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Le présent document a pour objet d'exposer l'activité de la société au cours de l’exercice 2024, conformément aux dispositions de l'article L.451-1-2 du Code monétaire et financier, et de l'article 222-3 du règlement général de l'Autorité des marchés financiers. Il est déposé auprès de l'AMF selon les modalités prévues par le règlement général, et est disponible sur le site de l'émetteur.

Cadre général de l’activité

Sfil a été agréée par le Collège de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en qualité de banque le 16 janvier 2013. Depuis le 30 septembre 2020, date de la cession par la République française (ci-après dénommée « l’État »), à l’exception d’une action, et par La Banque Postale de leurs participations à la Caisse des Dépôts, cette dernière est devenue l’actionnaire de référence de Sfil. L’État continue d’être présent au conseil d’administration de Sfil par l’intermédiaire d’un censeur, compte tenu des missions d’intérêt public confiées à Sfil.

L’actionnariat, qui est intégralement public, est l’une des quatre caractéristiques du modèle de banque publique de développement dans lequel s’inscrit Sfil. L’objectif des banques publiques de développement n’est pas de maximiser leur profit ou leur part de marché, mais d’assurer des missions de politiques publiques confiées par les pouvoirs publics (État, régions ou collectivités) pour pallier des défaillances de marché identifiées tout en assurant les conditions de leur propre viabilité. Ainsi, Sfil est une des composantes clés du dispositif de financement des collectivités territoriales et des établissements publics de santé mis en place au début de l'année 2013 à la suite de l’accord de la Commission européenne du 28 décembre 2012. Ce dispositif a pour objectif d’apporter une réponse durable à la raréfaction de l’offre de financement à long terme pour les collectivités locales et les hôpitaux publics français.

À partir de 2015, Sfil s’est également vu confier une autre mission clé de refinancement des grands contrats de crédit-export dans le cadre d’un dispositif de place visant à renforcer la compétitivité des entreprises françaises à l’export. Ce dispositif autorisé par la Commission européenne pour une durée de cinq ans a été renouvelé en 2020 pour une durée de sept années supplémentaires.

Pour rappel, depuis le 31 janvier 2013, Sfil détient 100 % du capital de la Caisse Française de Financement Local (Caffil), sa seule et unique filiale, au statut de société de crédit foncier régie par les articles L.513-2 et suivants du Code monétaire et financier. Sfil assure le rôle d’établissement support à l’activité de Caffil, prévu par la réglementation relative aux sociétés de crédit foncier, notamment au sens des articles L.513-15 et L.513-2 du Code monétaire et financier. À ce titre, Sfil est le servicer de Caffil et assure, dans le cadre du contrat de gestion conclu avec Caffil, la gestion opérationnelle de sa filiale.

 

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1.1Financement du secteur public local français

Le groupe Sfil, intégré au sein du groupe Caisse des Dépôts, est au cœur d’un dispositif dont l’objectif est d’assurer aux collectivités territoriales françaises et aux établissements publics de santé français un accès pérenne et performant au financement bancaire à long terme.

Dans ce cadre, Sfil finance les investissements des collectivités territoriales et des hôpitaux publics au travers de deux partenariats avec La Banque Postale et la Banque des Territoires conclus respectivement en 2013 et 2022 et qui font l’objet de conventions de cession. Ces dispositifs présentent les caractéristiques communes suivantes : 

Ces partenariats permettent au groupe de conserver la maîtrise de son risque de crédit : 

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De manière plus spécifique, l'offre de prêts commercialisée par La Banque Postale : 

Pour sa part, l'offre de prêts commercialisée par la Banque des Territoires : 

 

1.2Refinancement des crédits à l’exportation

L’État a confié à Sfil et à sa filiale Caffil une seconde mission : le refinancement des grands contrats à l’exportation. Son objectif est d’améliorer la compétitivité des financements associés aux exportations françaises, selon un schéma de refinanceur public qui existe également dans plusieurs pays de l’OCDE, et ce en s’appuyant sur les excellentes capacités de financement du groupe sur les marchés financiers internationaux.

Ce dispositif de refinancement est un dispositif de place, ouvert à l’ensemble des banques partenaires des exportateurs français pour leurs crédits assurés par Bpifrance Assurance Export au nom, pour le compte et sous le contrôle de l’État. Dans ce cadre, Sfil a organisé au travers de conventions bilatérales sa relation avec la quasi-totalité des banques actives sur le marché du crédit-export français. Sfil peut acquérir une partie de la participation de chacune de ces banques à un crédit à l’exportation (au maximum 95 % de cette participation, en fonction de la taille des transactions et du nombre de prêteurs impliqués dans la transaction).

 

1.2.1Dispositif de refinancement des grands crédits à l’exportation

Le dispositif fonctionne de la manière suivante :

 

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1.2.2Garanties publiques à l’exportation

Ces garanties sont gérées par Bpifrance Assurance Export au nom, pour le compte et sous le contrôle de l’État en vertu de l’article L.432.2 du Code des assurances. Elles sont donc accordées directement par l’État afin d’encourager, de soutenir et de sécuriser les exportations françaises financées à moyen et long termes ainsi que les investissements français à l’étranger :

1.3Financements de Sfil

Afin de refinancer ses deux activités, le groupe Sfil via sa filiale, Caffil, émet des obligations foncières (covered bonds) sur les marchés financiers sous la forme d’émissions publiques de référence, mais également sous la forme de placements privés, notamment sous le format registered covered bonds, adaptés à sa très large base d’investisseurs. Ces instruments se caractérisent par le privilège légal qui affecte en priorité les sommes provenant de l’actif (cover pool) de Caffil au service du paiement de leurs intérêts et de leurs remboursements. Ils bénéficient du label d’obligation garantie européenne (de qualité supérieure) ou European Covered Bond (premium). Cette source de financement constitue la principale source de liquidité du groupe Sfil. 

En complément, et afin notamment de diversifier les sources de financement et la base investisseurs du groupe, Sfil est elle-même émettrice de titres de dettes à moyen terme en étant régulièrement active sous format d’émissions obligataires publiques en euro et en dollar américain, et à court terme via son programme spécifique d’émission de titres de créances à moins d’un an (programme d’émission de NeuCP).

 

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Enfin, en cohérence avec sa politique de développement durable, afin d’accompagner ses clients dans leurs investissements en faveur de la transition écologique et la cohésion sociale, le groupe Sfil émet depuis 2019 des obligations vertes et sociales. Ces émissions sont encadrées par le Green, Social and Sustainability Bond Framework d’octobre 2022. La version actualisée de novembre 2024 de ce programme vise à inclure tous les domaines clés des investissements verts et sociaux des collectivités locales et des hôpitaux publics français. Il a été également intégré parmi les objectifs une contribution substantielle au financement de grands contrats d'exportation français qui comportent des bénéfices environnementaux et/ou sociaux importants.

 

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Le groupe Sfil a déjà émis des émissions sociales pour financer le secteur des hôpitaux publics français dans un programme distinct, le Social Note Framework. Celui-ci reste applicable à toutes les obligations précédemment émises sous ce programme et demeure accessible publiquement.

(1)
La garantie rehaussée a été instituée par la loi n° 2012‑1510 du 29 décembre 2012 et le décret n° 2013‑693 du 30 juillet 2013. Elle a ensuite été modifiée par le décret n° 2018‑1162 du 17 décembre 2018 relatif à l’octroi de la garantie de l’État pour des opérations de nature à contribuer au développement du commerce extérieur de la France ou présentant un intérêt stratégique pour l’économie française à l’étranger.

 

Rapport de gestion

 

2.1Faits marquants

2.1.1Contexte géopolitique et macroéconomique

L’année 2024 a été placée sous le signe de l’incertitude, à la fois compte tenu de l’instabilité induite par les échéances électorales dans un certain nombre de pays et de l’impact économique découlant de ces nouvelles configurations politiques. La poursuite de la guerre en Ukraine et du conflit au Moyen-Orient continue de marquer le contexte géopolitique et d’alimenter par ailleurs cette incertitude globale.

Après une année 2023 marquée par la hausse de ses taux de dépôts, la Banque centrale européenne (BCE) a procédé à la baisse de 100 points de base de ses taux directeurs sur l’année 2024. Ces baisses de taux sont à considérer à l’aune de l’inflation revenant à un niveau proche de la cible de la BCE : le rythme d’inflation annuel atteint ainsi 2,4 % fin 2024 dans la zone euro, contre 2,9 % en fin d’année 2023. Pour sa part, la Réserve fédérale des États-Unis (Federal Reserve) a diminué son principal taux directeur d’autant sur l’année pour atterrir dans la fourchette 4,25 %-4,5 %. Le taux d’inflation aux États-Unis a atteint 2,9 % pour 2024, proche du niveau de la zone euro.

Dans ce cadre, l’activité des économies européennes demeure ralentie avec 0,8 % de croissance sur l’année 2024, tandis que l’économie américaine reste solide avec 2,8 % de croissance. Les moteurs économiques de la zone euro que sont l’Allemagne et la France ont ainsi été supplantés par l’Espagne. Cette hétérogénéité au sein de l’Union économique et monétaire provient notamment de l’impact différencié de l’inflation de l’énergie et des matières premières ces dernières années ainsi que l’arrivée de concurrents extra-européens sur des marchés historiques des pays de la zone euro.

 

2.1.2Activité

Financement du secteur public local français

En 2024, l’activité de financement des collectivités territoriales et de la santé publique de Sfil a progressé de 46 % avec EUR 6,3 milliards de financements accordés durant l’année dans le cadre de ses partenariats avec La Banque Postale et la Banque des Territoires.

L’année 2024 est caractérisée par une forte accélération des investissements des collectivités locales et de leurs groupements, malgré l’instabilité qui prédomine depuis la dissolution de l’assemblée nationale en juin 2024. Cette accélération, favorisée par la diminution relative des taux d’intérêt, est corrélée à la fin du cycle électoral pour le bloc communal. Les collectivités locales ont financé leurs investissements par un recours accru à l’emprunt du fait d’une capacité d’autofinancement plus contrainte que les années précédentes. Cette tension a été particulièrement observée sur les départements : ces derniers ont en effet fait face à une nouvelle baisse de leurs recettes fiscales, et notamment les droits de mutation à titre onéreux. Par ailleurs, le contexte de 2024 a également été marqué par des aléas politiques à la suite de la dissolution de l’Assemblée Nationale en juin 2024.

Dès lors, en 2024, sous l’impulsion de ces différents facteurs, la production de prêts aux collectivités locales a atteint un niveau record depuis le démarrage de l’activité, avec EUR 5,8 milliards octroyés par Sfil et ses partenaires (+45 % comparativement à 2023). La production de prêts a été fortement portée par les grandes collectivités locales (+58 % par rapport à 2023), et notamment les départements (+100 % par rapport à 2023), les intercommunalités (+51 % par rapport à 2023) et dans une moindre mesure par les régions (+13 % par rapport à 2023). 

Après le ralentissement constaté dans la mise en œuvre du Plan Ségur en 2023, l’année 2024 se caractérise pour le secteur de la santé par une reprise progressive des investissements des hôpitaux publics. Le volume de prêts octroyés à ces derniers a atteint EUR 518 millions, contre EUR 322 millions en 2023. Le versement des subventions dans le cadre du Plan Ségur a permis aux hôpitaux publics d’enclencher, dans une certaine mesure, les projets d’investissement qui avaient été retardés. Pour autant, du fait du renchérissement de leurs coûts (inflation, matières premières), certains de ces projets ont dû être réorientés vers la rénovation de bâtiments plutôt que la construction. Dans ce contexte, Sfil a continué à déployer des financements aux hôpitaux publics, en s’appuyant sur une évaluation à long terme de leur situation financière ainsi que sur la prise en compte de leur positionnement en termes d’offre sanitaire (valeur ajoutée sanitaire).

Accompagnement de la transition écologique et énergétique et soutien à la cohésion des territoires

En tant que premier investisseur public en France, les collectivités locales jouent un rôle capital dans l’atteinte des objectifs de neutralité carbone de la France à 2050, formalisés au sein de la Stratégie nationale bas-carbone. 

Dans sa dernière étude(1), l’Institut de l’économie pour le climat (I4CE) met en évidence une accélération des investissements locaux en faveur du climat qu’il évalue à EUR 8,3 milliards investis en 2022 et une prévision à EUR 10 milliards pour 2023, notamment dans trois secteurs clés : les bâtiments, les transports et l’énergie. Pour autant, en dépit de cette nette augmentation des efforts à l’échelle locale, les collectivités devront plus que doubler leurs investissements pour franchir le « mur d’investissement climat ». L’institut évalue ainsi ce besoin à près de EUR 11 milliards supplémentaires par an (en moyenne) sur la période 2024-2030, mettant en lumière la question du financement dans un contexte économique fragilisé, ainsi que des disparités territoriales. Pour répondre à cet enjeu, l’étude a modélisé quatre scénarios dans lesquels le recours à l’emprunt est identifié comme étant un levier indispensable.

Dans ce contexte, Sfil a poursuivi son accompagnement des collectivités locales françaises dans les investissements en faveur de la transition écologique et énergétique. Ainsi, EUR 1,2 milliard de prêts verts ont été octroyés en 2024, en progression de 22 % par rapport à 2023. Cette accélération a principalement été portée par la hausse des financements accordés en faveur des projets d’eau et d’assainissement, une thématique qui compte à la fois le volume total le plus important en montant (EUR 505 millions, soit 43,7 % des prêts verts) et en nombre de contrats (la moitié des prêts verts). Portée par le bloc communal, cette compétence fait face à plusieurs enjeux : offrir une eau de qualité, à un prix abordable tout en préservant cette ressource.

 

Par ailleurs, la gamme de prêts sociaux destinée aux collectivités territoriales a également connu une très belle progression avec un volume octroyé qui a représenté EUR 869 millions, en hausse de 44 %, porté notamment par les investissements relatifs à l’enseignement, aux services d’incendie et de secours ainsi qu’au sport, à la culture et à la vie associative. 

Ces tendances traduisent le poids significatif des prêts thématiques (prêts verts et sociaux aux collectivités territoriales, prêts aux hôpitaux publics) dans l’activité. Ils ont représenté 40 % de la production de prêts au secteur public local en 2024 (contre 43 % en 2023). 

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Comme annoncé en décembre 2023 concernant la réduction des émissions de ses portefeuilles de financement, Sfil accompagne les efforts de ses clients en faveur de la transition énergétique et environnementale et de la cohésion sociale par une mobilisation encore plus forte de prêts thématiques sur la période 2024-2030 (cf. 2.6.3 Informations environnementales pour plus de détails sur la trajectoire de décarbonation des portefeuilles). 

Consolidation de la relation client

En 2024, Sfil a poursuivi ses actions institutionnelles pour promouvoir son rôle dans le financement du secteur public local et son offre de prêts thématiques auprès de ses emprunteurs : 

En parallèle à ces actions, Sfil a poursuivi le déploiement de sa plateforme digitale DIGISfil et accompagne ses emprunteurs dans la dématérialisation des échanges (près de 3 200 emprunteurs couvrant 75 % des encours contre 69 % en 2023).

Refinancement des crédits à l’exportation

Après un exercice 2023 record, le marché mondial du crédit-export couvert a connu un coût d’arrêt dans sa progression en 2024, avec un recul aussi bien en volume qu’en nombre de transactions (respectivement -27 % et -14 % par rapport à 2023). Ce phénomène de correction doit toutefois être relativisé : la tendance à long terme du crédit-export reste en effet toujours solidement orientée à la hausse, 2024 se situant à un niveau qui reste nettement supérieur à celui des exercices 2021 ou 2022.

Comme en 2023, le secteur des transports conforte en 2024 sa place de premier secteur du crédit-export au niveau mondial avec 25 % du volume et 25 % des transactions (contre respectivement 18 % et 23 % en 2023). En valeur absolue, les montants relatifs à ce secteur sont d’ailleurs quasiment similaires à ceux de 2023. Le secteur des énergies renouvelables marque en revanche paradoxalement un recul de 36 % en volume par rapport à 2023 mais avec un nombre de transactions en hausse de 16 %. Ce secteur représente 11 % du total des transactions de crédit-export en 2024 (contre 12 % en 2023). Pour sa part, le secteur des infrastructures enregistre une progression notable aussi bien en volume (+11 %) qu’en nombre de transactions (+23 %). Il représente 11 % du total des transactions de crédit-export en 2024 (contre 7 % en 2023). Enfin, du fait du ralentissement progressif du soutien des agences de crédit-export, le secteur Oil and Gas est en recul significatif (-56 % en volume et -36 % en nombre de transactions) ; il ne représente plus que 6 % du total (contre 10 % en 2023).

La correction du marché en 2024 s’illustre également par des transactions de taille inférieure par rapport à 2023 : le montant moyen des transactions est en effet passé de USD 320 millions en 2023 à USD 271 millions 2024 tandis que les transactions supérieures à USD 550 millions ne représentent plus que 64 % du volume total contre 73 % en 2023.

Dans ce contexte, après une année 2023 record, l’activité de refinancement des crédits à l’exportation est restée sur un niveau élevé en 2024 pour le groupe Sfil : cinq contrats ont été signés pour EUR 2,4 milliards (contre six contrats pour EUR 5,0 milliards en 2023). Ces opérations, une en Afrique, une en Amérique, une en Europe et deux en Asie, ont permis la conclusion de EUR 4,1 milliards de contrats export impliquant six exportateurs différents dont un qui a bénéficié pour la première fois du dispositif Sfil.

Deux des opérations refinancées par Sfil en 2024 relèvent du secteur des infrastructures et matériels de transport. Elles contribuent ainsi directement aux Objectifs de Développement Durable n° 7 Garantir l’accès de tous à des services énergétiques fiables, durables et modernes, à un coût abordable et n° 9 Bâtir une infrastructure résiliente, promouvoir une industrialisation durable qui profite à tous et encourager l’innovation. En 2024, les autres opérations ont été réalisées dans le secteur de la défense et de la croisière.

En outre, lors du forum TXF de juin 2024, Sfil a reçu le prix Deal of the year Central Asia 2023 pour le financement de locomotives destinées au transport de fret et de passagers au Kazakhstan. Les locomotives de passagers financées dans le cadre de cette opération émettent 89 % de gCO2e /passager‑km en moins par rapport aux automobiles.

Comme annoncé en décembre 2023 concernant la réduction des émissions de ses portefeuilles de financement, Sfil accompagne les efforts de ses clients en faveur de la transition énergétique et environnementale dans les pays de destination par une mobilisation encore plus forte de prêts thématiques sur la période 2024-2030 (cf. 2.6.3 Informations environnementales pour plus de détails sur la trajectoire de décarbonation des portefeuilles). 

Émissions obligataires

Les marchés obligataires ont été marqués en 2024 par le début d’un cycle d’assouplissement de la politique monétaire des principales banques centrales (Federal Reserve et BCE) les conduisant chacune à réduire leurs taux directeurs de 100 points de base en cumulé sur l’année. Ce contexte, porteur pour l’activité d’émissions obligataires sur les segments des émetteurs souverains, supranationaux et agences et de covered bonds, s’est traduit au premier semestre par une forte demande globale des investisseurs sur un spectre élargi de maturités ainsi que par un mouvement de performance des spreads

L’annonce d’élections législatives anticipées en France en juin 2024 a eu pour effet un écartement du spread OAT-Bund et des spreads de crédit français en général qui s’est poursuivi au second semestre. Cet environnement de marché, le résultat des élections aux États-Unis et la dégradation des perspectives géopolitiques, économiques et financières européennes à partir du mois de novembre ont eu pour conséquence un ralentissement de l’activité d’émission obligataire. 

Dans ce contexte, le groupe Sfil a réalisé en 2024 un volume total d’émissions à long terme de EUR 9 milliards d’une maturité moyenne de 7,7 ans en 2024. Cette activité s’est matérialisée par :

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Le groupe Sfil a ainsi réalisé huit émissions publiques de référence via ses deux émetteurs Sfil et Caffil :

Les obligations durables représentent ainsi 33 % du financement levé en 2024, au-delà de l’objectif de 25 % en 2024. 

 

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La ventilation des émissions publiques de référence réalisées en 2024 est présentée ci-après : 

 

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Par ailleurs, Sfil a continué d’utiliser son programme d’émission de titres de créances à moins d’un an (programme d’émission NeuCP). Au 31 décembre 2024, l’encours des titres de créances à moins d’un an de Sfil s’élevait à EUR 0,8 milliard.

 

2.1.3Structure financière

Sfil a une structure financière très robuste. 

Le ratio de Common Equity Tier 1 (CET1) capital s’élève à 42,2 % au 31 décembre 2024 contre 37,5 % au 31 décembre 2023. L’évolution constatée résulte principalement de la baisse des risques pondérés. En effet, depuis fin septembre 2024, Sfil calcule l’ensemble de ses risques pondérés selon l’approche standard. Ce changement fait suite à la décision du Collège de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution de traiter les expositions sur la plupart des collectivités territoriales françaises comme des expositions sur l’administration centrale française. 

Le ratio de levier(2) s’élève à 9,6 % au 31 décembre 2024 (stable par rapport à 2023). 

Le ratio de liquidité à court terme (LCR) s’établit à 440 % sur base consolidée au 31 décembre 2024 . Les actifs mobilisables pour faire face à un besoin de liquidité s’élèvent à EUR 44 milliards. 

Le ratio de financement stable (NSFR), qui mesure à un horizon d’un an les ressources stables et les rapporte aux besoins de financement stables, atteint 125 % au 31 décembre 2024 sur base consolidée.

Les notations financières sont toutes alignées sur la note souveraine de la France.

 

Moody’s Ratings

Morningstar DBRS

S&P Global Ratings

Notation long terme

Aa3

AA (high)

AA-

Perspective

Stable

Stable

Négative

Notation court terme

P-1

R-1 (high)

A-1+

Date de mise à jour

17 décembre 2024

28 janvier 2025

4 mars 2025

 

Le 4 juin 2024, S&P Global Ratings a abaissé la note de Sfil de AA (perspective négative) à AA- (perspective stable) comme l’ensemble des autres agences publiques françaises, à la suite de la dégradation de la note souveraine de la France qui est intervenue le 31 mai 2024. Celle‑ci est passée de AA (perspective négative) à AA- (perspective stable). La perspective est devenue négative le 4 mars 2025 en conséquence du changement de même nature sur la note souveraine intervenue le 28 février 2025. 

Moody’s Ratings a abaissé la note de Sfil à Aa3 (perspective stable) à la suite de la dégradation de la note souveraine de la France le 13 décembre 2024 postérieurement à la censure du gouvernement en place. La note souveraine est passée de Aa2 (perspective négative) à Aa3 (perspective stable). 

La notation AA (high) par Morningstar DBRS n’a pas évolué au cours de l’année 2024 et a été confirmée en janvier 2025, la perspective stable étant maintenue. 

 

2.1.4Évolution du contexte réglementaire

La transposition de Bâle III en droit de l’Union européenne s’est finalisée par l’adoption du nouveau paquet bancaire, composé d’un règlement (CRR3) et d’une directive (CRD6), qui entreront en vigueur à compter du 1er janvier 2025, promouvant ainsi la stabilité financière et la résilience du système bancaire européen. 

Par ailleurs, comme évoqué ci-avant, depuis fin septembre 2024, Sfil utilise l’approche standard pour le calcul de ses risques pondérés. 

2.2Résultats

2.2.1Résultat consolidé

Le résultat net consolidé de Sfil établi selon les normes IFRS ressort au 31 décembre 2024 à EUR +69 millions, en progression de 22 % par rapport au 31 décembre 2023 (EUR +56 millions). Cette évolution trouve son explication dans le résultat récurrent plus que dans la variation des éléments non récurrents(3) qui sont restés relativement stables. En effet, les éléments non récurrents présentaient une charge de EUR 9 millions en 2023 au lieu de EUR 6 millions en 2024, tel qu’expliqué dans le tableau ci-après. 

 

 

31/12/2024

31/12/2023

 

 

 

 

 

 

 

Résultat comptable

Éléments non
 récurrents retraités

Résultat récurrent

Résultat comptable

Éléments non
 récurrents retraités

Résultat

récurrent

 

 

 

 

 

 

 

 

Ajustement de juste valeur des couvertures

Ajustement de juste valeur
des prêts
 non SPPI

 

 

Ajustement de juste valeur

des couvertures

Ajustement de juste valeur
des prêts
 non SPPI

Produit fiscal exceptionnel

 

 

 

 

 

 

 

 

Produit net bancaire

209

5

(13)

217

178

4

(24)

-

198

 

 

 

 

 

 

 

Frais généraux

(117)

-

-

(117)

(118)

-

-

-

(118)

 

 

 

 

 

 

 

Résultat brut d’exploitation

92

5

(13)

100

60

4

(24)

-

80

 

 

 

 

 

 

 

Coût du risque

1

-

-

1

11

-

-

-

11

 

 

 

 

 

 

 

Résultat 
avant impôts

93

5

(13)

101

70

4

(24)

-

91

 

 

 

 

 

 

 

Impôt sur les bénéfices

(24)

(1)

3

(26)

(14)

(1)

6

6

(25)

 

 

 

 

 

 

 

Résultat net

69

4

(10)

75

56

3

(18)

6

65

 

 

 

 

 

 

 

 

En 2024, les éléments non récurrents sont plus particulièrement liés (i) à la volatilité de la valorisation du portefeuille de dérivés pour EUR +5 millions, (ii) aux impacts de la valorisation des prêts non SPPI en application de la norme IFRS 9 pour EUR -13 millions. 

Retraité de ces éléments non récurrents, le résultat net récurrent au 31 décembre 2024 atteint EUR +75 millions, en hausse de EUR 10 millions par rapport au 31 décembre 2023. L’analyse ligne à ligne de la variation du résultat net récurrent fait ressortir les éléments suivants :

Ce résultat net récurrent, très solide, représente la deuxième meilleure performance depuis la création de Sfil. Il est en ligne avec les objectifs du modèle de banque publique de développement de Sfil. La progression de EUR 10 millions observée traduit également la résilience de Sfil malgré un contexte macroéconomique volatil et fortement perturbé par le contexte politique en France sur le second semestre de 2024.

2.2.2Indicateurs de rendement des actifs

L’article R.511-16-1 du Code monétaire et financier, créé par le décret n° 2014-1315 du 3 novembre 2014, prévoit que les établissements de crédit publient dans leur rapport annuel le rendement de leurs actifs, défini comme le rapport entre le bénéfice net et le total du bilan. Pour 2024, ce rapport est égal à +0,10 % sur les comptes consolidés.

 

2.3Évolution des principaux postes du bilan

L’actif du bilan du groupe Sfil est principalement constitué :

Le passif du bilan du groupe Sfil est essentiellement composé :

Les principaux postes du bilan du groupe Sfil consolidé (données de gestion)(4) au 31 décembre 2024 sont détaillés dans le tableau ci-dessous :

(En EUR milliards, contre-valeur après swaps de change)

ACTIF

PASSIF

71,9

71,9

dont principaux postes 
du bilan en notionnel

dont principaux postes 
du bilan en notionnel

68,2

68,2

Disponibilités 

2,1

Émissions obligataires 

65,4

Titres

7,9

Certificats de dépôt 

0,8

Prêts 

56,4

Cash collateral reçu

0,3

Cash collateral 

1,9

Fonds propres 

1,6

Autres
0,0

 

 

2.3.1Actifs

La variation nette des principaux actifs du groupe Sfil sur l’exercice 2024 est de EUR +1,9 milliard. Cette variation est détaillée ci-dessous :

(En EUR milliards, contre-valeur après swaps de change)

2024

Début d’année

66,3

Acquisition et versement de prêts au secteur public local et crédit-export

7,8

Amortissement des prêts et titres au secteur public local et crédit-export 

(5,4)

Variation du cash collateral 

(0,2)

Variation des titres de placement des excédents de trésorerie

0,7

Variation des disponibilités

(0,9)

Autres

(0,1)

Fin d’année

68,2

 

Sfil a acquis en 2024 EUR 5,5 milliards de prêts au secteur public local français commercialisés par La Banque Postale et la Banque des Territoires. La forte hausse des prêts acquis par rapport à 2023 (EUR 3,4 milliards) est notamment liée aux très bons niveaux de production fin 2023 et tout au long de l’année 2024. Les prêts thématiques représentent 44 % des acquisitions soit un volume de EUR 2,4 milliards, en hausse de 73 % par rapport à 2023 (EUR 1,4 milliard) et se répartissent entre : 

Pour sa part, l’activité de crédit-export a généré EUR 2,3 milliards de tirages sur des engagements de financement au hors bilan. Cela témoigne également des très bons niveaux de production en 2023 sur cette activité.

Sfil a versé EUR 1,9 milliard de cash collateral au 31 décembre 2024, soit une diminution de EUR 0,2 milliard par rapport à fin 2023.

Les disponibilités constituées par le solde du compte Banque de France ainsi que le portefeuille de titres acquis pour placer la trésorerie excédentaire ont très légèrement diminué de 0,2 milliard sur l’année (soit respectivement EUR -0,9 milliard et EUR +0,7 milliard). Au 31 décembre 2024, ce portefeuille constitué de titres du secteur bancaire (principalement des covered bonds) et de titres du secteur public européen représente un encours de EUR 4,7 milliards.

Répartition des encours de prêts et titres auprès du secteur public

Les encours de prêts et titres du groupe Sfil s’élèvent à EUR 64,3 milliards, dont EUR 60,7 milliards au secteur public. Après prise en compte des garanties accordées, la France est largement prédominante avec plus de 93 % des encours totaux au secteur public fin 2024.

La nouvelle production est exclusivement originée auprès du secteur public local français ou intégralement garantie par ce dernier. L’encours des prêts au titre de l’activité de crédit-export se traduit par un encours au bilan de EUR 9,4 milliards à fin 2024 et représente 15 % des encours de prêts et titres au bilan. Les autres actifs auprès du secteur public local français ou garantis par celui-ci représentent environ 73 % des prêts et titres du groupe Sfil.

La part relative de la France est en augmentation par rapport à 2023. En dehors de la France, l’exposition la plus importante concerne des collectivités locales italiennes et les expositions souveraines italiennes (moins de 5 %). Ces prêts et titres, désormais en gestion extinctive, correspondent à des expositions géographiquement diversifiées sur des collectivités publiques.

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Le graphique ci-après détaille la répartition par type de contrepartie des prêts et titres accordés au secteur public : 

 

SFI2025_RFA_FR_I012_HD.jpg

 

Le graphique ci-après détaille, pour la part relative de 17 % que représente l’activité de crédit-export en 2024, la répartition par zone géographique des importateurs concernés par les crédits accordés. 

SFI2025_RFA_FR_I011_HD.jpg

 

Exposition sur les banques 

Les expositions bancaires figurant à l’actif du bilan consolidé de Sfil sont de quatre natures :

2.3.2Passifs

La variation nette des principaux passifs du groupe Sfil sur l’exercice 2024 est de EUR +1,9 milliard. Cette variation est détaillée ci-dessous : 

(En EUR milliards, contre-valeur après swaps de change)

2024

Début d’année

66,3

Obligations

1,9

 dont émissions

9,0

 dont amortissements

(7,1)

 dont rachats

-

Variation de l’encours de certificats de dépôt

(0,0)

Variation du cash collateral reçu

0,2

Fonds propres et autres

(0,2)

Fin d’année

68,2

 

La variation du stock des obligations est liée à hauteur de EUR +1,6 milliard à Sfil et EUR +0,3 milliard à Caffil. Plus précisément, sur l’année 2024 les nouvelles émissions de Sfil pour EUR 3,6 milliards ont compensé l’amortissement du stock de EUR 2,0 milliards. Sur la même période, les nouvelles émissions de covered bonds par Caffil pour EUR 5,3 milliards ont également compensé l’amortissement du stock de EUR 5,1 milliards.

Le cash collateral versé par les contreparties de dérivés a très légèrement augmenté et atteint un solde de EUR 0,3 milliard au 31 décembre 2024.

 

2.4Événements postérieurs à la clôture

Aucun événement significatif ayant une incidence sur la situation financière de la société n’est apparu entre la clôture du 31 décembre 2024 et l’établissement du rapport de gestion. 

2.5Perspectives

Les perspectives pour l’année 2025 s’inscrivent dans un environnement géopolitique, économique et financier toujours très incertain et un contexte politique français marqué par une instabilité latente. Le groupe Sfil poursuivra la mise en œuvre de son plan stratégique « Objectif 2026 », avec comme principales priorités : 

De manière plus précise, les incertitudes du contexte géopolitique et macroéconomique sont de nature à détériorer les conditions de refinancement du groupe Sfil qui prévoit pour 2025 un programme d’émissions sur le marché primaire entre EUR 8 et 10,5 milliards, dont un tiers d’émissions durables.

L’activité de financement du secteur public local devrait se maintenir à un niveau élevé en 2025 grâce à : 

L’activité de financement du secteur public local sera également tributaire des impacts éventuels des mesures concernant les collectivités locales adoptées dans le cadre de la loi de finances pour 2025, notamment la mise en place du dispositif de lissage conjoncturel des recettes fiscales des collectivités qui s’élève à EUR 1 milliard qui devrait concerner près de 2 100 collectivités. Sous ces réserves, le volume de prêts thématiques notamment verts devrait continuer à progresser, encouragé par l’adoption courant 2025 des nouveaux objectifs de la Stratégie Nationale Bas Carbone 3, du Plan National d’Adaptation au Changement Climatique (PNACC-3) et de l’obligation pour les collectivités locales de plus de 3 500 habitants d’enclencher une démarche de budget vert.

Les perspectives d’activité du crédit-export restent également très bien orientées. Le nombre de consultations a affiché un plus haut historique à 220 consultations pour des offres indicatives sur l’ensemble de l’année 2024, la précédente référence en la matière étant de 195 consultations en 2023. Cela confirme l’attrait pour le dispositif proposé par le groupe Sfil. Par ailleurs, le stock de dossiers actifs et en cours d’étude à fin 2024 est resté stable par rapport à l’année précédente avec 175 dossiers pour un montant total de EUR 64,8 milliards (contre 176 dossiers actifs pour un montant de EUR 62,4 milliards à fin 2023) matérialisant la bonne dynamique des marchés sous-jacents, notamment sur des sujets relatifs aux dimensions de souveraineté. 

Dans un environnement de marchés financiers où la notation souveraine a récemment été dégradée, la capacité d’intervention du groupe Sfil n’est pas altérée en termes de volumes de financement pouvant être mis à disposition. 

De plus, la Commission européenne a autorisé, le 18 décembre 2024, l’élargissement du champ d’activité du groupe Sfil. Cet élargissement s’inscrit dans le cadre des mandats historiquement confiés par l’État. Ainsi, le groupe Sfil devrait être en mesure, d’ici à la fin de l’année 2025, d’élargir son champ d’activité aux crédits à l’exportation bénéficiant d’une assurance par les autres agences de crédit-export européennes ou des bailleurs multilatéraux. Le groupe Sfil pourra ainsi intervenir sur des opérations présentant un intérêt français mais bénéficiant d’une garantie autre que celle de Bpifrance Assurance Export. De plus, le financement du secteur public local, jusqu’ici limité aux collectivités locales et aux hôpitaux publics français, pourra être étendu à d’autres personnes publiques françaises, à savoir les établissements publics et les personnes publiques françaises sui generis ou les expositions garanties par ces dernières. Les premières opérations pourraient être finalisées en cours d’année.

Enfin, la démarche d’innovation de Sfil se poursuivra en 2025, notamment avec le déploiement d’un outil interne d’intelligence artificielle générative.

2.6Informations sociales, environnementales et sociétales

2.6.1Orientations générales en matière de développement durable

Ayant pour principe fondateur de servir l’intérêt général, Sfil a adopté en 2018 sa raison d’être : « financer un avenir durable en soutenant de manière pérenne et durable le développement des territoires et l’activité internationale des grandes entreprises par la mobilisation de l’épargne internationale, avec un objectif de rentabilité positive et modérée dans le cadre d’une prise de risque maîtrisée et d’un modèle social équilibré ». Le plan stratégique #Objectif 2026, qui place les enjeux du développement durable au cœur de nos actions, en est une traduction tangible. 

Contribution aux objectifs de développement durable

Sfil est membre contributeur du Pacte mondial des Nations Unies, une coalition d’acteurs publics et privés qui vise à proposer des solutions aux défis mondiaux, en lien étroit avec le Programme de développement durable et les 17 Objectifs de Développement Durable (ODD) des Nations Unies à l’horizon 2030. En cohérence avec sa raison d’être, Sfil prend dix engagements de nature à orienter de façon concrète et mesurable sa contribution aux ODD. 

 

Transformation écologique

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Aligner progressivement les portefeuilles de financement sur les objectifs de l’Accord de Paris

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Accélérer la transition écologique et énergétique à travers nos activités de financement et l’accompagnement de nos clients 

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Avancer dans la mesure et la prise en compte de l’impact de nos financements sur la biodiversité

 

Cohésion sociale et territoriale

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Soutenir le développement territorial en garantissant la stabilité du financement des collectivités locales

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Favoriser la cohésion sociale au travers de nos activités de financement et de mécénat

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Agir en faveur de la santé en soutenant les investissements des établissements publics de santé

 

Développement et souveraineté économiques

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Contribuer à la réindustrialisation des territoires, à l’amélioration de l’autonomie stratégique de la France et au développement d’infrastructures essentielles en soutenant les grands exportateurs français

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Exemplarité interne

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S’engager dans une recherche accrue de performance extra-financière

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Être un employeur responsable qui engage et protège ses salariés en valorisant leur diversité

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Maîtriser l’impact environnemental de notre fonctionnement interne

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Politique d’exclusion

Sfil ne participe pas aux activités de production ou de commerce de tout produit illicite, ainsi que toute activité illégale au regard des législations de la France ou du pays d’implantation. Sont donc exclus les secteurs suivants :

Par ailleurs, Sfil exclut le financement des activités suivantes en raison de leur caractère controversé et de leur impact sociétal négatif :

En matière d’énergies fossiles, conformément aux orientations de la politique française de soutien à l’export, Sfil ne finance pas :

Ces exclusions ne sont pas applicables dans le cas d’opérations ayant pour effet de réduire l’impact environnemental négatif ou d’améliorer la sécurité d’installations existantes ou leur impact sur la santé, sans en augmenter la durée de vie ou la capacité de production, ou visant le démantèlement ou la reconversion de ces installations.

Placements de trésorerie

L’activité de placement de trésorerie est encadrée par : 

 

2.6.2Informations sociales

Sfil est signataire du Pacte Mondial des Nations Unies et adhère à ses « Dix principes » dont ceux afférents aux Droits de l’Homme. Sfil a mis en place une politique de gestion de ses ressources humaines alignée sur les principes des principales conventions internationales suivantes: la Déclaration universelle des droits de l’homme et ses engagements complémentaires, les conventions fondamentales de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et les dix principes du Pacte Mondial des Nations Unies, dont ceux afférents aux droits de l’homme. 

Ainsi, à travers sa politique de gestion des ressources humaines, Sfil veille particulièrement :

Informations relatives à l’emploi

Effectif total et la répartition des effectifs par genre, par âge et par zone géographique

L’effectif total de Sfil est de 412 collaborateurs, dont 366 en contrat à durée indéterminée au 31 décembre 2024. En 2024, Sfil a recruté un total de 110 salariés, dont 49 à durée indéterminée, 8 à durée déterminée et 26 en contrats d’alternance. À ces recrutements s’ajoutent 27 stagiaires reçus dans le cadre de leur stage d’études.

 

Effectifs présents

2024

2023

Hommes

217

210

Femmes

195

187

TOTAL

412

397

 

Année 2024

< 25 ans

De 25 à 29 ans

De 30 à 34 ans

De 35 à 39 ans

De 40 à 44 ans

De 45 à 49 ans

De 50 à 54 ans

De 55 à 59 ans

60 ans

et +

Total

Cadres

7

31

37

47

57

63

55

43

21

361

Non-cadres

32

8

3

1

2

3

 

2

 

51

 

L’ensemble des effectifs de Sfil est localisé en France : 394 étaient basés sur le site parisien et 18 sur le site de Lyon à fin 2024.

 

Mouvements de personnel en contrat à durée indéterminée ou déterminée

 

 

2024

2023

Embauche en contrat à durée indéterminée

39

30

Mobilité de contrats en durée indéterminée vers le bassin d’emploi

4

8

Licenciements/ruptures conventionnelles de contrats à durée indéterminée

5

4

Démission de contrat à durée indéterminée

9

15

Passage de contrat à durée déterminée ou d’alternance à contrat à durée indéterminée

10

7

Embauches en contrats à durée déterminée (y compris alternants et stagiaires)

59

48

Licenciements/démissions de contrat à durée déterminée (y compris alternants)

1

3

Départ à la retraite

1

3

Fin de période d’essai de contrat à durée indéterminée/déterminée (y compris alternants)

6

1

Fin de contrat à durée déterminée (y compris alternants)

57

38

Passage de contrat d’alternance/stage vers contrat à durée déterminée

2

5

 

Rémunérations 

La politique de rémunération de Sfil est applicable à l’ensemble des salariés de Sfil, qui sont tous localisés en France. Elle s’attache à respecter six principes clés. À ce titre, la politique de rémunération doit être :

En outre, la politique de rémunération de Sfil est conforme à ses objectifs en matière de stratégie économique, de maîtrise des coûts, de stratégie des risques, y compris les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance. Elle est cohérente avec ses intérêts à long terme et elle est conçue de manière à éviter les situations de conflits d’intérêts et de ne pas encourager une prise de risque excessive.

La politique de rémunération de Sfil fait l’objet d’une revue au moins une fois par an par le comité des rémunérations, notamment afin de prendre en compte les évolutions de la législation française ou européenne en matière de droit du travail, comptable et fiscal, ainsi qu’en matière de gouvernance.

Principes structurants 
Prise en compte des risques actuels et futurs dans les processus de rémunération

La politique de rémunération est cohérente avec le profil de risques de l’entreprise telle que définie dans l’appétit au risque de Sfil et la structure de la rémunération (fixe et variable) des collaborateurs n’a pas d’impact sur le profil de risque de Sfil.

