1 | 1 431 | 1 454 | 1 540 | 1 517 | 1 522 |
3 | Fonds propres totaux | 1 431 | 1 454 | 1 541 | 1 518 | 1 524 |
| Montants d’exposition pondérés |
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4 | Montant total d’exposition au risque | 3 392 | 3 436 | 4 126 | 4 157 | 4 064 |
| Ratios de fonds propres |
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5 | Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 | 42,18 % | 42,33 % | 37,32 % | 36,48 % | 37,46 % |
6 | Ratio de fonds propres de catégorie 1 | 42,18 % | 42,33 % | 37,32 % | 36,48 % | 37,46 % |
7 | Ratio de fonds propres totaux | 42,18 % | 42,33 % | 37,34 % | 36,50 % | 37,49 % |
| Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif |
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EU 7a | Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif | 1,00 % | 1,00 % | 1,00 % | 1,00 % | 0,75 % |
EU 7b | dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage) | 0,56 % | 0,56 % | 0,56 % | 0,56 % | 0,42 % |
EU 7c | dont : à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1 (points de pourcentage) | 0,75 % | 0,75 % | 0,75 % | 0,75 % | 0,56 % |
EU 7d | Exigences totales de fonds propres SREP | 9,00 % | 9,00 % | 9,00 % | 9,00 % | 8,75 % |
| Exigence globale de coussin et exigence globale de fonds propres |
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8 | Coussin de conservation des fonds propres | 2,50 % | 2,50 % | 2,50 % | 2,50 % | 2,50 % |
EU 8a | Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d’un État membre | - | - | - | - | - |
9 | Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement | 0,91 % | 1,01 % | 0,90 % | 0,89 % | 0,50 % |
EU 9a | Coussin pour le risque systémique | - | - | - | - | - |
10 | Coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale | - | - | - | - | - |
EU 10a | Coussin pour les autres établissements d’importance systémique | - | - | - | - | - |
11 | Exigence globale de coussin | 3,41 % | 3,51 % | 3,40 % | 3,39 % | 3,00 % |
EU 11a | Exigences globales de fonds propres | 12,41 % | 12,51 % | 12,40 % | 12,39 % | 11,75 % |
12 | Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP | 33,18 % | 33,33 % | 28,34 % | 27,50 % | 28,74 % |
| Ratio de levier |
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13 | Mesure de l’exposition totale | 14 889 | 14 538 | 15 583 | 16 210 | 15 504 |
14 | Ratio de levier | 9,61 % | 10,00 % | 9,88 % | 9,36 % | 9,82 % |
| Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif |
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EU 14a | Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif | - | - | - | - | - |
EU 14b | dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage) | - | - | - | - | - |
EU 14c | Exigences de ratio de levier SREP totales | 3,00 % | 3,00 % | 3,00 % | 3,00 % | 3,00 % |
| Exigence de coussin lié au ratio de levier et exigence de ratio de levier globale |
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EU 14d | Exigence de coussin lié au ratio de levier | - | - | - | - | - |
EU 14e | Exigence de ratio de levier globale | 3,00 % | 3,00 % | 3,00 % | 3,00 % | 3,00 % |
| Ratio de couverture des besoins de liquidité |
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15 | Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne) | 3 970 | 3 808 | 3 262 | 2 626 | 2 360 |
EU 16a | Sorties de trésorerie (valeur pondérée totale) | 1 292 | 1 307 | 1 184 | 1 053 | 1 124 |
EU 16b | Entrées de trésorerie (valeur pondérée totale) | 653 | 646 | 592 | 675 | 636 |
16 | Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée) | 691 | 711 | 652 | 476 | 570 |
17 | Ratio de couverture des besoins de liquidité | 987,52 % | 890,43 % | 840,59 % | 810,99 % | 673,24 % |
| Ratio de financement stable net |
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18 | Financement stable disponible total | 61 597 | 60 117 | 59 041 | 59 332 | 58 015 |
19 | Financement stable requis total | 49 273 | 48 200 | 47 835 | 48 234 | 47 467 |
20 | Ratio NSFR | 125,01 % | 124,73 % | 123,43 % | 123,01 % | 122,22 % |
Les risques pondérés du groupe Sfil sont en baisse à fin 2024 (EUR 3,4 milliards contre EUR 4,1 milliards à fin 2023). En effet, depuis fin septembre 2024, le calcul des risques pondérés repose sur l’approche standard. Cette évolution fait suite à la décision du Collège de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de traiter les expositions sur la plupart des collectivités locales françaises comme des expositions sur l’administration centrale française. Les risques pondérés émanent principalement du risque de crédit.
En ligne avec l’appétit aux risques défini par les actionnaires et approuvé par son conseil d’administration, le profil de risque du groupe Sfil est faible comme indiqué dans l’analyse ci-dessus.
Une synthèse des impacts du contexte géopolitique et macroéconomique sur le groupe Sfil est présentée dans la section 2.1.1.
Le groupe Sfil a mis en place un dispositif complet de gestion des risques visant à :
La gouvernance du groupe Sfil est détaillée dans le chapitre 3 Rapport sur le gouvernement d’entreprise.
La direction des risques, qui gère les risques pour le compte de l’ensemble du groupe Sfil, s’appuie sur des comités transversaux :
Des comités spécialisés existent pour les risques de crédit, risques climatiques, risques de bilan et de marché, et risques opérationnels. Ils sont détaillés dans les sections dédiées.
Sfil produit trimestriellement les reportings réglementaires communs aux banques relevant des États membres de l’Union européenne.
De plus, le directeur des risques présente la « revue trimestrielle des risques » au comité des risques et du contrôle interne. Celle‑ci expose une vue synthétique des principaux risques du groupe Sfil et de leur évolution au cours du trimestre écoulé ainsi que des évolutions réglementaires du trimestre.
Des précisions sont apportées sur les méthodes d’évaluation des risques dans les sections détaillant les différents risques.
La culture risque englobe tant les procédures internes que les comportements et attitudes en matière de sensibilité aux risques, de prise de risque et de gestion des risques.
Sfil s’est doté d’un dispositif qui comprend :
Les instances de gouvernance participent à la culture risque en communiquant sur les valeurs et les attentes fondamentales en matière de gestion des risques au regard de l’intérêt de Sfil. Elles s’attachent également à mettre en place une culture du risque encourageant un environnement de communication ouvert sur les risques, permettant aux collaborateurs de Sfil d’alerter sur toute situation susceptible d'avoir des répercussions significatives sur la maîtrise des risques.
L’appétit au risque correspond au niveau de risque que l’entreprise est prête à prendre, compte tenu des attentes des parties prenantes (actionnaires, régulateurs, agences de notation, clients, etc.), pour être en mesure de réaliser ses objectifs stratégiques. Il s’agit d’un niveau global, accepté par les actionnaires. L’appétit au risque est validé par le conseil d’administration de Sfil. Il se décline ensuite dans tous les processus de gestion des risques.
L’appétit au risque est ainsi formalisé de manière :
Les principes structurants de l’appétit au risque sont les suivants :
Le dispositif de tests de résistance (stress tests) évalue le comportement d’un portefeuille ou d’une activité dans un contexte d’activité dégradé. Il s’agit d’une évaluation prospective, destinée à appréhender le degré de vulnérabilité des portefeuilles ciblés à une situation de crise.
Les stress tests permettent notamment de vérifier l’adéquation du capital et de la liquidité du groupe Sfil par rapport aux risques encourus. À ce titre, ils constituent une mesure privilégiée de la résilience du groupe, de ses activités et de ses portefeuilles, utilisée dans le processus d’élaboration de son appétit au risque. Ils constituent également un élément essentiel des dispositifs d’évaluation de l’adéquation du capital et de gestion des risques mis en place par les accords de Bâle II et III et leurs transpositions dans les réglementations européennes et nationales.
Sfil fait partie des banques sous supervision directe de la BCE depuis novembre 2014 dans le cadre du Mécanisme de surveillance unique.
Compte tenu de sa qualité de gestionnaire de Caffil, Sfil s’est vu déléguer l’exercice des fonctions de contrôle interne de Caffil dans le cadre d’un contrat de gestion. En conséquence, le dispositif de contrôle interne de Sfil répond également aux obligations réglementaires de Caffil en la matière.
Le dispositif de contrôle interne a été mis en place par le groupe Sfil selon les principes énoncés par l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié et qui sont relatifs :
Le dispositif de contrôle interne s’assure de manière raisonnable de la maîtrise globale des risques. Il vise plus précisément à :
Conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié, l’architecture générale du dispositif de contrôle interne du groupe Sfil repose sur trois niveaux constituant trois lignes de défense, sous la responsabilité ultime de la direction générale et la supervision du conseil d’administration de Sfil :
Le contrôle permanent est assuré par les deux premières lignes de défense qui mettent en œuvre en continu le dispositif de gestion des risques. Le contrôle périodique, qui assure la troisième ligne de défense, est une fonction de vérification et d’évaluation des deux premières lignes de défense qui intervient selon son propre cycle pluriannuel d’audit. Les deuxième et troisième lignes de défense exercent un contrôle indépendant et ne participent à aucune activité opérationnelle.
Ces trois fonctions rapportent directement à la direction générale. En application de l’arrêté du 25 février 2021 modifiant l’arrêté du 3 novembre 2014, le directeur général adjoint a été désigné dirigeant effectif responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle permanent (première et deuxième lignes de défense). Le directeur général a été désigné dirigeant effectif responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle périodique (troisième ligne de défense).
Ces fonctions rendent également compte de l’exercice de leurs missions au comité des risques et du contrôle interne, comité spécialisé du conseil d’administration. Elles peuvent être entendues par ce comité à leur demande et par le conseil d’administration. Elles disposent également d’un droit d’initiative et peuvent saisir directement le conseil d’administration ou le comité des risques et du contrôle interne si elles considèrent qu’un événement pouvant avoir un impact significatif doit lui être soumis.
Effectifs des acteurs des deuxième et troisième ligne de défense | 31/12/2024 |
---|---|
Conformité | 10 |
Contrôle permanent | 4 |
Risques | 88 |
Contrôle périodique | 8 |
TOTAL | 110 |
Les acteurs des deuxième et troisième lignes de défense se réunissent en tant que de besoin au sein du comité de coordination du contrôle interne qui assure la coordination du dispositif de contrôle interne.
Le dispositif de contrôle interne est placé sous la supervision du conseil d’administration. Ce dernier exerce directement des responsabilités essentielles en termes de contrôle interne :
Les responsables des fonctions de contrôle fournissent au conseil d’administration et aux dirigeants effectifs une opinion argumentée sur le niveau de maîtrise des risques, avérés ou potentiels, notamment au regard du Risk Appetite Statement défini. Ils proposent toutes actions d’amélioration qu’ils jugent nécessaires.
Les responsables de l’audit interne, de la direction des risques et du secrétariat général peuvent être entendus, éventuellement hors de la présence des dirigeants effectifs, par le conseil d’administration ou l’un de ses comités spécialisés.
Aux fins de l’exercice de ses responsabilités, le conseil d’administration s’appuie sur le comité des risques et du contrôle interne, qui en est une émanation et qui est chargé :
Les rapports des fonctions de contrôle interne sont présentés et discutés au sein du comité des risques et du contrôle interne.
Les dirigeants effectifs, à savoir le directeur général et le directeur général adjoint, sont responsables du dispositif d’ensemble du contrôle interne. À ce titre et sans préjudice des prérogatives du conseil d’administration, ils :
En cohérence avec les principes fondamentaux du contrôle interne décrit supra, le contrôle permanent se définit comme l’ensemble des processus et moyens mis en œuvre de façon continue en vue d'obtenir l'assurance raisonnable que les objectifs suivants sont atteints :
Le contrôle permanent s’appuie sur le corpus de normes et de procédures encadrant l’ensemble des activités et processus de Sfil, et constitue un élément du dispositif global de surveillance des risques. Il contribue à la fiabilisation des processus existants et à la sécurisation de l’ensemble des activités.
Le dispositif de contrôle permanent couvre l’ensemble des activités des directions de Sfil, de sa filiale Caffil, y compris les activités essentielles externalisées auprès d’un prestataire. Le dispositif concerne tous les risques financiers (crédit, marché & ALM) et non financiers (stratégique et d’activités, opérationnels, non-conformité, ESG) générés par ces activités.
Le contrôle permanent s’appuie ainsi sur un plan de contrôle dont l’objectif est d’assurer une couverture raisonnable des risques répertoriés dans la cartographie consolidée du groupe Sfil et couvrant les différentes directions, activités et les différents processus du groupe. D’autres sources sont prises en compte pour élaborer le plan de contrôle : les nouvelles activités ou produit, les incidents, les évolutions réglementaires, les recommandations d’audit et du régulateur et les retours d’expérience des campagnes de contrôle permanent. Le plan de contrôle permanent est formellement révisé annuellement postérieurement à l’actualisation de la cartographie consolidée des risques.
Des risques peuvent ne pas être couverts par un contrôle permanent de par leur nature. Ils sont clairement identifiés et sont néanmoins assortis d’autres facteurs d’atténuation au sein du dispositif de maîtrise des risques.
Le dispositif de contrôle permanent de Sfil est adapté à la nature et à l’ampleur de ses activités et des risques qui en découlent, selon le principe d’une approche par les risques. En particulier, la périodicité des contrôles inscrits au plan de contrôle est proportionnée au niveau de risques des activités examinées et à la tolérance au risque.
La charte du contrôle permanent mise à disposition de l’ensemble des collaborateurs de Sfil, définit le dispositif et les activités de contrôle permanent en précisant :
Le dispositif de contrôle permanent s’appuie à la fois sur les contrôles dit de premier niveau réalisé par la première ligne de défense et sur les travaux de collaborateurs dédiés uniquement aux fonctions de contrôle (deuxième ligne de défense).
La première ligne de défense est assurée au sein des directions opérationnelles par les collaborateurs, les référents de contrôle interne et les responsables hiérarchiques. Ils sont chargés :
Le dispositif de contrôle interne est l’affaire de chaque collaborateur, quel que soit son niveau hiérarchique et ses responsabilités.
Pour ce faire, ces collaborateurs, référents de contrôle interne et personnes responsables, s’appuient sur un ensemble de politiques, limites et indicateurs, avec une séparation claire des fonctions entre l’engagement des opérations et leur validation, contrôle ou règlement. Ces politiques, limites et indicateurs sont définis par plusieurs comités internes composés de collaborateurs issus des fonctions opérationnelles, de support et de contrôle et présidés par un membre du comité exécutif. Ces éléments sont constitutifs du Risk Appetite Statement approuvé par le conseil d’administration.
Les collaborateurs sont tenus de remonter dans les plus brefs délais à un niveau supérieur :
En outre, les collaborateurs disposent d’un droit d’alerte éthique, prévu par le code de conduite de Sfil, permettant d’effectuer un signalement dans un cadre placé sous responsabilité de la direction de la conformité, apportant une garantie de confidentialité renforcée et de protection contre d’éventuelles représailles.
Par ailleurs, les objectifs de contrôle interne sont pris en compte dans la gestion des ressources humaines, notamment dans le cadre du processus d’évaluation annuelle et de définition des formations.
La deuxième ligne de défense vise à vérifier que les risques ont été identifiés et gérés par la première ligne de défense selon les règles et procédures prévues. Il s’assure également du bon fonctionnement et de l’efficacité du contrôle permanent de premier niveau.
Les trois fonctions intégrées, indépendantes des directions opérationnelles, qui exercent un contrôle de deuxième niveau sont :
Les directions du contrôle permanent et de la conformité sont placées sous l’autorité directe de la secrétaire générale, membre du comité exécutif de Sfil.
Pour assurer leur mission, la direction du contrôle permanent et la direction des risques ont accès sans restriction aux outils métiers, risques et conformité nécessaires à la mise en œuvre des contrôles en toute indépendance ainsi qu’à toute information utile auprès des services opérationnels.
Contrôles permanents |
| Cartographie des risques |
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Les contrôles permanents de deuxième niveau sont définis selon une approche par les risques, basée sur leurs cartographies. La périodicité et la profondeur de ces contrôles sont ajustées à la criticité des risques et à leur volumétrie. Ils s’articulent autour de :
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| Sfil surveille et maîtrise ses risques par le biais notamment de cartographies des risques élaborées par la direction des risques et la direction de la conformité en lien avec les directions métiers et qui permettent de:
Les cartographies des risques sont mises à jour a minima annuellement. L’évaluation du DMR de l’année N tient compte des incidents reportés au titre de l’année N, ainsi que des résultats des contrôles réalisés au titre de l’année N. |
Les résultats des contrôles permanents de deuxième niveau dont les potentiels dysfonctionnements identifiés sont partagés avec les directions métiers concernées pour être corrigés. Le cas échéant, des plans d’action peuvent être mis en œuvre à la suite de l’analyse de la cause du dysfonctionnement pour éviter qu’il ne se reproduise. Ces actions peuvent conduire à faire évoluer les processus et les procédures contrôlés ou à redéfinir des contrôles permanents de premier et de deuxième niveau, en collaboration avec les directions concernées, afin d’en améliorer l’efficacité.
Le dispositif de contrôle permanent s’appuie sur le dispositif de gestion des risques mis en place par la direction des risques pour l’identification des principaux risques opérationnels et de non-conformité et pour orienter les contrôles afin d’apprécier leur degré de maîtrise, dans le cadre d’une approche par les risques.
Le dispositif de gestion des risques réalisé et mis en œuvre par la direction des risques est complémentaire du dispositif de contrôle permanent décrit ci-avant.
La direction des risques appuie le cas échéant, via ses experts (crédit, marché, modèles internes, sécurité des systèmes d’information notamment), la direction du contrôle permanent dans la réalisation du plan unifié de contrôle permanent.
La fonction contrôle permanent de deuxième niveau est sous la responsabilité d’une unique et nouvelle direction au sein du secrétariat général. Elle a notamment pour objectif de :
La secrétaire générale, également directrice de la conformité et déontologue, est responsable de la fonction de vérification de la conformité en application de l’article 28 de l’arrêté. La direction de la conformité assiste la secrétaire générale en définissant le cadre de gestion du risque de non-conformité. Ce cadre garantit en tant que deuxième ligne de défense une assurance raisonnable de maîtrise du risque de non-conformité. La direction de la conformité pilote la gestion des risques de non-conformité en s’appuyant, entre autres, sur la cartographie des risques de non-conformité qu’elle réalise (cf. tableau supra). Enfin, le contrôle permanent de conformité s’appuie sur le plan de contrôle annuel (cf. supra Principes fondamentaux) mis à jour en tenant compte de l’évaluation des risques de non‑conformité.
La direction de la conformité s’appuie, pour l’exercice de ses missions, sur des dispositifs internes permettant la détection et la remontée des signalements, manquements, infractions ou dysfonctionnements, via :
Missions | Résultats 2024 |
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Élaboration du plan de contrôle permanent |
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Déclinaison du plan de contrôle permanent |
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La fonction de contrôle périodique qui constitue la troisième ligne de défense est exercée par la direction de l’audit interne de Sfil. Le champ d’intervention de cette direction s’étend à l’ensemble des activités exercées, des processus opérationnels et des systèmes sans réserve ni exception, y compris aux activités essentielles externalisées et aux techniques de lutte contre la fraude.
L’indépendance et l’efficacité de la direction de l’audit interne sont garanties, en plus du rattachement hiérarchique de l’auditeur général au directeur général, par :
Ces principes sont reflétés dans la charte d’audit interne et la charte d’inspection, approuvées par le comité des risques et du contrôle interne du groupe Sfil et communiquées à l’ensemble des collaborateurs de Sfil et qui rappellent les droits et devoirs des auditeurs et audités.
L’auditeur général supervise toutes les activités et tous les rapports émis par la direction. Il est aidé dans ses missions par son adjoint qui a également en charge l’équipe d’auditeurs et supervise la réalisation des missions d’audit. Par ailleurs, les auditeurs sont chacun responsables d’un domaine de référence particulier, via la participation en tant qu’observateur à certains comités de la gouvernance du groupe Sfil, la surveillance des risques et le suivi des recommandations d’audit interne à mettre en œuvre par les directions opérationnelles.
La supervision du contrôle périodique par le conseil d’administration et par le comité des risques et du contrôle interne repose sur un dispositif de reportings structurés et récurrents de toutes les activités de la direction de l’audit interne. Les dirigeants effectifs, et en particulier le directeur général, désigné comme responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle périodique, sont informés régulièrement et au fil de l’avancée des résultats des activités de la direction via les reportings effectués à destination du comité exécutif.
Les activités de la direction sont décrites dans un manuel des activités d’audit interne, fondé sur le cadre de référence des pratiques professionnelles de l’audit interne de l’IFACI(3) et sont cartographiées dans un processus dédié.
Missions | Réalisations 2024 |
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Élaboration et déclinaison du plan d’audit pluriannuel |
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Élaboration et déclinaison du plan d’inspection |
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Suivi des recommandations | Pour l'ensemble des recommandations émises à la suite des missions menées par la direction de l’audit interne et de l’inspection ou par les autorités de tutelle :
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La direction finance et marchés financiers est responsable de la stratégie financière du groupe en lien avec les autres directions de Sfil le cas échéant. Elle détermine également les méthodes applicables dans le groupe en matière d’information comptable et financière.
L’objectif principal des comptes annuels ainsi que de l’ensemble des états financiers produits par la fonction comptable est de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats d’une société. L’arrêté du 3 novembre 2014 met en avant, dans son titre comptable, que l’organisation mise en place doit garantir l’existence d’un ensemble de procédures appelé « piste d’audit ». Cette piste d’audit doit permettre de faire le lien entre toute information comptable et un justificatif d’origine, et réciproquement.
L’ensemble de ces éléments doit permettre de reconstituer, justifier et expliquer tout élément financier produit tant à des fins comptables que réglementaires. C’est ce principe qui fonde l’organisation de la fonction comptable du groupe Sfil.
La direction comptable est rattachée à la direction de la planification financière et de la comptabilité de Sfil. Elle est en interaction avec de nombreuses directions au sein de Sfil, lui conférant ainsi une vision transversale sur les activités du groupe.
La direction comptable est organisée autour de quatre équipes :
La direction comptable a un rôle d’analyse et de contrôle des données comptables. Elle s’appuie notamment sur une démarche de réconciliation de ces données dans le cadre d’une approche contradictoire avec les autres équipes de Sfil, notamment le contrôle de gestion, en particulier sur l’analyse de la formation des résultats et des soldes de bilan et hors bilan des entités gérées. Cette approche est également appliquée aux données comptables qui sont rapprochées des données servant au calcul des indicateurs et déclarations prudentielles par la direction des risques.
Pour assurer sa mission, la direction comptable participe aux principaux comités qui peuvent affecter son activité et a accès à une gamme très large d’informations. Elle est pleinement intégrée dans la gestion des évolutions techniques des systèmes d’information et s’appuie sur une équipe transverse mise en place au sein de la direction technologies et organisation pour améliorer, sécuriser et pérenniser son système d’information.
Ce dispositif permet une amélioration permanente du niveau de qualité et d’efficacité des processus et de fiabilisation de l’information financière.
Le système d’information comptable de Sfil permettant l’élaboration des comptes sociaux est très largement alimenté de façon automatisée par les systèmes amont qui gèrent les opérations réalisées avec la clientèle ou les contreparties de marché, ainsi que les frais généraux. La saisie d’une opération dans l’un de ces systèmes génère directement une ou plusieurs écritures comptables par l’intermédiaire de schémas comptables automatisés. Cette alimentation automatique peut être complétée par des écritures manuelles sur certaines opérations spécifiques. Le système comptable de Sfil est à même de gérer une double comptabilisation selon les normes françaises et le référentiel IFRS tel qu'adopté par l'Union européenne. La synthèse de ces écritures est ensuite automatiquement obtenue au travers d’outils de publication paramétrés.
L’exhaustivité et l’exactitude des saisies sont garanties par le système de contrôle interne des services de gestion. Lorsque certaines opérations ne peuvent faire l’objet d’un suivi totalement intégré dans les outils de gestion, les contrôles mis en œuvre au sein des équipes comptables visent à revoir la traduction des effets spécifiques liés à ces opérations particulières et à éventuellement corriger leur traduction.
Un premier niveau de contrôle est effectué au sein des équipes comptables métiers, notamment via l’analyse des rapprochements des situations comptables unitaires et des inventaires de gestion, mais aussi au travers de l’analyse des rapprochements bancaires ou de la justification des comptes d’attente techniques. Ces équipes assurent par ailleurs la réconciliation des données du produit net bancaire avec les données de gestion produites par des équipes distinctes. Ce rapprochement est réalisé a minima à une fréquence trimestrielle et la cohérence d’une période à l’autre est vérifiée au travers de contrôles analytiques. Les principales évolutions doivent être expliquées. De plus, ces équipes rédigent une note de synthèse des travaux réalisés qui identifie les points nécessitant une attention particulière et les axes d’amélioration en vue des arrêtés comptables suivants. Enfin, le contrôle de gestion effectue des contrôles de cohérence sur le produit net bancaire et peut le cas échéant mener des analyses plus approfondies en cas d’écarts significatifs.
Afin de veiller à l’application de son plan de contrôles de deuxième niveau, la direction comptable, dispose d’un outil de suivi permettant de s’assurer de l’exécution des contrôles clés. La validation des contrôles clés est réalisée par le supérieur hiérarchique du collaborateur ayant réalisé le contrôle. Cette base et les commentaires apportés aux points de dysfonctionnement rencontrés font l’objet d’une revue par le directeur comptable adjoint et le directeur de la planification financière et de la comptabilité avec les principaux responsables d’équipes comptables.
Les états de synthèse sont réalisés via un processus automatisé qui repose sur un paramétrage administré par l’équipe normes et études. Les opérations de consolidation sont intégrées dans un ensemble de développements prévus au sein du système d’information comptable du groupe Sfil. Les annexes aux comptes sociaux et les déclarations réglementaires sont produites à partir des données comptables éventuellement enrichies d’attributs de gestion. Des analyses qualitatives sont ensuite opérées au travers d’une relecture croisée des données de synthèse au sein de la direction finances et marchés financiers. Des contrôles croisés sont également exercés entre les états de synthèse et les annexes.
Les états financiers sont préparés par les directions de Sfil, notamment la direction finance et marchés financiers, la direction des risques et le secrétariat général. Les états financiers annuels IFRS de Sfil sont publiés au format ESEF conformément à la réglementation en vigueur.
Les états financiers font l’objet d’un examen particulier en cours de production et dans leur forme finale par le directeur de la planification financière et de la comptabilité, puis par le directeur financier. Ces états sont présentés au comité des comptes. Les états financiers annuels sont arrêtés par le conseil d’administration de Sfil. Les principaux éléments du rapport de gestion de la période sont également examinés à cette occasion. Les comptes annuels et semestriels font respectivement l’objet d’un audit et d’une revue limitée par les commissaires aux comptes.
La direction de la communication financière et extra-financière assure l’homogénéité de l’ensemble des messages diffusés relatifs à l’information financière du groupe Sfil. Elle est responsable de l’information publiée au travers des communiqués et présentations des résultats du groupe Sfil et des rapports financiers annuels et semestriels mis à disposition du public sur le site internet du Groupe. Ces derniers sont également déposés auprès de l'Autorité des marchés financiers. Dans ce cadre, la direction de la communication financière, sous la responsabilité de la direction générale et du directeur finance et marchés financiers prépare les supports de présentation des résultats et de la structure financière du groupe Sfil, permettant de fonder l’opinion des tiers sur sa performance, sa solidité financière et ses perspectives.
Le commissariat aux comptes de Sfil est exercé par un collège de deux commissaires aux comptes, commun avec Caffil.
Les commissaires aux comptes participent régulièrement à l’ensemble du processus d’établissement de l’information financière et comptable dans un souci d’efficacité et de transparence.
Dans le cadre de leurs diligences, ils procèdent à l’analyse des procédures comptables et à l’évaluation du dispositif de contrôle interne en vigueur afin de déterminer leur domaine d’intervention après avoir estimé les zones principales de risques. Lors de ces analyses, ils font part à la direction de la société des axes d’amélioration qui pourraient être mis en œuvre afin d’améliorer et de sécuriser les processus de production de l’information comptable et financière.
Ils disposent par ailleurs des documents qui leur permettent de mettre en œuvre leurs diligences. Il s’agit notamment des rapports de mission de la direction de l’audit interne et des notes de traitement comptable ou de synthèse d’arrêté établies par la direction de la comptabilité.
Leurs travaux englobent également la revue de l’ensemble des conventions entrant dans le champ des conventions réglementées. Ils en assurent la transcription exhaustive et correcte au travers du rapport spécifique qu’ils remettent en fin de mission légale.
L’exercice de ces diligences permet d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes qu’ils certifient ne comportent pas d’anomalies significatives.
Les états financiers que communique Sfil à son actionnaire et au public sont complétés par les rapports de gestion. Cette information de gestion inclut aussi les éléments relatifs aux prêts commercialisés par les deux partenaires ou au refinancement des grands crédits à l’exportation. Cette information de gestion est principalement préparée par la direction de la planification financière et de la comptabilité à partir de données de gestion rapprochées avec la comptabilité. Les perspectives et les évaluations de risques intégrées dans les rapports financiers sont préparés par les directions opérationnelles ou par la direction des risques. Leur exactitude est alors garantie par le dispositif de contrôle interne des directions concernées. Les commissaires aux comptes revoient également la cohérence de ces informations dans le cadre de la revue ou de l’audit qu’ils effectuent sur le rapport de gestion et le chapitre sur risques et adéquation des fonds propres des rapports financiers semestriel et annuel.
Il n’existe pas de différence entre le périmètre de consolidation prudentielle et le périmètre de consolidation comptable, et les normes comptables appliquées sont identiques.
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | |
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Valeurs comptables telles que déclarées dans les états financiers publiés | Valeurs comptables selon le périmètre de consolidation prudentielle | Valeurs comptables des éléments | ||||||
Soumis au cadre du risque de crédit | Soumis au cadre du risque de crédit de contrepartie | Soumis au cadre des titrisations | Soumis au cadre du risque de marché | Non soumis à des exigences de fonds propres ou soumis à des déductions des fonds propres | ||||
| Ventilation par catégorie d’actifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés | |||||||
1 | Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - |
2 | Actifs financiers à la juste valeur par résultat | - | - | - | - | - | - | - |
3 | Dérivés de couverture | - | - | - | - | - | - | - |
4 | Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - | - | - | - | - | - |
5 | Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - | - | - | - |
6 | Prêts et avances à la clientèle au coût amorti | 0 | 0 | 0 | - | - | - | - |
7 | Titres au coût amorti | 0 | 0 | 0 | - | - | - | - |
8 | Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | - | - | - | - | - | - |
9 | Actifs d’impôts courants | - | - | - | - | - | - | - |
10 | Actifs d’impôts différés | - | - | - | - | - | - | - |
11 | Immobilisations corporelles | - | - | - | - | - | - | - |
12 | Immobilisations incorporelles | - | - | - | - | - | - | - |
13 | Comptes de régularisation et actifs divers | - | - | - | - | - | - | - |
14 | Total des actifs | 0 | 0 | 0 | - | - | - | - |
| Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés |
|
|
|
|
|
|
|
1 | Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - |
2 | Passifs financiers à la juste valeur par résultat | - | - | - | - | - | - | - |
3 | Instruments dérivés de couverture | - | - | - | - | - | - | - |
4 | Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - | - | - | - |
5 | Dettes envers la clientèle au coût amorti | - | - | - | - | - | - | - |
6 | Dettes représentées par un titre au coût amorti | 0 | 0 | - | - | - | - | 0 |
7 | Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | - | - | - | - | - | - |
8 | Passifs d’impôts courants | - | - | - | - | - | - | - |
9 | Passifs d’impôts différés | - | - | - | - | - | - | - |
10 | Comptes de régularisation et passifs divers | - | - | - | - | - | - | - |
11 | Provisions | - | - | - | - | - | - | - |
12 | Dettes subordonnées | - | - | - | - | - | - | - |
13 | Total des passifs | 0 | 0 | - | - | - | - | 0 |
Les différences entre les montants d’exposition réglementaires et les valeurs comptables des états financiers sont peu significatifs, elles représentent moins de 0,03 % de l'encours total.
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | |
---|---|---|---|---|---|---|
Total | Éléments soumis au | |||||
Cadre du risque de crédit | Cadre des titrisations | Cadre du risque de crédit de contrepartie | Cadre du risque de marché | |||
1 | Valeur comptable des actifs selon le périmètre de consolidation prudentielle (selon le tableau EU LI1) | 0 | 0 | - | - | - |
2 | Valeur comptable des passifs selon le périmètre de consolidation prudentielle (selon le tableau EU LI1) | 0 | - | - | - | - |
3 | Montant total net selon le périmètre de consolidation prudentielle | - | 0 | - | (0) | - |
4 | Montants hors bilan | (0) | 0 | - | - |
|
5 | Différences de valorisation | - | - | - | - |
|
6 | Différences dues à des règles de compensation différentes, autres que celles déjà incluses dans la ligne 2 | - | - | - | - |
|
7 | Différences dues à la prise en compte des provisions | - | - | - | - |
|
8 | Différences dues à l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit (ARC) | - | - | - | - |
|
9 | Différences dues aux facteurs de conversion du crédit | - | - | - | - |
|
10 | Différences dues aux titrisations avec transfert de risque | - | - | - | - |
|
11 | Autres différences | - | - | - | (0) |
|
12 | Montants d’exposition pris en compte à des fins réglementaires | - | 0 | - | - | - |
a | b | c | d | e | f | g | h |
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Nom de l’entité | Méthode de consolidation comptable | Méthode de consolidation prudentielle | Description de l’entité | ||||
Consolidation intégrale | Consolidation proportionnelle | Méthode de | Ni consolidée | Déduite | |||
Caisse Française de Financement Local | Consolidation intégrale | X |
|
|
|
| Établissement de crédit |
Sfil (siège) | Consolidation intégrale | X |
|
|
|
| Établissement de crédit |
Dans le cadre du mécanisme de surveillance unique, Sfil est soumis à la supervision directe de la BCE. Les résultats du SREP (Supervisory Review and Evaluation Process) sont notifiés annuellement par la BCE à la direction générale de Sfil, pour définir les exigences de fonds propres.
Au 31 décembre 2024, l’exigence de fonds propres de Total capital s’élevait à 12,50 % dont :
Par ailleurs, au 31 décembre 2024, l’exigence de CET1 Capital s’élevait à 8,56 % et celle de T1 capital à 10,25 %.
Le ratio CET1 atteint 42,2 % au 31 décembre 2024 (contre 37,5 % au 31 décembre 2023). Il s’établit nettement au-dessus de l’exigence minimale de 8,56 % fixée par le superviseur européen dans le cadre du processus de contrôle et d’évaluation prudentiels (SREP). La hausse du ratio résulte principalement de la baisse des risques pondérés. En effet, depuis fin septembre 2024, le calcul des risques pondérés repose sur l’approche standard. Cette évolution fait suite à la décision du Collège de l’ACPR de traiter les expositions sur la plupart des collectivités locales françaises comme des expositions sur l’administration centrale française.
Sfil et sa filiale Caffil bénéficient d'une dérogation à l'application des exigences de fonds propres sur une base individuelle, telle que prévue à l'article 7 du CRR.