La mise en œuvre de la politique de rémunération fait l’objet une fois par an, d’une évaluation interne centrale et indépendante, par la direction de l’audit interne (Inspection Générale) afin de vérifier le respect de l’application de la politique de rémunération en vigueur et les effets de celle-ci sur le profil de risque de l’établissement. Par ailleurs, la direction des risques et la direction de la conformité évaluent et analysent l’incidence de la structure de rémunération variable sur le profil de risque dans un avis au comité des risques et du contrôle interne. 

Le personnel travaillant dans les fonctions de contrôle est rémunéré en fonction des objectifs liés à ses fonctions, indépendamment des performances des départements opérationnels qu’il contrôle.

Le formulaire d’entretien annuel permet d’enregistrer des objectifs « Risque’Attitude » permettant aux managers d’assigner et d’évaluer ce type d’objectif spécifique pour tous les salariés de Sfil.

Mesure de la performance et prise en compte des risques

L’enveloppe globale des rémunérations variables est affectée par la performance financière de l’entreprise, en particulier son niveau de capital, et peut fluctuer en fonction des résultats de Sfil.

L’indicateur financier retenu est le résultat brut d’exploitation (RBE) hors éléments non récurrents. Le RBE hors éléments non récurrents réalisé est comparé au RBE budgétaire : dès lors que le RBE est inférieur au montant budgétaire, la direction générale se réserve la possibilité de limiter, voire supprimer le versement des primes variables. Cet indicateur financier pourra être modifié par le conseil d’administration sur proposition du comité des rémunérations.

Plus généralement, en cas de perte financière importante ou de forte dépression de l’environnement économique ou lorsque le paiement d’une rémunération variable pourrait compromettre la solidité du niveau de capital ou de liquidité de Sfil, le conseil d’administration peut décider de ne pas verser de rémunération variable pour la période concernée, dans le respect des contraintes juridiques et des obligations légales.

Modalités de prise en compte de l’ensemble des risques dans l’assiette de rémunération variable

Sfil n’exerçant pas d’activité de banque de financement et d’investissement, le niveau des rémunérations variables des « personnels concernés » reste limité : la rémunération variable des salariés est plafonnée à 50 % de la rémunération annuelle fixe à la suite de la décision du comité des rémunérations de Sfil du 25 novembre 2013. Elle est sans incidence réelle sur la liquidité de la banque ou/et sa capacité à constituer des fonds propres.

Sfil ne met pas en œuvre de dispositif de variable liant de façon directe et mécanique le montant de variable versé à la réalisation d’objectifs chiffrés. Les critères de performance quantitative sont systématiquement associés à des critères qualitatifs et comportementaux.

Il n’existe pas au sein de Sfil de systèmes de rémunération, individuel ou collectif, qui lient directement la rémunération variable individuelle ou la détermination de « pool de bonus » aux revenus ou résultats générés dans le cadre des activités des salariés.

La partie fixe de la rémunération constitue l’essentiel de la rémunération totale pour l’ensemble des salariés. La part de la rémunération variable est limitée à 50 % de la rémunération fixe et strictement encadrée par le processus d’évaluation annuelle des performances. Les éléments de rémunération variable, tant individuels que collectifs, au sein de Sfil sont attribués sous forme d’espèces et n’intègrent aucune forme de rémunération en capital (plan de stock-option, actions gratuites, actions à dividendes prioritaires, etc.).

L’enveloppe collective de rémunération variable des salariés de la salle des marchés financiers (catégorie 4) résulte de la déclinaison (fonction de la masse salariale de cette direction) de l’enveloppe globale définie pour l’ensemble des salariés par la direction générale et approuvée par le comité des rémunérations. Elle se répartit ensuite au niveau individuel au regard de l’appréciation individuelle de la performance. Cette appréciation se base sur le niveau d’atteinte d’objectifs où l’aspect qualitatif (façon d’intervenir sur les marchés, respect des procédures de maîtrise des risques, qualité du reporting, communication, etc.) est essentiel.

Le comité des rémunérations évalue les mécanismes et les systèmes adoptés afin de garantir que le système de rémunération de Sfil tienne dûment compte de tout type de risque et des niveaux de liquidité et de fonds propres. De plus, le comité est chargé d’évaluer la réalisation des objectifs de performance et la nécessité d’appliquer un ajustement au risque ex post y compris l’application des dispositifs de malus et de récupération le cas échéant. 

Gouvernance
Rôle de la direction générale et du conseil d’administration

La direction générale détermine chaque année une enveloppe de rémunération variable au titre de l’année et détermine la rémunération individuelle (fixe et variable) des membres du comité exécutif. Elle présente ces propositions de rémunération au comité des rémunérations.

Le conseil d’administration valide la politique de rémunération ainsi que toutes ses modifications après examens et avis réalisés par le comité des rémunérations et le comité des risques et du contrôle interne.

Rôle du comité des rémunérations

Les missions du comité des rémunérations sont les suivantes :

Le comité des rémunérations se réunit au moins deux fois par an et autant de fois que nécessaire afin d’assurer une supervision adéquate de la conception et de la mise en œuvre du système de rémunération. Il s’est réuni deux fois en 2024. 

La politique de rémunération a été réexaminée par le comité des rémunérations dans sa séance du 20 novembre 2024. Les principales évolutions depuis la dernière mise à jour (novembre 2021) concernaient :

La composition du comité des rémunérations suit les règles suivantes :

Le détail des activités et des membres du comité des rémunérations est précisé dans la section 3.1.3 Comités spécialisés du conseil d’administration du rapport sur le gouvernement d’entreprise.

Rôle des fonctions de contrôle des ressources humaines 

La direction des ressources humaines produit le reporting annuel servant à l’évaluation de la politique de rémunération par les fonctions de contrôle et présenté au comité des risques et du contrôle interne (mentionné supra). 

La mise en œuvre de la politique de rémunération fait l’objet au moins une fois par an, d’une évaluation interne centrale et indépendante, par la direction de l’audit interne.

La direction des ressources humaines joue un rôle de contrôle, de cohérence et de vérification de l’application des lois et des réglementations, à tout moment du processus. En outre elle élabore des structures de rémunération attractives dans le but d’attirer et de fidéliser le personnel en garantissant une bonne adéquation avec le profil de risque.

Lien entre niveaux de rémunération et performance réalisée
Performance individuelle et rémunération variable

Le lien entre la rémunération variable et la performance du collaborateur est apprécié lors des entretiens annuels au regard de l’atteinte des objectifs individuels préalablement fixés.

Les managers évaluent chaque collaborateur sur la base de sa performance globale, combinaison de réalisations (« performance métier ») et de comportements professionnels démontrés. Ainsi, en plus de mesures des performances métier, les attributions de la composante variable de la rémunération tiennent également compte de la performance comportementale professionnelle évaluée. 

Cette évaluation est formalisée annuellement. Toute décision en matière de rémunération ne peut être communiquée à un collaborateur que sous réserve qu’un entretien d’évaluation de la performance ait eu lieu, entretien au cours duquel les attentes en matière de performance métier, performance comportementale professionnelle et les critères d’évaluation sont explicités.

Les schémas de rémunération fondés sur un mécanisme assimilé à paiement « tout ou rien », tels qu’un niveau minimal de prêts octroyés, d’actifs sous gestion ou de profit à atteindre pour le versement d’une rémunération variable, sont exclus.

Fixation de la rémunération variable

L’amplitude cible de rémunération variable peut être atteinte en cas de réalisation de l’ensemble des objectifs individuels et collectifs. Aussi, cette rémunération variable peut être inférieure à la cible voire nulle dans l’hypothèse où tout ou partie des objectifs fixés n’est pas réalisé.

L’enveloppe globale de primes variables précédemment validée est ensuite déclinée au sein de chaque filière de Sfil. En étroite collaboration avec la direction des ressources humaines, chaque filière propose d’attribuer tout ou partie de son enveloppe en fonction de l’atteinte des objectifs individuels de performance de chaque collaborateur (objectifs fixés préalablement lors des entretiens annuels). L’ensemble de ces propositions est validé par la direction générale.

Modalités de versement de la rémunération variable

Les montants de rémunération variable sont versés au premier semestre N+1, selon l’atteinte des objectifs individuels et collectifs de performance de l’année N.

Par ailleurs, l’étalement de la rémunération variable (versée exclusivement en espèces pour rappel) pour la population « identifiée » et l’ensemble des salariés est applicable pour toute rémunération variable octroyée au cours d’une année. Cette partie différée sera subordonnée en particulier au maintien du niveau de performances.

Conformément à la CRD 5, la règle de l’étalement ne s’applique pas, si les deux conditions suivantes sont remplies:

Ce seuil pourra être revu chaque année sur proposition du comité des rémunérations. S’entend par rémunération variable, l’ensemble des bonus et primes calculés en fonction de la réalisation d’objectifs individuels et/ou collectifs préalablement définis, perçu par le collaborateur au titre de l’année.

La partie différée correspond à 40 % du montant total de la rémunération variable attribuée et est étalée à parts égales pendant une durée de quatre années. Pour les variables les plus élevés (montant supérieur à EUR 100 000), ce pourcentage est porté à 60 %.

La partie non différée de la rémunération variable sera payée durant le premier semestre de l’année N+1.

Le montant différé de la rémunération variable sera payé au cours des années N+2, N+3, N+4 et N+5 et se décline en deux parts égales :

Mécanisme d’ajustement ex post de la rémunération variable

Les parties différées non encore payées de la rémunération variable pourront être réduites à néant si le RBE s’avère négatif, ou si le niveau de capital est insuffisant selon l’appréciation du conseil d’administration.

En outre, une éventuelle baisse des résultats de la société se reflétera quant à elle dans les parties de la rémunération variable différée assise sur l’évolution du RBE hors éléments non récurrents.

Le paiement d’une rémunération variable est fondé sur le postulat que le bénéficiaire a, pendant toute sa période de collaboration avec Sfil, respecté pleinement la loi et les règles édictées par l’établissement en matière de prise de risque ainsi que les valeurs de Sfil.

Conformément à l’article L511-84 du code monétaire et financier, le montant total de la rémunération variable peut, en tout ou partie, être réduit ou donner lieu à restitution lorsque la personne concernée a méconnu les règles édictées par l’établissement en matière de prise de risque, notamment en raison de sa responsabilité dans des agissements ayant entraîné des pertes significatives pour l’établissement ou en cas de manquement aux obligations d’honorabilité et de compétence.

En cas de fraude constatée postérieurement à l’attribution d’une rémunération variable, de méconnaissance des règles édictées par Sfil en matière de prise de risque, notamment en raison de sa responsabilité dans des agissements ayant entraîné des pertes significatives pour l’établissement ou en cas de manquement aux obligations d’honorabilité et de compétence ainsi que dans l’hypothèse où des rémunérations variables auraient été octroyées sur la base d’informations intentionnellement erronées, la direction générale se réserve le droit de ne pas verser les parties différées encore dues et envisagera l’introduction d’une action civile en vue de récupérer la partie de la rémunération variable dont le paiement aurait déjà été exécuté et/ou des dommages et intérêts au moins équivalents dans l’hypothèse où l’entreprise aurait subi un préjudice significatif. 

Rémunérations variables garanties et indemnités de départ 

Sfil n’accorde pas de rémunérations variables garanties à ses salariés.

Concernant les indemnités de départ, les paiements d’indemnités consécutives à la résiliation anticipée et contestée d’un contrat de travail d’un collaborateur sont encadrés par la règle suivante : si une convention portant sur l’octroi d’indemnités de départ est conclue avec un collaborateur, le total des indemnités octroyées ne dépassera pas 18 mois de salaire moyen.

Le comité des rémunérations pourra dans des circonstances particulières proposer, sur avis motivé, une indemnité de départ supérieure à 18 mois mais ne dépassant pas 24 mois de rémunération fixe et variable (en cas de départ à l’initiative de l’employeur).

Sfil veillera à ne pas convenir du paiement d’une indemnité de départ d’un montant supérieur à l’application des lois, règlements et accords collectifs ou excédant les indemnités généralement octroyées par les juridictions du travail.

Sous conditions de l’application des dispositions légales et règlementaires et des accords liant l’entreprise, les indemnités de départ qui pourraient être convenues avec un membre du comité exécutif ou un membre du personnel seront soumis, sans exception, pour validation au comité des rémunérations.

Personnel dont les activités ont une incidence significative sur le profil de risque de l’établissement
Principes

Sfil a défini des règles particulières s’appliquant à une population « cible », c’est-à-dire aux acteurs de l’entreprise qui prennent une part active dans la gestion de la banque ainsi qu’aux salariés dont l’activité a un impact significatif sur le profil de risques de Sfil. Cette population « cible », identifiée dans la politique de rémunération est répartie de la façon suivante :

L’ensemble de ces collaborateurs bénéficient d’une rémunération variable dont le montant cible est déterminé contractuellement, atteignable uniquement dans l’hypothèse de la réalisation de l’ensemble des objectifs individuels et/ou collectifs (selon les catégories de personnel), définis comme suit :

Rémunération du directeur général

La rémunération du directeur général de Sfil est soumise par le comité des rémunérations à la décision du conseil d’administration. La rémunération du directeur général est constituée d’une composante fixe et d’une composante variable basée sur l’atteinte d’objectifs individuels attribués par le conseil d’administration. 

Pour l’année 2024, le poids des objectifs intégrant des critères ESG est de 30 %.

En décembre 2022, le conseil d’administration a validé le principe d’une indemnité en cas de révocation du mandat de directeur général. Le montant de cette indemnité est calculé par référence à l’article 26 de la convention bancaire sur base de la rémunération perçue au titre du mandat et de l’ancienneté. Des clauses cumulatives basées sur les deux exercices précédant la résiliation du mandat conditionnent le versement de cette indemnité.

Rémunération versée aux membres du comité exécutif, à l’auditeur général et aux personnes dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de l’entreprise

La rémunération des membres du comité exécutif (à l’exclusion du directeur général) et de l’auditeur général est soumise, sur proposition du directeur général, au comité des rémunérations. Par ailleurs, les membres du comité exécutif n’exerçant pas de fonction de contrôle bénéficient d’une rémunération variable fondée sur des objectifs individuels et des objectifs transversaux. Les objectifs transversaux contribuent pour moitié à leur performance annuelle et sont définis par le conseil d’administration. Pour l’année 2024, la pondération des objectifs transversaux intégrant des critères ESG est de 30 %.

Le montant des rémunérations brutes versées à l’ensemble de la population identifiée durant l’année 2024 est présenté dans le tableau ci-après EU REM1 - Rémunérations octroyées pour l’exercice financier : il s’est élevé à EUR 8,9 millions pour 61 salariés concernés (contre EUR 8,4 millions pour 58 salariés en 2023).

Rémunération des membres du personnel exerçant des fonctions de contrôle interne

Le personnel travaillant dans les fonctions de contrôle est rémunéré en fonction des objectifs liés à ses fonctions, indépendamment des performances des départements opérationnels qu’il contrôle : 

Autres informations
Masse salariale brute distribuée

En 2024, le montant annuel de la masse salariale brute distribuée s’élève à EUR 34 millions (contre EUR 32,2 millions en 2023).

La rémunération fixe annuelle moyenne des salariés en contrat à durée indéterminée présents au 31 décembre 2024 était de EUR 74 886 (contre EUR 74 433 en 2023).

Fin 2023, Sfil a conclu avec ses partenaires sociaux un accord de négociation annuelle obligatoire pour l’année 2024 comprenant une augmentation générale de la rémunération fixe des salariés. 

Intéressement et participation

L’accord d’intéressement renouvelé en mai 2023 par Sfil et signé avec les partenaires sociaux a renforcé la pondération des critères ESG intégrés depuis 2020 dans la formule de calcul. Ils représentent dorénavant le tiers de la formule de calcul déterminant la performance collective. Ainsi, l’atteinte des objectifs de Sfil concernant, la réduction de la volumétrie de stockage de données informatiques, le niveau de l’index d’égalité professionnelle et la part des prêts verts et sociaux du secteur public local dans la production sont pris en compte pour le calcul de la performance collective de Sfil déterminant l’enveloppe d’intéressement de l’année. Par ailleurs, la formule de calcul de l’intéressement prend en compte le taux de suivi des formations de sensibilisation aux risques par les salariés. 

Conformément aux dispositions de l’article L.225-102 du Code de commerce, une réserve spéciale de participation de EUR 135 767 a été distribuée pour la première fois en 2024 au titre de l’exercice 2023.

 

EU REM1 — Rémunérations octroyées pour l’exercice financier

 

 

a

b

c

d

Organe de direction – Fonction de surveillance

Organe de direction – Fonction de gestion

Autres membres de la direction générale

Autres membres du personnel identifiés

 

Rémunération fixe

 

 

 

 

1

Nombre de membres du personnel identifiés

10

12

-

39

2

Rémunération fixe totale (en EUR milliers)

1 285

2 295

-

3 704

3

Dont : en numéraire

1 285

2 295

-

3 704

EU-4a

Dont : actions ou droits de propriété équivalents

-

-

-

-

5

Dont : instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents

-

-

-

-

EU-5x

Dont : autres instruments

-

-

-

-

7

Dont : autres formes

-

-

-

-

 

Rémunération variable

 

 

 

 

9

Nombre de membres du personnel identifiés

9

12

-

39

10

Rémunération variable totale

182

458

-

1 023

11

Dont : en numéraire

182

458

-

811

12

Dont : différée

14

64

-

-

EU-13 a

Dont : actions ou droits de propriété équivalents

-

-

-

-

EU-14 a

Dont : différée

-

-

-

-

EU-13b

Dont : instruments liés à des actions ou instruments non numéraires équivalents

-

-

-

-

EU-14b

Dont : différée

-

-

-

-

EU-14x

Dont : autres instruments

-

-

-

-

EU-14y

Dont : différée

-

-

-

-

15

Dont : autres formes

-

-

-

-

16

Dont : différée

-

-

-

-

17

Rémunération totale (2 + 10)

1 467

2 753

-

4 726

EU REM2 — Versements spéciaux aux membres du personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de l’établissement (personnel identifié)

 

 

a

b

c

d

Organe de direction – Fonction de surveillance

Organe de direction – Fonction de gestion

Autres membres de la direction générale

Autres membres du personnel identifiés

Rémunérations variables garanties octroyées

1

Rémunérations variables garanties octroyées — Nombre de membres du personnel identifiés

-

-

-

-

2

Rémunérations variables garanties octroyées — Montant total

(en EUR milliers)

-

-

-

-

3

Dont rémunérations variables garanties octroyées qui ont été versées au cours de l’exercice et qui ne sont pas prises en compte dans le plafonnement des primes

-

-

-

-

Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l’exercice

4

Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l’exercice - Nombre de membres du personnel identifiés

1

-

-

-

5

Indemnités de départ octroyées au cours des périodes antérieures qui ont été versées au cours de l’exercice - Montant total

170

-

-

-

Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice

6

Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice - Nombre de membres du personnel identifiés

1

-

-

-

7

Indemnités de départ octroyées au cours de l’exercice - Montant total

(en EUR milliers)

435

-

-

-

8

Dont versées au cours de l’exercice

435

-

-

-

9

Dont différées

-

-

-

-

10

Dont indemnités de départ versées au cours de l’exercice qui ne sont pas prises en compte dans le plafonnement des primes

435

-

-

-

11

Dont indemnités les plus élevées octroyées à une seule personne

435

-

-

-

EU REM5 — Informations sur les rémunérations des membres du personnel dont les activités professionnelles ont une incidence significative sur le profil de risque de l’établissement (personnel identifié)

 

 

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

Rémunérations dans l’organe de direction

Domaines d’activité

 

Organe de direction – Fonction de surveillance

Organe de direction – Fonction de gestion

Ensemble de l’organe de direction

Banque d’investissement

Banque de détail

Gestion d’actifs

Fonctions transversales

Fonctions de contrôle interne indépendant

Tous les autres

Total

1

Nombre total de membres du personnel identifiés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

61

2

Dont : membres de l’organe de direction

10

12

22

 

 

 

 

 

 

 

3

Dont : autres membres de la direction générale

 

 

 

-

-

-

-

-

-

 

4

Dont : autres membres du personnel identifiés

 

 

 

-

-

-

11

13

15

 

5

Rémunération totale des membres du personnel identifiés 

(en EUR milliers)

1 467

2 753

4 220

-

-

-

1 553

1 438

1 735

 

6

Dont : rémunération variable

182

458

641

-

-

-

300

360

363

 

7

Dont : rémunération fixe

1 285

2 295

3 579

-

-

-

1 253

1 078

1 372

 

 

Relations sociales

Organisation du dialogue social

En 2024, Sfil a renégocié l’accord relatif au dialogue social arrivé à expiration le 22 novembre 2023. Cet accord permet :

En l’état, l’accord applicable sur l’année 2024 prévoit que le comité social et économique (CSE) de Sfil se réunisse au minimum huit fois par an et soit consulté annuellement sur l’orientation stratégique, la situation économique et financière et la politique sociale de l’entreprise. En complément de ces réunions ordinaires, cette instance dispose de quatre commissions spécialisées qui se réunissent au minimum deux fois par an :

Parmi les membres élus du CSE, est également désigné un référent en matière de lutte contre le harcèlement sexuel et les agissements sexistes.

Les instances représentatives du personnel ont été réunies au cours de l’année 2024 selon les règles légales, réglementaires et conventionnelles en vigueur et dès qu’un sujet le nécessitait :

À l’issue de processus d’information/consultation, les instances représentatives du personnel ont rendu trois avis favorables à l’unanimité :

En 2024, Sfil a organisé le renouvellement des élections des représentants du personnel au conseil d’administration, affichant un taux de participation élevé à 75,5 %. Cette forte mobilisation témoigne de l’engagement des collaborateurs à prendre part aux décisions stratégiques de l’entreprise et à renforcer le dialogue social. 

Trois représentants salariés siègent actuellement au conseil d’administration.

Enfin, en 2024, Sfil a lancé la cinquième édition de son baromètre social. Cette initiative menée régulièrement depuis 2017 vise à caractériser le ressenti des collaborateurs en les questionnant et à comparer certains des thèmes génériques à ceux d’un panel de banques. Les résultats 2024 restent sur des standards très élevés. Les indicateurs clés (satisfaction, fierté, recommandation, motivation, fidélité) progressent dans l’absolu et par rapport au panel. Ces résultats démontrent que les collaborateurs apprécient la dimension humaine de Sfil, et sont prêts à s’engager afin de mettre en œuvre la stratégie de l’entreprise.

Convention collective et accords d’entreprise

Sfil relève de la convention collective du secteur bancaire. 

L’année 2024 a été marquée par des négociations ayant abouti à la signature à l’unanimité des accords suivants :

Ces accords collectifs, comme ceux précédemment signés, couvrent tous les salariés du groupe Sfil. 

Organisation du travail et absentéisme

 

Année 2024

Nombre
 de salariés

% des
 salariés

Salariés à temps partiel

30

8 %

Salariés bénéficiant de l’accord télétravail

412

100 %

Salariés au régime forfait jours

354

86 %

Salariés au régime horaire

58

14 %

 

En 2024, le taux d’absentéisme (en lien avec les maladies, accidents de travail/trajets) est de 2,1 % contre 0,9 % en 2023.

Santé et sécurité

Bilan des accords signés avec les organisations syndicales ou les représentants du personnel en matière de santé et de sécurité au travail

En 2024, Sfil a réaffirmé son engagement en faveur de la diversité et de l’inclusion par l’adoption d’une politique articulée autour de trois axes principaux :

L’inclusion des personnes en situation de handicap est un volet essentiel de la politique de diversité et d’inclusion de Sfil. Sur la base de l’accord relatif à l’insertion des travailleurs handicapés renégocié en 2023, Sfil continue à mener de nombreuses actions qui témoignent de son engagement envers le handicap (recrutement, collaboration avec le secteur adapté et protégé, sensibilisation et formation des salariés, actions de maintien de l’emploi et d’anticipation des situations d’inaptitude professionnelle). 

Sfil a remporté le Trophée de l’inclusion lors de l’édition 2024 de The Big Green, récompensant ainsi son engagement en faveur de la diversité. 

Conditions de santé et sécurité au travail

En 2024, Sfil a déploré quatre accidents de trajet et un accident de travail (aucun accident grave).

Forte de son succès les années précédentes, une nouvelle campagne de vaccination contre la grippe a eu lieu pour la cinquième année sur le site BIOME de Paris 15e, qui a vu près de 70 salariés se faire vacciner.

Accidents du travail, notamment leur fréquence et leur gravité, ainsi que les maladies professionnelles

 

Année 2024

Nombre
 de salariés

Taux de
 fréquence

Taux de
 gravité

Accident de travail

0

0

0

Accident de trajet*

4

6,08

0,04

Maladies professionnelles

0

 

 

  • Le taux de fréquence mesure le nombre d’accidents d’un groupe de travailleurs pendant une période déterminée = nombre d’accidents x 1 000 000/nombre d’heures d’exposition aux risques.
  • Le taux de gravité mesure le nombre de jours calendaires d’incapacité de travail d’un groupe de travailleurs pendant une période déterminée = nombre de jours calendaires d’incapacité de travail x 1 000 000/nombre d’heures d’exposition aux risques. 

Formation

Développement des compétences chez Sfil

Sfil accorde une importance toute particulière au développement des compétences des collaborateurs et des encadrants de l’entreprise.
Les grands axes de la politique de formation découlent du plan stratégique #Objectif2026 ainsi que des souhaits de formation exprimés par les collaborateurs lors de différents « rendez-vous » associant, individuellement ou collectivement, l’équipe des ressources humaines et les équipes opérationnelles (revues des carrières, entretiens professionnels, entretiens d’évaluation, baromètre social notamment). Les membres du comité exécutif sont associés à la co-construction de la politique de formation, en lien avec les élus du comité social d’entreprise.
Les actions déployées visent à optimiser l’employabilité des collaborateurs et favorisent la mobilité professionnelle et les évolutions dans le cadre de la gestion des carrières.

Cette année, les axes du développement des compétences étaient au nombre de quatre :

464 collaborateurs ont été formés sur l’année 2024 pour un montant engagé de EUR 500 000. L’offre de formation 2024 comprenait une large palette de formations pour répondre aux besoins des formations métiers et réglementaires, bureautiques, etc. et a su mêler diverses formes d’apprentissage : formations en e-learning, formations en classe virtuelle et formation en présentiel.

L’offre de formation de Sfil est particulièrement vaste et diversifiée, conçue pour répondre aux besoins spécifiques de chaque collaborateur. Au cœur de notre politique de formation se trouve l’idée que chaque individu est unique et mérite un parcours d’apprentissage sur mesure. Nous nous engageons à adapter nos programmes en fonction des aspirations, des compétences et des objectifs professionnels de chaque membre de notre équipe. Pour ce faire, nous proposons une multitude de modes d’apprentissage afin de s’adapter aux différentes préférences et contraintes de nos collaborateurs. Nos formations incluent des sessions en présentiel, favorisant l’interaction directe et l’échange d’idées, ainsi que des modules d’e-learning, permettant une flexibilité d’accès et d’apprentissage à son propre rythme. De plus, nous offrons des ateliers pratiques et des séminaires, qui permettent de mettre en œuvre les compétences acquises dans des situations réelles. Grâce à cette approche variée, nous favorisons le développement personnel et professionnel de nos collaborateurs, en leur permettant d’acquérir les connaissances et les compétences nécessaires pour exceller dans leur rôle et évoluer au sein de notre organisation.

Nombre de jours de formation

En 2024, 12 367 heures de formation ont été dispensées par Sfil, soit 1 767 jours de formation (sur une base de 7 heures/jour), ce qui représente en moyenne 3,6 jours de formation par collaborateur sur l’exercice 2024.

Ces éléments démontrent une augmentation notable de l’activité de formation par rapport à l’année 2023, où 9 216 heures de formation avaient été réalisées. Cette progression s’explique par plusieurs facteurs clés : la régularité des sessions de formation, le suivi attentif des besoins des collaborateurs, l’engagement des équipes à promouvoir le développement professionnel et le respect maximal des souhaits exprimés par les collaborateurs. 

Égalité de traitement

Politique de lutte contre le harcèlement, les discriminations et les agissements sexistes

Le dispositif Sfil de lutte contre le harcèlement, les discriminations et les agissements sexistes repose sur plusieurs piliers :

L’objectif poursuivi au travers de ces dispositifs est la prévention et le traitement des situations se déroulant sur le lieu de travail et pouvant présenter un risque de non-respect du principe d’égalité de traitement et de non-discrimination, de harcèlement sexuel ou moral, les cas d’injures présentant un caractère raciste ou discriminatoire et les agissements sexistes.

En 2024, Sfil a adopté sa nouvelle politique diversité et inclusion applicable à l’ensemble des collaborateurs. Celle-ci s’articule autour de trois axes prioritaires : le développement de la diversité des parcours de vie (origine géographique, origine sociale, diversité du lieu de vie, intégration du handicap), le renforcement de l’égalité femmes/hommes et la sensibilisation à la diversité de genre et d’orientation sexuelle. Cette politique a été accompagnée de l’édition d’un guide des bonnes pratiques remis à l’ensemble des encadrants ainsi qu’à tout nouveau collaborateur.

La totalité des managers Sfil a suivi en 2024 des ateliers de sensibilisation à la lutte contre le harcèlement, les discriminations et les agissements sexistes, ateliers ayant notamment pour objectif de favoriser la prise de parole.

Sfil a continué à développer les actions découlant de ses partenariats avec l’Association française des managers de la diversité (AFMD) et l’Autre Cercle dans le cadre de sa politique d’inclusion LGBT+, les collaborateurs de Sfil ayant un accès direct via l’intranet à la ligne d’écoute anonyme SOS homophobie. Ainsi en 2024, Sfil a organisé deux évènements de sensibilisation dans ses locaux. En juin, une conférence sur l’inclusion des personnes LGBT+ au travail a été co-animée avec l’association l’Autre Cercle et a permis de sensibiliser les collaborateurs à la réalité du monde du travail pour les personnes LGBT+. Sfil a également accueilli en septembre 2024 « Working Out », premier programme de mentorat en France à destination des jeunes diplômés LGBTQ+, pour une table ronde afin d’échanger sur l’inclusion LGBTQ+ dans le secteur de la finance.

Mesures prises en faveur de l’égalité entre les femmes et les hommes

En 2024 comme en 2023, Sfil a continué d’appliquer son accord sur l’égalité professionnelle et a respecté ses engagements quant au suivi des indicateurs ci-après :

Conformément aux dispositions de la loi Avenir du 5 septembre 2018 visant à supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes, Sfil a publié début 2025 le niveau de son Index d’égalité femmes/hommes au titre de 2024 qui atteint 93 points sur un maximum de 100 points. Conformément à ses engagements pris d’ans l’accord d’égalité professionnelle, Sfil veille à ce que l’égalité professionnelle permette aux femmes et aux hommes de bénéficier d’un traitement égal en matière d’accès à l’emploi, d’accès à la formation professionnelle, de qualification, de classification, de promotion, de rémunération et de conditions de travail. Le ratio des rémunérations fixe et variable des salariés par classification et par genre est détaillé ci-après : 

Catégorie de cadres*

Écart de rémunération femmes/hommes**

Hors classe

99 %

Cadre K

98 %

Cadre J

100 %

Cadre I

101 %

Cadre H

100 %

  • Selon la classification de la convention collective du secteur bancaire. 
  • Ratio entre la rémunération moyenne des femmes et la rémunération moyenne des hommes. 

 

En 2024, Sfil a matérialisé ses engagements sur l’égalité professionnelle en devenant signataire de la charte 50+, premier acte d’engagement inter-entreprises mobilisant les signataires sur 10 engagements clefs autour de l’employabilité des « seniors » ; ainsi qu’en rejoignant la charte de la parentalité de l’Observatoire de la qualité de vie au travail.

Mesures prises en faveur de l’emploi et de l’insertion des personnes en situation de handicap

Depuis sa création, il existe chez Sfil un référent handicap, comme le prévoit dorénavant la loi Pénicaud. En 2023, Sfil a signé un quatrième accord triennal d’entreprise qui a été agréé par les services de l’État. Fin 2024, le taux d’emploi de personnes en situation de handicap de Sfil s’établissait à 5,2 %.

Les trois précédents accords et celui en cours ont notamment permis à Sfil :

 

2.6.3Informations environnementales

Risques climatiques et environnementaux 

Sfil, en tant qu’établissement financier, est exposée aux risques climatiques et environnementaux. Leur prise en compte constitue un enjeu clé dans les activités de financement de Sfil, notamment afin d’accompagner les emprunteurs concernés dans les investissements qu’ils doivent réaliser pour leur transition écologique et environnementale. 

Les mesures mises en œuvre afin de gérer les risques climatiques et environnementaux sont décrites plus en détail dans la section 4.4 Principaux risques du Groupe Sfil. 

Les expositions directes sur les secteurs économiques considérés comme les plus émetteurs de gaz à effet de serre s’élèvent à EUR 6,3 milliards au 31 décembre 2024 (soit 10 % des encours). Sfil ne détient pas d’expositions sur les secteurs d’extraction de minerais, du ciment ou de l’acier. Les expositions sur les administrations publiques et assimilées (74 % des encours au 31 décembre 2024) incluent les investissements des collectivités locales dans la construction, le transport, la gestion des eaux et l’assainissement.

 

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Conformément à sa politique d’exclusion, les expositions sur le secteur des énergies fossiles ont vocation à s’éteindre à horizon 2034. 

Le portefeuille de Sfil est principalement constitué d’expositions sur les collectivités locales françaises. Elles représentent EUR 39,6 milliards au 31 décembre 2024, sur un encours total de EUR 65,3 milliards. Les travaux de notation menés sur le risque physique (cf. section 4.4.10 Risques ESG pour plus de détails) ont permis de quantifier l’exposition de ce portefeuille au risque physique. 

 

SFI2025_RFA_FR_I038_HD-OK.jpg

 

Empreinte du portefeuille de financement 

La méthodologie de calcul s’est appuyée sur les standards internationaux développés par le Greenhouse Gas (GHG) Protocol et l’initiative Science Based Targets (SBTi). Au sein du GHG Protocol, le référentiel PCAF (Partnership for Carbon Accounting Financials) précise les principes applicables par les acteurs financiers pour le calcul des émissions indirectes de scope 3 qui sont générées par leurs financements et investissements (catégorie 15). La communication des émissions peut être réalisée en émissions absolues ou en intensité, selon la pertinence de l’approche pour chaque périmètre.

Les indicateurs présentés sont fondés sur les meilleures informations disponibles à la date de mesure. L’évaluation du point de référence des émissions financées repose sur de multiples sources de donnée, et notamment des informations publiques qui sont extrapolées en vue d’être appliquées à une partie du portefeuille (sur différentes typologies et strates de clientèle). Le manque de données disponibles ainsi que leur fraîcheur peuvent avoir un impact très significatif sur l’indicateur de référence. À partir de ces enseignements, Sfil est susceptible de mettre à jour sa méthodologie au fur et à mesure des améliorations des données sous-jacentes et des méthodologies de calcul propres à chaque périmètre.

L’évaluation a porté sur 81 % des expositions(7) en portefeuille au 31 décembre 2024 : 

 

Activité

Émissions financées en ktCO2e

Quote-part du portefeuille 

Secteur public local français

5 658

72 %

Crédit-export

1 489

9 %

TOTAL

7 147

81 %

 

Secteur public local français
Méthodologie

Le portefeuille de prêts au secteur public local est principalement constitué de prêts non-thématiques finançant des budgets d’investissement, contrairement aux prêts verts ou sociaux qui financent des investissements fléchés et dont la finalité précise est connue dès l’octroi. Il en résulte une absence de données physiques sur les investissements financés, d’autant que le secteur public local n’est pas assujetti à une obligation générale de publication d’informations extra-financières. 

Ainsi, l’empreinte de ce portefeuille a été calculé à partir d’un large référentiel de facteurs d’émission annualisés s’appuyant sur les données de l’ADEME ou du GHG Protocol. Les méthodologies suivantes ont été appliquées pour chaque segment de portefeuille :

L’ensemble des scopes (1, 2 et 3 aval) est intégré dans la mesure de l’empreinte des prêts au secteur public local français. 

En 2024, Sfil amené des travaux visant à améliorer le calcul du scope 3 aval pour le financement des infrastructures de voirie. L’ensemble des paramètres de calcul (coût au kilomètre et trafic par type de route) ont été revus et rendus plus robustes par l’utilisation de la base publique gouvernementale SDES(8) et de données établies à dire d’expert. Cet ajustement méthodologique a été appliqué de manière rétrospective à l’empreinte calculée au titre de 2021 ; les émissions financées sur le portefeuille de prêts au secteur public local français ressortent à 5 726 ktCO2e pour cette année (contre une évaluation précédente de 6 327 ktCO2e). Par ailleurs, à compter de la mesure de l’empreinte 2022, une distinction a été introduite entre le stock (i.e. correspondant aux prêts acquis antérieurement) et le flux (i.e. correspondant aux prêts acquis au cours de l’année) sur lesquelles des intensités moyennées différenciées sont appliquées. Ainsi, les mises à jour éventuelles des facteurs d’émission sont applicables uniquement sur la partie flux, le stock étant figé année après année.

Résultats

En 2024, le portefeuille de prêts au secteur public local a généré 5 658 ktCO2e d’émissions de gaz à effet de serre avec une intensité monétaire de 122 gCO2e par euro prêté. 

 

2021

2022

2023

2024

Émissions en valeur absolue (ktCO2e)

5 726

5 782

5 594

5 658

 

Exprimée en valeur absolue et en moyenne sur la période, 88 % des émissions financées du portefeuille de prêts non thématiques reposent sur les départements et le bloc communal (communes et les groupements) qui représentent 72 % des expositions. Exprimée en intensité, 79 % des émissions sont liées au scope 3 aval (i.e. l’utilisation des infrastructures/équipements). 

Ces deux mesures sont à mettre en corrélation avec la répartition par fonction budgétaire l’empreinte reflétant une surreprésentation des émissions liées au transport routier. Ainsi, 72 % des émissions sont allouées à la fonction « transports routes et voiries ». Dès lors, les départements et le bloc communal ressortent comme étant particulièrement émissifs au regard du poids de leurs investissements dans ce domaine, en lien avec leurs compétences (20 % en moyenne de 2020 à 2024). 

Le reste de l’empreinte inclut principalement les fonctions « bâtimentaires » (éducation, culture et sport notamment) où la part de construction/rénovation de bâtiments est prépondérante et compte ainsi pour 23 %. 

Sur la période, l’intensité du portefeuille diminue progressivement grâce à la hausse de la part des encours de prêts verts et des prêts sociaux (x 3,9 sur la période) qui sont moins intensifs. Les travaux menés ont toutefois mis en lumière une stabilité globale des facteurs d’émission sources (inertie des données de l’ADEME/CEDA) avec des évolutions qui peuvent aller à la hausse comme à la baisse. 

Crédit-export
Méthodologie

Le portefeuille de crédit-export se caractérise par la diversité des projets financés qui portent sur les secteurs du transport maritime, de l’aéronautique/spatial, de la production d’énergie, des hydrocarbures, des infrastructures ou encore de la défense. Les infrastructures intègrent des réseaux électriques et des infrastructures de transport (par exemple, route, rail et matériel roulant). À terme, cette catégorie comprendra également les réseaux d’eau. Les expositions sur le secteur de la défense ne font pas l’objet d’une mesure des émissions financées associées. 

Conformément à la méthodologie du référentiel PCAF, la mesure de l’empreinte carbone du portefeuille consiste à évaluer, pour chaque projet, les émissions de CO2 qui seront générées sur l’intégralité du cycle de vie du projet financé : le scope 3 amont correspond aux émissions générées par la construction du projet, les scopes 1 et 2 aux émissions générées directement en phase d’exploitation du projet, et enfin, quand elles sont significatives, les émissions du scope 3 aval sont également considérées (catégorie 3-11 : utilisation des produits vendus). La somme de ces émissions est ensuite annualisée sur la durée de vie du projet et allouée à Sfil au prorata de son encours rapporté au coût total du projet.

Résultats

Les émissions de gaz à effet de serre du portefeuille de crédit-export s’élèvent à 1 489 ktCO2e à fin 2024. La hausse observée depuis la première mesure en 2021 est liée à la croissance de cette activité.

 

2021

2022

2023

2024

Émissions en valeur absolue (ktCO2e)

1 015

1 146

1 307

1 489

 

En terme absolu, les infrastructures sont le contributeur principal aux émissions financées en 2024 : ce secteur représente 43 % des émissions financées (contre 13 % lors de la première mesure en 2021). Cette évolution est liée à la hausse des refinancements accordés sur ce secteur (neuf opérations représentant plus EUR 2 milliards de financement accordé entre 2021 et 2024) et de la mise à jour des facteurs d’émission associés. Le transport maritime représente le deuxième secteur contributeur, en cohérence avec la part significative de ce secteur dans le portefeuille.

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Décarbonation des portefeuilles

Sfil a défini en 2023 des objectifs de réduction de gaz à effet de serre d’ici à 2030. Le Groupe a choisi des secteurs prioritaires en considérant des facteurs tels que son exposition, leur contribution aux émissions ou l’existence de trajectoires reconnues : financements au secteur public local et refinancements de crédit à l’exportation d’opérations en lien avec les combustibles fossiles, le transport maritime et la production d’électricité. 

Secteur

Métrique

Scénario de référence

Point de référence (2021)

2022

2023

2024

Objectif

(2030)

Secteur public local français

gCO2e/€

SNBC*

129

128

127

125

76

(2030)

Combustibles fossiles

ktCO2e

Extinction de l’encours

145

157

144

136

(2034)

  • Stratégie Nationale Bas Carbone de la France (version révisée de 2018-2019).

 

Au 31 décembre 2024, 71 % des expositions en portefeuille sont alignées ou couvertes par une cible alignée sur les objectifs de l’Accord de Paris. 

Secteur public local

Le point de référence de la trajectoire de décarbonation a été réévalué à 129 gCO2e/€ (contre 153 gCO2e/€ précédemment évalué) à la suite des travaux engagés en 2024 afin d’améliorer la mesure de l’empreinte sur le secteur public local. L’objectif de réduction de l’intensité monétaire du portefeuille de prêts au secteur public local français est ajusté à 42 % (contre 40 % annoncé fin 2023). Les effets sur la vitesse de décarbonation du portefeuille sont mineurs. 