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Expositions générales de crédit | Expositions de crédit pertinentes – | Expositions de titrisation Valeur exposée au risque pour le portefeuille hors négociation | Valeur | Exigences de fonds propres | Total | Montants d’exposition pondérés | Pondérations des exigences de fonds propres (%) | Taux de coussin contracyclique (%) | ||||||
Valeur exposée au risque selon l’approche standard | Valeur exposée au risque selon l’approche NI | Somme des positions longues et courtes des expositions relevant du portefeuille de négociation pour l’approche standard | Valeur des expositions du portefeuille de négociation pour les modèles internes | Expositions au risque de crédit pertinentes – | Expositions de crédit pertinentes – risque de marché | Expositions de crédit pertinentes – positions de titrisation dans le portefeuille hors négociation | ||||||||
010 | Ventilation par pays : | |||||||||||||
| France | 1 372 | - | - | - | - | 1 372 | 42 | - | - | 42 | 524 | 59,09 % | 1,00 % |
| Canada | 555 | - | - | - | - | 555 | 9 | - | - | 9 | 111 | 12,52 % | - |
| Suède | 271 | - | - | - | - | 271 | 3 | - | - | 3 | 36 | 4,09 % | 2,00 % |
| Norvège | 238 | - | - | - | - | 238 | 2 | - | - | 2 | 24 | 2,69 % | 2,50 % |
| Finlande | 209 | - | - | - | - | 209 | 2 | - | - | 2 | 21 | 2,35 % | - |
| Pays-Bas | 127 | - | - | - | - | 127 | 2 | - | - | 2 | 21 | 2,32 % | 2,00 % |
| Danemark | 98 | - | - | - | - | 98 | 2 | - | - | 2 | 20 | 2,22 % | 2,50 % |
| Allemagne | 94 | - | - | - | - | 94 | 1 | - | - | 1 | 19 | 2,11 % | 0,75 % |
| Irlande | 61 | - | - | - | - | 61 | 2 | - | - | 2 | 30 | 3,42 % | 1,50 % |
| Espagne | 45 | - | - | - | - | 45 | 4 | - | - | 4 | 45 | 5,02 % | - |
| Belgique | 27 | - | - | - | - | 27 | 0 | - | - | 0 | 3 | 0,31 % | 1,00 % |
| Nouvelle-Calédonie | 4 | - | - | - | - | 4 | 0 | - | - | 0 | 6 | 0,65 % | - |
| Autres | 28 | - | - | - | - | 28 | 2 | - | - | 2 | 28 | 3,21 % | - |
020 | Total | 3 128 | - | - | - | - | 3 128 | 71 | - | - | 71 | 886 | 100,00 % |
|
(en EUR millions) | a | |
---|---|---|
1 | Montant total d’exposition au risque | 3 392 |
2 | Taux de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement | 0,91 % |
3 | Exigence de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement | 31 |
(en EUR millions) | (a) | (b) | |
---|---|---|---|
Montants | Source basée sur les numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de consolidation réglementaire | ||
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : instruments et réserves | |||
1 | Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents | 1 445 | a |
| dont : Type d’instrument 1 | 1 445 |
|
| dont : Type d’instrument 2 | - |
|
| dont : Type d’instrument 3 | - |
|
2 | Résultats non distribués | 101 | b |
3 | Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves) | 17 | c + d |
EU-3a | Fonds pour risques bancaires généraux | - |
|
4 | Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1 | - |
|
5 | Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés) | - |
|
EU-5a | Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant | - |
|
6 | Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires | 1 563 |
|
Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : ajustements réglementaires |
|
| |
7 | Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif) | (2) |
|
8 | Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d’impôt associés) (montant négatif) | (19) | f |
10 | Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif) | (74) | g |
11 | Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur | (0) | e |
12 | Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées | - |
|
13 | Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d’actifs titrisés (montant négatif) | - |
|
14 | Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement | - |
|
15 | Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif) | - |
|
16 | Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif) | - |
|
17 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif) | - |
|
18 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
19 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
EU-20a | Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a opté pour la déduction | - |
|
EU-20b | dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif) | - |
|
EU-20c | dont : positions de titrisation (montant négatif) | - |
|
EU-20d | dont : positions de négociation non dénouées (montant négatif) | - |
|
21 | Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif) | - |
|
22 | Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif) | - |
|
23 | dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important | - |
|
25 | dont : actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles | - |
|
EU-25a | Pertes de l’exercice en cours (montant négatif) | - |
|
EU-25b | Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1, sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes (montant négatif) | - |
|
27 | Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement (montant négatif) | - |
|
27a | Autres ajustements réglementaires | (37) |
|
28 | Total des ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) | (132) |
|
29 | Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) | 1 431 |
|
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : instruments | - |
| |
30 | Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents | - |
|
31 | dont : classés en tant que capitaux propres selon le référentiel comptable applicable | - |
|
32 | dont : classés en tant que passifs selon le référentiel comptable applicable | - |
|
33 | Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1 | - |
|
EU-33a | Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1 | - |
|
EU-33b | Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1 | - |
|
34 | Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers | - |
|
35 | dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive |
|
|
36 | Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires | - |
|
Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : ajustements réglementaires |
|
| |
37 | Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1 (montant négatif) | - |
|
38 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif) | - |
|
39 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
40 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
42 | Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de l’établissement (montant négatif) | - |
|
42a | Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1 | - |
|
43 | Total des ajustements réglementaires des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) | - |
|
44 | Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) | - |
|
45 | Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1) | 1 431 |
|
Fonds propres de catégorie 2 (T2) : instruments |
|
| |
46 | Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents | - |
|
47 | Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 5, du CRR et des comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l’article 486, paragraphe 4, du CRR | - |
|
EU-47a | Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2 | - |
|
EU-47b | Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2 | - |
|
48 | Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers | - |
|
49 | dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive | - |
|
50 | Ajustements pour risque de crédit | - |
|
51 | Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires | - |
|
Fonds propres de catégorie 2 (T2) : ajustements réglementaires |
|
| |
52 | Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif) | - |
|
53 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif) | - |
|
54 | Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
55 | Détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif) | - |
|
EU-56a | Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif) | - |
|
EU-56b | Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2 | - |
|
57 | Total des ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2) | - |
|
58 | Fonds propres de catégorie 2 (T2) | - |
|
59 | Total des fonds propres (TC = T1 + T2) | 1 431 |
|
60 | Montant total d’exposition au risque | 3 392 |
|
Ratios et exigences de fonds propres, y compris les coussins |
|
| |
61 | Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) | 42,18 % |
|
62 | Fonds propres de catégorie 1 | 42,18 % |
|
63 | Total des fonds propres | 42,18 % |
|
64 | Exigences globales de fonds propres CET1 de l’établissement | 8,47 % |
|
65 | dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres | 2,50 % |
|
66 | dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique | 0,91 % |
|
67 | dont : exigence de coussin pour le risque systémique | - |
|
EU-67a | dont : exigence de coussin pour établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement d’importance systémique (autre EIS) | - |
|
EU-67b | dont : exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif | 0,56 % |
|
68 | Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des exigences minimales de fonds propres | 33,18 % |
|
Montants inférieurs aux seuils pour déduction (avant pondération) |
|
| |
72 | Détentions directes et indirectes de fonds propres et d’engagements éligibles d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) | - |
|
73 | Détentions directes et indirectes, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions courtes éligibles) | - |
|
75 | Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) | - |
|
Plafonds applicables lors de l’inclusion de provisions dans les fonds propres de catégorie 2 |
|
| |
76 | Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard (avant application du plafond) | - |
|
77 | Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche standard | 36 |
|
78 | Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond) | - |
|
79 | Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche fondée sur les notations internes | - |
|
Instruments de fonds propres soumis à exclusion progressive |
|
| |
80 | Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive | - |
|
81 | Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances) | - |
|
82 | Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive | - |
|
83 | Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances) | - |
|
84 | Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive | - |
|
85 | Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances) | - |
|
(en EUR millions) | a | c |
| |
---|---|---|---|---|
Bilan dans les états financiers publiés | Référence |
| ||
À la fin de la période |
|
| ||
Actifs – Ventilation par catégorie d’actifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés |
| |||
1 | Banques centrales | 2 016 |
|
|
2 | Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 1 690 |
|
|
3 | Instruments dérivés de couverture | 2 142 |
|
|
4 | Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | - |
|
|
5 | Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 56 |
|
|
6 | Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 55 007 |
|
|
7 | Titres au coût amorti | 8 514 |
|
|
8 | Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 380 |
|
|
9 | Actifs d’impôts courants | 1 |
|
|
10 | Actifs d’impôts différés | 74 | g |
|
11 | Immobilisations corporelles | 28 |
|
|
12 | Immobilisations incorporelles | 19 | f |
|
13 | Comptes de régularisation et actifs divers | 1 940 |
|
|
14 | Total des actifs | 71 869 |
|
|
Passifs – Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés |
| |||
1 | Banques centrales | - |
|
|
2 | Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 335 |
|
|
3 | Instruments dérivés de couverture | 3 886 |
|
|
5 | Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - |
|
|
6 | Dettes envers la clientèle au coût amorti | - |
|
|
7 | Dettes représentées par un titre au coût amorti | 65 640 |
|
|
8 | Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 39 |
|
|
9 | Passifs d’impôts courants | 1 |
|
|
10 | Passifs d’impôts différés | - |
|
|
11 | Comptes de régularisation et passifs divers | 349 |
|
|
12 | Provisions | 15 |
|
|
13 | Dettes subordonnées | - |
|
|
14 | Total des passifs | 70 266 |
|
|
Capitaux propres (EUR millions) |
| |||
1 | Capital | 1 445 | a |
|
2 | Réserves et report à nouveau | 155 |
|
|
3 | dont report à nouveau | 101 | b |
|
4 | dont autres réserves | 83 | c |
|
5 | dont accompte sur dividende sur le résultat de l’exercice 2024 | (30) |
|
|
6 | Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres | (67) | d |
|
7 | dont gains ou pertes latents sur dérivés de couverture de flux de trésorerie | - | e |
|
8 | Résultat de l’exercice | 69 |
|
|
9 | Total des capitaux propres | 1 602 |
|
|
| a | a | |
---|---|---|---|
Instruments destinés à satisfaire aux exigences de fonds propres comme aux exigences d’engagements éligibles (1) | |||
1 | Émetteur | Sfil SA | Caisse Française de Financement Local |
2 | Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé). | Sans objet | Sans objet |
2a | Placement public ou privé | Privé | Privé |
3 | Droit(s) régissant l’instrument | Français | Français |
3a | Reconnaissance contractuelle des pouvoirs de dépréciation et de conversion des autorités de résolution | Non | Non |
Traitement réglementaire |
|
| |
4 | Traitement actuel compte tenu, le cas échéant, des règles transitoires du CRR | Fonds propres de base de catégorie 1 | Fonds propres de base de catégorie 1 |
5 | Règles CRR après transition | Fonds propres de base de catégorie 1 | Fonds propres de base de catégorie 1 |
6 | Éligible au niveau individuel/(sous-)consolidé/individuel et (sous-)consolidé | Consolidé | Consolidé |
7 | Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial) | Action ordinaire | Action ordinaire |
8 | Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires | 130 | 1 315 |
9 | Valeur nominale de l’instrument | 130 | 1 350 |
EU-9a | Prix d’émission | Sans objet | Sans objet |
EU-9b | Prix de rachat | Sans objet | Sans objet |
10 | Classification comptable | Capitaux propres | Capitaux propres |
11 | Date d’émission initiale | Sans objet | Sans objet |
12 | Perpétuel ou à durée déterminée | Perpétuel | Perpétuel |
13 | Échéance initiale | Pas d’échéance | Pas d’échéance |
14 | Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’autorité de surveillance | Non | Non |
15 | Date facultative d’exercice de l’option de rachat, | Sans objet | Sans objet |
16 | Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu | Sans objet | Sans objet |
Coupons/dividendes |
|
| |
17 | Dividende/coupon fixe ou flottant | Sans objet | Sans objet |
18 | Taux du coupon et indice éventuel associé | Sans objet | Sans objet |
19 | Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper) | Sans objet | Sans objet |
EU-20a | Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire | Pleine discrétion | Pleine discrétion |
EU-20b | Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire | Pleine discrétion | Pleine discrétion |
21 | Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération | Non | Non |
22 | Cumulatif ou non cumulatif | Non cumulatif | Non cumulatif |
23 | Convertible ou non convertible | Non | Non |
24 | Si convertible, déclencheur(s) de la conversion | Sans objet | Sans objet |
25 | Si convertible, entièrement ou partiellement | Sans objet | Sans objet |
26 | Si convertible, taux de conversion | Sans objet | Sans objet |
27 | Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion | Sans objet | Sans objet |
28 | Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion | Sans objet | Sans objet |
29 | Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion | Sans objet | Sans objet |
30 | Caractéristiques en matière de réduction du capital | Non | Non |
31 | Si réduction du capital, déclencheur de la réduction | Sans objet | Sans objet |
32 | Si réduction du capital, totale ou partielle | Sans objet | Sans objet |
33 | Si réduction du capital, définitive ou provisoire | Sans objet | Sans objet |
34 | Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital | Sans objet | Sans objet |
34a | Type de subordination (uniquement pour les engagements éligibles) | Sans objet | Sans objet |
EU-34b | Rang de l’instrument dans une procédure normale d’insolvabilité | 1 | 1 |
35 | Rang de l’instrument en cas de liquidation | AT1 | AT1 |
36 | Caractéristiques non conformes pendant la période de transition | Non | Non |
37 | Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes | Sans objet | Sans objet |
37a | Lien vers les conditions contractuelles complètes de l’instrument (balisage) | Sans objet | Sans objet |
|
(en EUR millions)
AVA de catégorie | a | b | c | d | e | EU e1 | EU e2 | f | g | h | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie de risque | AVA de catégorie — Incertitude d’évaluation | AVA de catégorie totale après diversification | |||||||||
Actions | Taux d’intérêt | Change | Crédit | | AVA relatives aux écarts de crédit constatés d’avance | AVA relatives aux coûts d’investissement et de financement |
| Dont : Total approche principale dans le portefeuille de négociation | Dont : Total approche principale dans le portefeuille bancaire | ||
1 | Incertitude sur les prix du marché | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
3 | Coûts de liquidation | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
4 | Positions concentrées | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
5 | Résiliation anticipée | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
6 | Risque lié au modèle | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
7 | Risque opérationnel | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
10 | Frais administratifs futurs | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
12 | Total des corrections de valeur supplémentaires (AVA) |
|
|
|
|
|
|
| 2 | - | - |
(en EUR millions) | Montant total d’exposition au risque (TREA) | Exigences totales de fonds propres | ||
---|---|---|---|---|
a | b | c | ||
31/12/2024 | 30/09/2024 | 31/12/2024 | ||
1 | Risque de crédit (hors CCR) | 2 860 | 2 894 | 229 |
2 | Dont approche standard | 2 860 | 2 894 | 229 |
3 | Dont approche NI simple (F-IRB) | - | - | - |
4 | Dont approche par référencement | - | - | - |
EU 4a | Dont actions selon la méthode de pondération simple | - | - | - |
5 | Dont approche NI avancée (A-IRB) | - | - | - |
6 | Risque de crédit de contrepartie – CCR | 139 | 132 | 11 |
7 | Dont approche standard | 60 | 61 | 5 |
8 | Dont méthode du modèle interne (IMM) | - | - | - |
EU 8a | Dont expositions sur une CCP | 0 | 0 | - |
EU 8b | Dont ajustement de l’évaluation de crédit — CVA | 79 | 71 | 6 |
9 | Dont autres CCR | - | - | - |
15 | Risque de règlement | - | - | - |
16 | Expositions de titrisation dans le portefeuille hors négociation (après le plafond) | - | - | - |
17 | Dont approche SEC-IRBA | - | - | - |
18 | Dont SEC-ERBA (y compris IAA) | - | - | - |
19 | Dont approche SEC-SA | - | - | - |
EU 19a | Dont 1 250 % / déduction | - | - | - |
20 | Risques de position, de change et de matières premières | - | - | - |
21 | Dont approche standard | - | - | - |
22 | Dont approche fondée sur les modèles internes | - | - | - |
EU 22a | Grands risques | - | - | - |
23 | Risque opérationnel | 394 | 410 | 31 |
EU 23a | Dont approche élémentaire | - | - | - |
EU 23b | Dont approche standard | 394 | 410 | 31 |
EU 23c | Dont approche par mesure avancée | - | - | - |
24 | Montants inférieurs aux seuils de déduction | - | - | - |
29 | Total | 3 392 | 3 436 | 271 |
L’évolution du ratio de levier de Sfil fait l’objet d’un contrôle régulier dans le cadre du tableau de suivi des indicateurs du Risk Appetite Statement et du Plan Préventif de Rétablissement. Ce tableau de suivi est présenté au comité des risques ainsi qu’au comité des risques et du contrôle interne, et ce sur une base trimestrielle. Ces comités prendraient toutes les mesures nécessaires en cas d’évolution négative de ce ratio.
Compte tenu de l’exclusion des prêts de développement et de l’activité de crédit-export de la mesure de l’exposition totale, le ratio de levier ne devrait pas se dégrader de manière significative, sauf en cas de difficulté majeure sur le niveau des fonds propres. Dans les scénarios stressés de l’ICAAP et du Plan Préventif de Rétablissement, le ratio reste établi au-delà de 3 %.
Dans le cas extrêmement improbable où le ratio de levier passerait en dessous de 3 %, Sfil pourrait envisager de céder des actifs (sauf en cas d’impact des pertes sur les fonds propres) ou de procéder à une opération de recapitalisation.
Au 31 décembre 2024, le ratio de levier s’établit à 9,6 %, stable par rapport au niveau de 9,7 % de fin 2023.
(en EUR millions) | a | |
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Montant applicable | ||
1 | Total de l’actif selon les états financiers publiés | 71 869 |
2 | Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle | - |
3 | (Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque) | - |
4 | (Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant)) | - |
5 | (Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR) | - |
6 | Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction | - |
7 | Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie | - |
8 | Ajustement pour instruments financiers dérivés | (618) |
9 | Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT) | - |
10 | Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit équivalents) | 7 644 |
11 | (Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1) | (6) |
EU-11a | (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR) | - |
EU-11b | (Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR) | - |
12 | Autres ajustements | (64 000) |
13 | Mesure de l’exposition totale | 14 889 |
(en EUR millions) | Expositions au ratio de levier en vertu du CRR |
| ||
---|---|---|---|---|
a | b |
| ||
31/12/2024 | 30/09/2024 |
| ||
Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT) |
| |||
1 | Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses) | 69 713 | 68 618 |
|
2 | Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu’elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable | - | - |
|
3 | (Déduction des créances comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés) | (1 762) | (1 839) |
|
4 | (Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs) | - | - |
|
5 | (Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan) | - | - |
|
6 | (Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1) | (119) | (107) |
|
7 | Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT) | 67 832 | 66 672 |
|
Expositions sur dérivés |
|
| ||
8 | Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de variation en espèces éligibles) | 957 | 870 |
|
EU-8a | Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l’approche standard simplifiée | - | - |
|
9 | Montants de majoration pour l’exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés SA-CCR | 581 | 554 |
|
EU-9a | Dérogation pour dérivés : Contribution de l’exposition potentielle future selon l’approche standard simplifiée | - | - |
|
EU-9b | Exposition déterminée par application de la méthode de l’exposition initiale | - | - |
|
10 | (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SA-CCR) | - | - |
|
EU-10a | (jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche standard simplifiée) | - | - |
|
EU-10b | (Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode de l’exposition initiale) | - | - |
|
11 | Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus | - | - |
|
12 | (Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus) | - | - |
|
13 | Expositions totales sur dérivés | 1 538 | 1 424 |
|
Expositions sur opérations de financement sur titres (OFT) |
|
| ||
14 | Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes | - | - |
|
15 | (Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts) | - | - |
|
16 | Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT | - | - |
|
EU-16a | Dérogation pour OFT : Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l’article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’article 222 du CRR | - | - |
|
17 | Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent | - | - |
|
EU-17a | (Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients) | - | - |
|
18 | Expositions totales sur opérations de financement sur titres | - | - |
|
Autres expositions de hors bilan |
|
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19 | Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute | 7 644 | 6 803 |
|
20 | (Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents) | - | - |
|
21 | (Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan) | (6) | (7) |
|
22 | Expositions de hors bilan | 7 638 | 6 797 |
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Expositions exclues |
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| ||
EU-22a | (Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR) | - | - |
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EU-22b | (Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan)) | - | - |
|
EU-22c | (Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics) | - | - |
|
EU-22d | (Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Prêts incitatifs) | (45 521) | (45 106) |
|
EU-22e | (Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement) | - | - |
|
EU-22f | (Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation) | (16 599) | (15 248) |
|
EU-22g | (Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites) | - | - |
|
EU-22h | (Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR) | - | - |
|
EU-22i | (Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR) | - | - |
|
EU-22j | (Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires) | - | - |
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EU-22k | (Total des expositions exemptées) | (62 119) | (60 354) |
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Fonds propres et mesure de l’exposition totale |
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| ||
y | Fonds propres de catégorie 1 | 1 431 | 1 454 |
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24 | Mesure de l’exposition totale | 14 889 | 14 538 |
|
Ratio de levier |
|
| ||
| Ratio de levier | 9,61 % | 10,00 % |
|
EU-25 | Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs) | 2,37 % | 2,44 % |
|
25a | Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) | 9,61 % | 10,00 % |
|
26 | Exigence réglementaire de ratio de levier minimal | 3,00 % | 3,00 % |
|
EU-26a | Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif | - | - |
|
EU-26b | dont : à constituer avec des fonds propres CET1 | - | - |
|
27 | Exigence de coussin lié au ratio de levier | - | - |
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EU-27a | Exigence de ratio de levier global | 3,00 % | 3,00 % |
|
Choix des dispositions transitoires et expositions pertinentes |
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| ||
EU-27b | Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres | Fully phased in | Fully phased in |
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Publication des valeurs moyennes |
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| ||
28 | Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants | - | - |
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29 | Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants | - | - |
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30 | Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | 14 889 | 14 538 |
|
30a | Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | 14 889 | 14 538 |
|
31 | Ratio de levier (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | 9,61 % | 10,00 % |
|
31a | Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants) | 9,61 % | 10,00 % |
|
(en EUR millions) | a | |
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Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du CRR | ||
EU-1 | Total des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées), dont : | 13 345 |
EU-2 | Expositions du portefeuille de négociation | - |
EU-3 | Expositions du portefeuille bancaire, dont : | 13 345 |
EU-4 | Obligations garanties | 2 242 |
EU-5 | Expositions considérées comme souveraines | 4 927 |
EU-6 | Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains | 3 531 |
EU-7 | Établissements | 988 |
EU-8 | Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier | - |
EU-9 | Expositions sur la clientèle de détail | - |
EU-10 | Entreprises | 1 066 |
EU-11 | Expositions en défaut | 98 |
EU-12 | Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit) | 492 |
L’Ordinary Insolvency Processing étant retenue comme stratégie préférentielle de résolution de Sfil, la banque n’est pas tenue de respecter une exigence de MREL, à la suite de l’adoption de la directive UE n° 2024/1174 (« Daisy Chains »).
Le risque de crédit correspond au risque encouru en cas de défaillance d’une contrepartie ou de contreparties considérées comme un même groupe de clients.
Le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché est traité dans la section Risque de contrepartie.
Dans le cadre de sa fonction de surveillance du risque de crédit, la direction des risques de crédit est notamment en charge des missions suivantes :
La gouvernance de la gestion des risques de crédit s’articule autour des comités spécialisés suivants :
S’agissant de l’octroi de financements au secteur public local français, l’analyse porte notamment sur trois types de critères d’octroi :
S’agissant du refinancement des crédits à l’exportation, les décisions d’engagement sont prises par le comité de crédit.
Afin de contrôler le profil global de risque de crédit du groupe Sfil et de limiter les concentrations de risques, des limites de concentration par groupe de clients liés, par type de contrepartie, par niveau de notation interne et par région ont été définies ainsi que des limites sectorielles ou géographiques sur le crédit-export. Les limites par notation s’appliquent à la fois aux notations de crédit et aux notations reflétant l’exposition aux risques climatiques. Les limites sur les contreparties bancaires sont définies à la fois au niveau du groupe Sfil et au niveau de Sfil ou de Caffil considérées individuellement. Ces limites sont suivies de façon proactive par la direction des risques, et peuvent être ajustées (voire gelées) à tout moment en fonction de l’évolution des risques associés.
Il est à noter que le secteur public local est très peu sensible aux variations de l’environnement économique.
L’exposition au risque de crédit, comprend :
L’exposition au risque de crédit est ventilée par zone géographique et par catégorie de contrepartie et d’instrument en tenant compte des garanties obtenues. Cela signifie que lorsque le risque de crédit est garanti par un tiers dont le risque pondéré, au sens de la réglementation de Bâle, est inférieur à celui de l’emprunteur direct, l’exposition est incluse dans la zone géographique et le secteur d’activité du garant.
Analyse de l’exposition par zone géographique (en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
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France | 69 476 | 66 553 |
Allemagne | 336 | 189 |
Belgique | 128 | 32 |
Italie | 3 474 | 3 773 |
Espagne | 464 | 471 |
Autres pays de l’Union européenne | 1 091 | 831 |
Suisse | 511 | 518 |
Norvège | 238 | 169 |
Royaume-Uni | 24 | 15 |
États-Unis et Canada | 854 | 854 |
Japon | 30 | 30 |
EXPOSITION TOTALE | 76 626 | 73 434 |
Analyse de l’exposition par catégorie de contrepartie (en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
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Souverains | 21 964 | 20 389 |
Secteur public local | 50 741 | 49 651 |
Autres actifs garantis par des entités du secteur public | 137 | 151 |
Institutions financières | 3 727 | 3 185 |
Autres expositions | 56 | 59 |
EXPOSITION TOTALE | 76 626 | 73 434 |
Analyse de l’exposition par catégorie d’instrument (en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Banques centrales | 2 016 | 2 980 |
Prêts à la juste valeur par résultat | 1 674 | 2 229 |
Instruments dérivés de couverture | 1 278 | 1 345 |
Titres à la juste valeur par capitaux propres | - | 80 |
Prêts aux établissements de crédit coût amorti | 47 | 29 |
Prêts à la clientèle au coût amorti | 55 442 | 52 073 |
Titres au coût amorti | 8 532 | 8 007 |
Comptes de régularisation et actifs divers | 77 | 100 |
Engagements de financement | 7 559 | 6 590 |
EXPOSITION TOTALE | 76 626 | 73 434 |
Les mesures du risque de crédit se fondent principalement sur des systèmes de notation interne homologués. La note interne correspond à une évaluation du niveau de risque de défaut de la contrepartie, exprimée sur une échelle de notation interne, et est un élément clé dans le processus d’octroi de crédit. Les notations des contreparties sont revues au moins une fois par an.
En application des normes comptables IFRS, et plus spécifiquement de la norme IFRS 9, l’ensemble des actifs financiers comptabilisés au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres ainsi que les engagements de financements sont provisionnés au titre des pertes de crédit attendues . Ils sont classés en trois Stages :
Les encours classés en Stage 3, qualifiés comme étant dépréciés correspondent principalement aux clients remplissant au moins l’un des trois critères suivants :
Ainsi, la définition de la défaillance (Stage 3) selon les normes comptables IFRS couvre un périmètre plus large que la notion de créances douteuses et litigieuses selon les normes comptables françaises et est très proche de la notion réglementaire d’expositions non performantes. En effet, cette dernière comprend, en plus des actifs de Stage 3, les actifs non performants qui sont comptabilisés à la juste valeur par le résultat (c’est-à-dire les actifs non performants qui ne remplissent pas les critères IFRS 9 Solely Payment of Principal and Interest – SPPI).
Des dépréciations sont constituées sur la totalité des actifs financiers et engagements de financement comptabilisés au coût amorti au titre des pertes de crédit attendues, y compris les encours de Stages 1 et 2. Ces dépréciations sont fondées sur des scénarios forward looking (affectés de probabilité d’occurrence), et tiennent compte des pertes attendues sur les 12 prochains mois (Stage 1) ou sur la durée de vie de l’actif (Stages 2 et 3).
Le tableau suivant présente les expositions performantes et non performantes (au sens prudentiel) ventilées par Stage comptable avec les provisions comptables associées :
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | n | o | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur comptable brute / Montant nominal | Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues | Sorties partielles du bilan cumulées | Sûretés et garanties | |||||||||||||
Expositions performantes | Expositions non performantes | Expositions performantes – Dépréciations | Expositions non performantes – Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions | Sur les expositions performantes | Sur les expositions non performantes | |||||||||||
| Dont étape 1 | Dont étape 2 |
| Dont étape 2 | Dont étape 3 |
| Dont étape 1 | Dont étape 2 |
| Dont étape 2 | Dont étape 3 | |||||
005 | Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue | 2 058 | 2 058 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
010 | Prêts et avances | 56 544 | 51 847 | 3 032 | 194 | - | 177 | (28) | (5) | (23) | (11) | - | (6) | - | 10 737 | 46 |
020 | Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
030 | Administrations publiques | 50 054 | 45 689 | 2 877 | 190 | - | 173 | (26) | (3) | (23) | (11) | - | (6) | - | 4 384 | 42 |
040 | Établissements de crédit | 14 | 14 | - | - | - | - | (0) | (0) | - | - | - | - | - | 14 | - |
050 | Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
060 | Entreprises non financières | 6 476 | 6 144 | 154 | 3 | - | 3 | (3) | (2) | (1) | (0) | - | (0) | - | 6 339 | 3 |
070 | Dont PME | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
080 | Ménages | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
090 | Titres de créance | 8 522 | 8 007 | 515 | 2 | - | 2 | (10) | (7) | (4) | (0) | - | (0) | - | - | - |
100 | Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
110 | Administrations publiques | 4 901 | 4 386 | 515 | 2 | - | 2 | (10) | (6) | (4) | (0) | - | (0) | - | - | - |
120 | Établissements de crédit | 3 621 | 3 621 | - | - | - | - | (1) | (1) | - | - | - | - | - | - | - |
130 | Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
140 | Entreprises non financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
150 | Expositions hors bilan | 7 550 | 6 867 | 683 | - | - | - | 6 | 1 | 5 | - | - | - |
| 7 520 | - |
160 | Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| - | - |
170 | Administrations publiques | 3 754 | 3 071 | 683 | - | - | - | 5 | - | 5 | - | - | - |
| 3 728 | - |
180 | Établissements de crédit | 4 | 4 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| - | - |
190 | Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| - | - |
200 | Entreprises non financières | 3 791 | 3 791 | - | - | - | - | 1 | 1 | - | - | - | - |
| 3 791 | - |
210 | Ménages | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
| - | - |
220 | Total | 74 674 | 68 779 | 4 230 | 196 | - | 179 | (44) | (12) | (32) | (11) | - | (6) | - | 18 257 | 46 |
La ventilation des expositions sur les entreprises non financières par branche d’activité et par qualité, et les dépréciations comptables associées, est détaillée ci-après :
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur comptable brute | Dépréciation cumulée | Variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit sur expositions non performantes | |||||
| Dont non performantes | Dont prêts et avances soumis à dépréciation | |||||
| Dont en défaut | ||||||
010 | Agriculture, sylviculture et pêche | - | - | - | - | - | - |
020 | Industries extractives | 115 | - | - | 115 | (0) | - |
030 | Industrie manufacturière | - | - | - | - | - | - |
040 | Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné | 393 | - | - | 393 | (1) | - |
050 | Production et distribution d’eau | - | - | - | - | - | - |
060 | Construction | 34 | 3 | 3 | 18 | (0) | - |
070 | Commerce | - | - | - | - | - | - |
080 | Transport et stockage | 4 980 | - | - | 4 980 | (2) | - |
090 | Hébergement et restauration | - | - | - | - | - | - |
100 | Information et communication | 87 | - | - | 87 | (0) | - |
110 | Activités financières et d’assurance | 19 | - | - | 19 | (0) | - |
120 | Activités immobilières | 800 | - | - | 639 | (0) | - |
130 | Activités spécialisées, scientifiques et techniques | - | - | - | - | - | - |
140 | Activités de services administratifs et de soutien | 44 | - | - | 44 | (0) | - |
150 | Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire | - | - | - | - | - | - |
160 | Enseignement | - | - | - | - | - | - |
170 | Santé humaine et action sociale | 6 | - | - | 6 | (0) | - |
180 | Arts, spectacles et activités récréatives | - | - | - | - | - | - |
190 | Autres services | - | - | - | - | - | - |
200 | Total | 6 479 | 3 | 3 | 6 301 | (3) | - |
Cette page est intentionnellement laissée blanche.
La définition du défaut prudentiel et ses différences avec la défaillance au sens d’IFRS 9 est décrite supra (Mesure comptable du risque – Dépréciations IFRS 9).
Les expositions en souffrance qui ne sont pas en Stage 3 sont celles présentant des impayés de plus de 90 jours au titre des seuls intérêts de retard et pénalités. Elles sont peu nombreuses en nombre et en montant. Le détail des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance est présenté ci-après :
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur comptable brute/montant nominal | Valeur comptable brute / Montant nominal | ||||||||||||
Expositions performantes | Expositions non performantes | ||||||||||||
Total | Pas en souffrance ou en souffrance ≤ 30 jours | En souffrance > 30 jours ≤ 90 jours | Total | Paiement improbable mais pas en souffrance ou en souffrance ≤ 90 jours | En souffrance > 90 jours ≤ 180 jours | En souffrance > 180 jours ≤ 1 an | En souffrance > 1 an ≤ 2 ans | En souffrance > 2 ans ≤ 5 ans | En souffrance > 5 ans ≤ 7 ans | En souffrance > 7 ans | Dont en défaut | ||
005 | Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue | 2 058 | 2 058 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
010 | Prêts et avances | 56 544 | 56 544 | - | 194 | 186 | - | 4 | 0 | 0 | 4 | - | 192 |
020 | Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
030 | Administrations publiques | 50 054 | 50 054 | - | 190 | 182 | - | 4 | 0 | 0 | 4 | - | 188 |
040 | Établissements de crédit | 14 | 14 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
050 | Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
060 | Entreprises non financières | 6 476 | 6 476 | - | 3 | 3 | - | - | - | - | - | - | 3 |
070 | Dont PME | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
080 | Ménages | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
090 | Titres de créance | 8 522 | 8 522 | - | 2 | 2 | - | - | - | - | - | - | 2 |
100 | Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
110 | Administrations publiques | 4 901 | 4 901 | - | 2 | 2 | - | - | - | - | - | - | 2 |
120 | Établissements de crédit | 3 621 | 3 621 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
130 | Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
140 | Entreprises non financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
150 | Expositions hors bilan | 7 550 |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
160 | Banques centrales | - |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
170 | Administrations publiques | 3 754 |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
180 | Établissements de crédit | 4 |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
190 | Autres entreprises financières | - |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
200 | Entreprises non financières | 3 791 |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
210 | Ménages | - |
|
| - |
|
|
|
|
|
|
| - |
220 | Total | 74 674 | 67 124 | - | 196 | 188 | - | 4 | 0 | 0 | 4 | - | 194 |
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur comptable/montant nominal brut | Dépréciation cumulée | Provisions sur engagements hors bilan et garanties financières donnés | Variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit sur expositions non performantes | |||||
| Dont non performantes | Dont soumises à dépréciation | ||||||
| Dont en défaut | |||||||
010 | Expositions au bilan | 65 262 | 196 | 194 | 63 580 | (44) |
| (5) |
020 | AE | 202 | - | - | 202 | (0) |
| - |
030 | AR | 67 | - | - | 67 | (0) |
| - |
040 | AT | 129 | - | - | 129 | (0) |
| - |
050 | AU | - | - | - | - | - |
| - |
060 | BE | 126 | - | - | 126 | (0) |
| - |
070 | BJ | 160 | - | - | 160 | (0) |
| - |
080 | CA | 666 | - | - | 666 | (0) |
| - |
090 | CH | 651 | - | - | 651 | (0) |
| - |
100 | CI | 413 | - | - | 413 | (0) |
| - |
110 | DE | 321 | - | - | 321 | (0) |
| - |
120 | DK | 98 | - | - | 98 | (0) |
| - |
130 | EG | 934 | - | - | 934 | (8) |
| - |
140 | ES | 462 | - | - | 462 | (0) |
| - |
150 | FI | 283 | - | - | 283 | (0) |
| - |
160 | FR | 49 030 | 159 | 157 | 47 352 | (23) |
| (5) |
170 | GB | 294 | - | - | 294 | (0) |
| - |
180 | ID | 1 285 | - | - | 1 285 | (0) |
| - |
190 | IE | 61 | - | - | 61 | (0) |
| - |
200 | IT | 3 475 | - | - | 3 475 | (9) |
| - |
210 | JP | 30 | - | - | 30 | (0) |
| - |
220 | KY | 558 | - | - | 558 | (0) |
| - |
230 | KZ | 225 | - | - | 225 | (0) |
| - |
240 | LU | - | - | - | - | - |
| - |
250 | MT | 361 | - | - | 361 | (1) |
| - |
260 | NC | 9 | 4 | 4 | 9 | (0) |
| - |
270 | NL | 153 | - | - | 153 | (0) |
| - |
280 | NO | 237 | - | - | 237 | (0) |
| - |
290 | PA | 1 403 | - | - | 1 403 | (0) |
| - |
300 | PF | 53 | - | - | 53 | (0) |
| - |
310 | PT | 3 | - | - | 0 | (0) |
| - |
320 | QA | 669 | - | - | 669 | (0) |
| - |
330 | SE | 342 | - | - | 342 | (0) |
| - |
340 | SN | 14 | - | - | 14 | (0) |
| - |
350 | TN | 28 | - | - | 28 | (0) |
| - |
360 | UA | 33 | 33 | 33 | 33 | (0) |
| - |
370 | US | 2 470 | - | - | 2 470 | (0) |
| - |
380 | UZ | 14 | - | - | 14 | (0) |
| - |
390 | Expositions hors bilan | 7 550 | - | - | - | - | 6 |
|
400 | BJ | 72 | - | - | - | - | - |
|
410 | CI | 332 | - | - | - | - | - |
|
420 | DE | 4 | - | - | - | - | - |
|
430 | EG | 683 | - | - | - | - | 5 |
|
440 | FR | 1 081 | - | - | - | - | - |
|
450 | GB | 53 | - | - | - | - | - |
|
460 | ID | 2 644 | - | - | - | - | - |
|
470 | KY | 1 802 | - | - | - | - | - |
|
480 | KZ | 642 | - | - | - | - | - |
|
490 | MT | 94 | - | - | - | - | - |
|
500 | SN | 143 | - | - | - | - | - |
|
510 | Total | 72 812 | 196 | 194 | 63 580 | (44) | 6 | (5) |
La politique « Défaut » du groupe Sfil prévoit que la concession accordée à un débiteur en difficulté financière (Forbearance) peut dans certaines situations être un cas de Unlikeliness To Pay.
Les expositions forborne sont classées en non performantes et en défaut (Unlikeliness To Pay) lorsque :
Le tableau suivant présente une ventilation des expositions renégociées performantes et non performantes selon leur qualité comptable ainsi que (i) les dépréciations et (ii) le montant des sûretés associées.
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | h | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur comptable brute/montant nominal des expositions faisant l’objet de mesures de renégociation | Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions | Sûretés reçues et garanties financières reçues pour des expositions renégociées | |||||||
Renégociées performantes | Renégociées non performantes | Sur des expositions renégociées per- | Sur des expositions renégociées non per- | Total | dont sûretés reçues et garanties financières reçues pour des expositions non performantes faisant l’objet de mesures de renégociation | ||||
Total | Dont en défaut | Dont dépréciées | |||||||
005 | Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue | - | - | - | - | - | - | - | - |
010 | Prêts et avances | 137 | 104 | 104 | 98 | (0) | (3) | 63 | 35 |
020 | Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - |
030 | Administrations publiques | 109 | 104 | 104 | 98 | (0) | (3) | 36 | 35 |
040 | Établissements de crédit | - | - | - | - | - | - | - | - |
050 | Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - |
060 | Entreprises non financières | 28 | - | - | - | (0) | - | 27 | - |
070 | Ménages | - | - | - | - | - | - | - | - |
080 | Titres de créance | - | - | - | - | - | - | - | - |
090 | Engagements de prêt donnés | - | - | - | - | - | - | - | - |
100 | Total | 137 | 104 | 104 | 98 | (0) | (3) | 63 | 35 |
Le calcul de l’exigence de fonds propres au titre du risque de crédit repose désormais sur l’approche standard pour l’ensemble du portefeuille. Cette approche s’appuie essentiellement sur des taux de pondération forfaitaires, qui pour certaines catégories de contreparties peuvent dépendre de l’évaluation externe fournie par des organismes externes d’évaluation.
Sfil utilise dans ce cas les évaluations externes fournies par Moody’s et Fitch, organismes externes d’évaluation du crédit (OEEC). Les règles suivantes sont appliquées :
L’association entre la notation externe effectuée par chaque OEEC désigné et les pondérations de risque correspond à l’association standard publiée par l’EBA et les autres autorités de supervision.
Les expositions sur risque de crédit s’élèvent à EUR 76,6 milliards au 31 décembre 2024 et se répartissent par catégorie d’emprunteurs comme suit:
La qualité du portefeuille d'actifs du groupe Sfil est illustrée par les pondérations de risque attribuées dans le cadre du calcul du ratio de solvabilité. Le montant des expositions pondérées s’élève, au titre du risque de crédit, à EUR 2,9 milliards.
Ce tableau présente une ventilation des expositions au risque de crédit par pondérations de risque, telles qu'utilisées pour le calcul des exigences en fonds propres pour le risque de crédit. Cette analyse confirme l'excellente qualité des actifs du portefeuille, dont plus de 84 % du portefeuille a une pondération de 0 %, et plus de 98 % du portefeuille a une pondération inférieure ou égale à 20 %.
(en EUR millions) | 0 % | ]0%-20 %] | Plus de 20 % | Total |
---|---|---|---|---|
Banques centrales | 2 016 | - | - | 2 016 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 1 444 | 184 | 47 | 1 674 |
Instruments dérivés | 1 144 | 23 | 110 | 1 278 |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 5 | 9 | 33 | 47 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 49 459 | 5 653 | 331 | 55 442 |
Titres au coût amorti | 2 818 | 5 123 | 591 | 8 532 |
Comptes de régularisation et actifs divers | 19 | 1 | 58 | 77 |
Engagements de financement | 7 556 | 3 | - | 7 559 |
EXPOSITION TOTALE | 64 461 | 10 995 | 1 169 | 76 626 |
QUOTE-PART DE L'EXPOSITION TOTALE | 84,13 % | 14,35 % | 1,53 % | 100,00 % |
| Catégories d’expositions | Pondération de risque | Pondération de risque | Total | Dont non notées | |||||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
0 % | 2 % | 4 % | 10 % | 20 % | 35 % | 50 % | 70 % | 75 % | 100 % | 150 % | 250 % | 370 % | 1250 % | Autres | ||||
a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | n | o | p | q | ||
1 | Administrations centrales | 20 820 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 20 820 | - |
2 | Administrations régionales ou locales | 35 909 | - | - | - | 6 904 | - | - | - | - | 58 | - | - | - | - | - | 42 872 | - |
3 | Entités du secteur public | 6 588 | - | - | - | 1 077 | - | 3 | - | - | - | - | - | - | - | - | 7 668 | - |
4 | Banques multilatérales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
5 | Organisations internationales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
6 | Établissements | - | - | - | - | 372 | - | 486 | - | - | - | - | - | - | - | - | 858 | - |
7 | Entreprises | - | - | - | - | 20 | - | - | - | - | 194 | - | - | - | - | - | 214 | - |
8 | Expositions sur la clientèle de détail | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
9 | Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
10 | Expositions en défaut | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 124 | - | - | - | - | 124 | - |
11 | Expositions présentant un risque particulièrement élevé | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
12 | Obligations garanties | - | - | - | 1 640 | 602 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 2 242 | - |
13 | Expositions sur des établissements | - | - | - | - | 356 | - | 92 | - | - | 45 | - | - | - | - | - | 492 | - |
14 | Parts ou actions d’organismes | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
15 | Expositions sous forme d’actions | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
16 | Autres éléments | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 56 | - | - | - | - | - | 56 | - |
17 | TOTAL | 63 317 | - | - | 1 640 | 9 331 | - | 581 | - | - | 353 | 124 | - | - | - | - | 75 346 | - |
|
Catégories d’expositions | Expositions avant CCF | Expositions après CCF | RWA et densité | |||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Expositions au bilan | Expositions | Expositions au bilan | Expositions | RWA | Densité | ||
a | b | c | d | e | f | ||
1 | Administrations centrales ou banques centrales | 7 366 | 3 694 | 13 389 | 7 431 | - | - |
2 | Administrations régionales ou locales | 41 856 | 13 | 42 859 | 13 | 1 439 | 3,36 % |
3 | Entités du secteur public | 8 030 | 111 | 7 557 | 111 | 217 | 2,83 % |
4 | Banques multilatérales de développement | - | - | - | - | - | - |
5 | Organisations internationales | - | - | - | - | - | - |
6 | Établissements | 858 | - | 858 | - | 318 | 36,99 % |
7 | Entreprises | 6 724 | 3 737 | 214 | - | 198 | 92,63 % |
8 | Clientèle de détail | - | - | - | - | - | - |
9 | Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier | - | - | - | - | - | - |
10 | Expositions en défaut | 166 | - | 124 | - | 186 | 149,98 % |
11 | Expositions présentant un risque particulièrement élevé | - | - | - | - | - | - |
12 | Obligations garanties | 2 242 | - | 2 242 | - | 284 | 12,68 % |
13 | Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme | 492 | - | 492 | - | 161 | 32,83 % |
14 | Organismes de placement collectif | - | - | - | - | - | - |
15 | Actions | - | - | - | - | - | - |
16 | Autres éléments | 56 | - | 56 | - | 56 | 100,00 % |
17 | TOTAL | 67 791 | 7 555 | 67 791 | 7 555 | 2 860 | 3,80 % |
Les principaux fournisseurs de sûretés personnelles (garanties) sont des souverains ou des collectivités locales. Les garanties souveraines portent pour la quasi-totalité sur les expositions crédit-export qui s’élèvent à EUR 17,7 milliards au 31 décembre 2024.
Par ailleurs, en ce qui concerne la déclaration des risques, la prise en compte des techniques de réduction de risque de crédit repose sur le principe de substitution des paramètres de risque du garant à ceux du débiteur initial.
Ainsi, si la pondération du garant est plus favorable que celle de l’exposition originale, la pondération du garant est retenue à hauteur de l’exposition concernée.
Le tableau suivant présente une vue d’ensemble de l’utilisation des techniques d’ARC :
(en EUR millions) | Valeur | Valeur comptable garantie | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Dont garantie | Dont garantie par des garanties financières | Dont garantie | |||
a | b | c | d | e | ||
1 | Prêts et avances | 47 973 | 10 783 | - | 10 783 | - |
2 | Titres de créance | 8 514 | - | - | - |
|
3 | Total | 56 487 | 10 783 | - | 10 783 | - |
4 | Dont expositions non performantes | 139 | 46 | - | 46 | - |
EU-5 | Dont en défaut | 137 | 46 |
|
|
|
La direction du middle-office, la direction des risques, le contrôle de gestion et la direction juridique se réunissent deux fois par trimestre afin (i) d’analyser le stock des impayés en cours, (ii) d’évoquer les dossiers individuellement et (iii) de décider des actions à mener (notamment l’appel en garantie, le mandatement d’office ou la décision d’ouvrir une procédure judiciaire). Un compte-rendu de ces réunions est présenté au comité de crédit.
| a | b | c | d | e | f | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Valeur exposée au risque nette (en EUR millions) | |||||||
À vue | ≤ 1 an | > 1 an ≤ 5 ans | > 5 ans | Aucune échéance déclarée | Total | ||
1 | Prêts et avances | 5 | 367 | 4 706 | 51 620 | - | 56 698 |
2 | Titres de créance | - | 998 | 3 164 | 4 352 | - | 8 514 |
3 | Total | 5 | 1 365 | 7 869 | 55 973 | - | 65 212 |
Le risque de contrepartie est le risque de crédit afférent aux opérations de marché. Il peut être aggravé par le risque de concentration individuelle, géographique ou sectorielle.
Une revue des flux relatifs à l’activité de dérivés compensés (Initial Margin et Variation Margin) est présentée hebdomadairement au comité des marchés financiers.
L’équipe ALM de la direction finance et marchés financiers fait valider annuellement en comité de gestion actif-passif la limite d’Initial Margin.
La direction des risques de marché et ALM :
La direction du risque de crédit présente au comité de crédit les revues de limites de crédit de contreparties, ainsi qu’un rapport trimestriel sur le suivi du risque de crédit concernant les activités de marché.
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | h | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût de remplacement (RC) | Exposition future potentielle (PFE) | EEPE | Facteur alpha utilisé pour calculer l’exposition réglementaire | Valeur exposée au risque avant ARC | Valeur exposée au risque après ARC | Valeur exposée au risque | Montant d’exposition pondéré (RWEA) | ||
EU-1 | UE – Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés) | - | - |
| 1,40 | - | - | - | - |
EU-2 | UE – SA-CCR simplifiée (pour les dérivés) | - | - |
| 1,40 | - | - | - | - |
1 | SA-CCR (pour les dérivés) | 686 | 229 |
| 1,40 | 1 950 | 1 280 | 1 278 | 60 |
2 | IMM (pour les dérivés et les OFT) |
|
| - | - | - | - | - | - |
2a | Dont ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres |
|
| - |
| - | - | - | - |
2b | Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé |
|
| - |
| - | - | - | - |
2c | Dont issues d’ensembles de compensation de conventions multiproduits |
|
| - |
| - | - | - | - |
3 | Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT) |
|
|
|
| - | - | - | - |
4 | Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT) |
|
|
|
| - | - | - | - |
5 | VaR pour les OFT |
|
|
|
| - | - | - | - |
6 | Total |
|
|
|
| 1 950 | 1 280 | 1 278 | 60 |
| Catégories d’expositions | Pondération de risque | Pondération de risque | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | ||
0 % | 2 % | 4 % | 10 % | 20 % | 50 % | 70 % | 75 % | 100 % | 150 % | Autres | Valeur d’exposition totale | ||
1 | Administrations centrales | 1 144 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 144 |
2 | Administrations régionales ou locales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
3 | Entités du secteur public | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
4 | Banques multilatérales de développement | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
5 | Organisations internationales | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
6 | Établissements | - | 1 | - | - | 23 | 110 | - | - | - | - | - | 134 |
7 | Entreprises | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
8 | Clientèle de détail | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
9 | Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme | - | - | - | - | 0 | 1 | - | - | - | - | - | 1 |
10 | Autres éléments | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
11 | Valeur d’exposition totale | 1 144 | 1 | - | - | 23 | 111 | - | - | - | - | - | 1 279 |
Le profil de crédit des contreparties fait l’objet de revues régulières.
Les limites de crédit sur les contreparties bancaires sont définies au niveau du groupe Sfil et réparties en sous-limites par type de produit (dérivés, dépôts, pensions livrées, placements de trésorerie, actifs en gestion extinctive), éventuellement par segments de maturité, ainsi qu’au niveau de Sfil et de Caffil.
Les limites de crédit globales sur chaque groupe bancaire et les sous-limites pour les opérations de dérivés sont déterminées en fonction de la notation interne issue des modèles internes.
Les sûretés financières intègrent, en dehors des collatéraux financiers classiques (titres de créances, espèces en dépôt, etc.), des accords de netting et d’échange de collatéral pour les opérations de dérivés réalisées par le groupe Sfil. L’exposition en cas de défaut des dérivés est calculée en méthode SA-CCR (Standardised Approach for Counterparty Credit Risk) et prend ainsi en compte l’ensemble des positions nettes d’une même convention-cadre.
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | h | |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés | Sûretés utilisées dans des OFT | ||||||||
Juste valeur des sûretés reçues | Juste valeur des sûretés fournies | Juste valeur des sûretés reçues | Juste valeur des sûretés fournies | ||||||
Faisant l’objet d’une ségrégation | Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | Faisant l’objet d’une ségrégation | Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | Faisant l’objet d’une ségrégation | Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | Faisant l’objet d’une ségrégation | Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | ||
1 | Espèces – | - | 293 | - | 423 | - | - | - | - |
2 | Espèces – | - | - | - | - | - | - | - | - |
3 | Dette souveraine nationale | - | - | - | - | - | - | - | - |
4 | Autre dette souveraine | - | - | - | - | - | - | - | - |
5 | Dette des administrations publiques | - | - | - | - | - | - | - | - |
6 | Obligations d’entreprise | - | - | - | - | - | - | - | - |
7 | Actions | - | - | - | - | - | - | - | - |
8 | Autres sûretés | - | - | - | - | - | - | - | - |
9 | Total | - | 293 | - | 423 | - | - | - | - |
Les conventions cadre de dérivé avec accords de netting et d'échange de collatéral sont réalisées auprès de contreparties bancaires diversifiées et dont le risque de concentration est encadré par des limites de concentration individuelles par groupe bancaire et par pays. L'ensemble des opérations de crédit-export bénéficie de la garantie de la République française, au travers des assurances crédit et garanties financières émises par Bpifrance Assurance Export.
Le groupe Sfil met en place des dérivés dans le cadre de la couverture de son bilan en taux, en base et en change. Ces dérivés peuvent faire l‘objet d’un échange de :
En tant que société de crédit foncier, Caffil est exemptée de clearing obligatoire. Les swaps conclus par cette entité sont donc considérés comme des dérivés non compensés et bénéficient du même privilège légal que les obligations foncières. À ce titre, Caffil :
S’agissant des dérivés conclus par Sfil, deux cas de figure se présentent :
Une éventuelle dégradation de Sfil en non-investment grade, dégradation considérée comme très peu probable, pourrait néanmoins donner lieu à une résiliation des contrats avec certaines contreparties.
Conformément à la politique de risque relative aux conventions-cadre, la conclusion d’opérations de dérivés est encadrée par des conventions et des annexes de collatéralisation (convention cadre FBF et Annexe de Remise en Garantie – ARG, ou convention International Swaps and Derivatives Association – ISDA et Credit Support Annex – CSA). Chaque contrepartie couverte par une convention-cadre doit être approuvée par le comité de crédit, qui fixe également le montant des limites de crédit sur lesquelles seront imputées les opérations de dérivés.
(en EUR millions) | a | b | |
---|---|---|---|
Valeur exposée | Montant d’exposition | ||
1 | Expositions aux contreparties centrales éligibles (total) |
| 0 |
2 | Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont | 1 | 0 |
3 | i) Dérivés de gré à gré | 1 | 0 |
4 | ii) Dérivés négociés en bourse | - | - |
5 | iii) Opérations de financement sur titres | - | - |
6 | iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée | - | - |
7 | Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation | - |
|
8 | Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | - | - |
9 | Contributions préfinancées au fonds de défaillance | - | - |
10 | Contributions non financées au fonds de défaillance | - | - |
11 | Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total) |
| - |
12 | Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont | - | - |
13 | i) Dérivés de gré à gré | - | - |
14 | ii) Dérivés négociés en bourse | - | - |
15 | iii) Opérations de financement sur titres | - | - |
16 | iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée | - | - |
17 | Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation | - |
|
18 | Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation | - |
|
19 | Contributions préfinancées au fonds de défaillance | - | - |
20 | Contributions non financées au fonds de défaillance | - | - |
Sfil dispose d’une méthodologie de calcul de la Credit Valuation Adjustment (CVA) et de la Debit Valuation Adjustment (DVA) conformément aux exigences de la norme IFRS 13. La CVA est un ajustement apporté à la valorisation des instruments dérivés de gré à gré afin de refléter l’impact du risque de crédit de la contrepartie tandis que la DVA est un ajustement apporté à la valorisation des instruments dérivés de gré à gré afin de refléter l’exposition nette de la contrepartie au risque de crédit des entités du groupe.
Ces deux ajustements de valeur sont calculés chaque trimestre individuellement pour chacune des entités du groupe et au niveau consolidé à partir de données de risque de chaque contrepartie :
(en EUR millions) | a | b | |
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Valeur exposée au risque | Montant d’exposition pondéré (RWEA) | ||
1 | Total des opérations soumises à la méthode avancée | - | - |
2 | i) composante VaR | - | - |
3 | ii) composante VaR en situation de tensions | - | - |
4 | Opérations soumises à la méthode standard | 134 | 79 |
EU-4 | Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale) | - | - |
5 | Total des opérations soumises aux exigences de fonds propres pour risque de CVA | 134 | 79 |
Le risque de liquidité est défini comme le fait de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs idiosyncratiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable.
Au niveau du groupe Sfil, le risque de liquidité se décline de la manière suivante :
Un dispositif d’indicateurs de suivi et de limites associé au risque de liquidité est défini de manière annuelle par la direction des risques de marché et de bilan, qui vise à encadrer le risque de liquidité sous ses différentes acceptations.
La gestion du risque de liquidité est réalisée par l'équipe ALM de la direction finance et marchés financiers. À ce titre, l’ALM produit les indicateurs de suivi, réalise les contrôles de premier niveau et propose des mesures de gestion afin de respecter les limites.
Cette gestion est contrôlée par la direction des risques de marché et de bilan à travers la mise en place de contrôles de deuxième niveau sur les indicateurs les plus significatifs et la vérification du respect des limites associées.
Cette activité est articulée autour de deux comités :
En l’absence de bassin de liquidité au niveau du groupe Caisse des Dépôts, le groupe Sfil est pleinement responsable de la gestion de sa liquidité et du refinancement de son activité commerciale.
La gestion de la liquidité du groupe Sfil s'effectue au niveau consolidé, mais en tenant compte des contraintes de gestion et de l'encadrement réglementaire de chacune des entités du groupe Sfil.
La gestion du risque de liquidité s’articule autour des processus suivants :
Le plan de financement doit permettre :
Ce plan de financement ne doit prévoir qu’un recours limité aux financements par la banque centrale. La mise en œuvre de ce plan de financement s’accompagne d’une exigence de diversification des sources de financement avec, en plus des programmes d’émissions sécurisées chez Caffil et non sécurisées chez Sfil, des émissions régulières en USD, labellisés Environmental, Social, Governance (ESG) et, à court terme, sous le format Negotiable European Commercial Paper (NeuCP).
La réalisation de ce plan de financement est suivie chaque mois en comité de gestion actif-passif à travers le gap de liquidité long terme. Selon les évolutions constatées (écarts entre les hypothèses de production et les volumes réalisés, fermeture des marchés, etc.), des réajustements sont proposées par la direction de l’ALM pour validation en comité de gestion actif-passif. Le gap de liquidité court terme permet quant à lui un suivi plus précis de la situation de liquidité sur les prochains mois et de procéder à d’éventuels ajustements afin de s’assurer du respect des limites réglementaires et de gestion.
Plan de financement (en EUR milliards) | Budget 2024 | 31/12/2024 | Budget 2025 |
---|---|---|---|
Total | [8-11] | 9,1 | [8,5-11,5] |
Caffil – Covered bonds | [4-5,5] | 4,7 | [5,5-6,5] |
Sfil – Euro Medium Term Note | [3,5-4,5] | 3,6 | [2,5-4] |
Sfil – NeuCP | [0,5-1] | 0,8 | [0,5-1] |
Afin d’assurer au groupe un niveau de résilience suffisant, les projections de liquidité dynamique à court et long terme sont complétées par des projections stressées intégrant notamment l’arrêt des financements de marché. Ces stress doivent permettre de vérifier que, même en cas de fermeture prolongée des marchés, le groupe est en mesure de couvrir ses besoins de liquidité en mobilisant en premier lieu la trésorerie disponible, puis en sollicitant des financements sécurisés auprès de la BCE ou du marché et, en situation extrême, en tirant sur les lignes de crédit auprès de la Caisse des Dépôts et de La Banque Postale. L’horizon de survie est fixé à un an. En décembre 2024, le montant des réserves s’élevait à EUR 44 milliards.
Actifs mobilisables au 31 décembre 2024
(en EUR millions) |
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Dépôts en banque centrale | 2 017 |
Actifs liquides de haute qualité (HQLA) – expositions sur établissements de crédit | 2 277 |
Actifs liquides de haute qualité (HQLA) – hors expositions sur établissements de crédit | 2 834 |
Autres titres disponibles éligibles en banque centrale | 1 141 |
Créances privées éligibles en banque centrale | 35 868 |
TOTAL DES RÉSERVES DE LIQUIDITÉ | 44 136 |
Le dispositif de suivi des risques de liquidité a fait l’objet de réaménagements structurels qui ont été validés au comité des risques et du contrôle interne de décembre 2024 pour une application dès le quatrième trimestre 2024. Les indicateurs principaux sont présentés ci-après.
Le risque de refinancement est suivi à travers l’indicateur du besoin de financement dynamique à un an (besoin de financement nécessaire pour refinancer sur les douze prochains mois les besoins de liquidité statique augmentés des hypothèses de production commerciale).
Le risque réglementaire est encadré par les limites suivantes :
Ratio | Base | Limite réglementaire | Ratio au 31/12/2024 |
---|---|---|---|
Liquidity Coverage Ratio (LCR) | Consolidée | 100 % | 440 % |
Individuelle | 100 % | ratio infini | |
Net Stable Funding Ratio (NSFR) | Consolidée | 100 % | 125 % |
Individuelle | 100 % | 114 % |
Le risque de spread est suivi à travers deux indicateurs, visant à mesurer et encadrer d’une part l’exposition totale du groupe (i.e. jusqu’à extinction du bilan) et d’autre part l’exposition à moyen terme (cinq ans), sur un horizon de gestion réaliste :
Par ailleurs, la notation de Sfil et Caffil est suivie au sein de l’appétit pour le risque compte tenu de son impact sur la liquidité des titres sur le marché secondaire, le taux de souscription aux nouvelles émissions ; et in fine de son impact sur une augmentation du spread de refinancement du groupe faisant diminuer sa profitabilité en cas de dégradation des notations.
Périmètre de consolidation : (en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | h |
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Valeur totale non pondérée (moyenne) | Valeur totale pondérée (moyenne) |
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EU 1a | Trimestre se terminant le 31/12/2023 | 31/12/2024 | 30/09/2024 | 30/06/2024 | 31/03/2024 | 31/12/2024 | 30/09/2024 | 30/06/2024 | 31/03/2024 |
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EU 1b | Nombre de points de données utilisés pour le calcul des moyennes | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 | 12 |
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Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) |
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1 | Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA) |
| 3 970 | 3 808 | 3 262 | 2 626 |
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Sorties de trésorerie |
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2 | Dépôts de la clientèle de détail et dépôts de petites entreprises clientes, dont : | - | - | - | - | - | - | - | - |
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3 | Dépôts stables | - | - | - | - | - | - | - | - |
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4 | Dépôts moins stables | - | - | - | - | - | - | - | - |
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5 | Financements de gros non garantis | 438 | 403 | 259 | 277 | 438 | 403 | 259 | 277 |
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6 | Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et dépôts dans des réseaux de banques coopératives | - | - | - | - | - | - | - | - |
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7 | Dépôts non opérationnels (toutes contreparties) | - | - | - | - | - | - | - | - |
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8 | Créances non garanties | 438 | 403 | 259 | 277 | 438 | 403 | 259 | 277 |
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9 | Financements de gros garantis |
| - | - | - | - |
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10 | Exigences complémentaires | 1 096 | 1 169 | 1 169 | 968 | 842 | 891 | 912 | 711 |
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11 | Sorties liées à des expositions sur dérivés et autres exigences de sûretés | 349 | 392 | 431 | 452 | 349 | 392 | 431 | 452 |
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12 | Sorties liées à des pertes de financement sur des produits de créance | 464 | 468 | 453 | 230 | 464 | 468 | 453 | 230 |
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13 | Facilités de crédit et de liquidité | 282 | 309 | 285 | 286 | 28 | 31 | 28 | 29 |
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14 | Autres obligations de financement contractuelles | 17 | 18 | 18 | 71 | 12 | 13 | 13 | 66 |
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15 | Autres obligations de financement éventuel | - | - | - | - | - | - | - | - |
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16 | Total sorties de trésorerie |
| 1 292 | 1 307 | 1 184 | 1 053 |
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| |||
Entrées de trésorerie |
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17 | Opérations de prêt garanties (par exemple, prises en pension) | - | - | - | - | - | - | - | - |
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18 | Entrées provenant d’expositions pleinement performantes | 583 | 571 | 564 | 553 | 364 | 353 | 346 | 336 |
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19 | Autres entrées de trésorerie | 289 | 294 | 246 | 339 | 289 | 294 | 246 | 339 |
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|
EU-19a | (Différence entre le total des entrées de trésorerie pondérées et le total des sorties de trésorerie pondérées résultant d’opérations effectuées dans des pays tiers où s’appliquent des restrictions aux transferts, ou libellées en monnaie non convertible) |
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| - | - | - | - |
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EU-19b | (Excédent d’entrées de trésorerie provenant d’un établissement de crédit spécialisé lié) |
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| - | - | - | - |
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20 | Total entrées de trésorerie | 872 | 865 | 810 | 892 | 653 | 646 | 592 | 675 |
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EU-20a | Entrées de trésorerie entièrement exemptées | - | - | - | - | - | - | - | - |
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EU-20b | Entrées de trésorerie soumises au plafond de 90 % | - | - | - | - | - | - | - | - |
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EU-20c | Entrées de trésorerie soumises au plafond de 75 % | 872 | 865 | 810 | 892 | 653 | 646 | 592 | 675 |
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Valeur ajustée totale |
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EU-21 | Coussin de liquidité |
| 3 970 | 3 808 | 3 262 | 2 626 |
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| |||
22 | Total sorties de trésorerie nettes |
| 691 | 711 | 652 | 476 |
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| |||
23 | Ratio de couverture des besoins de liquidité |
| 987,52 % | 890,43 % | 840,59 % | 810,99 % |
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Les variations du LCR sont étroitement liées à l'échéance des financements à long terme de Sfil et Caffil dans les 30 jours suivant la date de référence. En dehors des périodes d'échéance des émissions à long terme, le LCR est élevé car les décaissements sont faibles et largement couverts par la réserve de liquidité.
Le LCR consolidé à fin décembre 2024 s’élève à 440 %, et reste donc très nettement au-dessus de l’exigence réglementaire, et ce pour chaque période d’observation.
(en devise) | a | b | c | d | e |
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Valeur non pondérée par échéance résiduelle | Valeur pondérée |
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| |||||
Pas d’échéance | < 6 mois | 6 mois à < 1 an | ≥ 1 an |
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| |||
Éléments du financement stable disponible |
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| ||||||
1 | Éléments et instruments de fonds propres | 1 431 | - | - | - | 1 431 |
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2 | Fonds propres | 1 431 | - | - | - | 1 431 |
|
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|
3 | Autres instruments de fonds propres |
| - | - | - | - |
|
|
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|
4 | Dépôts de la clientèle de détail |
| - | - | - | - |
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5 | Dépôts stables |
| - | - | - | - |
|
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|
6 | Dépôts moins stables |
| - | - | - | - |
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7 | Financement de gros : |
| 4 615 | 2 056 | 59 008 | 60 036 |
|
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8 | Dépôts opérationnels |
| - | - | - | - |
|
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|
|
9 | Autres financements de gros |
| 4 615 | 2 056 | 59 008 | 60 036 |
|
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|
10 | Engagements interdépendants |
| - | - | - | - |
|
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|
11 | Autres engagements : | 542 | - | - | 130 | 130 |
|
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12 | Engagements dérivés affectant le NSFR | 542 |
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13 | Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus. |
| - | - | 130 | 130 |
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14 | Financement stable disponible total |
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| 61 597 |
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Éléments du financement stable requis |
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| |||
15 | Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA) |
| - | - | - | 378 |
|
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EU-15a | Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture |
| - | - | 51 030 | 43 376 |
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|
16 | Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles |
| - | - | - | - |
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17 | Prêts et titres performants : |
| 3 057 | 2 712 | 2 595 | 4 636 |
|
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18 | Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %. |
| - | - | - | - |
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19 | Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers |
| - | - | 47 | 47 |
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20 | Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont : |
| 2 636 | 2 306 | 2 469 | 4 109 |
|
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|
21 | Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit |
| 2 618 | 2 281 | 2 302 | 3 946 |
|
|
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|
22 | Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont : |
| - | - | - | - |
|
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23 | Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit |
| - | - | - | - |
|
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24 | Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan |
| 420 | 406 | 1 616 | 1 786 |
|
|
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25 | Actifs interdépendants |
| - | - | - | - |
|
|
|
|
26 | Autres actifs : |
| 4 955 | 6 | 349 | 506 |
|
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27 | Matières premières échangées physiquement |
|
|
| - | - |
|
|
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|
28 | Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP |
| - | - | 50 | 43 |
|
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|
29 | Actifs dérivés affectant le NSFR |
| - |
|
| - |
|
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30 | Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie |
| - | - | - | - |
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31 | Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus |
| 2 028 | 6 | 299 | 317 |
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32 | Éléments de hors bilan |
| - | - | 7 536 | 377 |
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33 | Financement stable requis total |
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| 49 273 |
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34 | Ratio de financement stable net |
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| 125,01 % |
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Sfil a développé un dispositif de tests de résistance qui contribuent à l’identification, à la mesure et au pilotage du risque de liquidité. Ce dispositif s’appuie sur des scénarios hypothétiques et sur une évaluation de leur impact sur les activités de Sfil. Il fait partie du processus Internal Liquidity Assessment Process (ILAAP) et s'articule de manière cohérente avec d'autres processus de mesure des risques notamment l’Internal Capital Adequacy Process (ICAAP) et le Plan Préventif de Rétablissement (PPR), afin d'assurer une cohérence d'ensemble des facteurs de stress et de leur déclinaison en regard des différents types de risques.
Les principaux facteurs de stress prennent en compte, entre autres, une fermeture prolongée du marché interbancaire et du marché des obligations foncières. Les hypothèses intègrent un stress climatique conformément aux instructions réglementaires.
Dans le cas du groupe Sfil, le montant des actifs grevés correspond :
Les passifs à l’origine des charges pesant sur les actifs sont :
Les actifs grevés incluent les prêts et créances sur la clientèle, les titres et autres actifs nécessaires au respect du surdimensionnement réglementaire, ainsi que les actifs remis en collatéral d'expositions sur dérivés.
Les titres de créances non grevés reportés comprennent les titres détenus au-delà des exigences de surdimensionnement réglementaire pour EUR 6,4 milliards en valeur comptable : il s’agit pour EUR 6,0 milliards d’actifs liquides de niveau 1 ou 2A tels que définis dans les articles 10 et 11 du règlement délégué UE n° 2015/61 sur l’exigence de couverture des besoins de liquidité pour les établissements de crédit.
Les autres actifs non grevés reportés correspondent pour EUR 2,3 milliards aux disponibilités conservées par Sfil et Caffil sur leurs comptes respectifs auprès de la Banque de France et mobilisables à tout moment.
(en EUR millions) | Valeur comptable | Juste valeur | Valeur comptable | Juste valeur | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles |
| Dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles |
| Dont EHQLA et HQLA |
| Dont EHQLA et HQLA | ||
010 | 030 | 040 | 050 | 060 | 080 | 090 | 100 | ||
010 | Actifs de l’établissement publiant les informations | 60 917 | 50 |
|
| 10 157 | 8 485 |
|
|
030 | Instruments de capitaux propres | - | - | - | - | - | - | - | - |
040 | Titres de créance | 2 131 | 50 | 2 000 | 51 | 6 442 | 5 978 | 5 587 | 5 123 |
050 | Dont : obligations garanties | - | - | - | - | 2 200 | 2 200 | 2 214 | 2 214 |
060 | Dont : titrisations | - | - | - | - | - | - | - | - |
070 | Dont : émis par des administrations publiques | 1 217 | 50 | 1 086 | 51 | 3 704 | 3 700 | 2 836 | 2 833 |
080 | Dont : émis par des sociétés financières | 914 | - | 915 | - | 2 738 | 2 278 | 2 752 | 2 290 |
090 | Dont : émis par des sociétés non financières | - | - | - | - | - | - | - | - |
120 | Autres actifs | 58 787 | - |
|
| 3 716 | 2 507 |
|
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(en EUR millions) | Juste valeur des sûretés grevées reçues | Non grevé | |||
---|---|---|---|---|---|
Juste valeur des sûretés reçues ou des propres titres de créance émis pouvant être grevés | |||||
| Dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles |
| Dont EHQLA et HQLA | ||
010 | 030 | 040 | 060 | ||
130 | Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations | - | - | - | - |
140 | Prêts à vue | - | - | - | - |
150 | Instruments de capitaux propres | - | - | - | - |
160 | Titres de créance | - | - | - | - |
170 | Dont : obligations garanties | - | - | - | - |
180 | Dont : titrisations | - | - | - | - |
190 | Dont : émis par des administrations publiques | - | - | - | - |
200 | Dont : émis par des sociétés financières | - | - | - | - |
210 | Dont : émis par des sociétés non financières | - | - | - | - |
220 | Prêts et avances autres que prêts à vue | - | - | - | - |
230 | Autres sûretés reçues | - | - | - | - |
240 | Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations | - | - | - | - |
241 | Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement |
|
| - | - |
250 | Total actifs, sûretés reçues et propres titres de créance émis | 61 137 | 50 | - | - |
(en EUR millions) | Passifs correspondants, passifs éventuels ou titres prêtés | Actifs, sûretés reçues et propres titres de créance émis, autres qu’obligations garanties et titrisations, grevés | |
---|---|---|---|
010 | 030 | ||
010 | Valeur comptable de passifs | 56 559 | 60 909 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Inférieure | de 1 mois | De 3 mois | de 6 mois | De 1 à 5 ans | Supérieur | Durée indéterminée | Total ventilé | |
Banques centrales | 2 016 | - | - | - | - | - | - | 2 016 |
Actifs financiers à la juste | 24 | 22 | 68 | 114 | 627 | 832 | 6 | 1 692 |
Instruments dérivés de couverture | 1 | 7 | 236 | - | - | - | - | 245 |
Actifs financiers à la juste | - | - | - | - | - | - | - | - |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 42 | 0 | 5 | 5 | 5 | - | - | 57 |
Prêts et créances sur la clientèle | 636 | 698 | 1 928 | 2 789 | 18 621 | 31 215 | 31 | 55 919 |
Titres au coût amorti | 158 | 128 | 451 | 490 | 3 448 | 3 396 | (0) | 8 071 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | - | - | - | - | - | - | - |
Immobilisations corporelles | - | - | - | - | - | - | 28 | 28 |
Immobilisations incorporelles | - | - | - | - | - | - | 19 | 19 |
Actifs d’impôts | - | - | - | - | - | - | 74 | 74 |
Comptes de régularisation et actifs divers | - | - | - | - | - | - | 1 940 | 1 940 |
TOTAL | 2 877 | 855 | 2 687 | 3 399 | 22 701 | 35 444 | 2 100 | 70 062 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||
---|---|---|---|
Total ventilé | Ajustement à la juste valeur | Total | |
Banques centrales | 2 016 | - | 2 016 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 1 692 | (2) | 1 690 |
Instruments dérivés de couverture | 245 | 1 898 | 2 142 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - | - |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 57 | (0) | 56 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 55 919 | (912) | 55 007 |
Titres au coût amorti | 8 071 | 443 | 8 514 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | 380 | 380 |
Immobilisations corporelles | 28 | - | 28 |
Immobilisations incorporelles | 19 | - | 19 |
Actifs d’impôts | 74 | - | 74 |
Comptes de régularisation et actifs divers | 1 940 | - | 1 940 |
TOTAL | 70 062 | 1 806 | 71 869 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | |||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Inférieure à 1 mois | de 1 mois | De 3 mois | de 6 mois | De 1 à | Supérieur | Durée indéterminée | Total ventilé | |
Banques centrales | - | - | - | - | - | - | - | - |
Passifs financiers à la juste | 0 | 0 | 13 | - | - | - | - | 13 |
Instruments dérivés de couverture | 6 | 1 | 389 | - | - | - | - | 395 |
Dettes envers les établissements | - | - | - | - | - | - | - | - |
Dettes envers la clientèle au coût amorti | - | - | - | - | - | - | - | - |
Dettes représentées par un titre | 1 073 | 648 | 3 100 | 1 848 | 29 461 | 30 855 | - | 66 984 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | - | - | - | - | - | - | - |
Passifs d’impôts | - | - | - | - | - | - | 1 | 1 |
Comptes de régularisation et passifs divers | - | - | - | - | - | - | 349 | 349 |
Provisions | - | - | - | - | - | - | 15 | 15 |
Dettes subordonnées | - | - | - | - | - | - | - | - |
TOTAL | 1 078 | 649 | 3 502 | 1 848 | 29 461 | 30 855 | 366 | 67 758 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||
---|---|---|---|
Total ventilé | Ajustement | Total | |
Banques centrales | - | - | - |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 13 | 322 | 335 |
Instruments dérivés de couverture | 395 | 3 492 | 3 886 |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - |
Dettes envers la clientèle au coût amorti | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 66 984 | (1 344) | 65 640 |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | - | 39 | 39 |
Passifs d’impôts | 1 | - | 1 |
Comptes de régularisation et passifs divers | 349 | - | 349 |
Provisions | 15 | - | 15 |
Dettes subordonnées | - | - | - |
TOTAL | 67 758 | 2 509 | 70 266 |
Ce tableau présente la situation du bilan à la date d’arrêté des comptes ; il ne prend pas en compte les décisions de gestion qui permettront de gérer les décalages de maturité, ni la future production d’actifs et de passifs. La liquidité du groupe Sfil est apportée par l’accord de financement existant avec ses actionnaires et par l’émission d’obligations ou de certificats de dépôt. En complément, le groupe Sfil peut obtenir des financements auprès de la Banque de France, en donnant en garantie certains de ses actifs.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||||||||
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Inférieur | De 1 mois à 3 mois | De 3 mois | De 6 mois | De 1 an à 5 ans | Supérieur | Durée | Non | Total | |
MONTANT | 1 799 | 206 | (815) | 1 551 | (6 759) | 4 589 | 1 734 | (702) | 1 602 |
Sfil n'ayant pas d’activité de trading, le risque de taux d’intérêt se limite aux activités dites de banking book (IRRBB – Interest Rate risk of the Banking Book). Selon le Comité de Bâle, il désigne le risque, actuel ou futur, auquel les fonds propres et les bénéfices de la banque sont exposés en raison de mouvements défavorables des taux d’intérêt qui influent sur les positions du portefeuille bancaire.
Parmi les différents risques de taux, le groupe est exposé à trois types de risque, à savoir le risque de taux fixe, le risque de taux révisable (base et fixing) et le risque optionnel lié à l'existence de floors sur les prêts commerciaux.
La gestion du risque de taux est réalisée par l'équipe ALM de la direction finance et marchés financiers, qui :
Cette gestion est contrôlée et encadrée par la direction des risques de marchés et ALM qui :
Cette activité est articulée autour de deux comités :
Le groupe Sfil a défini un appétit aux risques de taux qui se décline en un dispositif de limites encadrant la sensibilité de la valeur actuelle nette (VAN) et la sensibilité de la Marge Nette d’Intérêt (MNI).
Afin de piloter ces sensibilités dans les limites imparties, la stratégie de couverture mise en œuvre au niveau de Caffil est la suivante :
Au niveau de Sfil social, la stratégie consiste en une microcouverture parfaite du risque de taux, soit par swaps contre ESTR (ou via le mécanisme de stabilisation dans le cadre de l’activité de crédit-export), soit par adossement d’opérations d’actifs et de passifs de même index. Il n’y a donc pas de risque de taux au niveau de Sfil social ou alors seulement une exposition temporaire liée à la désynchronisation entre élément couvert et élément de couverture.
Ces différents types de risques de taux sont suivis, analysés et gérés à travers :
Depuis le 1er janvier 2024, le calcul de la sensibilité de la VAN intègre également les opérations avec floors sur Euribor.
(en EUR millions) | Limite | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
Perte maximale observée en VAN | (80)/80 | (16,9) | (15,4) |
Au 31/12/2024 | Choc de taux | Résultats (en EUR millions) |
---|---|---|
Sensibilité réglementaire de la VAN | +200 bp | (116) |
-200 bp | 276 | |
Pentification | 3 | |
Aplatissement | 36 | |
Hausse court terme | (17) | |
Baisse court terme | 76 |
Gaps Euribor |
| Pour chaque index tenor, différence entre emplois et ressources à taux révisable. Ces gaps sont calculés chaque mois jusqu’à extinction du bilan. |
Gaps Euribor floorés |
| Pour chaque index tenor, différence entre emplois et ressources à taux révisable avec floor sur index ou sur coupon. Ces gaps sont calculés chaque mois jusqu’à extinction du bilan. |
Impasse de fixing |
| Pour chaque index tenor, différence entre emplois et ressources à taux révisable, de bilan et de hors bilan, par date de fixing. |
Sensibilité de la marge nette d’intérêts sur 12 mois (en EUR millions) | 31/12/2024 |
---|---|
Hausse parallèle des taux de 200 points de base | (10) |
Baisse parallèle des taux de 200 points de base | 9,1 |
Le risque de change se définit comme le risque de perte lié à l’évolution du cours des devises face à une devise de référence.
Pour Sfil, cette devise de référence est l’euro : le risque de change reflète donc le changement de valeur des actifs et des passifs libellés dans une devise autre que l’euro en raison d’une fluctuation de cette même devise face à l’euro.
Le risque de base euros/devises se définit comme le risque de perte lié au décalage de base lors de l’adossement entre des emplois et des ressources libellés dans des devises différentes.
La gestion du risque de change est réalisée par l'équipe ALM de la direction finance et marchés financiers, qui :
Cette gestion est contrôlée et encadrée par la direction des risques de marchés et ALM qui :
Cette activité est articulée autour de deux comités :
La gestion du risque de change est intrinsèquement liée à la gestion du risque de base euro/devise.
Les émissions et les actifs libellés en devises donnent lieu, le plus tôt possible et au plus tard lors de leur entrée au bilan et jusqu’à leur échéance finale, à la conclusion d’un cross-currency swap contre euro. Les encours et les marges d’intérêt en devise de ces opérations sont donc transformés en euro, assurant ainsi une parfaite couverture en change.
Ce suivi est réalisé à travers le gap de base (ou gap d’index en devise) dans les deux devises actives (USD et GBP) et encadré à travers la sensibilité de chacun des gaps pour un choc de 10 bp.
Sensibilité à la base euro/devises (en EUR millions) | 31/12/2024 |
---|---|
USD | 0,25 |
GBP | 0 |
Les imperfections de la couverture en base euro/devise, associées à la conservation d’une marge en devise chez Sfil social, au maintien d’un solde minimal en devise sur le compte bancaire afin de faire face à un flux de trésorerie et au paiement de factures en devise, justifient des positions résiduelles qui font l’objet de limites.
Le risque de change est suivi à travers la position de change comptable calculée par la direction de la comptabilité et retraitée par la direction ALM des éléments purement comptables afin de revenir sur une position de change économique.
Compte tenu de son faible appétit au risque de change (le groupe s’est fixé une position de change faible pour trois devises (USD, GBP et CHF) et nulle dans toutes les autres devises), le groupe est très peu exposé à ce risque.
Le risque de marché réglementaire se définit comme le risque de perte (que la perte passe par le compte de résultat ou directement par les fonds propres) qui peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille donné.
Le groupe Sfil, de par sa nature de banque publique de développement, n’a pas vocation à traiter des opérations à des fins de négociation et donc à porter des risques de marché au sens réglementaire du terme. Au niveau consolidé, tous les instruments de couverture sont traités à des fins de couverture.
Néanmoins, certaines opérations, même si elles ne portent pas de risque de marché au sens réglementaire du terme, sont sensibles à la volatilité des paramètres de marché et font peser un risque sur le résultat comptable ou sur les fonds propres. Elles constituent de facto un risque de marché dit non réglementaire. Il s’agit principalement:
La gouvernance du suivi des risques de marché s’organise autour du comité des risques de marché et guidelines qui assure le suivi trimestriel des indicateurs de risques ainsi définis :
Ce comité est également en charge de l’approbation des politiques, directives et procédures relatives aux risques de marché non réglementaires avant soumission au comité des risques.
L'évaluation et le suivi continu des risques de marché non réglementaires sont réalisés par la direction des risques de marché et de bilan à travers :
Conformément à la dernière version du règlement UE n° 575/2013 (CRR3), le risque opérationnel se définit comme « le risque de perte découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs, y compris, mais sans s’y limiter, le risque juridique, le risque de modèle ou le risque lié aux technologies de l’information et de la communication (TIC), à l’exclusion toutefois du risque stratégique et de réputation ».
Le risque juridique et le risque de non-conformité sont détaillés plus loin dans des sections dédiées.
Le groupe Sfil a mis en place une organisation, des procédures et un outil de gestion pour suivre et maîtriser ses risques opérationnels. Ce dispositif est piloté par la direction des risques opérationnels, cyber et résilience (DROCR) et s’appuie sur un réseau de référents de contrôle interne de la première ligne de défense (cf. 4.2.4 Contrôle interne) ainsi que sur les responsables de processus qui ont pour rôle d’identifier les risques opérationnels afférents à leur périmètre.
Les référents de contrôle interne sont chargés de reporter les incidents opérationnels, de participer aux exercices de cartographie des risques et de reporter les indicateurs clés de risques opérationnels. Leur rôle fait l’objet d’une fiche de mission et un objectif annuel est défini et évalué dans le cadre des entretiens annuels.
La deuxième ligne de défense est assurée par les fonctions de contrôle interne de la DROCR ainsi que par la direction du contrôle permanent qui réalise les contrôles permanents de second niveau (cf. 4.2.4 Contrôle interne).
La gouvernance de la gestion des risques opérationnels est organisée autour de trois comités :
La politique du groupe Sfil en matière de mesure et de gestion des risques opérationnels consiste à identifier et à évaluer régulièrement les risques encourus ainsi que les dispositifs d’atténuation du risque afin de vérifier si le niveau de risque résiduel est acceptable. Le dispositif de suivi se décline à travers trois processus principaux :
Le groupe Sfil a défini un processus de collecte des incidents et des pertes opérationnelles, encadré par une directive et des procédures. Cela lui permet de se conformer aux exigences réglementaires et de recueillir des informations clés pour améliorer la qualité de son dispositif de contrôle interne. Le seuil de déclaration obligatoire des impacts financiers a été fixé à EUR 10 000.
Les référents de contrôle interne définissent les plans d’actions permettant de corriger les incidents importants ou les risques opérationnels notables identifiés. Un suivi régulier de ces plans d’actions est réalisé par la DROCR.
Les activités du groupe Sfil en 2024 n’ont généré qu’un incident supérieur aux seuils de collecte.
La cartographie des risques opérationnels permet d’identifier et d’évaluer les risques opérationnels. Elle est établie et régulièrement mise à jour pour chaque processus du groupe Sfil.
Le suivi d’indicateurs clés de risque opérationnel associés à des seuils d’alerte permet de surveiller de manière continue et dynamique l’évolution des risques opérationnels. Ce dispositif est complété par une politique de la sécurité des systèmes d’information (PSSI), par un plan d’urgence et de poursuite d’activité (PUPA) et, lorsque cela est nécessaire, par la couverture de certains risques par le biais d’assurances souscrites par le groupe Sfil.
Le groupe Sfil a opté pour la méthode standard de calcul de l’exigence en fonds propres au titre du risque opérationnel. Cette exigence s’élève à EUR 31,5 millions au 31 décembre 2024.
Activités bancaires (en EUR millions) | a | b | c | d | e | |
---|---|---|---|---|---|---|
Indicateur pertinent | Exigences de fonds propres | Montant d’exposition | ||||
31/12/2021 | 31/12/2022 | 31/12/2023 | ||||
1 | Activités bancaires en approche élémentaire (BIA) | - | - | - | - | - |
2 | Activités bancaires en approche standard (TSA)/en approche standard de remplacement (ASA) | 243 | 178 | 209 | 31 | 394 |
3 | En approche standard (TSA) | 243 | 178 | 209 |
|
|
4 | En approche standard de remplacement (ASA) | - | - | - |
|
|
5 | Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA) | - | - | - | - | - |
Le dispositif est complété par une politique de gestion de la sécurité des systèmes d’information, par un plan d’urgence et de poursuite d’activité (PUPA) et, lorsque cela est nécessaire, par le biais d’assurance pour la couverture de certains risques.
De manière plus précise, le suivi des risques liés aux TIC chez Sfil s’articule à date autour de deux axes :
La DROCR a mis en place un ensemble de dispositions, encadrées par une politique et des directives, s’appuyant sur les exigences de la norme ISO 27001, applicables à l’ensemble des directions opérationnelles de Sfil.
Ces dispositions visent à protéger l’information contre toute menace pouvant porter atteinte à sa confidentialité, son intégrité ou sa disponibilité. Elles se déclinent en processus opérationnels déterminés en collaboration avec les directions opérationnelles incluant la direction technologies et organisation et font l’objet de contrôles réguliers.
Par ailleurs, dans une logique d’amélioration continue, un plan triennal de renforcement de la sécurité informatique a été défini et est régulièrement suivi. Un plan de mise en conformité avec la réglementation DORA a également été défini.
Le groupe Sfil a élaboré un plan d’urgence et de poursuite d’activité (PUPA). Celui-ci regroupe l’ensemble des mesures visant à assurer, selon divers scénarios de crises opérationnelles, le maintien en mode dégradé de façon temporaire des tâches opérationnelles essentielles, puis la reprise planifiée de ses activités, de façon à limiter ses pertes.
Sfil s’est dotée d’une politique d’externalisation qui précise les stratégies d’externalisation du groupe ainsi que le dispositif de suivi et de contrôle associé à l’externalisation. Le suivi de l’externalisation et plus précisément des prestataires de services essentiels externalisés est réalisé par le comité risques opérationnels.
La sécurité des moyens de paiement est contrôlée par un ensemble de procédures et de dispositifs. Par ailleurs, dans ce cadre, Sfil répond annuellement aux demandes de certification de Swift et Target 2.
Le risque de non‑conformité est défini par l’article 10, p), de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumis au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution modifié par l’arrêté du 25 février 2021. Il correspond au risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation qui naît du non‑respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes directement applicables ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques ou d’instructions des dirigeants effectifs prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance.
Le risque de réputation est le risque d’atteinte à la confiance que portent au groupe Sfil ses clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses actionnaires, ses superviseurs ou tout autre tiers dont la confiance, à quelque titre que ce soit, est une condition nécessaire à la poursuite normale de l’activité. Le risque de réputation est essentiellement un risque contingent à tous les autres risques encourus et notamment la matérialisation potentielle d’un risque de crédit, de marché, d’un risque opérationnel ou d’un risque de non‑conformité ainsi que d’une violation du code d’éthique et de déontologie de Sfil.
Les risques de non-conformité se déclinent autour des quatre catégories suivantes :
Non-conformité réglementaire | Sécurité financière | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|
Éthique et conduite des affaires, prévention des conflits d’intérêts | Protection des intérêts de la clientèle | Lutte contre la corruption | Préservation de l’intégrité des marchés | Protection des données personnelles | Blanchiment des capitaux et financement du terrorisme | Sanctions, gels des avoirs et embargos | Règles à l’export |
Le respect des règles et dispositif de conformité concerne tous les collaborateurs de Sfil qui se doivent dans leur quotidien d’agir en conformité et avec intégrité. La direction de la conformité veille au respect des lois, règlements et principes déontologiques spécifiques aux activités bancaires exercées par le groupe Sfil susceptible d’affecter les dispositifs dont elle est responsable.
Conformément aux exigences légales et réglementaires en vigueur, aux normes professionnelles, à la politique-cadre du contrôle interne et à la charte de contrôle permanent, l’organisation des fonctions visant à maîtriser le risque de non-conformité s’insère dans le dispositif de contrôle interne du groupe Sfil.
Le groupe Sfil dispose d’une politique de gestion du risque de non-conformité qui définit un cadre permettant de garantir une assurance raisonnable de maîtrise du risque de non-conformité. Le cadre de ces dispositifs est soumis au comité conformité et proposé au conseil d’administration pour validation sur proposition du comité des risques et du contrôle interne.
Les processus de gestion des risques de non‑conformité s’appliquent à l’ensemble des directions, des activités et des processus du groupe Sfil. Pour chacune de ces catégories, la direction de la conformité a défini des dispositifs adaptés au regard des risques préalablement évalués.
La secrétaire générale est directrice de la conformité. À ce titre, elle est responsable de la fonction de vérification de la conformité en application de l’article 28 de l’Arrêté. La direction de la conformité, dans son rôle de deuxième ligne de défense, veille au respect des dispositifs de conformité confiés aux différentes directions métiers. Elle met en œuvre les actions qui permettent de maîtriser les risques de non-conformité énumérés dans le tableau ci-avant.
Dans ce contexte, la direction de la conformité de Sfil :
Pour accompagner les métiers et assurer la supervision du dispositif, la direction de la conformité s’appuie sur des collaborateurs identifiés en tant que référents de contrôle interne (cf. 4.2.4 Contrôle interne) au sein des directions opérationnelles comme point de contact avec les métiers.
Dans le respect de l’appétit aux risques, des politiques et procédures de conformité ont été définies sur l’ensemble des activités du groupe Sfil. La direction de la conformité vérifie le respect de ces politiques et procédures et propose, le cas échéant, des actions aux directions concernées pour s’assurer de leur respect.
Le groupe Sfil n’a pas d’appétit au risque de non-conformité bancaire et financière et adopte une politique de tolérance zéro face à la corruption, au trafic d’influence et à l’ensemble des manquements à la probité.