L’objectif de décarbonation du portefeuille est fondé sur la SNBC qui constitue le plan d’action de la France afin de réduire ses émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050, en cohérence avec l’Accord de Paris. Les décideurs publics, à l’échelle nationale comme territoriale, doivent en tenir compte dans la définition de plans d’action supposant des efforts d’investissement dans les secteurs clés tels que la gestion du bâti public, les transports, les déchets ou l’énergie. Par conséquent, la trajectoire de décarbonation du portefeuille collectivités territoriales et hôpitaux publics s’appuie sur deux dynamiques :

La nouvelle version de la SNBC est attendue dans le courant de l’année 2025. Sfil tiendra compte des évolutions apportées dans la mise à jour de ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre de son portefeuille de prêts au secteur public local français. 

Par ailleurs, la trajectoire de décarbonation du portefeuille exclut le portefeuille en gestion extinctive (comprenant notamment des organismes de logement social et des associations) qui s’écoule de manière mécanique et qui représente moins de 2 % des encours sur le portefeuille de prêts au secteur public local français. 

Crédit-export
Combustibles fossiles

Sfil exclut d’ores et déjà tout financement de projet en lien avec le charbon (exploration, production, transport, stockage, raffinage ou distribution de charbon ou encore production d’énergie à partir de charbon). 

En outre, conformément à la nouvelle politique de soutien à l’export de l’État entrée en vigueur en 2023, Sfil exclut tout nouveau financement de projet sur les secteurs du pétrole et gaz (exploration, production, transport, stockage, raffinage ou distribution). Les expositions de Sfil sur ces secteurs s’éteindront d’ici à 2034.

Les émissions liées à ce secteur ont baissé de 145 ktCO2e en 2021 à 136 ktCO2e en 2024, après un point haut de 157 ktCO2e en 2022 correspondant à un pic d’encours sur ce portefeuille après tirage de l’intégralité des engagements de financement octroyés aux emprunteurs concernés. Ainsi, l’encours a diminué de EUR 275(9) millions à EUR 256 millions(10) sur la même période. 

Transport maritime

Sfil a pour volonté d’accompagner les efforts de transition du secteur maritime et en particulier celui de la croisière, en finançant la construction de navires moins polluants et plus sobres en carbone.

Les Principes de Poséidon constituent un cadre commun pour l’évaluation et la divulgation de l’alignement climatique des portefeuilles de financement de transport maritime. Par ailleurs, les Principes de Poséidon sont conformes aux politiques et ambition de l’Organisation maritime internationale (OMI), à savoir le net zéro d’ici 2050 avec des objectifs intermédiaires en 2030) et en 2040. Alors qu’elle était initialement prévue pour 2024, la démarche d’adhésion aux Principes de Poséidon sera entamée au cours du premier semestre 2025. 

Production d’électricité

Selon les projections de l’Agence internationale de l’énergie(11), les capacités de production d’électricité à partir de gaz dans le monde doivent augmenter de 1 829 GW en 2020 à 1 950 GW en 2030 pour permettre la transition énergétique, en particulier dans les économies en développement, dans lesquels Sfil est susceptible de refinancer des crédits à l’exportation compte tenu de son statut de banque publique de développement.

Dans le secteur de la production d’électricité, Sfil s’engage à uniquement refinancer des opérations qui portent sur des projets d’énergies bas carbone (renouvelables ou nucléaire), et de manière plus sélective des centrales à gaz si elles contribuent à améliorer l’intensité carbone du mix énergétique du pays de destination.

 

Production d’électricité

2021

2022

2023

2024

Encours* (en EUR millions)

130

187

273

322

Intensité (en gCO2e/kWh)

320

260

207

163

  • Exprimés en valeur brute comptable. 

 

Moyens déployés

La croissance des prêts thématiques, moins intenses en carbone, constitue un levier indispensable d’une part pour atteindre les objectifs de décarbonation de Sfil et d’autre part pour limiter les impacts sociaux liés à la transition écologique grâce aux investissements à finalité sociale. 

Afin de soutenir ses clients, et après avoir déjà engagé près EUR 3 milliards de prêts verts depuis leur lancement en juin 2019, Sfil a prévu de mobiliser sur la période 2024-2030 EUR 17,5 milliards supplémentaires en faveur de la transition écologique. Cet engagement s’inscrit pleinement dans la conduite des missions de politique publique, et notamment l’accompagnement de la transition écologique et énergétique des territoires français et le financement à l’export d’infrastructures durables et résilientes qui concourent à celle des pays destinataires. 

Par ailleurs, Sfil a également prévu sur cette période une enveloppe près de EUR 12 milliards de prêts sociaux pour accompagner les hôpitaux publics et le financement par les collectivités locales d’investissements pouvant avoir une dimension sociale (sécurité et salubrité publique, enseignement et formation, culture et sport, santé et action sociale, etc.).

 

Objectif 2030

Activité

2022-2023

2024

EUR 17,5 milliards en faveur 
de la transition écologique

Secteur public local français 
Crédit-export

EUR 2,7 milliards

EUR 1,8 milliard

EUR 12 milliards pour la santé 
et les projets à dimension sociale 
des collectivités locales

Secteur public local français

EUR 1,7 milliard

EUR 1,4 milliard

La croissance attendue des prêts verts et sociaux sera soutenue par l’émission d’obligations durables. À ce titre, Sfil se fixe pour objectif sur la période d’accroître à 33 % la part des obligations vertes, sociales et soutenables. 

Impacts sur le périmètre opérationnel

En cohérence avec la prise en compte du développement durable dans sa stratégie, Sfil s’attache à réduire les impacts sur l’environnement générés par son fonctionnement interne. Cet engagement s’articule autour des thématiques suivantes ; la promotion de la sobriété énergétique, la préservation des ressources et la réduction des déchets et enfin la maîtrise de l’empreinte opérationnelle. 

Plan de sobriété énergétique

Le siège social de Sfil constitue une référence en matière de performance environnementale, limitant ainsi l’empreinte environnementale opérationnelle du groupe, dans la lignée de son plan stratégique #Objectif2026. Il s’inscrit en phase avec la raison d’être et les engagements environnementaux de Sfil : limitation de l’impact carbone dans le choix des matériaux, sobriété dans la conception, réemploi d’éléments d’origine et protection de la biodiversité au travers l’intégration de 3 000 m2 d’espaces végétalisés. Outre l’obtention des labels HQE (Haute Qualité Environnementale), BREEAM (Building Research Establishment Environmental Assessment Method) et Biodivercity, il s’agit de l’une des premières opérations à Paris reconnue par le label exigeant BBCA (Bâtiment Bas-Carbone) Rénovation.

Sfil mène des actions visant à atténuer l’impact de ses activités sur l’environnement ainsi qu’à être exemplaire dans l’exploitation de ses immeubles, en ligne avec la démarche Ecowatt. Pour cela, Sfil a mis en place des mesures concrètes en vue de réduire de 15 à 20 % sa consommation électrique :

Préservation des ressources et réduction des déchets

Au quotidien, Sfil est attentif à limiter les impacts environnementaux de son fonctionnement et a mis en place pour ce faire des mesures de préservation des ressources.

Au sein de son siège social, Sfil fait appel à un prestataire respectueux de l’environnement pour le restaurant inter-entreprises. Engagé dans une démarche vertueuse sur l’ensemble de sa chaîne de valeur, celui-ci s’approvisionne de façon maîtrisée en circuit court, en produits de saison issus de l’agriculture responsable, auprès de producteurs locaux. 

Concernant les déchets, Sfil a mis en place des bacs de tri sélectif pour le verre ainsi que des conteneurs de recyclage de mégots à l’entrée de son siège social afin d’améliorer ses pratiques en termes de tri sélectif et de sensibiliser ses collaborateurs. Par ailleurs, la limitation des déchets se traduit par la mise à disposition de fontaines à eau et de machines à café en grains dans chaque tisanerie du groupe.

Empreinte carbone opérationnelle

La mesure de l’empreinte carbone du périmètre opérationnel a porté sur les deux sites de Paris et de Lyon. Elle a été réalisée selon l’approche fondée sur la localisation dans la méthodologie du GHG Protocol. Le total des émissions directes et indirectes générées sur le périmètre opérationnel pour l’année 2024 est de 5 233 tCO2e, en diminution de -3,5 % comparativement à 2023. 

 

Catégorie

2024

2023

Émissions brutes de scope 1 (tCO2e)

20

34

Émissions brutes de scope 2 (tCO2e)

47

33

Émissions brutes de scope 3 (tCO2e)

5 166

5 355

Biens et services achetés

4 997

5 201

Biens d’investissement

-

-

Activités relevant des secteurs des combustibles et de l’énergie

25

24

Transport et distribution en amont

-

-

Déchets produits lors de l’exploitation

15

12

Voyages d’affaires

58

43

Déplacements domicile-travail des salariés

72

75

Actifs loués en amont

-

-

Acheminement en aval

-

-

Transformation des produits vendus

-

-

Utilisation des produits vendus

-

-

Traitement en fin de vie des produits vendus

-

-

Actifs loués en aval

-

-

Franchises

-

-

Émissions totales (tCO2e)

5 233

5 422

Soucieux de s’inscrire dans une trajectoire de maîtrise de son empreinte en lien avec la Stratégie nationale bas carbone, Sfil poursuivra ses efforts en vue de maintenir un niveau comparable de l’empreinte carbone de son périmètre opérationnel.

Montant des provisions et garanties pour risques en matière d’environnement

Aucune provision ou garantie pour risques en matière environnementale n’est enregistrée dans les comptes arrêtés au 31 décembre 2024.

 

2.6.4Informations sociétales 

Sensibilisation et initiatives des collaborateurs

L’engagement de Sfil et de ses collaborateurs sur des sujets sociétaux et environnementaux est un élément structurant de l’ADN de l’entreprise. Aussi, Sfil met régulièrement en place des actions de sensibilisation et encourage les initiatives proposées par ses collaborateurs.

Protection de la biodiversité

Durant l’année 2024, Sfil a poursuivi ses actions de sensibilisation de ses collaborateurs aux enjeux de la protection de la biodiversité à travers l’organisation de plusieurs animations, notamment :

Sensibilisation au développement durable

Sfil a poursuivi le déploiement de son module d’e-learning consacré à la transition écologique et à la RSE. Cette formation fait partie du socle de formations obligatoires de tout nouveau collaborateur. Par ailleurs, les collaborateurs de Sfil sont sensibilisés régulièrement sur un ensemble de thématiques relatif au développement durable, via des communications et publications intranet, en particulier :

Sfil’Anthropie : la journée annuelle de bénévolat d’entreprise

Pour la quatrième année consécutive, Sfil a organisé en juin 2024 la journée Sfil’Anthropie. Proposée afin de permettre aux collaborateurs de s’engager dans une action solidaire et utile durant une journée de travail, elle a réuni plus de 50 salariés, avec quatre actions proposées, sur les thèmes de l’inclusion, la jeunesse et l’environnement.

La journée a été organisée avec Unis-Cité Solidarité Entreprises, organisme spécialisé dans la mobilisation solidaire des salariés à grande échelle et reversant l’intégralité de ses revenus à son entité associative Unis-Cité, association d’intérêt général pionnière du service civique des jeunes.

Emploi et développement régional

Sfil a assuré :

Actions de partenariat ou de mécénat

Sfil a poursuivi ses engagements au travers de diverses actions de don ou de mécénats. Ainsi en décembre 2024, Sfil a répondu à l’appel à la solidarité nationale lancé par la Fondation de France au profit des personnes victimes du cyclone Chido qui a frappé Mayotte. La banque a ainsi réalisé un don de EUR 50 000 et a relayé l’appel de la Fondation de France sur ses réseaux sociaux.

Sfil a également engagé des actions de mécénat en matière de diversité et d‘égalité des chances parmi lesquelles la poursuite du partenariat avec le Collège de France (programme « Campus de l’innovation pour les lycées ») et son engagement avec l’Institut Télémaque (mentorat de jeunes scolarisés dans des collèges situés dans des zones dites « réseaux d’éducation prioritaire » par des salariés de Sfil et accueil pendant la « semaine de découverte de l’entreprise » de certaines et certains de ces stagiaires de 3e pour leur faire découvrir les métiers de la banque). 

De même, Sfil est engagée auprès de la Cellule d’Aide aux Blessés de l’Armée de Terre (CABAT) ainsi qu’avec Défense Mobilité, service du ministère des Armées qui accompagne chaque année près de 19 000 militaires dans leur reconversion dans le civil. Sfil a établi un nouveau partenariat avec la DGGN (Direction Générale de la Gendarmerie Nationale) et diffuse depuis l’été 2024 des offres d’emploi à destination des Gendarmes en reconversion, des conjoints de gendarme dans le cadre d’un suivi de conjoint ainsi que des stages ou alternances pour les pupilles de gendarme. D’autre part, depuis 2023 Sfil est signataire de la convention de soutien aux politiques de réserve opérationnelle avec le Ministère des Armées qui facilite l’exercice des salariés Sfil réservistes.

Sfil a aussi soutenu I4CE (Institut de l’économie pour le Climat), institut de recherche à but non lucratif contribuant par ses analyses au débat sur les politiques publiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique. 

2024 a marqué la poursuite du développement du partenariat avec l’association Hop We Care sous forme d’un soutien financier. Cette association agit pour le mieux-vivre à l’hôpital par le biais de l’art, du bien-être et de la culture, la musique notamment.

Le partenariat avec microDON s’est poursuivi et les collaborateurs de Sfil ont pu continuer leur engagement via « l’arrondi sur salaire » auprès de deux associations partenaires : « Planète Urgence » (missions concrètes de réhabilitation d’écosystèmes et de reboisement) et le réseau « E2C France » (l’École de la deuxième chance). Les formations dispensées par les E2C reposent sur un triptyque alliant développement des apprentissages, expérience en entreprise et accompagnement à l’inclusion.

Convaincue que l’accès à la culture est essentiel, Sfil a poursuivi pour la troisième année consécutive son partenariat avec Paris Musées en soutenant l’expositions Rodin Bourdelle. 

Sous-traitance et fournisseurs

Sfil apporte une grande attention au choix et au suivi de ses fournisseurs et de leurs sous-traitants. Les relations avec les sous-traitants et fournisseurs s’inscrivent dans le respect des principes du code de déontologie et d’éthique de Sfil, à savoir entretenir des relations fondées sur la loyauté réciproque en favorisant un comportement éthique tout au long de la relation. À ce titre, Sfil est signataire de la charte Relations fournisseurs responsables du Conseil national des achats et du Médiateur des entreprises, par laquelle elle confirme son engagement en faveur d’une relation équilibrée et durable avec ses fournisseurs. En complément, Sfil s’est dotée d’une charte Achats Responsables qui invite les fournisseurs à s’engager dans une démarche respectant les trois grands principes suivants : 

À la fin de l’année 2024, près d’un tiers des fournisseurs a signé cette charte. Le déploiement se poursuivra au fur et à mesure des renouvellements de contrat. 

La politique achats de Sfil précise que l’entreprise cherche à favoriser les achats durables et socialement responsables à chaque fois que ses diverses contraintes le lui permettent. À ce titre, la décision finale des appels d’offres est notamment fondée sur le respect de valeurs éthiques et socialement responsables par le prestataire. De plus, concernant les fournisseurs de prestations intellectuelles qui représentant près du tiers des achats, les campagnes internes d’évaluation des fournisseurs intègrent systématiquement la prise en compte des pratiques d’éthique sociale perçues au travers des prestations fournies. 

Des questionnaires annuels sont adressés aux principaux fournisseurs référencés concernant leur responsabilité sociale et environnementale. Les informations recueillies permettent d’éclairer la prise de décision concernant la poursuite de la relation d’affaires.

Les contrats‑cadres de Sfil rappellent aux fournisseurs la législation fiscale et sociale et les dispositions légales en vigueur en matière de travail pour l’exécution des prestations. Sfil effectue régulièrement les contrôles nécessaires en la matière, avec l’aide de la plateforme Provigis. Des clauses de sous‑traitance permettent également d’étendre les exigences aux sous‑traitants.

Par ailleurs, Sfil dispose d’un outil qui permet d’automatiser la surveillance continue de l’ensemble de ses fournisseurs en matière de corruption, par rapprochement avec les listes de sanctions internationales, d’informations négatives ou de personnes politiquement exposées. 

Enfin, Sfil fait régulièrement appel à des entreprises du secteur adapté. 

 

2.6.5Notations extra-financières

En 2024, le groupe Sfil a conservé un excellent niveau de notations extra-financières, avec des scores parmi les plus élevés au sein des catégories de référence respectives pour chacune des agences ci-après. 

 

Agence de notation

Note

Date de la 
dernière notation

Sustainalytics (ESG Risk Rating)

8,3*
Negligible Risk

Novembre 2024

MSCI (ESG Rating)

AA

Février 2025

ISS (ESG Corporate Rating)

C+ 

Prime

Mars 2023

  • O est la meilleure note possible. 

 

 

2.7Informations complémentaires

2.7.1Indicateurs alternatifs de performance

Sfil a retenu comme indicateurs alternatifs de performance les postes du bilan consolidé en notionnel, qui reflètent la spécificité de ses activités au travers plus particulièrement des encours de prêts au secteur public local et de crédits-export, d’une part, et des émissions obligataires, d’autre part, et le résultat net récurrent. Ils sont établis à partir d’éléments comptables. La comparaison d’un exercice à l’autre est matérialisée par l’évolution des résultats (cf. 2.2 Résultats 2024) et des actifs et passifs (cf. 2.3 Évolution des principaux postes du bilan).

2.7.2Délais de paiement

En application des articles L.441-14 et D.441-6 du Code de commerce, Sfil publie chaque année la décomposition du solde de ses dettes à l’égard de ses fournisseurs par date d’échéance. Les opérations de banque et opérations connexes ne sont pas incluses dans les informations sur les délais de paiement. 

Les dettes fournisseurs représentent un montant non significatif du total bilan de la société. La pratique de Sfil est de régler à 45 jours par défaut ses factures, sauf si un accord contractuel signé avec le fournisseur prévoit un délai de règlement à 30 jours ou 60 jours selon les cas. La ventilation des factures reçues non réglées dont le terme est échu au 31 décembre 2024 est la suivante :

 

 

Factures reçues non réglées à la date de clôture 
de l’exercice dont le terme est échu

0 jour
 (indicatif)

1 à 30 
jours

31 à 60
 jours

61 à 90
 jours

91 jours et plus

Total

(A) Tranches de retard de paiement

 

 

 

 

 

 

Nombre de factures concernées

24

1

6

-

2

33

Montant total des factures concernées HT

(en EUR milliers)

186

2

0

-

(26)

162

% du montant total des achats HT de l’exercice

1 %

0 %

0 %

-

0 %

0 %

(B) Factures exclues du (A) relatives à des dettes et créances litigieuses ou non comptabilisées

Nombre de factures exclues

-

Montant des factures exclues

-

Délais de paiement de référence utilisés

 

délais contractuels, généralement 45 jours

 

2.7.3Activités en matière de recherche et développement

Dans la mesure où la société n’exerce aucune activité en matière de recherche et développement, aucune donnée relative à cette activité n’est mentionnée dans les comptes.

 

2.7.4Charges et dépenses non déductibles fiscalement

Conformément aux dispositions de l’article 223 quater du code général des impôts, il est précisé que, au cours de l’exercice écoulé, le montant global des dépenses et charges non déductibles visées par l’article 39-4 du Code général des impôts s’est élevé à EUR 85 912, soit un impôt associé de EUR 21 478.

Le montant des frais généraux réintégrés à la suite d’un redressement fiscal définitif (articles 223 quinquies, 39-5 et 54 quater du Code général des impôts) est nul compte tenu de l’absence de redressement.

2.7.5Résultats des cinq derniers exercices

 

 

2024

2023

2022

2021

2020

SITUATION FINANCIÈRE EN FIN D’EXERCICE

 

 

 

 

 

Capital social (en EUR milliers)

130 000

130 000

130 000

130 000

130 000

Nombre d’actions émises

9 285 725

9 285 725

9 285 725

9 285 725

9 285 725

Nombre d’obligations convertibles en actions

-

-

-

-

-

Résultat GLOBAL DES OPéRATIONS 
EFFECTUéES (en EUR millions)

 

 

 

 

 

Chiffre d’affaires hors taxes(1)

1 216

1 281

272

150

159

Résultat avant charge d’impôts sur les bénéfices, 
dotations aux amortissements et dotations nettes aux provisions

86

105

105

70

56

Charges d’impôts sur les bénéfices

(3)

(4)

(3)

(3)

(5)

Résultat après charge d’impôts sur les bénéfices, 
dotations aux amortissements et provisions

73

97

81

52

37

Bénéfice distribué sous forme de dividende (2)

136

42

-

-

23

Distribution exceptionnelle de réserves (3)

-

31

64

57

10

Résultat GLOBAL DES OPéRATIONS 
réduit à une action (en EUR)

 

 

 

 

 

Chiffre d’affaires hors taxes(1)

130,90

137,92

29,31

16,19

17,08

Résultat avant charge d’impôts sur les bénéfices, 
dotations aux amortissements et dotations nettes aux provisions

9,21

11,35

10,99

7,19

5,50

Charges d’impôts sur les bénéfices

(0,35)

(0,46)

(0,31)

(0,37)

(0,57)

Résultat après charge d’impôts sur les bénéfices, 
dotations aux amortissements et provisions

7,84

10,46

8,68

5,57

3,99

Dividende attribué à chaque action (2)

14,66

4,56

-

-

2,48

Distribution exceptionnelle de réserves (3)

-

3,30

6,92

6,18

1,08

PERSONNEL

 

 

 

 

 

Nombre de salariés

412

397

391

394

394

Montant de la masse salariale (en EUR millions)

34,0

32,2

30,9

29,1

28,4

Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux (sécurité sociale, œuvres, etc.) (en EUR millions)

20,1

19,9

18,9

17,9

18,7

  • Le chiffre d’affaires se compose des éléments suivants :
    - les autres produits d’exploitation ;
    - les intérêts et produits assimilés, nets des charges de macrocouverture ;
    - les commissions perçues ;
    - le résultat net des opérations de change. 
  • Pour l’année 2024, projet de distribution de dividende en 2025 au titre de l’exercice 2024, y compris acompte sur dividende versé en 2024 et décidé au cours de la séance du conseil d’administration du 11 octobre 2024. Pour les autres années dividende distribué au titre de l’exercice concerné.
  • Distribution exceptionnelle de réserves générales décidée en assemblée générale au cours de l’exercice concerné..

 

2.7.6Proposition d’affectation du résultat de l’exercice 2024

L’assemblée générale du 30 mai 2024 a décidé de distribuer sous la forme de dividende une partie du bénéfice social de l’exercice 2023 de EUR 97 millions correspondant à 75 % du résultat net consolidé IFRS, soit EUR 42 millions ou EUR 4,56 par action. Le solde de EUR 55 millions a été affecté au compte de report à nouveau.

En outre, l’assemblée générale ordinaire du 13 novembre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de réserves d’un montant total de EUR 31 millions, soit EUR 3,30 par action, prélevé sur le compte Réserves générales. À l’issue de ces distributions, le montant du compte Réserves générales a été ramené à EUR 69 millions.

Par ailleurs, le conseil d’administration du 11 octobre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de dividende d’un montant de EUR 85 millions, soit EUR 9,10 par action, sous la forme d’un acompte sur le dividende relatif à l’exercice 2024 prélevé sur le compte de report à nouveau à hauteur de EUR 55 millions et sur le résultat 2024 à hauteur de EUR 30 millions. 

Il sera également proposé à l’assemblée générale annuelle du 28 mai 2025 de compléter l’acompte sur dividende versé en 2024 à hauteur de 75 % du résultat net consolidé IFRS 2024, soit EUR 52 millions ou EUR 5,56 par action. Ce montant sera à la fois prélevé sur le résultat social de l’exercice disponible, à hauteur de EUR 43 millions, ainsi que sur le compte de réserves générales, à hauteur de 9 millions.

De ce fait, l’affectation du résultat proposée pour l’exercice clos le 31 décembre 2024 serait la suivante :

 

(en EUR)

 

Réserves générales disponibles

69 327 272,36

Report à nouveau antérieur avant versement de l’acompte sur dividende prélevé sur ce poste en 2024

54 809 593,99

Bénéfice de l’exercice

72 846 425,49

Dotation à la réserve légale (5 %) (1)

-

Bénéfice distribuable

196 983 291,84

Distribution exceptionnelle d’un acompte sur dividendes (EUR 9,10 par action)

84 500 097,50

Distribution de dividendes (EUR 5,56 par action)

51 628 631,00

Solde affecté au compte de réserves générales

60 854 563,34

  • Le solde affecté à la réserve légale est de EUR 13 403 702,36 au 31 décembre 2024 et représente un montant supérieur à 10 % du capital social de Sfil (EUR 130 000 150,00). Il est donc proposé de ne pas affecter une partie du bénéfice de l’exercice 2024 à la réserve légale.

 

Conformément à l’article 243 bis du code général des impôts, il est rappelé qu’au cours des trois exercices précédents, Sfil a procédé aux distributions de dividendes et réserves suivantes :

 

Exercice de distribution

Sur le résultat

de l’exercice

Montant
 distribué

(en EUR)

Montant
 par action

(en EUR)

Nombre

d’actions

2024 (1)

2024

84 500 097,50

9.10

9 285 725

2024

2023

72 985 798,50

7.86

9 285 725

2023

2022

64 257 217,00

6,92

9 285 725

2022

2021

57 385 780,50

6,18

9 285 725

  • Acompte sur dividende 2024 versé au cours de l’exercice 2024 à la suite de la décision du conseil d’administration du 11 octobre 2024.

 

2.7.7Assemblée générale du 28 mai 2025

Conventions réglementées

Conformément aux dispositions de l’article L.225‑40 du Code de commerce, il est proposé à l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de constater l’absence de conventions réglementées au titre de l’exercice clos le 31 décembre 2024.

Rémunération des administrateurs

Il est proposé à l’assemblée générale ordinaire des actionnaires d’augmenter le montant de l’enveloppe globale de rémunération allouée annuellement au conseil d’administration pour la porter de EUR 270 000 à EUR 300 000, pour l’exercice en cours et pour chacun des exercices suivants.

Composition du conseil d’administration - Renouvellement des mandats d’administrateurs

Les mandats de membres du conseil d’administration de MM. Serge BAYARD et Christophe LAURENT arrivant à expiration à l’issue de l’assemblée générale des actionnaires du 28 mai 2025, il est proposé à cette dernière de renouveler leur mandat pour une durée de quatre années, qui prendra fin à l’issue de l’assemblée générale ordinaire à tenir dans l’année 2029 pour statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2028.

Renouvellement du mandat d’un commissaire aux comptes

Le mandat de commissaire aux comptes titulaire du cabinet PricewaterhouseCoopers Audit arrivant à échéance lors de l’assemblée générale des actionnaires du 28 mai 2025, il est proposé à cette dernière de renouveler le cabinet PricewaterhouseCoopers Audit en qualité de commissaire aux comptes titulaire pour une durée de six exercices, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2030.

Nomination des commissaires aux comptes pour la certification des informations de durabilité

Il est proposé à l’assemblée générale ordinaire des actionnaires de désigner KPMG SA et PricewaterhouseCoopers Audit (commissaires aux comptes en charge de la certification des comptes) en qualité de commissaires aux comptes pour la certification des informations de durabilité, pour la durée du mandat restant à courir au titre de la mission de certification des comptes, soit, pour KPMG SA, jusqu’à l’assemblée générale ordinaire annuelle statuant sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2028 et pour PricewaterhouseCoopers Audit, jusqu’à l’assemblée générale ordinaire annuelle statuant sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2030.

Modifications statutaires

Il est proposé à l’assemblée générale extraordinaire des actionnaires du 28 mai 2025 de modifier les articles des statuts (articles 15, 16, 17, 24, 27, 29 et 30) relatifs à la réunion des conseils d’administration et des assemblées générales afin notamment de les mettre en conformité avec les nouvelles dispositions issues de la loi Attractivité n° 2024‑537 du 13 juin 2024.

(1)
Étude publiée par I4CE en septembre 2024 : « Panorama des financements climat des collectivités locales ».
(2)
Calculé conformément au règlement (UE) 2019/876.
(3)
Les éléments non récurrents retraités sont les suivants : 
• les ajustements de juste valeur portant sur les couvertures : pour mémoire, depuis 2013 des ajustements de valeur comptable affectent les opérations de couverture mises en place par le groupe SFIL pour couvrir ses risques de taux et de change. Ces ajustements portent essentiellement sur la prise en compte des ajustements liés à l’application de la norme IFRS 13 qui a introduit principalement la prise en compte d’ajustements de valorisation au titre de CVA (Credit Valuation Adjustment) et DVA (Debit Valuation Adjustment). Ces ajustements de valorisation comptable sont enregistrés dans le compte de résultat principalement sur la ligne Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat ;
• les variations de valorisation d’un portefeuille de prêts non SPPI (comptabilisé à la juste valeur par résultat au titre d’IFRS 9 bien que destiné à être conservé) liées à la variation de son spread de crédit ;
• en 2023, les effets liés à la signature d'un protocole d'accord avec Dexia dans le cadre des sommes réclamées par cette dernière à la suite du redressement fiscal des bénéfices 2012 réalisés par la succursale de Caffil à Dublin qui a été fermée en 2013.
(4)
La notion de poste du bilan en notionnel, considérée comme indicateur alternatif de performance, signifie que les encours rapportés dans les tableaux ci-dessous correspondent au capital restant dû des opérations en euro, et à la contre-valeur en euro après swap de couverture pour les opérations en devise. Les postes de bilan en notionnel excluent en particulier les relations de couverture et les intérêts courus non échus.
(5)
Activité principale uniquement : ne sont pas concernés les plans d'aménagement urbain qui pourraient intégrer ultérieurement des projets de vente.
(6)
Les indicateurs mondiaux de gouvernance de la Banque mondiale mesurent la performance des pays sur six dimensions : voix citoyenne et responsabilité, stabilité politique et absence de violence, efficacité des pouvoirs publics, qualité de la réglementation, état de droit et lutte contre la corruption. 
(7)
Exprimé en fonction de la valeur brute comptable des prêts et titres au bilan
(8)
Service des Données et Études Statistiques des ministères chargés de l’environnement, de l’énergie, de la construction, du logement et des transports.
(9)
Exprimé en valeur brute comptable.
(10)
Exprimé en valeur brute comptable.
(11)
Net Zero by 2050 – A Roadmap for the Global Energy Sector.

 

 

 

Rapport sur le gouvernement d’entreprise

Le présent rapport du conseil d’administration sur le gouvernement d’entreprise présenté en application des articles L.225-37, L.225-37-4, L.22-10-10 et L.22-10-11 du Code de commerce a pour objet de rendre compte aux actionnaires de l’activité du conseil en 2024, de sa composition, des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil. Il comprend également la liste de l’ensemble des mandats et fonctions exercés dans toute société par chaque mandataire social durant l’exercice, les informations sur la rémunération des mandataires sociaux, la politique de diversité appliquée aux membres du conseil d’administration et des informations sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange.

Il a été établi par le conseil d’administration de Sfil, en application du dernier alinéa de l’article L.225-37 du Code de commerce.

La Caisse des Dépôts est l’actionnaire de référence de Sfil. L’État est présent au conseil d’administration de Sfil par l’intermédiaire d’un censeur, compte tenu des missions d’intérêt public confiées à Sfil.

Sfil, agréée en qualité de banque, est soumise au Code de commerce en tant que société commerciale, aux textes nationaux et européens qui lui sont applicables en qualité d’établissement de crédit. Par ailleurs, Sfil a structuré ses règles de gouvernance en se référant au code Afep-MEDEF (voir ci-après les conditions de son application) et en s’appuyant également sur les dispositions ou orientations de la Banque centrale européenne et de l’Autorité bancaire européenne.

L’ensemble des éléments présentés sont, sauf mentions spécifiques, au 31 décembre 2024.

 

3.1Informations sur la gouvernance

3.1.1Présentation synthétique de la structure et des organes du gouvernement d’entreprise

Composition du conseil d’administration au 31 décembre 2024

Chiffres clés

Indépendance*

Femmes*

Taux d’assiduité

Âge moyen

Ancienneté moyenne 
au conseil d’administration

33,3 %

41,7 %

95,6 %

53 ans

3,2 ans

  • Hors administrateurs représentant les salariés.

 

15 administrateurs

 

Comité 
des comptes

Comité des risques et du contrôle interne

Comité de gouvernance,
 des nominations
 et de la RSE

Comité des rémunérations

PrésidentE

Virginie CHAPRON-DU JEU

 

 

 

 

Directeur général

Philippe MILLS

 

 

 

 

Caisse des Dépôts

(représentée par Alexandre THOREL)

Serge BAYARD

 

 

 

 

Othmane DRHIMEUR

 

 

Perrine KALTWASSER

 

 

 

 

Christophe LAURENT

 

 

 

Pierre LAURENT

 

 

 

Administrateurs indépendants

Dominique AUBERNON

 

 

Frédéric COUTANT

 

 

Brigitte DAURELLE

Véronique ORMEZZANO

 

 

Administrateurs représentant les salariés

Édouard GRIMBERT

 

 

 

Cécile LATIL-BOUCULAT

 

 

Prisca SABARROS

 

 

 

 

Censeur

Pierre DARBRE (jusqu’au 1er mars 2024)

Armel CASTETS (depuis le 22 mars 2024)

Représentant du comité social et économique

Thomas PERDRIAU

Comités du conseil d’administration

4 comités

 

Comité 
des comptes 

Comité des risques et du contrôle interne 

Comité de gouvernance, des nominations 
et de la RSE 

Comité des rémunérations 

Membres

7

7

4

4

Réunions

6

7

5

2

Indépendance

50,0 %*

50,0 %*

66,7 %*

66,7 %*

Assiduité

89,7 %

95,7 %

100,0 %

100 %

  • Hors administrateurs représentant les salariés.

 

organe de direction au 31 DÉCEMBRE 2024 
SFI2025_RFA_FR_I013_HD.jpg

3.1.2Conseil d’administration

Présentation synthétique du conseil d’administration

Situation au 31 décembre 2024

 

 

Informations personnelles

Expérience

Position au sein 
du conseil

 

Âge

Sexe

Nationalité

Nombre d’actions

Nombre de mandats dans des sociétés cotées

Indépen-
dance

Date
 initiale de nomination

Échéance 
du mandat

Ancienneté
 au conseil

Participation 
à des comités
 du conseil

Virginie CHAPRON-
DU JEU

Présidente

63

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Aucune

Aucun

 

16/02/2024

2028

4 ans

 

Philippe MILLS

Directeur général

59

SFIL_Picto_Homme_HD.jpg
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Aucune

Aucun

 

31/01/2013

2028

12 ans

 

Caisse des Dépôts

représentée par

Alexandre THOREL

36

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9 285 724

1

 

30/09/2020

2028

4 ans

 ★ 

Dominique AUBERNON

Administratrice indépendante

68

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Aucune

1

30/05/2024

2028

7 mois

Frédéric COUTANT

Administrateur indépendant

58

SFIL_Picto_Homme_HD.jpg
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Aucune

Aucun

30/05/2024

2028

7 mois

Serge BAYARD

61

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Drapeau France.jpg

Aucune

Aucun

 

24/03/2016

2025

9 ans

 

Brigitte DAURELLE

Administratrice indépendante

56

SFIL_Picto_Femme_HD.jpg
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Aucune

Aucun

28/05/2020

2028

4,5 ans

 ★ 

Othmane DRHIMEUR

36

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Aucune

Aucun

 

08/12/2023

2028

1 an

 

Drapeau France.jpg

Édouard GRIMBERT

Administrateur représentant les salariés

57

SFIL_Picto_Homme_HD.jpg
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Aucune

Aucun

 

18/10/2024

2028

2,5 mois

Perrine KALTWASSER

44

SFIL_Picto_Femme_HD.jpg
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Aucune

Aucun

 

17/02/2023

2028

2 ans

 

Cécile LATIL-BOUCULAT

Administratrice représentant les salariés

52

SFIL_Picto_Femme_HD.jpg
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Aucune

Aucun

 

13/11/2020

2028

4 ans

   

Christophe LAURENT

54

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Aucune

Aucun

 

22/03/2024

2025

9 mois

Pierre LAURENT

58

SFIL_Picto_Homme_HD.jpg
Drapeau France.jpg

Aucune

Aucun

 

30/09/2020

2028

4 ans

Véronique ORMEZZANO

Administratrice indépendante

63

SFIL_Picto_Femme_HD.jpg
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Aucune

Aucun

30/05/2024

2028

7 mois

Prisca SABARROS

Administratrice représentant les salariés

36

SFIL_Picto_Femme_HD.jpg
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Aucune

Aucun

 

18/10/2024

2028

2,5 mois

Comité des comptes : 

Comité des risques et du contrôle interne : 

Comité de gouvernance, des nominations et de la RSE : 

Comité des rémunérations : 

Situation des membres ayant quitté le conseil d’administration entre le 1er janvier et le 31 décembre 2024

 

 

Informations personnelles

Expérience

Position au sein
 du conseil

 

Âge

Sexe

Nationalité

Nombre d’actions

Nombre de mandats dans des sociétés cotées

Indépen-
dance

Date
 initiale de nomination

Fin du mandat

Ancienneté au conseil
 au moment
 du départ

Participation à des comités du conseil

Sandrine BARBOSA

Administratrice représentant les salariés

55

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Aucune

Aucun

 

13/11/2020

18/10/2024

3 ans et 11 mois

Cécile DEGOVE

48

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Drapeau France.jpg

Aucune

Aucun

 

24/03/2023

22/01/2024

10 mois

Laetitia DORDAIN

56

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Aucune

Aucun

 

30/09/2020

30/05/2024

3 ans et 8 mois

 

Eckhard FORST

Administrateur indépendant

65

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2022-02-10_10_51_Drapeau_allemand_p01_HD_small.jpg

Aucune

Aucun

28/05/2020

30/05/2024

4 ans

 

Jean-Baptiste HÉRICHER

Administrateur représentant les salariés

58

SFIL_Picto_Homme_HD.jpg
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Aucune

Aucun

 

10/11/2023

18/10/2024

11 mois

 

Cathy KOPP

Administratrice indépendante

75

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Aucune

Aucun

31/01/2013

30/05/2024

11 ans et 4 mois

★ 

Pierre SORBETS

Président

74

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Aucune

Aucun

26/05/2016

22/03/2024

7 ans et 10 mois

 

Comité des comptes : 

Comité des risques et du contrôle interne : 

Comité de gouvernance, des nominations et de la RSE :  

Comité des rémunérations : 

Changements intervenus dans la composition du conseil d’administration et des comités au cours de l’exercice

 

Départ

Nomination

Renouvellement

Conseil d’administration

Cécile DEGOVE

en qualité d’administratrice

22/01/2024

Pierre SORBETS

en qualité d’administrateur 
et de Président

22/03/2024

Laetitia DORDAIN

en qualité d’administratrice

30/05/2024

Eckhard FORST

en qualité d’administrateur

30/05/2024

Cathy KOPP

en qualité d’administratrice

30/05/2024

Sandrine BARBOSA

en qualité d’administratrice représentant les salariés

18/10/2024

Jean-Baptiste HÉRICHER

en qualité d’administrateur représentant les salariés

18/10/2024

 

 

Virginie CHAPRON-DU JEU

en qualité d’administratrice 

16/02/2024

en qualité de Présidente

22/03/2024

Christophe LAURENT

en qualité d’administrateur

22/03/2024

Dominique AUBERNON

en qualité d’administratrice

30/05/2024

Frédéric COUTANT

en qualité d’administrateur

30/05/2024

Véronique ORMEZZANO

en qualité d’administratrice

30/05/2024

Édouard GRIMBERT

en qualité d’administrateur représentant les salariés

18/10/2024

Prisca SABARROS

en qualité d’administratrice représentant les salariés

18/10/2024

 

Virginie CHAPRON-DU JEU

en qualité d’administratrice et de Présidente

30/05/2024

Brigitte DAURELLE

en qualité d’administratrice

30/05/2024

Othmane DRHIMEUR

en qualité d’administrateur

30/05/2024

Perrine KALTWASSER

en qualité d’administratrice

30/05/2024

Pierre LAURENT

en qualité d’administrateur

30/05/2024

Philippe MILLS

en qualité d’administrateur

30/05/2024

Caisse des Dépôts et Consignations

en qualité d’administratrice

30/05/2024

Cécile LATIL- BOUCULAT

en qualité d’administratrice représentant les salariés

18/10/2024

Comité des comptes

Cécile DEGOVE

22/01/2024

Pierre SORBETS

22/03/2024

Eckhard FORST

30/05/2024

Jean-Baptiste HÉRICHER

18/10/2024

Christophe LAURENT

22/03/2024

Dominique AUBERNON

30/05/2024

Véronique ORMEZZANO

30/05/2024

Cécile LATIL-BOUCULAT

06/12/2024

Brigitte DAURELLE

30/05/2024

Othmane DRHIMEUR

30/05/2024

Alexandre THOREL

30/05/2024

 

 

Comité des risques et du contrôle interne

Pierre SORBETS

22/03/2024

Eckhard FORST

30/05/2024

Cécile LATIL-BOUCULAT

18/10/2024

 

Frédéric COUTANT

30/05/2024

Véronique ORMEZZANO

30/05/2024

Édouard GRIMBERT

06/12/2024

 

Brigitte DAURELLE

30/05/2024

Othmane DRHIMEUR

30/05/2024

Pierre LAURENT

30/05/2024

Alexandre THOREL

30/05/2024

Comité de gouvernance, des nominations et de la RSE

Cathy KOPP

30/05/2024

Jean-Baptiste HÉRICHER

18/10/2024

Dominique AUBERNON

30/05/2024

Cécile LATIL-BOUCULAT

06/12/2024

Brigitte DAURELLE

30/05/2024

Alexandre THOREL

30/05/2024

 

Comité des rémunérations

Cathy KOPP

30/05/2024

Sandrine BARBOSA

18/10/2024

Frédéric COUTANT

30/05/2024

Prisca SABARROS

06/12/2024

Brigitte DAURELLE

30/05/2024

Alexandre THOREL

30/05/2024

Informations sur les membres du conseil d’administration

Les informations ci-dessous comprennent notamment les informations relatives aux mandats et fonctions des membres du conseil d’administration requises en application de l’article L.225-37-4-1 du Code de commerce.