La politique de Sfil en matière de mesure et de gestion des risques de non‑conformité consiste à identifier et à évaluer régulièrement les risques encourus, ainsi que les dispositifs de maîtrise des risques et de contrôle existants afin de vérifier si le niveau de risque résiduel est acceptable ou non. Cette politique se décline au travers de quatre processus principaux :
Dès sa création, Sfil a défini son code d’éthique et de déontologie comme un socle de valeurs et de principes partagés par l’ensemble des dirigeants et des collaborateurs afin d’exercer au quotidien nos missions en toute intégrité, dans le respect des dispositions propres à nos activités.
Le code d’éthique et de déontologie, annexé au règlement intérieur, établit les règles de comportement applicables tant au sein du groupe Sfil que vis-à-vis de l’extérieur (clients, fournisseurs, prestataires, investisseurs et marchés financiers, etc.). La direction de la conformité a décliné au sein d’un corpus procédural complémentaire les règles applicables par chacun des collaborateurs en matière de gestion et de déclaration des conflits d’intérêt, des cadeaux et invitation et des activités secondaires.
Afin de renforcer son dispositif, le groupe Sfil a nommé un responsable déontologue qui s’appuie pour l’exercice de ses missions sur le pôle déontologie au sein de la direction de la conformité. Le déontologue, qui dispose d’une vision exhaustive des activités de la banque, peut ainsi être consulté pour toute question de nature éthique ou déontologique y compris au titre de la prévention des conflits d’intérêts.
Le dispositif de formation de conformité déployé auprès des collaborateurs du groupe Sfil permet de maintenir une connaissance actualisée de ce dispositif au sein des effectifs. L’objectif est de diffuser une culture de risque et de conformité. L’obligation d’assister aux formations est précisée dans le code d’éthique et de déontologie. Les collaborateurs du groupe Sfil suivent un programme de formation socle en matière de conformité complété de formations expertes pour le personnel le plus exposé à certains des risques de non-conformité.
La gouvernance du dispositif de prévention de la corruption au plus haut niveau de Sfil est un gage de crédibilité de la démarche et du volontarisme de l’instance dirigeante. Par son engagement clair et sans équivoque, elle promeut une culture de conformité et de transparence indispensable à l’évaluation des risques de corruption.
À cet égard, la direction générale est responsable de la définition du dispositif anticorruption et valide formellement la stratégie de gestion des risques mise en œuvre sur le fondement de la cartographie des risques de corruption et s’assure de la mise en œuvre du plan d’actions retenu. La direction générale a confié le déploiement du dispositif et son animation à la direction de la conformité. Dans ce cadre, la direction de la conformité est notamment chargée de :
La direction générale s’assure également de l’adéquation des ressources allouées aux enjeux de la prévention et de la détection des faits de corruption, en garantissant notamment que la direction de la conformité dispose de moyens humains et financiers suffisants en matière de lutte contre la corruption.
En vertu de l’article 18.2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, tout représentant d’intérêts, dès lors qu’il réunit les conditions relatives au temps passé consacré à l’activité de représentation d’intérêts ou au nombre de rencontres sur une période de 12 mois, est tenu de s’inscrire au répertoire numérique « Agora » tenu par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP). Dans ce cadre, Sfil est tenue de déclarer pour chaque année civile :
L’ensemble des dépenses engagés pour les actions de lobbying est non matériel (inférieur à EUR 15 000). Par ailleurs, Sfil ne subventionne pas de partis politiques directement ou indirectement.
Le groupe Sfil dispose d'un dispositif d'alerte, hébergé sur une plateforme en ligne (accessible par tous sur le site internet institutionnel de Sfil) qui permet de signaler de façon confidentielle (et sur demande du lanceur d’alerte, de façon anonyme) tout comportement illicite dans les domaines suivants : conflit d’intérêts, corruption, fraude – escroquerie, abus de biens sociaux – détournement d’actifs, abus de marché, protection de l’environnement, protection des données personnelles, risques en matière de santé, d’hygiène et de sécurité au travail, risques psycho-sociaux, lutte contre les discriminations et le harcèlement au travail. Cette plateforme est accessible aux collaborateurs, aux prestataires externes et à toutes les autres parties prenantes de Sfil. La confidentialité de l’identité du lanceur d’alerte et de ses échanges est préservée lors de l'émission de son signalement ainsi que durant toute la procédure de traitement de l’alerte.
Le respect de l’intégrité et de loyauté vis-à-vis des tiers est primordial. Le groupe Sfil attend de l’ensemble de ses collaborateurs qu’ils agissent de manière éthique à tout moment, dans leurs relations avec des tiers, ce qui est rappelé dans le code d’éthique et de déontologie.
La direction de la conformité a mis en place des procédures permettant d’être en conformité avec les exigences réglementaires liées à la protection des intérêts de la clientèle et en considération du périmètre d’activités spécifiques du groupe Sfil. Les directions opérationnelles en lien avec la clientèle réalisent une déclinaison de ces exigences dans leurs procédures opérationnelles ; une formation régulière leur est dispensée afin de maintenir une culture conformité adaptée.
Le groupe Sfil a déployé un dispositif de lutte et de prévention des abus de marchés dimensionné à sa taille, son organisation et à ses activités spécifiques, en particulier en ce qui concerne les typologies et indicateurs potentiels d’abus de marché.
Dans le respect du respect du règlement européen modifié UE n° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché et des différentes réglementations d’exécution associées, la direction de la conformité a déployé un corpus procédural décrivant les principes, mesures, systèmes et processus mis en œuvre par Sfil et Caffil en vue de prévenir, surveiller, détecter et déclarer les opérations suspectes en matière d’abus de marché. Ce corpus procédural est décliné dans les procédures opérationnelles au sein des directions les plus concernées.
La prévention des abus de marché repose également sur une diffusion effective auprès des collaborateurs des exigences réglementaires en la matière. Dans ce contexte, la direction de la conformité déploie des programmes de formation et de sensibilisation en matière de prévention des abus de marché adaptés aux rôles et responsabilités des collaborateurs, des dirigeants ainsi que des mandataires sociaux.
Le groupe Sfil met en œuvre l’ensemble des dispositions prévues par la cinquième directive européenne de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT).
En tant qu’établissement bancaire visé par l’article L.561-2 du code monétaire et financier, le groupe Sfil est assujetti à la réglementation LCB-FT, qui lui impose des obligations visant à renforcer son rôle dans la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le dispositif mis en place répond également aux exigences de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, en ce qui concerne la mise en place et le contrôle interne du dispositif LCB-FT.
La direction de la conformité dispose d’un corpus procédural exhaustif et structuré en matière de sécurité financière, qui constitue le socle des pratiques internes. Ce corpus, régulièrement mis à jour pour intégrer les évolutions législatives, réglementaires et jurisprudentielles, comprend une politique générale LCB-FT, qui définit les engagements du groupe Sfil et les principes directeurs en matière de prévention du blanchiment et du financement du terrorisme. Cette politique est complétée par des procédures opérationnelles détaillant les modalités de mise en œuvre et les diligences à effectuer pour assurer la conformité aux obligations réglementaires.
La prévention des risques en matière de sécurité financière repose sur une culture forte de la conformité au sein du groupe Sfil. Afin de répondre aux exigences réglementaires, la direction de la conformité met en place des programmes de formation et de sensibilisation adaptés aux rôles et responsabilités des collaborateurs, des dirigeants et des mandataires sociaux. Ce dispositif permet de maintenir un niveau de vigilance élevé et proportionné aux enjeux de sécurité financière, tout en garantissant l’adhésion des collaborateurs aux impératifs de conformité et au respect des procédures internes.
Pour assurer la détection et le traitement des risques de non-conformité en matière de sécurité financière, la direction de la conformité s’appuie sur des moyens humains, technologiques et organisationnels.
Le dispositif de vigilance s’articule autour du processus KYC (Know Your Customer). Sfil met en œuvre des procédures strictes d’identification et de vérification de ses clients et de leurs bénéficiaires effectifs, incluant la collecte et l’analyse des informations d’identification, l’évaluation de l’objet et de la nature des relations d’affaires, ainsi que l’examen de l’origine des fonds et des activités du client. Une classification des risques est effectuée afin de segmenter les clients en fonction de leur niveau de risque, avec la mise en place de mesures de vigilance renforcée pour les profils à risque élevé.
Un outil de criblage permet d’assurer un filtrage quotidien de la base des relations d’affaires et des tiers avec lesquels Sfil interagit, en les confrontant aux listes officielles de sanctions, de gel des avoirs et des personnes politiquement exposées. Ces listes sont mises à jour régulièrement. Le traitement centralisé des alertes générées par cet outil repose sur une analyse approfondie, documentée et tracée de chaque signalement.
En complément, un suivi renforcé des transactions est mis en place afin de détecter toute opération atypique. Les transactions jugées sensibles font l’objet d’un examen approfondi visant à identifier d’éventuels schémas inhabituels. Les analyses menées alimentent le processus de décision, pouvant conduire, si nécessaire, au dépôt d’une déclaration de soupçon auprès des autorités compétentes.
Ce dispositif structuré permet à Sfil de répondre aux exigences réglementaires et de garantir une maîtrise efficace des risques liés à la sécurité financière.
Le groupe Sfil, particulièrement sensible à la protection des données à caractère personnel a désigné un data protection officer (DPO), rattaché à la directrice de la conformité. La gouvernance et le cadre procédural en place permettent l’encadrement nécessaire pour répondre aux exigences réglementaires du règlement européen sur la protection des données personnelles et aux attentes légitimes de ses collaborateurs, de ses clients et plus largement de tout tiers interagissant avec lui.
Dans le cadre de sa mission, le DPO suit des indicateurs de risques parmi lesquels les événements de fuites de données personnelles, la conformité du registre et le suivi des taux de formation des collaborateurs. Une charte des données personnelles ainsi qu’un corpus de politiques et procédures opérationnelles rappellent les principes devant être respectés afin de se conformer au règlement européen en matière de protection des données personnelles. S’agissant plus spécifiquement des tiers externes interagissant avec le groupe Sfil, une politique de confidentialité est mise à disposition sur le site internet.
Le groupe Sfil en tant que responsable de traitement dispose d’un registre des activités de traitement des données personnelles en application de l’article 30 du règlement général de protection des données (RGPD) ; il comprend également un module de reporting des incidents et violations. Enfin, le DPO en articulation avec la direction du contrôle permanent veille au respect des règles établies dans les politiques et procédures ayant trait à la protection des données personnelles.
Tous les collaborateurs suivent une sensibilisation au respect du RGPD via un module de e-learning. Les référents internes ou relais au sein des directions, sont formés, en premier lieu, sur la réglementation en matière de protection des données personnelles mais également au respect des dispositifs de conformité au RGPD en place au sein du groupe Sfil. Ces formations sont dispensées en présentiel. L’objectif est de procurer les connaissances et compétences dont ces référents ont besoin dans le cadre de leurs missions pour maintenir la conformité du groupe Sfil au RGPD. Le DPO, quant à lui, suit des formations et adhère à des groupes professionnels afin de maintenir actualisés ses acquis .
L’arrêté du 3 novembre 2014 définit le risque juridique comme correspondant au risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d’être imputable à l’entreprise assujettie au titre de ses opérations.
Le risque fiscal correspond quant à lui au non-respect de la réglementation fiscale applicable.
Même si le groupe Sfil n’a pas d’appétit pour les risques juridiques et fiscaux, cela ne signifie pas qu’il est totalement protégé contre ces risques, ce d’autant qu’il est soumis à des réglementations importantes et évolutives, avec notamment l’introduction de nouvelles règles pour améliorer la transparence, l’efficience et l’intégrité des marchés financiers et le renforcement des exigences en matière de transparence fiscale. En cas de non-conformité avec les lois et règlements applicables, Sfil pourrait être exposé à des amendes et sanctions administratives significatives et pourrait subir des pertes suite à un contentieux privé.
La maîtrise et la gestion du risque juridique et fiscal (hors déclarations) est prise en charge au sein du secrétariat général par :
Ces trois directions sont rattachées à la secrétaire générale qui valide les stratégies juridiques mises en œuvre. Elles peuvent émettre des avis destinés au processus de décision des comités suivants :
La gestion du risque juridique et fiscal est assurée au travers :
La direction juridique financement suit les dossiers contentieux et l’état d’avancement des procédures.
Au 31 décembre 2024, il n’existe pas, à la connaissance de la banque, de litiges ou contentieux considérés comme significatifs entre le groupe Sfil et ses emprunteurs, ni de procédures gouvernementales, judiciaires ou arbitrales à l’encontre du groupe Sfil susceptibles d’avoir des effets significatifs sur la situation financière du groupe Sfil.
La direction financière procède aux déclarations fiscales et peut s’adresser au secrétariat général pour le conseil en matière fiscale.
S’agissant du dossier lié au traitement de l’imposition en Irlande des résultats de l’ex‑succursale de Dexia Municipal Agency (ancienne dénomination de Caffil) à Dublin, fermée en 2013, il n’y a pas eu d’évolution au cours de l’année 2024.
En l’absence de nouveaux dossiers ou contentieux avec l’administration, le risque est considéré comme non significatif à l’heure actuelle.
Les risques environnementaux, sociaux ou de gouvernance (ESG) correspondent aux risques de pertes résultant de toute incidence financière négative sur l’établissement découlant de l’impact actuel ou prévu, sur les contreparties de l’établissement ou sur ses actifs investis, de facteurs ESG.
Le risque environnemental se réfère aux pertes résultant de toute incidence financière négative sur l’établissement. Cette incidence peut découler de l’impact actuel ou prévu, sur les contreparties de l’établissement ou sur ses actifs investis, de facteurs environnementaux, y compris de facteurs liés à la transition vers les objectifs environnementaux suivants :
Le risque environnemental comprend à la fois le risque physique et le risque de transition.
Le risque physique peut être aigu ou chronique :
Le risque physique peut également être induit par des facteurs environnementaux tels que le stress hydrique, une pénurie des ressources, la perte de biodiversité ou autre.
Le risque de transition désigne la perte financière découlant du processus de transition vers une économie bas carbone et durable d’un point de vue environnemental et peut être imputable à des facteurs liés au climat ou à l’environnement tels que des évolutions de politiques, des réglementations, des technologies ou du sentiment de marché.
Le risque social correspond au risque de pertes résultant de toute incidence financière négative sur l’établissement découlant de l’impact actuel ou prévu, sur les contreparties de l’établissement ou sur ses actifs investis, de facteurs sociaux.
Le risque de gouvernance désigne le risque de pertes résultant de toute incidence financière négative sur l’établissement découlant de l’impact actuel ou prévu, sur les contreparties de l’établissement ou sur ses actifs investis, de facteurs liés à la gouvernance.
Ayant pour principe fondateur de servir l'intérêt général, Sfil a adopté en 2018 sa raison d'être : financer un avenir durable en soutenant de manière pérenne et durable le développement des territoires et l'activité internationale des grandes entreprises par la mobilisation de l'épargne internationale, avec un objectif de rentabilité positive et modérée dans le cadre d'une prise de risque maîtrisée et d'un modèle social équilibré.
En 2018, Sfil a adhéré au Pacte mondial des Nations Unies qui vise à proposer des solutions aux défis mondiaux, en lien étroit avec le Programme de développement durable et les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030. Le groupe Sfil a placé, en 2021, les enjeux liés au développement durable au cœur de son plan stratégique #Objectif 2026. Le groupe a structuré son action autour de quatre axes :
Ces quatre axes sont précisés au sein de la section 2.6.1 Orientations générales en matière de développement durable du rapport de gestion.
Fin 2023, Sfil s’est engagé à aligner progressivement ses portefeuilles sur des trajectoires compatibles avec l’Accord de Paris et mobiliser respectivement EUR 17,5 milliards en faveur de la transition écologique via les prêts verts aux collectivités locales et le refinancement de crédits-export à impact environnemental ou climatique positif. Par ailleurs, EUR 12 milliards seront dédiés au financement des hôpitaux publics et des investissements sociaux des collectivités locales françaises (cf. section 2.6.3 Informations environnementales du rapport de gestion).
Dans le cadre de sa mission d'intérêt général, Sfil soutient particulièrement les acteurs du secteur public local qui, du fait de leurs compétences, ont un rôle majeur à jouer dans la réalisation de l’objectif de neutralité carbone inscrit dans la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) que la France s'est fixée d’ici à 2050. La nécessité de monter en puissance des investissements des collectivités en faveur du climat est par ailleurs soulignée par l’Institut I4CE(6) qui les évalue à hauteur de 23 milliards d’euros à l’horizon 2030.
En tant que premier financeur du secteur public local, Sfil et ses partenaires soutiennent fortement les projets d'investissement des collectivités territoriales ayant un impact environnemental positif via l'octroi de prêts verts. Ces prêts recouvrent les catégories suivantes :
Sfil a partiellement adapté la gamme de prêts verts proposée aux collectivités locales françaises à la Taxonomie verte européenne, et notamment aux objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, d’utilisation durable et de protection des ressources aquatiques et marines et de transition vers une économie circulaire.
La Taxonomie constitue une opportunité d'élargir la gamme de prêts verts aux collectivités locales à certaines typologies de projet, à l'image des réseaux de chaleur. Elle permet également à Sfil d’engager ses clients du secteur public local sur les enjeux de la transition écologique.
Par ailleurs, le groupe Sfil soutient activement les projets de ses clients à finalité sociale via des prêts aux hôpitaux publics français et une gamme de prêts sociaux destinée aux collectivités locales françaises. Cette dernière offre de financement couvre les domaines suivants :
Le déploiement de ces offres thématiques est accompagné d’une large sensibilisation des emprunteurs afin de l’inscrire en pleine adhésion avec les actions conduites par les collectivités locales et leurs groupements dans les domaines écologique et social.
En tant que banque publique de développement, Sfil a pour mandat de développer, soutenir et pérenniser les emplois et l'activité économique sur le territoire français (en ligne avec l'Objectif de Développement Durable n° 8 Travail décent et croissance économique). Les refinancements de crédits-export peuvent comporter un impact positif environnemental ou social dans les pays de destination sur les thématiques suivantes :
Prêts verts | Prêts sociaux |
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Les crédits à l’exportation sont hors du périmètre de la taxonomie européenne, s’agissant principalement de contreparties localisées hors de l’Union européenne. Néanmoins, les critères de certaines catégories de projets verts, inclus dans le cadre des émissions obligataires vertes, sociales et durables du groupe Sfil évoqué ci-après, sont issus de la taxonomie européenne.
Par ailleurs, le refinancement du crédit-export par Sfil est également couvert par les normes contenues dans Arrangement on Officialy Supported Export Credits publié par l’OCDE et par des lignes directrices sociales.
Afin d’accompagner les clients de ces lignes d’activité dans leurs investissements en faveur de la transition énergétique et écologique, Sfil émet depuis 2019 des obligations thématiques qui refinancent des prêts verts ou sociaux. Ces obligations thématiques sont encadrées par le cadre des émissions obligataires vertes, sociales et durables, mis à jour en novembre 2024. Ce cadre a été établi conformément aux Green Bond Principles (version de 2021 avec l’annexe de juin 2022), aux Social Bond Principles (version de 2023) et aux Sustainability Bond Guidelines (version de 2021) tels que publiés par l’International Market Capital Association.
Sfil a fixé un objectif de 33 % d’émissions sous un format vert, social ou durable sur la période 2024-2030. En 2024, le groupe a émis 33 % d’obligations thématiques.
De par son statut de banque publique de développement, Sfil ne participe pas aux activités de production ou de commerce de tout produit illicite, ainsi que toute activité illégale au regard des législations de la France ou du pays d’implantation pour ces deux lignes métiers que sont le secteur public local et le refinancement des crédits-export.
Compte tenu du rôle central des collectivités locales françaises dans la transition écologique, Sfil soutient particulièrement ces acteurs dans leurs besoins grandissants de financements dans les projets ayant un impact environnemental positif via les prêts verts, en adaptant sa politique d’octroi. Les critères d'octroi prennent en compte l'utilité environnementale et sociale des projets financés, avec un appétit au risque plus prononcé lorsqu'il s'agit de financements verts et sociaux.
Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de risques climat et environnement, Sfil tient compte des documents publiés par les collectivités locales tels que les études d’identification des risques sur leur territoire et les études de vulnérabilité. Sfil est également attentive aux nouvelles Conférences des parties (COP) régionales mises en place pour répondre au changement climatique et à l'adaptation de certaines collectivités locales plus exposées que d'autres.
Concernant le dispositif de refinancement des crédits-export, il s’inscrit au sein d’un écosystème plus global engagé dans l’atténuation et la réduction des risques environnementaux et sociaux :
Le conseil d’administration de Sfil porte une attention particulière aux enjeux de durabilité, et notamment aux risques climatiques et environnementaux conformément à ce que prévoit son règlement intérieur. Le conseil a approuvé le plan stratégique #Objectif 2026, et en particulier son volet et ses ambitions en matière de responsabilité sociale et environnementale.
Pour l'ensemble de ses travaux, le conseil d'administration est assisté par plusieurs comités spécialisés, en particulier par le comité des risques et du contrôle interne et par le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE. Ce dernier examine la réflexion stratégique de Sfil en matière de durabilité, les actions conduites et suit l’élaboration et la publication des informations. C’est dans ce cadre qu’il émet un avis sur le rapport de développement durable de Sfil qui est ensuite approuvé par le conseil d’administration.
En coordination avec le comité du développement durable, une gouvernance spécifique aux risques climatiques a également été mise en place sous la forme d’un comité des risques climatiques. Présidé par le directeur des risques et constitué des représentants des différentes directions concernées, ce comité est en charge du pilotage et de la mise en œuvre des travaux engagés dans le cadre de la « feuille de route climatique ». Les travaux examinés par le comité des risques climatiques sont ensuite présentés de manière synthétique au comité de développement durable. Les comités développement durable et risques climatiques sont assistés dans ces tâches par cinq groupes de travail composés des référents des différentes directions (opérationnelles et support), dont un groupe dédié aux risques climatiques et à leurs impacts, piloté par la direction des risques, avec notamment pour objectif de discuter des travaux de détection, d’évaluation, de suivi et de gestion des risques climatiques et environnementaux.
Les risques ESG sont intégrés à l’appétit au risque de Sfil avec notamment la mise en place d’indicateurs de suivi reflétant les engagements de Sfil. Chacun des indicateurs mis en place fait l’objet d’un suivi par la direction opérationnelle concernée et est présenté trimestriellement au comité des risques, à la direction générale, le comité des risques et du contrôle interne et le conseil d'administration via le tableau de bord des indicateurs. Un rapport sur les risques climatiques et présenté chaque trimestre au comité des risques et du contrôle interne dans le cadre de la revue trimestrielle des risques.
Le comité des risques et du contrôle interne est ainsi tenu informé de tous les travaux sur les risques climatiques et environnementaux. Ainsi, la feuille de route pour l’année 2024 a été approuvée lors du conseil d’administration du 6 décembre 2023.
Dans le cadre de sa politique d'approbation des nouveaux produits et services à ses clientèles, le comité des nouveaux produits s’assure notamment du respect de la réglementation applicable en matière de protection de la clientèle du groupe.
Enfin, les activités listées dans la section 2.6.1. Orientations générales en matière de développement durable font l’objet d’une politique d’exclusion des financements de Sfil.
La rémunération du directeur général de Sfil est soumise par le comité des rémunérations à la décision du conseil d’administration. En 2024, 30 % des objectifs concernent des critères de performance ESG.
De la même manière, les membres du comité exécutif n'exerçant pas de fonction de contrôle disposent d’une rémunération variable fondée sur des objectifs individuels et des objectifs transversaux. Ces objectifs transversaux contribuent pour moitié à leur performance annuelle et sont définis par le conseil d’administration ; 30 % de ces objectifs transversaux intègrent des critères ESG en 2024.
Des dispositifs d’intéressement et de participation existent au sein de Sfil (accords du 31 mai 2023). La pondération des critères ESG dans la formule de calcul qui représentent un tiers du poids global de la performance collective (cf. section 2.6.2 Informations sociales du rapport de gestion).
La prise en compte des risques environnementaux par le groupe Sfil s’effectue eu égard aux différents niveaux de réglementation :
Dans le cadre de la réalisation des études (notamment sur le risque de transition), l'élaboration des scénarios a été effectuée sur la base des narratifs ACPR/NGFS (transition ordonnée, retardée ou accélérée) de trajectoire de mise en œuvre de la SNBC telle qu’adoptée par le décret du 21 avril 2020.
Compte tenu du cadre constitutionnel et légal français et des traités internationaux sur les droits humains ratifiés par la France, les entités du secteur public local sont peu exposées au risque lié au non-respect des droits de l’homme. Le cadre légal français reprend dans leur intégralité des conventions de l’Organisation internationale du travail relatives :
Les collectivités locales françaises exercent en outre des missions à caractère social et s’assurent du bon respect de la réglementation en vigueur tant au sein de leur structure mais également au sein de leur territoire.
La gouvernance des entités du secteur public local est encadrée par les textes législatifs et réglementaires regroupés au sein du code général des collectivités territoriales et de celui de la santé publique. En outre, elles font l’objet d’un contrôle régulier par les services de l’État (réseau des préfectures pour les collectivités locales et celui des Agences régionales de Santé pour les établissements publics de santé) permettant de s’assurer du bon respect de la réglementation en vigueur.
Les opérations de crédit-export français obéissent à des règles strictes en matière de normes environnementales et sociales, de lutte contre la corruption et de soutenabilité de la dette du point de vue des emprunteurs. Les opérations de crédit-export sont encadrées par un ensemble de règles rassemblées dans l’Arrangement de l’OCDE et dans les recommandations qui le complètent(7).
Enfin, les entités du secteur public local français tout comme les contreparties des opérations de crédit-export ne sont pas assujetties à des obligations de reporting extra-financier.
Les risques ESG peuvent se matérialiser au travers des activités propres du groupe Sfil ou de ses contreparties dans le cadre de l’activité de prêts. Ces risques ont été identifiés comme pouvant potentiellement affecter la performance financière du groupe.
La taxonomie des risques de Sfil intègre les risques ESG. Ceux-ci sont répartis en trois catégories, chacune comprenant des sous-thématiques :
La majorité des données ne sont pas disponibles pour le portefeuille de prêts au secteur public local. Les contreparties ne sont pas assujetties aux mêmes exigences de publication d’informations extra-financières que les entreprises. Par conséquent, Sfil s’appuie sur diverses sources, issues de données publiques et d’instituts de recherche.
Dans le cadre de la mise en œuvre de son outil de notation des risques climatiques et environnementaux (notation climat et environnement – cf. infra Cartographie et notations climat et environnement) sur le portefeuille secteur public local, et de l’absence de publication de données structurées, exhaustives et homogènes par ces contreparties, l’application d’approximations a été nécessaire.
Les travaux d’estimation ont été réalisés sur l’ensemble des collectivités locales françaises. L’analyse très fine réalisée au niveau des communes a constitué le socle de base de celle sur les autres collectivités notamment les groupements à fiscalité propre, départements et régions. La méthodologie repose sur l’exploitation de données structurées, homogènes et publiques, sans solliciter les emprunteurs. Elle vise à mesurer un risque brut uniquement, c'est-à-dire sans tenir compte des mesures d’adaptation déjà engagées par l’emprunteur.
En 2024, cette notation climat et environnement a été testée auprès d’un échantillon d’emprunteurs présentant au minimum un risque climatique et environnemental fort. Le test a permis de mesurer l’intérêt et la robustesse de l’outil. À partir de 2025, la notation climat et environnement sera progressivement intégrée au processus d’octroi de financements aux collectivités locales de la façon suivante :
Sfil dispose d'une meilleure connaissance des projets qu’elle finance dans le cas des prêts thématiques (prêts verts et sociaux aux collectivités locales) et peut mieux appréhender leur incidence en vue d'améliorer sa maîtrise du risque ESG sur le secteur public local.
Concernant le refinancement de crédits à l’exportation, en complément du cadre d’intervention régi par l’arrangement OCDE, Sfil a mis en place un outil afin d’évaluer les risques climatiques (risque physique et risque de transition). Les résultats de cet outil alimentent l’outil d’analyse des risques ESG («grille ESG»). Cette grille ESG est structurée en trois volets : environnemental, social et gouvernance. Elle prend compte de la double matérialité (l’impact du projet ainsi que les risques pesant sur le projet). Le volet environnemental analyse les enjeux climatiques, incluant l’atténuation et l’adaptation, ainsi que la biodiversité. L’analyse se fonde sur l’étude d’impact environnemental et social et le plan de gestion environnemental et social lorsqu’ils sont requis par le cadre normatif, et sur tout autre document spécifique et pertinent transmis par l’agent.
Le dispositif de gestion des risques de Sfil intègre la prise en compte des risques ESG. En ce sens, l’appétit aux risques suit différents indicateurs ESG, la cartographie des risques du groupe évalue leur matérialité et les tests de résistance conduits anticipent les événements pouvant affecter les activités du groupe.
Sfil a intégré à l’appétit au risque des indicateurs liés aux risques ESG :
Le processus d’escalade mis en place par Sfil est présenté au sein de la section 4.2. Dispositif de gestion des risques.
Pour ce qui est des trajectoires de décarbonation à horizon 2030 et de l’objectif de production de financements verts en 2024-2030, l’écart à la cible sera évalué une fois par an par les comités en charge d’une part, du pilotage de l’activité secteur public local et d’autre part, de l’activité de refinancement de crédits à l’exportation d’autre part, une fois connus les résultats de la mesure d’empreinte carbone des portefeuilles de l’année précédente; en cas de défaut d’alignement constaté ou anticipé, des mesures correctrices pourront être décidées par ces comités.
Sfil a cartographié les risques induits par le climat et l’environnement conformément à la politique d’identification des risques matériels en vigueur et a évalué la matérialité de leur impact financier sur une base qualitative, i.e. à dire d’expert, et selon deux horizons temporels : à court/moyen terme (inférieur à cinq ans) ou à long terme (supérieur à cinq ans, et ce, jusqu’en 2050). Les résultats par typologie de risque sont détaillés ci-après.
Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de risque en matière d’octroi de crédit, le groupe prend en compte certains risques physiques et effectue un suivi sectoriel des risques de transition et un suivi géographique des risques physiques aigus de son portefeuille de collectivités locales.
Sfil a développé un outil de notation pour le secteur public local (communes, groupements à fiscalité propre, groupements sans fiscalité propre, départements, régions et hôpitaux publics français) utilisé pour l'octroi de prêts et le suivi des risques. La méthodologie mise en œuvre intègre à la fois les risques directs et indirects (vulnérabilité du tissu économique local) et comporte trois composantes distinctes formant une note globale climatique et environnementale. Les trois composantes de cette note sont :
Les travaux sur le risque physique ont utilisé le scénario RCP 8.5 du GIEC (le plus pessimiste) à chaque fois que cela a été possible.
Concernant le portefeuille de crédits à l’exportation, Sfil a déployé en 2024 un outil de notation permettant une analyse approfondie des facteurs de risque. Cet outil couvre à la fois :
Il permet ainsi une vision détaillée de l’exposition aux aléas climatiques de l’emprunteur, de sa vulnérabilité sectorielle et enfin de son exposition nette après prise en compte des mesures d’atténuation du risque. Il fournit également une vision de l’exposition au risque de transition de l’emprunteur, en tenant compte de son secteur d’activité, du pays dans lequel il est implanté et des mesures d’atténuation des risques déjà mises en œuvre. Cet outil de notation climatique alimente la grille ESG évoquée ci-avant (cf. supra Politiques et procédures de dialogue direct et indirect avec les contreparties).
Dans le cadre de l’ICAAP, l’approche utilisée a été approfondie et le périmètre étendu. Pour le portefeuille secteur public local, la note globale climatique et environnementale désormais disponible est exploitée pour déterminer une éventuelle pénalisation à appliquer à chaque tiers concerné, ce qui permet de calculer des impacts en termes de risques pondérés et de pertes attendues.
Pour le portefeuille de crédit-export, un scénario spécifique de crise climatique applicable à un pays particulier a été défini, entraînant le passage en défaut des tiers concernés et la valorisation d’impact en termes de pertes directes ou de pertes attendues.
Plus globalement, les risques ESG sont également susceptibles d’entraîner des impacts réputationnels. Ils sont inclus dans le risque de réputation, qui fait l’objet d’une quantification dans le cadre de l’ICAAP à travers une hausse de coût de refinancement.
L’exercice d’ILAAP 2024 a pris en compte le risque climatique via des hypothèses de risques physiques aigus sur des collectivités locales d’outremer entraînant des difficultés financières
Sfil participe également aux exercices de stress-tests climatiques organisés par les régulateurs, notamment celui initié par l’EBA (Fit for 55).
La gestion des risques de transition repose notamment sur :
La gestion des risques physiques repose notamment sur :
Concernant ses activités de refinancement de prêts, le groupe intègre de façon croissante les facteurs ESG dans ses critères d’octroi : le schéma délégataire et les décisions de crédit prennent en compte de manière positive l’utilité sociale et environnementale des projets financés.
En ce qui concerne l’activité de crédit-export, Sfil, qui refinance exclusivement des crédits export assurés par Bpifrance Assurance Export, s’assure dans son processus d’instruction des dossiers :
La matérialité des risques climatiques est appréhendée par référence aux classes de risques classiques (risque de crédit, risque de marché et de liquidité, risque opérationnel et risque de réputation) et selon différents horizons temporels : à court ou moyen terme (soit inférieur à cinq ans) ou à long terme (soit supérieur à cinq ans, et ce, jusqu’en 2050).
Les facteurs de risques physiques et de transition influent sur les activités économiques ainsi que sur le système financier, entraînant des impacts directs ou indirects. Par conséquent, ces risques constituent des facteurs déterminants pour les catégories de risques classiques, notamment les risques de crédit, bilan, opérationnel et de réputation. Les analyses font ressortir un risque net ne dépassant jamais un niveau moyen, pour l’ensemble des catégories de risque quel que soit l’horizon temporel considéré.
L’impact potentiel des risques sociaux pour les collectivités locales est extrêmement faible au vu du rôle et des compétences qui sont les leurs (qui incluent des missions à caractère social) et compte tenu du cadre constitutionnel et légal français et des traités internationaux sur les droits humains ratifiés par la France.
La cartographie de Sfil liant le risque de crédit aux risques environnementaux a été construite en distinguant les deux activités du groupe. Elle s’appuie notamment sur la base de référentiels nationaux, comme la SNBC.
En parallèle, des cartographies qualitatives ont été réalisées afin d’identifier les facteurs de risques environnementaux et leurs canaux de transmission. Cela inclut, notamment, des cartographies sectorielles des risques climatiques et environnementaux pour le portefeuille crédit-export, ainsi qu’une cartographie des risques environnementaux pour le secteur public local.
Enfin, Sfil a pris en compte les risques climatiques (risques physiques climatiques et environnementaux, risque de transition) dans les modèles de notation.
Le groupe a identifié des facteurs environnementaux externes ou internes dont l’influence pourrait se matérialiser au travers ses risques de liquidité et de marché.
Dans le cadre de l’évaluation du lien entre les risques environnementaux et le risque opérationnel, Sfil a analysé les risques naturels susceptibles d’affecter ses sites ainsi que ceux de ses prestataires de services essentiels externalisés (PSEE).
Sfil a réalisé une cartographie du risque de réputation et juridique lié aux risques climatiques et environnementaux. La réputation du groupe Sfil peut être affectée de manière significative en raison des tiers avec lesquels il est en relation. Le Groupe ne traite ainsi qu’avec des partenaires qui répondent aux règles d’intégrité établies, exigences qui s’inscrivent plus généralement dans la démarche de développement durable de Sfil. Les risques de non-conformité et les dispositifs mis en œuvre par Sfil sont présentés au sein de la section 4.4.8 Risque de non-conformité.
La plupart des contreparties non financières auxquelles Sfil est exposée ne sont pas assujetties au règlement Taxonomie, soit parce qu'elles sont en dessous des seuils fixés par la réglementation européenne soit parce qu'elles sont hors de l'Union européenne. Par conséquent, les expositions durables sur le plan environnemental (colonne c) sont marginales.
La méthodologie de calcul des émissions financées est détaillée dans la section 2.6.3 Informations environnementales du rapport de gestion.
Secteur/Sous-secteur | a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | n | o | p | |
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Valeur comptable brute (en millions d’euros) | Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions (en millions d’euros) | Émissions de GES financées (émissions de catégories 1, 2 et 3 de la contrepartie) (en tonnes équivalent CO2) | Émissions de GES (colonne i) : pourcentage de la valeur comptable brute du portefeuille d’après les déclarations propres à l’entreprise | ≤ 5 ans | > 5 ans ≤ 10 ans | > 10 ans ≤ 20 ans | > 20 ans | Échéance moyenne pondérée | |||||||||
| Dont expositions sur des entreprises exclues des indices de référence « accords de Paris » de l’Union conformément à l’article 12, par. 1, points d) à g), et à l’article 12, par. 2, du règlement (UE) 2020/1818 | Dont durables sur le plan environnemental (CCM) | Dont expositions | Dont expositions non performantes |
| Dont expositions de stade 2 | Dont expositions non performantes |
| Dont émissions financées de catégorie 3 | ||||||||
1 | Expositions sur des secteurs contribuant fortement au changement climatique * | 6 322 | - | 4 | 148 | 4 | (2) | (1) | (0) | 1 096 892 | 146 950 | 99,46 % | 134 | 2 756 | 3 350 | 82 | 10 |
2 | A – Agriculture, sylviculture et pêche | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
3 | B – Industries extractives | 115 | - | - | - | - | (0) | - | - | 129 915 | 120 689 | 100,00 % | - | 115 | - | - | 8 |
4 | B.05 – Extraction de houille et de lignite | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
5 | B.06 – Extraction d’hydrocarbures | 115 | - |
| - | - | (0) | - | - | 129 915 | 120 689 | 100,00 % | - | 115 | - | - | 8 |
6 | B.07 – Extraction de minerais métalliques | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
7 | B.08 – Autres industries extractives | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
8 | B.09 – Services de soutien aux industries extractives | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
9 | C – Industrie manufacturière | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
10 | C.10 – Industries alimentaires | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
11 | C.11 – Fabrication de boissons | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
12 | C.12 – Fabrication de produits à base de tabac | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
13 | C.13 - Fabrication de textiles | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
14 | C.14 – Industrie de l’habillement | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
15 | C.15 – Industrie du cuir et de la chaussure | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
16 | C.16 – Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège, à l’exception des meubles ; fabrication d’articles en vannerie et sparterie | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
17 | C.17 – Industrie du papier et du carton | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
18 | C.18 – Imprimerie et reproduction d’enregistrements | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
19 | C.19 – Cokéfaction et raffinage | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
20 | C.20 – Industrie chimique | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
21 | C.21 – Industrie pharmaceutique | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
22 | C.22 – Fabrication de produits en caoutchouc | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
23 | C.23 – Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
24 | C.24 – Métallurgie | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
25 | C.25 – Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
26 | C.26 – Fabrication de produits informatiques, électroniques, et optiques | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
27 | C.27 – Fabrication d’équipements électriques | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
28 | C.28 – Fabrication de machines et équipements n.c.a | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
29 | C.29 – Industrie automobile | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
30 | C.30 – Fabrication d’autres matériels de transport | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
31 | C.31 – Fabrication de meubles | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
32 | C.32 – Autres industries manufacturières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
33 | C.33 – Réparation et installations de machines et d’équipements | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
34 | D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné | 393 | - | - | 85 | - | (1) | (0) | - | 210 439 | 27 | 100,00 % | 28 | 58 | 307 | 0 | 13 |
35 | D35.1 – Production, transport et distribution d’électricité | 393 | - | - | 85 | - | (1) | (0) | - | 210 439 | 26 669 | 100,00 % | 28 | 58 | 307 | 0 | 13 |
36 | D35.11 – Production d’électricité | 322 | - |
| 28 |
| (0) | (0) | - | 120 145 | 25 394 | 100,00 % | 28 | - | 294 | 0 | 15 |
37 | D35.2 – Fabrication de gaz ; distribution par conduite de combustibles gazeux | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
38 | D35.3 – Production et distribution de vapeur et d’air conditionné | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
39 | E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
40 | F – Services de bâtiments et travaux publics | 34 | - | 4 | - | 3 | (0) | - | (0) | - | - | - | 8 | 20 | 0 | 5 | 9 |
41 | F.41 – Construction de bâtiments | 4 | - | - | - | 3 | (0) | - | (0) | - | - | - | - | 4 | - | - | 9 |
42 | F.42 – Génie civil | 22 | - | - | - | - | (0) | - | - | - | - | - | 0 | 16 | 0 | 5 | 11 |
43 | F.43 – Travaux de construction spécialisés | 8 | - | 4 | - | - | (0) | - | - | - | - | - | 8 | - | - | - | 4 |
44 | G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
45 | H – Transports et entreprosage | 4 980 | - | - | - | - | (2) | - | - | 738 538 | 26 234 | 100,00 % | - | 2 280 | 2 700 | 0 | 10 |
46 | H.49 – Transport terrestres et transports par conduites | 366 | - | - | - | - | (0) | - | - | 154 742 | 4 201 | 100,00 % | - | - | 366 | 0 | 11 |
47 | H.50 – Transports par eau | 4 554 | - | - | - | - | (1) | - | - | 522 519 | 22 017 | 100,00 % | - | 2 220 | 2 334 | 0 | 10 |
48 | H.51 – Transports aériens | 60 | - | - | - | - | (0) | - | - | 61 277 | 16 | 100,00 % | - | 60 | - | - | 8 |
49 | H.52 – Entreposage et services auxiliaires des transports | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
50 | H.53 – Activités de poste et de courrier | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
51 | I – Hébergement et restauration | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
52 | L – Activités immobilières | 800 | - | 0 | 63 | 0 | (0) | (0) | (0) | 18 000 | - | 100,00 % | 98 | 282 | 343 | 76 | 12 |
53 | Expositions sur des secteurs autres que ceux contribuant fortement au changement climatique * | 157 | - | - | 6 | - | (0) | (0) | - |
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| 19 | 87 | 51 | 0 | 9 |
54 | K – Activités financières et d’assurance | 19 | - | - | - | - | (0) | - | - |
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| 19 | - | - | - | 3 |
55 | Expositions sur d’autres secteurs (codes NACE J, M – U) | 138 | - | - | 6 | - | (0) | (0) | - |
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| - | 87 | 51 | 0 | 9 |
56 | Total | 6 479 | - | 4 | 154 | 4 | (3) | (1) | (0) | 1 096 892 | 146 950 | 99,46 % | 153 | 2 843 | 3 401 | 82 | 10 |
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Les prêts immobiliers dans le portefeuille de Sfil ne sont pas garantis par des biens immobiliers sous-jacents. Il s’agit de prêts octroyés à des organismes de logement social qui ont été garantis par des collectivités locales françaises.