N.B. : l’adresse professionnelle n’est mentionnée que pour les personnes encore en activité. Pour les autres, tout courrier peut être envoyé au siège social de Sfil (112-114, avenue Émile Zola – 75015 Paris).

 

Présidence du conseil d’administration

 

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M. Pierre SORBETS

Président du conseil d’administration (jusqu’au 22 mars 2024), administrateur indépendant (jusqu’au 22 mars 2024)

Né le 30 août 1950 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2021-22 mars 2024

Date du 1er mandat : 26 mai 2016

Biographie

 

 

  • Diplômé de HEC, Hautes études commerciales
  • Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris
  • Licence de sciences économiques (Université Paris X)
  • Ancien élève de l’École nationale d’administration
  • 1977-1990 : ministère de l’Économie et des Finances
    • Bureau de la Promotion des Exportations (1977-1979)
    • Responsable du Brésil et du Mexique (montage de financements export et suivi des relations économiques bilatérales) (1979-1980)
    • Conseiller économique et commercial au Consulat général de France à Rio de Janeiro (1980-1983)
    • Responsable du Bureau des pays de l’Est (1983-1984)
    • Responsable du Bureau des produits agricoles (1985-1986)
    • Conseiller économique et commercial à l’Ambassade de France à Brasilia, chef du service d’expansion économique au Brésil (1986-1988)
    • Directeur du moyen terme à la Coface (1988-1990)

 

  • 1991-2000 : CCF (Crédit Commercial de France)
    • Responsable de la division commerce extérieur (crédits export) (1991-1994)
    • Directeur central de la direction des financements internationaux (1994-2000)
  • 2000-2017 : HSBC France (rachat du CCF par HSBC)
    • Responsable des institutions financières (2001-2002)
    • Managing Director puis Vice Chairman, responsable du secteur public pour la France, la Belgique et les institutions européennes (2002-2017)

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, administrateur, président du conseil d’administration, membre du comité des comptes et membre du comité des risques et du contrôle interne (jusqu’au 22 mars 2024)
  • Les Sorbets du Clos Marie, gérant
  • Magnard Finance Conseil, président

 

  • Société du Grand Paris, président du comité des financements
  • Institut de la Gestion Déléguée, conseiller du président (au titre de Magnard Finance Conseil)
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Mme Virginie CHAPRON-DU JEU

Présidente du conseil d’administration (depuis le 22 mars 2024)
Directrice des risques Groupe, membre du Comex et du Comité de direction Groupe Caisse des Dépôts

Née le 13 octobre 1961 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 30 septembre 2020

 

Adresse professionnelle :

Caisse des Dépôts

56, rue de Lille

75007 Paris

Biographie

 

 

  • Diplômée de l’Institut d’Études Politiques de Paris
  • DESS affaires internationales
  • Maîtrise gestion financière et contrôle de gestion
  • De 1986 à 1989 : CEPME (depuis intégré à BPI France SA) – direction financière, responsable gestion de dette internationale
  • De 1989 à 1995 : Caisse des Dépôts – DABF (direction des activités bancaires et financières) – direction des marchés de taux, Pôle origination, structuration et ingénierie financière
  • 1995-1998 : Caisse des Dépôts – DABF – direction des marchés de taux, adjointe au responsable des risques de crédit
  • 1998-2001 : Caisse des Dépôts – DABF – responsable du département gestion et contrôle des risques
  • 2001-2004 : CDC IXIS – direction financière, responsable du département financement et communication financière

 

  • 2004-2007 : IXIS CIB (groupe Natixis – CEP) – direction financière, responsable du pôle stratégie – financement – affaires générales
  • 2007-2011 : Caisse des Dépôts – direction des fonds d’épargne – direction financière, responsable du département équilibres financiers (ALM, pilotage financier, comptable et réglementaire), dépôts et financements complexes
  • 2011-2013 : Caisse des Dépôts – Pôle finances, stratégie, filiales et international, directrice de projet auprès du directeur général adjoint de la Caisse des Dépôts
  • 2013-2016 : Caisse des Dépôts – direction des retraites et de la solidarité, directrice des investissements et de la comptabilité, membre du CODIR DRS
  • 2016-2023 : Caisse des Dépôts – direction des finances Groupe Caisse des Dépôts, directrice des finances Groupe Caisse des Dépôts, membre du comité exécutif et du comité de direction Groupe
  • Depuis 2023 : Caisse des Dépôts – directrice des risques Groupe, membre du comité exécutif et du comité de direction Groupe

Mandats et fonctions

 

 

  • Caisse des Dépôts, directrice des risques Groupe, membre du comité exécutif et du comité de direction Groupe
  • Sfil, administratrice (depuis le 16 février 2024), présidente (depuis le 22 mars 2024)

 

  • RTE (Réseau de Transport d’Électricité), membre du conseil de surveillance et membre du comité de supervision économique et de l’audit
  • Alter Égales, présidente
Directeur général

 

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M. Philippe MILLS

Directeur général de Sfil, administrateur

Né le 4 novembre 1965 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 31 janvier 2013

 

Adresse professionnelle :

Sfil

112-114, avenue Émile Zola

75015 Paris

Biographie

 

 

  • Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris
  • Ancien élève de l’École nationale d’administration
  • 1990-1994 : affecté au ministère de l’Économie en tant qu’adjoint au chef du bureau des administrations publiques puis des projections macroéconomiques d’ensemble de la direction de la prévision
  • 1994-1996 : détaché à la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement
  • 1996-1997 : chef du bureau « Conjoncture » à la direction de la prévision du ministère de l’Économie
  • 1997-2000 : chef du bureau des prévisions économiques d’ensemble à la direction de la prévision du ministère de l’Économie
  • 2000-2003 : conseiller économique auprès du directeur général de la direction générale des affaires économiques et financières à la Commission européenne

 

  • 2003 : secrétaire général de la direction de la prévision au ministère de l’Économie
  • 2004-2006 : sous-directeur en charge des finances publiques à la direction de la prévision, puis à la direction générale du Trésor et de la politique économique
  • 2006-2008 : commissaire adjoint au Plan puis directeur général adjoint du Centre d’analyse stratégique en charge des questions économiques, financières et européennes
  • 2008-2013 : directeur général de l’Agence France Trésor
  • 2013-2017 : président du conseil d’administration et directeur général de Sfil
  • Depuis 2016 : président (jusqu’en juin 2022) et administrateur de l’EAPB
  • Depuis 2017 : directeur général de Sfil

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, administrateur, directeur général et président du comité exécutif
  • Caisse Française de Financement Local, président du conseil de surveillance

 

  • European Association of Public Banks – EAPB, administrateur (jusqu’en mai 2024)
  • Fondation du Collège de France, représentant permanent de Sfil, membre du conseil d’administration

 

Membres du conseil d’administration

 

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Mme Dominique AUBERNON

Administratrice indépendante (depuis le 30 mai 2024)

Née le 26 juillet 1956 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 30 mai 2024

 

 

Biographie

 

 

  • DEA Stratégie Commerciale des Entreprises (Paris IX – Dauphine)
  • DESS Gestion Finance (Paris VI – Pierre et Marie Curie)
  • Maîtrise de statistiques (Paris VI – Pierre et Marie Curie)
  • Maîtrise de mathématiques (Paris VI – Pierre et Marie Curie)
  • 1980-1988 : BNP Paribas
    • Asset manager (1980-1984)
    • Responsable de l’origination et de la syndication des émetteurs français au sein du Fixed Income (1984-1988)

 

  • 1988-2006 : différents postes de responsabilité notamment dans les marchés de capitaux structurés et dans les activités de prêts structurés, dont responsable de la gestion d’actifs (BNP et BNP Paribas Structured Finance)
  • 2006-2008 : directrice financière (BNP Paribas International Retail Services)
  • 2008-2020 : BNP Paribas :
    • Responsable du conseil stratégique (2008-2016)
    • Responsable mondiale de l’ALM Trésorerie (2017-2020)
  • 2021 - 2023 : directrice générale (Exane)

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, administratrice, présidente du comité de gouvernance, des nominations et de la RSE et membre du comité des comptes (depuis le 30 mai 2024)
  • BGL BNP Paris, membre du conseil d’administration (depuis avril 2021) et présidente du comité d’audit (depuis mai 2024)

 

  • BNP Paribas USA Holding, administratrice  et membre du comité d’audit
  • Exane Asset Management, administratrice  et membre du comité des rémunérations 
  • Espérances Banlieues, administratrice 
  • MASC, gérante

 

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M. Serge BAYARD

Directeur général de la Banque des Entreprises et du Développement Local

Né le 24 octobre 1963 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2021-2025

Date du 1er mandat : 24 mars 2016

 

Adresse professionnelle :

La Banque Postale

112-114, avenue Émile Zola

75015 Paris

Biographie

 

 

  • École nationale du Trésor
  • 1984-1999 : direction de la comptabilité publique
    • Chargé de mission à l’action économique pour le pôle de reconversion du Creusot/Montceau-les-Mines (1989-1994)
    • Directeur départemental du Trésor en charge de l’audit et du contrôle pour la région Rhône-Alpes (1994-1999)
  • 1999-2002 : Inspection générale des finances, inspecteur général des finances

 

  • 2002-2004 : Caisse des Dépôts, directeur finances et stratégie de C3D (Caisse des Dépôts développement)
  • 2004-2008 : Groupe Caisse d’Épargne
    • Directeur des partenariats public-privé (2004-2007)
    • Directeur des marchés de l’immobilier (2007-2008)
  • Depuis 2008 : La Banque Postale
    • Directeur de la stratégie (2008-2011)
    • Directeur des entreprises et du développement des territoires (2011-avril 2021)
    • Directeur général de la Banque des Entreprises et du Développement Local

Mandats et fonctions

 

 

  • La Banque Postale, directeur général de la Banque des Entreprises et du Développement Local
  • Sfil, administrateur

 

  • La Banque Postale Leasing and Factoring, vice-président du conseil d’administration, membre du comité des nominations, membre du comité des rémunérations et président du comité stratégique
  • eZyness, président du conseil d’administration

 

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M. Frédéric COUTANT

Administrateur indépendant (depuis le 30 mai 2024)

Né le 18 avril 1966 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 30 mai 2024

 

 

Biographie

 

 

  • Diplômé de l’Institut Supérieur de Gestion (ISG Paris)
  • Institut des Techniques de Marché (AFB)
  • Diplôme d’Etudes Comptables et Financières (DECF)
  • DESS Finance d’entreprises (CNAM)
  • Certificat d’administrateur de sociétés (Institut Français des Administrateurs-Sciences Po)
  • 1987-1993 : Direction financière à Aérospatiale-Airbus
  • 1993-1995 : directeur adjoint du département Salle des marchés chez Alcatel Alsthom Electrobanque
  • 1995-2003 : Alcatel Lucent :
    • Membre de la Task Force Centralisation rattachée au CFO (1995-1996)
    • Directeur adjoint de la salle des marchés de la Trésorerie centrale Alcatel (1996-1998)
    • Directeur de la salle des marchés de la Trésorerie centrale Alcatel (1999-2000)
    • Directeur de la trésorerie du groupe Alcatel (2000-2003)

 

  • 2003-2008 : trésorier groupe et directeur financier adjoint de Publicis
  • 2008-2021 : HSBC :
    • Head of Strategic Financing Advisory (2008-2012)
    • Head of Global Banking Coverage France (2012-2013)
    • Co-Head of Global Banking France (2013-2018)
    • Co-Head of Global Banking France, Head of Corporates Financials Multis Banking, Continental Europe (2018-2020)
    • Co-Head of Global Banking Continental Europe (2020-2021)
  • Depuis 2022 : directeur de Skyros Consult

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, administrateur, membre du comité des risques et du contrôle interne et président du comité des rémunérations (depuis le 30 mai 2024)

 

  • Skyros consult, président
  • Leemax, senior advisor
  • Financière de Courcelles, senior advisor
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Mme Brigitte DAURELLE

Administratrice indépendante

Née le 1er avril 1969 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 28 mai 2020

 

Biographie 

 

 

  • Maîtrise sciences de gestion – Dauphine
  • DESS gestion et management – Dauphine
  • Accelerated development programme for Executives (London Business School)
  • 1996-1999 : directrice du développement commercial du réseau Trésor Public de CNP Assurances
  • 2000-2006 : directrice stratégie et produits de Euroclear France

 

  • 2006-2014 : Chief Business Development Officer – Membre du comité de direction de Euroclear France
  • 2014-2021 : vice-présidente de l’ECSDA Association des dépositaires centraux européens
  • 2015-2021 : membre et présidente du comité de direction et directrice générale d’Euroclear France, Euroclear Belgium et Euroclear Nederland
  • 2021-2023 : directrice générale de MFEX Holding AB et MFEX Mutual Exchange

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, administratrice, présidente du comité des comptes, membre du comité des risques et du contrôle interne, membre du comité des rémunérations et membre du comité de gouvernance, des nominations et de la RSE

 

 

 

 

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Mme Cécile DEGOVE

Secrétaire générale - Directrice juridique et de la conformité de Sfil

Née le 30 avril 1976 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 24 mars 2023-22 janvier 2024

Date du 1er mandat : 24 mars 2023

Adresse professionnelle :

Sfil

112-114 avenue Émile Zola

75015 Paris

Biographie

 

 

  • London School of Economics (LLM)
  • Certificat d’Aptitude à la Profession d’Avocat
  • Magistère DJCE
  • Certificat gestion actif-passif (ENSAE)
  • 2000-2005 : avocate au sein du cabinet Landwell & Associés – PwC
  • 2005-2008 : responsable du département Services financiers & Affaires réglementaires au sein de la direction juridique de Natixis

 

  • De 2008 à février 2024 : Caisse des Dépôts
    • Juriste bancaire et financement (2008-2011)
    • Responsable juridique bancaire et financement (2011-2013)
    • Responsable juridique du département banque, finance, réglementation et marché de capitaux (2013-2017)
    • Responsable planification financière Groupe et prêts opérations spéciales (2017-2019)
    • Depuis 2019 : responsable Planification stratégique, financière et extra-financière du groupe
  • Depuis février 2024 : secrétaire générale, directrice juridique et de la conformité de Sfil

Mandats et fonctions

 

 

  • Caisse des Dépôts, responsable Planification stratégique, financière et extra-financière du groupe (jusqu’en janvier 2024)
  • Sfil, secrétaire générale, directrice juridique et de la conformité (depuis février 2024)

 

  • Sfil, administratrice et membre du comité des comptes (de mars 2023 à janvier 2024)
  • Logivolt Territoires, membre du comité stratégique
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Mme Laetitia DORDAIN

Directrice du digital et membre du Comité Exécutif– Banque des Territoires (Caisse des Dépôts)

Née le 13 mai 1968 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 
30 septembre 2020-30 mai 2024

Date du 1er mandat : 30 septembre 2020

 

Adresse professionnelle :

Caisse des Dépôts

56, rue de Lille

75007 Paris

Biographie

 

 

  • DESS développement économique
  • Maîtrise sciences de gestion – Dauphine
  • 1993-1996 : chargée d’études de la société d’aménagement du Massif Central SOMIVAL
  • 1996-2001 : directrice d’études et de projets de Prospective & Patrimoine
  • 2001-2006 : responsable marketing et qualité, directrice marketing et communication puis directrice clients produits et membre du comité exécutif de Foncière Logement Icade
  • 2006-2010 : directrice de la gestion et membre du comité de direction de Foncière Logement Icade

 

  • Depuis 2010 : Caisse des Dépôts
    • Adjointe du secrétaire général et responsable du service communication de la direction des clientèles bancaires (2010-2016)
    • Adjointe du directeur du département Agences et réseaux de la direction des clientèles bancaires (2016-2017)
    • Directrice déléguée du département Consignations et dépôts spécialisés de la direction des clientèles bancaires – Banque des Territoires (2017-2019)
    • Directrice du département Consignations et dépôts spécialisés et membre du CODIR de la direction des clientèles bancaires – Banque des Territoires (de juillet 2019 à novembre 2024)
    • Directrice du digital et membre du comité exécutif - Banque des Territoires (depuis novembre 2024)

Mandats et fonctions

 

 

  • Caisse des Dépôts - Banque des Territoires, directrice du département consignations et dépôts spécialisés (jusqu’en novembre 2024), directrice du digital et membre du comité exécutif (depuis novembre 2024)

 

  • Sfil, administratrice (jusqu’au 30 mai 2024)
  • Manufacture, administratrice (depuis décembre 2024)

 

 

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M. Othmane DRHIMEUR

Chargé de participations Banque Assurance au sein de la direction 
gestion des participations stratégiques du Groupe Caisse des Dépôts

Né le 11 octobre 1988 – Nationalité française/Nationalité marocaine

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 8 décembre 2023

 

Adresse professionnelle :

Caisse des Dépôts

56, rue de Lille

75007 Paris

Biographie

 

 

  • Classes préparatoires aux grandes écoles de commerce
  • Graduate School of International Studies & Graduate School of Public Administration, Seoul National University
  • ESSEC Business School

 

  • 2014-2020 : manager au sein du pôle services financiers de EY – Transaction Advisory Services
  • 2021-2023 : sous-directeur au sein de l’équipe en charge des institutions financières de Lazard
  • Depuis 2023 : chargé de participations Banque Assurance au sein de la direction gestion des participations stratégiques du Groupe Caisse des Dépôts

Mandats et fonctions

 

 

  • Caisse des Dépôts, chargé de participations Banque Assurance au sein de la direction gestion des participations stratégiques du Groupe

 

  • Sfil, administrateur, membre du comité des comptes et membre du comité des risques et du contrôle interne
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M. Eckhard FORST

Président du directoire de NRW.Bank (Allemagne)

Né le 21 novembre 1959 – Nationalité allemande

Dates de début et de fin de mandat : 
28 mai 2020-30 mai 2024

Date du 1er mandat : 28 mai 2020

 

Adresse professionnelle :

NRW.Bank

Kavalleriestraße 22

40213 Düsseldorf – Allemagne

Biographie

 

 

  • Diplôme bancaire (Deutsche Bank AG)
  • Premier + second examen d’État en droit (Université de Bonn et Université de Lausanne)
  • 1990-1999 : différentes fonctions au sein de la Deutsche Bank AG
  • 2000-2003 : managing director de Deutsche Bank AG à Paris (responsable Corporate and Investment Banking)
  • 2001-2003 : directeur général de la Banque Worms (faisait alors partie du groupe Deutsche Bank)

 

  • 2003-2006 : managing director de Deutsche Bank AG à Bielefeld (responsable Corporate and Investment Banking)
  • 2007-2016 : membre du comité de direction de Norddeutsche Landesbank Girozentrale (NORD/LB)
  • Depuis novembre 2016 : président du directoire de NRW.Bank

Mandats et fonctions

 

 

  • NRW.Bank, président du directoire
  • Sfil, administrateur, président du comité des risques et du contrôle interne et membre du comité des comptes (jusqu’au 30 mai 2024)
  • HSBC Trinkaus & Burkhardt AG, membre du conseil consultatif

 

  • Portigon AG, président du conseil de surveillance
  • VÖB (Bundesverband Öffentlicher Banken Deutschlands e.V.), président
  • Consul honoraire de France à Münster

 

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Mme Perrine KALTWASSER

Directrice générale en charge des risques, de la conformité, du secrétariat général du conglomérat financier et membre du directoire de La Banque Postale

Née le 22 août 1980 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024 - 2028

Date du 1er mandat : 17 février 2023

 

Adresse professionnelle :

La Banque Postale

115, rue de Sèvres

75006 Paris

Biographie 

 

 

  • École Polytechnique
  • ENSAE
  • Actuaire
  • 2005-2009 : commissaire contrôleur des assurances à l’Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles (ACAM)
  • 2009-2011 : membre de l’équipe Solvabilité 2 et cheffe de projet sur la 5e étude d’impact sur Solvabilité 2 à l’European Insurance and Occupational Pensions Authority (EIOPA)
  • 2011-2014 : cheffe de service au sein de la direction du contrôle des établissements mutualistes et des entreprises d’investissement de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR)
  • 2014-2018 : cheffe de division au sein de la direction générale de la supervision micro-prudentielle de la Banque centrale européenne (BCE)

 

  • Depuis 2018 : La Banque Postale
    • Directrice de la gestion du capital et du conglomérat (2018-2020)
    • Directrice des risques Groupe et membre du Comex (2020-2021)
    • Directrice adjointe en charge des risques, de la conformité, du secrétariat général et de la supervision du conglomérat, membre du Comex
    • Depuis 2023 : directrice générale des risques, de la conformité et du secrétariat général du conglomérat financier, membre du directoire

Mandats et fonctions

 

 

  • La Banque Postale, directrice générale des risques, de la conformité et du secrétariat général du conglomérat financier et membre du directoire
  • Sfil, administratrice 
  • CNP Assurances, représentante de La Banque Postale administratrice et membre du comité d’audit et des risques (depuis avril 2023), membre du comité RSE (depuis février 2024)

 

  • CNP Assurances Holding, représentante de La Banque Postale administratrice et membre du comité d’audit et des risques (depuis avril 2023), membre du comité RSE (depuis février 2024)
  • Poste Immo, administratrice
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Mme Cathy KOPP

Administratrice indépendante (jusqu’au 30 mai 2024)

Née le 13 avril 1949 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 28 mai 2020-30 mai 2024

Date du 1er mandat : 31 janvier 2013

 

Biographie

 

 

  • Après des études de mathématiques, entre en 1973 chez IBM France
  • En 1992, devient directrice des relations humaines d’IBM France avant d’être nommée en 1996 vice-présidente, Human Resources, Storage Systems Division d’IBM Corp.
  • En 2000, est nommée présidente-directrice générale d’IBM France

 

  • En 2002, rejoint le Groupe Accor en qualité de directrice générale des ressources humaines du Groupe, membre du comité exécutif, fonctions exercées jusqu’en 2010
  • Présidente de la commission sociale du groupement des professions de service au MEDEF de 2003 à 2009, chef de file de la négociation interprofessionnelle sur la diversité au MEDEF en 2006, et sur la modernisation du marché du travail en 2007
  • Membre du premier collège de la HALDE

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, administratrice, présidente du comité de gouvernance, des nominations et de la RSE et présidente du comité des rémunérations (jusqu’au 30 mai 2024)

 

 

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M. Christophe LAURENT

Directeur adjoint des finances et de la politique durable du Groupe Caisse des Dépôts 

Né le 20 avril 1970 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 22 mars 2024-2025

Date du 1er mandat : 22 mars 2024

 

Adresse professionnelle :

Caisse des Dépôts

56, rue de Lille

75007 Paris

Biographie

 

 

  • Certificat en stratégie (Institut des hautes études de défense nationale – IHEDN)
  • Master finances (Institut supérieur du commerce de Paris)
  • 1994-1998 : trésorier chez Carpilig Groupe Lourmel
  • 1998-2006 : responsable du service placements à la Société Centrale Immobilière de la Caisse des Dépôts (SCIC)
  • 2006-2008 : directeur de la trésorerie et des financements d’Icade

 

  • Depuis 2008 : Caisse des Dépôts :
    • Responsable du pôle Immobilier et Tourisme (2008-2010)
    • Directeur régional Limousin (2011-2012)
    • Directeur régional Poitou-Charentes (2013-2014)
    • Directeur de l’immobilier et de l’environnement de travail (2015-2018)
    • Directeur du pilotage portefeuille investisseurs et engagements à la Banque des Territoires (2019)
    • Directeur régional Antilles-Guyane à la Banque des Territoires (2019-2024)
    • Directeur adjoint des finances et de la politique durable du groupe Caisse des Dépôts (depuis mars 2024)

Mandats et fonctions

 

 

  • Caisse des Dépôts, directeur régional Antilles-Guyane de la Banque des Territoires (jusqu’en février 2024), directeur adjoint des finances et de la politique de développement durable du Groupe (depuis mars 2024)
  • Sfil, administrateur et membre du comité des comptes (depuis le 22 mars 2024)
  • CDC Placement, administrateur (depuis avril 2024)
  • SCI Antillopoles, associé représentant l’actionnaire Caisse des Dépôts (jusqu’en février 2024)
  • Société commerciale de Saint Martin (SEMSAMAR), administrateur et membre du comité d’audit (jusqu’en février 2024)

 

  • Société immobilière de la Martinique (SIMAR), administrateur et membre du comité d’audit (jusqu’en février 2024)
  • Société immobilière de Guadeloupe (SIG), administrateur et membre du comité d’audit (jusqu’en février 2024)
  • Société immobilière de Kourou (SIMKO), administrateur et membre du comité d’audit (jusqu’en février 2024)
  • Société immobilière de la Guyane (SIGUY), administrateur et membre du comité d’audit (jusqu’en février 2024)

 

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M. Pierre LAURENT

Directeur d’investissements au sein de la Banque des Territoires (Caisse des Dépôts)

Né le 19 janvier 1966 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 30 septembre 2020

 

Adresse professionnelle :

Banque des Territoires

72, avenue Pierre Mendès-France

75914 Paris Cedex 13

Biographie

 

 

  • DEA en économie et finance internationale
  • Doctorat en sciences économiques
  • 1997-1998 : économiste marchés de taux au sein de CDC Marchés, service des études économiques et financières
  • 1999-2003 : économiste chez IXIS (actuellement Natixis) au sein du service des études économiques et financières, en charge du suivi des marchés financiers émergents

 

  • 2004-2010 : direction des prêts des fonds d’épargne de la Caisse des Dépôts :
    • Gestionnaire actif-passif (2004-2008)
    • Responsable du financement des infrastructures durables (2008-2010)
  • Depuis 2010 : Banque des Territoires (Caisse des Dépôts) :
    • Directeur du département du développement (2010-2024)
    • Directeur d’investissements (depuis septembre 2024)

Mandats et fonctions

 

 

  • Caisse des Dépôts, directeur du département du développement au sein de la Banque des Territoires (jusqu’en septembre 2024), directeur d’investissements au sein de la Banque des Territoires (depuis septembre 2024)
  • Sfil, administrateur et membre du comité des risques et du contrôle interne

 

  • Les COOP’HLM Financement (SFHC), administrateur (jusqu’en septembre 2024)
  • SCI La Serre de la Treille, gérant
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Mme Véronique ORMEZZANO

Administratrice indépendante (depuis le 30 mai 2024)

Née le 11 juin 1961 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 30 mai 2024

 

 

BiographiE

 

 

  • Diplômée de HEC, Hautes Études Commerciales
  • Certificat d’administrateur de sociétés (Institut Français des Administrateurs-Sciences Po)
  • 1986-1994 : senior manager chez Andersen Consulting
  • 1994-2009 : BNP Paribas :
    • Responsable du projet RAROC et de la gestion du portefeuille de crédit (1994-1998) 
    • Gestionnaire du portefeuille Economic Capital and Credit (1994‑2005) 
    • Directrice des relations investisseurs et de l’information financière (2006-2009)

 

  • 2009-2015 : directrice de l’équipe Official Institutions Coverage de BNP Paribas CIB 
  • 2015-2022 : directrice des affaires prudentielles de BNP Paribas
  • 2018-2024 : membre de l’EBA Banking Stakeholder Group
  • Depuis 2022 : présidente de VYGE Consulting, experte en régulation financière, finance durable et communication
  •  

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, administratrice et présidente du comité des risques et du contrôle interne (depuis le 30 mai 2024)
  • VYGE Consulting, présidente

 

  • EBA Banking Stakeholder Group, membre 
    (jusqu’en mai 2024)
  • Business@OCDE (BIAC), vice-présidente du comité 
    des finances (depuis février 2024)
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M. Alexandre THOREL

Directeur de participations au sein de la direction gestion 
des participations stratégiques du Groupe Caisse des Dépôts

Né le 30 août 1988 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat :  30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 9 septembre 2022

 

Adresse professionnelle :

Caisse des Dépôts

56, rue de Lille

75007 Paris

Biographie

 

 

  • HEC Paris, Hautes études commerciales
  • Institut d’Études Politiques de Paris
  • Licence sciences fondamentales et expérimentales
  • 2010-2015 : BNP Paribas CIB, analyste
  • 2015-2016 : Goldman Sachs, associate
  • 2016-2019 : Icamap Advisory, directeur d’investissement, associate

 

  • Depuis 2019 : chargé, puis directeur de participations au sein de la direction gestion des participations stratégiques du Groupe Caisse des Dépôts, en charge du pilotage actionnarial de La Poste (dont La Banque Postale et CNP Assurances), Icade, Euronext et Sfil

Mandats et fonctions

 

 

  • Caisse des Dépôts, directeur de participations au sein de la direction gestion des participations stratégiques 
  • Sfil, représentant de la Caisse des Dépôts administratrice, membre du comité des comptes, membre du comité des risques et du contrôle interne, membre du comité de gouvernance, des nominations et de la RSE et membre du comité des rémunérations 

 

  • Icade, représentant de la Caisse des Dépôts administratrice, membre du comité de la stratégie et des investissements
  • HEC Paris, enseignant de finance d’entreprise (depuis janvier 2024)
Membres du conseil d’administration représentant les salariés

 

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Mme Sandrine BARBOSA

Architecte DATA au sein de la direction technologies et organisation de Sfil

Née le 19 décembre 1969 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 
13 novembre 2020-18 octobre 2024

Date du 1er mandat : 13 novembre 2020

 

Adresse professionnelle :

Sfil

112-114, avenue Émile Zola

75015 Paris

Biographie

 

 

  • Baccalauréat
  • Formation comptable
  • Formation en droit
  • 1988-1995 : Institut supérieur de gestion – Gestion des emplois du temps et des enseignants
  • 1995-2000 : Dexia Crédit Local – Contrôleur de gestion

 

  • 2000-2013 : Dexia Crédit Local
    • Contrôleur comptable Back-office marchés (2000-2010)
    • Gestionnaire administrative du comité d’entreprise (2010-2013)
  • Depuis 2013 : Sfil
    • Secrétaire du comité d’entreprise (2013-2019)
    • Architecte DATA au sein de la direction technologies et organisation (depuis 2019)

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, architecte DATA au sein de la direction technologies et organisation

 

  • Sfil, administratrice, membre du comité des rémunérations (jusqu’au 18 octobre 2024)

 

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M. Édouard GRIMBERT

Responsable RH et développement des talents au sein de Sfil

Né le 29 décembre 1967 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 
18 octobre 2024-2028

Date du 1er mandat : 18 octobre 2024

 

Adresse professionnelle :

Sfil

112-114, avenue Émile Zola

75015 Paris

Biographie 

 

 

  • Licence en droit (Paris-Assas)
  • Institut d’Etudes Politiques de Paris (section « service public »)
  • Maîtrise de sciences politiques (Paris-Assas)
  • Certification coaching (Institut Pluridis)
  • Certification médiation (CMIE/Sest Prevat)
  • 1991 : Préfecture de Meurthe-et-Moselle - Chargé de mission au Cabinet du Préfet
  • 1992 : Conseil d’Etat – Chargé de mission auprès du Secrétaire général
  • 1993-1996 : Société Générale
    • Inspecteur (1993-1994)
    • Responsable de marché secteur public (1995-1996)
  • 1997-2000 : Crédit Local de France :
    • Directeur « Rhône et Ain » (1997-1999)
    • Responsable origination obligataire secteur public France (1999-2000)

 

  • 2000-2001 : Merrill Lynch International (Londres) – Responsable secteur public France – Vice-Président
  • 2001-2012 : Groupe DEXIA :
    • Directeur grands comptes Dexia CLF Banque (2001-2003)
    • Directeur Europe Centrale et Orientale Dexia Public Finance International (2003-2004)
    • Originateur secteur public – Directeur (2004-2007)
    • Chargé de mission auprès du directeur fixed income (2007-2009)
    • Directeur organisation et ressources – Coach interne (2009-2012)
  • Depuis 2013 : Sfil :
    • Référent handicap (2013-2022)
    • Référent risques psycho-sociaux – médiateur interne (depuis 2013)
    • Pilote du projet « développement des compétences » (2016-2018)
    • Depuis 2018 : responsable RH et développement des talents

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, responsable RH et développement des talents
  • Sfil, administrateur (depuis le 18 octobre 2024), membre du comité des risques et du contrôle interne (depuis le 6 décembre 2024)

 

  • Association Nationale des Médiateurs, administrateur
  • STG Interactive, administrateur
  • Alter Egales, membre et ambassadeur

 

 

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M. Jean-Baptiste HÉRICHER

Responsable d’affaires Ingénierie financière au sein 
de la direction du secteur public local et des opérations de Sfil

Né le 3 décembre 1966 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 
10 novembre 2023-18 octobre 2024

Date du 1er mandat : 10 novembre 2023

 

Adresse professionnelle :

Sfil

112-114, avenue Émile Zola

75015 Paris

Biographie 

 

 

  • Diplôme d’études supérieures comptables et financières
  • Master 2 en contrôle de gestion et audit
  • 1993-1997 : chargé de comptes clients au sein de la direction de la production bancaire du Crédit Local de France
  • 1997-2023 : Dexia Crédit Local
    • Responsable des opérations financières et bancaires (1997-2001)
    • Gestionnaire middle office (2001-2004)
    • Responsable des opérations financières (2004-2013)

 

  • Depuis 2013 : Sfil
    • Responsable du pôle opérations financières (2013-2018)
    • Responsable d’affaires ingénierie financière (depuis 2018)

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, responsable d’affaires ingénierie financière au sein de la direction du secteur public local et des opérations

 

  • Sfil, administrateur, membre du comité des comptes et membre du comité de gouvernance, des nominations et de la RSE (jusqu’au 18 octobre 2024)

 

 

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Mme Cécile LATIL-BOUCULAT

Directrice transformation et innovation & Chief Data Officer au sein 
de la direction technologies et organisation de Sfil

Née le 7 mars 1972 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 
18 octobre 2024-2028

Date du 1er mandat : 13 novembre 2020

 

Adresse professionnelle :

Sfil

112-114, avenue Émile Zola

75015 Paris

Biographie

 

 

  • DEA finance de marché et gestion bancaire (Paris VI – Sorbonne)
  • Maîtrise sciences économiques option finance
  • Licence Erasmus option finance (Queens University of Belfast)
  • 1995-1996 CNCA : assistante courtier sur futures et options
  • 1998-2004 : CGI – consultante maîtrise d’ouvrage Capital Markets

 

  • 2005-2015 : Dexia Crédit Local
    • Cheffe de projets & maîtrise d’ouvrage informatique marchés (2005-2010)
    • Responsable du service « Projets BSM & Market Risk » puis directrice adjointe DSI-Marchés (2010-2015)
  • Depuis 2015 : Sfil
    • Directrice solutions FMR et valorisation (2015-2018)
    • Directrice transformation et innovation et Chief Data Officer (depuis 2018)

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, directrice transformation et innovation & Chief Data Officer au sein de la direction technologies et organisation

 

  • Sfil, administratrice, membre du comité des risques et du contrôle interne (jusqu’au 18 octobre 2024), membre du comité des comptes et membre du comité de gouvernance, des nominations et de la RSE (depuis le 6 décembre 2024)
  • IncluSfil, membre du bureau du réseau inclusion de Sfil

 

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Mme Prisca SABARROS

Opératrice financement et trésorerie de Sfil

Née le 15 avril 1988 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 
18 octobre 2024-2028

Date du 1er mandat : 18 octobre 2024

 

Adresse professionnelle :

Sfil

112-114, avenue Émile Zola

75015 Paris

Biographie

 

 

  • Licence de gestion (Paris-Dauphine)
  • Master 2 Banque d’investissement et de marchés (master 268) (Paris Dauphine)
  • 2010-2011 : Natixis – assistante sales-fixed incomes (stage)
  • 2010-2011 - HSBC : assistante trader-fixed incomes (stage)

 

  • 2011-2012 : Natixis – stratégiste de portefeuilles actions
  • Depuis 2013 : Sfil
    • Chargée d’affaires ingénierie financière (2013-2015)
    • Opératrice financement et trésorerie (depuis 2015)

Mandats et fonctions

 

 

  • Sfil, opératrice financement et trésorerie au sein de la direction ALM et marchés financiers 

 

  • Sfil, administratrice (depuis le 18 octobre 2024), membre du comité des rémunérations (depuis le 6 décembre 2024)

 

Censeur

 

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M. Pierre DARBRE

Directeur des risques, du contrôle interne et de la conformité de Memo Bank

Né le 14 février 1986 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 
8 décembre 2023-1er mars 2024

Date du 1er mandat : 8 décembre 2023

 

Adresse professionnelle :

121 avenue des Champs-Élysées

75008 Paris

Biographie

 

 

  • Classes préparatoires aux grandes écoles
  • École Polytechnique, Master Quantitative Economics and Finance avec HEC
  • ENSAE – Actuariat
  • Licence en droit
  • 2010-2013 : commissaire-contrôleur à l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR)
  • 2013-2015 : expert national détaché (unité Assurance et Pensions, DG Services Financiers) à la Commission européenne

 

  • 2015-2018 : conseiller pour les services financiers (représentation permanente de la France) auprès de l’Union européenne
  • 2018 à 2024 : direction générale du Trésor
    • 2018-2021 : chef du bureau des affaires bancaires
    • 2021-2023 : chef du bureau des crédits export et garanties internationales
    • De 2023 à mars 2024 : chargé de l’intérim de la sous-direction du financement international des entreprises et du soutien au commerce extérieur
  • Depuis mars 2024 : directeur des risques, du contrôle interne et de la conformité chez Memo Bank

Mandats et fonctions

 

 

  • Direction générale du Trésor, chargé de l’intérim de la sous-direction du financement international des entreprises et du soutien au commerce extérieur (jusqu’en mars 2024)
  • Memo Bank, directeur des risques, du contrôle interne et de la conformité (depuis mars 2024)

 

  • Sfil, censeur (jusqu’au 1er mars 2024)
  • Dexia, administrateur (de janvier 2024 à mars 2024)
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M. Armel CASTETS

Sous-directeur en charge du financement international des entreprises 
et du soutien au commerce extérieur à la direction générale du Trésor

Né le 23 mai 1986 – Nationalité française

Dates de début et de fin de mandat : 30 mai 2024-2028

Date du 1er mandat : 22 mars 2024

 

Adresse professionnelle :

Direction générale du Trésor

139 rue de Bercy

75572 Paris Cedex 12

Biographie

 

 

  • Ancien élève de l’École nationale d’administration
  • Institut d’Études Politiques de Grenoble
  • 2012-2016 : Direction générale du Trésor
    • 2012-2014 : adjoint au chef de bureau -Bureau système financier international
    • 2014 : adjoint au chef de bureau - Bureau Afrique sub-saharienne, Zone Franc et AFD
    • 2014-2016 : adjoint au chef de bureau - Bureau affaires bancaires
  • 2016-2017 : conseiller de l’administrateur pour la France au FMI et à la Banque mondiale

 

  • 2017-2019 : administrateur suppléant pour la France au FMI
  • 2019-2021 : chargé des opérations principal à la direction de l’intégration régionale, vice-présidence Afrique à la Banque mondiale
  • Depuis 2022 : Direction générale du Trésor
    • 2022-2023 : chef du bureau de l’épargne et des marchés financiers
    • 2023-2024 : sous-directeur par intérim du financement des entreprises et du marché financier
    • depuis mars 2024 : sous-directeur du financement international des entreprises et du soutien au commerce extérieur

Mandats et fonctions

 

 

  • Direction générale du Trésor, sous-directeur par intérim du financement des entreprises et du marché financier (jusqu’en février 2024), sous-directeur en charge du financement international des entreprises et du soutien au commerce extérieur (depuis mars 2024)
  • Sfil, censeur (depuis le 22 mars 2024)

 

  • Bpifrance, représentant de l’Etat au conseil d’administration (jusqu’en décembre 2024)
  • Institut pour le financement du cinéma et des industries culturelles (IFCIC), représentant de l’Etat au conseil d’administration (jusqu’en mars 2024)
  • Naval Group, censeur (depuis septembre 2024)

 

 

Représentant du comité social et économique : M. Thomas PERDRIAU

Assiduité des membres du conseil d’administration

 

Assiduité
 au CA

Assiduité

au comité
 des comptes

Assiduité

au comité
 des risques et
 du contrôle interne

Assiduité

au comité
 de gouvernance,
 des nominations et de la RSE

Assiduité

au comité des

rémunérations

Pierre SORBETS*

Président du CA

100 %

100 %

100 %

n/a

n/a

Virginie CHAPRON-DU JEU**

Présidente du CA

100 %

n/a

n/a

n/a

n/a

Philippe MILLS

Directeur général

100 %

n/a

n/a

n/a

n/a

Caisse des Dépôts(1)

83,3 %

66,7 %

71,4 %

100 %

100 %

Dominique AUBERNON**

100 %

100 %

n/a

100 %

n/a

Sandrine BARBOSA*

100 %

n/a

n/a

n/a

100 %

Serge BAYARD

83,3 %

n/a

n/a

n/a

n/a

Frédéric COUTANT**

100 %

n/a

100 %

n/a

100 %

Brigitte DAURELLE

100 %

100 %

100 %

100 %

100 %

Cécile DEGOVE*

n/a

n/a

n/a

n/a

n/a

Laetitia DORDAIN*

100 %

n/a

n/a

n/a

n/a

Othmane DRHIMEUR

100 %

100 %

100 %

n/a

n/a

Eckhard FORST*

100 %

100 %

100 %

n/a

n/a

Édouard GRIMBERT**

100 %

n/a

n/a

n/a

n/a

Jean-Baptiste HÉRICHER*

100 %

100 %

n/a

100 %

n/a

Perrine KALTWASSER

83,3 %

n/a

n/a

n/a

n/a

Cathy KOPP*

100 %

n/a

n/a

100 %

100 %

Cécile LATIL-BOUCULAT

100 %

n/a

100 %

n/a

n/a

Christophe LAURENT**

75 %

50 %

n/a

n/a

n/a

Pierre LAURENT

100 %

n/a

100 %

n/a

n/a

Véronique ORMEZZANO**

100 %

100 %

100 %

n/a

n/a

Prisca SABARROS**

100 %

n/a

n/a

n/a

n/a

  • Représentée par Alexandre THOREL.
  • Membre ayant quitté le conseil d’administration au cours de l’exercice 2024.
  • Membre entré au conseil d’administration au cours de l’exercice 2024.

 

Rôle, organisation et travaux

Le conseil d’administration détermine les orientations de l’activité de Sfil et veille à leur bonne mise en œuvre. Sous réserve des pouvoirs expressément attribués aux assemblées d’actionnaires et dans la limite de l’objet social, il se saisit de toute question intéressant la bonne marche de la société et règle par ses délibérations les affaires qui la concernent.

Plusieurs changements ont eu lieu au cours du premier semestre 2024 au sein des instances de gouvernance de Sfil dont son conseil d’administration. Ainsi, Mme Virginie CHAPRON-DU JEU a remplacé, à compter du 22 mars 2024, M. Pierre SORBETS à la présidence du conseil. La présidente du conseil d’administration organise et dirige les travaux du conseil, veille au bon fonctionnement des organes sociaux de la société et participe aux relations de la société avec les autorités de contrôle et de supervision. M. Philippe MILLS assume la fonction de directeur général. Le directeur général est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toutes circonstances au nom de la société. Il exerce ces pouvoirs dans la limite de l’objet social et sous réserve de ceux expressément attribués par la loi et les statuts aux assemblées d’actionnaires et au conseil d’administration.

 

Un règlement intérieur précise les règles de fonctionnement du conseil d’administration de la société (ses principales missions sont reprises dans le tableau ci-après). Il vise plus particulièrement à présenter la façon pour le conseil d’administration d’assumer le mieux possible son rôle en tant que gardien des intérêts communs de toutes les parties prenantes de la société, notamment de ses actionnaires, de ses personnels et partenaires. Il rappelle les droits et devoirs des membres du conseil d’administration. Il comporte notamment des dispositions relatives à la gestion de potentiels conflits d’intérêts.

Le conseil d’administration se réunit au moins une fois par trimestre. En 2024, le conseil d’administration s’est réuni six fois. Le taux d’assiduité moyen des membres a été de 95,6 %, stable par rapport à l’année précédente. L’une des séances a été précédée par une réunion (executive session) hors la présence de la direction générale.

La présidente du conseil d’administration met à disposition des membres du conseil d’administration l’ensemble des informations, en particulier d’ordre stratégique, nécessaires au bon exercice de leurs fonctions.

Les administrateurs reçoivent, préalablement à la réunion et à partir d’une plateforme d’échange digitale, un ordre du jour ainsi qu’un dossier comportant les notes ou documents relatifs à l’ordre du jour.

Lors des réunions du conseil, la direction générale présente l’activité, les comptes de la période écoulée (ou la situation financière en l’absence d’arrêté comptable), l’évolution des risques et un point sur les principaux chantiers en cours au sein de la société ou les problématiques importantes auxquelles elle peut être confrontée. Au cours de l’année 2024, près de la moitié des membres du conseil ayant changé, le conseil d’administration a revu sa gouvernance en étant attentif aux compétences des nouveaux administrateurs proposés ou élus. S’agissant des activités du groupe Sfil, un point systématique a été fait sur la situation macroéconomique et ses impacts sur Sfil, que ce soit sur ses activités de financement du secteur public local, particulièrement dynamique en 2024, de refinancement de crédits à l’exportation et d’accès au marché pour ses émissions. Le conseil a été informé de l’évolution du dossier concernant l’élargissement des activités de Sfil présenté à la Commission européenne. Le conseil s’est intéressé à l’évolution des risques dans les différents domaines dont ceux relatifs au climat et au système d’information (risque cyber). Il a approuvé la mise à jour de la cartographie consolidée des risques. En termes d’organisation de la société, il s’est penché sur l’avancement des travaux et des projets de la direction de la transformation avec par exemple les domaines de développement en lien avec l’intelligence artificielle (thème également développé lors du séminaire à mi-année). Il a, par ailleurs, procédé à une analyse approfondie des dispositifs de contrôle interne afin de répondre au mieux aux exigences réglementaires et attentes des superviseurs. Il a été consulté, via notamment son comité de gouvernance, des nominations et de la RSE, sur la nomination de nouveaux membres du comité exécutif en charge de ces fonctions. Enfin, parmi les évolutions réglementaires, celle relative à la baisse de la pondération des collectivités locales a permis à Sfil de verser une contribution exceptionnelle à sa maison mère.

Le conseil se penche de façon récurrente sur l’ensemble des travaux des comités spécialisés, dont ceux relatifs à l’audit interne, à la conformité et au contrôle permanent.

 

Ses principaux travaux sur l’année 2024 sont repris dans le tableau ci-après :

Principales missions 
du conseil d’administration

 

Travaux spécifiques réalisés par 
le conseil d’administration en 2024 (liste non exhaustive)

Stratégie :

  • déterminer les orientations de l’activité ;
  • veiller à la création de valeur par l’entreprise à long terme en considérant les enjeux sociaux et environnementaux de ses activités ;
  • délibérer sur les grandes orientations stratégiques, économiques, financières ou technologiques de l’activité ;
  • répondre à l’avis du comité d’entreprise sur les orientations stratégiques.

 

  • analyse des impacts, suivi de la gestion et des risques dans le cadre de l’évolution du contexte politico-économique ;
  • revue trimestrielle de l’activité du groupe Sfil dont la stratégie d’émission de Sfil et de sa filiale Caffil ;
  • revue stratégique sur le secteur public local ;
  • revue stratégique du marché du crédit-export ;
  • actualisation de la politique de développement durable;
  • approbation du rapport de développement durable 2023 ;
  • actualisation du calcul de l’empreinte carbone des portefeuilles et des trajectoires de décarbonation ;
  • revue de l’état d’avancement des travaux de mise en oeuvre de la CSRD ;
  • présentation de la contribution de Sfil au plan stratégique à moyen terme (PSMT) du Groupe Caisse des Dépôts ;
  • réponse à l’avis du comité d’entreprise relatif aux orientations stratégiques ;
  • distribution d’un acompte sur dividende.

Gouvernance – contrôle interne et comptes :

  • proposer la nomination/le renouvellement des mandataires sociaux ;
  • veiller aux aptitudes individuelles et collectives des membres des instances de gouvernance ;
  • établir un plan de succession, dont l’objet est de prévoir et organiser les changements des mandataires sociaux ;
  • s’assurer de la mise en place de politiques efficaces en matière de prévention et gestion des conflits d’intérêts ;
  • approuver le rapport de gestion et établir le rapport sur le gouvernement d’entreprise ;
  • procéder à l’examen des budgets ainsi que des comptes et à l’arrêté de ces derniers en veillant à leur sincérité ;
  • s’assurer du respect des obligations qui lui incombent en matière de contrôle interne et, au moins deux fois par an, procéder à l’examen de l’activité et des résultats du contrôle interne ;
  • autoriser les conventions entre la société et l’un des membres du conseil d’administration ou l’un de ses actionnaires.

 

  • analyse Fit & Proper par le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE ainsi que par le conseil d’administration lors du changement de présidence du conseil, des remplacements de membres du conseil, des élections des représentants des salariés au conseil ;
  • arrêté des modalités d’organisation de l’élection des représentants des salariés au conseil d’administration ;
  • actualisation des règlements intérieurs du comité des risques et du contrôle interne et du comité des comptes ;
  • évaluation du fonctionnement du conseil d’administration de Sfil et de ses comités spécialisés ;
  • réévaluation des compétences collectives du conseil d’administration ;
  • réévaluation de l’indépendance des administrateurs ;
  • suivi du plan de formation des mandataires sociaux ;
  • approbation du rapport de gestion et établissement du rapport sur le gouvernement d’entreprise ;
  • examen des budgets, arrêté des comptes annuels et revue des situations comptables intermédiaires ;
  • approbation du rapport financier annuel 2023 et approbation du rapport financier semestriel 2024 ;
  • revue des rapports semestriels de l’audit interne et de la conformité et suivi des plans d’audit et de contrôle conformité ;
  • revue du rapport annuel sur le contrôle interne Sfil-Caffil ;
  • suivi des interventions des superviseurs et des réponses apportées à leurs recommandations ;
  • approbation du rapport annuel sur le contrôle interne en matière de LCB-FT.

Gestion des risques

  • définir l’appétit au risque ;
  • approuver les limites globales de risques fixées et revues au moins une fois par an par les dirigeants effectifs ;
  • examiner les opportunités et les risques pris par l’entreprise, notamment dans les domaines financier, juridique, social et environnemental (dont le risque relatif au climat), ainsi que les mesures adoptées en conséquence ;
  • examiner régulièrement les politiques mises en place au sein de la société ;
  • s’assurer de la mise en place de politiques de conformité.

 

  • validation de l’actualisation de l’appétit au risque ;
  • approbation de la cartographie consolidée des risques ;
  • approbation de la cartographie des risques de non-conformité ;
  • approbation du plan de contrôle conformité 2024 ;
  • approbation des rapports ICAAP, ILAAP ;
  • approbation de la politique d’externalisation ;
  • actualisation de la charte d’audit interne ;
  • approbation de la charte de contrôle permanent ;
  • approbation de la politique LCB-FT ;
  • approbation de la politique de gouvernance risques 
  • approbation de la politique de contrôle interne ;
  • actualisation de la procédure abus de marché ;
  • approbation de la politique d’approbation des nouveaux produits du groupe Sfil ;
  • actualisation de la procédure visant à garantir l’indépendance des commissaires aux comptes ;
  • approbation de l’évolution de la pondération en risque du secteur public local français ;
  • approbation des modifications apportées à l’organisation du contrôle interne ;
  • revue du fonctionnement du contrôle permanent (RACI et comitologie) ;
  • revue du rapport Pilier 3 et approbation du profil de risque ;
  • revue des rapports trimestriels sur la surveillance des risques ;
  • revue des rapports d’activité de la conformité ;
  • revue du rapport de la déléguée à la protection des données personnelles.

Rémunérations

  • déterminer la répartition de l’enveloppe de rémunération des administrateurs fixée par l’assemblée générale ;
  • adopter et revoir régulièrement les principes généraux de la politique de rémunération et en contrôler la mise en œuvre.

 

  • point sur la rémunération du directeur général ;
  • point sur la rémunération du président du conseil d’administration ;
  • actualisation de la politique de rémunération ;
  • revue du rapport d’audit sur la politique de rémunération ;
  • revue des éléments de pondération de la part variable du directeur général ;
  • point sur les rémunérations des membres du comité exécutif et de l’auditeur général ;
  • revue des mesures salariales ;
  • revue de l’index égalité femmes/hommes.

 

Par ailleurs, le conseil a procédé à la convocation d’une assemblée générale mixte qui s’est tenue le 30 mai 2024. À titre ordinaire, elle avait pour objet l’approbation des comptes annuels et consolidés, l’affectation du résultat, l’approbation des conventions réglementées, la ratification de la cooptation d’administrateurs, la constatation de l’échéance du mandat de trois administrateurs, le renouvellement du mandat de sept administrateurs et la nomination de trois nouveaux administrateurs et l’avis sur l’enveloppe globale des rémunérations au titre de l’exercice 2023. À titre extraordinaire, elle avait pour objet la modification de l’article 35 des statuts relatif à la perte de la moitié du capital social.

Une assemblée générale ordinaire réunie extraordinairement a également été convoquée en fin d’année 2024 par le conseil d’administration en vue d’une distribution exceptionnelle de réserves.

Conditions de nomination des administrateurs, appréciation des compétences et qualification des membres indépendants

Le conseil d’administration s’attache à avoir une composition équilibrée tant au niveau de la représentation des femmes et des hommes que de la diversité des compétences et expériences de ses membres.

Une analyse est menée pour chaque nomination par le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE à partir d’un dossier et d’une grille d’analyse recensant différents critères d’appréciation dont les principaux domaines de compétence que souhaite réunir le conseil en son sein. Il s’agit d’une analyse individuelle tout en considérant les compétences collectives au sein du conseil. Les nominations sont approuvées par le superviseur européen au travers de l’analyse fit and proper.

En 2024, sept membres du conseil d’administration ont été remplacés, dont trois membres indépendants, deux administratrices nommées sur proposition de l’actionnaire principal qui ont démissionné du fait de leur changement de fonctions au sein du Groupe et deux administrateurs représentant les salariés à la suite des élections organisées au dernier trimestre 2024. Lors des remplacements, une analyse telle que décrite ci-avant a été menée. Il a été conclu à l’aptitude collective du conseil, ce dernier estimant regrouper les compétences nécessaires à l’exercice de son rôle et de ses missions. La composition des comités spécialisés du conseil a été modifiée en conséquence des changements opérés au niveau du conseil d’administration.

S’agissant des formations, un plan de formation pluriannuel a été mis en place. Les formations dispensées en 2024 ont porté sur la gouvernance, tenant compte notamment du renouvellement opéré au sein du conseil d’administration, l’anticorruption, l’interprétation des informations financières, le cadre réglementaire et le crédit-export. Les nouveaux membres ont également bénéficié de l’organisation de rencontres avec les membres du comité exécutif voire les responsables opérationnels afin de mieux appréhender les activités de la banque. L’ensemble des administrateurs dispose d’une documentation mise à disposition sur la plateforme qui leur est réservée.

Conformément au code Afep-MEDEF, le conseil d’administration a, sur le rapport du comité de gouvernance, des nominations et de la RSE, procédé à l’examen de la situation de chacun de ses membres au regard des critères du code. Il a confirmé l’indépendance de quatre membres du conseil, Mmes Dominique AUBERNON, Brigitte DAURELLE et Véronique ORMEZZANO ainsi que M. Frédéric COUTANT, soit un tiers de membres indépendants en excluant du calcul les administrateurs représentant les salariés.

Critères

Virginie CHAPRON-DU JEU

Philippe MILLS

Dominique AUBERNON

Serge BAYARD

Frédéric COUTANT

Brigitte DAURELLE

Othmane DRHIMEUR

Perrine KALTWASSER

Christophe LAURENT

Pierre LAURENT

Véronique ORMEZZANO

Caisse des Dépôts représentée par Alexandre THOREL

Critère 1 : 
salarié mandataire social au cours des 5 années

précédentes

x

Critère 2 : mandats croisés

x

Critère 3 : relations d’affaires significatives

x

x

x

x

x

x

x

Critère 4 : 
lien familial

Critère 5 : commissaire aux comptes

Critère 6 : 
durée de mandat supérieure à 12 ans

x

Critère 7 : 
statut du dirigeant mandataire social non exécutif

N. A

N. A

N. A

N. A

N. A

N. A

N. A

N. A

N. A

N. A

N. A

Critère 8 : 
statut de l’actionnaire important

x

x

x

x

x

x

x

✓ pour un critère d’indépendance satisfait selon les critères du code Afep-MEDEF.

x pour un critère d’indépendance non satisfait selon les critères du code Afep-MEDEF.

Évaluation du conseil

En 2024, le conseil d‘administration a procédé à l’évaluation de son fonctionnement et de celui de ses comités spécialisés en repartant des recommandations formulées à la suite de la mission réalisée en 2023 par un cabinet externe dont les constats sur la gouvernance avaient été très positifs.

Les actions prévues à la suite de cette mission ont été largement mises en oeuvre (priorité aux réunions physiques, executive session du conseil d’administration, revue de la rémunération des administrateurs, rencontres entre la présidente et les présidences de comité, etc.).

Parmi les nouvelles actions suggérées, figurent l’importance de la prospective dans le contexte de l’élargissement attendu des activités, l’intérêt du séminaire stratégique annuel étant à nouveau souligné, le suivi des évolutions en matière de durabilité et les développements en lien avec l’intelligence artificielle.

Le bon fonctionnement global du conseil a été confirmé.

 

3.1.3Comités spécialisés du conseil d’administration

Le conseil d’administration peut décider de la création, en son sein, de comités chargés de l’assister, et dont il fixe la composition, les attributions et la rémunération éventuelle des membres qui exercent leur activité sous sa responsabilité et lui rendent compte de l’exercice de leur mission. Le président de chaque comité est nommé par le conseil d’administration.

Les membres sont issus du conseil d’administration, mais n’exercent pas de fonction au sein de la direction de la société. Ils sont choisis en raison de leurs compétences (domaines financier, bancaire, gestion des ressources humaines, etc.) et de la contribution qu’ils peuvent apporter à l’exercice de la mission du comité considéré. La présidence de chaque comité est confiée à un administrateur indépendant, doté de compétences avérées dans les domaines sous revue par les comités. Ainsi, onze membres du conseil d’administration sont membres de comités spécialisés.

Comité des comptes

Nombre de membres

Membres

Taux d’indépendance*

Nombre de réunions

Taux d’assiduité

SFIL2024_RFA_PICTO_CARRE_HD.jpg

Dominique AUBERNON

Brigitte DAURELLE

Othmane DRHIMEUR

Cécile LATIL-BOUCULAT

Christophe LAURENT

Véronique ORMEZZANO

Alexandre THOREL

50 %

6

89,7 %

Nom Présidente du comité

  • Hors administrateurs représentant les salariés.
     

En 2024, le comité des comptes s’est réuni six fois, dont une réunion commune avec le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE. Il a examiné, avant leur arrêté par le conseil d’administration, les comptes de Sfil et de Caffil au 31 décembre 2023, le rapport financier annuel 2023, les comptes de Sfil et de Caffil au 30 juin 2024 ainsi que les comptes rendus des commissaires aux comptes y afférents. Le comité a également traité de la situation comptable trimestrielle au 31 mars 2024 et au 30 septembre 2024 de Sfil et de Caffil. Le comité s’est par ailleurs prononcé sur la contribution de Sfil au Plan Stratégique à Moyen Terme du groupe Caisse des Dépôts, sur les projections budgétaires 2025-2029 du groupe Sfil et en particulier sur le budget 2025, sur la proposition de versement d’un acompte sur dividendes et sur la proposition de distribution exceptionnelle de réserves à la Caisse des Dépôts. Il a pris connaissance de la démarche d’audit des commissaires aux comptes pour l’année 2024 et a examiné les conditions de leur indépendance et de leurs services rendus autres que le commissariat aux comptes. Il s’est également prononcé sur l’autorisation et la délégation pour les émissions obligataires.

Comité des risques et du contrôle interne

Nombre de membres

Membres

Taux d’indépendance*

Nombre de réunions

Taux d’assiduité

SFIL2024_RFA_PICTO_Triangle_HD.jpg

Frédéric COUTANT

Brigitte DAURELLE

Othmane DRHIMEUR

Édouard GRIMBERT

Pierre LAURENT

Véronique ORMEZZANO

Alexandre THOREL

50 %

7

95,7 %

Nom Président du comité

  • Hors administrateurs représentant les salariés.
     

En 2024, le comité des risques et du contrôle interne s’est réuni sept fois. La première réunion de l’année 2024 a été spécifiquement consacrée à l’examen des dispositifs des fonctions de contrôle permanent et périodique de Sfil et de Caffil, en particulier : cartographies des risques opérationnels et de non-conformité, plan de remédiation, plans de contrôles permanents dont de conformité, résultats de la revue des commissaires aux comptes sur le dispositif de contrôle interne. Ce comité s’est tenu dans une configuration où étaient seulement présents les membres du comité, les commissaires aux comptes et les responsables des fonctions de contrôle interne de Sfil (directrice des risques, directrice de la conformité et auditeur général). Les autres réunions de 2024, en présence de la direction générale et des fonctions opérationnelles concernées par les sujets présentés, ont principalement consisté à examiner les rapports trimestriels sur la surveillance des risques, les résultats des plans de contrôles permanents dont ceux de conformité, le suivi des recommandations émises par la BCE, les résultats des contrôles périodiques et des suivis des recommandations émises dans le cadre de ces contrôles périodiques, le rapport Pilier 3, les rapports ICAAP et ILAAP, la cartographie consolidée des risques et la cartographie des risques de non-conformité de Sfil et de Caffil. Ont été également présentés pour examen : les rapports d’activité de la fonction de conformité, les rapports d’activité de la fonction de contrôles permanents, les rapports d’activité de l’audit interne, le rapport de la déléguée à la protection des données, le rapport sur les modèles internes, l’actualisation des fonctions considérées comme preneuses de risque et les rapports sur le contrôle interne dont un dédié à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme. Le comité s’est également prononcé sur l’organisation du contrôle interne, la suppression de l’usage de la garantie rehaussée, le traitement en modèle standard du secteur public local, la mise en conformité DORA et l’actualisation de chartes, politiques et procédures. Enfin, le dernier comité de l’année a porté spécifiquement sur l’appétit au risque.

Comité de gouvernance, des nominations et de la RSE

Nombre de membres

Membres

Taux d’indépendance*

Nombre de réunions

Taux d’assiduité

SFIL2024_RFA_PICTO_ETOILE_HD.jpg

Dominique AUBERNON

Brigitte DAURELLE

Cécile LATIL-BOUCULAT

Alexandre THOREL

66,7 %

4

100 %

Nom Présidente du comité

  • Hors administrateurs représentant les salariés.
     

En 2024, le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE s’est réuni quatre fois. 

Le comité a ainsi analysé les dossiers de candidatures pour le remplacement de sept administrateurs et du censeur. Il a émis un avis sur la nomination relative à la présidence du conseil d’administration ainsi que sur le renouvellement du mandat du directeur général. Il a également proposé les nominations au sein des comités spécialisés du conseil. Il a réévalué l’indépendance des administrateurs. Il a procédé à une analyse du fonctionnement du conseil d’administration et de ses comités spécialisés et a fait part de son avis et de ses observations au conseil d’administration.

Le comité a également revu les candidatures pour les nominations et renouvellements au sein du directoire de Caffil.

Il s’est intéressé à l’application de la politique de mixité des organes de direction.

Il a été consulté sur les adaptations des statuts et des règlements intérieurs des instances de gouvernance de Sfil.

Il a revu le plan de formation des mandataires sociaux.

Enfin, le comité a revu le projet de rapport sur le gouvernement d’entreprise et a examiné le rapport de développement durable au titre de 2023. 

 

Comité des rémunérations

Nombre de membres

Membres

Taux d’indépendance*

Nombre de réunions

Taux d’assiduité

SFIL2024_RFA_PICTO_ROND_HD.jpg

Frédéric COUTANT

Brigitte DAURELLE

Prisca SABARROS

Alexandre THOREL

66,7 %

2

100 %

Nom Président du comité

  • Hors administrateurs représentant les salariés.
     

En 2024, le comité des rémunérations s’est réuni deux fois. Les réunions ont été notamment consacrées à la revue des rémunérations du directeur général et des membres du comité exécutif de Sfil. De plus, le comité a émis un avis favorable au versement en avril 2024 de l’enveloppe des rémunérations variables 2023 proposée par la direction générale. Le comité a par ailleurs examiné les résultats de la politique d’égalité professionnelle et les résultats de l’index Égalité F/H pour l’année 2023 (93 points/100). Le comité a validé les objectifs 2024 du directeur général et les objectifs transverses des membres du comité exécutif, et notamment l’inclusion d’objectifs de développement durable ; l’ensemble de ces objectifs servant d’indicateurs pour la détermination des rémunérations variables de la direction générale et des membres du comité exécutif n’occupant pas des fonctions de contrôle.

3.1.4Application du code de gouvernement d’entreprise

En matière de gouvernance, la société se réfère au code Afep-MEDEF(1), dont elle applique les recommandations avec toutefois certains écarts compte tenu notamment des spécificités liées à son actionnariat et plus particulièrement à sa détention majoritaire par la Caisse des Dépôts. Les principales mesures en écart entre la gouvernance de la société et les dispositions du code sont les suivantes :

Recommandations du code

 

Commentaire

Recommandation 6 – 
Participation des administrateurs aux assemblées

 

Les deux actionnaires étant représentés au conseil d’administration et l’ensemble des éléments étant préalablement présentés en conseil, la participation en assemblée générale de l’ensemble des administrateurs en plus des représentants des deux actionnaires, du président et du directeur général ne présente pas le même intérêt que pour une société à actionnariat diversifié.

Recommandation 17.1 – 
Nombre de membres indépendants au sein du comité des risques et du contrôle interne et au sein du comité des comptes

 

La représentation des membres indépendants atteint 50 % (hors prise en compte des administrateurs représentant les salariés) et non le seuil de deux tiers, en raison notamment de la composition du conseil d’administration et du nombre d’administrateurs indépendants pouvant avoir des mandats au sein des comités spécialisés. Il convient en effet de noter que le conseil comprend plusieurs membres nommés sur proposition de l’actionnaire détenant la quasi-totalité des actions ainsi que trois administrateurs représentant les salariés.

Recommandation 24 – 
Nombre des actions détenues par les membres du conseil d’administration

 

Cette disposition n’est pas appliquée par Sfil dont l’actionnariat est décrit précédemment et dont les actions ne sont pas cotées.

3.2Informations sur les rémunérations 

Cette partie du rapport présente les rémunérations attribuées aux mandataires sociaux et détaille les principes et les critères de détermination, de répartition et d’attribution des éléments fixes, variables et exceptionnels composant la rémunération totale et les avantages de toute nature, attribuables au président du conseil d’administration et au directeur général en raison de leur mandat pour l’exercice 2024 et constituant la politique de rémunération les concernant.

Elle est notamment élaborée à partir des recommandations du code Afep-MEDEF, Sfil ayant fait ce choix alors que ces dernières visent spécifiquement les sociétés dont les actions sont cotées.

 

3.2.1Principes et règles de détermination de la rémunération des dirigeants mandataires sociaux

Rémunération du président du conseil d’administration

Le président du conseil d’administration perçoit une rémunération comprenant un montant forfaitaire s’ajoutant à la rémunération perçue pour sa présence aux séances du conseil et, le cas échéant, aux séances des comités spécialisés selon les plafonds proposés par le comité des rémunérations et approuvés par le conseil d’administration.

Structure de la rémunération du président

Du 1er janvier 2024 au 22 mars 2024, la structure de la rémunération de M. Pierre SORBETS est la suivante :

SFI2025_RFA_FR_I034_HD.jpg

 

Du 22 mars 2024 au 31 décembre 2024, la structure de la rémunération de Mme Virginie CHAPRON-DU JEU est la suivante :

SFI2025_RFA_FR_I035_HD.jpg

Rémunération du directeur général

La rémunération du directeur général comprend une partie fixe et une partie variable. L’ensemble est proposé pour décision au conseil d’administration. Au cours de l’exercice 2024, celui-ci a décidé de revaloriser la rémunération du directeur général avec effet au 30 mai 2024. Au titre de l’exercice 2024, l’attribution du montant de la part variable est appréciée par le comité des rémunérations en vertu de critères reposant sur un indicateur financier (RBE) et d’objectifs stratégiques annuels dont 30 % de la pondération totale sont liés à l’atteinte d’objectifs ESG ou de diffusion de la culture risque. Ce montant est ensuite proposé par le comité des rémunérations au conseil d’administration pour décision.

Structure de la rémunération du directeur général 

À compter du 30 mai 2024, la rémunération du directeur général est fixée de la manière suivante :

 

SFI2025_RFA_FR_I031_HD.jpg

 

Évolution de la rémunération au cours des trois derniers exercices

De la présidence du conseil d’administration
SFI2025_RFA_FR_I033_HD.jpg

 

Du directeur général
SFI2025_RFA_FR_I032_HD-ok.jpg

 

Détail du niveau de réalisation par objectifs

 

 

2024

2023

2022

Critère financier

(RBE et coefficient d’exploitation)

Poids

45,0 %

45,0 %

50,0 %

Niveau de réalisation

39,8 %

45,0 %

42,5 %

Critères sur objectifs stratégiques

Poids

55,0 %

55,0 %

50,0 %

 

Niveau de réalisation

50,7 %

49,3 %

41,6 %

Dont critères sur objectifs RSE

Poids

30 %

30,0 %

15,0 %

 

Niveau de réalisation

29,0 %

28,9 %

15,0 %

Niveau de réalisation

Poids

100,0 %

100,0 %

100,0 %

globale des objectifs

Niveau de réalisation

90,5 %

94.3 %

84,1 %

3.2.2Rémunérations et avantages des dirigeants mandataires sociaux

Tableau 1 – Tableau de synthèse des rémunérations et des options et actions attribuées à chaque dirigeant mandataire social

Néant

Tableau 2 – Tableau récapitulatif des rémunérations de chaque dirigeant mandataire social 

(en EUR)

Pierre SORBETS – 
président du conseil d’administration

Exercice 2024

Exercice 2023

Montants

attribués au titre
 de l’exercice

Montants

versés durant l’exercice

Montants

attribués au titre
 de l’exercice

Montants

versés durant l’exercice

Rémunération brute fixe

-

-

-

-

Rémunération brute variable

-

-

-

-

Rémunération brute exceptionnelle

-

-

-

-

Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur et de président du conseil d’administration

9 861

34 500

34 500

33 500

Avantages en nature

-

-

-

-

Total

9 861

34 500

34 500

33 500

 

Virginie CHAPRON-DU JEU – 
présidente du conseil d’administration

Exercice 2024

Exercice 2023

Montants

attribués au titre
 de l’exercice

Montants

versés durant l’exercice

Montants

attribués au titre
 de l’exercice

Montants

versés durant l’exercice

Rémunération brute fixe

-

-

-

-

Rémunération brute variable

-

-

-

-

Rémunération brute exceptionnelle

-

-

-

-

Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur et de président du conseil d’administration*

21 243

-

-

-

Avantages en nature

-

-

-

-

Total

21 243

 

-

-

  • Rémunération versée à la Caisse des Dépôts.

 

 

 

 

Philippe MILLS – 
directeur général

Exercice 2024

Exercice 2023

Montants

attribués au titre
 de l’exercice

Montants

versés durant l’exercice

Montants

attribués au titre
 de l’exercice

Montants

versés durant l’exercice

Rémunération brute fixe

361 667 ***

361 667***

350 000

350 000

Rémunération brute variable

64 858*

45 734**

56 586*

35 660**

Rémunération brute exceptionnelle

 

 

 

 

Rémunération allouée à raison du mandat d’administrateur

 

 

 

 

Avantages en nature

 

 

 

 

Total

426 525

407 401

406 586

385 660

  • Rémunération variable attribuée sur l’exercice qui est versée à 60 % en N+1 et étalée à 40 % sur les quatre années ultérieures.
  • Rémunération variable perçue sur l’année, constituée du versement de 60 % de la rémunération variable N-1 et d’un étalement des années précédentes le cas échéant.
  • Rémunération fixe du directeur général passe de 350 000 euros à 370 000 euros en date du 1er juin 2024.

Tableau 4 – Options de souscription ou d’achat d’actions attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du Groupe

Néant

Tableau 5 – Options de souscription ou d’achat d’actions levées durant l’exercice par chaque dirigeant mandataire social

Néant

Tableau 6 – Actions de performance attribuées durant l’exercice à chaque dirigeant mandataire social par l’émetteur et par toute société du Groupe

Néant

Tableau 7 – Actions de performance devenues disponibles durant l’exercice pour chaque dirigeant mandataire social

Néant

Tableau 8 – Historique des attributions d’options de souscription ou d’achat d’actions

Néant

Tableau 9 – Historique des attributions d’actions de performance

Néant

Tableau 10 – Tableau récapitulatif des rémunérations variables pluriannuelles de chaque mandataire social

Néant

Tableau 11 – Situation contractuelle des dirigeants mandataires sociaux

 

 

Contrat de travail

Régime de retraite supplémentaire

Indemnités ou avantages 
dus ou susceptibles d’être 
dus à raison de la cessation
ou du changement 
de fonctions

Indemnités relatives 
à une clause 
de non-concurrence

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dirigeants 
mandataires sociaux

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

Oui

Non

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Pierre SORBETS

Président du conseil d’administration

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Virginie CHAPRON-DU JEU

Présidente du conseil d’administration

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Philippe MILLS

Directeur général

 

 

 

✓*

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • En décembre 2022 (applicable à partir de 2023), le conseil d’administration a validé le principe d’une indemnité en cas de révocation du mandat de directeur général.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3.2.3Rémunérations versées par Sfil aux mandataires sociaux non exécutifs et non dirigeants (tableau 3)

Jusqu’au 29 mai 2024, les règles de répartition des rémunérations fixées par le conseil d’administration, dans l’enveloppe fixée par l’assemblée générale, étaient les suivantes :

Depuis le 30 mai 2024, les règles de répartition des rémunérations fixées par le conseil d’administration, dans l’enveloppe fixée par l’assemblée générale sont les suivantes :

Mandataires sociaux non exécutifs hors dirigeants

Exercice 2024

Exercice 2023

Montants bruts

versés au titre

de l’exercice

Montants bruts

versés au titre

de l’exercice

Carole ABBEY * **

NA

7 214,29(1)

Dominique AUBERNON ****

14 375,00(2)

NA

Sandrine BARBOSA***

/ (3)

/ (3)

Serge BAYARD

7 500,00(4)

7 500,00(4)

Caisse des Dépôts

24 500,00(5)

31 500,00(5)

Frédéric COUTANT ****

15 625,00(6)

NA

Virginie CHAPRON-DU JEU* ****

2 500,00(7)

0

Brigitte DAURELLE

33 208,33(8)

33 500,00(8)

Cécile DEGOVE** ***

/

9 357,14(9)

Laetitia DORDAIN***

2 500,00(4)

6 428,57(4)

Othmane DRHIMEUR**

24 416,67(1)

1 071,43(1)

Eckhard FORST***

7 333,33(10)

19 500,00(10)

Édouard GRIMBERT ****

/ (3)

NA

Frédéric GUILLEMIN*

NA

/ (3)

Jean-Baptiste HÉRICHER** ***

/ (3)

/ (3)

Perrine KALTWASSER**

7 916,67(4)

6 428,57(4)

Cathy KOPP***

8 166,67(11)

23 428,57(11)

Cécile LATIL-BOUCULAT

/ (3)

/ (3)

Christophe LAURENT ****

7 500,00(12)

NA

Pierre LAURENT

17 416,67(13)

12 500,00(13)

Fabienne MOREAU*

NA

2 071,43(9)

Quentin DE NANTES*

NA

6 142,86(1)

Véronique ORMEZZANO ****

19 375,00(10)

NA

Prisca SABARROS ****

/ (3)

NA

Pierre SORBETS***

(14)

(14)

Total

192 333,34

166 642,86

  • Membre ayant quitté le conseil d’administration au cours de l’année 2023.
  • Membre entré au conseil d’administration au cours de l’année 2023.
  • Membre ayant quitté le conseil d’administration au cours de l’année 2024.
  • Membre entré au conseil d’administration au cours de l’année 2024.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes et au comité des risques et du contrôle interne. Rémunération versée à la Caisse des Dépôts.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes et au comité de gouvernance, des nominations et de la RSE.
  • Les membres du conseil d’administration représentant les salariés ne perçoivent pas de rémunération au titre de leur mandat au sein du conseil d’administration.
  • Rémunération versée à la Caisse des Dépôts.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes, au comité des risques et du contrôle interne, au comité de gouvernance, des nominations et de la RSE et au comité des rémunérations.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des risques et du contrôle interne et au comité des rémunérations.
  • Pour la rémunération versée en qualité de Présidente du conseil d’administration, cf. point 3.2.2 Rémunérations et avantages des dirigeants mandataires sociaux - tableau 2. Rémunération versée à la Caisse des Dépôts.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes, au comité des risques et du contrôle interne, au comité de gouvernance, des nominations et de la RSE et au comité des rémunérations.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes. Rémunération versée à la Caisse des Dépôts.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes et au comité des risques et du contrôle interne.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité de gouvernance, des nominations et de la RSE et au comité des rémunérations.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des comptes. Rémunération versée à la Caisse des Dépôts.
  • Y compris montant versé au titre de sa participation au comité des risques et du contrôle interne. Rémunération versée à la Caisse des Dépôts.
  • Cf. point 3.2.2 Rémunérations et avantages des dirigeants mandataires sociaux – tableau 2.

3.3Informations sur les éléments susceptibles d’avoir une incidence en cas d’offre publique d’achat ou d’échange

Les actions de Sfil n’étant pas cotées, les titres émis par la société ne donnant pas accès à son capital et compte tenu de la composition de ce dernier, il n’y a pas lieu de donner d’informations spécifiques en matière d’offre publique d’achat ou d’échange, telles que précisé par l’article L.22-10-11 du Code de commerce.

Renseignements concernant le capital et l’action

Montant du capital, nombre et nature des actions le composant

Le capital social de Sfil s’élève à EUR 130 000 150 ; il est divisé en 9 285 725 actions, chacune assortie d’un droit de vote et ne faisant l’objet d’aucun nantissement. Il n’existe aucun autre titre donnant accès au capital de Sfil.

Répartition du capital

Le capital social de Sfil est détenu par la Caisse des Dépôts, à l’exception d’une action détenue par l’État (via l’Agence des participations de l’État).

Renseignements concernant le droit de vote

Le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital qu’elles représentent, selon les dispositions de l’article 28 des statuts. Chaque action donne droit à une voix.

Le vote s’exprime à main levée, ou par appel nominal, ou au scrutin secret, selon ce qu’en décident le bureau de l’assemblée ou les actionnaires. Les actionnaires peuvent aussi voter par correspondance.

 

3.4Informations complémentaires

3.4.1Renseignements concernant les opérations des dirigeants sur les titres de la société et de sa filiale Caffil

Aucune opération n’a été portée à la connaissance de Sfil, en vertu des dispositions de l’article 223-26 du Règlement Général de l’AMF.

3.4.2Conventions visées à l’article L.225-37-4-2° du Code de commerce

Aucune convention telle que visée à l’article L.225-37-4-2° du Code de commerce n’est à mentionner.

3.4.3Commissaires aux comptes

Les commissaires aux comptes de Sfil sont :

PricewaterhouseCoopers Audit

63, rue de Villiers – 92200 Neuilly-sur-Seine

Société représentée par Ridha BEN CHAMEK, associé

Nommé lors de l’assemblée générale mixte du 30 septembre 2020, en remplacement du cabinet Deloitte & Associés, pour la durée restant à courir du mandat en cours, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2024.

KPMG SA

Tour Eqho – 2, avenue Gambetta – 92066 Paris-La Défense Cedex

Société représentée par Jean-François DANDÉ, associé

Renouvelé lors de l’assemblée générale mixte du 24 mai 2023 pour six exercices, soit jusqu’à l’assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice à clore le 31 décembre 2028.

Conformément à la faculté prévue par l’article L.823-1 du Code de commerce, il a été décidé de s’exonérer de commissaire aux comptes suppléant.

(1)
Document disponible sur le site www.afep.com.

 

Risques et adéquation des fonds propres

Le Pilier 3, dans la terminologie du Comité de Bâle, traite de la discipline de marché. Il complète le Pilier 1 (exigences minimales de fonds propres) et le Pilier 2 (processus de surveillance prudentielle) par des données venant étoffer la communication financière.

Le chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres présente l’information relative aux risques du groupe Sfil afin de satisfaire :

Les accords de Bâle 3, tels qu’approuvés en novembre 2010, se traduisent en droit européen par la directive n° 2013/36/UE (CRD 4) et le règlement UE n° 575/2013 du 26 juin 2013 (CRR) complétés en juin 2019 par la directive UE n° 2019/878 (CRD 5) et le règlement UE n° 2019/876 (CRR 2).

La transposition en droit européen de la finalisation de Bâle 3 a été initiée par la Commission européenne avec la publication le 27 octobre 2021 d’un projet d’amendements CRR 3 et CRD 6 qui portent notamment sur une révision du cadre du risque de crédit, du risque d’ajustement d’évaluation de crédit et du risque opérationnel. Le nouvel accord interinstitutionnel sur le paquet bancaire (CRR 3/CRD 6) a été publié au Journal Officiel de l’Union européenne le 19 juin 2024 et doit entrer en vigueur le 1er janvier 2025.

Le conseil d’administration de Sfil examine le chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres et vérifie que les contrôles ont été effectués et que les exigences réglementaires en termes de publication sont respectées, y compris les dispositions prévues à l’article 432 du règlement UE n° 2019/876 (CRR 2) relatives aux informations non significatives, sensibles et confidentielles.

Attestation

Nous soussignés, Madame Virginie CHAPRON-DU JEU et Monsieur Philippe MILLS, attestons par la présente de l’adéquation des dispositifs de l’établissement en matière de gestion des risques, y compris de liquidité, et assurons que les systèmes de gestion des risques, y compris de liquidité, mis en place depuis la création de Sfil en février 2013 sont appropriés eu égard au profil et à la stratégie de l’établissement.

 

Fait à Paris, le 20 mars 2025.