Secteur de la contrepartie | a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | n | o |
| p | |
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Valeur comptable brute (en millions d’euros) | ||||||||||||||||||
| Niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) | Niveau d’efficacité énergétique (label du certificat de performance énergétique des sûretés) | Sans le label du certificat de performance énergétique des sûretés | |||||||||||||||
0 ; ≤ 100 | > 100 ; ≤ 200 | > 200 ; ≤ 300 | > 300 ; ≤ 400 | > 400 ; ≤ 500 | > 500 | A | B | C | D | E | F | G |
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| Dont le niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé | |||
1 | Total UE | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
2 | Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
3 | Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
4 | Dont sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
5 | Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
6 | Total non-UE | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
7 | Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
8 | Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
9 | Dont sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
10 | Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Les expositions de Sfil sur des contreparties non financières dans les secteurs du transport maritime et des réseaux d'électricité ne sont pas inclus dans le tableau ci-avant en l'absence de trajectoire sectorielle de l'AIE qui soit pertinente. Elles représentent un encours de EUR 4,6 milliards au 31 décembre 2024.
Par ailleurs, concernant les collectivités locales et les hôpitaux publics français qui représentent l'essentiel des expositions de Sfil (EUR 45 milliards au 31 décembre 2024), Sfil a pour objectif de réduire l'intensité carbone de son portefeuille à 76 gCo2/€ d'ici à 2030, en cohérence avec la SNBC (version révisée de 2018-2019). Cet objectif sera mis à jour avec la nouvelle version de la SNBC attendue dans le courant de l’année 2025.
| a | b | c | d | e | f |
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Secteur | Secteurs NACE | Valeur comptable brute du portefeuille (en millions d’euros) | Paramètre d’alignement | Année de référence | Distance par rapport au scénario ZEN 2050 de l’AIE | |
1 | Électricité | Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné | 322 | gCO2e/kWh | 2024 | -13 % |
2 | Combustion | Extraction d’hydrocarbures | 115 | gCO2e/kWh | 2024 | - 4 % |
3 | Combustion | Distribution de combustibles gazeux par conduites | 141 | gCO2e/kWh | 2024 | 0 % |
4 | Transport aérien | Transports aériens de passagers | 60 | tCO2e/million p.km | 2024 | 54 % |
Sfil s’est appuyé sur les informations publiées par le Climate Accountability Institute afin d’identifier une éventuelle exposition sur les 20 entités les plus émettrices dans le monde. Sfil ne détient aucune exposition sur ces contreparties.
| a | b | c | d | e |
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Valeur comptable | Valeur comptable brute de l’exposition sur les contreparties par rapport à la valeur comptable brute totale (agrégée) * | Dont durables sur le plan environnemental (CCM) | Échéance moyenne pondérée | Nombre d’entreprises faisant partie des 20 plus grandes entreprises polluantes incluses | |
1 | - | - | - | - | - |
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Le portefeuille de Sfil est principalement constitué d’expositions sur les collectivités locales françaises. Par conséquent, les travaux menés sur le risque physique ont porté de manière prioritaire sur ces contreparties. les travaux ont porté sur les aléas chroniques et aigus suivants : tempête cyclones, feux, inondation, tremblements de terre, sécheresse, vague de chaleur, érosion du littoral, retrait gonflement argiles, élévation du niveau de la mer, risque de perte d’enneigement). Le scénario RCP 8.5 (le plus pessimiste) est utilisé à chaque fois que cela est possible. Sont reportés dans le présent tableau les expositions sur les contreparties pour lesquelles le risque physique est considéré comme élevé ou très élevé.
Sfil poursuit ses travaux sur le risque physique de manière à couvrir l’ensemble de son portefeuille, et notamment ses expositions sur des contreparties non financières, qui sont visées par le présent tableau.
| a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | n | o |
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Variable : Zone géographique soumise à un risque physique lié au changement climatique – évènements aigus et chroniques | Valeur comptable brute (en millions d’euros) | ||||||||||||||
| Dont expositions sensibles aux effets d’événements physiques liés au changement climatique | ||||||||||||||
| Ventilation par tranche d’échéance | Dont expositions sensibles aux effets d’évènements liés au changement climatique chroniques | Dont expositions sensibles aux effets d’évènements liés au changement climatique aigus | Dont expositions sensibles aux effets d’évènements liés au changement climatique tant chroniques qu’aigus | Dont expo- | Dont expo- | Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions | ||||||||
≤ 5 ans | > 5 ans ≤ 10 ans | > 10 ans ≤ 20 ans | > 20 ans | Échéance moyenne pondérée |
| Dont expo- | Dont expo- | ||||||||
1 | A – Agriculture, sylviculture et pêche | - |
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2 | B – Industries extractives | 115 |
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3 | C – Industrie manufacturière | - |
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4 | D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné | 393 |
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5 | E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution | - |
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6 | F – Services de bâtiments et travaux publics | 34 |
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7 | G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles | - |
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8 | H – Transports et entreprosage | 4 980 |
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9 | L – Activités immobilières | 800 |
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10 | Prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels | - |
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11 | Prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux | - |
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12 | Sûretés saisies | - |
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13 | Autres expositions sur des contreparties non financières | - |
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14 | Administrations publiques | 39 713 | 695 | 1 852 | 4 606 | 1 419 | 14 | - | - | 8 571 | 224 | 33 | (2) | (2) | (0) |
Le ratio d'actifs alignés retranscrit la structure du bilan de Sfil avec, d'une part, des prêts au secteur public local français principalement constitués de financements de budgets d'investissement et dont l'objet n'est pas précisément connu et, d'autre part, des crédits à l'exportation qui bénéficient à des contreparties hors de l'Union européenne. Ces deux typologies de contreparties ne sont pas assujetties à des obligations de publication d’informations extra-financières.
| ICP | % de couverture (par rapport au total des actifs) * | ||
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Atténuation du changement climatique | Adaptation au changement climatique | Total (atténuation du changement climatique + adaptation du changement climatique) | ||
GAR Encours | 1,60 % | 0,00 % | 1,60 % | 80,02 % |
GAR Flux |
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* % d’actifs sur lesquels porte l’ICP, par rapport au total des actifs bancaires. |
Considérant une évolution méthodologique intégrant désormais les collectivités locales au sein des actifs couverts par le ratio, les données de flux seront disponibles dans la prochaine publication. La réglementation applicable au 31 décembre 2024 ne prévoit en effet plus d’exclure ces contreparties des actifs dans le numérateur et le dénominateur du ratio GAR, contrairement à l’exercice 2023 pour lequel les informations relatives à la Taxonomie avaient été préparées selon les précisions apportées par la communication de la Commission européenne du 21 décembre 2023. La comparabilité des données de flux n’est par conséquent, pour cet exercice, pas adaptée compte tenu de ces évolutions.
Les activités éligibles aux objectifs climatiques sont définies par les règlements délégués « climat », « complémentaire » et leur amendement le cas échéant. Les actifs suivants sont considérés comme éligibles :
Pour déterminer les encours alignés, Sfil s’est appuyé sur les informations publiées par les contreparties financières et non-financières assujetties à la Taxonomie. Lorsque l’information n’est pas disponible, les encours concernés sont considérés comme non alignés. Dans le cas spécifique des expositions sur les collectivités locales dont l'objet du financement est connu, l'analyse menée repose sur les caractéristiques sous-jacentes des biens financés.
Le ratio GAR est calculé par le rapport entre les actifs alignés et les actifs couverts, ces derniers correspondant aux actifs éligibles mentionnés ci-avant auxquels s’ajoutent :
(en EUR millions) | a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | n | o | p | |
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Date de référence des informations T | |||||||||||||||||
Valeur comptable brute totale | Atténuation du changement | Adaptation du changement | Total (CCM + CCA) | ||||||||||||||
Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) | Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) | Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie) | |||||||||||||||
| Dont durables sur le plan environnemental |
| Dont durables sur le plan environnemental |
| Dont durables sur le plan environnemental | ||||||||||||
| Dont finance- | Dont transi- | Dont habili- |
| Dont finance- | Dont adap- | Dont habili- |
| Dont finance- | Dont transi- | Dont habili- | ||||||
| GAR – Actifs couverts par le numérateur et le dénominateur |
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1 | Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour calcul du GAR | 45 043 | 2 877 | 920 | 799 | - | 699 | 252 | - | - | - | - | 3 129 | 920 | 799 | - | 699 |
2 | Entreprises financières | 3 069 | 1 111 | 120 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 111 | 120 | - | - | - |
3 | Établissements de crédit | 3 069 | 1 111 | 120 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 111 | 120 | - | - | - |
4 | Prêts et avances | 0 | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
5 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP) | 3 068 | 1 111 | 120 | - | - | - | - | - | - | - | - | 1 111 | 120 | - | - | - |
6 | Instruments de capitaux propres | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - |
7 | Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
8 | dont entreprises d’investissement | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
9 | Prêts et avances | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
10 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP) | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
11 | Instruments de capitaux propres | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - |
12 | dont sociétés de gestion | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
13 | Prêts et avances | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
14 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP) | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
15 | Instruments de capitaux propres | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - |
16 | dont entreprises d’assurance | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
17 | Prêts et avances | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
18 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP) | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
19 | Instruments de capitaux propres | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - |
20 | Entreprises non financières (soumises aux obligations de publication de la NFRD) | 9 | 4 | 2 | - | - | - | - | - | - | - | - | 4 | 2 | - | - | - |
21 | Prêts et avances | 9 | 4 | 2 | - | - | - | - | - | - | - | - | 4 | 2 | - | - | - |
22 | Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP) | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
23 | Instruments de capitaux propres | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - | - | - |
| - | - |
24 | Ménages | - | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - |
25 | dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels | - | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - |
26 | dont prêts à la rénovation des bâtiments | - | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - |
27 | dont prêts pour véhicules à moteur | - | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - |
28 | Financement d’administrations locales | 41 966 | 1 762 | 799 | 799 | - | 699 | 252 | - | - | - | - | 2 014 | 799 | 799 | - | 699 |
29 | Financement de logements | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
30 | Autres financements d’administrations locales | 41 966 | 1 762 | 799 | 799 | - | 699 | 252 | - | - | - | - | 2 014 | 799 | 799 | - | 699 |
31 | Sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
32 | Total des actifs du GAR | 45 043 | 2 877 | 920 | 799 | - | 699 | 252 | - | - | - | - | 3 129 | 920 | 799 | - | 699 |
| Actifs exclus du numérateur pour le calcul du GAR (mais inclus dans le dénominateur) | ||||||||||||||||
33 | Entreprises non financières de l’UE (non soumises aux obligations de publication de la NFRD) | 853 |
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34 | Prêts et avances | 853 |
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35 | Titres de créance | - |
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36 | Instruments de capitaux propres | - |
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37 | Entreprises non financières non-UE (non soumises aux obligations de publication de la NFRD) | 7 018 |
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38 | Prêts et avances | 6 257 |
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39 | Titres de créance | 761 |
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40 | Instruments de capitaux propres | - |
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41 | Dérivés | 2 156 |
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42 | Prêts interbancaires à vue | 42 |
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43 | Trésorerie et équivalents de trésorerie | - |
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44 | Autres acitfs (goodwill, matières premières, etc) | 2 398 |
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45 | Total des actifs au dénominateur (GAR) | 57 510 |
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| Autres actifs exclus à la fois du nunérateur et du dénominateur pour le calcul du GAR | ||||||||||||||||
46 | Souverains | 12 343 |
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47 | Expositions sur les des banques centrales | 2 016 |
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48 | Portefeuille de négociation | - |
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49 | Total des actifs exclus du numérateur et du dénominateur | 14 359 |
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50 | Total actifs | 71 869 |
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% (du total des actifs inclus dans le dénominateur) | a | b | c | d | e | f | g | h | i | j | k | l | m | n | o | p | |
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Date de référence T : ICP concernant l’encours | |||||||||||||||||
Atténuation du changement climatique (CCM) | Adaptation du changement climatique (CCA) | Total (CCM + CCA) | |||||||||||||||
Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs pertinents pour la taxonomie | Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs pertinents pour la taxonomie | Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs pertinents pour la taxonomie | Part du total des actifs couverts | ||||||||||||||
| Dont durables sur le plan environnemental |
| Dont durables sur le plan environnemental |
| Dont durables sur le plan environnemental | ||||||||||||
|
| Dont finan- | Dont transi- | Dont habili- |
|
| Dont finan- | Dont adap- | Dont habili- |
|
| Dont finan- | Dont transi- | Dont habili- | |||
1 | GAR | 5,00 % | 1,60 % | 1,39 % | - | 1,22 % | 0,44 % | - | - | - | - | 5,44 % | 1,60 % | 1,39 % | - | 1,22 % | 80,02 % |
2 | Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour calcul du GAR | 6,39 % | 2,04 % | 1,77 % | - | 1,55 % | 0,56 % | - | - | - | - | 6,95 % | 2,04 % | 1,77 % | - | 1,55 % | 62,67 % |
3 | Entreprises financières | 36,21 % | 3,90 % | - | - | - | - | - | - | - | - | 36,21 % | 3,90 % | - | - | - | 4,27 % |
4 | Établissements de crédit | 36,21 % | 3,90 % | - | - | - | - | - | - | - | - | 36,21 % | 3,90 % | - | - | - | 4,27 % |
5 | Autres entreprises financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
6 | Dont entreprises d’investissement | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
7 | Dont sociétés de gestion | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
8 | Dont entreprises d’assurance | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
9 | Entreprises non financières (soumises aux obligations de publication de la NFRD) | 45,80 % | 22,90 % | 0.00 % | - | - | - | - | - | - | - | 45,80 % | 22,90 % | 0.00 % | - | - | 0,01 % |
10 | Ménages | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | - |
11 | Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | - |
12 | Dont prêts à la rénovation des bâtiments | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | - |
13 | Dont prêts pour véhicules à moteur | - | - | - | - | - |
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| - | - | - | - | - | - |
14 | Financement d’administrations locales | 4,20 % | 1,90 % | 1,90 % | - | 1,67 % |
|
|
|
|
| 4,80 % | 1,90 % | 1,90 % | - | 1,67 % | 58,39 % |
15 | Financement de logements | - | - | - | - | - |
|
|
|
|
| - | - | - | - | - | - |
16 | Autres financements d’administrations locales | 4,20 % | 1,90 % | 1,90 % | - | 1,67 % | 0,60 % | - | - | - | - | 4,80 % | 1,90 % | 1,90 % | - | 1,67 % | 58,39 % |
17 | Sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux | - | - | - | - | - |
|
|
|
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| - | - | - | - | - | - |
Sfil ne détient pas d'expositions sur les ménages ni de prêts à des entreprises non financières qui sont garantis par des biens immobiliers commerciaux.
| a | b | c | d | e | f |
---|---|---|---|---|---|---|
Type d’instrument financier | Catégorie de contrepartie | Valeur comptable brute (en millions d’euros) | Type de risque atténué (risque de transition lié au changement climatique) | Type de risque atténué (risque physique lié au changement climatique) | Informations qualitatives sur la nature des mesures d’atténuation | |
1 | Obligations (par ex. vertes, durables, liées à la durabilité en vertu des normes autres que les normes de l’UE) | Entreprises financières | - | - | - | - |
2 | Entreprises non financières | - | - | - | - | |
3 | Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux | - | - | - | - | |
7 | Autres contreparties | - | - | - | - | |
8 | Prêts (par ex. verts, durables, liés à la durabilité en vertu des normes autres que les normes de l’UE) | Entreprises financières |
| - | - | - |
9 | Entreprises non financières | - | - | - |
| |
10 | Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux | - | - | - | - | |
11 | Ménages | - | - | - | - | |
12 | Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels | - | - | - | - | |
13 | Dont prêts à la rénovation de bâtiment | - | - | - | - | |
14 | Autres contreparties | 1 617 | O | - | Prêts à des administrations locales et finançant des projets visant l’eau potable et l’assainissement, l’efficacité énergétique du mobilier urbain, la collecte et le tri des déchets et la gestion des eaux pluviales |
Art. CRR | Thème | Section du rapport | Pages |
---|---|---|---|
435 | Objectifs et politique de gestion | 4.1.2 Profil de risque | |
435 | Informations sur la gouvernance | 3.1 Informations sur la gouvernance | |
435, 451a | Déclaration sur l'adéquation des systèmes de gestion des risques, y compris risque de liquidité | 4. Risques et adéquation des fonds propres | |
435 | Stratégies et processus de gestion des risques pour chaque type de risque | Toutes les sections 4.4 | |
447 et 438 | Métriques clés | 4.1.1 Chiffres clés | |
436 | Périmètre de consolidation | 4.3.1 Champ d’application du périmètre prudentiel | |
437, 438, 440, 451 | Fonds propres | 4.2.3 Dispositif de tests de résistance (stress tests) | |
442, 435, 444 | Risque de crédit | 4.4.1 Risque de crédit | |
439, 431, 453 | Risque de contrepartie | 4.4.2 Risque de contrepartie | |
451a, 435 | Risque de liquidité | 4.4.3 Risque de liquidité | |
435 | Risque de marché | 4.4.6 Risque de marché | |
435, 446, 454 | Risque opérationnel | 4.4.7 Risque opérationnel | |
449 a | Risques ESG | 4.4.10 Risques ESG | |
443 | Actifs grevés | 4.4.3 Risque de liquidité | |
450 | Politique de rémunération | 2.6.2 Informations sociales |
(en EUR millions) | Note | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
Banques centrales | 2.1 | ||
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 2.2 | ||
Instruments dérivés de couverture | 4.1 | ||
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 2.3 | ||
Actifs financiers au coût amorti |
|
|
|
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 2.4 | ||
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 2.4 | ||
Titres au coût amorti | 2.4 | ||
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
| ||
Actifs d’impôts courants | 2.5 | ||
Actifs d’impôts différés | 2.5 | ||
Immobilisations corporelles | 2.6 | ||
Immobilisations incorporelles | 2.7 | ||
Comptes de régularisation et actifs divers | 2.8 | ||
TOTAL DE L’ACTIF |
|
(en EUR millions) | Note | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
Banques centrales |
| ||
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 3.1 | ||
Instruments dérivés de couverture | 4.1 | ||
Passifs financiers au coût amorti |
|
|
|
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | 3.2 | ||
Dettes envers la clientèle au coût amorti |
| ||
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 3.2 | ||
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux |
| ||
Passifs d’impôts courants | 3.3 | ||
Passifs d’impôts différés | 3.3 | ||
Comptes de régularisation et passifs divers | 3.4 | ||
Provisions | 3.5 | ||
Dettes subordonnées |
| ||
CAPITAUX PROPRES | 3.6 | ||
Capital |
| ||
Réserves et report à nouveau |
| ||
Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres |
| ( | ( |
Résultat de l’exercice |
| ||
TOTAL DU PASSIF |
|
(en EUR millions) | Note | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Intérêts et produits assimilés | 5.1 | ||
Intérêts et charges assimilées | 5.1 | ( | ( |
Commissions (produits) | 5.2 | ||
Commissions (charges) | 5.2 | ( | ( |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 5.3 | ||
Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres | 5.4 | ||
Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti | 5.5 | ||
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat |
| ||
Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat |
| ||
Produits des autres activités |
| ||
Charges des autres activités |
| ||
PRODUIT NET BANCAIRE |
| ||
Charges générales d’exploitation | 5.6 | ( | ( |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles | 5.7 | ( | ( |
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION |
| ||
Coût du risque | 5.8 | ||
RÉSULTAT D’EXPLOITATION |
| ||
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
| ||
RÉSULTAT AVANT IMPÔT |
| ||
Impôts sur les bénéfices | 5.9 | ( | ( |
RÉSULTAT NET |
| ||
RÉSULTAT NET PAR ACTION (EN EUR) |
|
|
|
|
| ||
|
|
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
|
---|---|---|---|
RÉSULTAT NET |
| ||
Éléments recyclables ultérieurement en résultat | ( | ( |
|
Gains ou pertes latents ou différés sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres |
| ||
Gains ou pertes latents ou différés sur instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie | ( |
| |
Gains ou pertes latents ou différés sur instruments dérivés de couverture part coût de la base | ( | ( |
|
Impôts sur éléments recyclables ultérieurement en résultat |
| ||
Éléments non recyclables en résultat |
| ||
Écarts actuariels au titre des régimes à prestations définies |
| ||
Impôts liés |
| ||
TOTAL DES GAINS ET PERTES LATENTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES | ( | ( |
|
RÉSULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES |
|
(en EUR millions) | Capital et réserves | Gains ou pertes latents ou différés | Total |
Capitaux propres | |||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Capital souscrit, prime d’émission et d’apport | Réserves | Total | Variation | Variation | Variation | Variation | |||
CAPITAUX PROPRES | ( | ( | |||||||
Variations du capital | |||||||||
Dividendes | ( | ( | ( | ||||||
Variation de la juste valeur | |||||||||
Variation de la juste valeur | ( | ( | ( | ( | |||||
Résultat net de la période | |||||||||
Autres variations | |||||||||
CAPITAUX PROPRES | ( | ( | |||||||
Variations du capital | |||||||||
Dividendes au titre de l'exercice 2023 | ( | ( | ( | ||||||
Variation de la juste valeur | |||||||||
Variation de la juste valeur | ( | ( | ( | ||||||
Résultat net de la période | |||||||||
Distribution de réserves | ( | ( | ( | ||||||
Acompte sur dividende sur report à nouveau | ( | ( | ( | ||||||
Acompte sur dividende sur résultat de l'exercice | ( | ( | ( | ||||||
Autres variations | |||||||||
CAPITAUX PROPRES | ( | ( |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
RÉSULTAT AVANT IMPÔTS | ||
+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles | ( | |
+/- Dotations nettes aux provisions et dépréciations | ( | |
+/- Perte nette/gain net des activités d’investissement | ||
+/- (Produits)/charges des activités de financement | ||
+/- Autres mouvements | ||
= Total des éléments non monétaires inclus dans | ( | |
+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit | ( | |
+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle | ( | |
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou des passifs financiers | ( | |
+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou des passifs non financiers | ( | ( |
- Impôts versés | ( | ( |
= Diminution/(augmentation) nette des actifs | ( | ( |
FLUX NET DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE (A) | ( | ( |
FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT (B) | ( | |
+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires | ( | ( |
+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement | ||
FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (C) | ||
EFFET DE LA VARIATION DES TAUX DE CHANGE SUR LA TRÉSORERIE | ||
AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE | ( | |
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À L’OUVERTURE | ||
Caisses, banques centrales (actif et passif) | ||
Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit | ||
TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE | ||
Caisses, banques centrales (actif et passif) | ||
Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit | ||
VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE | ( |
Le groupe Sfil établit ses états financiers consolidés en conformité avec les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS), telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables en son sein. Les états financiers consolidés s’inscrivent en outre dans le cadre de la Recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales.
Les états financiers consolidés de l’exercice clôturé au 31 décembre 2024 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 12 février 2025.
Les impacts quantitatifs sur les états financiers ainsi que des informations qualitatives associés à la guerre en Ukraine sont traités par la société dans la note 8 ci-après. Des éléments d’information complémentaires sont également présentés dans le rapport de gestion.
Les principes comptables appliqués aux états financiers sont décrits au chapitre 1.2 ci-après.
Le groupe Sfil n’anticipe pas d’impact majeur notamment de l’application de la guidance pour l’appréciation du caractère SPPI de ses prêts présentant des caractéristiques ESG.
Les régulateurs ont imposé la transition vers de nouveaux taux sans risques pour améliorer la fiabilité des indices de référence et protéger les consommateurs. L'IASB a amendé les normes IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7, adoptées par l'UE en 2020, pour réduire l'incertitude sur les relations de couverture. Ces amendements, appliqués en deux phases depuis janvier 2020 et 2021, ont eu un impact limité sur les états financiers du Groupe. Ils fournissaient notamment des exemptions et des solutions pratiques.
Le Groupe a géré la transition des taux EURIBOR, EONIA, LIBOR et STIBOR, identifiant divers risques (contentieux, de marché, opértionnels et comptables). Depuis 2020, il a renforcé son accès aux marchés d'instruments dérivés et adhéré au Protocole ISDA, avec des transitions spécifiques réalisées pour EONIA, LIBOR, CHF, GBP et USD, tandis que STIBOR reste conforme à la réglementation.
Des jugements sont effectués principalement dans les domaines suivants :
Ces jugements sont développés dans les chapitres ci-après.
Des estimations sont effectuées principalement dans les domaines suivants :
Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le rapport de gestion. Les informations concernant l’effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le paragraphe 1.2.5.7 « Dépréciation des actifs financiers ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers comportant des clauses de marge indexées sur des critères ESG (Sustainability-linked loans) est présenté dans la note 1.2.5.3 « Actifs financiers évalués au coût amorti ».
Les comptes consolidés du Groupe regroupent l’ensemble des entreprises contrôlées. Les entreprises contrôlées sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.
Le Groupe contrôle une entité si toutes les conditions suivantes sont satisfaites :
L’analyse du niveau de contrôle est réexaminée dès lors qu’un des critères caractérisant le contrôle est modifié. Une filiale est consolidée à partir du moment où le Groupe obtient effectivement son contrôle. Les opérations et les soldes intra-groupe ainsi que les gains ou pertes latents résultant d’opérations intra-groupe sont éliminés lors de la consolidation.
Le périmètre de consolidation au 31 décembre 2024 est identique à celui au 31 décembre 2023.
Les actifs et passifs financiers sont compensés et seul le solde net est présenté au bilan lorsqu’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants et qu’il est dans l’intention des parties que les flux futurs attendus soient réglés sur une base nette ou que l’actif soit décomptabilisé et le passif éteint de manière simultanée.
Les opérations en monnaie étrangère sont comptabilisées en utilisant le cours de change à la date de l’opération.
Pour rappel, la principale caractéristique d’un élément monétaire est un droit de recevoir (ou une obligation de livrer) un nombre déterminé ou déterminable d’unités monétaires. En application d’IAS 21, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont comptabilisés au cours de clôture et les différences de change en résultant sont comptabilisées en résultat net.
Les actifs financiers en monnaie étrangère évalués à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global sont traités comme des éléments monétaires en application d’IFRS 9 : la différence de change résultant de changements du coût amorti de ces actifs est comptabilisée en résultat net, les autres variations de la valeur comptable (hormis la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues : cf. infra) étant comptabilisées en capitaux propres.
Le Groupe ne détient pas d’actif ou de passif non monétaire libellé en monnaie étrangère.
Tous les achats et ventes d’actifs financiers sont comptabilisés à la date de règlement qui est la date à laquelle l’actif financier est reçu ou livré par une des sociétés du Groupe. Les instruments dérivés sont comptabilisés à la juste valeur dès la date de transaction.
Lorsqu’il devient partie aux dispositions contractuelles d’un actif financier, le Groupe le classe dans l’une des trois catégories prévues par IFRS 9, en fonction, d’une part, du modèle économique auquel il se rattache et, d’autre part, des caractéristiques de ses flux de trésorerie contractuels.
Le rattachement des actifs financiers détenus par le Groupe à un modèle économique est réalisé à un niveau qui reflète la façon dont ceux-ci sont collectivement gérés en vue d’atteindre les objectifs économiques clés du Groupe, à savoir :
Cet exercice nécessite généralement l’usage du jugement et se fonde sur les faits, les circonstances et plus généralement l’ensemble des indications pertinentes dont le Groupe dispose à la date à laquelle cette appréciation est réalisée. Ces indications pertinentes peuvent être regroupées en deux familles :
Au terme de cet exercice, il apparaît que le Groupe n’utilise que le modèle de la collecte des flux contractuels (modèle de collecte) et, de façon marginale celui de la collecte des flux contractuels et vente pour certains titres acquis par le Groupe pour le placement des excédents de trésorerie (modèle de collecte de vente). Le Groupe ne détient pas d’actifs financiers à des fins de transaction, c’est-à-dire qu’il n’origine, n’acquiert et ne porte pas d’actifs financiers dans le but de réaliser une plus-value via leur vente ou leur rachat à court terme.
Le test du critère SPPI (Solely Payments of Principal and Interests) consiste à déterminer si les flux de trésorerie contractuels d’un actif financier correspondent à ceux d’un contrat de prêt de base, c’est-à-dire à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû. Indépendamment de la forme juridique de cet actif et de la nature du taux (fixe ou variable), c’est le cas lorsque les flux de trésorerie contractuels sont composés uniquement d’une contrepartie pour la valeur temps de l’argent, d’une contrepartie pour le risque de crédit associé au principal restant dû pour une période de temps donnée, le cas échéant d’une contrepartie pour d’autres risques de prêteur basiques (risque de liquidité, par exemple) et frais annexes (frais administratifs, par exemple) associés à la détention de l’actif durant une période de temps donnée et le cas échéant d’une marge.
Une analyse qualitative est en général suffisante pour établir le résultat du test du critère SPPI. Parfois, une analyse quantitative complémentaire est nécessaire : elle consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif financier considéré à ceux d’un actif de référence. Si la différence établie à l’issue de cette comparaison n’est pas matérielle, l’actif est assimilé à un contrat de prêt de base.
Un actif financier est classé et ultérieurement évalué au coût amorti s’il remplit simultanément les deux conditions suivantes :
Des premiers prêts à impact ont été octroyés par le Groupe pour accompagner les entreprises dans leur démarche de durabilité par un mécanisme incitatif de révision de la marge en fonction de critères ESG propres à l’emprunteur ou de l’atteinte par ce dernier d’objectifs de développement durable (sustainability-linked loans). L’analyse de ces prêts a permis de les qualifier d’actifs financiers basiques dès lors que leurs flux respectaient le caractère de minimis ainsi que les autres critères SPPI.
Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un actif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, à laquelle s’ajoutent la surcote/décote éventuelle et les coûts de transaction. Ultérieurement, l’actif financier est évalué au coût amorti qui correspond à sa valeur initiale minorée du capital remboursé, majorée ou minorée selon le cas de l’amortissement de la surcote/décote et des coûts de transaction, calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif et ajusté de toute correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Cette dernière vient en diminution de la valeur de l’actif financier par contrepartie du résultat net au niveau du coût du risque.
Les intérêts courus et échus des prêts et titres à revenus fixes appartenant à cette catégorie ainsi que l’amortissement des surcotes/décotes et des coûts de transaction, calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif, sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.
Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs attendus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, quand cela est plus approprié, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable brute de l’instrument financier ou, s’il s’agit d’un actif financier déprécié lors de sa comptabilisation initiale ou ultérieurement à celle-ci (cf. infra), sa valeur comptable nette notamment des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Le calcul de ce taux tient compte des commissions reçues ou payées par les parties au contrat et qui du fait de leur nature font partie intégrante du taux effectif du contrat, des surcotes et décotes éventuelles et des coûts de transaction. Les coûts de transaction sont des coûts marginaux qui sont directement attribuables à l’acquisition d’un instrument financier et qui sont inclus dans le taux d’intérêt effectif. Un coût marginal est un coût qui n’aurait pas été encouru si l’entité n’avait pas acquis l’instrument financier.
Un actif financier est classé et ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global s’il remplit simultanément les deux conditions suivantes :
Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un actif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, à laquelle s’ajoutent la surcote/décote éventuelle et les coûts de transaction. Ultérieurement, les plus- ou moins-values latentes résultant de la variation de la juste valeur de cet actif sont comptabilisées en capitaux propres, au niveau des autres éléments du résultat global, à l’exception d’un montant correspondant à la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues, qui est comptabilisé en résultat net au niveau du Coût du risque.
Les intérêts courus et échus des prêts et titres à revenus fixes appartenant à cette catégorie ainsi que l’amortissement des surcotes/décotes et des coûts de transaction, calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif (cf. supra), sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.
Un actif financier n’appartenant à aucune des deux catégories décrites ci-dessus (coût amorti et juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global) relève de cette catégorie et est classé et ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du résultat net : il s’agit notamment des actifs financiers ne respectant pas le critère SPPI.
Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un actif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, à laquelle s’ajoute la surcote/décote éventuelle, les coûts de transaction étant exclus. Ultérieurement, les plus- ou moins-values latentes résultant de la variation de la juste valeur de cet actif sont comptabilisées en résultat net, au niveau du Produit net bancaire.
En application des principes retenus dans la Recommandation ANC 2022-01 du 8 avril 2022, le Groupe a choisi de présenter distinctement :
Le Groupe ne fait pas usage des options suivantes :
L’ensemble des actifs financiers évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global font l’objet d’une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues. À chaque date de clôture, ils sont segmentés en trois Stages :
À chaque date de clôture, la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues d’un actif financier est évaluée :
Les actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou création ne donnent pas lieu à la constitution d’une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues lors de leur comptabilisation initiale. Les produits d’intérêts sur ces actifs sont déterminés à partir d’un taux d’intérêt effectif qui tient compte des pertes de crédit attendues. Ultérieurement, les corrections de valeur comptabilisées sur ces actifs correspondent au cumul, depuis la comptabilisation initiale, des variations des pertes de crédit attendues pour la durée de vie de ces actifs. Le Groupe n’a pas vocation à acquérir ou à générer des actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou création.
L’analyse de l’augmentation du risque de crédit est réalisée sur base individuelle, le Groupe n’utilisant pas l’approche sur base collective. L’objectif de l’analyse est de comparer le risque de défaillance à la date de clôture avec son risque de défaillance à la date de la comptabilisation initiale. Cette analyse tient compte de l’ensemble des informations raisonnables et justifiables pertinentes dont le Groupe peut disposer sans avoir à engager des coûts ou des efforts excessifs, en particulier d’informations quantitatives et qualitatives sur les événements passés (utilisation d’historiques), sur la conjoncture actuelle et sur les prévisions de la conjoncture future (forward looking information). En pratique, l’estimation de l’augmentation du risque de crédit est menée au niveau de la contrepartie :
Les contrats d’une contrepartie sont classés en Stage 3 lorsque la contrepartie se trouve dans l’une ou l’autre des situations suivantes :
Les contrats d’une contrepartie dans l’une ou l’autre des situations décrites ci-dessus sont aussi considérés comme non performants sur le plan prudentiel (Non-Performing Exposures). Sur le périmètre concerné par la segmentation en Stages, l’assiette comptable du Stage 3 est donc plus large que celle du « défaut » au sens de la CRR et est globalement en ligne avec celle des Non-Performing Exposures, à une différence notable près : les contreparties déjà en Forbearance et auxquelles une nouvelle Forbearance a été accordée et/ou un incident de paiement compris entre 31 et 90 jours a été constaté. Les contrats d’une contrepartie dans cette situation sont considérés comme non performants sur le plan prudentiel (Non-Performing Exposures) mais restent classés en Stage 2 sur le plan comptable (cf. infra).
Les contrats d’une contrepartie sont classés en Stage 2 lorsque, sans pour autant se trouver dans l’une ou l’autre des situations du Stage 3 (cf. supra), la contrepartie se trouve dans l’une ou l’autre des situations suivantes matérialisant l’augmentation significative du risque de crédit :
À défaut d’être dans l’une ou l’autre des situations énoncées ci-dessus, l’augmentation significative du risque de crédit n’est pas caractérisée et les contrats de la contrepartie demeurent classés en Stage 1.
Les transitions entre Stages doivent respecter les règles suivantes :
La dépréciation comptabilisée sur le contrat est égale à la moyenne des pertes de crédit attendues de chacun des scénarios pondérés par leurs probabilités d’occurrence respectives. Pour l’ensemble des portefeuilles significatifs, la définition des scénarios intègre une dimension prospective (forward looking) qui permet de projeter des variables macroéconomiques et financières et d’évaluer leurs impacts. Ces scénarios reposent soit sur des projections réalisées par la direction des risques de crédit, soit sur des travaux quantitatifs.
Dans le cas des collectivités locales françaises, les principales hypothèses ainsi que les scénarios et leur pondération sont présentés ci-dessous. Les hypothèses de ces scénarios font l’objet de mises à jour. Trois scénarios sont ainsi construits à partir des estimations de conjoncture 2022 et 2023. Les prévisions forward looking 2024-2026 sont réalisées à partir des prévisions macroéconomiques du scénario central des économistes du Groupe Caisse des Dépôts mises à jour en septembre 2023.
Les variables les plus significatives utilisées dans la détermination des pertes de crédit (taux d’inflation, croissance du PIB, taux des OAT 10 ans) pour chaque scénario sont détaillées ci-après :
Scénario central (données en %) | 2024 | 2025 | 2026 |
---|---|---|---|
Inflation | 2,7 | 2,3 | 2,1 |
Croissance du PIB | 0,7 | 1,1 | 1,1 |
OAT 10 ans | 2,9 | 2,8 | 2,7 |
Scénario favorable (données en %) | 2024 | 2025 | 2026 |
---|---|---|---|
Inflation | 2,3 | 2 | 2 |
Croissance du PIB | 1,5 | 1,5 | 1,3 |
OAT 10 ans | 2,7 | 2,5 | 2,5 |
Scénario défavorable (données en %) | 2024 | 2025 | 2026 |
---|---|---|---|
Inflation | 5,8 | 4,2 | 3,7 |
Croissance du PIB | -1,5 | 0,0 | 0,5 |
OAT 10 ans | 5,5 | 5,5 | 5,5 |
Depuis 2022, ces scénarios intègrent également les enjeux climatiques auxquels sont confrontées les collectivités locales en termes de transition vers une économie décarbonée et de risques physiques, influençant de plus en plus significativement les dépenses d’investissement et de fonctionnement de ces dernières. Ainsi, la modélisation des variables macrobudgétaires intègre désormais les dépenses liées à une mise en œuvre progressive sur la période 2023-2026 des efforts d’investissement supplémentaires attendus des collectivités locales pour respecter la Stratégie Nationale Bas Carbone, telles que chiffrées par I4CE dans son étude Collectivités : les besoins d’investissements et d’ingénierie pour la neutralité carbone. Une première estimation des dépenses liées à l’adaptation au changement climatique, fondée sur l’étude Évaluation climat des budgets des collectivités territoriales – volet atténuation publiée en septembre 2022 par I4CE a également été prise en compte dans la construction de ces scénarios.
Prise en compte des enjeux climatiques et pondération des scénarios :
L’impact d’un changement de pondération entre les trois scénarios sur le montant des pertes de crédit attendues associées aux collectivités locales françaises peut être considéré comme très limité, de même que la prise en compte de dépenses d’investissement et d’adaptation à la transition climatique. À titre d’illustration, au 31 décembre 2024, le tableau ci-dessous présente le montant des pertes de crédit attendues comptabilisé (EUR 50,4 millions) ainsi que la perte de crédit attendue non pondérée de chacun des trois scénarios. Les poids relatifs de chacun des scénarios et le détail des variables macrobudgétaires utilisées sont aussi précisés.
Scénarios | Poids | Ratios* financiers |
2024 | 2025 | 2026 | Perte de crédit attendue non | Perte de crédit attendue pondérée |
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Central | 55 % | Capacité de désendettement (en années) | 5,17 | 5,53 | 5,84 | 49,2 | 50,4 |
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Taux d’endettement (en % des RRF) | 77,9 % | 80,2 % | 81,7 % |
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Taux d’épargne brute (en % des RRF) | 15,1 % | 14,5 % | 14,0 % |
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Dégradé | 30 % | Capacité de désendettement (en années) | 6.03 | 7,37 | 9,13 | 51.8 |
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Taux d’endettement (en % des RRF) | 77,0 % | 79,1 % | 83,1 % |
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Taux d’épargne brute (en % des RRF) | 12,8 % | 10,7 % | 9,1 % |
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Vertueux | 15 % | Capacité de désendettement (en années) | 4,95 | 5,03 | 5.05 | 49,7 |
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Taux d’endettement (en % des RRF) | 77,0 % | 77,7 % | 77,3 % |
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Taux d’épargne brute (en % des RRF) | 15,6 % | 15,4 % | 15,3 % |
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RRF : recettes réelles de fonctionnement. * Définitions des ratios utilisés : - capacité de désendettement: est un ratio de solvabilité calculé en divisant l’encours de dette par l’épargne brute ; ce ratio exprime le nombre d’années théoriques nécessaire pour qu’une collectivité rembourse la totalité de son endettement si elle y consacrait la totalité de sa capacité d’autofinancement. - taux d’endettement : est obtenu en effectuant le rapport entre la dette moyen et long terme (au numérateur) et les recettes de fonctionnement (au dénominateur), ces dernières étant les recettes courantes (fiscalité, dotations de l’État, recettes issues de l’exploitation des services publics). Les recettes de fonctionnement se caractérisent par une certaine régularité, et sont affectées en priorité au paiement des dépenses courantes de la collectivité, dénommées dépenses de gestion (frais de personnel, achats et fournitures, aide sociale, etc.) et au paiement de la dette (capital et intérêts). Le taux d’endettement permet de mesurer la dette souscrite pour financer les investissements et d’apprécier son niveau au regard des recettes courantes. - taux d’épargne brute : les budgets des collectivités locales se divisent entre une section de fonctionnement et une section d’investissement. La section de fonctionnement organise les dépenses courantes et les recettes courantes (fiscalité, dotations de l’État, recettes issues de l’exploitation des services publics). L’épargne brute est le solde calculé des recettes de fonctionnement diminuées des dépenses de fonctionnement (dépenses courantes et intérêts de la dette). Le taux d’épargne brute est obtenu en rapportant le montant d’épargne brute au montant des recettes de fonctionnement. Il permet de mesurer la performance opérationnelle de la collectivité (y compris le paiement des intérêts de la dette), avant prise en compte de la politique d’investissement. |
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Des travaux complémentaires sont en cours visant à établir une méthodologie de notation des risques climatiques sur le secteur public local. Ces notations seront à terme utilisées pour le calcul des pertes de crédit attendues. Les travaux de modélisation sont en cours.
Pour les contrats classés en Stage 1 ou en Stage 2, les pertes de crédit attendues correspondent à la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine du contrat du produit de trois paramètres : la probabilité de défaut (PD), l’exposition au moment du défaut (EAD) et la perte en cas de défaut (LGD), respectivement sur un horizon d’un an pour les contrats classés en Stage 1 et sur la durée de vie résiduelle pour les contrats classés en Stage 2. Les trois paramètres varient en fonction du scénario et de l’année considérés. Le Groupe a capitalisé sur le dispositif de calcul de ces paramètres en modèle bâlois et a introduit des ajustements afin de tenir compte des dispositions spécifiques à IFRS 9. Cette approche a conduit à la définition de modèles spécifiques à IFRS 9 pour l’ensemble des portefeuilles significatifs. Plus précisément, des modèles spécifiques pour calculer la PD et la LGD ont été développés sur les collectivités locales et les groupements à fiscalité propre, étant donné que ce portefeuille est le plus significatif pour le Groupe. Ces calculs sont effectués selon les étapes suivantes :
Pour les contrats classés en Stage 3, les pertes de crédit attendues sont calculées selon deux méthodologies distinctes en fonction de la nature de la contrepartie :
À chaque date de clôture, le classement en Stages et les montants de correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues font l’objet d’analyses et sont validés par le comité des provisions en amont de leur comptabilisation. Par ailleurs, des procédures de backtesting ont été définies afin de permettre le suivi annuel de la performance du dispositif de calcul des pertes de crédit attendues en IFRS 9, et couvrent la qualité des données, la structure du portefeuille et la qualité des prédictions.
Les variations positives et négatives du montant de la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues sont comptabilisées en coût du risque.
Lorsqu’un actif est jugé par la direction comme étant irrécupérable, il est décomptabilisé (cf. infra) : la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues est reprise et la perte nette comptabilisée en résultat net au niveau du Coût du risque. Les récupérations ultérieures éventuelles sont également comptabilisées en Coût du risque.