4.1Synthèse annuelle des risques

4.1.1Chiffres clés

EU KM1 — indicateurs clés

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

31/12/2024

30/09/2024

30/06/2024

31/03/2024

31/12/2023

 

Fonds propres disponibles (montants)

1

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

1 431

1 454

1 540

1 517

1 522

2

Fonds propres de catégorie 1

1 431

1 454

1 540

1 517

1 522

3

Fonds propres totaux

1 431

1 454

1 541

1 518

1 524

 

Montants d’exposition pondérés

 

 

 

 

 

4

Montant total d’exposition au risque

3 392

3 436

4 126

4 157

4 064

 

Ratios de fonds propres 
(en pourcentage du montant d’exposition pondéré)

 

 

 

 

 

5

Ratio de fonds propres de base de catégorie 1 

42,18 %

42,33 %

37,32 %

36,48 %

37,46 %

6

Ratio de fonds propres de catégorie 1 

42,18 %

42,33 %

37,32 %

36,48 %

37,46 %

7

Ratio de fonds propres totaux 

42,18 %

42,33 %

37,34 %

36,50 %

37,49 %

 

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif 
(en pourcentage du montant d’exposition pondéré)

 

 

 

 

 

EU 7a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif 

1,00 %

1,00 %

1,00 %

1,00 %

0,75 %

EU 7b

dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage)

0,56 %

0,56 %

0,56 %

0,56 %

0,42 %

EU 7c

dont : à satisfaire avec des fonds propres de catégorie 1 (points de pourcentage)

0,75 %

0,75 %

0,75 %

0,75 %

0,56 %

EU 7d

Exigences totales de fonds propres SREP

9,00 %

9,00 %

9,00 %

9,00 %

8,75 %

 

Exigence globale de coussin et exigence globale de fonds propres 
(en pourcentage du montant d’exposition pondéré)

 

 

 

 

 

8

Coussin de conservation des fonds propres

2,50 %

2,50 %

2,50 %

2,50 %

2,50 %

EU 8a

Coussin de conservation découlant du risque macroprudentiel ou systémique constaté au niveau d’un État membre

-

-

-

-

-

9

Coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement 

0,91 %

1,01 %

0,90 %

0,89 %

0,50 %

EU 9a

Coussin pour le risque systémique

-

-

-

-

-

10

Coussin pour les établissements d’importance systémique mondiale

-

-

-

-

-

EU 10a

Coussin pour les autres établissements d’importance systémique

-

-

-

-

-

11

Exigence globale de coussin

3,41 %

3,51 %

3,40 %

3,39 %

3,00 %

EU 11a

Exigences globales de fonds propres

12,41 %

12,51 %

12,40 %

12,39 %

11,75 %

12

Fonds propres CET1 disponibles après le respect des exigences totales de fonds propres SREP 

33,18 %

33,33 %

28,34 %

27,50 %

28,74 %

 

Ratio de levier

 

 

 

 

 

13

Mesure de l’exposition totale

14 889

14 538

15 583

16 210

15 504

14

Ratio de levier

9,61 %

10,00 %

9,88 %

9,36 %

9,82 %

 

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif 
(en pourcentage de la mesure de l’exposition totale)

 

 

 

 

 

EU 14a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif

-

-

-

-

-

EU 14b

dont : à satisfaire avec des fonds propres CET1 (points de pourcentage)

-

-

-

-

-

EU 14c

Exigences de ratio de levier SREP totales

3,00 %

3,00 %

3,00 %

3,00 %

3,00 %

 

Exigence de coussin lié au ratio de levier et exigence de ratio de levier globale 
(en pourcentage de la mesure de l’exposition totale)

 

 

 

 

 

EU 14d

Exigence de coussin lié au ratio de levier

-

-

-

-

-

EU 14e

Exigence de ratio de levier globale

3,00 %

3,00 %

3,00 %

3,00 %

3,00 %

 

Ratio de couverture des besoins de liquidité

 

 

 

 

 

15

Actifs liquides de qualité élevée (HQLA) totaux (valeur pondérée -moyenne)

3 970

3 808

3 262

2 626

2 360

EU 16a

Sorties de trésorerie (valeur pondérée totale)

1 292

1 307

1 184

1 053

1 124

EU 16b

Entrées de trésorerie (valeur pondérée totale)

653

646

592

675

636

16

Sorties de trésorerie nettes totales (valeur ajustée)

691

711

652

476

570

17

Ratio de couverture des besoins de liquidité

987,52 %

890,43 %

840,59 %

810,99 %

673,24 %

 

Ratio de financement stable net

 

 

 

 

 

18

Financement stable disponible total

61 597

60 117

59 041

59 332

58 015

19

Financement stable requis total

49 273

48 200

47 835

48 234

47 467

20

Ratio NSFR

125,01 %

124,73 %

123,43 %

123,01 %

122,22 %

 

 

4.1.2Profil de risque

Les risques pondérés du groupe Sfil sont en baisse à fin 2024 (EUR 3,4 milliards contre EUR 4,1 milliards à fin 2023). En effet, depuis fin septembre 2024, le calcul des risques pondérés repose sur l’approche standard. Cette évolution fait suite à la décision du Collège de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) de traiter les expositions sur la plupart des collectivités locales françaises comme des expositions sur l’administration centrale française.  Les risques pondérés émanent principalement du risque de crédit.

SFI2025_RFA_FR_I015_HD.jpg
SFI2025_RFA_FR_I014_HD.jpg

 

En ligne avec l’appétit aux risques défini par les actionnaires et approuvé par son conseil d’administration, le profil de risque du groupe Sfil est faible comme indiqué dans l’analyse ci-dessus.

Une synthèse des impacts du contexte géopolitique et macroéconomique sur le groupe Sfil est présentée dans la section 2.1.1.

4.2Dispositif de gestion des risques

4.2.1Organisation et gouvernance de la gestion des risques

Le groupe Sfil a mis en place un dispositif complet de gestion des risques visant à :

La gouvernance du groupe Sfil est détaillée dans le chapitre 3 Rapport sur le gouvernement d’entreprise.

La direction des risques, qui gère les risques pour le compte de l’ensemble du groupe Sfil, s’appuie sur des comités transversaux :

 

Des comités spécialisés existent pour les risques de crédit, risques climatiques, risques de bilan et de marché, et risques opérationnels. Ils sont détaillés dans les sections dédiées.

 

SFI2025_RFA_FR_I016_HD.jpg

 

 

Méthodes d’évaluation des risques et principaux reportings

Sfil produit trimestriellement les reportings réglementaires communs aux banques relevant des États membres de l’Union européenne.

De plus, le directeur des risques présente la « revue trimestrielle des risques » au comité des risques et du contrôle interne. Celle‑ci expose une vue synthétique des principaux risques du groupe Sfil et de leur évolution au cours du trimestre écoulé ainsi que des évolutions réglementaires du trimestre.

Des précisions sont apportées sur les méthodes d’évaluation des risques dans les sections détaillant les différents risques.

Culture risque

La culture risque englobe tant les procédures internes que les comportements et attitudes en matière de sensibilité aux risques, de prise de risque et de gestion des risques. 

Sfil s’est doté d’un dispositif qui comprend : 

Les instances de gouvernance participent à la culture risque en communiquant sur les valeurs et les attentes fondamentales en matière de gestion des risques au regard de l’intérêt de Sfil. Elles s’attachent également à mettre en place une culture du risque encourageant un environnement de communication ouvert sur les risques, permettant aux collaborateurs de Sfil d’alerter sur toute situation susceptible d'avoir des répercussions significatives sur la maîtrise des risques. 

 

4.2.2Appétit au risque

L’appétit au risque correspond au niveau de risque que l’entreprise est prête à prendre, compte tenu des attentes des parties prenantes (actionnaires, régulateurs, agences de notation, clients, etc.), pour être en mesure de réaliser ses objectifs stratégiques. Il s’agit d’un niveau global, accepté par les actionnaires. L’appétit au risque est validé par le conseil d’administration de Sfil. Il se décline ensuite dans tous les processus de gestion des risques. 

L’appétit au risque est ainsi formalisé de manière :  

Les principes structurants de l’appétit au risque sont les suivants :

 

4.2.3Dispositif de tests de résistance

Le dispositif de tests de résistance (stress tests) évalue le comportement d’un portefeuille ou d’une activité dans un contexte d’activité dégradé. Il s’agit d’une évaluation prospective, destinée à appréhender le degré de vulnérabilité des portefeuilles ciblés à une situation de crise.

Les stress tests permettent notamment de vérifier l’adéquation du capital et de la liquidité du groupe Sfil par rapport aux risques encourus. À ce titre, ils constituent une mesure privilégiée de la résilience du groupe, de ses activités et de ses portefeuilles, utilisée dans le processus d’élaboration de son appétit au risque. Ils constituent également un élément essentiel des dispositifs d’évaluation de l’adéquation du capital et de gestion des risques mis en place par les accords de Bâle II et III et leurs transpositions dans les réglementations européennes et nationales.

 

SFI2025_RFA_FR_I017_HD.jpg

4.2.4Contrôle interne

Sfil fait partie des banques sous supervision directe de la BCE depuis novembre 2014 dans le cadre du Mécanisme de surveillance unique.

Compte tenu de sa qualité de gestionnaire de Caffil, Sfil s’est vu déléguer l’exercice des fonctions de contrôle interne de Caffil dans le cadre d’un contrat de gestion. En conséquence, le dispositif de contrôle interne de Sfil répond également aux obligations réglementaires de Caffil en la matière.

Principes fondamentaux 

Le dispositif de contrôle interne a été mis en place par le groupe Sfil selon les principes énoncés par l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié et qui sont relatifs :

Le dispositif de contrôle interne s’assure de manière raisonnable de la maîtrise globale des risques. Il vise plus précisément à :

 

Architecture générale

Conformément à l’arrêté du 3 novembre 2014 modifié, l’architecture générale du dispositif de contrôle interne du groupe Sfil repose sur trois niveaux constituant trois lignes de défense, sous la responsabilité ultime de la direction générale et la supervision du conseil d’administration de Sfil :

 

SFI2025_RFA_FR_I018_HD.jpg

Le contrôle permanent est assuré par les deux premières lignes de défense qui mettent en œuvre en continu le dispositif de gestion des risques. Le contrôle périodique, qui assure la troisième ligne de défense, est une fonction de vérification et d’évaluation des deux premières lignes de défense qui intervient selon son propre cycle pluriannuel d’audit. Les deuxième et troisième lignes de défense exercent un contrôle indépendant et ne participent à aucune activité opérationnelle.

Ces trois fonctions rapportent directement à la direction générale. En application de l’arrêté du 25 février 2021 modifiant l’arrêté du 3 novembre 2014, le directeur général adjoint a été désigné dirigeant effectif responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle permanent (première et deuxième lignes de défense). Le directeur général a été désigné dirigeant effectif responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle périodique (troisième ligne de défense).

Ces fonctions rendent également compte de l’exercice de leurs missions au comité des risques et du contrôle interne, comité spécialisé du conseil d’administration. Elles peuvent être entendues par ce comité à leur demande et par le conseil d’administration. Elles disposent également d’un droit d’initiative et peuvent saisir directement le conseil d’administration ou le comité des risques et du contrôle interne si elles considèrent qu’un événement pouvant avoir un impact significatif doit lui être soumis.

 

Effectifs des acteurs des deuxième et troisième ligne de défense

31/12/2024

Conformité

10

Contrôle permanent

4

Risques

88

Contrôle périodique

8

TOTAL

110

 

Les acteurs des deuxième et troisième lignes de défense se réunissent en tant que de besoin au sein du comité de coordination du contrôle interne qui assure la coordination du dispositif de contrôle interne.

Organe de surveillance et dirigeants effectifs

Conseil d'administration

Le dispositif de contrôle interne est placé sous la supervision du conseil d’administration. Ce dernier exerce directement des responsabilités essentielles en termes de contrôle interne :

Les responsables des fonctions de contrôle fournissent au conseil d’administration et aux dirigeants effectifs une opinion argumentée sur le niveau de maîtrise des risques, avérés ou potentiels, notamment au regard du Risk Appetite Statement défini. Ils proposent toutes actions d’amélioration qu’ils jugent nécessaires.

Les responsables de l’audit interne, de la direction des risques et du secrétariat général peuvent être entendus, éventuellement hors de la présence des dirigeants effectifs, par le conseil d’administration ou l’un de ses comités spécialisés.

Comité des risques et du contrôle interne

Aux fins de l’exercice de ses responsabilités, le conseil d’administration s’appuie sur le comité des risques et du contrôle interne, qui en est une émanation et qui est chargé :

Les rapports des fonctions de contrôle interne sont présentés et discutés au sein du comité des risques et du contrôle interne.

Dirigeants effectifs

Les dirigeants effectifs, à savoir le directeur général et le directeur général adjoint, sont responsables du dispositif d’ensemble du contrôle interne. À ce titre et sans préjudice des prérogatives du conseil d’administration, ils :

Contrôle permanent

Principes fondamentaux

En cohérence avec les principes fondamentaux du contrôle interne décrit supra, le contrôle permanent se définit comme l’ensemble des processus et moyens mis en œuvre de façon continue en vue d'obtenir l'assurance raisonnable que les objectifs suivants sont atteints :

Le contrôle permanent s’appuie sur le corpus de normes et de procédures encadrant l’ensemble des activités et processus de Sfil, et constitue un élément du dispositif global de surveillance des risques. Il contribue à la fiabilisation des processus existants et à la sécurisation de l’ensemble des activités.

Le dispositif de contrôle permanent couvre l’ensemble des activités des directions de Sfil, de sa filiale Caffil, y compris les activités essentielles externalisées auprès d’un prestataire. Le dispositif concerne tous les risques financiers (crédit, marché & ALM) et non financiers (stratégique et d’activités, opérationnels, non-conformité, ESG) générés par ces activités. 

Le contrôle permanent s’appuie ainsi sur un plan de contrôle dont l’objectif est d’assurer une couverture raisonnable des risques répertoriés dans la cartographie consolidée du groupe Sfil et couvrant les différentes directions, activités et les différents processus du groupe. D’autres sources sont prises en compte pour élaborer le plan de contrôle : les nouvelles activités ou produit, les incidents, les évolutions réglementaires, les recommandations d’audit et du régulateur et les retours d’expérience des campagnes de contrôle permanent. Le plan de contrôle permanent est formellement révisé annuellement postérieurement à l’actualisation de la cartographie consolidée des risques. 

Des risques peuvent ne pas être couverts par un contrôle permanent de par leur nature. Ils sont clairement identifiés et sont néanmoins assortis d’autres facteurs d’atténuation au sein du dispositif de maîtrise des risques.

Le dispositif de contrôle permanent de Sfil est adapté à la nature et à l’ampleur de ses activités et des risques qui en découlent, selon le principe d’une approche par les risques. En particulier, la périodicité des contrôles inscrits au plan de contrôle est proportionnée au niveau de risques des activités examinées et à la tolérance au risque.

Organisation et gouvernance

La charte du contrôle permanent mise à disposition de l’ensemble des collaborateurs de Sfil, définit le dispositif et les activités de contrôle permanent en précisant :

SFI2025_RFA_FR_I019_HD.jpg

 

Le dispositif de contrôle permanent s’appuie à la fois sur les contrôles dit de premier niveau réalisé par la première ligne de défense et sur les travaux de collaborateurs dédiés uniquement aux fonctions de contrôle (deuxième ligne de défense). 

Première ligne de défense

La première ligne de défense est assurée au sein des directions opérationnelles par les collaborateurs, les référents de contrôle interne et les responsables hiérarchiques. Ils sont chargés :

Le dispositif de contrôle interne est l’affaire de chaque collaborateur, quel que soit son niveau hiérarchique et ses responsabilités.

Pour ce faire, ces collaborateurs, référents de contrôle interne et personnes responsables, s’appuient sur un ensemble de politiques, limites et indicateurs, avec une séparation claire des fonctions entre l’engagement des opérations et leur validation, contrôle ou règlement. Ces politiques, limites et indicateurs sont définis par plusieurs comités internes composés de collaborateurs issus des fonctions opérationnelles, de support et de contrôle et présidés par un membre du comité exécutif. Ces éléments sont constitutifs du Risk Appetite Statement approuvé par le conseil d’administration.

Les collaborateurs sont tenus de remonter dans les plus brefs délais à un niveau supérieur :

En outre, les collaborateurs disposent d’un droit d’alerte éthique, prévu par le code de conduite de Sfil, permettant d’effectuer un signalement dans un cadre placé sous responsabilité de la direction de la conformité, apportant une garantie de confidentialité renforcée et de protection contre d’éventuelles représailles. 

Par ailleurs, les objectifs de contrôle interne sont pris en compte dans la gestion des ressources humaines, notamment dans le cadre du processus d’évaluation annuelle et de définition des formations.

Deuxième ligne de défense

La deuxième ligne de défense vise à vérifier que les risques ont été identifiés et gérés par la première ligne de défense selon les règles et procédures prévues. Il s’assure également du bon fonctionnement et de l’efficacité du contrôle permanent de premier niveau. 

Les trois fonctions intégrées, indépendantes des directions opérationnelles, qui exercent un contrôle de deuxième niveau sont : 

Les directions du contrôle permanent et de la conformité sont placées sous l’autorité directe de la secrétaire générale, membre du comité exécutif de Sfil.

Pour assurer leur mission, la direction du contrôle permanent et la direction des risques ont accès sans restriction aux outils métiers, risques et conformité nécessaires à la mise en œuvre des contrôles en toute indépendance ainsi qu’à toute information utile auprès des services opérationnels.

 

 

Contrôles permanents

 

Cartographie des risques

Les contrôles permanents de deuxième niveau sont définis selon une approche par les risques, basée sur leurs cartographies. La périodicité et la profondeur de ces contrôles sont ajustées à la criticité des risques et à leur volumétrie. Ils s’articulent autour de :

  • contrôles d’exécution : contrôles récurrents permettant de vérifier que les contrôles de premier niveau constitutifs du dispositif de maîtrise des risques (DMR) sont en place, pertinents, effectués conformément aux normes et procédures et efficaces. 
  • contrôles d’évaluation : contrôles spécifiques et complémentaires aux contrôles de premier niveau, réalisés sur la base de critères et d’échantillonnage propres aux contrôles de deuxième niveau (définis à partir des politiques et procédures internes ou de textes réglementaires).

 

Sfil surveille et maîtrise ses risques par le biais notamment de cartographies des risques élaborées par la direction des risques et la direction de la conformité en lien avec les directions métiers et qui permettent de:

  • identifier les risques significatifs et les DMR associés destinés à réduire leur probabilité d'occurrence et/ou leur impact potentiel ;
  • prendre en compte les incidents relevés, afin d’élaborer et actualiser les plans de contrôle de premier et de deuxième niveau. 
  • actualiser la liste des événements redoutés sur la base des résultats issus de l’exécution de ces plans, du dispositif de maîtrise des risques opérationnels et des plans d’actions.

 

Les cartographies des risques sont mises à jour a minima annuellement. L’évaluation du DMR de l’année N tient compte des incidents reportés au titre de l’année N, ainsi que des résultats des contrôles réalisés au titre de l’année N.

 

Les résultats des contrôles permanents de deuxième niveau dont les potentiels dysfonctionnements identifiés sont partagés avec les directions métiers concernées pour être corrigés. Le cas échéant, des plans d’action peuvent être mis en œuvre à la suite de l’analyse de la cause du dysfonctionnement pour éviter qu’il ne se reproduise. Ces actions peuvent conduire à faire évoluer les processus et les procédures contrôlés ou à redéfinir des contrôles permanents de premier et de deuxième niveau, en collaboration avec les directions concernées, afin d’en améliorer l’efficacité.

Direction des risques

Le dispositif de contrôle permanent s’appuie sur le dispositif de gestion des risques mis en place par la direction des risques pour l’identification des principaux risques opérationnels et de non-conformité et pour orienter les contrôles afin d’apprécier leur degré de maîtrise, dans le cadre d’une approche par les risques.

Le dispositif de gestion des risques réalisé et mis en œuvre par la direction des risques est complémentaire du dispositif de contrôle permanent décrit ci-avant. 

La direction des risques appuie le cas échéant, via ses experts (crédit, marché, modèles internes, sécurité des systèmes d’information notamment), la direction du contrôle permanent dans la réalisation du plan unifié de contrôle permanent.

 

Direction du contrôle permanent

La fonction contrôle permanent de deuxième niveau est sous la responsabilité d’une unique et nouvelle direction au sein du secrétariat général. Elle a notamment pour objectif de :

Direction de la conformité

La secrétaire générale, également directrice de la conformité et déontologue, est responsable de la fonction de vérification de la conformité en application de l’article 28 de l’arrêté. La direction de la conformité assiste la secrétaire générale en définissant le cadre de gestion du risque de non-conformité. Ce cadre garantit en tant que deuxième ligne de défense une assurance raisonnable de maîtrise du risque de non-conformité. La direction de la conformité pilote la gestion des risques de non-conformité en s’appuyant, entre autres, sur la cartographie des risques de non-conformité qu’elle réalise (cf. tableau supra). Enfin, le contrôle permanent de conformité s’appuie sur le plan de contrôle annuel (cf. supra Principes fondamentaux) mis à jour en tenant compte de l’évaluation des risques de non‑conformité.

 La direction de la conformité s’appuie, pour l’exercice de ses missions, sur des dispositifs internes permettant la détection et la remontée des signalements, manquements, infractions ou dysfonctionnements, via :

 

Activités 2024 de contrôle permanent

Missions

Résultats 2024

Élaboration du plan de contrôle permanent

  • 263 contrôles permanents dans le plan de contrôle permanent 2025 dont 122 contrôles permanents de deuxième niveau ;
  • Validation par le conseil d’administration de décembre 2024 de l’adossement du plan de contrôle à la cartographie consolidée des risques.

Déclinaison du plan de contrôle permanent

  • Taux de réalisation de 99 % du plan 2024 de contrôle permanent ;
  • Taux moyen de conformité de 96 % des contrôles permanents évalués en 2024.

 

Contrôle périodique

Organisation et gouvernance

La fonction de contrôle périodique qui constitue la troisième ligne de défense est exercée par la direction de l’audit interne de Sfil. Le champ d’intervention de cette direction s’étend à l’ensemble des activités exercées, des processus opérationnels et des systèmes sans réserve ni exception, y compris aux activités essentielles externalisées et aux techniques de lutte contre la fraude.

L’indépendance et l’efficacité de la direction de l’audit interne sont garanties, en plus du rattachement hiérarchique de l’auditeur général au directeur général, par :

Ces principes sont reflétés dans la charte d’audit interne et la charte d’inspection, approuvées par le comité des risques et du contrôle interne du groupe Sfil et communiquées à l’ensemble des collaborateurs de Sfil et qui rappellent les droits et devoirs des auditeurs et audités.

L’auditeur général supervise toutes les activités et tous les rapports émis par la direction. Il est aidé dans ses missions par son adjoint qui a également en charge l’équipe d’auditeurs et supervise la réalisation des missions d’audit. Par ailleurs, les auditeurs sont chacun responsables d’un domaine de référence particulier, via la participation en tant qu’observateur à certains comités de la gouvernance du groupe Sfil, la surveillance des risques et le suivi des recommandations d’audit interne à mettre en œuvre par les directions opérationnelles.

La supervision du contrôle périodique par le conseil d’administration et par le comité des risques et du contrôle interne repose sur un dispositif de reportings structurés et récurrents de toutes les activités de la direction de l’audit interne. Les dirigeants effectifs, et en particulier le directeur général, désigné comme responsable de la cohérence et de l’efficacité du contrôle périodique, sont informés régulièrement et au fil de l’avancée des résultats des activités de la direction via les reportings effectués à destination du comité exécutif.

 

SFI2025_RFA_FR_I020_HD.jpg

 

Activités de l’exercice 2024

Les activités de la direction sont décrites dans un manuel des activités d’audit interne, fondé sur le cadre de référence des pratiques professionnelles de l’audit interne de l’IFACI(3) et sont cartographiées dans un processus dédié. 

 

Missions

Réalisations 2024

Élaboration et 

déclinaison du plan d’audit pluriannuel

  • Préparation du plan d'audit 2025 et validation en décembre 2024 par les instances de gouvernance du groupe Sfil, après avis favorable du comité des risques et du contrôle interne. Ce plan prévoit la réalisation de 12 missions d’audit ;
  • Réalisation de 12 missions à fin janvier 2025 dans le cadre du plan d'audit 2024, soit un taux de réalisation de 92 % ;
  • Missions réalisées en 2024 portant notamment sur :
    • des processus opérationnels clés (gestion et placement de la trésorerie, refinancement sur les marchés, continuité des paiements) ;
    • des processus supports (encadrement de la continuité de l'activité, encadrement de la qualité des données) 
    • la surveillance des risques dont le risque de change, de liquidité, la gestion des risques climatiques et environnementaux, les risques liés aux modèles internes, à la sécurité du système d'information et l'audit de prestations essentielles externalisées.

Élaboration et 

déclinaison du plan d’inspection

  • Au cours du quatrième trimestre 2024, définition du plan d'inspection 2025 prévoyant la réalisation d'un contrôle d'inspection ;
  • Réalisation d’une mission au titre du plan 2024.

Suivi des recommandations 

Pour l'ensemble des recommandations émises à la suite des missions menées par la direction de l’audit interne et de l’inspection ou par les autorités de tutelle :

  • réalisation d’un suivi régulier au cours de l'année 2024 ;
  • production de situations trimestrielles mettant en exergue notamment les principaux points de risques restant à couvrir dont ceux faisant l'objet d'une acceptation temporaire du risque car leur date d'échéance initiale est dépassée de plus de six mois, et ceux clôturés sur la période de revue.

 

Procédures de contrôle de l’information comptable et financière

La direction finance et marchés financiers est responsable de la stratégie financière du groupe en lien avec les autres directions de Sfil le cas échéant. Elle détermine également les méthodes applicables dans le groupe en matière d’information comptable et financière.

 

SFI2025_RFA_FR_I021_HD-OK.jpg

 

États financiers

L’objectif principal des comptes annuels ainsi que de l’ensemble des états financiers produits par la fonction comptable est de donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats d’une société. L’arrêté du 3 novembre 2014 met en avant, dans son titre comptable, que l’organisation mise en place doit garantir l’existence d’un ensemble de procédures appelé « piste d’audit ». Cette piste d’audit doit permettre de faire le lien entre toute information comptable et un justificatif d’origine, et réciproquement.

L’ensemble de ces éléments doit permettre de reconstituer, justifier et expliquer tout élément financier produit tant à des fins comptables que réglementaires. C’est ce principe qui fonde l’organisation de la fonction comptable du groupe Sfil.

Mission et organisation de la direction de la comptabilité

La direction comptable est rattachée à la direction de la planification financière et de la comptabilité de Sfil. Elle est en interaction avec de nombreuses directions au sein de Sfil, lui conférant ainsi une vision transversale sur les activités du groupe.

La direction comptable est organisée autour de quatre équipes :

La direction comptable a un rôle d’analyse et de contrôle des données comptables. Elle s’appuie notamment sur une démarche de réconciliation de ces données dans le cadre d’une approche contradictoire avec les autres équipes de Sfil, notamment le contrôle de gestion, en particulier sur l’analyse de la formation des résultats et des soldes de bilan et hors bilan des entités gérées. Cette approche est également appliquée aux données comptables qui sont rapprochées des données servant au calcul des indicateurs et déclarations prudentielles par la direction des risques.

Pour assurer sa mission, la direction comptable participe aux principaux comités qui peuvent affecter son activité et a accès à une gamme très large d’informations. Elle est pleinement intégrée dans la gestion des évolutions techniques des systèmes d’information et s’appuie sur une équipe transverse mise en place au sein de la direction technologies et organisation pour améliorer, sécuriser et pérenniser son système d’information.

Ce dispositif permet une amélioration permanente du niveau de qualité et d’efficacité des processus et de fiabilisation de l’information financière.

Élaboration des comptes sociaux et consolidés

Le système d’information comptable de Sfil permettant l’élaboration des comptes sociaux est très largement alimenté de façon automatisée par les systèmes amont qui gèrent les opérations réalisées avec la clientèle ou les contreparties de marché, ainsi que les frais généraux. La saisie d’une opération dans l’un de ces systèmes génère directement une ou plusieurs écritures comptables par l’intermédiaire de schémas comptables automatisés. Cette alimentation automatique peut être complétée par des écritures manuelles sur certaines opérations spécifiques. Le système comptable de Sfil est à même de gérer une double comptabilisation selon les normes françaises et le référentiel IFRS tel qu'adopté par l'Union européenne. La synthèse de ces écritures est ensuite automatiquement obtenue au travers d’outils de publication paramétrés.

L’exhaustivité et l’exactitude des saisies sont garanties par le système de contrôle interne des services de gestion. Lorsque certaines opérations ne peuvent faire l’objet d’un suivi totalement intégré dans les outils de gestion, les contrôles mis en œuvre au sein des équipes comptables visent à revoir la traduction des effets spécifiques liés à ces opérations particulières et à éventuellement corriger leur traduction.

Un premier niveau de contrôle est effectué au sein des équipes comptables métiers, notamment via l’analyse des rapprochements des situations comptables unitaires et des inventaires de gestion, mais aussi au travers de l’analyse des rapprochements bancaires ou de la justification des comptes d’attente techniques. Ces équipes assurent par ailleurs la réconciliation des données du produit net bancaire avec les données de gestion produites par des équipes distinctes. Ce rapprochement est réalisé a minima à une fréquence trimestrielle et la cohérence d’une période à l’autre est vérifiée au travers de contrôles analytiques. Les principales évolutions doivent être expliquées. De plus, ces équipes rédigent une note de synthèse des travaux réalisés qui identifie les points nécessitant une attention particulière et les axes d’amélioration en vue des arrêtés comptables suivants. Enfin, le contrôle de gestion effectue des contrôles de cohérence sur le produit net bancaire et peut le cas échéant mener des analyses plus approfondies en cas d’écarts significatifs.

Afin de veiller à l’application de son plan de contrôles de deuxième niveau, la direction comptable, dispose d’un outil de suivi permettant de s’assurer de l’exécution des contrôles clés. La validation des contrôles clés est réalisée par le supérieur hiérarchique du collaborateur ayant réalisé le contrôle. Cette base et les commentaires apportés aux points de dysfonctionnement rencontrés font l’objet d’une revue par le directeur comptable adjoint et le directeur de la planification financière et de la comptabilité avec les principaux responsables d’équipes comptables.

Les états de synthèse sont réalisés via un processus automatisé qui repose sur un paramétrage administré par l’équipe normes et études. Les opérations de consolidation sont intégrées dans un ensemble de développements prévus au sein du système d’information comptable du groupe Sfil. Les annexes aux comptes sociaux et les déclarations réglementaires sont produites à partir des données comptables éventuellement enrichies d’attributs de gestion. Des analyses qualitatives sont ensuite opérées au travers d’une relecture croisée des données de synthèse au sein de la direction finances et marchés financiers. Des contrôles croisés sont également exercés entre les états de synthèse et les annexes.

Processus d’arrêté des comptes

Les états financiers sont préparés par les directions de Sfil, notamment la direction finance et marchés financiers, la direction des risques et le secrétariat général. Les états financiers annuels IFRS de Sfil sont publiés au format ESEF conformément à la réglementation en vigueur. 

Les états financiers font l’objet d’un examen particulier en cours de production et dans leur forme finale par le directeur de la planification financière et de la comptabilité, puis par le directeur financier. Ces états sont présentés au comité des comptes. Les états financiers annuels sont arrêtés par le conseil d’administration de Sfil. Les principaux éléments du rapport de gestion de la période sont également examinés à cette occasion. Les comptes annuels et semestriels font respectivement l’objet d’un audit et d’une revue limitée par les commissaires aux comptes.

Information financière

La direction de la communication financière et extra-financière assure l’homogénéité de l’ensemble des messages diffusés relatifs à l’information financière du groupe Sfil. Elle est responsable de l’information publiée au travers des communiqués et présentations des résultats du groupe Sfil et des rapports financiers annuels et semestriels mis à disposition du public sur le site internet du Groupe. Ces derniers sont également déposés auprès de l'Autorité des marchés financiers. Dans ce cadre, la direction de la communication financière, sous la responsabilité de la direction générale et du directeur finance et marchés financiers prépare les supports de présentation des résultats et de la structure financière du groupe Sfil, permettant de fonder l’opinion des tiers sur sa performance, sa solidité financière et ses perspectives. 

Rôle des commissaires aux comptes

Le commissariat aux comptes de Sfil est exercé par un collège de deux commissaires aux comptes, commun avec Caffil. 

Les commissaires aux comptes participent régulièrement à l’ensemble du processus d’établissement de l’information financière et comptable dans un souci d’efficacité et de transparence.

Dans le cadre de leurs diligences, ils procèdent à l’analyse des procédures comptables et à l’évaluation du dispositif de contrôle interne en vigueur afin de déterminer leur domaine d’intervention après avoir estimé les zones principales de risques. Lors de ces analyses, ils font part à la direction de la société des axes d’amélioration qui pourraient être mis en œuvre afin d’améliorer et de sécuriser les processus de production de l’information comptable et financière.

Ils disposent par ailleurs des documents qui leur permettent de mettre en œuvre leurs diligences. Il s’agit notamment des rapports de mission de la direction de l’audit interne et des notes de traitement comptable ou de synthèse d’arrêté établies par la direction de la comptabilité.

Leurs travaux englobent également la revue de l’ensemble des conventions entrant dans le champ des conventions réglementées. Ils en assurent la transcription exhaustive et correcte au travers du rapport spécifique qu’ils remettent en fin de mission légale.

L’exercice de ces diligences permet d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes qu’ils certifient ne comportent pas d’anomalies significatives.

Information de gestion

Les états financiers que communique Sfil à son actionnaire et au public sont complétés par les rapports de gestion. Cette information de gestion inclut aussi les éléments relatifs aux prêts commercialisés par les deux partenaires ou au refinancement des grands crédits à l’exportation. Cette information de gestion est principalement préparée par la direction de la planification financière et de la comptabilité à partir de données de gestion rapprochées avec la comptabilité. Les perspectives et les évaluations de risques intégrées dans les rapports financiers sont préparés par les directions opérationnelles ou par la direction des risques. Leur exactitude est alors garantie par le dispositif de contrôle interne des directions concernées. Les commissaires aux comptes revoient également la cohérence de ces informations dans le cadre de la revue ou de l’audit qu’ils effectuent sur le rapport de gestion et le chapitre sur risques et adéquation des fonds propres des rapports financiers semestriel et annuel.

4.3Gestion du capital et adéquation des fonds propres

4.3.1Champ d’application du périmètre prudentiel

Il n’existe pas de différence entre le périmètre de consolidation prudentielle et le périmètre de consolidation comptable, et les normes comptables appliquées sont identiques.

EU LI1 – Différences entre le périmètre de consolidation comptable et le périmètre de consolidation prudentielle et mise en correspondance des catégories des états financiers avec les catégories de risques réglementaires

 

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

Valeurs comptables telles que déclarées dans les états financiers publiés

Valeurs comptables selon le périmètre de consolidation prudentielle

Valeurs comptables des éléments

Soumis au cadre du risque de crédit

Soumis au cadre du risque de crédit de contrepartie

Soumis au cadre des titrisations

Soumis au cadre du risque de marché

Non soumis à des exigences de fonds propres ou soumis à des déductions des fonds propres

 

Ventilation par catégorie d’actifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés

1

Banques centrales

-

-

-

-

-

-

-

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

-

-

-

-

-

-

-

3

Dérivés de couverture

-

-

-

-

-

-

-

4

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

-

-

-

-

-

-

-

5

Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti

-

-

-

-

-

-

-

6

Prêts et avances à la clientèle au coût amorti

0

0

0

-

-

-

-

7

Titres au coût amorti

0

0

0

-

-

-

-

8

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

-

-

-

-

-

-

-

9

Actifs d’impôts courants

-

-

-

-

-

-

-

10

Actifs d’impôts différés

-

-

-

-

-

-

-

11

Immobilisations corporelles

-

-

-

-

-

-

-

12

Immobilisations incorporelles

-

-

-

-

-

-

-

13

Comptes de régularisation et actifs divers

-

-

-

-

-

-

-

14

Total des actifs

0

0

0

-

-

-

-

 

Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés

 

 

 

 

 

 

 

1

Banques centrales

-

-

-

-

-

-

-

2

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

-

-

-

-

-

-

-

3

Instruments dérivés de couverture

-

-

-

-

-

-

-

4

Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti

-

-

-

-

-

-

-

5

Dettes envers la clientèle au coût amorti

-

-

-

-

-

-

-

6

Dettes représentées par un titre au coût amorti

0

0

-

-

-

-

0

7

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

-

-

-

-

-

-

-

8

Passifs d’impôts courants

-

-

-

-

-

-

-

9

Passifs d’impôts différés

-

-

-

-

-

-

-

10

Comptes de régularisation et passifs divers

-

-

-

-

-

-

-

11

Provisions

-

-

-

-

-

-

-

12

Dettes subordonnées

-

-

-

-

-

-

-

13

Total des passifs

0

0

-

-

-

-

0

EU LI2 – Principales sources de différences entre les montants d’exposition réglementaires et les valeurs comptables des états financiers

Les différences entre les montants d’exposition réglementaires et les valeurs comptables des états financiers sont peu significatifs, elles représentent moins de 0,03 % de l'encours total.

 

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

Total

Éléments soumis au

Cadre du risque de crédit

Cadre des titrisations

Cadre du risque de crédit de contrepartie

Cadre du risque de marché

1

Valeur comptable des actifs selon le périmètre de consolidation prudentielle (selon le tableau EU LI1)

0

0

-

-

-

2

Valeur comptable des passifs selon le périmètre de consolidation prudentielle (selon le tableau EU LI1)

0

-

-

-

-

3

Montant total net selon le périmètre de consolidation prudentielle

-

0

-

(0)

-

4

Montants hors bilan

(0)

0

-

-

 

5

Différences de valorisation

-

-

-

-

 

6

Différences dues à des règles de compensation différentes, autres que celles déjà incluses dans la ligne 2

-

-

-

-

 

7

Différences dues à la prise en compte des provisions

-

-

-

-

 

8

Différences dues à l’utilisation de techniques d’atténuation du risque de crédit (ARC)

-

-

-

-

 

9

Différences dues aux facteurs de conversion du crédit

-

-

-

-

 

10

Différences dues aux titrisations avec transfert de risque

-

-

-

-

 

11

Autres différences

-

-

-

(0)

 

12

Montants d’exposition pris en compte à des fins réglementaires

-

0

-

-

-

 

EU LI3 – Résumé des différences entre les périmètres de consolidation (entité par entité)

 

a

b

c

d

e

f

g

h

Nom de l’entité

Méthode de consolidation comptable

Méthode de consolidation prudentielle

Description de l’entité

Consolidation intégrale

Consolidation proportionnelle

Méthode de
 la mise en équivalence

Ni consolidée
 ni déduite

Déduite

Caisse Française de Financement Local

Consolidation intégrale

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

Sfil (siège)

Consolidation intégrale

X

 

 

 

 

Établissement de crédit

4.3.2Exigences de fonds propres et actifs pondérés

SREP

Dans le cadre du mécanisme de surveillance unique, Sfil est soumis à la supervision directe de la BCE. Les résultats du SREP (Supervisory Review and Evaluation Process) sont notifiés annuellement par la BCE à la direction générale de Sfil, pour définir les exigences de fonds propres.

Au 31 décembre 2024, l’exigence de fonds propres de Total capital s’élevait à 12,50 % dont :

Par ailleurs, au 31 décembre 2024, l’exigence de CET1 Capital s’élevait à 8,56 % et celle de T1 capital à 10,25 %.

Le ratio CET1 atteint 42,2 % au 31 décembre 2024 (contre 37,5 % au 31 décembre 2023). Il s’établit nettement au-dessus de l’exigence minimale de 8,56 % fixée par le superviseur européen dans le cadre du processus de contrôle et d’évaluation prudentiels (SREP). La hausse du ratio résulte principalement de la baisse des risques pondérés. En effet, depuis fin septembre 2024, le calcul des risques pondérés repose sur l’approche standard. Cette évolution fait suite à la décision du Collège de l’ACPR de traiter les expositions sur la plupart des collectivités locales françaises comme des expositions sur l’administration centrale française.

Sfil et sa filiale Caffil bénéficient d'une dérogation à l'application des exigences de fonds propres sur une base individuelle, telle que prévue à l'article 7 du CRR.