Un actif financier est décomptabilisé si et seulement si les droits contractuels sur les flux de trésorerie de cet actif arrivent à expiration ou si cet actif est transféré et que ce transfert remplit l’une des conditions ci-après :
La plus- ou moins-value réalisée lors de la décomptabilisation d’un actif financier est calculée par différence entre, d’une part, la contrepartie reçue (nette des frais de transaction et y compris tout nouvel actif obtenu, déduction faite de tout nouveau passif assumé) et, d’autre part, la valeur comptable de cet actif en date de décomptabilisation. Elle est reconnue en résultat net de l’exercice concerné, au niveau du Produit net bancaire.
Les actifs financiers sont décomptabilisés au moment de leur cession. La plus- ou moins-value réalisée à l’occasion de la cession tient compte des éléments suivants :
Les titres vendus avec un engagement de rachat à un prix déterminé (repos) ne sont pas décomptabilisés et demeurent au bilan dans leur catégorie initiale. La contrepartie au passif est enregistrée au sein des passifs financiers au coût amorti. L’actif est présenté comme gagé dans les annexes.
Les titres achetés avec un engagement de revente à un prix déterminé (reverse repos) sont comptabilisés au hors bilan et les prêts correspondants sont enregistrés au bilan au sein des actifs financiers au coût amorti.
La différence entre le prix de vente et le prix d’achat est considérée comme un produit d’intérêt ou une charge d’intérêt qui est capitalisé et étalé sur la durée du contrat en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.
Le remboursement anticipé d’un prêt donne en général lieu au paiement d’une indemnité qui sert de base à la détermination de la plus- ou moins-value réalisée lors de la décomptabilisation.
Dans le cas d’un remboursement sans refinancement, le prêt n’existe plus et est décomptabilisé.
Dans le cas d’un remboursement avec refinancement, le traitement comptable diffère selon que les conditions à l’issue du réaménagement sont substantiellement différentes des conditions d’origine ; c’est le cas notamment dans l’une ou l’autre des situations ci-dessous :
Lorsque les conditions de réaménagement ne sont pas substantiellement différentes des conditions d’origine, le prêt d’origine n’est pas décomptabilisé. Sa valeur comptable brute est ajustée pour tenir compte du réaménagement, y compris des coûts ou honoraires engagés, de sorte qu’elle corresponde à la valeur des flux de trésorerie du prêt réaménagé actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine (ou, dans le cas d’actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou leur création, à ce même taux corrigé pour tenir compte de la qualité du crédit). Cet ajustement, appelé effet catch-up, constitue la valeur de l’excédent de marge du prêt réaménagé par rapport au prêt d’origine : il est immédiatement reconnu en résultat net de l’exercice au niveau de la marge nette d’intérêts. En outre, pour les actifs financiers évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global, le Groupe apprécie si, du fait des modifications induites par le réaménagement, il y a ou non eu une augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale : cette appréciation donne le cas échéant lieu à un ajustement de la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (cf. supra).
Lorsque les conditions de réaménagement sont substantiellement différentes des conditions d’origine, le prêt d’origine est décomptabilisé et le prêt réaménagé est comptabilisé comme un nouvel actif financier. Sa valeur comptable brute est ajustée pour tenir compte des conditions de marché, de sorte qu’elle corresponde à la valeur des flux de trésorerie réaménagés actualisée au taux d’intérêt effectif d’un prêt octroyé à des conditions normales de marché en date de réaménagement. Cet ajustement constitue la valeur de l’excédent de marge du prêt réaménagé par rapport aux conditions normales de marché en date de réaménagement : il est immédiatement reconnu en résultat net de l’exercice au niveau du poste du Produit net bancaire enregistrant les gains et pertes nets de la catégorie à laquelle appartient l’actif financier décomptabilisé.
Le Groupe ne détient pas de passifs financiers appartenant à cette catégorie.
Le Groupe ne fait pas usage de cette option.
Les passifs financiers au coût amorti sont notamment constitués des obligations foncières et des autres ressources bénéficiant du privilège défini à l’article L.513-11 du Code monétaire et financier. En outre, les passifs financiers au coût amorti sont également constitués des émissions unsecurred LT et des certificats de dépôts émis par Sfil.
Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un passif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, qui est sa valeur nominale à laquelle s’ajoutent les primes de remboursement et d’émission éventuelles et les coûts de transaction (frais et commissions liés à l’émission d’emprunts obligataires notamment). Ultérieurement, le passif financier est évalué au coût amorti qui correspond à sa valeur initiale majorée ou minorée selon le cas de l’amortissement des primes et coûts de transaction calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif.
Les intérêts courus et échus des passifs financiers appartenant à cette catégorie, ainsi que l’amortissement des primes et des coûts de transaction calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif, sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.
Concernant les obligations foncières émises libellées en devises, le traitement appliqué est celui des opérations en monnaies étrangères (cf. supra).
Un passif financier est décomptabilisé si et seulement s’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est exécutée, est annulée ou a expiré.
Le réaménagement d’un passif financier doit donner lieu à la décomptabilisation de ce passif lorsque les conditions financières du nouveau passif financier sont substantiellement différentes de celles du passif d’origine (cf. supra).
Le Groupe a fait le choix d’appliquer les dispositions de la norme IFRS 9 pour la comptabilité de couverture depuis le 1er janvier 2022. En application du paragraphe 6.1.3 d’IFRS 9, la norme IFRS 9 s’applique de façon prospective à compter de cette date à l’ensemble des relations de microcouverture du groupe. Les relations de macrocouverture continuent quant à elles à être reconnues selon les dispositions de la norme IAS 39, en conformité avec les dispositions du règlement (CE) n° 2086/2004 de la Commission européenne amendant la norme IAS 39 (IAS 39 carve out ). De plus, le groupe publie les informations financières sur la comptabilité de couverture qui sont requises par la norme IFRS 7 dans sa version amendée par la norme IFRS 9.
Tous les dérivés sont initialement comptabilisés au bilan à la juste valeur puis revalorisés à leur juste valeur. La juste valeur des dérivés est obtenue soit à partir des prix constatés sur les marchés cotés, soit en utilisant des modèles internes de valorisation.
Le montant porté au bilan comprend la prime payée ou reçue après amortissement, le montant des variations de juste valeur et les intérêts courus, le tout formant la juste valeur du dérivé. Les instruments dérivés sont présentés à l’actif si leur juste valeur est positive et au passif si elle est négative.
Le Groupe entre dans des contrats de dérivés dans l’objectif unique de couvrir ses positions de taux ou de change. Cependant, certains dérivés doivent être évalués à la juste valeur par le biais du résultat net en date de clôture ; ce sont :
Les gains et pertes réalisés et latents sur ces dérivés, évalués à la juste valeur par le biais du résultat net en date de clôture, sont comptabilisés en résultat net au niveau du Produit net bancaire.
Les dérivés de couverture peuvent être classés dans l’une des deux familles suivantes :
La comptabilité de couverture peut être utilisée pour comptabiliser ces dérivés si certaines conditions sont remplies :
Les variations de juste valeur des dérivés désignés et documentés dans une relation de couverture en juste valeur, qui respectent les critères ci-dessus, sont comptabilisées en résultat net, de même que les variations de juste valeur des éléments couverts attribuables au risque couvert. S’agissant en particulier des instruments financiers structurés, l’existence d’une couverture parfaite par un dérivé et la documentation de la relation de couverture de juste valeur associée ont pour effet de réévaluer l’instrument financier au titre de son risque couvert en parallèle de la réévaluation du dérivé de couverture.
La part efficace des variations de juste valeur des dérivés désignés et documentés dans une relation de couverture de flux de trésorerie, qui respectent les critères ci-dessus, est comptabilisée dans les capitaux propres. La part non efficace de la variation de juste valeur des dérivés est comptabilisée en résultat net. Les éléments couverts étant des instruments financiers ou des transactions futures donnant ultérieurement lieu à la comptabilisation d’instruments financiers, les montants stockés en capitaux propres sont reclassés en résultat net et classés comme produits ou charges lorsque les éléments couverts impactent le résultat net.
En complément, la composante de la variation de la juste valeur des dérivés de couverture correspondant au basis spread (le cas échéant) est, en application de l’option proposée par la norme IFRS 9, reconnue initialement dans les autres éléments du résultat global. Le basis spread des éléments couverts étant lié à une succession de transactions futures, les montants stockés en capitaux propres sont reclassés en résultat net et classés comme produits ou charges lorsque les éléments couverts impactent le résultat net.
Si à un instant donné la couverture ne satisfait plus les critères de la comptabilité de couverture, l’un ou l’autre des traitements comptables ci-dessous s’applique :
Le Groupe applique l’IAS 39 tel qu’adopté par l’Union européenne (IAS 39 carve-out) qui reflète plus précisément la manière dont il gère ses instruments financiers.
L’objectif de la comptabilité de couverture est de réduire l’exposition au risque de taux qui provient de certaines catégories d’actifs ou de passifs désignés comme éléments couverts.
Le Groupe effectue une analyse globale de son risque de taux. Cette analyse consiste à évaluer le risque de taux de tous les éléments à taux fixe générateurs d’un tel risque qui sont comptabilisés au bilan. Le Groupe sélectionne les actifs et passifs financiers qui doivent faire partie de la couverture de risque de taux du portefeuille. Le Groupe applique la même méthodologie pour sélectionner les actifs et passifs financiers du portefeuille. Les actifs et passifs financiers sont classés par intervalles de temps de maturité du portefeuille. En conséquence, lorsque ces éléments sortent du portefeuille, ils doivent être retirés de toutes les tranches de maturité sur lesquelles ils ont un impact.
Le Groupe a choisi de constituer des portefeuilles homogènes de prêts et des portefeuilles d’émissions obligataires. À partir de cette analyse en différentiel, réalisée sur une base nette, il définit lors de la mise en place du contrat, l’exposition au risque à couvrir, la longueur des intervalles de temps, la méthode de test et la fréquence à laquelle les tests sont réalisés.
Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers cibles. Les tests d’efficacité prospectifs (réalisés en date de désignation de la couverture) et rétrospectifs (réalisés à chaque date de clôture semestrielle et annuelle) visent à s’assurer qu’il n’existe pas de sur-couverture : ils sont vérifiés si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.
Les instruments de couverture sont des portefeuilles de dérivés dont les positions peuvent se compenser. Les éléments de couverture sont comptabilisés à leur juste valeur (y compris les intérêts courus à payer ou à recevoir) avec variations de juste valeur en résultat net.
Les revalorisations relatives au risque couvert sont comptabilisées au bilan (respectivement à l’actif ou au passif selon que les groupes d’éléments couverts sont des actifs ou des passifs) au sein des écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux avec variations de juste valeur en résultat net.
La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants à la date d’évaluation soit sur le marché principal, soit en l’absence de marché principal, sur le marché le plus avantageux auquel le Groupe a accès à cette date. La juste valeur d’un passif reflète l’effet du risque de non-exécution, qui comprend notamment le risque de crédit propre du Groupe.
Les prix de marché sont utilisés pour évaluer la juste valeur lorsqu’il existe un marché actif, défini comme tel par l’existence d’une fréquence et d’un volume suffisants pour fournir de façon continue une information sur les prix. Cependant, dans beaucoup de cas, il n’existe pas de marché actif pour les actifs ou passifs détenus ou émis par le Groupe.
Si l’instrument financier n’est pas traité sur un marché actif, des techniques de valorisation sont utilisées. Ces techniques de valorisation intègrent l’utilisation de données de marché issues de transactions récentes effectuées dans des conditions de concurrence normale entre parties bien informées et consentantes, de justes valeurs d’instruments substantiellement similaires lorsqu’elles sont disponibles, et de modèles de valorisation.
Un modèle de valorisation reflète le prix de transaction à la date d’évaluation dans les conditions actuelles de marché. Il prend en compte tous les facteurs que les acteurs du marché prendraient en considération pour valoriser l’instrument, comme les modifications de la qualité du risque de crédit des instruments financiers en question et la liquidité de l’instrument à valoriser et la liquidité du marché. Dans ce cadre, le Groupe s’appuie sur ses propres modèles de valorisation, ainsi que sur ses hypothèses de marché, c’est-à-dire une valeur actualisée d’un flux de trésorerie ou toute autre méthode fondée sur les conditions de marché existant à la date de clôture des comptes.
Les remarques complémentaires suivantes peuvent être formulées quant à la détermination de la juste valeur des instruments financiers évalués au coût amorti présentés dans la note 7 des états financiers :
Les actifs financiers non dérivés évalués à la juste valeur (soit par le biais du poste Autres éléments du résultat global, soit par le biais du résultat net) et les instruments dérivés sont évalués à leur juste valeur en se référant aux cours cotés sur les marchés lorsque de tels cours sont disponibles. Lorsqu’il n’existe pas de cours coté sur un marché, leur juste valeur est obtenue en estimant leur valeur à l’aide de modèles de valorisation ou en utilisant la méthode des flux de trésorerie actualisés, incluant autant que possible des données de marché observables et si nécessaire non observables.
Lorsqu’il n’existe pas de prix cotés pour les actifs financiers non dérivés évalués à la juste valeur et pour les instruments dérivés, le modèle de valorisation s’efforce de prendre en compte au mieux les conditions de marché à la date de l’évaluation ainsi que les modifications de la qualité de risque de crédit de ces instruments financiers et la liquidité du marché.
Le Groupe utilise pour la détermination de la juste valeur de ses instruments dérivés des courbes d’actualisation différentes en fonction de l’échange effectif de collatéral avec sa contrepartie. Lorsqu’il y a échange de collatéral, les flux de trésorerie futurs des instruments dérivés sont actualisés avec une courbe de taux jour-jour (OIS – overnight indexed swap) ou €STER pour les dérivés compensés dont l’index de discounting a basculé au cours de l’année 2020. En revanche, lorsque aucun collatéral n’est échangé, ceux-ci font l’objet d’une actualisation avec une courbe de type EURIBOR. Ce traitement différencié reflète la prise en compte du coût de financement associé aux dérivés utilisés (FVA – funding valuation adjustment). Pour rappel, Caffil ne verse pas de collatéral à ses contreparties de dérivés, dès lors que celles-ci bénéficient du privilège légal sur les actifs au même titre que les porteurs d’obligations foncières.
Par ailleurs, un ajustement de valeur est pris en compte dans la valorisation des instruments dérivés pour refléter l’impact du risque de crédit de la contrepartie (CVA – Credit Valuation Adjustment) ou l’exposition nette de cette dernière au risque de crédit du Groupe (DVA – Debit Valuation Adjustment). Ces ajustements permettent de passer d’une juste valeur fondée sur l’actualisation des flux de trésorerie futurs au taux sans risque, i.e. sans prise en compte du risque de contrepartie, à une juste valeur intégrant ce risque. Il est déterminé en fonction de l’exposition au risque combinée à des taux de pertes intégrant des paramètres de marché.
Un impôt différé est comptabilisé en utilisant la méthode du report variable dès qu’il existe une différence temporaire entre les valeurs comptables des actifs et passifs tels qu’ils figurent dans les états financiers et leurs valeurs fiscales. Le taux d’impôt utilisé est celui qui est en vigueur ou sur le point de l’être en date de clôture.
Un impôt différé actif est constaté uniquement s’il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs suffisants sur lesquels les différences temporaires pourront être imputées.
Un impôt différé passif est calculé pour toute différence temporaire résultant de participations dans des filiales, entreprises contrôlées conjointement ou sociétés associées, sauf dans le cas où le calendrier de la reprise de la différence temporaire ne peut être maîtrisé et où il est peu probable que la différence temporaire s’inversera dans un avenir prévisible.
Les impôts différés qui résultent de la réévaluation d’actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global et de couverture de flux de trésorerie, et d’autres opérations comptabilisées directement en capitaux propres, sont également comptabilisés en capitaux propres.
Les immobilisations sont exclusivement constituées des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation. Ces immobilisations sont détenues à des fins de production de services ou administratives. Les immobilisations sont comptabilisées en tant qu’actifs si :
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais qui leur sont directement attribuables.
Les logiciels créés en interne, lorsqu’ils répondent aux critères d’immobilisation, sont enregistrés pour leur coût de développement qui comprend les dépenses externes de matériels et de services et les frais de personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation.
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité attendue. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations du résultat net.
L’approche par composant est appliquée à l’ensemble des immobilisations. Les durées d’amortissement retenues sont les suivantes :
Composant | Durée d’amortissement | |
---|---|---|
Installations techniques | 10 ans | |
Agencements | 10 ans | |
Matériel micro-informatique | 3 ans | |
Logiciels créés ou acquis* | 3 ou 5 ans | |
Aménagements de bureaux, mobiliers | 10 ans | |
|
Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsque des indices de perte de valeur sont identifiés. Lorsque la valeur nette comptable de l’immobilisation figurant au bilan est supérieure à sa valeur recouvrable estimée, une perte de valeur est constatée et la valeur au bilan de cette immobilisation est ramenée au montant recouvrable estimé. Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations du résultat net.
Les plus- ou moins-values de cession des immobilisations sont imputées en Gains ou pertes nets sur autres actifs.
Le Groupe est le preneur des contrats de location qu’il conclut et il n’est pas partie prenante de transactions de cession-bail. La plupart des contrats de location conclus par le Groupe sont des baux commerciaux régis par le Code de commerce, communément appelés « baux 3/6/9 ».
En application des dispositions de la norme IFRS 16, un contrat est ou contient un contrat de location s’il confère, sur une période déterminée et moyennant le paiement d’une contrepartie, le droit de contrôler l’utilisation d’un actif identifié, c’est-à-dire le double droit :
Cette contrepartie doit être répartie entre chacune des composantes du contrat, locatives et non locatives, chaque composante locative du contrat étant comptabilisée comme un contrat de location distinct et séparément des composantes non locatives. Cependant, par mesure de simplification, les composantes non locatives peuvent ne pas être séparées de la composante locative à laquelle elles se rattachent, l’ensemble étant alors comptabilisé comme un seul contrat de location.
Peuvent notamment être exclus les contrats de location à court terme et ceux dont l’actif sous-jacent est à l’état neuf de faible valeur. Sont également exclus les contrats de location non significatifs. Les paiements de loyers associés à ces contrats de location sont comptabilisés linéairement dans le poste Charges générales d’exploitation pendant toute la durée de la location.
La durée du contrat de location commence à la date de prise d’effet et s’étend sur la durée pendant laquelle le contrat de location est non résiliable, ajustée afin de tenir compte de toute option de renouvellement que le preneur a la certitude raisonnable d’exercer et de toute option de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Elle ne peut pas être plus longue que la période pendant laquelle le contrat est exécutoire, le contrat n’étant plus exécutoire dès que le preneur et le bailleur ont chacun le droit unilatéral de résilier le contrat en s’exposant tout au plus à une pénalité négligeable.
Lors de la comptabilisation initiale, qui intervient à la date de prise d’effet du contrat de location, le Groupe enregistre :
Les loyers pris en compte dans cette évaluation sont les loyers contractuels qui rémunèrent le droit d’utiliser l’actif sous-jacent ; ils comprennent :
Ultérieurement, le Groupe évalue l’actif détenu au titre du droit d’utilisation au coût :
Ultérieurement, le Groupe évalue le passif locatif au coût amorti, qui correspond à sa valeur initiale :
Toute réévaluation du passif locatif est comptabilisée par contrepartie de l’actif détenu au titre du droit d’utilisation correspondant et, lorsque cela conduit à rendre nulle la valeur de cet actif ou lorsque la durée du contrat de location est réduite, par contrepartie du résultat net pour le surplus. Le passif locatif est réévalué en actualisant les paiements de loyers révisés sur la base :
Au sujet des informations relatives aux contrats de location communiquées dans les états financiers :
Les provisions regroupent principalement les provisions pour litiges, pour restructurations et pour engagements de prêt.
Dans le cas principalement des litiges et restructurations, en application d’IAS 37, une provision est comptabilisée si et seulement si :
Une provision est évaluée à la valeur actualisée des dépenses attendues pour régler l’obligation. Le taux d’intérêt retenu est le taux avant impôt qui reflète la valeur temps de l’argent telle que définie par le marché.
Dans le cas des engagements de prêt, il faut distinguer (cf. supra) :
Les avantages au personnel comprennent l’ensemble des dépenses liées au personnel ; ils intègrent notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice. Les avantages consentis au personnel sont classés en quatre catégories :
Les avantages à court terme, payables dans un délai de 12 mois au maximum après la fin de l’exercice annuel au cours duquel le service a été rendu, ne sont pas actualisés et sont enregistrés comme une charge de l’exercice. Les congés payés annuels sont comptabilisés lorsqu’ils sont accordés à l’employé. À cet effet, une provision est constituée sur la base des droits acquis par les salariés à la date de clôture.
Ces avantages sont généralement liés à l’ancienneté et versés à des salariés en activité. Leur paiement est différé de plus de 12 mois après la clôture de l’exercice pendant lequel les salariés ont rendu les services correspondants. Il s’agit notamment des primes pour médaille du travail. Les écarts actuariels liés à ces avantages et tous les coûts des services rendus sont comptabilisés immédiatement en résultat net.
Les indemnités de fin de contrat de travail résultent soit de la décision de Sfil de mettre fin à l’emploi de membres du personnel avant la date légale de départ à la retraite, soit de la décision de ces derniers de partir volontairement en contrepartie d’une indemnité. Une charge au titre des indemnités de fin de contrat de travail n’est enregistrée que lorsque Sfil n’a plus la possibilité de retirer son offre d’indemnisation.
Les régimes de retraite des salariés de Sfil sont uniquement constitués de régimes à prestations définies. Les actifs de ces régimes sont en général confiés à des compagnies d’assurances ou à des fonds de pension. Ces régimes sont financés à la fois par les versements des salariés et par ceux de Sfil.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels Sfil s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. En conséquence, une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite.
Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées, qui permet de répartir dans le temps la charge de retraite en fonction de la période d’activité des salariés.
Le passif net comptabilisé au titre des régimes à prestations définies, calculé par des actuaires indépendants, est la différence entre la valeur actualisée des engagements et la juste valeur des actifs du régime (s’il en existe).
Lorsque le régime à prestations définies présente un excédent, c’est-à-dire que le montant des actifs de couverture excède la valeur des engagements, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour Sfil prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.
La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer en fonction du changement des hypothèses actuarielles et entraîner des réévaluations du passif (de l’actif) au titre des prestations définies. Ces écarts actuariels sont comptabilisés directement dans les capitaux propres en date de clôture.
La charge comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est notamment représentative des droits acquis pendant l’exercice par chaque salarié correspondant au coût des services rendus au cours de l’exercice et du coût des services passés résultant des éventuelles modifications, réductions ou liquidations de régimes.
Tous les instruments financiers générant des intérêts voient leurs produits financiers et leurs charges financières comptabilisés en résultat net en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (cf. supra).
Les intérêts courus sont comptabilisés dans le même poste de bilan que les actifs financiers ou les passifs financiers auxquels ils se rapportent.
L’essentiel des commissions générées par l’activité du Groupe est étalé sur la durée de l’opération génératrice de commission.
Les commissions d’engagement sur des lignes de crédit sont comptabilisées en marge nette d’intérêts comme faisant partie du taux d’intérêt effectif si la ligne de crédit est utilisée.
Le bénéfice par action avant dilution est calculé en divisant le résultat net disponible qui revient aux actionnaires par le nombre moyen pondéré d’actions émises à la fin de l’exercice.
Dans la présentation du tableau de flux de trésorerie, la trésorerie et les équivalents de trésorerie sont constitués des soldes déposés auprès de banques ou de la banque centrale et des dettes et créances à vue sur les établissements de crédit.
Deux entités sont considérées comme des parties liées si l’une possède le contrôle de l’autre ou si elle exerce une influence notable sur la politique financière ou sur les décisions courantes de l’autre partie. Le Groupe est détenu par le groupe Caisse des Dépôts, société immatriculée en France, et par l’État. Dans ce cadre, les opérations avec des parties liées sont celles avec les sociétés ayant des liens capitalistiques directs ou indirects, notamment les filiales du groupe Caisse des Dépôts, et également celles avec les administrateurs.
L’unique métier du Groupe est le financement ou le refinancement de créances sur des entités du secteur public et de crédits à l’exportation.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Réserves obligatoires | - | - |
Autres avoirs | 2 016 | 2 980 |
TOTAL | 2 016 | 2 980 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Prêts et créances sur la clientèle | 1 676 | 2 233 |
Instruments dérivés non qualifiés de couverture* | 14 | 18 |
TOTAL | 1 690 | 2 251 |
|
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Secteur public | 1 498 | 1 973 |
Autres – garantis par le secteur public | 178 | 260 |
TOTAL | 1 676 | 2 233 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Actions | - | - |
Obligations | - | 80 |
TOTAL | - | 80 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Secteur public | - | - |
Établissements de crédit | - | 80 |
TOTAL | - | 80 |
L’ensemble des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres au 31 décembre 2023 étaient affectés à la catégorie Stage 1.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut | Dépréciations | Valeur | Montant Reprise Partiel | Montant Reprise Total | |||||||
Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | ||||
Comptes à vue | 42 | - | - | 42 | - | - | - | - | 42 | - | - |
Établissements de crédit | 14 | - | - | 14 | (0) | - | - | (0) | 14 | - | - |
PRÊTS ET CRÉANCES SUR ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AU COÛT AMORTI | 56 | - | - | 56 | (0) | - | - | (0) | 56 | - | - |
Secteur public | 45 689 | 2 877 | 173 | 48 740 | (3) | (23) | (6) | (31) | 48 709 | - | - |
Entreprises non financières | 6 144 | 154 | 3 | 6 301 | (2) | (1) | (0) | (3) | 6 298 | - | - |
PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AU COÛT AMORTI | 51 833 | 3 032 | 177 | 55 041 | (5) | (23) | (6) | (34) | 55 007 | - | - |
Secteur public | 4 386 | 515 | 2 | 4 903 | (6) | (4) | (0) | (10) | 4 893 | - | - |
Établissements de crédit | 3 621 | - | - | 3 621 | (1) | - | - | (1) | 3 620 | - | - |
Entreprises non financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
TITRES AU COÛT AMORTI | 8 007 | 515 | 2 | 8 524 | (7) | (4) | (0) | (10) | 8 514 | - | - |
TOTAL | 59 896 | 3 546 | 179 | 63 622 | (11) | (27) | (6) | (44) | 63 578 | - | - |
(en EUR millions) | 31/12/2023 |
| ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut | Dépréciations | Valeur | Montant Reprise Partiel | Montant Reprise Total |
| |||||||
Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total |
| ||||
Comptes à vue | 23 | - | - | 23 | - | - | - | - | 23 | - | - |
|
Établissements de crédit | 45 | - | - | 45 | (0) | - | - | (0) | 45 | - | - |
|
PRÊTS ET CRÉANCES SUR ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AU COÛT AMORTI | 67 | - | - | 67 | (0) | - | - | (0) | 67 | - | - |
|
Secteur public | 43 887 | 1 772 | 152 | 45 812 | (6) | (12) | (5) | (23) | 45 788 | - | - |
|
Entreprises non financières | 1 773 | 3 844 | 1 | 5 618 | (1) | (13) | (0) | (14) | 5 604 | - | - |
|
PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AU COÛT AMORTI | 45 661 | 5 616 | 153 | 51 430 | (7) | (25) | (5) | (37) | 51 393 | - | - |
|
Secteur public | 4 239 | 637 | 3 | 4 880 | (4) | (5) | (0) | (9) | 4 871 | - | - |
|
Établissements de crédit | 3 115 | - | - | 3 115 | (1) | - | - | (1) | 3 114 | - | - |
|
Entreprises non financières | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
|
TITRES AU COÛT AMORTI | 7 355 | 637 | 3 | 7 995 | (5) | (5) | (0) | (9) | 7 985 | - | - |
|
TOTAL | 53 083 | 6 254 | 155 | 59 492 | (11) | (30) | (5) | (46) | 59 446 | - | - |
|
Le poste Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti reprend un montant brut respectivement au 31 décembre 2023 et au 31 décembre 2024 de EUR 230 millions et EUR 388 millions correspondant à des prêts octroyés par le groupe Sfil pour accompagner des clients dans leur démarche de durabilité par un mécanisme incitatif de révision de la marge en fonction de critères ESG. L'ensemble de ces expositions était affecté au Stage 1 pour les deux exercices concernés.
Les montants bruts augmentent d'environ EUR 4,1 milliards sur l'année 2024, en lien avec les très bons niveaux des deux activités de Sfil, c'est-à-dire le financement des prêts aux collectivités locales et hôpitaux publics français et de refinancement de grands contrats à l'exportation. L'augmentation des titres au coût amorti est liée à l'acquisition de covered bonds, de titres sur des établissements de crédit ou sur le secteur public dans le but de placer la trésorerie excédentaire.
Les montants bruts en Stage 2 ont diminué de EUR 2,7 milliards. Cette évolution trouve son explication dans la décision de sortir de watchlist l'ensemble des expositions de crédit-export du secteur de la croisière suite à la confirmation de la nette amélioration de la santé financière de ces acteurs. Ce mouvement a été partiellement compensé par le transfert du Stage 1 vers le Stage 2 d'une autre contrepartie export. Les montants affectés au Stage 3 restent globalement stables.
Les pertes de crédit attendues sont en légère diminution de EUR 2 millions.
Les encours forborne du groupe Sfil correspondent aux expositions auxquelles des mesures de renégociation ont été appliquées dans un contexte de difficulté financière du débiteur (avérée ou à venir). Les mesures de renégociation consistent en des concessions, qui peuvent être par exemple des décalages de paiement, des abaissements de taux d’intérêt, des rééchelonnements des échéances, des abandons de créances ou des altérations de conditions contractuelles.
Le nombre de contrats forborne s'élève ainsi à 58 au 31 décembre 2024, portés par 47 emprunteurs, pour une exposition totale aux risques de EUR 238 millions.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Impôts courants sur les bénéfices | (0) | 6 |
Autres taxes | 1 | 7 |
Actifs d’impôts courants | 1 | 13 |
Actifs d’impôts différés (voir note 4.3) | 74 | 67 |
TOTAL ACTIFS D’IMPÔTS | 74 | 80 |
Les impôts différés font l’objet d’un test de recouvrabilité tenant compte des plans d’affaires présentés au conseil d’administration selon des hypothèses réalistes. Les impôts différés au 31 décembre 2024 sont recouvrables selon un horizon raisonnable en tenant compte des règles fiscales applicables au traitement des déficits antérieurs. Au 31 décembre 2024, le groupe Sfil n'a pas d'impôts différés pour cet objet.
(en EUR millions) | Matériels & agencements | Immobilisations | IFRS 16 | Total |
---|---|---|---|---|
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2023 | 6 | 0 | 26 | 32 |
Acquisitions | 1 | 0 | - | 1 |
Valorisation/augmentation | - | - | - | - |
Annulations | - | - | - | - |
Transferts | - | (0) | - | (0) |
Cessions | (0) | - | - | (0) |
Dépréciations | - | - | - | - |
Amortissements | (1) | - | (3) | (4) |
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2024 | 5 | 0 | 23 | 28 |
(en EUR millions) | Logiciels | Développements & prestations | Immobilisations en cours | Total |
---|---|---|---|---|
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2023 | 1 | 14 | 6 | 21 |
Acquisitions | 1 | 9 | 2 | 12 |
Valorisation/augmentation | - | - | - | - |
Annulations | - | - | (0) | (0) |
Transferts | - | - | (4) | (4) |
Cessions | (1) | (12) | - | (13) |
Dépréciations | - | - | - | - |
Amortissements | 0 | 2 | - | 3 |
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2024 | 1 | 14 | 4 | 19 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Cash collateral versé | 1 892 | 2 119 |
Produits à recevoir | 4 | 5 |
Charges payées d’avance | 24 | 20 |
Débiteurs divers et autres actifs | 21 | 20 |
TOTAL | 1 940 | 2 165 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Instruments dérivés non qualifiés de couverture* | 335 | 431 |
TOTAL | 335 | 431 |
|
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Comptes à vue | - | - |
Titres donnés en pension livrée | - | - |
Autres emprunts à terme | - | - |
DETTES ENVERS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AU COÛT AMORTI | - | - |
Certificats de dépôt* | 814 | 832 |
Euro medium term notes* | 12 052 | 10 027 |
Obligations foncières | 46 409 | 45 746 |
Registered covered bonds | 6 365 | 6 290 |
DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE AU COÛT AMORTI | 65 640 | 62 894 |
TOTAL | 65 640 | 62 894 |
|
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Impôts courants sur les bénéfices | - | 0 |
Autres taxes | 1 | 2 |
Passifs d’impôts courants | 1 | 2 |
Passifs d’impôts différés (voir note 4.3) | - | - |
TOTAL PASSIFS D’IMPÔTS | 1 | 2 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Cash collateral reçu | 230 | 103 |
Charges à payer | 45 | 41 |
Produits constatés d’avance | - | - |
Contributions au fonds de soutien* | 40 | 50 |
Créditeurs divers et autres passifs | 35 | 34 |
TOTAL | 349 | 227 |
|
(en EUR millions) | 31/12/2023 | Dotations | Montants utilisés | Montants non | Augmentation du montant | Autres mouvements | 31/12/2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Engagements de prêts et garanties | 6 | 5 | - | (4) | - | - | 7 |
Provisions pour pensions et assimilées | 7 | 1 | - | (1) | - | - | 8 |
Autres provisions | 0 | - | - | (0) | - | - | - |
TOTAL | 13 | 7 | - | (5) | - | - | 15 |
L’assemblée générale du 30 mai 2024 a décidé de distribuer sous la forme de dividende une partie du bénéfice de l’exercice 2023 de EUR 97 millions correspondant à 75 % du résultat net consolidé IFRS, soit EUR 42 millions ou EUR
Par ailleurs, le conseil d'administration du 11 octobre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de dividende d'un montant de EUR 85 millions, soit EUR 9,10 par action, sous la forme d'un acompte sur le dividende relatif à l'exercice 2024 prélevé sur le compte de report à nouveau à hauteur de EUR 55 millions et sur le résultat 2024 à hauteur de 30 millions. En outre, l'assemblée générale ordinaire du 13 novembre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de réserves d’un montant total de EUR 31 millions, soit EUR 3,30 par action, prélevé sur le compte réserves générales. À l’issue de ces distributions, le montant du compte réserves générales a été ramené à EUR 69 millions.
Il sera également proposé à l’assemblée générale annuelle du 28 mai 2025 de compléter l'acompte sur dividende versé en 2024 à hauteur de 75 % du résultat net consolidé IFRS 2024, soit EUR
À l’issue de cette distribution, le montant du compte de réserves générales sera de EUR 60 millions.
Les dérivés de couverture ci-dessous s’inscrivent dans la politique de risque du groupe Sfil détaillée dans la section 4.4.4 Risque de taux du chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 | ||
---|---|---|---|---|
Actif | Passif | Actif | Passif | |
INSTRUMENTS DÉRIVÉS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT* | 14 | 335 | 18 | 431 |
Dérivés désignés comme couverture de juste valeur | 1 755 | 3 033 | 1 737 | 3 670 |
Dérivés désignés comme couverture de flux de trésorerie | 1 | 419 | 7 | 213 |
Dérivés désignés comme couverture de portefeuilles | 389 | 446 | 446 | 444 |
INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE | 2 145 | 3 897 | 2 191 | 4 328 |
IMPACT CVA/DVA | (2) | (11) | (2) | (9) |
TOTAL JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS | 2 156 | 4 221 | 2 207 | 4 749 |
|
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||||
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 0 | 0 | (0) | 10 | 195 |
Dérivés de taux d’intérêt | 1 613 | 1 613 | 0 | 4 | 140 |
TOTAL | 1 613 | 1 613 | (0) | 14 | 335 |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 0 | 1 | (0) | 8 | 200 |
Dérivés de taux d’intérêt | 2 061 | 2 061 | 0 | 11 | 231 |
TOTAL | 2 061 | 2 061 | (0) | 18 | 431 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 3 302 | 3 290 | 12 | 227 | 48 |
Dérivés de taux d’intérêt | 63 003 | 62 978 | 24 | 1 528 | 2 985 |
TOTAL | 66 305 | 66 269 | 36 | 1 755 | 3 033 |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 2 244 | 2 347 | (103) | 102 | 73 |
Dérivés de taux d’intérêt | 60 977 | 60 955 | 22 | 1 635 | 3 597 |
TOTAL | 63 221 | 63 302 | (81) | 1 737 | 3 670 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 4 158 | 4 487 | (330) | 1 | 419 |
Dérivés de taux d’intérêt | - | - | - | - | - |
TOTAL | 4 158 | 4 487 | (330) | 1 | 419 |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de change | 3 950 | 4 051 | (102) | 7 | 213 |
Dérivés de taux d’intérêt | - | - | - | - | - |
TOTAL | 3 950 | 4 051 | (102) | 7 | 213 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Montant recyclé de la réserve de juste valeur sur les instruments dérivés de couverture des flux de trésorerie dans la valeur d’acquisition d’un actif non financier (couverture de flux de trésorerie d’une transaction hautement probable) | - | - |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de taux d’intérêt | 40 876 | 40 876 | 0 | 389 | 446 |
TOTAL | 40 876 | 40 876 | 0 | 389 | 446 |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | ||||
---|---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Actif | Passif | |||
À recevoir | À livrer | Net | |||
Dérivés de taux d’intérêt | 43 464 | 43 459 | 5 | 446 | 444 |
TOTAL | 43 464 | 43 459 | 5 | 446 | 444 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Moins de 1 mois | De 1 mois | De 3 mois à 12 mois | De 1 an | Plus de 5 ans | Montant notionnel | |
Dérivés de change | - | 1 | 80 | 3 052 | 169 | 3 302 |
Dérivés de taux d’intérêt | 502 | 1 154 | 5 166 | 28 573 | 27 608 | 63 003 |
TOTAL dérivés désignés comme | 502 | 1 155 | 5 247 | 31 625 | 27 777 | 66 305 |
Dérivés de change | 51 | 13 | 478 | 1 573 | 2 044 | 4 158 |
Dérivés de taux d’intérêt | - | - | - | - | - | - |
TOTAL dérivés désignés comme | 51 | 13 | 478 | 1 573 | 2 044 | 4 158 |
Dérivés de taux d’intérêt | 4 651 | 1 189 | 9 102 | 8 205 | 17 729 | 40 876 |
TOTAL dérivés désignés comme | 4 651 | 1 189 | 9 102 | 8 205 | 17 729 | 40 876 |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Moins de 1 mois | De 1 mois à 3 mois | De 3 mois à 12 mois | De 1 an | Plus de 5 ans | Montant notionnel | |
Dérivés de change | - | 1 | - | 1 867 | 377 | 2 244 |
Dérivés de taux d’intérêt | 1 245 | 809 | 6 176 | 27 135 | 25 611 | 60 977 |
TOTAL dérivés désignés comme | 1 245 | 810 | 6 176 | 29 002 | 25 988 | 63 221 |
Dérivés de change | 40 | 19 | 455 | 1 245 | 2 191 | 3 950 |
Dérivés de taux d’intérêt | - | - | - | - | - | - |
TOTAL dérivés désignés comme | 40 | 19 | 455 | 1 245 | 2 191 | 3 950 |
Dérivés de taux d’intérêt | 10 129 | 1 215 | 8 730 | 10 760 | 12 631 | 43 464 |
TOTAL dérivés désignés comme | 10 129 | 1 215 | 8 730 | 10 760 | 12 631 | 43 464 |
Les impôts différés actifs et passifs sont compensés lorsqu’ils concernent la même entité fiscale.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Actifs d’impôts différés avant dépréciation | 74 | 67 |
Dépréciation des impôts différés actifs | - | - |
ACTIFS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS | 74 | 67 |
PASSIFS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS | - | - |
TOTAL | 74 | 67 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
AU 1ER JANVIER | 67 | 64 |
Charges ou produits comptabilisés en résultat | 1 | 1 |
Changement de taux d’imposition, impact en résultat | - | - |
Variation impactant les fonds propres | 6 | 1 |
Changement de taux d’imposition, impact en fonds propres | - | - |
Écarts de conversion | - | - |
Effets liés au contrôle fiscal | - | - |
Autres variations | - | - |
AU 31 DÉCEMBRE | 74 | 67 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Prêts et provisions pour perte sur prêts | 150 | 192 |
Titres | (111) | (112) |
Instruments dérivés | (132) | (94) |
Comptes de régularisation et actifs divers | (6) | (7) |
TOTAL | (98) | (21) |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Emprunts, dépôts et émissions de titres de créance | (266) | (457) |
Instruments dérivés | 414 | 518 |
Provisions | 6 | 5 |
Comptes de régularisation et passifs divers | 18 | 21 |
TOTAL | 172 | 88 |
(en EUR millions) |
| Société mère(1) | Autres parties liées(2) | |
---|---|---|---|---|
31/12/2024 | 31/12/2023 | 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
ACTIF |
|
|
|
|
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | - | - | - | - |
Instruments dérivés de couverture | - | - | - | - |
Actifs à la juste valeur par capitaux propres | - | 65 | - | - |
Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti | 0 | 1 | - | - |
Titres au coût amorti | - | - | 40 | 41 |
Comptes de régularisation et actifs divers | 1 | 1 | 1 | 1 |
PASSIF |
|
|
|
|
Instruments dérivés de couverture | - | - | - | - |
Dettes envers les établissements de crédits au coût amorti | - | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | - | - | 344 | 306 |
Comptes de régularisation et passifs divers | - | - | 0 | 0 |
RÉSULTAT |
|
|
|
|
Intérêts et produits assimilés | 3 | 2 | 2 | 1 |
Intérêts et charges assimilées | (2) | (2) | (11) | (11) |
Commissions (produits) | - | - | 5 | 4 |
Commissions (charges) | - | - | (0) | (0) |
Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 1 | 2 | (3) | (1) |
Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - | - | - |
Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti | - | - | - | - |
Produits des autres activités | - | - | - | 0 |
Charges des autres activités | - | - | - | - |
Charges générales d’exploitation | - | - | - | - |
Coût du risque | - | - | - | - |
HORS BILAN |
|
|
|
|
Opérations de change | - | - | - | - |
Dérivés de taux d’intérêt | - | - | - | - |
Engagements de financement reçus | 4 000 | 4 000 | 1 000 | 1 000 |
Autres engagements reçus(3) | 111 | 124 | - | - |
|
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Gains ou pertes latents sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | 0 |
Gains ou pertes latents sur dérivés de couverture de flux de trésorerie | 0 | 0 |
Gains ou pertes latents sur dérivés de couverture part coût de la base | (90) | (66) |
Gains ou pertes latents sur indemnités de départ en retraite | 0 | 1 |
TOTAL | (90) | (66) |
Impôts différés sur gains ou pertes latents sur titres à la juste valeur par capitaux propres | - | (0) |
Impôts différés sur gains ou pertes latents sur dérivés de couverture de flux de trésorerie | (0) | (0) |
Impôts différés sur gains ou pertes latents sur dérivés de couverture part coût de la base | 23 | 17 |
Impôts différés sur gains ou pertes latents sur indemnités de départ en retraite | (0) | (0) |
TOTAL APRÈS IMPÔTS | (67) | (49) |
Le groupe Sfil présente sous les rubriques « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées » la rémunération, déterminée selon la méthode du taux d’intérêt effectif, des instruments financiers évalués au coût amorti ou en valeur de marché par capitaux propres.