Coussin contracyclique

EU CCyB1 – Répartition géographique des expositions de crédit pertinentes pour le calcul du coussin contracyclique

 

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

Expositions générales de crédit

Expositions de crédit pertinentes –
risque de marché

Expositions de titrisation Valeur exposée au risque pour le portefeuille hors négociation

Valeur
 d’exposition
 totale

Exigences de fonds propres

Total

Montants d’exposition pondérés

Pondérations des exigences de fonds propres (%)

Taux de coussin contracyclique (%)

Valeur exposée au risque selon l’approche standard

Valeur exposée au risque selon l’approche NI

Somme des positions longues et courtes des expositions relevant du portefeuille de négociation pour l’approche standard

Valeur des expositions du portefeuille de négociation pour les modèles internes

Expositions au risque de crédit pertinentes –
 risque de crédit

Expositions de crédit pertinentes – risque de marché

Expositions de crédit pertinentes – positions de titrisation dans le portefeuille hors négociation

010

Ventilation par pays :

 

France

1 372

-

-

-

-

1 372

42

-

-

42

524

59,09 %

1,00 %

 

Canada

555

-

-

-

-

555

9

-

-

9

111

12,52 %

-

 

Suède

271

-

-

-

-

271

3

-

-

3

36

4,09 %

2,00 %

 

Norvège

238

-

-

-

-

238

2

-

-

2

24

2,69 %

2,50 %

 

Finlande

209

-

-

-

-

209

2

-

-

2

21

2,35 %

-

 

Pays-Bas

127

-

-

-

-

127

2

-

-

2

21

2,32 %

2,00 %

 

Danemark

98

-

-

-

-

98

2

-

-

2

20

2,22 %

2,50 %

 

Allemagne

94

-

-

-

-

94

1

-

-

1

19

2,11 %

0,75 %

 

Irlande

61

-

-

-

-

61

2

-

-

2

30

3,42 %

1,50 %

 

Espagne

45

-

-

-

-

45

4

-

-

4

45

5,02 %

-

 

Belgique

27

-

-

-

-

27

0

-

-

0

3

0,31 %

1,00 %

 

Nouvelle-Calédonie

4

-

-

-

-

4

0

-

-

0

6

0,65 %

-

 

Autres

28

-

-

-

-

28

2

-

-

2

28

3,21 %

-

020

Total

3 128

-

-

-

-

3 128

71

-

-

71

886

100,00 %

 

 

 

EU CCyB2 – Montant du coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement

(en EUR millions)

a

1

Montant total d’exposition au risque

3 392

2

Taux de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement

0,91 %

3

Exigence de coussin de fonds propres contracyclique spécifique à l’établissement

31

Composition des fonds propres

EU CC1 — Composition des fonds propres réglementaires

(en EUR millions)

(a)

(b)

Montants

Source basée sur les numéros/lettres de référence du bilan selon le périmètre de consolidation réglementaire

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : instruments et réserves

1

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

1 445

a

 

dont : Type d’instrument 1

1 445

 

 

dont : Type d’instrument 2

-

 

 

dont : Type d’instrument 3

-

 

2

Résultats non distribués

101

b

3

Autres éléments du résultat global accumulés (et autres réserves)

17

c + d

EU-3a

Fonds pour risques bancaires généraux

-

 

4

Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 3, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des CET1

-

 

5

Intérêts minoritaires (montant autorisé en CET1 consolidés)

-

 

EU-5a

Bénéfices intermédiaires, nets de toute charge et de tout dividende prévisible, ayant fait l’objet d’un contrôle indépendant

-

 

6

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) avant ajustements réglementaires

1 563

 

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1) : ajustements réglementaires

 

 

7

Corrections de valeur supplémentaires (montant négatif)

(2)

 

8

Immobilisations incorporelles (nettes des passifs d’impôt associés) (montant négatif)

(19)

f

10

Actifs d’impôt différé dépendant de bénéfices futurs à l’exclusion de ceux résultant de différences temporelles (nets des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)

(74)

g

11

Réserves en juste valeur relatives aux pertes et aux gains générés par la couverture des flux de trésorerie des instruments financiers qui ne sont pas évalués à la juste valeur

(0)

e

12

Montants négatifs résultant du calcul des montants des pertes anticipées

-

 

13

Toute augmentation de valeur des capitaux propres résultant d’actifs titrisés (montant négatif)

-

 

14

Pertes ou gains sur passifs évalués à la juste valeur et qui sont liés à l’évolution de la qualité de crédit de l’établissement

-

 

15

Actifs de fonds de pension à prestations définies (montant négatif)

-

 

16

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments CET1 (montant négatif)

-

 

17

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)

-

 

18

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

-

 

19

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

-

 

EU-20a

Montant des expositions aux éléments suivants qui reçoivent une pondération de 1 250 %, lorsque l’établissement a opté pour la déduction

-

 

EU-20b

dont : participations qualifiées hors du secteur financier (montant négatif)

-

 

EU-20c

dont : positions de titrisation (montant négatif)

-

 

EU-20d

dont : positions de négociation non dénouées (montant négatif)

-

 

21

Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies) (montant négatif)

-

 

22

Montant au-dessus du seuil de 17,65 % (montant négatif)

-

 

23

dont : détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles il détient un investissement important

-

 

25

dont : actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles

-

 

EU-25a

Pertes de l’exercice en cours (montant négatif)

-

 

EU-25b

Charges d’impôt prévisibles relatives à des éléments CET1, sauf si l’établissement ajuste dûment le montant des éléments CET1 dans la mesure où ces impôts réduisent le montant à concurrence duquel ces éléments peuvent servir à couvrir les risques ou pertes (montant négatif)

-

 

27

Déductions AT1 admissibles dépassant les éléments AT1 de l’établissement (montant négatif)

-

 

27a

Autres ajustements réglementaires

(37)

 

28

Total des ajustements réglementaires des fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

(132)

 

29

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

1 431

 

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : instruments

-

 

30

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

-

 

31

dont : classés en tant que capitaux propres selon le référentiel comptable applicable

-

 

32

dont : classés en tant que passifs selon le référentiel comptable applicable

-

 

33

Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 4, du CRR et comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des AT1

-

 

EU-33a

Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1

-

 

EU-33b

Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 1, du CRR soumis à exclusion progressive des AT1

-

 

34

Fonds propres de catégorie 1 éligibles inclus dans les fonds propres consolidés AT1 (y compris intérêts minoritaires non inclus dans la ligne 5) émis par des filiales et détenus par des tiers

-

 

35

dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive

 

 

36

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) avant ajustements réglementaires

-

 

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1) : ajustements réglementaires

 

 

37

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments AT1 (montant négatif)

-

 

38

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)

-

 

39

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

-

 

40

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments AT1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

-

 

42

Déductions T2 admissibles dépassant les éléments T2 de l’établissement (montant négatif)

-

 

42a

Autres ajustements réglementaires des fonds propres AT1

-

 

43

Total des ajustements réglementaires des fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

-

 

44

Fonds propres additionnels de catégorie 1 (AT1)

-

 

45

Fonds propres de catégorie 1 (T1 = CET1 + AT1)

1 431

 

Fonds propres de catégorie 2 (T2) : instruments

 

 

46

Instruments de fonds propres et comptes des primes d’émission y afférents

-

 

47

Montant des éléments éligibles visés à l’article 484, paragraphe 5, du CRR et des comptes des primes d’émission y afférents soumis à exclusion progressive des T2 conformément à l’article 486, paragraphe 4, du CRR

-

 

EU-47a

Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 bis, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2

-

 

EU-47b

Montant des éléments éligibles visés à l’article 494 ter, paragraphe 2, du CRR soumis à exclusion progressive des T2

-

 

48

Instruments de fonds propres éligibles inclus dans les fonds propres consolidés T2 (y compris intérêts minoritaires et instruments AT1 non inclus dans les lignes 5 ou 34) émis par des filiales et détenus par des tiers

-

 

49

dont : instruments émis par des filiales soumis à exclusion progressive

-

 

50

Ajustements pour risque de crédit

-

 

51

Fonds propres de catégorie 2 (T2) avant ajustements réglementaires

-

 

Fonds propres de catégorie 2 (T2) : ajustements réglementaires

 

 

52

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par un établissement, de ses propres instruments et emprunts subordonnés T2 (montant négatif)

-

 

53

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier lorsqu’il existe une détention croisée avec l’établissement visant à accroître artificiellement les fonds propres de l’établissement (montant négatif)

-

 

54

Détentions directes, indirectes et synthétiques d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant au-dessus du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

-

 

55

Détentions directes, indirectes et synthétiques, par l’établissement, d’instruments et d’emprunts subordonnés T2 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (net des positions courtes éligibles) (montant négatif)

-

 

EU-56a

Déductions admissibles d’engagements éligibles dépassant les éléments d’engagements éligibles de l’établissement (montant négatif)

-

 

EU-56b

Autres ajustements réglementaires des fonds propres T2

-

 

57

Total des ajustements réglementaires des fonds propres de catégorie 2 (T2)

-

 

58

Fonds propres de catégorie 2 (T2)

-

 

59

Total des fonds propres (TC = T1 + T2)

1 431

 

60

Montant total d’exposition au risque

3 392

 

Ratios et exigences de fonds propres, y compris les coussins

 

 

61

Fonds propres de base de catégorie 1 (CET1)

42,18 %

 

62

Fonds propres de catégorie 1

42,18 %

 

63

Total des fonds propres

42,18 %

 

64

Exigences globales de fonds propres CET1 de l’établissement

8,47 %

 

65

dont : exigence de coussin de conservation de fonds propres

2,50 %

 

66

dont : exigence de coussin de fonds propres contracyclique

0,91 %

 

67

dont : exigence de coussin pour le risque systémique

-

 

EU-67a

dont : exigence de coussin pour établissement d’importance systémique mondiale (EISm) ou pour autre établissement d’importance systémique (autre EIS)

-

 

EU-67b

dont : exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face aux risques autres que le risque de levier excessif

0,56 %

 

68

Fonds propres de base de catégorie 1 (en pourcentage du montant d’exposition au risque) disponibles après le respect des exigences minimales de fonds propres

33,18 %

 

Montants inférieurs aux seuils pour déduction (avant pondération)

 

 

72

Détentions directes et indirectes de fonds propres et d’engagements éligibles d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement ne détient pas d’investissement important (montant en dessous du seuil de 10 %, net des positions courtes éligibles)

-

 

73

Détentions directes et indirectes, par l’établissement, d’instruments CET1 d’entités du secteur financier dans lesquelles l’établissement détient un investissement important (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des positions courtes éligibles)

-

 

75

Actifs d’impôt différé résultant de différences temporelles (montant en dessous du seuil de 17,65 %, net des passifs d’impôt associés lorsque les conditions prévues à l’article 38, paragraphe 3, du CRR sont réunies)

-

 

Plafonds applicables lors de l’inclusion de provisions dans les fonds propres de catégorie 2

 

 

76

Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche standard (avant application du plafond)

-

 

77

Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche standard

36

 

78

Ajustements pour risque de crédit inclus dans les T2 eu égard aux expositions qui relèvent de l’approche fondée sur les notations internes (avant application du plafond)

-

 

79

Plafond pour l’inclusion des ajustements pour risque de crédit dans les T2 selon l’approche fondée sur les notations internes

-

 

Instruments de fonds propres soumis à exclusion progressive 
(applicable entre le 1er janvier 2014 et le 1er janvier 2022 uniquement)

 

 

80

Plafond actuel applicable aux instruments CET1 soumis à exclusion progressive

-

 

81

Montant exclu des CET1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

-

 

82

Plafond actuel applicable aux instruments AT1 soumis à exclusion progressive

-

 

83

Montant exclu des AT1 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

-

 

84

Plafond actuel applicable aux instruments T2 soumis à exclusion progressive

-

 

85

Montant exclu des T2 en raison du plafond (dépassement du plafond après remboursements et échéances)

-

 

EU CC2 — Rapprochement entre les fonds propres réglementaires et le bilan dans les états financiers audités

(en EUR millions)

a

c

 

Bilan dans les états financiers publiés

Référence

 

À la fin de la période

 

 

Actifs – Ventilation par catégorie d’actifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés

 

1

Banques centrales

2 016

 

 

2

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

1 690

 

 

3

Instruments dérivés de couverture

2 142

 

 

4

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

-

 

 

5

Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti

56

 

 

6

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

55 007

 

 

7

Titres au coût amorti

8 514

 

 

8

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

380

 

 

9

Actifs d’impôts courants

1

 

 

10

Actifs d’impôts différés

74

g

 

11

Immobilisations corporelles

28

 

 

12

Immobilisations incorporelles

19

f

 

13

Comptes de régularisation et actifs divers

1 940

 

 

14

Total des actifs

71 869

 

 

Passifs – Ventilation par catégorie de passifs conformément au bilan figurant dans les états financiers publiés

 

1

Banques centrales

-

 

 

2

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

335

 

 

3

Instruments dérivés de couverture

3 886

 

 

5

Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti

-

 

 

6

Dettes envers la clientèle au coût amorti

-

 

 

7

Dettes représentées par un titre au coût amorti

65 640

 

 

8

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

39

 

 

9

Passifs d’impôts courants

1

 

 

10

Passifs d’impôts différés

-

 

 

11

Comptes de régularisation et passifs divers

349

 

 

12

Provisions

15

 

 

13

Dettes subordonnées

-

 

 

14

Total des passifs

70 266

 

 

Capitaux propres (EUR millions)

 

1

Capital

1 445

a

 

2

Réserves et report à nouveau

155

 

 

3

dont report à nouveau

101

b

 

4

dont autres réserves

83

c

 

5

dont accompte sur dividende sur le résultat de l’exercice 2024

(30)

 

 

6

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres

(67)

d

 

7

dont gains ou pertes latents sur dérivés de couverture de flux de trésorerie

-

e

 

8

Résultat de l’exercice

69

 

 

9

Total des capitaux propres

1 602

 

 

EU CCA : Caractéristiques principales des instruments de fonds propres et d’engagements éligibles réglementaires

 

a

a

Instruments destinés à satisfaire aux exigences de fonds propres comme aux exigences d’engagements éligibles (1)

1

Émetteur

Sfil SA

Caisse Française de Financement Local

2

Identifiant unique (par exemple identifiant CUSIP, ISIN ou Bloomberg pour placement privé).

Sans objet

Sans objet

2a

Placement public ou privé

Privé

Privé

3

Droit(s) régissant l’instrument

Français

Français

3a

Reconnaissance contractuelle des pouvoirs de dépréciation et de conversion des autorités de résolution

Non

Non

Traitement réglementaire

 

 

4

Traitement actuel compte tenu, le cas échéant, des règles transitoires du CRR

Fonds propres de base de catégorie 1

Fonds propres de base de catégorie 1

5

Règles CRR après transition

Fonds propres de base de catégorie 1

Fonds propres de base de catégorie 1

6

Éligible au niveau individuel/(sous-)consolidé/individuel et (sous-)consolidé

Consolidé

Consolidé

7

Type d’instrument (à préciser pour chaque ressort territorial)

Action ordinaire

Action ordinaire

8

Montant comptabilisé en fonds propres réglementaires 
ou en engagements éligibles (monnaie en millions, à la dernière date de clôture)

130

1 315

9

Valeur nominale de l’instrument

130

1 350

EU-9a

Prix d’émission

Sans objet

Sans objet

EU-9b

Prix de rachat

Sans objet

Sans objet

10

Classification comptable

Capitaux propres

Capitaux propres

11

Date d’émission initiale

Sans objet

Sans objet

12

Perpétuel ou à durée déterminée

Perpétuel

Perpétuel

13

Échéance initiale

Pas d’échéance

Pas d’échéance

14

Option de rachat de l’émetteur soumise à l’accord préalable de l’autorité de surveillance

Non

Non

15

Date facultative d’exercice de l’option de rachat, 
dates d’exercice des options de rachat conditionnelles et prix de rachat

Sans objet

Sans objet

16

Dates ultérieures d’exercice de l’option de rachat, s’il y a lieu

Sans objet

Sans objet

Coupons/dividendes

 

 

17

Dividende/coupon fixe ou flottant

Sans objet

Sans objet

18

Taux du coupon et indice éventuel associé

Sans objet

Sans objet

19

Existence d’un mécanisme de suspension des versements de dividendes (dividend stopper)

Sans objet

Sans objet

EU-20a

Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire 
ou obligatoire des versements (en termes de calendrier)

Pleine discrétion

Pleine discrétion

EU-20b

Caractère entièrement ou partiellement discrétionnaire 
ou obligatoire des versements (en termes de montant)

Pleine discrétion

Pleine discrétion

21

Existence d’un mécanisme de hausse de la rémunération 
(step-up) ou d’une autre incitation au rachat

Non

Non

22

Cumulatif ou non cumulatif

Non cumulatif

Non cumulatif

23

Convertible ou non convertible

Non

Non

24

Si convertible, déclencheur(s) de la conversion

Sans objet

Sans objet

25

Si convertible, entièrement ou partiellement

Sans objet

Sans objet

26

Si convertible, taux de conversion

Sans objet

Sans objet

27

Si convertible, caractère obligatoire ou facultatif de la conversion

Sans objet

Sans objet

28

Si convertible, type d’instrument vers lequel a lieu la conversion

Sans objet

Sans objet

29

Si convertible, émetteur de l’instrument vers lequel a lieu la conversion

Sans objet

Sans objet

30

Caractéristiques en matière de réduction du capital

Non

Non

31

Si réduction du capital, déclencheur de la réduction

Sans objet

Sans objet

32

Si réduction du capital, totale ou partielle

Sans objet

Sans objet

33

Si réduction du capital, définitive ou provisoire

Sans objet

Sans objet

34

Si réduction provisoire du capital, description du mécanisme de réaugmentation du capital

Sans objet

Sans objet

34a

Type de subordination (uniquement pour les engagements éligibles)

Sans objet

Sans objet

EU-34b

Rang de l’instrument dans une procédure normale d’insolvabilité

1

1

35

Rang de l’instrument en cas de liquidation 
(indiquer le type d’instrument de rang immédiatement supérieur)

AT1

AT1

36

Caractéristiques non conformes pendant la période de transition

Non

Non

37

Dans l’affirmative, préciser les caractéristiques non conformes

Sans objet

Sans objet

37a

Lien vers les conditions contractuelles complètes de l’instrument (balisage)

Sans objet

Sans objet

  • La mention « Sans objet » est indiquée lorsque ce n’est pas applicable.

 

 

EU PV1 – Corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente (PVA)

 

(en EUR millions)

 

 

 

AVA de catégorie

a

b

c

d

e

EU e1

EU e2

f

g

h

Catégorie de risque

AVA de catégorie — Incertitude d’évaluation

AVA de catégorie totale après diversification

Actions

Taux d’intérêt

Change

Crédit

 
 
 
Matières premières

AVA relatives aux écarts de crédit constatés d’avance

AVA relatives aux coûts d’investissement et de financement

 

Dont : Total approche principale dans le portefeuille de négociation

Dont : Total approche principale dans le portefeuille bancaire

1

Incertitude sur les prix du marché

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

3

Coûts de liquidation

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

4

Positions concentrées

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

5

Résiliation anticipée

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Risque lié au modèle

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

7

Risque opérationnel

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10

Frais administratifs futurs

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

12

Total des corrections de valeur supplémentaires (AVA)

 

 

 

 

 

 

 

2

-

-

 

Actifs pondérés

EU OV1 — Vue d’ensemble des montants totaux d’exposition au risque

(en EUR millions)

Montant total d’exposition au risque (TREA)

Exigences totales de fonds propres

a

b

c

31/12/2024

30/09/2024

31/12/2024

1

Risque de crédit (hors CCR)

2 860

2 894

229

2

Dont approche standard

2 860

2 894

229

3

Dont approche NI simple (F-IRB)

-

-

-

4

Dont approche par référencement

-

-

-

EU 4a

Dont actions selon la méthode de pondération simple

-

-

-

5

Dont approche NI avancée (A-IRB)

-

-

-

6

Risque de crédit de contrepartie – CCR

139

132

11

7

Dont approche standard

60

61

5

8

Dont méthode du modèle interne (IMM)

-

-

-

EU 8a

Dont expositions sur une CCP

0

0

-

EU 8b

Dont ajustement de l’évaluation de crédit — CVA

79

71

6

9

Dont autres CCR

-

-

-

15

Risque de règlement

-

-

-

16

Expositions de titrisation dans le portefeuille hors négociation (après le plafond)

-

-

-

17

Dont approche SEC-IRBA

-

-

-

18

Dont SEC-ERBA (y compris IAA)

-

-

-

19

Dont approche SEC-SA

-

-

-

EU 19a

Dont 1 250 % / déduction

-

-

-

20

Risques de position, de change et de matières premières 
(Risque de marché)

-

-

-

21

Dont approche standard

-

-

-

22

Dont approche fondée sur les modèles internes

-

-

-

EU 22a

Grands risques

-

-

-

23

Risque opérationnel

394

410

31

EU 23a

Dont approche élémentaire

-

-

-

EU 23b

Dont approche standard

394

410

31

EU 23c

Dont approche par mesure avancée

-

-

-

24

Montants inférieurs aux seuils de déduction 
(soumis à pondération de 250 %)

-

-

-

29

Total

3 392

3 436

271

Ratio de levier

Procédures utilisées pour gérer le risque de levier excessif

L’évolution du ratio de levier de Sfil fait l’objet d’un contrôle régulier dans le cadre du tableau de suivi des indicateurs du Risk Appetite Statement et du Plan Préventif de Rétablissement. Ce tableau de suivi est présenté au comité des risques ainsi qu’au comité des risques et du contrôle interne, et ce sur une base trimestrielle. Ces comités prendraient toutes les mesures nécessaires en cas d’évolution négative de ce ratio.

Compte tenu de l’exclusion des prêts de développement et de l’activité de crédit-export de la mesure de l’exposition totale, le ratio de levier ne devrait pas se dégrader de manière significative, sauf en cas de difficulté majeure sur le niveau des fonds propres. Dans les scénarios stressés de l’ICAAP et du Plan Préventif de Rétablissement, le ratio reste établi au-delà de 3 %.

Dans le cas extrêmement improbable où le ratio de levier passerait en dessous de 3 %, Sfil pourrait envisager de céder des actifs (sauf en cas d’impact des pertes sur les fonds propres) ou de procéder à une opération de recapitalisation.

 

Évolution du ratio de levier

Au 31 décembre 2024, le ratio de levier s’établit à 9,6 %, stable par rapport au niveau de 9,7 % de fin 2023. 

EU LR1 – LRSum : Résumé du rapprochement entre actifs comptables et expositions aux fins du ratio de levier

(en EUR millions)

a

Montant applicable

1

Total de l’actif selon les états financiers publiés

71 869

2

Ajustement pour les entités consolidées d’un point de vue comptable mais qui n’entrent pas dans le périmètre de la consolidation prudentielle

-

3

(Ajustement pour les expositions titrisées qui satisfont aux exigences opérationnelles pour la prise en compte d’un transfert de risque)

-

4

(Ajustement pour l’exemption temporaire des expositions sur les banques centrales (le cas échéant))

-

5

(Ajustement pour actifs fiduciaires comptabilisés au bilan conformément au référentiel comptable applicable mais exclus de la mesure totale de l’exposition au titre de l’article 429 bis, paragraphe 1, point i), du CRR)

-

6

Ajustement pour achats et ventes normalisés d’actifs financiers faisant l’objet d’une comptabilisation à la date de transaction

-

7

Ajustement pour les transactions éligibles des systèmes de gestion centralisée de la trésorerie

-

8

Ajustement pour instruments financiers dérivés

(618)

9

Ajustement pour les opérations de financement sur titres (OFT)

-

10

Ajustement pour les éléments de hors bilan (résultant de la conversion des expositions de hors bilan en montants de crédit équivalents)

7 644

11

(Ajustement pour les corrections de valeur à des fins d’évaluation prudente et les provisions spécifiques et générales qui ont réduit les fonds propres de catégorie 1)

(6)

EU-11a

(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)

-

EU-11b

(Ajustement pour expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR)

-

12

Autres ajustements

(64 000)

13

Mesure de l’exposition totale

14 889

EU LR2 – LRCom : Ratio de levier — déclaration commune

(en EUR millions)

Expositions au ratio de levier en vertu du CRR

 

a

b

 

31/12/2024

30/09/2024

 

Expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

 

1

Éléments inscrits au bilan (dérivés et OFT exclus, mais sûretés incluses)

69 713

68 618

 

2

Rajout du montant des sûretés fournies pour des dérivés, lorsqu’elles sont déduites des actifs du bilan selon le référentiel comptable applicable

-

-

 

3

(Déduction des créances comptabilisées en tant qu’actifs pour la marge de variation en espèces fournie dans le cadre de transactions sur dérivés)

(1 762)

(1 839)

 

4

(Ajustement pour les titres reçus dans le cadre d’opérations de financement sur titres qui sont comptabilisés en tant qu’actifs)

-

-

 

5

(Ajustements pour risque de crédit général des éléments inscrits au bilan)

-

-

 

6

(Montants d’actifs déduits lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1)

(119)

(107)

 

7

Total des expositions au bilan (excepté dérivés et OFT)

67 832

66 672

 

Expositions sur dérivés

 

 

8

Coût de remplacement de toutes les transactions dérivées SA-CCR (c’est-à-dire net des marges de variation en espèces éligibles)

957

870

 

EU-8a

Dérogation pour dérivés : contribution des coûts de remplacement selon l’approche standard simplifiée

-

-

 

9

Montants de majoration pour l’exposition future potentielle associée à des opérations sur dérivés SA-CCR

581

554

 

EU-9a

Dérogation pour dérivés : Contribution de l’exposition potentielle future selon l’approche standard simplifiée

-

-

 

EU-9b

Exposition déterminée par application de la méthode de l’exposition initiale

-

-

 

10

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (SA-CCR)

-

-

 

EU-10a

(jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients) (approche standard simplifiée)

-

-

 

EU-10b

(Jambe CCP exemptée des expositions sur transactions compensées pour des clients (méthode de l’exposition initiale)

-

-

 

11

Valeur notionnelle effective ajustée des dérivés de crédit vendus

-

-

 

12

(Différences notionnelles effectives ajustées et déductions des majorations pour les dérivés de crédit vendus)

-

-

 

13

Expositions totales sur dérivés

1 538

1 424

 

Expositions sur opérations de financement sur titres (OFT)

 

 

14

Actifs OFT bruts (sans prise en compte de la compensation) après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes

-

-

 

15

(Valeur nette des montants en espèces à payer et à recevoir des actifs OFT bruts)

-

-

 

16

Exposition au risque de crédit de la contrepartie pour les actifs OFT

-

-

 

EU-16a

Dérogation pour OFT : Exposition au risque de crédit de contrepartie conformément à l’article 429 sexies, paragraphe 5, et à l’article 222 du CRR

-

-

 

17

Expositions lorsque l’établissement agit en qualité d’agent

-

-

 

EU-17a

(Jambe CCP exemptée des expositions sur OFT compensées pour des clients)

-

-

 

18

Expositions totales sur opérations de financement sur titres

-

-

 

Autres expositions de hors bilan

 

 

19

Expositions de hors bilan en valeur notionnelle brute

7 644

6 803

 

20

(Ajustements pour conversion en montants de crédit équivalents)

-

-

 

21

(Provisions générales déduites lors de la détermination des fonds propres de catégorie 1 et provisions spécifiques associées aux expositions de hors bilan)

(6)

(7)

 

22

Expositions de hors bilan

7 638

6 797

 

Expositions exclues

 

 

EU-22a

(Expositions exclues de la mesure de l’exposition totale en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point c), du CRR)

-

-

 

EU-22b

(Expositions exemptées en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point j), du CRR (au bilan et hors bilan))

-

-

 

EU-22c

(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Investissements publics)

-

-

 

EU-22d

(Exclusions d’expositions de banques (ou unités de banques) publiques de développement – Prêts incitatifs)

(45 521)

(45 106)

 

EU-22e

(Exclusions d’expositions découlant du transfert de prêts incitatifs par des banques (ou unités de banques) qui ne sont pas des banques publiques de développement)

-

-

 

EU-22f

(Exclusions de parties garanties d’expositions résultant de crédits à l’exportation)

(16 599)

(15 248)

 

EU-22g

(Exclusions de sûretés excédentaires déposées auprès d’agents tripartites)

-

-

 

EU-22h

(Exclusions de services liés aux DCT fournis par les établissements/DCT, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point o), du CRR)

-

-

 

EU-22i

(Exclusions de services liés aux DCT fournis par des établissements désignés, en vertu de l’article 429 bis, paragraphe 1, point p), du CRR)

-

-

 

EU-22j

(Réduction de la valeur d’exposition des crédits de préfinancement ou intermédiaires)

-

-

 

EU-22k

(Total des expositions exemptées)

(62 119)

(60 354)

 

Fonds propres et mesure de l’exposition totale

 

 

y

Fonds propres de catégorie 1

1 431

1 454

 

24

Mesure de l’exposition totale

14 889

14 538

 

Ratio de levier

 

 

 

Ratio de levier

9,61 %

10,00 %

 

EU-25

Ratio de levier (hors incidence de l’exemption des investissements publics et des prêts incitatifs) 

2,37 %

2,44 %

 

25a

Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable)

9,61 %

10,00 %

 

26

Exigence réglementaire de ratio de levier minimal

3,00 %

3,00 %

 

EU-26a

Exigences de fonds propres supplémentaires pour faire face au risque de levier excessif

-

-

 

EU-26b

dont : à constituer avec des fonds propres CET1

-

-

 

27

Exigence de coussin lié au ratio de levier

-

-

 

EU-27a

Exigence de ratio de levier global

3,00 %

3,00 %

 

Choix des dispositions transitoires et expositions pertinentes

 

 

EU-27b

Choix en matière de dispositions transitoires pour la définition de la mesure des fonds propres

Fully phased in

Fully phased in

 

Publication des valeurs moyennes

 

 

28

Moyenne des valeurs quotidiennes des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants

-

-

 

29

Valeur de fin de trimestre des actifs OFT bruts, après ajustement pour les transactions comptabilisées en tant que ventes et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants

-

-

 

30

Mesure de l’exposition totale (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

14 889

14 538

 

30a

Mesure de l’exposition totale (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

14 889

14 538

 

31

Ratio de levier (en incluant l’incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

9,61 %

10,00 %

 

31a

Ratio de levier (hors incidence de toute exemption temporaire de réserves de banque centrale applicable) intégrant les valeurs moyennes des actifs OFT bruts de la ligne 28 (après ajustement pour transactions comptabilisées en tant que vente et net des montants en espèces à payer et à recevoir correspondants)

9,61 %

10,00 %

 

 

EU LR3 – LRSpl : Ventilation des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées)

(en EUR millions)

a

Expositions aux fins du ratio de levier en vertu du CRR

EU-1

Total des expositions au bilan (excepté dérivés, OFT et expositions exemptées), dont :

13 345

EU-2

Expositions du portefeuille de négociation

-

EU-3

Expositions du portefeuille bancaire, dont :

13 345

EU-4

Obligations garanties

2 242

EU-5

Expositions considérées comme souveraines

4 927

EU-6

Expositions aux gouvernements régionaux, banques multilatérales de développement, organisations internationales et entités du secteur public non considérés comme des emprunteurs souverains

3 531

EU-7

Établissements

988

EU-8

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

-

EU-9

Expositions sur la clientèle de détail

-

EU-10

Entreprises

1 066

EU-11

Expositions en défaut

98

EU-12

Autres expositions (notamment actions, titrisations et autres actifs ne correspondant pas à des obligations de crédit)

492

 

MREL

L’Ordinary Insolvency Processing étant retenue comme stratégie préférentielle de résolution de Sfil, la banque n’est pas tenue de respecter une exigence de MREL, à la suite de l’adoption de la directive UE n° 2024/1174 (« Daisy Chains »).

4.4Principaux risques du groupe Sfil

4.4.1Risque de crédit

Le risque de crédit correspond au risque encouru en cas de défaillance d’une contrepartie ou de contreparties considérées comme un même groupe de clients.

Le risque de contrepartie afférent aux opérations de marché est traité dans la section Risque de contrepartie.

Organisation et gouvernance

Dans le cadre de sa fonction de surveillance du risque de crédit, la direction des risques de crédit est notamment en charge des missions suivantes :

  1. la définition, en cohérence avec l'appétit aux risques du groupe Sfil, des politiques et directives de risque de crédit, des différentes limites de concentration ainsi que des délégations à accorder ;
  2. la gestion du processus d'octroi de crédit (nouveaux engagements et réaménagements) en réalisant des analyses de crédit et en octroyant des notations ;
  3. le suivi des portefeuilles existants par la réalisation des revues annuelles, la renotation annuelle des portefeuilles, l'identification des actifs dont le risque s'est dégradé (watchlist, mise en défaut ou expositions non performantes, contrats en forbearance), l'estimation des provisions à mettre en place, le suivi proactif des limites et la réalisation des stress tests ;
  4. l'élaboration des modèles expert et la contribution à l'élaboration des modèles quantitatifs.

La gouvernance de la gestion des risques de crédit s’articule autour des comités spécialisés suivants :

Dispositif de suivi

Politique d’octroi de crédit

S’agissant de l’octroi de financements au secteur public local français, l’analyse porte notamment sur trois types de critères d’octroi : 

S’agissant du refinancement des crédits à l’exportation, les décisions d’engagement sont prises par le comité de crédit.

Limites de concentration [Audité]

Afin de contrôler le profil global de risque de crédit du groupe Sfil et de limiter les concentrations de risques, des limites de concentration par groupe de clients liés, par type de contrepartie, par niveau de notation interne et par région ont été définies ainsi que des limites sectorielles ou géographiques sur le crédit-export. Les limites par notation s’appliquent à la fois aux notations de crédit et aux notations reflétant l’exposition aux risques climatiques. Les limites sur les contreparties bancaires sont définies à la fois au niveau du groupe Sfil et au niveau de Sfil ou de Caffil considérées individuellement. Ces limites sont suivies de façon proactive par la direction des risques, et peuvent être ajustées (voire gelées) à tout moment en fonction de l’évolution des risques associés.

Il est à noter que le secteur public local est très peu sensible aux variations de l’environnement économique.

L’exposition au risque de crédit, comprend :

  • pour les actifs autres que les dérivés : le montant figurant au bilan ;
  • pour les dérivés : l’approche standardisée pour mesurer le risque de crédit d’une contrepartie (méthodologie SA‑CCR) a été appliquée, conformément aux recommandations du comité de Bâle ;
  • pour les engagements hors bilan : le montant figurant en annexe ; il s’agit du montant non tiré des engagements de financement.

L’exposition au risque de crédit est ventilée par zone géographique et par catégorie de contrepartie et d’instrument en tenant compte des garanties obtenues. Cela signifie que lorsque le risque de crédit est garanti par un tiers dont le risque pondéré, au sens de la réglementation de Bâle, est inférieur à celui de l’emprunteur direct, l’exposition est incluse dans la zone géographique et le secteur d’activité du garant.

Ventilation des expositions au risque de crédit(4)

Analyse de l’exposition par zone géographique (en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

France

69 476

66 553

Allemagne

336

189

Belgique

128

32

Italie

3 474

3 773

Espagne

464

471

Autres pays de l’Union européenne

1 091

831

Suisse

511

518

Norvège

238

169

Royaume-Uni

24

15

États-Unis et Canada

854

854

Japon

30

30

EXPOSITION TOTALE

76 626

73 434

 

Analyse de l’exposition par catégorie de contrepartie (en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Souverains

21 964

20 389

Secteur public local

50 741

49 651

Autres actifs garantis par des entités du secteur public

137

151

Institutions financières

3 727

3 185

Autres expositions

56

59

EXPOSITION TOTALE

76 626

73 434

 

Analyse de l’exposition par catégorie d’instrument (en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Banques centrales

2 016

2 980

Prêts à la juste valeur par résultat

1 674

2 229

Instruments dérivés de couverture

1 278

1 345

Titres à la juste valeur par capitaux propres

-

80

Prêts aux établissements de crédit coût amorti

47

29

Prêts à la clientèle au coût amorti

55 442

52 073

Titres au coût amorti

8 532

8 007

Comptes de régularisation et actifs divers

77

100

Engagements de financement

7 559

6 590

EXPOSITION TOTALE

76 626

73 434

 

Notations internes

Les mesures du risque de crédit se fondent principalement sur des systèmes de notation interne homologués. La note interne correspond à une évaluation du niveau de risque de défaut de la contrepartie, exprimée sur une échelle de notation interne, et est un élément clé dans le processus d’octroi de crédit. Les notations des contreparties sont revues au moins une fois par an.

Mesure comptable du risque et lien avec les définitions prudentielles

En application des normes comptables IFRS, et plus spécifiquement de la norme IFRS 9, l’ensemble des actifs financiers comptabilisés au coût amorti et à la juste valeur par capitaux propres ainsi que les engagements de financements sont provisionnés au titre des pertes de crédit attendues . Ils sont classés en trois Stages :

Les encours classés en Stage 3, qualifiés comme étant dépréciés correspondent principalement aux clients remplissant au moins l’un des trois critères suivants :

Ainsi, la définition de la défaillance (Stage 3) selon les normes comptables IFRS couvre un périmètre plus large que la notion de créances douteuses et litigieuses selon les normes comptables françaises et est très proche de la notion réglementaire d’expositions non performantes. En effet, cette dernière comprend, en plus des actifs de Stage 3, les actifs non performants qui sont comptabilisés à la juste valeur par le résultat (c’est-à-dire les actifs non performants qui ne remplissent pas les critères IFRS 9 Solely Payment of Principal and Interest – SPPI).

Des dépréciations sont constituées sur la totalité des actifs financiers et engagements de financement comptabilisés au coût amorti au titre des pertes de crédit attendues, y compris les encours de Stages 1 et 2. Ces dépréciations sont fondées sur des scénarios forward looking (affectés de probabilité d’occurrence), et tiennent compte des pertes attendues sur les 12 prochains mois (Stage 1) ou sur la durée de vie de l’actif (Stages 2 et 3).

Le tableau suivant présente les expositions performantes et non performantes (au sens prudentiel) ventilées par Stage comptable avec les provisions comptables associées : 

EU CR1 : expositions performantes et non performantes et provisions correspondantes

 

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

Valeur comptable brute / Montant nominal

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues
au risque de crédit et provisions

Sorties partielles du bilan cumulées

Sûretés et garanties
financières reçues

Expositions performantes

Expositions non performantes

Expositions performantes – Dépréciations
cumulées et provisions

Expositions non performantes – Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

Sur les expositions performantes

Sur les expositions non performantes

 

Dont étape 1

Dont étape 2

 

Dont étape 2

Dont étape 3

 

Dont étape 1

Dont étape 2

 

Dont étape 2

Dont étape 3

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

2 058

2 058

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

010

Prêts et avances

56 544

51 847

3 032

194

-

177

(28)

(5)

(23)

(11)

-

(6)

-

10 737

46

020

Banques centrales

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

030

Administrations publiques

50 054

45 689

2 877

190

-

173

(26)

(3)

(23)

(11)

-

(6)

-

4 384

42

040

Établissements de crédit

14

14

-

-

-

-

(0)

(0)

-

-

-

-

-

14

-

050

Autres entreprises financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

060

Entreprises non financières

6 476

6 144

154

3

-

3

(3)

(2)

(1)

(0)

-

(0)

-

6 339

3

070

Dont PME

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

080

Ménages

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

090

Titres de créance

8 522

8 007

515

2

-

2

(10)

(7)

(4)

(0)

-

(0)

-

-

-

100

Banques centrales

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

110

Administrations publiques

4 901

4 386

515

2

-

2

(10)

(6)

(4)

(0)

-

(0)

-

-

-

120

Établissements de crédit

3 621

3 621

-

-

-

-

(1)

(1)

-

-

-

-

-

-

-

130

Autres entreprises financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

140

Entreprises non financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

150

Expositions hors bilan

7 550

6 867

683

-

-

-

6

1

5

-

-

-

 

7 520

-

160

Banques centrales

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

 

-

-

170

Administrations publiques

3 754

3 071

683

-

-

-

5

-

5

-

-

-

 

3 728

-

180

Établissements de crédit

4

4

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

 

-

-

190

Autres entreprises financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

 

-

-

200

Entreprises non financières

3 791

3 791

-

-

-

-

1

1

-

-

-

-

 

3 791

-

210

Ménages

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

 

-

-

220

Total

74 674

68 779

4 230

196

-

179

(44)

(12)

(32)

(11)

-

(6)

-

18 257

46

 

La ventilation des expositions sur les entreprises non financières par branche d’activité et par qualité, et les dépréciations comptables associées, est détaillée ci-après :

EU CQ5 : qualité de crédit des prêts et avances accordés à des entreprises non financières par branche d’activité

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

Valeur comptable brute

Dépréciation cumulée

Variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit sur expositions non performantes

 

Dont non performantes

Dont prêts et avances soumis à dépréciation

 

Dont en défaut

010

Agriculture, sylviculture et pêche

-

-

-

-

-

-

020

Industries extractives

115

-

-

115

(0)

-

030

Industrie manufacturière

-

-

-

-

-

-

040

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

393

-

-

393

(1)

-

050

Production et distribution d’eau

-

-

-

-

-

-

060

Construction

34

3

3

18

(0)

-

070

Commerce

-

-

-

-

-

-

080

Transport et stockage

4 980

-

-

4 980

(2)

-

090

Hébergement et restauration

-

-

-

-

-

-

100

Information et communication

87

-

-

87

(0)

-

110

Activités financières et d’assurance

19

-

-

19

(0)

-

120

Activités immobilières

800

-

-

639

(0)

-

130

Activités spécialisées, scientifiques et techniques

-

-

-

-

-

-

140

Activités de services administratifs et de soutien

44

-

-

44

(0)

-

150

Administration publique et défense, sécurité sociale obligatoire

-

-

-

-

-

-

160

Enseignement

-

-

-

-

-

-

170

Santé humaine et action sociale

6

-

-

6

(0)

-

180

Arts, spectacles et activités récréatives

-

-

-

-

-

-

190

Autres services

-

-

-

-

-

-

200

Total

6 479

3

3

6 301

(3)

-

 

Cette page est intentionnellement laissée blanche.

Mesure prudentielle du risque – Calcul de l’exigence de fonds propres, stress-tests
Expositions non performantes et en souffrance au sens prudentiel

La définition du défaut prudentiel et ses différences avec la défaillance au sens d’IFRS 9 est décrite supra (Mesure comptable du risque – Dépréciations IFRS 9).

Les expositions en souffrance qui ne sont pas en Stage 3 sont celles présentant des impayés de plus de 90 jours au titre des seuls intérêts de retard et pénalités. Elles sont peu nombreuses en nombre et en montant. Le détail des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance est présenté ci-après : 

 

EU CQ3 : qualité de crédit des expositions performantes et non performantes par nombre de jours en souffrance

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

Valeur comptable brute/montant nominal

Valeur comptable brute / Montant nominal

Expositions performantes

Expositions non performantes

Total

Pas en souffrance ou en souffrance ≤ 30 jours

En souffrance > 30 jours ≤ 90 jours

Total

Paiement improbable mais pas en souffrance ou en souffrance ≤ 90 jours

En souffrance > 90 jours ≤ 180 jours

En souffrance > 180 jours ≤ 1 an

En souffrance > 1 an ≤ 2 ans

En souffrance > 2 ans ≤ 5 ans

En souffrance > 5 ans ≤ 7 ans

En souffrance > 7 ans

Dont en défaut

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

2 058

2 058

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

010

Prêts et avances

56 544

56 544

-

194

186

-

4

0

0

4

-

192

020

Banques centrales

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

030

Administrations publiques

50 054

50 054

-

190

182

-

4

0

0

4

-

188

040

Établissements de crédit

14

14

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

050

Autres entreprises financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

060

Entreprises non financières

6 476

6 476

-

3

3

-

-

-

-

-

-

3

070

Dont PME

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

080

Ménages

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

090

Titres de créance

8 522

8 522

-

2

2

-

-

-

-

-

-

2

100

Banques centrales

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

110

Administrations publiques

4 901

4 901

-

2

2

-

-

-

-

-

-

2

120

Établissements de crédit

3 621

3 621

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

130

Autres entreprises financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

140

Entreprises non financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

150

Expositions hors bilan

7 550

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

160

Banques centrales

-

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

170

Administrations publiques

3 754

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

180

Établissements de crédit

4

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

190

Autres entreprises financières

-

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

200

Entreprises non financières

3 791

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

210

Ménages

-

 

 

-

 

 

 

 

 

 

 

-

220

Total

74 674

67 124

-

196

188

-

4

0

0

4

-

194

EU CQ4 : qualité des expositions non performantes par situation géographique

 

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

Valeur comptable/montant nominal brut

Dépréciation cumulée

Provisions sur engagements hors bilan et garanties financières donnés

Variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit sur expositions non performantes

 

Dont non performantes

Dont soumises à dépréciation

 

Dont en défaut

010

Expositions au bilan

65 262

196

194

63 580

(44)

 

(5)

020

AE

202

-

-

202

(0)

 

-

030

AR

67

-

-

67

(0)

 

-

040

AT

129

-

-

129

(0)

 

-

050

AU

-

-

-

-

-

 

-

060

BE

126

-

-

126

(0)

 

-

070

BJ

160

-

-

160

(0)

 

-

080

CA

666

-

-

666

(0)

 

-

090

CH

651

-

-

651

(0)

 

-

100

CI

413

-

-

413

(0)

 

-

110

DE

321

-

-

321

(0)

 

-

120

DK

98

-

-

98

(0)

 

-

130

EG

934

-

-

934

(8)

 

-

140

ES

462

-

-

462

(0)

 

-

150

FI

283

-

-

283

(0)

 

-

160

FR

49 030

159

157

47 352

(23)

 

(5)

170

GB

294

-

-

294

(0)

 

-

180

ID

1 285

-

-

1 285

(0)

 

-

190

IE

61

-

-

61

(0)

 

-

200

IT

3 475

-

-

3 475

(9)

 

-

210

JP

30

-

-

30

(0)

 

-

220

KY

558

-

-

558

(0)

 

-

230

KZ

225

-

-

225

(0)

 

-

240

LU

-

-

-

-

-

 

-

250

MT

361

-

-

361

(1)

 

-

260

NC

9

4

4

9

(0)

 

-

270

NL

153

-

-

153

(0)

 

-

280

NO

237

-

-

237

(0)

 

-

290

PA

1 403

-

-

1 403

(0)

 

-

300

PF

53

-

-

53

(0)

 

-

310

PT

3

-

-

0

(0)

 

-

320

QA

669

-

-

669

(0)

 

-

330

SE

342

-

-

342

(0)

 

-

340

SN

14

-

-

14

(0)

 

-

350

TN

28

-

-

28

(0)

 

-

360

UA

33

33

33

33

(0)

 

-

370

US

2 470

-

-

2 470

(0)

 

-

380

UZ

14

-

-

14

(0)

 

-

390

Expositions hors bilan

7 550

-

-

-

-

6

 

400

BJ

72

-

-

-

-

-

 

410

CI

332

-

-

-

-

-

 

420

DE

4

-

-

-

-

-

 

430

EG

683

-

-

-

-

5

 

440

FR

1 081

-

-

-

-

-

 

450

GB

53

-

-

-

-

-

 

460

ID

2 644

-

-

-

-

-

 

470

KY

1 802

-

-

-

-

-

 

480

KZ

642

-

-

-

-

-

 

490

MT

94

-

-

-

-

-

 

500

SN

143

-

-

-

-

-

 

510

Total

72 812

196

194

63 580

(44)

6

(5)

 

Expositions restructurées ou renégociées (forborne)

La politique « Défaut » du groupe Sfil prévoit que la concession accordée à un débiteur en difficulté financière (Forbearance) peut dans certaines situations être un cas de Unlikeliness To Pay.