Ces rubriques comprennent également les produits et charges d’intérêts sur les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat au motif qu’ils ne respectent pas le critère SPPI, les flux perçus n’étant pas constitués exclusivement de paiement en principal et intérêts. En revanche, la variation de valeur calculée hors intérêts courus sur ces instruments financiers à la juste valeur par résultat est comptabilisée sous la rubrique « Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par le résultat » (cf. note 5.3).
Les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture sont présentés avec les revenus des éléments dont ils contribuent à la couverture des risques. Par ailleurs, certains dérivés ne sont pas documentés dans une relation de couverture comptable, mais leur détention assure la couverture économique d’instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat : les produits et charges d’intérêts sur ces dérivés de couverture économique sont rattachés aux rubriques qui enregistrent les intérêts sur ces instruments financiers.
(en EUR millions) | 2024 | 2023 | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Produits | Charges | Net | Produits | Charges | Net | |
Prêts/emprunts avec les établissements de crédit | - | - | - | - | - | - |
Prêts/emprunts avec la clientèle | 80 | - | 80 | 110 | - | 110 |
Dérivés hors relation de couverture | 76 | (75) | 1 | 103 | (124) | (20) |
ACTIFS ET PASSIFS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT | 156 | (75) | 81 | 213 | (124) | 89 |
Dérivés de couverture | 3 175 | (3 641) | (466) | 2 623 | (3 065) | (442) |
DÉRIVÉS DE COUVERTURE | 3 175 | (3 641) | (466) | 2 623 | (3 065) | (442) |
Titres | 0 | (0) | 0 | 0 | - | 0 |
ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR | 0 | (0) | 0 | 0 | - | 0 |
Comptes auprès des banques centrales | 113 | (0) | 113 | 93 | (0) | 93 |
Comptes et prêts/emprunts | 100 | (38) | 62 | 102 | (465) | (363) |
Comptes et prêts/emprunts avec la clientèle * | 1 230 | (0) | 1 230 | 1 482 | - | 1 482 |
Titres | 296 | (1 131) | (835) | 227 | (922) | (695) |
Autres | - | - | - | - | - | - |
ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI | 1 739 | (1 168) | 571 | 1 903 | (1 387) | 516 |
TOTAL | 5 070 | (4 884) | 186 | 4 740 | (4 576) | 163 |
|
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Commissions de servicing perçues de La Banque Postale | 5 | 4 |
Autres commissions | (4) | (0) |
TOTAL | 0 | 4 |
Tous les intérêts reçus et payés sur les actifs, passifs et dérivés sont enregistrés dans la marge d’intérêts, tel que requis par les normes IFRS. Par conséquent, les gains ou pertes nets sur opérations de couverture incluent uniquement la variation de clean value des dérivés et la réévaluation des actifs et passifs inscrits dans une relation de couverture.
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat | 12 | (5) |
Résultat net de comptabilité de couverture | 7 | 6 |
Résultat net sur opérations de change | (0) | 0 |
TOTAL | 19 | 1 |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
COUVERTURES DE JUSTE VALEUR | 7 | 9 |
Changement de juste valeur de l’élément couvert attribuable au risque couvert | (534) | (846) |
Changement de juste valeur des dérivés de couverture | 541 | 855 |
COUVERTURES DE FLUX DE TRÉSORERIE | (0) | (0) |
Changement de juste valeur des dérivés de couverture – inefficacité | - | - |
Interruption de relations de couverture de flux de trésorerie (flux de trésorerie dont la forte probabilité n’est plus assurée) | (0) | (0) |
COUVERTURE DE PORTEFEUILLE COUVERTS EN TAUX | (1) | (2) |
Changement de juste valeur de l’élément couvert | 56 | 318 |
Changement de juste valeur des dérivés de couverture | (57) | (321) |
IMPACT CVA/DVA | 1 | 0 |
TOTAL | 7 | 6 |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Résultats de cession d’obligations à la juste valeur par capitaux propres | - | - |
Résultats de cession ou de remboursement anticipé d’instruments dérivés de couverture à la juste valeur par capitaux propres | - | - |
TOTAL | - | - |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Résultats de cession, de remboursement anticipé | (0) | - |
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement | - | 0 |
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement | 3 | 8 |
Résultats de remboursement anticipé de dettes | - | 0 |
Résultats de remboursement anticipé de dettes représentées par un titre au coût amorti | - | 1 |
TOTAL | 3 | 9 |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 | ||
---|---|---|---|---|
Montant notionnel | Impact | Montant notionnel | Impact | |
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de titres au coût amorti | 1 | (0) | - | - |
Remboursements anticipés de titres au coût amorti | 1 | (0) |
| - |
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - |
Remboursements anticipés de prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti | - | - | - | - |
Réaménagements de prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti | - | - | - | - |
Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de prêts et créances à la clientèle au coût amorti | 248 | 3 | 282 | 8 |
Remboursements anticipés de prêts et créances à la clientèle | 44 | 2 | 92 | 2 |
Réaménagements de prêts et créances à la clientèle* | 205 | 1 | 190 | 6 |
SOUS-TOTAL ACTIFS | 250 | 3 | 282 | 8 |
Résultats de remboursement anticipé de dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - |
Remboursements anticipés de dettes envers les établissements de crédit | - | - | - | - |
Résultats de remboursement anticipé de dettes représentées par un titre au coût amorti | - | - | 114 | 1 |
Remboursements anticipés de dettes représentées par un titre au coût amorti |
|
| 114 | 1 |
SOUS-TOTAL PASSIFS | - | - | 114 | 1 |
TOTAL | 250 | 3 | 396 | 9 |
|
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Frais de personnel* | (61) | (59) |
Autres frais généraux et administratifs | (35) | (31) |
Impôts et taxes | (7) | (13) |
TOTAL | (103) | (103) |
|
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations corporelles | (1) | (1) |
Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles | (10) | (10) |
Impact IFRS 16 | (3) | (5) |
TOTAL | (14) | (16) |
(en EUR millions) Dépréciations spécifiques | 2024 | ||||
---|---|---|---|---|---|
1er janvier | Dotations | Reprises | Pertes/ | 31 décembre | |
Stage 1 | (0) | - | 0 | 0 | - |
Stage 2 | - | - | - | - | - |
Stage 3 | - | - | - | - | - |
ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES | (0) | - | 0 | 0 | - |
Stage 1 | 5 | - | 0 | (5) | (0) |
Stage 2 | (6) | - | - | 6 | - |
Stage 3 | - | - | - | - | - |
PRÊTS ET CRÉANCES SUR ÉTABLISSEMENTS | (0) | - | 0 | 0 | (0) |
Stage 1 | 12 | (2) | 13 | (28) | (5) |
Stage 2 | (38) | (12) | 4 | 22 | (23) |
Stage 3 | (11) | (1) | 0 | 6 | (6) |
PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AU COÛT AMORTI | (37) | (14) | 17 | (0) | (34) |
Stage 1 | 2 | (2) | 1 | (7) | (7) |
Stage 2 | (11) | - | 1 | 7 | (4) |
Stage 3 | (0) | - | 0 | 0 | (0) |
TITRES AU COÛT AMORTI | (9) | (2) | 2 | (0) | (10) |
Stage 1 | (2) | (0) | 3 | (1) | (1) |
Stage 2 | (3) | (4) | 1 | 1 | (5) |
Stage 3 | (0) | - | - | 0 | - |
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT | (5) | (4) | 4 | 0 | (6) |
AUTRES PROVISIONS | (1) | (1) | 0 | - | (2) |
TOTAL | (53) | (21) | 22 | (0) | (52) |
(en EUR millions) Dépréciations spécifiques | 2023 | ||||
---|---|---|---|---|---|
1er janvier | Dotations | Reprises | Pertes/ | 31 décembre | |
Stage 1 | (0) | - | - | - | (0) |
Stage 2 | - | - | - | - | - |
Stage 3 | - | - | - | - | - |
ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES | (0) | - | - | - | (0) |
Stage 1 | (0) | 0 | 0 | 6 | 5 |
Stage 2 | - | - | - | (6) | (6) |
Stage 3 | - | - | - | - | - |
PRÊTS ET CRÉANCES SUR ÉTABLISSEMENTS | (0) | 0 | 0 | (0) | (0) |
Stage 1 | 10 | (2) | 2 | 2 | 12 |
Stage 2 | (35) | (10) | 9 | (1) | (38) |
Stage 3 | (10) | (3) | 2 | (0) | (11) |
PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AU COÛT AMORTI | (35) | (15) | 13 | 0 | (37) |
Stage 1 | (3) | (1) | 6 | 0 | 2 |
Stage 2 | (12) | - | 1 | (0) | (11) |
Stage 3 | (0) | - | - | - | (0) |
TITRES AU COÛT AMORTI | (16) | (1) | 7 | 0 | (9) |
Stage 1 | (2) | (1) | 1 | - | (2) |
Stage 2 | (8) | - | 5 | - | (3) |
Stage 3 | (0) | - | - | - | (0) |
ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT | (10) | (1) | 5 | - | (5) |
AUTRES PROVISIONS | (3) | - | 2 | - | (1) |
TOTAL | (63) | (16) | 27 | (0) | (53) |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Impôt courant de l’exercice | (25) | (21) |
Impôts différés | 1 | 1 |
Impôts différés sur exercice antérieur | - | - |
Impôts sur exercice antérieur* | 0 | 6 |
TOTAL | (24) | (14) |
|
L’écart avec le taux d’imposition effectif français s’analyse de la manière suivante :
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
RÉSULTAT AVANT IMPÔT | 93 | 70 |
Résultat net des entreprises mises en équivalence | - | - |
BASE IMPOSABLE | 93 | 70 |
Taux d’impôt en vigueur à la clôture | 25,83 % | 25,83 % |
IMPÔT THÉORIQUE AU TAUX NORMAL | (24) | (18) |
Complément d’impôt lié aux dépenses non déductibles | (0) | (2) |
Économie d’impôt sur produits non imposables | - | - |
Différentiel d’impôt sur éléments fiscalisés au taux réduit | - | - |
Autres compléments ou économies d’impôt | - | - |
Effets liés à des redressements fiscaux | - | - |
Impôt sur exercice antérieur* | 0 | 6 |
Réévaluation du stock d’impôts différés | - | - |
Prise en compte du taux d’imposition applicable aux exercices ultérieurs | - | - |
IMPÔT COMPTABILISÉ | (24) | (14) |
|
Depuis le 1er janvier 2014, Caffil fait partie du groupe d’intégration fiscale dont la tête de groupe est Sfil.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Actifs ou devises à livrer | - | - |
Passifs ou devises à recevoir | - | - |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Garanties reçues des établissements de crédit | - | - |
Garanties reçues concernant les crédits export (1) | 17 199 | 14 744 |
Engagements de garanties de crédits reçus | - | - |
Garanties reçues de la clientèle(2) | 1 104 | 1 229 |
|
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Donnés à des établissements de crédit(1) | - | 0 |
Donnés à la clientèle(1) | 7 533 | 6 728 |
Reçus d’établissements de crédit(2) | 5 000 | 5 000 |
Reçus de la clientèle | - | - |
|
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Engagements donnés(1) | 17 | 13 |
Engagements reçus de la Caisse des Dépôts(2) | 111 | 124 |
Autres engagements reçus(3) | 16 | 14 |
|
(en EUR millions) | Engagements hors bilan et garanties financières | Engagements et | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut |
| Dépréciation |
| Montant | Montant | Montant | |||||
Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | ||||
Donnés à des établissements | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Donnés à la clientèle | 6 849 | 683 | - | 7 533 | (1) | (5) | - | (6) | 7 527 | - | - |
TOTAL | 6 849 | 683 | - | 7 533 | (1) | (5) | - | (6) | 7 527 | - | - |
(en EUR millions) | Engagements hors bilan et garanties financières | Engagements et | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut |
| Dépréciation |
| Montant | Montant | Montant | |||||
Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | Stage 1 | Stage 2 | Stage 3 | Total | ||||
Donnés à des établissements | 0 | - | - | - | - | - | - | - | 0 | - | - |
Donnés à la clientèle | 5 890 | 838 | - | 6 728 | (2) | (3) | - | (5) | 6 722 | - | - |
TOTAL | 5 890 | 838 | - | 6 728 | (2) | (3) | - | (5) | 6 722 | - | - |
Les engagements de financement ont augmenté de EUR 0,8 milliard au cours de l'année 2024. Cette évolution s'explique essentiellement par la forte activité export observée sur la période et les engagements de financement nouveaux affectés en Stage 1. Les pertes de crédit attendues sont en très légère augmentation.
La norme IFRS 7 requiert deux grandes catégories d'informations :
S’agissant du positionnement des informations requises par IFRS 7, la norme prévoit que ces informations peuvent être communiquées en dehors des états financiers au sein du rapport de gestion ou par exemple d’un rapport sur la gestion des risques. En application de cette possibilité, le groupe Sfil présente désormais les informations qualitatives et quantitatives sur la nature et l’étendue des risques financiers au sein du chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres du rapport financier annuel.
Cette note présente les ajustements de juste valeur qui ne sont pas comptabilisés, en résultat ou en fonds propres, parce qu’ils correspondent à des actifs ou passifs évalués au coût amorti dans les comptes IFRS.
Ces ajustements de juste valeur tiennent compte des caractéristiques des actifs et passifs concernés (maturité, couverture du risque de taux, profil d’amortissement, ainsi que, pour les actifs, leur notation) ; ils tiennent également compte des conditions actuelles de marché en termes de prix ou de spread de ces mêmes opérations ou d’opérations auxquelles on pourrait les assimiler. La ventilation des actifs et passifs en fonction de la méthode qui a été utilisée pour déterminer leur juste valeur est présentée infra dans la note 7.1.3 ; on constate que l’essentiel des actifs est évalué selon une technique qui tient compte du fait que les paramètres significatifs ne sont pas observables pour les actifs car l’exposition est constituée majoritairement de prêts, format de créances qui n’est pas coté sur des marchés liquides. Pour la valorisation des passifs, certains paramètres observables sont pris en compte.
Ces justes valeurs constituent une information intéressante, mais il ne serait pas pertinent d’en tirer des conclusions sur la valeur de la société ou sur les résultats qui seront dégagés dans le futur. En effet, les actifs et les passifs présentent une bonne congruence en taux et en maturité et sont destinés à être conservés au bilan jusqu’à leur échéance, compte tenu de l’activité de la société.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||
---|---|---|---|
Valeur comptable | Juste valeur | Ajustement de juste valeur non comptabilisé | |
Banques centrales | 2 016 | 2 016 | - |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 1 690 | 1 690 | - |
Instruments dérivés de couverture | 2 142 | 2 142 | - |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - | - |
Prêts et créances sur établissement de crédit au coût amorti | 56 | 56 | (0) |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 55 007 | 51 923 | (3 084) |
Titres au coût amorti | 8 514 | 8 003 | (510) |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 380 | - | (380) |
TOTAL | 69 806 | 65 831 | (3 975) |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | ||
---|---|---|---|
Valeur comptable | Juste valeur | Ajustement de juste valeur non comptabilisé | |
Banques centrales | 2 980 | 2 980 | - |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | 2 251 | 2 251 | - |
Instruments dérivés de couverture | 2 189 | 2 189 | - |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 80 | 80 | - |
Prêts et créances sur établissement de crédit au coût amorti | 67 | 67 | (1) |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 51 393 | 48 343 | (3 050) |
Titres au coût amorti | 7 985 | 7 419 | (566) |
TOTAL | 66 945 | 63 328 | (3 617) |
Conformément aux recommandations de l'AMF, l'écart de réévaluation couvert en taux est présenté sur une ligne distincte à compter de l'arrêté au 31 décembre 2024. Ce montant représentait EUR 405 millions au 31 décembre 2023.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | ||
---|---|---|---|
Valeur comptable | Juste valeur | Ajustement de juste valeur non comptabilisé | |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 335 | 335 | - |
Instruments dérivés de couverture | 3 886 | 3 886 | - |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 65 640 | 62 127 | (3 513) |
Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux | 39 | - | (39) |
TOTAL | 69 901 | 66 348 | (3 553) |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | ||
---|---|---|---|
Valeur comptable | Juste valeur | Ajustement de juste valeur non comptabilisé | |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | 431 | 431 | - |
Instruments dérivés de couverture | 4 318 | 4 318 | - |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | 0 | - | (0) |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 62 894 | 59 464 | (3 430) |
TOTAL | 67 644 | 64 213 | (3 430) |
Conformément aux recommandations de l'AMF, l'écart de réévaluation couvert en taux est présenté sur une ligne distincte à compter de l'arrêté au 30 juin 2024. Ce montant représentait EUR 53 millions au 31 décembre 2023.
La juste valeur d’un instrument financier est évaluée à partir de prix observables sur le marché pour cet instrument ou pour un instrument comparable, ou à l’aide d’une technique d’évaluation qui utilise des données de marché observables. Une hiérarchie des méthodes utilisées pour l’évaluation à la juste valeur a été établie ; elle se compose des trois niveaux suivants :
La qualification des dérivés repose sur une analyse combinée de l’observabilité des données de marché utilisées dans la valorisation et de la robustesse des modèles de valorisation mesurée en termes d’efficience à fournir une valorisation dans le consensus de marché. Il ressort de cette application que les dérivés utilisés par le groupe Sfil en couverture de ses activités sont principalement de niveau 2.
Pour les dérivés classés en niveau 3, cette classification est principalement constituée de produits structurés hybrides (taux-change), de produits de spread (corrélation) ainsi que d’options sur taux d’intérêt. Cette classification est due essentiellement au fait que ces produits présentent des payoffs complexes qui nécessitent une modélisation statistique avancée présentant des paramètres variables et parfois inobservables sur le marché.
(en EUR millions) Juste valeur des actifs financiers | 31/12/2024 | |||
---|---|---|---|---|
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |
Banques centrales | 2 016 | - | - | 2 016 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | - | 13 | 1 677 | 1 690 |
Instruments dérivés de couverture | - | 2 132 | 10 | 2 142 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | - | - | - | - |
Prêts et créances sur établissement de crédit au coût amorti | 42 | 14 | 0 | 56 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | - | - | 51 923 | 51 923 |
Titres au coût amorti | 4 799 | 2 316 | 888 | 8 003 |
TOTAL | 6 857 | 4 476 | 54 498 | 65 831 |
(en EUR millions) Juste valeur des actifs financiers | 31/12/2023 | |||
---|---|---|---|---|
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |
Banques centrales | 2 980 | - | - | 2 980 |
Actifs financiers à la juste valeur par résultat | - | 17 | 2 234 | 2 251 |
Instruments dérivés de couverture | - | 2 119 | 70 | 2 189 |
Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres | 80 | - | - | 80 |
Prêts et créances sur établissement de crédit au coût amorti | 23 | 44 | 0 | 67 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | - | - | 48 343 | 48 343 |
Titres au coût amorti | 3 880 | 2 516 | 1 023 | 7 419 |
TOTAL | 6 963 | 4 695 | 51 670 | 63 328 |
(en EUR millions) Juste valeur des passifs financiers | 31/12/2024 | |||
---|---|---|---|---|
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | - | 303 | 32 | 335 |
Instruments dérivés de couverture | - | 3 855 | 31 | 3 886 |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 51 074 | 5 273 | 5 779 | 62 127 |
TOTAL | 51 074 | 9 432 | 5 842 | 66 348 |
(en EUR millions) Juste valeur des passifs financiers | 31/12/2023 | |||
---|---|---|---|---|
Niveau 1 | Niveau 2 | Niveau 3 | Total | |
Passifs financiers à la juste valeur par résultat | - | 412 | 19 | 431 |
Instruments dérivés de couverture | - | 4 278 | 40 | 4 318 |
Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti | - | - | - | - |
Dettes représentées par un titre au coût amorti | 48 119 | 5 662 | 5 683 | 59 464 |
TOTAL | 48 119 | 10 353 | 5 742 | 64 213 |
Le tableau ci-après fournit une présentation synthétique des produits financiers classés au niveau 3 pour lesquels des changements d’hypothèses concernant une ou plusieurs données non observables entraîneraient une variation significative de la valeur de marché. Ces montants visent à illustrer l’intervalle d’incertitude inhérente au recours au jugement mis en œuvre dans l’estimation des paramètres de niveau 3, ou dans le choix des techniques et modèles de valorisation. Ils reflètent les incertitudes de valorisation qui prévalent à la date d’évaluation et, bien que celles-ci résultent pour l’essentiel des sensibilités du portefeuille en date d’évaluation, elles ne permettent pas de prévoir ou de déduire les variations futures de la valeur de marché, pas plus qu’elles ne représentent l’effet de conditions de marché extrêmes sur la valeur du portefeuille. Pour estimer les sensibilités, Sfil a soit valorisé les instruments financiers en utilisant des paramètres raisonnablement possibles, soit appliqué des hypothèses fondées sur sa politique d’ajustements additionnels de valorisation.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Incertitude inhérente aux paramètres de marchés du niveau 3 | 1 | 0 |
Incertitude inhérente aux modèles de valorisation des dérivés du niveau 3 | 6 | 12 |
SENSIBILITÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS DE NIVEAU 3 | 7 | 12 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Niveau 1 vers Niveau 2 | - | - |
Niveau 2 vers Niveau 1 | - | - |
(en EUR millions) Juste valeur des actifs financiers | Actifs financiers | Instruments dérivés | Actifs financiers | Total actifs financiers |
---|---|---|---|---|
31/12/2023 | 2 234 | 70 | - | 2 303 |
Gains ou pertes en résultat | - | - | - | - |
Gains ou pertes latents ou différés en résultat | (229) | 1 | - | (228) |
Gains ou pertes latents ou différés comptabilisés directement en capitaux propres | - | - | - | - |
Acquisition | 1 | 0 |
| 1 |
Vente | - | - | - | - |
Origination | - | - | - | - |
Règlement | (328) | (27) | - | (355) |
Transfert en activités destinées à être cédées | - | - | - | - |
Transfert vers niveau 3 | - | 5 | - | 5 |
Transfert hors niveau 3 | (0) | (38) | - | (39) |
Autres variations | - | - | - | - |
31/12/2024 | 1 677 | 10 | - | 1 687 |
(en EUR millions) Juste valeur des passifs financiers | Passifs financiers à la juste | Instruments | Total passifs financiers |
---|---|---|---|
31/12/2023 | 18 | 40 | 59 |
Gains ou pertes en résultat | - | - | - |
Gains ou pertes latents ou différés en résultat | (5) | (10) | (15) |
Gains ou pertes latents ou différés comptabilisés directement en capitaux propres | - | - | - |
Acquisition | 0 | - | 0 |
Vente | - | - | - |
Origination | - | - | - |
Règlement | (3) | (4) | (7) |
Transfert en activités destinées à être cédées | - | - | - |
Transfert vers niveau 3 | 22 | 5 | 27 |
Transfert hors niveau 3 | (2) | - | (2) |
Autres variations | - | - | - |
31/12/2024 | 32 | 31 | 63 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montant | Montant brut | Montant net présenté | Autres montants dans | Montant net | ||
Impact des contrats- cadres | Instruments financiers | |||||
Instruments dérivés (incluant les instruments de couverture) | 2 156 | - | 2 156 | (1 225) | (220) | 710 |
Prêts et créances à la juste | 1 676 | - | 1 676 | - | - | 1 676 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti | 56 | - | 56 | - | - | 56 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 55 007 | - | 55 007 | - | - | 55 007 |
TOTAL | 58 896 | - | 58 896 | (1 225) | (220) | 57 451 |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montant | Montant brut | Montant net présenté | Autres montants dans | Montant net | ||
Impact des contrats-cadres | Instruments financiers | |||||
Instruments dérivés (incluant les instruments de couverture) | 2 207 | - | 2 207 | (1 346) | (101) | 760 |
Prêts et créances à la juste | 2 233 | - | 2 233 | - | - | 2 233 |
Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti | 67 | - | 67 | - | - | 67 |
Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti | 51 393 | - | 51 393 | - | - | 51 393 |
TOTAL | 55 900 | - | 55 900 | (1 346) | (101) | 54 452 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut avant | Montant brut | Montant net présenté | Autres montants dans | Montant net | ||
Impact des | Instruments financiers | |||||
Instruments dérivés (incluant | 4 221 | - | 4 221 | (1 225) | (1 763) | 1 233 |
Dettes envers les établissements | - | - | - | - | - | - |
Dettes envers la clientèle | - | - | - | - | - | - |
TOTAL | 4 221 | - | 4 221 | (1 225) | (1 763) | 1 233 |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | |||||
---|---|---|---|---|---|---|
Montant brut avant | Montant brut | Montant net présenté | Autres montants dans | Montant net | ||
Impact des contrats-cadres | Instruments financiers | |||||
Instruments dérivés (incluant | 4 749 | - | 4 749 | (1 346) | (1 984) | 1 419 |
Dettes envers les établissements | 0 | - | 0 | - | - | 0 |
Dettes envers la clientèle | - | - | - | - | - | - |
TOTAL | 4 749 | - | 4 749 | (1 346) | (1 984) | 1 419 |
Les informations relatives à la gestion du risque de crédit, risque climatique, risque de liquidité, risque de change et risque de taux requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres .
Les impacts prévisibles à ce jour liés à la situation de guerre en Ukraine sont très limités pour le groupe Sfil. Pour rappel, le groupe Sfil ne détient pas d’implantation en dehors de France. Par ailleurs, le groupe Sfil n’a pas d’exposition en Russie ou en Biélorussie et ne détient qu’une seule exposition en Ukraine qui représentait, au 31 décembre 2024, un encours de EUR 33 millions. Cette exposition a été accordée dans le cadre de l’activité crédit-export et est garantie à 100 % par la République Française, Sfil n’est donc pas exposée directement au risque de crédit sur ce dossier. Pour rappel, Sfil avait néanmoins décidé, dès le 24 février 2022, d’inscrire cet actif en watchlist. Fin 2024, compte tenu de la dégradation financière de l'Ukraine et du contexte géopolitique Sfil, et bien qu'aucun impayé n'ait été constaté sur ce contrat, Sfil a décidé de déclasser en Stage 3 l'intégralité de son exposition sur l'Ukraine. Cette dégradation a engendré la constatation d'une perte de crédit attendue à hauteur de EUR 0,2 million sans incidence matérielle sur le résultat de la société.
Aucun événement significatif ayant une incidence sur la situation financière de la société n’est apparu après la clôture du 31 décembre 2024.
en EUR milliers | KMPG SA | PricewaterhouseCoopers Audit | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Montant TTC | % | Montant TTC | % | |||||
2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | 2024 | 2023 | |
Audit |
|
|
|
|
|
|
|
|
Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés | 442 | 437 | 76 % | 76 % | 463 | 459 | 82 % | 86 % |
dont Sfil | 139 | 137 |
|
| 135 | 134 |
|
|
Services autres que la certification des comptes | 143 | 135 | 24 % | 24 % | 103 | 72 | 18 % | 14 % |
dont Sfil | 77 | 69 |
|
| 58 | 34 |
|
|
TOTAL | 585 | 572 | 100 % | 100 % | 566 | 531 | 100 % | 100 % |
Les services autres que la certification des comptes comprennent principalement l'émission de lettres de confort pour la mise à jour des programmes d'émissions EMTN ou lors de la réalisation d'émissions publiques syndiquées ainsi que les rapports relatifs aux allocations des actifs associés aux émissions thématiques du Groupe Sfil.
À l’assemblée générale de la société Sfil S.A.,
Sfil S.A.
112‐114 avenue Émile Zola
75015 Paris
En exécution de la mission qui nous a été confiée par l’assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Sfil S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés" du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement UE n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.
Risque identifié |
| Notre Approche d’audit |
---|---|---|
Dans le cadre de ses activités, le groupe Sfil est exposé au risque de crédit qui résulte de l’incapacité de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Au 31 décembre 2024, les prêts et créances à la clientèle au coût amorti s’élèvent à 55 milliards d’euros (note 2.4 aux états financiers) auquel s’ajoute un montant total d’engagements de financement de 7,5 milliards d’euros (note 6.5).
Conformément à la norme IFRS 9, le groupe Sfil constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques de pertes attendues (sur les encours en statuts 1 et 2) pour 38 millions d’euros ou avérées (encours en statut 3) pour 6 millions d’euros (note 2.4) ainsi qu’au titre des pertes attendues sur les engagements hors-bilan pour 6 millions d’euros sur les encours associés en Statuts 1 et 2 (note 6.5).
Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à un an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles intégrant différents paramètres (probabilités de défaut, pertes en cas de défaut, expositions…) et des informations prospectives.
Pour les contrats classés en statut 3, les pertes de crédit avérées sont estimées soit conformément au modèle décrit plus haut avec l’application d’un modèle spécifique de pertes en cas de défaut soit à travers des estimations de flux de trésorerie que le groupe s’attend à recouvrer (pour les autres typologies de contreparties). Les tensions géopolitiques et commerciales ainsi que l’instabilité politique en Europe ont des répercussions sur la conjoncture économique et affectent par conséquent la capacité de remboursement des emprunteurs.
Dans ce contexte, nous avons considéré que l’estimation des pertes de crédit attendues au 31 décembre 2024 constitue un point clé de notre audit compte tenu du jugement exercé par la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts, que dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations.
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| Nous avons notamment apprécié l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit et le niveau global du coût du risque associé ainsi que la pertinence du dispositif de contrôle interne et en particulier son adaptation au contexte économique incertain.
Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2 Nos travaux ont principalement consisté à :
Dépréciation des encours de crédit en statut 3 Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions classées en statut 3, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle.
Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions et dépréciations.
Nous avons également apprécié la pertinence des informations détaillées en annexe.
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Risque identifié |
| Notre approche d’audit |
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Dans le cadre de ses activités, votre groupe détient des instruments financiers dérivés comptabilisés à la juste valeur ainsi que des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat selon les critères de classification de la norme IFRS 9 « Instruments financiers ».
Le groupe Sfil utilise, pour déterminer la juste valeur dite de niveaux 2 et 3 de ces instruments, des techniques ou des modèles internes de valorisation qui reposent sur des paramètres et données dont certains ne sont pas observables sur le marché, comme indiqué dans la note 7.1.3. « Méthodes ayant servi à la détermination de la juste valeur des instruments financiers ».
Les modèles et les données utilisés pour procéder à la valorisation et à la classification de ces instruments par niveau de hiérarchie de juste valeur reposent sur le jugement et sur des estimations de la direction.
Nous estimons que l’évaluation des instruments financiers classés en niveau 2 et 3 de juste valeur constitue un point clé de l’audit en raison :
Au 31 décembre 2024, les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat (incluant les dérivés de couverture) représentent respectivement 3 832 millions d’euros à l’actif (dont 1 676 millions d’euros de prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat) et 4 221 millions d’euros au passif du bilan de Sfil. La note 7.1.3 des annexes aux comptes consolidés fournit des informations détaillées quant à la valorisation et au classement en niveau 2 et 3 de juste valeur de ces instruments financiers. |
| Avec l’appui de nos experts en valorisation d’instruments financiers et experts IT, nous avons construit une approche incluant les principales étapes suivantes :
Dérivés comptabilisés à la juste valeur
Actifs financiers à la juste valeur par résultat – prêts « non SPPI »
Nous avons également examiné les critères, notamment d’observabilité des paramètres de valorisation, retenus pour la détermination des niveaux de hiérarchie de juste valeur sur une sélection d’instruments financiers.
Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations présentées dans les notes annexes.
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Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d’information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport.
Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui sont effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisés nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Sfil S.A. par l’assemblée générale du 30 septembre 2020 pour les cabinets KPMG S.A. et PricewaterhouseCoopers Audit.
Au 31 décembre 2024, nous étions dans la 5ème année de notre mission sans interruption.
Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité des comptes de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité des comptes un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité des comptes la déclaration prévue par l’article 6 du règlement UE n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité des comptes des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly-sur-Seine, le 25 mars 2025 | Fait à Paris la Défense, le 25 mars 2025 |
PricewaterhouseCoopers Audit |
KPMG S.A. |
Ridha Ben Chamek | Jean-François Dandé |
(en EUR millions) | Note | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
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Caisse, banques centrales | 2.1 | 721 | 1 926 |
Effets publics et valeurs assimilées | 2.2 | 76 | 75 |
Créances sur les établissements de crédit | 2.3 | 10 248 | 6 983 |
Opérations avec la clientèle | 2.4 | 9 662 | 7 981 |
Obligations et autres titres à revenu fixe | 2.5 | 499 | 476 |
Actions et autres titres à revenu variable |
| - | - |
Participations et autres titres détenus à long terme |
| - | - |
Parts dans les entreprises liées | 2.6 | 35 | 35 |
Immobilisations incorporelles | 2.7 | 19 | 21 |
Immobilisations corporelles | 2.8 | 5 | 6 |
Capital souscrit appelé non versé |
| - | - |
Capital souscrit non appelé |
| - | - |
Actions propres |
| - | - |
Autres actifs | 2.9 | 1 928 | 2 157 |
Comptes de régularisation | 2.10 | 1 039 | 789 |
TOTAL DE L’ACTIF | 2.11 | 24 232 | 20 450 |
(en EUR millions) | Note | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
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Dettes envers les banques centrales |
| - | - |
Dettes envers les établissements de crédit | 3.1 | 9 689 | 7 891 |
Opérations avec la clientèle |
| - | - |
Dettes représentées par un titre | 3.2 | 13 029 | 11 244 |
Autres passifs | 3.3 | 207 | 99 |
Provisions pour risques et charges | 3.4 | 22 | 23 |
Comptes de régularisation | 3.5 | 1 028 | 852 |
Passifs subordonnés |
| - | - |
Capitaux propres | 3.6 | 256 | 341 |
Capital souscrit |
| 130 | 130 |
Primes d’émission |
| - | - |
Réserves (et résultat reporté) |
| 53 | 113 |
Résultat de l’exercice |
| 73 | 97 |
TOTAL DU PASSIF | 3.7 | 24 232 | 20 450 |
(en EUR millions) | Note | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
ENGAGEMENTS DONNÉS | 4.1 | 25 173 | 21 521 |
Engagements de financement donnés |
| 7 570 | 6 766 |
Engagements de garantie donnés |
| 17 593 | 14 748 |
Engagements sur titres donnés |
| - | - |
Autres engagements donnés |
| 10 | 6 |
ENGAGEMENTS REÇUS | 4.2 | 30 111 | 26 602 |
Engagements de financement reçus |
| 12 908 | 11 859 |
Engagements de garantie reçus |
| 17 199 | 14 744 |
Engagements sur titres reçus |
| - | - |
Engagements à terme |
| - | - |
Autres engagements reçus |
| 4 | - |
AUTRES ENGAGEMENTS | 4.3 | 53 282 | 46 515 |
Opérations de change en devises |
| 8 697 | 7 035 |
Engagements sur instruments financiers à terme |
| 44 584 | 39 480 |
(en EUR millions) | Note | 2024 | 2023 |
---|---|---|---|
Intérêts et produits assimilés | 5.1 | 1 117 | 1 176 |
Intérêts et charges assimilées | 5.1 | (1 093) | (1 165) |
Revenus des titres à revenu variable | 5.2 | 63 | 84 |
Commissions (produits) | 5.3 | 5 | 8 |
Commissions (charges) | 5.3 | (1) | (1) |
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation | 5.4 | (0) | (0) |
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés | 5.5 | - | - |
Autres produits d’exploitation bancaire | 5.6 | 94 | 102 |
Autres charges d’exploitation bancaire | 5.6 | (0) | (0) |
PRODUIT NET BANCAIRE |
| 184 | 203 |
Charges générales d’exploitation | 5.7 | (99) | (98) |
Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles | 5.7 | (11) | (11) |
RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION |
| 74 | 94 |
Coût du risque | 5.8 | 2 | 7 |
RÉSULTAT D’EXPLOITATION |
| 76 | 101 |
Gains ou pertes sur actifs immobilisés |
| - | - |
RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT |
| 76 | 101 |
Résultat exceptionnel |
| - | - |
Impôt sur les bénéfices | 5.9 | (3) | (4) |
RÉSULTAT NET |
| 73 | 97 |
Résultat par action |
| 7,84 | 10,46 |
Résultat dilué par action |
| 7,84 | 10,46 |
(en EUR millions) | Montant |
---|---|
SITUATION AU 31/12/2023 |
|
Capital | 130 |
Primes d’émission et d’apport | - |
Engagements d’augmentation de capital et primes d’émission | - |
Réserves et résultat reporté | 113 |
Résultat de l’exercice | 97 |
CAPITAUX PROPRES AU 31/12/2023 | 341 |
VARIATIONS DE LA PÉRIODE |
|
Variations du capital | - |
Variations des primes d’émission et d’apport | - |
Variations des engagements d’augmentation de capital et primes d’émission | - |
Variations des réserves et résultat reporté | 97 |
Dividende versé (-) | (42) |
Distribution exceptionnelle de réserves | (31) |
Acompte sur dividende prélevé sur le report à nouveau | (55) |
Acompte sur dividende prélevé sur le résultat de l'exercice | (30) |
Variations du résultat de l’exercice | (24) |
Autres variations | - |
SITUATION AU 31/12/2024 |
|
Capital | 130 |
Primes d’émission et d’apport | - |
Engagements d’augmentation de capital et primes d’émission | - |
Réserves et résultat reporté | 53 |
Résultat de l’exercice | 73 |
CAPITAUX PROPRES AU 31/12/2024 | 256 |
Sfil établit ses états financiers en conformité avec le règlement ANC n° 2014‑07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire, et notamment les établissements de crédit. Comme précisé en son article 3 et sous réserve des adaptations que ce dernier règlement prévoit, ces entreprises établissent leurs états financiers en application du règlement ANC n° 2014‑03 du 5 juin 2014 relatif au plan comptable général. Les états financiers s’inscrivent en outre dans le cadre de la directive n° 86/635/CEE du Conseil des Communautés européennes.
Les états financiers de l’exercice clôturé au 31 décembre 2024 ont été établis selon les mêmes méthodes comptables que celles utilisées dans les états financiers de l’exercice clôturé au 31 décembre 2023. Ils ont été arrêtés par le conseil d’administration du 12 février 2025.
Le collège de l’Autorité des normes comptables a adopté le règlement ANC N° 2023‑03 du 7 juillet 2023 modifiant divers règlements de l’ANC en coordination avec le règlement ANC n° 2022‑06 du 22 novembre 2022 relatif à la modernisation des états financiers. Ce dernier étant d’application aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025, son application ne devrait pas avoir d'impact matériel sur Sfil.
Les états financiers ont été préparés conformément aux principes comptables généralement acceptés, dans le respect des principes de prudence, de régularité et d’image fidèle, conformément aux hypothèses de base :
Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires, à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles sont ventilées entre les créances à vue et les créances à terme. Elles incluent notamment les prêts de surdimensionnement accordés à Caffil.
Les opérations avec la clientèle comprennent essentiellement des crédits à l’exportation.
Les opérations avec la clientèle sont inscrites au bilan pour leurs montants nets après dépréciations constituées en vue de faire face à un risque de non‑recouvrement. Les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours, s’ils sont significatifs, sont étalés sur la durée de vie effective du prêt. Les autres commissions reçues sont enregistrées directement en compte de résultat.
Les intérêts relatifs aux prêts sont comptabilisés en intérêts et produits assimilés pour leurs montants courus, échus et non échus, calculés prorata temporis, ainsi que les intérêts sur les échéances impayées.
Les indemnités de remboursement anticipé de prêts sont enregistrées en compte de résultat à la date de l’opération.
Les contrats signés figurent dans les engagements hors bilan pour leur partie non versée.
Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées ; elles demeurent dans leur poste d’origine.
Une créance est considérée comme douteuse lorsqu’elle présente une des caractéristiques suivantes :
Dans un souci de simplification opérationnelle ainsi que de prudence, Sfil a décidé d’aligner la notion de créance douteuse sur la notion prudentielle de défaut réel, c’est-à-dire un défaut pour cause d’impayé réel et/ou en raison du risque de non‑paiement de la totalité des sommes dues par l’emprunteur (notion de « Unlikely To Pay (UTP) ») en référence à la politique défaut de la société. Les clients classés en période probatoire en vue d’une éventuelle sortie de défaut font également partie du périmètre des créances douteuses d’un point de vue comptable.
Sont considérées comme créances douteuses compromises les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Les créances comptabilisées en créances douteuses depuis plus d’un an sont reclassées dans cette catégorie.
Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances.
La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs :
Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne répondant pas à des problèmes d’insolvabilité ou de situation financière dégradée.
Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (absence de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration.
Selon les modalités de la restructuration accordée, la créance restructurée peut être considérée comme « en défaut », entraînant son classement comptable en créances douteuses. Le retour en créances saines suit les modalités de retour en « non-défaut ». Une information relative à ces créances est présentée en annexe.
Dès lors qu’un encours est douteux (cf. partie créances douteuses), la perte probable doit être prise en compte au moyen d’une dépréciation constatée en moins de cet encours.
Sfil enregistre les dépréciations correspondantes, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis. Les pertes prévisionnelles sont égales à la différence entre les flux contractuels initiaux, déduction faite des flux déjà encaissés, et les flux prévisionnels. Ces derniers sont eux‑mêmes déterminés en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques, les garanties appelées ou susceptibles de l’être sous déduction des coûts liés à leur réalisation, l’état des procédures en cours.
Les flux contractuels initiaux, déduction faite des flux déjà encaissés, et les flux prévisionnels sont actualisés au taux effectif d’origine des encours correspondants pour les prêts à taux fixe ou au dernier taux effectif déterminé selon les termes contractuels pour les prêts à taux variable. En date d’arrêté, l’encours comptable d’un crédit net de dépréciation doit être égal au plus bas du coût historique ou de la valeur actuelle des flux de trésorerie attendus au titre des intérêts, du remboursement du principal et, le cas échéant, de la valeur nette des garanties.
Les intérêts sur créances déclassées en douteuses continuent d’être comptabilisées après le déclassement.
La dépréciation est au moins égale au montant des intérêts enregistrés sur les encours douteux et non encaissés.
La dépréciation correspondant aux intérêts impayés est constatée en Produit net bancaire, la partie correspondant au capital est constatée en coût du risque.
Les encours litigieux font l’objet d’un provisionnement au cas par cas.
Les titres détenus par Sfil sont inscrits dans les postes d’actif du bilan Effets publics et valeurs assimilées ou Obligations et autres titres à revenu fixe.
Le poste Effets publics et valeurs assimilées comprend les titres émis par les organismes publics et susceptibles d’être refinancés auprès du Système européen de banques centrales.
Le poste Obligations et autres titres à revenu fixe comprend :
Les titres détenus par Sfil sont comptabilisés en titres d’investissement ou en titres de placement.
Les titres à revenu fixe assortis d’une échéance déterminée sont comptabilisés en titres d’investissement lorsqu’il existe l’intention et la capacité de les conserver jusqu’à leur échéance. Les titres inscrits dans cette catégorie font l’objet d’un financement adossé ou d’une couverture en taux d’intérêt sur leur durée de vie résiduelle.
Les titres d’investissement sont enregistrés à la date d’achat pour leur prix d’acquisition pied de coupon, frais exclus. Les intérêts courus à la date d’achat et ultérieurement les intérêts courus en date de clôture sont enregistrés dans des comptes de créances rattachées. Les intérêts afférents à ces titres sont comptabilisés en Intérêts et produits assimilés.
L’écart éventuel entre la valeur de remboursement et le coût d’acquisition pied de coupon (décote ou surcote) est amorti selon une méthode quasi actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.
En date de clôture, les plus‑values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins‑values latentes ne sont généralement pas provisionnées. Par exception, les moins‑values latentes sont provisionnées dans les cas suivants :
Sont comptabilisés en titres de placement les titres qui ne peuvent pas être inscrits en titres d’investissement.
Les titres de placement sont enregistrés à la date d’achat pour leur prix d’acquisition pied de coupon, frais exclus. Les intérêts courus à la date d’achat et ultérieurement les intérêts courus en date de clôture sont enregistrés dans des comptes de créances rattachées. Les intérêts afférents à ces titres sont comptabilisés en Intérêts et produits assimilés.
L’écart éventuel entre la valeur de remboursement et le coût d’acquisition pied de coupon (décote ou surcote) est amorti selon une méthode quasi actuarielle sur la durée résiduelle du titre.
Selon le principe de prudence, les titres de placement apparaissent au bilan à leur valeur d’acquisition corrigée le cas échéant de l’amortissement des surcotes/décotes ou bien à leur valeur de réalisation à la date de clôture, si celle‑ci est inférieure, après prise en compte, le cas échéant, de la valeur du swap de microcouverture.
Pour le calcul de la valeur de réalisation, si le marché d’un instrument financier n’est pas actif, des techniques de valorisation sont utilisées. Le modèle de valorisation doit prendre en compte tous les facteurs que les acteurs du marché prendraient en considération pour valoriser l’actif. Dans ce cadre, Sfil s’appuie sur ses propres modèles d’évaluation en s’efforçant de prendre en compte au mieux les conditions de marché à la date de l’évaluation ainsi que les modifications de la qualité de crédit de ces instruments financiers et la liquidité du marché.
Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (absence de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration.
Les titres de placement transférés en titres d’investissement sont inscrits à leur prix d’acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.
Les dettes envers les établissements de crédit sont ventilées d’après leur nature (comptes à vue, comptes courants, emprunts à long terme ou valeurs non imputées) et leur durée initiale (dettes à vue ou dettes à terme).
Les intérêts courus sur ces dettes sont portés dans les comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.
Ces dettes sont constituées des obligations unsecurred ainsi que des certificats de dépôts émis par Sfil.
Les dettes représentées par un titre sont enregistrées pour leur valeur nominale.
Les primes de remboursement et d’émission sont amorties selon une méthode quasi actuarielle sur la durée de vie des titres concernés prorata temporis. Elles figurent au bilan dans les postes d’encours de dettes. L’amortissement de ces primes figure en compte de résultat dans le poste Intérêts et charges assimilées. Dans le cas d’émissions de titres au‑dessus du pair, l’étalement des primes d’émission vient en diminution des Intérêts et charges assimilées.
Les intérêts sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts pour leurs montants courus, échus et non échus calculés prorata temporis.
Les frais et commissions afférents aux titres émis font l’objet d’un étalement quasi actuariel sur la durée de vie résiduelle des dettes auxquelles ils sont rattachés et sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.
Concernant les obligations émises libellées en devises, le traitement appliqué est celui des opérations en devises (cf. infra).
Les provisions sont comptabilisées pour leurs valeurs actualisées quand les trois conditions suivantes sont remplies :
La provision collective a pour objectif de couvrir le risque de perte de valeur probable sur les prêts, titres et engagements de prêts qui ne sont pas déjà couverts par des provisions spécifiques à la date de clôture des comptes. Au sein de cette population, les contreparties qui sont suivies en comité de suivi des actifs sous surveillance (comité watchlist) ou seraient susceptibles de l’être prochainement, sont identifiées grâce à des critères automatiques (fondés en particulier sur des ratings internes et des indicateurs d’alerte d’évolutions de ratings jugées risquées) et des analyses ad hoc qui font appel au jugement et sont réalisées à dire d’expert. Les encours sur ces contreparties forment l’assiette de la provision collective. Les pertes sur ces contreparties sont estimées en se fondant sur les événements passés (utilisation d’historiques), sur la conjoncture actuelle et sur les prévisions de la conjoncture future. À cet effet, Sfil utilise un modèle de risque de crédit fondé sur une approche dérivée de l’approche bâloise ; ce modèle est régulièrement testé a posteriori.
Les opérations sur instruments financiers à terme conclues par Sfil sont soit de la microcouverture, soit des positions ouvertes isolées. Les principes d’évaluation et de comptabilisation sont conditionnés par cette affectation.
Le montant du notionnel de ces opérations est comptabilisé en hors bilan pendant toute la durée du contrat, c’est-à-dire dès la signature du contrat (y compris à départ forward) et jusqu’à son terme. Dans le cas où le montant du notionnel varie, le montant inscrit au hors bilan est ajusté pour représenter l’engagement maximal actuel ou futur.
Les soultes de conclusion des instruments financiers sont étalées quasi actuariellement sur la durée de vie de l’instrument financier tant que celui‑ci reste en vie.
Les opérations de microcouverture ont pour objet de couvrir le risque de taux d’intérêt et de change affectant un élément ou un ensemble d’éléments homogènes, identifiés dès l’origine.
Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont inscrits en compte de résultat de manière identique à la comptabilisation des produits et charges de l’élément ou de l’ensemble homogène couvert et sous le même poste comptable.
Les soultes de résiliation reçues ou payées du fait de l’interruption anticipée de l’instrument de couverture sont généralement enregistrées en compte de résultat à la date de résiliation. Dans le cadre d’une restructuration, elles sont par exception étalées lorsqu’elles représentent une charge selon les dispositions fiscales.
Sfil joue le rôle d’intermédiaire entre Caffil, sa filiale et certaines contreparties bancaires. Ces opérations avec sa filiale constituent des positions ouvertes isolées.
Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont inscrits en compte de résultat prorata temporis, respectivement en Intérêts et charges assimilées et Intérêts et produits assimilés. La contrepartie de cet enregistrement est inscrite dans des comptes de régularisation jusqu’à la date d’encaissement ou de décaissement des fonds.
Les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision pour risques et charges. Les gains latents ne sont pas comptabilisés.
Sfil comptabilise les opérations en devises dans des comptes ouverts et libellés dans chacune des devises utilisées.
Des comptes de position de change et de contre‑valeur de position de change spécifiques sont ouverts dans chaque devise.
À chaque clôture comptable, les différences entre, d’une part, les montants résultant de l’évaluation des comptes de position de change au cours de marché à la date de clôture et, d’autre part, les montants inscrits dans les comptes de contre‑valeur de position de change sont enregistrées en compte de résultat.
Dans le cadre de la couverture systématique de son risque de change, Sfil conclut des opérations de swaps de devises. Ces opérations sont mises en place dans le but d’éliminer dès son origine le risque de variation de cours de change affectant un élément de l’actif ou du passif. Il s’agit essentiellement de la couverture de certains passifs et de certains titres et prêts figurant à l’actif.
La méthode utilisée pour comptabiliser le résultat des opérations de change de swaps cambistes consiste à constater en compte de résultat prorata temporis sur la durée du contrat le report/déport, c’est-à-dire la différence entre le cours de couverture et le cours au comptant.
Dans le cadre de l’activité de refinancement des grands crédits à l’exportation, Sfil contracte des polices d’assurance‑crédit auprès de Bpifrance Assurance Export, agissant pour le compte de l’État. Les charges attachées à ces garanties, auparavant comptabilisées prorata temporis en marge nette d’intérêts, sont désormais enregistrées upfront au compte de résultat au moment de leur exigibilité.
Les frais qui ne sont pas refacturés au franc le franc sont reportés au niveau des Autres produits d’exploitation bancaire.
Les avantages au personnel comprennent l’ensemble des dépenses liées au personnel ; ils intègrent notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice. Les avantages consentis au personnel sont classés en quatre catégories.
Les avantages à court terme, payables dans un délai de 12 mois au maximum après la fin de l’exercice annuel au cours duquel le service a été rendu, ne sont pas actualisés et sont enregistrés comme une charge de l’exercice. Les congés payés annuels sont comptabilisés lorsqu’ils sont accordés à l’employé. À cet effet, une provision est constituée sur la base des droits acquis par les salariés à la date de clôture.
Ces avantages sont généralement liés à l’ancienneté et versés à des salariés en activité. Leur paiement est différé de plus de 12 mois après la clôture de l’exercice pendant lequel les salariés ont rendu les services correspondants. Il s’agit notamment des primes pour médaille du travail. Les écarts actuariels liés à ces avantages et tous les coûts des services rendus sont comptabilisés immédiatement en compte de résultat.
Les indemnités de fin de contrat de travail résultent soit de la décision de Sfil de mettre fin à l’emploi de membres du personnel avant la date légale de départ à la retraite, soit de la décision de ces derniers de partir volontairement en contrepartie d’une indemnité. Une charge au titre des indemnités de fin de contrat de travail n’est enregistrée que lorsque Sfil n’a plus la possibilité de retirer son offre d’indemnisation.
Les régimes de retraite des salariés de Sfil sont uniquement constitués de régimes à prestations définies. Les actifs de ces régimes sont en général confiés à des compagnies d’assurance ou à des fonds de pension. Ces régimes sont financés à la fois par les versements des salariés et par ceux de Sfil.
Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels Sfil s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. En conséquence, une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour risques et charges pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite.
Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières, et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées, qui permet de répartir dans le temps la charge de retraite en fonction de la période d’activité des salariés.
Le passif net comptabilisé au titre des régimes à prestations définies, calculé par des actuaires indépendants, est la différence entre la valeur actualisée des engagements et la juste valeur des actifs du régime (s’il en existe).
La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer en fonction du changement des hypothèses actuarielles et entraîner des réévaluations du passif (de l’actif) au titre des prestations définies. Ces écarts actuariels sont comptabilisés selon la méthode dite du « corridor », qui autorise à ne reconnaître en résultat net, de façon étalée sur la durée résiduelle moyenne d’activité des salariés, que la fraction des écarts actuariels nets cumulatifs qui excède le corridor. Le corridor est déterminé par la valeur la plus élevée des deux suivantes : 10 % de la valeur brute actualisée de l’engagement au titre des prestations définies ou 10 % de la juste valeur des actifs en couverture en date de clôture de l’exercice précédent.
La charge comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est notamment représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus au cours de la période et du coût des services passés résultant des éventuelles modifications, réductions ou liquidations de régimes.
Les immobilisations sont exclusivement constituées des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation. Ces immobilisations sont détenues à des fins de production de services ou administratives. Les immobilisations sont comptabilisées en tant qu’actifs si :
Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais qui leur sont directement attribuables.
Les logiciels créés en interne, lorsqu’ils répondent aux critères d’immobilisation, sont enregistrés pour leur coût de développement qui comprend les dépenses externes de matériels et de services et les frais de personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation.
Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité attendue. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles du compte de résultat.
L’approche par composant est appliquée à l’ensemble des immobilisations. Les durées d’amortissement retenues sont les suivantes :
Composant | Composant |
---|---|
Installations techniques | 10 ans |
Agencements | 10 ans |
Matériel micro‑informatique | 3 ans |
Logiciels créés ou acquis* | 3 ou 5 ans |
Aménagements de bureaux, mobiliers et matériels | 10 ans |
|
Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsque des indices de pertes de valeur sont identifiés. Lorsque la valeur nette comptable de l’immobilisation figurant au bilan est supérieure à sa valeur recouvrable estimée, une perte de valeur est constatée et la valeur au bilan de cette immobilisation est ramenée au montant recouvrable estimé. Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles du compte de résultat.
Les plus- ou moins‑values de cession des immobilisations sont imputées en Gains ou pertes sur actifs immobilisés.
Les composantes du résultat exceptionnel sont à caractère exclusivement extraordinaire par rapport à l’activité et à la gestion du patrimoine de la société.
De plus, les produits ou les charges concernés ne dépendent pas de prises de décisions dans le cadre de la gestion courante des activités ou du patrimoine de la société mais résultent d’événements extérieurs subis et de nature complètement inhabituelle. Seuls les éléments de cette nature qui ont une importance significative sur le compte de résultat de la période sont classés en produits et charges exceptionnels.
Depuis le 1er janvier 2014, Sfil est la tête du groupe d’intégration fiscale qu’elle forme avec Caffil.
En application de l’article L. 511‑45 du Code monétaire et financier, il convient de préciser que Sfil ne possède aucune implantation dans les États n’ayant pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative (succursales, filiales – y compris entités ad hoc – et participations dans d’autres entités faisant l’objet d’un contrôle exclusif ou conjoint – ou de fait). Tout au plus Sfil perçoit, dans le cadre de ses activités de refinancement à l'export, des flux d'intérêts pouvant provenir d'emprunteurs implantés dans un de ces pays compte tenu de la spécificité de leurs activités. Ces revenus sont imposés en France au taux plein de l'impôt sur les sociétés.
Groupe Caisse des Dépôts
56, rue de Lille 75007 Paris
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Réserves obligatoires | - | - |
Autres avoirs | 721 | 1 926 |
TOTAL | 721 | 1 926 |
(en EUR millions) | Jusqu’à 1 mois | De 1 à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
| - | - | - | 51 | 25 | - | 75 |
(en EUR millions) | Montant brut au 31/12/2024 | Dépréciation au 31/12/2024 | Montant net au 31/12/2024 | Plus- ou moins-value latente au 31/12/2024(2) | Montant net au 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|
Titres cotés(1) | 75 | - | 75 | (1) | 75 |
Autres titres | - | - | - | - | - |
TOTAL | 75 | - | 75 | (1) | 75 |
|
(en EUR millions) Portefeuille | Montant net au 31/12/2023 | Montant brut au 31/12/2023 | Acquisitions, Augmenta- | Amortissements, remboursements | Autres | Variation de change | Dépréciation au 31/12/2024 | Montant | Plus- ou moins-value latente au 31/12/2024(*) |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transaction | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Placement | - | - | - | - | - | - | - | - | - |
Investissement | 75 | 75 | 52 | (52) | - | - | - | 75 | (1) |
TOTAL | 75 | 75 | 52 | (52) | - | - | - | 75 | (1) |
|
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Comptes bancaires à vue | 17 | 12 |
Valeurs non imputées | - | - |
TOTAL | 17 | 12 |
Ce poste comprend plusieurs prêts effectués auprès de Caffil pour un montant global de EUR 10 020 millions permettant à cette dernière de refinancer son surdimensionnement, ainsi que des prêts effectués auprès d’établissements de crédit dans le cadre de l’activité de refinancement des grands crédits à l’exportation pour un montant de EUR 14 millions (hors intérêts courus). Pour mémoire, ces derniers prêts bénéficient de l’assurance-crédit délivrée par Bpifrance Assurance Export au nom, pour le compte et sous le contrôle de la République Française.
(en EUR millions) | Jusqu’à 1 mois | De 1 à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 000 | - | 510 | 6 024 | 500 | - | 10 034 |
(en EUR millions) | Montant brut | Dépréciation | Montant net | Montant net |
---|---|---|---|---|
Créances à moins d’un an | 3 500 | - | 3 500 | 2 635 |
Créances à plus d’un an | 6 534 | - | 6 534 | 4 240 |
TOTAL | 10 034 | - | 10 034 | 6 875 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Crédits à l’exportation* | 14 | 45 |
Prêts à Caffil | 10 020 | 6 830 |
TOTAL | 10 034 | 6 875 |
|
(en EUR millions) | Jusqu’à 1 mois | De 1 à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
| 48 | 53 | 862 | 3 663 | 4 991 | (0) | 9 616 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Crédits à l’exportation* | 9 616 | 7 938 |
Autres secteurs | - | - |
TOTAL | 9 616 | 7 938 |
|
(en EUR millions) | Montant brut | Dépréciation | Montant net | Montant net |
---|---|---|---|---|
Créances à moins d’un an | - | - | - | - |
Créances à plus d’un an | 9 617 | (0) | 9 616 | 7 938 |
TOTAL | 9 617 | (0) | 9 616 | 7 938 |
(en EUR millions) | Montant brut | Dépréciation | Montant net | Montant net |
---|---|---|---|---|
Encours sains | 9 583 | - | 9 583 | 7 938 |
Encours douteux* | 33 | (0) | 33 | - |
Encours douteux compromis | - | - | - | - |
TOTAL | 9 617 | (0) | 9 616 | 7 938 |
|
(en EUR millions) | Jusqu’à 1 mois | De 1 à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
| 19 | 108 | 204 | 140 | 22 | - | 494 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | Plus- ou moins- | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
Établissements de crédits | 494 | 1 | 473 |
TOTAL | 494 | 1 | 473 |
|
|
(en EUR millions) | 31/12/2024 | Plus- ou moins- | 31/12/2023 |
---|---|---|---|
Titres cotés(1) | 494 | 1 | 473 |
Autres titres | - | - | - |
TOTAL | 494 | 1 | 473 |
|
|
(en EUR millions) Portefeuille | Montant net au 31/12/2023 | Montant brut au 31/12/2023 | Acquisitions, Augmentations | Amortissements, remboursements | Autres mouvements | Dépréciation au 31/12/2024 | Montant | Plus- ou moins-value latente au 31/12/2024* |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Transaction | - | - | - | - | - | - | - | - |
Placement | 82 | 82 | - | (82) | - | - | - | - |
Investissement | 391 | 391 | 278 | (175) | - | - | 494 | 1 |
TOTAL | 473 | 473 | 278 | (257) | - | - | 494 | 1 |
|
Sfil détient 100 % des actions de Caffil pour EUR 35 millions.
(en EUR millions) | Logiciels | Développements | Immobilisations | Total |
---|---|---|---|---|
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2023 | 1 | 14 | 6 | 21 |
Acquisitions | 1 | 9 | 2 | 12 |
Annulations | - | - | (0) | (0) |
Transferts | - | - | (4) | (4) |
Cessions | - | (0) | - | (0) |
Dépréciations | - | - | - | - |
Amortissements | (1) | (9) | - | (10) |
VALEUR COMPTABLE NETTE Au 31/12/2024 | 1 | 14 | 4 | 19 |
(en EUR millions) | Matériels & agencements | Immobilisations | Total |
---|---|---|---|
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2023 | 6 | 0 | 6 |
Acquisitions | 1 | 0 | 1 |
Annulations | - | - | - |
Transferts | - | (0) | (0) |
Cessions | (0) | - | (0) |
Dépréciations | - | - | - |
Amortissements | (1) | - | (1) |
VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2024 | 5 | 0 | 5 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Cash collateral versé | 1 892 | 2 119 |
Autres débiteurs | 36 | 38 |
TOTAL | 1 928 | 2 157 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Pertes à étaler sur opérations de couverture | 0 | - |
Charges constatées d’avance sur instruments financiers | 137 | 105 |
Autres charges constatées d’avance | 6 | 6 |
Intérêts courus non échus à recevoir sur instruments dérivés et de change | 649 | 530 |
Autres comptes débiteurs dont compte d’ajustement devises | 169 | 52 |
Autres produits à recevoir | 78 | 96 |
TOTAL | 1 039 | 789 |
(en millions) | Montant en devises au 31/12/2024 | Montant en CV euro au 31/12/2024 | Montant en devises au 31/12/2023 | Montant en CV euro au 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|
EUR | 20 990 | 20 990 | 16 656 | 16 656 |
CHF | 4 | 5 | 4 | 5 |
GBP | 247 | 299 | 210 | 241 |
SEK | 0 | 0 | 0 | 0 |
USD | 3 045 | 2 938 | 3 926 | 3 547 |
AUD | 0 | 0 | - | - |
CAD | 1 | 1 | 1 | 1 |
JPY | 0 | 0 | - | - |
TOTAL |
| 24 232 |
| 20 450 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Comptes bancaires à vue | - | 0 |
Comptes courants | - | - |
Emprunts à long terme | 9 618 | 7 809 |
Valeurs non imputées | - | - |
TOTAL | 9 618 | 7 809 |
(en EUR millions) | Jusqu’à 1 mois | De 1 à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | 31/12/2024 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
À vue | - | - | - | - | - | - | - |
À terme | 46 | 53 | 871 | 3 663 | 4 985 | - | 9 618 |
TOTAL | 46 | 53 | 871 | 3 663 | 4 985 | - | 9 618 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Caisse des Dépôts | - | - |
Caffil* | 9 618 | 7 809 |
La Banque Postale | - | - |
TOTAL | 9 618 | 7 809 |
|
(en EUR millions) Type de titres | Jusqu’à 1 mois | De 1 à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Certificats de dépôt | 299 | 417 | 100 | - | - | - | 816 |
Émissions (EMTN) | - | - | - | 7 824 | 4 234 | - | 12 058 |
TOTAL | 299 | 417 | 100 | 7 824 | 4 234 | - | 12 873 |
Dont primes d’émission | - | - | - | (38) | (16) | - | (54) |
(en EUR millions) | Montant | Augmentations | Diminutions | Variation | Montant |
---|---|---|---|---|---|
Certificats de dépôt | 833 | 816 | (833) | - | 816 |
Émissions (EMTN) | 10 333 | 3 683 | (2 049) | 92 | 12 058 |
TOTAL | 11 166 | 4 498 | (2 882) | 92 | 12 873 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Cash collateral reçu | 183 | 71 |
Impôts et taxes | 1 | 2 |
Autres créditeurs | 24 | 27 |
TOTAL | 207 | 99 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Produits constatés d’avance sur instruments financiers | 183 | 121 |
Produits constatés d’avance sur prêts | 0 | - |
Intérêts courus non échus à payer sur instruments dérivés de taux et de change | 778 | 669 |
Autres comptes créditeurs sur instruments dérivés de change | - | - |
Autres charges à payer | 68 | 61 |
TOTAL | 1 028 | 852 |
(en EUR millions) | 31/12/2023 | Augmentations | Diminutions | Variation | 31/12/2024 |
---|---|---|---|---|---|
Provisions sur crédits et engagements | 16 | - | (2) | - | 14 |
Provisions sur instruments financiers | 0 | - | 0 | - | - |
Provisions pour pensions et assimilées | 7 | 2 | (1) | - | 8 |
TOTAL | 23 | 2 | (3) | - | 22 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Capital | 130 | 130 |
Réserve légale | 13 | 13 |
Réserves générales (+/-) | 69 | 100 |
Report à nouveau (+/-) | 0 | - |
Acompte sur dividende sur le résultat de l'exercice | (30) | - |
Résultat de l’exercice (+/-) | 73 | 97 |
TOTAL | 256 | 341 |
Le capital social de Sfil de EUR 130 millions est composé de 9 285 725 actions de valeur nominale EUR 14.
L’assemblée générale du 30 mai 2024 a décidé de distribuer sous la forme de dividende une partie du bénéfice de l’exercice 2023 de EUR 97 millions correspondant à 75 % du résultat net consolidé IFRS, soit EUR 42 millions ou EUR 4,56 par actions. Le solde de EUR 55 millions a été affecté au compte de report à nouveau.
Par ailleurs, l'assemblée générale ordinaire du 13 novembre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de réserves d’un montant total de EUR 31 millions, soit EUR 3,30 par action, prélevé sur le compte Réserves générales. En outre, le conseil d'administration du 11 octobre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de dividende d'un montant de EUR 85 millions, soit EUR 9,10 par action, sous la forme d'un acompte sur le dividende relatif à l'exercice 2024 prélevé sur le compte de report à nouveau à hauteur de EUR 55 millions et sur le résultat 2024 à hauteur de 30 million millions.
À l’issue de ces distributions, le montant du compte Réserves générales a été ramené à EUR 69 millions.
Il sera également proposé à l’assemblée générale annuelle du 28 mai 2025 de compléter l'acompte sur dividende versé en 2024 à hauteur de 75 % du résultat net consolidé IFRS 2024, soit EUR 52 millions ou EUR 5,56 par actions. Ce montant sera à la fois prélevé sur le résultat de l'exercice disponible, c'est-à-dire à hauteur de EUR 43 millions, ainsi que sur le compte de réserves générales, c'est-à-dire à hauteur de EUR 9 millions.
À l’issue de cette distribution, le montant du compte de réserves générales sera de EUR 60 millions.
(en millions) | Montant en devises au 31/12/2024 | Montant en CV euro au 31/12/2024 | Montant en devises | Montant en CV euro au 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|
EUR | 18 586 | 18 586 | 16 656 | 16 656 |
CHF | 4 | 5 | 4 | 5 |
GBP | 247 | 298 | 210 | 241 |
SEK | 0 | 0 | 0 | 0 |
USD | 5 537 | 5 342 | 3 926 | 3 547 |
AUD | - | - | 0 | 0 |
CAD | 1 | 1 | 1 | 1 |
JPY | - | - | 0 | 0 |
TOTAL |
| 24 232 |
| 20 450 |
(en EUR millions) Ventilation par nature | Entité consolidée, Caffil | Société mère(1) | Autres parties liées(2) | |||
---|---|---|---|---|---|---|
31/12/2024 | 31/12/2023 | 31/12/2024 | 31/12/2023 | 31/12/2024 | 31/12/2023 | |
ACTIF |
|
|
|
|
|
|
Créances sur les établissements de crédit | 10 216 | 6 926 | - | - | - | - |
Obligations et autres titres à revenu fixe | - | - | - | 66 | - | - |
Part dans les entreprises liées | 35 | 35 | - | - | - | - |
Autres actifs | 22 | 17 | - | - | 2 | 2 |
Comptes de régularisation | 380 | 316 | 1 | 1 | 0 | 0 |
PASSIF |
|
|
|
|
|
|
Dettes envers les établissements de crédit | 9 689 | 7 891 | - | - | - | - |
Dettes représentées par un titre | - | - | - | - | (72) | 12 |
Autres passifs | 79 | 86 | - | - | 0 | 0 |
Comptes de régularisation | 224 | 213 | - | - | - | - |
RÉSULTAT |
|
|
|
|
|
|
Intérêts et produits assimilés | 373 | 248 | 1 | - | (0) | 0 |
Intérêts et charges assimilées | (427) | (311) | (2) | (2) | 2 | (0) |
Commissions (produits) | - | - | - | - | 5 | 4 |
Commissions (charges) | (0) | (0) | - | - | (0) | (0) |
Gains ou pertes sur portefeuille de négociation | 129 | 175 | - | - | - | - |
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés | - | - | - | (0) | - | 0 |
Autres produits d’exploitation bancaire | 94 | 102 | - | - | - | 0 |
Autres charges d’exploitation bancaire | - | - | - | - | - | - |
Charges générales d’exploitation | - | - | - | - | - | - |
HORS BILAN |
|
|
|
|
|
|
Dérivés de taux d’intérêt | 17 013 | 14 824 | - | - | - | - |
Dérivés de change | 2 095 | 2 214 | - | - | - | - |
Engagements de financement reçus | 7 908 | 6 859 | 4 000 | 4 000 | 1 000 | 1 000 |
Engagements de financement donnés | 50 | 50 | - | - | - | - |
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(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
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Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit(1) | 50 | 50 |
Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle(2) | 7 520 | 6 716 |
Autres garanties données à des établissements de crédits(3) | 17 593 | 14 748 |
Autres engagements donnés, valeurs affectées en garantie(4) | 10 | 6 |
TOTAL | 25 173 | 21 521 |
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(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
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Engagements de financement reçus des établissements de crédit(1) | 12 908 | 11 859 |
Assurance de crédit-export(2) | 17 199 | 14 744 |
Autres engagements reçus | 4 | - |
TOTAL | 30 111 | 26 602 |
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Les opérations de change au comptant et de change à terme sont présentées pour leur valeur en devises, convertie sur la base du cours de change à la clôture de l’exercice.
Les postes « Devises à recevoir » et « Devises à livrer » sont composés de swaps longs en devises avec existence de flux de paiement intercalaires correspondant à des opérations de couverture.
(en EUR millions) | 31/12/2024 | Juste valeur | 31/12/2023 |
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Devises à recevoir | 4 517 | 84 | 3 569 |
Devises à livrer | 4 349 | (117) | 3 517 |
TOTAL | 8 866 | (33) | 7 087 |
Les engagements sur instruments financiers à terme de taux d’intérêt sont enregistrés conformément aux dispositions des règlements n° 88‑02 et n° 90‑15 : les montants relatifs aux opérations fermes sont portés pour la valeur nominale des contrats.
(en EUR millions) | Jusqu’à 1 mois | De 1 à 3 mois | De 3 mois à 1 an | De 1 an à 5 ans | Plus de 5 ans | Indéterminée | Total |
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Opérations fermes | 507 | 549 | 2 129 | 16 162 | 25 239 | - | 44 584 |
dont à départ différé | - | - | - | - | 305 | - | 305 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Contrats d’échange de taux d’intérêt | 44 584 | 39 480 |
Contrats à terme | - | - |
Option sur taux d’intérêt | - | - |
TOTAL | 44 584 | 39 480 |
(en EUR millions) | 31/12/2024 | 31/12/2023 |
---|---|---|
Caffil | 17 013 | 14 824 |
Autres entreprises liées | - | - |
Autres contreparties | 27 571 | 24 656 |
TOTAL | 44 584 | 39 480 |
(en EUR millions) | Microcouverture | Position | 31/12/2024 | Juste valeur | 31/12/2023 |
---|---|---|---|---|---|
Opérations de change en devises – à recevoir | 2 907 | 671 | 3 578 | 84 | 2 504 |
Opérations de change en devises – à livrer | 2 923 | 486 | 3 410 | (117) | 2 452 |
Contrats d’échange de taux d’intérêt | 27 571 | 17 013 | 44 584 | (327) | 39 480 |
TOTAL | 33 401 | 18 171 | 51 572 | (359) | 44 436 |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
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INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS | 1 117 | 1 176 |
Opérations avec les établissements de crédit | 505 | 367 |
Opérations de crédit avec la clientèle | 585 | 778 |
Obligations et autres titres à revenu fixe | 27 | 27 |
Opérations de macrocouverture | - | 4 |
Autres engagements | - | - |
INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES | (1 093) | (1 165) |
Opérations avec les établissements de crédit | (459) | (339) |
Opérations de crédit avec la clientèle | (104) | (434) |
Obligations et autres titres à revenu fixe | (530) | (387) |
Opérations de macrocouverture | - | (5) |
Autres engagements | - | - |
MARGE D’INTÉRÊTS | 24 | 11 |
Ce poste enregistre le montant de dividende versé par Caffil à Sfil.
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
COMMISSIONS (PRODUITS) | 5 | 8 |
Commissions perçues sur titres | - | - |
Commissions perçues sur instruments financiers à terme | - | 4 |
Commissions perçues sur prestations de services financiers | 5 | 4 |
Autres commissions perçues | - | 0 |
COMMISSIONS (CHARGES) | (1) | (1) |
Commissions payées sur titres | (0) | (0) |
Commissions perçues sur instruments financiers à terme | - | - |
Commissions payées sur prestations de services financiers | (1) | (1) |
Autres commissions payées | (0) | (0) |
TOTAL | 3 | 7 |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Gains ou pertes sur instruments financiers | (0) | 0 |
Résultat de change | (0) | (0) |
TOTAL | (0) | (0) |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Pertes sur opérations des portefeuilles de placement | - | (0) |
Gains sur opérations des portefeuilles de placement | 0 | 0 |
TOTAL | 0 | (0) |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
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Produits accessoires | 0 | 0 |
Charges refacturées* | 94 | 102 |
Charges accessoires | (0) | (0) |
TOTAL | 94 | 102 |
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(en EUR millions) Charges générales d’exploitation | 2024 | 2023 |
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Salaires et charges | (39) | (36) |
Charges sociales | (20) | (20) |
Impôts et taxes | (4) | (7) |
Autres frais administratifs | (36) | (35) |
TOTAL | (99) | (98) |
(en EUR millions) Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles et incorporelles | 2024 | 2023 |
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Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles | (1) | (1) |
Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles | (10) | (10) |
Moins-values de cession sur immobilisations corporelles | (0) | - |
Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles | (0) | (0) |
TOTAL | (11) | (11) |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Provisions collectives et spécifiques | 2 | 7 |
TOTAL | 2 | 7 |
(en EUR millions) | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Impôt sur les sociétés* | (3) | (4) |
TOTAL | (3) | (4) |
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(en EUR millions) Rémunérations brutes allouées aux membres du comité exécutif et du conseil d’administration de la société en raison de leurs fonctions dans ceux-ci, dans les entreprises filiales et dans les entreprises associées | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Comité exécutif | 3 | 3 |
Conseil d’administration | 0 | 0 |
TOTAL | 3 | 3 |
(en EUR millions) Montant en fin d’exercice des créances existant à leur charge, des passifs éventuels en leur faveur et des autres engagements significatifs souscrits en leur faveur | 2024 | 2023 |
---|---|---|
Comité exécutif | - | - |
Conseil d’administration | - | - |
TOTAL | - | - |
(en EUR millions) Sociétés | Capital | Prime d’émission, réserves et report à nouveau | PNB du dernier exercice (2024) | Bénéfice ou perte du dernier exercice (2024) | Quote-part du capital détenu (en %) | Valeur comptable des titres détenus* | Dividendes encaissés par Sfil au cours de l’exercice | Prêts et avances consentis par Sfil (hors ICNEs) | Montants des cautions et avals donnés par Sfil | Activité |
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Caffil | 1 350 | 70 | 192 | 71 | 100 % | 35 | 63 | 10 020 | - | Société de crédit foncier |
112-114 avenue Émile Zola -75015 Paris |
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Les impacts prévisibles à ce jour liés à la situation de guerre en Ukraine sont très limités pour le groupe Sfil. Pour rappel, le groupe Sfil ne détient pas d’implantation en dehors de France. Par ailleurs, le Groupe n’a pas d’exposition en Russie ou en Biélorussie et ne détient qu’une seule exposition en Ukraine qui représentait, au 31 décembre 2024, un encours de EUR 33 millions. Cette exposition a été accordée dans le cadre de l’activité crédit-export et est garantie à 100 % par la République Française, Sfil n’est donc pas exposée directement au risque de crédit sur ce dossier. Pour rappel, Sfil avait néanmoins décidé, dès le 24 février 2022, d’inscrire cet actif en watchlist. Fin 2024, compte tenu de la dégradation financière de l'Ukraine et du contexte géopolitique Sfil, et bien qu'aucun impayé n'ait été constaté sur ce contrat, Sfil a décidé de déclasser en douteux l'intégralité de son exposition sur l'Ukraine. Cette dégradation a engendré la constatation d'une dépréciation spécifique à hauteur de EUR 0,2 million sans incidence matérielle sur le résultat de la société.
Aucun événement significatif ayant une incidence sur la situation financière de la société n’est apparu après la clôture du 31 décembre 2024.
À l’assemblée générale
Sfil S.A.
112‐114 avenue Émile Zola
75015 Paris
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Sfil S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.
L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes.
Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.
Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.
Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1ᵉʳ janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.
En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.
Risque identifié |
| Notre Approche d’Audit |
---|---|---|
Dans le cadre de ses activités, Sfil S.A. est exposée au risque de crédit qui résulte de l’incapacité de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, notamment à l’exportation. Au 31 décembre 2024, les opérations avec la clientèle s’élèvent à 9,7 milliards d’euros auxquels s’ajoutent des engagements de financements donnés pour 7,6 milliards d’euros qui figurent au hors-bilan.
Au titre du risque de crédit, Sfil S.A. comptabilise une provision collective dont l’objectif est de couvrir le risque de perte de valeur probable sur la population des prêts et engagements de prêts non déjà couverts par des dépréciations spécifiques (individuelles). Ces provisions collectives sont évaluées en fonction d’un modèle de risque de crédit basé sur une approche dérivée de l’approche bâloise. Le montant des provisions collectives s’élève à 13,8 millions d’euros au 31 décembre 2024.
Les tensions géopolitiques et commerciales ainsi que l’instabilité politique en Europe ont des répercussions sur la conjoncture économique et affectent par conséquent la capacité de remboursement des emprunteurs.
Dans ce contexte, compte tenu de l’importance du jugement de la direction dans la détermination des paramètres et des modalités de calculs des provisions collectives, nous avons considéré que l’estimation de ces dernières au 31 décembre 2024 constitue un point clé de notre audit.
Les opérations avec la clientèle, les engagements de financements donnés, les provisions collectives et le coût du risque sont présentés respectivement dans les notes 2.4, 3.5, 4.1 et 5.8 des annexes aux comptes sociaux de Sfil S.A.
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| Nos travaux ont principalement consisté à :
Nous avons apprécié l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit et le niveau global du coût du risque associé.
Nous avons par ailleurs examiné les informations qualitatives et quantitatives décrites dans les notes 2.4 « Opération avec la clientèle »,3.5 « Provisions » 4.1 « Engagements donnés », |
Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.
Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires, à l’exception du point ci-après :
La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire.
Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d’administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 et L.22-10-10 du code du commerce.
Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général.
Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.
Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.
Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société SFIL par votre assemblée générale du 30 septembre 2020 pour le cabinet KPMG S.A. et PricewaterhouseCoopers Audit.
Au 31 décembre 2024, nous étions dans la 5ème année de notre mission sans interruption.
Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.
Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.
Il incombe au comité des comptes de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.
Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.
Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.
Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :
Nous remettons au comité des comptes un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.
Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.
Nous fournissons également au comité des comptes la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité des comptes, des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.
Fait à Neuilly sur Seine et Paris La Défense, le 25 mars 2025
Les commissaires aux comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Ridha Ben Chamek
KPMG S.A.
Jean-François Dandé
Le siège social de la société est sis au
Société anonyme régie par les dispositions du Code de commerce relatives aux sociétés commerciales et les dispositions du Code monétaire et financier relatives aux établissements de crédit.
La société a été créée le 28 décembre 1999 pour une durée de 99 ans.
Comme précisé par l’article 3 des statuts, la société est un établissement de crédit, agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution qui a pour objet d’effectuer à titre habituel :
et ce, en relation avec des opérations de crédit au secteur public local en France et plus généralement avec toute opération pouvant bénéficier d’une garantie publique.
À cet effet, la société pourra, dans le cadre des conditions définies par la réglementation bancaire et financière en vigueur :
Sfil est immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le n° : PARIS 428 782 585.
Son code APE est : 6492Z.
Son LEI est : 549300HFEHJOXGE4ZE63.
Les documents juridiques, y compris le règlement intérieur du conseil d’administration, concernant Sfil peuvent être consultés au siège social de la société à l’adresse suivante : 112-114, avenue Émile Zola 75015 Paris, France
L’exercice social commence le 1er janvier et finit le 31 décembre de chaque année, en vertu de l’article 32 des statuts.
Référence est faite au texte figurant dans la partie 4.4 du présent rapport financier annuel relative à la gestion des risques, et plus particulièrement la sous-section 4.4.9 traitant du risque juridique et fiscal.
Selon les dispositions de l’article 34 des statuts, sur le bénéfice de chaque exercice diminué, le cas échéant, des pertes antérieures, sont tout d’abord prélevées les sommes à porter en réserve en application de la loi. Ainsi, il est prélevé 5 % pour constituer le fonds de réserve légale ; ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque ledit fonds atteint le dixième du capital social ; il reprend son cours lorsque, pour une cause quelconque, la réserve légale est descendue au-dessous de cette fraction.
Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice diminué des pertes antérieures et des sommes portées en réserve en application de la loi ou des statuts et augmenté du report à nouveau bénéficiaire.
Le bénéfice distribuable, après prélèvement de toutes sommes que l’assemblée générale juge à propos d’affecter à la dotation de tous fonds de réserves ou de reporter à nouveau, est distribué entre les actionnaires en proportion de leur participation dans la société.
Comme précisé par l’article 24 des statuts, les assemblées générales sont convoquées, soit par le conseil d’administration ou, à défaut, par le ou les commissaires aux comptes, soit par un mandataire désigné par le président du tribunal de Commerce statuant en référé à la demande d’un ou plusieurs actionnaires représentant 5 % au moins du capital.
Pendant la période de liquidation, les assemblées sont convoquées par le ou les liquidateurs. Les assemblées générales sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans l’avis de convocation.
La convocation est faite 15 jours avant la date de l’assemblée, soit par lettre simple ou recommandée adressée à chaque actionnaire, soit par courrier électronique envoyé à chaque actionnaire, et dans ce cas sous réserve de la mise en œuvre des dispositions de l’article R.225-63 du Code de commerce(1), soit par un avis inséré dans un journal d’annonces légales du département du siège social. En cas de convocation par insertion, chaque actionnaire doit également être convoqué par lettre simple ou, sur sa demande et à ses frais, par lettre recommandée.
En cas de recours à la visioconférence ou télécommunication, la convocation précise les moyens utilisés.
Lorsqu’une assemblée n’a pu régulièrement délibérer, faute de réunir le quorum requis, la deuxième assemblée et, le cas échéant, la deuxième assemblée prorogée sont convoquées dans les mêmes formes que la première et l’avis de convocation rappelle la date de la première et reproduit son ordre du jour.
L’article 26 des statuts précise que tout actionnaire a le droit de participer aux assemblées générales et aux délibérations personnellement ou par mandataire, quel que soit le nombre de ses actions, sur simple justification de son identité, dès lors que ses titres sont libérés des versements exigibles et inscrits en compte à son nom au jour de l’assemblée générale.
Tout actionnaire peut voter par correspondance au moyen d’un formulaire dont il peut obtenir l’envoi dans les conditions indiquées par l’avis de convocation à l’assemblée.
Un actionnaire ne peut se faire représenter que par un autre actionnaire justifiant d’un mandat, par son conjoint ou par le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité.
Comme précisé par l’article 28 des statuts, le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital qu’elles représentent. Chaque action donne droit à une voix.
Le vote s’exprime à main levée, ou par appel nominal, ou au scrutin secret, selon ce qu’en décide le bureau de l’assemblée ou les actionnaires. Les actionnaires peuvent aussi voter par correspondance.
Le capital social de Sfil s’élève à EUR 130 000 150 ; il est divisé en 9 285 725 actions, chacune assortie d’un droit de vote et ne faisant l’objet d’aucun nantissement. Il n’existe aucun autre titre donnant accès au capital de Sfil.
Le capital social de Sfil est intégralement détenu par la Caisse des Dépôts, à l’exception d’une action détenue par l’État, via l’Agence des participations de l’État.
Je soussigné Philippe MILLS, directeur général de Sfil, atteste, à ma connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolidés sont établis conformément au corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’entreprise et de la situation financière de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés.
Fait à Paris, le 25 mars 2025
Philippe MILLS
Directeur général