Les expositions forborne sont classées en non performantes et en défaut (Unlikeliness To Pay) lorsque :

Le tableau suivant présente une ventilation des expositions renégociées performantes et non performantes selon leur qualité comptable ainsi que (i) les dépréciations et (ii) le montant des sûretés associées.

EU CQ1 : qualité de crédit des expositions renégociées

 

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

h

Valeur comptable brute/montant nominal des expositions faisant l’objet de mesures de renégociation

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

Sûretés reçues et garanties financières reçues pour des expositions renégociées

Renégociées performantes

Renégociées non performantes

Sur des expositions renégociées per-
formantes

Sur des expositions renégociées non per-
formantes

Total

dont sûretés reçues et garanties financières reçues pour des expositions non performantes faisant l’objet de mesures de renégociation

Total

Dont en défaut

Dont dépréciées

005

Comptes à vue auprès de banques centrales et autres dépôts à vue

-

-

-

-

-

-

-

-

010

Prêts et avances

137

104

104

98

(0)

(3)

63

35

020

Banques centrales

-

-

-

-

-

-

-

-

030

Administrations publiques

109

104

104

98

(0)

(3)

36

35

040

Établissements de crédit

-

-

-

-

-

-

-

-

050

Autres entreprises financières

-

-

-

-

-

-

-

-

060

Entreprises non financières

28

-

-

-

(0)

-

27

-

070

Ménages

-

-

-

-

-

-

-

-

080

Titres de créance

-

-

-

-

-

-

-

-

090

Engagements de prêt donnés

-

-

-

-

-

-

-

-

100

Total

137

104

104

98

(0)

(3)

63

35

 

Approche standard

Le calcul de l’exigence de fonds propres au titre du risque de crédit repose désormais sur l’approche standard pour l’ensemble du portefeuille. Cette approche s’appuie essentiellement sur des taux de pondération forfaitaires, qui pour certaines catégories de contreparties peuvent dépendre de l’évaluation externe fournie par des organismes externes d’évaluation.

Sfil utilise dans ce cas les évaluations externes fournies par Moody’s et Fitch, organismes externes d’évaluation du crédit (OEEC). Les règles suivantes sont appliquées :

L’association entre la notation externe effectuée par chaque OEEC désigné et les pondérations de risque correspond à l’association standard publiée par l’EBA et les autres autorités de supervision.

Les expositions sur risque de crédit s’élèvent à EUR 76,6 milliards au 31 décembre 2024 et se répartissent par catégorie d’emprunteurs comme suit:

SFI2025_RFA_FR_I022_HD.jpg

 

La qualité du portefeuille d'actifs du groupe Sfil est illustrée par les pondérations de risque attribuées dans le cadre du calcul du ratio de solvabilité. Le montant des expositions pondérées s’élève, au titre du risque de crédit, à EUR 2,9 milliards.

Évaluation de la qualité des actifs [Audité]

Ce tableau présente une ventilation des expositions au risque de crédit par pondérations de risque, telles qu'utilisées pour le calcul des exigences en fonds propres pour le risque de crédit. Cette analyse confirme l'excellente qualité des actifs du portefeuille, dont plus de 84  % du portefeuille a une pondération de 0 %, et plus de 98 % du portefeuille a une pondération inférieure ou égale à 20 %.

 

(en EUR millions)

0 %

]0%-20 %]

Plus de 20 %

Total 

Banques centrales 

2 016

-

-

2 016

Actifs financiers à la juste valeur par résultat 

1 444

184

47

1 674

Instruments dérivés 

1 144

23

110

1 278

Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti 

5

9

33

47

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti 

49 459

5 653

331

55 442

Titres au coût amorti 

2 818

5 123

591

8 532

Comptes de régularisation et actifs divers 

19

1

58

77

Engagements de financement 

7 556

3

-

7 559

EXPOSITION TOTALE 

64 461

10 995

1 169

76 626

QUOTE-PART DE L'EXPOSITION TOTALE 

84,13 %

14,35 %

1,53 %

100,00 %

 

EU CR5 – Approche standard

 

 

Catégories d’expositions 
(en EUR millions)

Pondération de risque

Pondération de risque

Total

Dont non notées

0 %

2 %

4 %

10 %

20 %

35 %

50 %

70 %

75 %

100 %

150 %

250 %

370 %

1250 %

Autres

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

q

1

Administrations centrales
ou banques centrales

20 820

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

20 820

-

2

Administrations régionales ou locales

35 909

-

-

-

6 904

-

-

-

-

58

-

-

-

-

-

42 872

-

3

Entités du secteur public

6 588

-

-

-

1 077

-

3

-

-

-

-

-

-

-

-

7 668

-

4

Banques multilatérales
de développement

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

5

Organisations internationales

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Établissements

-

-

-

-

372

-

486

-

-

-

-

-

-

-

-

858

-

7

Entreprises

-

-

-

-

20

-

-

-

-

194

-

-

-

-

-

214

-

8

Expositions sur la clientèle de détail

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

9

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10

Expositions en défaut

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

124

-

-

-

-

124

-

11

Expositions présentant un risque particulièrement élevé

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

12

Obligations garanties

-

-

-

1 640

602

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

2 242

-

13

Expositions sur des établissements
et des entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

-

-

-

-

356

-

92

-

-

45

-

-

-

-

-

492

-

14

Parts ou actions d’organismes
de placement collectif

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

15

Expositions sous forme d’actions

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

16

Autres éléments

-

-

-

-

-

-

-

-

-

56

-

-

-

-

-

56

-

17

TOTAL

63 317

-

-

1 640

9 331

-

581

-

-

353

124

-

-

-

-

75 346

-

EU CR4 – Approche standard – Exposition au risque de crédit et effets de l’ARC

 

 

 

Catégories d’expositions 
(en EUR millions)

Expositions avant CCF 
et avant ARC

Expositions après CCF 
et après ARC

RWA et densité
 des RWA

Expositions au bilan

Expositions
 hors bilan

Expositions au bilan

Expositions
 hors bilan

RWA

Densité
 des RWA (%)

a

b

c

d

e

f

1

Administrations centrales ou banques centrales

7 366

3 694

13 389

7 431

-

-

2

Administrations régionales ou locales

41 856

13

42 859

13

1 439

3,36 %

3

Entités du secteur public

8 030

111

7 557

111

217

2,83 %

4

Banques multilatérales de développement

-

-

-

-

-

-

5

Organisations internationales

-

-

-

-

-

-

6

Établissements

858

-

858

-

318

36,99 %

7

Entreprises

6 724

3 737

214

-

198

92,63 %

8

Clientèle de détail

-

-

-

-

-

-

9

Expositions garanties par une hypothèque sur un bien immobilier

-

-

-

-

-

-

10

Expositions en défaut

166

-

124

-

186

149,98 %

11

Expositions présentant un risque particulièrement élevé

-

-

-

-

-

-

12

Obligations garanties

2 242

-

2 242

-

284

12,68 %

13

Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

492

-

492

-

161

32,83 %

14

Organismes de placement collectif

-

-

-

-

-

-

15

Actions

-

-

-

-

-

-

16

Autres éléments

56

-

56

-

56

100,00 %

17

TOTAL

67 791

7 555

67 791

7 555

2 860

3,80 %

 

Techniques d’atténuation du risque de crédit (ARC)

Les principaux fournisseurs de sûretés personnelles (garanties) sont des souverains ou des collectivités locales. Les garanties souveraines portent pour la quasi-totalité sur les expositions crédit-export qui s’élèvent à EUR 17,7 milliards au 31 décembre 2024.

Par ailleurs, en ce qui concerne la déclaration des risques, la prise en compte des techniques de réduction de risque de crédit repose sur le principe de substitution des paramètres de risque du garant à ceux du débiteur initial.

Ainsi, si la pondération du garant est plus favorable que celle de l’exposition originale, la pondération du garant est retenue à hauteur de l’exposition concernée. 

Le tableau suivant présente une vue d’ensemble de l’utilisation des techniques d’ARC :

EU CR3 – Vue d’ensemble des techniques d’ARC : informations à publier sur l’utilisation de techniques d’ARC

(en EUR millions)

Valeur
 comptable
 non garantie

Valeur comptable garantie

 

Dont garantie
 par des sûretés

Dont garantie par des garanties financières

Dont garantie
 par des dérivés
 de crédit

a

b

c

d

e

1

Prêts et avances

47 973

10 783

-

10 783

-

2

Titres de créance

8 514

-

-

-

 

3

Total

56 487

10 783

-

10 783

-

4

Dont expositions non performantes

139

46

-

46

-

EU-5

Dont en défaut

137

46

 

 

 

 

Suivi des recouvrements

La direction du middle-office, la direction des risques, le contrôle de gestion et la direction juridique se réunissent deux fois par trimestre afin (i) d’analyser le stock des impayés en cours, (ii) d’évoquer les dossiers individuellement et (iii) de décider des actions à mener (notamment l’appel en garantie, le mandatement d’office ou la décision d’ouvrir une procédure judiciaire). Un compte-rendu de ces réunions est présenté au comité de crédit. 

Autres informations

EU CR1-A : échéance des expositions

 

a

b

c

d

e

f

Valeur exposée au risque nette (en EUR millions)

À vue

≤ 1 an

> 1 an ≤ 5 ans

> 5 ans

Aucune échéance déclarée

Total

1

Prêts et avances

5

367

4 706

51 620

-

56 698

2

Titres de créance

-

998

3 164

4 352

-

8 514

3

Total

5

1 365

7 869

55 973

-

65 212

 

4.4.2Risque de contrepartie

Le risque de contrepartie est le risque de crédit afférent aux opérations de marché. Il peut être aggravé par le risque de concentration individuelle, géographique ou sectorielle.

Organisation et gouvernance

Une revue des flux relatifs à l’activité de dérivés compensés (Initial Margin et Variation Margin) est présentée hebdomadairement au comité des marchés financiers.

L’équipe ALM de la direction finance et marchés financiers fait valider annuellement en comité de gestion actif-passif la limite d’Initial Margin.

La direction des risques de marché et ALM :

La direction du risque de crédit présente au comité de crédit les revues de limites de crédit de contreparties, ainsi qu’un rapport trimestriel sur le suivi du risque de crédit concernant les activités de marché.

Dispositif de suivi

EU CCR1 — Analyse des expositions au CCR par approche

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

h

Coût de remplacement (RC)

Exposition future potentielle (PFE)

EEPE

Facteur alpha utilisé pour calculer l’exposition réglementaire

Valeur exposée au risque avant ARC

Valeur exposée au risque après ARC

Valeur exposée au risque

Montant d’exposition pondéré (RWEA)

EU-1

UE – Méthode de l’exposition initiale (pour les dérivés)

-

-

 

1,40

-

-

-

-

EU-2

UE – SA-CCR simplifiée (pour les dérivés)

-

-

 

1,40

-

-

-

-

1

SA-CCR (pour les dérivés)

686

229

 

1,40

1 950

1 280

1 278

60

2

IMM (pour les dérivés et les OFT)

 

 

-

-

-

-

-

-

2a

Dont ensembles de compensation d’opérations de financement sur titres

 

 

-

 

-

-

-

-

2b

Dont ensembles de compensation de dérivés et opérations à règlement différé

 

 

-

 

-

-

-

-

2c

Dont issues d’ensembles de compensation de conventions multiproduits

 

 

-

 

-

-

-

-

3

Méthode simple fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)

 

 

 

 

-

-

-

-

4

Méthode générale fondée sur les sûretés financières (pour les OFT)

 

 

 

 

-

-

-

-

5

VaR pour les OFT

 

 

 

 

-

-

-

-

6

Total

 

 

 

 

1 950

1 280

1 278

60

 

EU CCR3 – Approche standard – Expositions au CCR par catégorie d’expositions réglementaires et pondération de risque

 

Catégories d’expositions
(en EUR millions)

Pondération de risque

Pondération de risque

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

0 %

2 %

4 %

10 %

20 %

50 %

70 %

75 %

100 %

150 %

Autres

Valeur d’exposition totale

1

Administrations centrales 
ou banques centrales

1 144

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

1 144

2

Administrations régionales ou locales

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

3

Entités du secteur public

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

4

Banques multilatérales de développement

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

5

Organisations internationales

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Établissements

-

1

-

-

23

110

-

-

-

-

-

134

7

Entreprises

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

8

Clientèle de détail

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

9

Établissements et entreprises faisant l’objet d’une évaluation du crédit à court terme

-

-

-

-

0

1

-

-

-

-

-

1

10

Autres éléments

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

11

Valeur d’exposition totale

1 144

1

-

-

23

111

-

-

-

-

-

1 279

 

 

Limites de crédit pour les expositions de crédit de contrepartie

Le profil de crédit des contreparties fait l’objet de revues régulières.

Les limites de crédit sur les contreparties bancaires sont définies au niveau du groupe Sfil et réparties en sous-limites par type de produit (dérivés, dépôts, pensions livrées, placements de trésorerie, actifs en gestion extinctive), éventuellement par segments de maturité, ainsi qu’au niveau de Sfil et de Caffil.

Les limites de crédit globales sur chaque groupe bancaire et les sous-limites pour les opérations de dérivés sont déterminées en fonction de la notation interne issue des modèles internes.

Politiques relatives aux garanties et autres mesures d'atténuation du risque de crédit

Les sûretés financières intègrent, en dehors des collatéraux financiers classiques (titres de créances, espèces en dépôt, etc.), des accords de netting et d’échange de collatéral pour les opérations de dérivés réalisées par le groupe Sfil. L’exposition en cas de défaut des dérivés est calculée en méthode SA-CCR (Standardised Approach for Counterparty Credit Risk) et prend ainsi en compte l’ensemble des positions nettes d’une même convention-cadre.

 

EU CCR5 – Composition des sûretés pour les expositions au CCR

 




 




Type de sûreté

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

h

Sûretés utilisées dans des opérations sur dérivés

Sûretés utilisées dans des OFT

Juste valeur des sûretés reçues

Juste valeur des sûretés fournies

Juste valeur des sûretés reçues

Juste valeur des sûretés fournies

Faisant l’objet d’une ségrégation

Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

Faisant l’objet d’une ségrégation

Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

Faisant l’objet d’une ségrégation

Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

Faisant l’objet d’une ségrégation

Ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

1

Espèces –
monnaie nationale

-

293

-

423

-

-

-

-

2

Espèces –
autres monnaies

-

-

-

-

-

-

-

-

3

Dette souveraine nationale

-

-

-

-

-

-

-

-

4

Autre dette souveraine

-

-

-

-

-

-

-

-

5

Dette des administrations publiques

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Obligations d’entreprise

-

-

-

-

-

-

-

-

7

Actions

-

-

-

-

-

-

-

-

8

Autres sûretés

-

-

-

-

-

-

-

-

9

Total

-

293

-

423

-

-

-

-

Gestion du risque de concentration

Les conventions cadre de dérivé avec accords de netting et d'échange de collatéral sont réalisées auprès de contreparties bancaires diversifiées et dont le risque de concentration est encadré par des limites de concentration individuelles par groupe bancaire et par pays. L'ensemble des opérations de crédit-export bénéficie de la garantie de la République française, au travers des assurances crédit et garanties financières émises par Bpifrance Assurance Export.

Politique de compensation 

Le groupe Sfil met en place des dérivés dans le cadre de la couverture de son bilan en taux, en base et en change. Ces dérivés peuvent faire l‘objet d’un échange de :

En tant que société de crédit foncier, Caffil est exemptée de clearing obligatoire. Les swaps conclus par cette entité sont donc considérés comme des dérivés non compensés et bénéficient du même privilège légal que les obligations foncières. À ce titre, Caffil :

S’agissant des dérivés conclus par Sfil, deux cas de figure se présentent :

Une éventuelle dégradation de Sfil en non-investment grade, dégradation considérée comme très peu probable, pourrait néanmoins donner lieu à une résiliation des contrats avec certaines contreparties.

Conformément à la politique de risque relative aux conventions-cadre, la conclusion d’opérations de dérivés est encadrée par des conventions et des annexes de collatéralisation (convention cadre FBF et Annexe de Remise en Garantie – ARG, ou convention International Swaps and Derivatives Association – ISDA et Credit Support Annex – CSA). Chaque contrepartie couverte par une convention-cadre doit être approuvée par le comité de crédit, qui fixe également le montant des limites de crédit sur lesquelles seront imputées les opérations de dérivés.

 

EU CCR8 – Expositions sur les chambres de compensation avec contrepartie centrale

 

(en EUR millions)

a

b

Valeur exposée
 au risque

Montant d’exposition
 pondéré (RWEA)

1

Expositions aux contreparties centrales éligibles (total)

 

0

2

Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont

1

0

3

i) Dérivés de gré à gré

1

0

4

ii) Dérivés négociés en bourse

-

-

5

iii) Opérations de financement sur titres

-

-

6

iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée

-

-

7

Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation

-

 

8

Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

-

-

9

Contributions préfinancées au fonds de défaillance

-

-

10

Contributions non financées au fonds de défaillance

-

-

11

Expositions aux contreparties centrales non éligibles (total)

 

-

12

Expositions pour les opérations auprès de contreparties centrales non éligibles (à l’exclusion des marges initiales et des contributions au fonds de défaillance) ; dont

-

-

13

i) Dérivés de gré à gré

-

-

14

ii) Dérivés négociés en bourse

-

-

15

iii) Opérations de financement sur titres

-

-

16

iv) Ensembles de compensation pour lesquels la compensation multiproduits a été approuvée

-

-

17

Marge initiale faisant l’objet d’une ségrégation

-

 

18

Marge initiale ne faisant pas l’objet d’une ségrégation

-

 

19

Contributions préfinancées au fonds de défaillance

-

-

20

Contributions non financées au fonds de défaillance

-

-

Credit Valuation Adjustment et Debit Valuation Adjustment

Sfil dispose d’une méthodologie de calcul de la Credit Valuation Adjustment (CVA) et de la Debit Valuation Adjustment (DVA) conformément aux exigences de la norme IFRS 13. La CVA est un ajustement apporté à la valorisation des instruments dérivés de gré à gré afin de refléter l’impact du risque de crédit de la contrepartie tandis que la DVA est un ajustement apporté à la valorisation des instruments dérivés de gré à gré afin de refléter l’exposition nette de la contrepartie au risque de crédit des entités du groupe.

Ces deux ajustements de valeur sont calculés chaque trimestre individuellement pour chacune des entités du groupe et au niveau consolidé à partir de données de risque de chaque contrepartie :

 

EU CCR2 – Opérations soumises aux exigences de fonds propres pour risque de CVA

(en EUR millions)

a

b

Valeur exposée au risque

Montant d’exposition pondéré (RWEA)

1

Total des opérations soumises à la méthode avancée

-

-

2

i) composante VaR 
(y compris le multiplicateur 3 ×)

-

-

3

ii) composante VaR en situation de tensions 
(y compris le multiplicateur 3 ×)

-

-

4

Opérations soumises à la méthode standard

134

79

EU-4

Opérations soumises à l’approche alternative (sur la base de la méthode de l’exposition initiale)

-

-

5

Total des opérations soumises aux exigences de fonds propres pour risque de CVA

134

79

 

4.4.3Risque de liquidité

Le risque de liquidité est défini comme le fait de ne pas pouvoir faire face à ses engagements ou de ne pas pouvoir dénouer ou compenser une position en raison de la situation du marché ou de facteurs idiosyncratiques, dans un délai déterminé et à un coût raisonnable.

Au niveau du groupe Sfil, le risque de liquidité se décline de la manière suivante :

Organisation et gouvernance

Un dispositif d’indicateurs de suivi et de limites associé au risque de liquidité est défini de manière annuelle par la direction des risques de marché et de bilan, qui vise à encadrer le risque de liquidité sous ses différentes acceptations. 

La gestion du risque de liquidité est réalisée par l'équipe ALM de la direction finance et marchés financiers. À ce titre, l’ALM produit les indicateurs de suivi, réalise les contrôles de premier niveau et propose des mesures de gestion afin de respecter les limites.

Cette gestion est contrôlée par la direction des risques de marché et de bilan à travers la mise en place de contrôles de deuxième niveau sur les indicateurs les plus significatifs et la vérification du respect des limites associées.

Cette activité est articulée autour de deux comités :

 

Dispositif de suivi

Stratégies et processus de gestion du risque de liquidité

En l’absence de bassin de liquidité au niveau du groupe Caisse des Dépôts, le groupe Sfil est pleinement responsable de la gestion de sa liquidité et du refinancement de son activité commerciale.

La gestion de la liquidité du groupe Sfil s'effectue au niveau consolidé, mais en tenant compte des contraintes de gestion et de l'encadrement réglementaire de chacune des entités du groupe Sfil.

La gestion du risque de liquidité s’articule autour des processus suivants :

Définition d’un plan de financement à long terme

Le plan de financement doit permettre :

Ce plan de financement ne doit prévoir qu’un recours limité aux financements par la banque centrale. La mise en œuvre de ce plan de financement s’accompagne d’une exigence de diversification des sources de financement avec, en plus des programmes d’émissions sécurisées chez Caffil et non sécurisées chez Sfil, des émissions régulières en USD, labellisés Environmental, Social, Governance (ESG) et, à court terme, sous le format Negotiable European Commercial Paper (NeuCP). 

Suivi de la réalisation du plan de financement 

La réalisation de ce plan de financement est suivie chaque mois en comité de gestion actif-passif à travers le gap de liquidité long terme. Selon les évolutions constatées (écarts entre les hypothèses de production et les volumes réalisés, fermeture des marchés, etc.), des réajustements sont proposées par la direction de l’ALM pour validation en comité de gestion actif-passif. Le gap de liquidité court terme permet quant à lui un suivi plus précis de la situation de liquidité sur les prochains mois et de procéder à d’éventuels ajustements afin de s’assurer du respect des limites réglementaires et de gestion.

 

Plan de financement (en EUR milliards)

Budget 2024

31/12/2024

Budget 2025

Total

[8-11]

9,1

[8,5-11,5]

Caffil – Covered bonds

[4-5,5]

4,7

[5,5-6,5]

Sfil – Euro Medium Term Note

[3,5-4,5]

3,6

[2,5-4]

Sfil – NeuCP

[0,5-1]

0,8

[0,5-1]

 

Projections de liquidité

Afin d’assurer au groupe un niveau de résilience suffisant, les projections de liquidité dynamique à court et long terme sont complétées par des projections stressées intégrant notamment l’arrêt des financements de marché. Ces stress doivent permettre de vérifier que, même en cas de fermeture prolongée des marchés, le groupe est en mesure de couvrir ses besoins de liquidité en mobilisant en premier lieu la trésorerie disponible, puis en sollicitant des financements sécurisés auprès de la BCE ou du marché et, en situation extrême, en tirant sur les lignes de crédit auprès de la Caisse des Dépôts et de La Banque Postale. L’horizon de survie est fixé à un an. En décembre 2024, le montant des réserves s’élevait à EUR 44 milliards.

 

Actifs mobilisables au 31 décembre 2024

(en EUR millions)

 

Dépôts en banque centrale

2 017

Actifs liquides de haute qualité (HQLA) – expositions sur établissements de crédit

2 277

Actifs liquides de haute qualité (HQLA) – hors expositions sur établissements de crédit

2 834

Autres titres disponibles éligibles en banque centrale

1 141

Créances privées éligibles en banque centrale

35 868

TOTAL DES RÉSERVES DE LIQUIDITÉ

44 136

Indicateurs de liquidité

Le dispositif de suivi des risques de liquidité a fait l’objet de réaménagements structurels qui ont été validés au comité des risques et du contrôle interne de décembre 2024 pour une application dès le quatrième trimestre 2024. Les indicateurs principaux sont présentés ci-après.

Risque de refinancement

Le risque de refinancement est suivi à travers l’indicateur du besoin de financement dynamique à un an (besoin de financement nécessaire pour refinancer sur les douze prochains mois les besoins de liquidité statique augmentés des hypothèses de production commerciale). 

 

Risque réglementaire

Le risque réglementaire est encadré par les limites suivantes : 

Ratio

Base

Limite réglementaire

Ratio au 31/12/2024 

Liquidity Coverage Ratio (LCR)

Consolidée

100 %

440 %

Individuelle

100 %

ratio infini

Net Stable Funding Ratio (NSFR)

Consolidée

100 %

125 %

Individuelle

100 %

114 %

 

Risque de spread

Le risque de spread est suivi à travers deux indicateurs, visant à mesurer et encadrer d’une part l’exposition totale du groupe (i.e. jusqu’à extinction du bilan) et d’autre part l’exposition à moyen terme (cinq ans), sur un horizon de gestion réaliste :

Par ailleurs, la notation de Sfil et Caffil est suivie au sein de l’appétit pour le risque compte tenu de son impact sur la liquidité des titres sur le marché secondaire, le taux de souscription aux nouvelles émissions ; et in fine de son impact sur une augmentation du spread de refinancement du groupe faisant diminuer sa profitabilité en cas de dégradation des notations.

Détails sur les ratios réglementaires (LCR et NSFR)
EU LIQ1 – Informations quantitatives sur le ratio de couverture des besoins de liquidité (LCR)

 

Périmètre de consolidation : 
sur base consolidée 

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

h

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur totale non pondérée (moyenne)

Valeur totale pondérée (moyenne)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EU 1a

Trimestre se terminant le 31/12/2023

31/12/2024

30/09/2024

30/06/2024

31/03/2024

31/12/2024

30/09/2024

30/06/2024

31/03/2024

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EU 1b

Nombre de points de données utilisés pour le calcul des moyennes

12

12

12

12

12

12

12

12

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Actifs liquides de qualité élevée (HQLA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1

Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)

 

3 970

3 808

3 262

2 626

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sorties de trésorerie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

Dépôts de la clientèle de détail et dépôts de petites entreprises clientes, dont :

-

-

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3

Dépôts stables

-

-

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4

Dépôts moins stables

-

-

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5

Financements de gros non garantis

438

403

259

277

438

403

259

277

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6

Dépôts opérationnels (toutes contreparties) et dépôts dans des réseaux de banques coopératives

-

-

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

Dépôts non opérationnels (toutes contreparties)

-

-

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8

Créances non garanties

438

403

259

277

438

403

259

277

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9

Financements de gros garantis

 

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10

Exigences complémentaires

1 096

1 169

1 169

968

842

891

912

711

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11

Sorties liées à des expositions sur dérivés et autres exigences de sûretés

349

392

431

452

349

392

431

452

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12

Sorties liées à des pertes de financement sur des produits de créance

464

468

453

230

464

468

453

230

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13

Facilités de crédit et de liquidité

282

309

285

286

28

31

28

29

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14

Autres obligations de financement contractuelles

17

18

18

71

12

13

13

66

 

 

 

 

 

 

 

 

 

15

Autres obligations de financement éventuel

-

-

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

16

Total sorties de trésorerie

 

1 292

1 307

1 184

1 053

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Entrées de trésorerie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

17

Opérations de prêt garanties (par exemple, prises en pension)

-

-

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

18

Entrées provenant d’expositions pleinement performantes

583

571

564

553

364

353

346

336

 

 

 

 

 

 

 

 

 

19

Autres entrées de trésorerie

289

294

246

339

289

294

246

339

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EU-19a

(Différence entre le total des entrées de trésorerie pondérées et le total des sorties de trésorerie pondérées résultant d’opérations effectuées dans des pays tiers où s’appliquent des restrictions aux transferts, ou libellées en monnaie non convertible)

 

 

 

 

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EU-19b

(Excédent d’entrées de trésorerie provenant d’un établissement de crédit spécialisé lié)

 

 

 

 

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20

Total entrées de trésorerie

872

865

810

892

653

646

592

675

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EU-20a

Entrées de trésorerie entièrement exemptées

-

-

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EU-20b

Entrées de trésorerie soumises au plafond de 90 %

-

-

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EU-20c

Entrées de trésorerie soumises au plafond de 75 %

872

865

810

892

653

646

592

675

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Valeur ajustée totale

 

 

 

 

 

 

 

 

 

EU-21

Coussin de liquidité

 

3 970

3 808

3 262

2 626

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22

Total sorties de trésorerie nettes

 

691

711

652

476

 

 

 

 

 

 

 

 

 

23

Ratio de couverture des besoins de liquidité

 

987,52 %

890,43 %

840,59 %

810,99 %

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les variations du LCR sont étroitement liées à l'échéance des financements à long terme de Sfil et Caffil dans les 30 jours suivant la date de référence. En dehors des périodes d'échéance des émissions à long terme, le LCR est élevé car les décaissements sont faibles et largement couverts par la réserve de liquidité.

Le LCR consolidé à fin décembre 2024 s’élève à 440 %, et reste donc très nettement au-dessus de l’exigence réglementaire, et ce pour chaque période d’observation.

EU LIQ2 : ratio de financement stable net

 

(en devise)

a

b

c

d

e

 

 

 

 

Valeur non pondérée par échéance résiduelle

Valeur pondérée

 

 

 

 

Pas d’échéance

< 6 mois

6 mois à < 1 an

≥ 1 an

 

 

 

 

Éléments du financement stable disponible

 

 

 

 

1

Éléments et instruments de fonds propres

1 431

-

-

-

1 431

 

 

 

 

2

Fonds propres

1 431

-

-

-

1 431

 

 

 

 

3

Autres instruments de fonds propres

 

-

-

-

-

 

 

 

 

4

Dépôts de la clientèle de détail

 

-

-

-

-

 

 

 

 

5

Dépôts stables

 

-

-

-

-

 

 

 

 

6

Dépôts moins stables

 

-

-

-

-

 

 

 

 

7

Financement de gros :

 

4 615

2 056

59 008

60 036

 

 

 

 

8

Dépôts opérationnels

 

-

-

-

-

 

 

 

 

9

Autres financements de gros

 

4 615

2 056

59 008

60 036

 

 

 

 

10

Engagements interdépendants

 

-

-

-

-

 

 

 

 

11

Autres engagements :

542

-

-

130

130

 

 

 

 

12

Engagements dérivés affectant le NSFR

542

 

 

 

 

 

 

 

 

13

Tous les autres engagements et instruments de fonds propres non inclus dans les catégories ci-dessus.

 

-

-

130

130

 

 

 

 

14

Financement stable disponible total

 

 

 

 

61 597

 

 

 

 

Éléments du financement stable requis

 

 

 

 

 

 

 

15

Total des actifs liquides de qualité élevée (HQLA)

 

-

-

-

378

 

 

 

 

EU-15a

Actifs grevés pour une échéance résiduelle d’un an ou plus dans un panier de couverture

 

-

-

51 030

43 376

 

 

 

 

16

Dépôts détenus auprès d’autres établissements financiers à des fins opérationnelles

 

-

-

-

-

 

 

 

 

17

Prêts et titres performants :

 

3 057

2 712

2 595

4 636

 

 

 

 

18

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par des actifs liquides de qualité élevée de niveau 1 soumis à une décote de 0 %.

 

-

-

-

-

 

 

 

 

19

Opérations de financement sur titres performantes avec des clients financiers garanties par d’autres actifs et prêts et avances aux établissements financiers

 

-

-

47

47

 

 

 

 

20

Prêts performants à des entreprises non financières, prêts performants à la clientèle de détail et aux petites entreprises, et prêts performants aux emprunteurs souverains et aux entités du secteur public, dont :

 

2 636

2 306

2 469

4 109

 

 

 

 

21

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

 

2 618

2 281

2 302

3 946

 

 

 

 

22

Prêts hypothécaires résidentiels performants, dont :

 

-

-

-

-

 

 

 

 

23

Avec une pondération de risque inférieure ou égale à 35 % selon l’approche standard de Bâle II pour le risque de crédit

 

-

-

-

-

 

 

 

 

24

Autres prêts et titres qui ne sont pas en défaut et ne sont pas considérés comme des actifs liquides de qualité élevée, y compris les actions négociées en bourse et les produits liés aux crédits commerciaux inscrits au bilan

 

420

406

1 616

1 786

 

 

 

 

25

Actifs interdépendants

 

-

-

-

-

 

 

 

 

26

Autres actifs :

 

4 955

6

349

506

 

 

 

 

27

Matières premières échangées physiquement

 

 

 

-

-

 

 

 

 

28

Actifs fournis en tant que marge initiale dans des contrats dérivés et en tant que contributions aux fonds de défaillance des CCP

 

-

-

50

43

 

 

 

 

29

Actifs dérivés affectant le NSFR

 

-

 

 

-

 

 

 

 

30

Engagements dérivés affectant le NSFR avant déduction de la marge de variation fournie

 

-

-

-

-

 

 

 

 

31

Tous les autres actifs ne relevant pas des catégories ci-dessus

 

2 028

6

299

317

 

 

 

 

32

Éléments de hors bilan

 

-

-

7 536

377

 

 

 

 

33

Financement stable requis total

 

 

 

 

49 273

 

 

 

 

34

Ratio de financement stable net

 

 

 

 

125,01 %

 

 

 

 

 

Tests de résistance

Sfil a développé un dispositif de tests de résistance qui contribuent à l’identification, à la mesure et au pilotage du risque de liquidité. Ce dispositif s’appuie sur des scénarios hypothétiques et sur une évaluation de leur impact sur les activités de Sfil. Il fait partie du processus Internal Liquidity Assessment Process (ILAAP) et s'articule de manière cohérente avec d'autres processus de mesure des risques notamment l’Internal Capital Adequacy Process (ICAAP) et le Plan Préventif de Rétablissement (PPR), afin d'assurer une cohérence d'ensemble des facteurs de stress et de leur déclinaison en regard des différents types de risques.

Les principaux facteurs de stress prennent en compte, entre autres, une fermeture prolongée du marché interbancaire et du marché des obligations foncières. Les hypothèses intègrent un stress climatique conformément aux instructions réglementaires.

Actifs grevés

Dans le cas du groupe Sfil, le montant des actifs grevés correspond :

Les passifs à l’origine des charges pesant sur les actifs sont :

EU AE1 – Actifs grevés et actifs non grevés

Les actifs grevés incluent les prêts et créances sur la clientèle, les titres et autres actifs nécessaires au respect du surdimensionnement réglementaire, ainsi que les actifs remis en collatéral d'expositions sur dérivés.

Les titres de créances non grevés reportés comprennent les titres détenus au-delà des exigences de surdimensionnement réglementaire pour EUR 6,4 milliards en valeur comptable : il s’agit pour EUR 6,0 milliards d’actifs liquides de niveau 1 ou 2A tels que définis dans les articles 10 et 11 du règlement délégué UE n° 2015/61 sur l’exigence de couverture des besoins de liquidité pour les établissements de crédit.

Les autres actifs non grevés reportés correspondent pour EUR 2,3 milliards aux disponibilités conservées par Sfil et Caffil sur leurs comptes respectifs auprès de la Banque de France et mobilisables à tout moment.

 

(en EUR millions)

Valeur comptable
 des actifs grevés

Juste valeur
 des actifs grevés

Valeur comptable
 des actifs non grevés

Juste valeur
 des actifs non grevés

 

Dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles

 

Dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles

 

Dont EHQLA et HQLA

 

Dont EHQLA et HQLA

010

030

040

050

060

080

090

100

010

Actifs de l’établissement publiant les informations

60 917

50

 

 

10 157

8 485

 

 

030

Instruments de capitaux propres

-

-

-

-

-

-

-

-

040

Titres de créance

2 131

50

2 000

51

6 442

5 978

5 587

5 123

050

Dont : obligations garanties

-

-

-

-

2 200

2 200

2 214

2 214

060

Dont : titrisations

-

-

-

-

-

-

-

-

070

Dont : émis par des administrations publiques

1 217

50

1 086

51

3 704

3 700

2 836

2 833

080

Dont : émis par des sociétés financières

914

-

915

-

2 738

2 278

2 752

2 290

090

Dont : émis par des sociétés non financières

-

-

-

-

-

-

-

-

120

Autres actifs

58 787

-

 

 

3 716

2 507

 

 

 

EU AE2 – Sûretés reçues et propres titres de créance émis

 

(en EUR millions)

Juste valeur des sûretés grevées reçues 
ou des propres titres de créance grevés émis

Non grevé

Juste valeur des sûretés reçues ou des propres titres de créance émis pouvant être grevés

 

Dont EHQLA et HQLA théoriquement éligibles

 

Dont EHQLA et HQLA

010

030

040

060

130

Sûretés reçues par l’établissement publiant les informations

-

-

-

-

140

Prêts à vue

-

-

-

-

150

Instruments de capitaux propres

-

-

-

-

160

Titres de créance

-

-

-

-

170

Dont : obligations garanties

-

-

-

-

180

Dont : titrisations

-

-

-

-

190

Dont : émis par des administrations publiques

-

-

-

-

200

Dont : émis par des sociétés financières

-

-

-

-

210

Dont : émis par des sociétés non financières

-

-

-

-

220

Prêts et avances autres que prêts à vue

-

-

-

-

230

Autres sûretés reçues

-

-

-

-

240

Propres titres de créance émis autres que propres obligations garanties ou titrisations

-

-

-

-

241

Propres obligations garanties et titrisations émises et non encore données en nantissement

 

 

-

-

250

Total actifs, sûretés reçues et propres titres de créance émis

61 137

50

-

-

 

 

EU AE3 – Sources des charges grevant les actifs

(en EUR millions)

Passifs correspondants, passifs éventuels ou titres prêtés

Actifs, sûretés reçues et propres titres de créance émis, autres qu’obligations garanties et titrisations, grevés

010

030

010

Valeur comptable de passifs 
financiers sélectionnés

56 559

60 909

Ventilation selon la durée résiduelle jusqu'à la date de remboursement [Audité]

Actif

(en EUR millions)

31/12/2024

Inférieure
 à 1 mois 

de 1 mois
 à 3 mois 

De 3 mois
 à 6 mois 

de 6 mois
 à 1 an 

De 1 à 5 ans

Supérieur
 à 5 ans 

Durée indéterminée

Total ventilé

Banques centrales

2 016

-

-

-

-

-

-

2 016

Actifs financiers à la juste 
valeur par résultat

24

22

68

114

627

832

6

1 692

Instruments dérivés de couverture

1

7

236

-

-

-

-

245

Actifs financiers à la juste 
valeur par capitaux propres

-

-

-

-

-

-

-

-

Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti

42

0

5

5

5

-

-

57

Prêts et créances sur la clientèle 
au coût amorti

636

698

1 928

2 789

18 621

31 215

31

55 919

Titres au coût amorti

158

128

451

490

3 448

3 396

(0)

8 071

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

-

-

-

-

-

-

-

-

Immobilisations corporelles

-

-

-

-

-

-

28

28

Immobilisations incorporelles

-

-

-

-

-

-

19

19

Actifs d’impôts

-

-

-

-

-

-

74

74

Comptes de régularisation et actifs divers

-

-

-

-

-

-

1 940

1 940

TOTAL

2 877

855

2 687

3 399

22 701

35 444

2 100

70 062

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Total ventilé

Ajustement à la juste valeur

Total

Banques centrales

2 016

-

2 016

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

1 692

(2)

1 690

Instruments dérivés de couverture

245

1 898

2 142

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

-

-

-

Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti

57

(0)

56

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

55 919

(912)

55 007

Titres au coût amorti

8 071

443

8 514

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

-

380

380

Immobilisations corporelles

28

-

28

Immobilisations incorporelles

19

-

19

Actifs d’impôts

74

-

74

Comptes de régularisation et actifs divers

1 940

-

1 940

TOTAL

70 062

1 806

71 869

Passif, hors capitaux propres

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Inférieure à 1 mois

de 1 mois
 à 3 mois 

De 3 mois
 à 6 mois 

de 6 mois
 à 1 an 

De 1 à
 5 ans 

Supérieur
 à 5 ans 

Durée indéterminée

Total ventilé

Banques centrales

-

-

-

-

-

-

-

-

Passifs financiers à la juste 
valeur par résultat

0

0

13

-

-

-

-

13

Instruments dérivés de couverture

6

1

389

-

-

-

-

395

Dettes envers les établissements 
de crédit au coût amorti

-

-

-

-

-

-

-

-

Dettes envers la clientèle au coût amorti

-

-

-

-

-

-

-

-

Dettes représentées par un titre 
au coût amorti

1 073

648

3 100

1 848

29 461

30 855

-

66 984

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

-

-

-

-

-

-

-

-

Passifs d’impôts

-

-

-

-

-

-

1

1

Comptes de régularisation et passifs divers

-

-

-

-

-

-

349

349

Provisions

-

-

-

-

-

-

15

15

Dettes subordonnées

-

-

-

-

-

-

-

-

TOTAL

1 078

649

3 502

1 848

29 461

30 855

366

67 758

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Total ventilé

Ajustement
à la juste valeur

Total

Banques centrales

-

-

-

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

13

322

335

Instruments dérivés de couverture

395

3 492

3 886

Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti

-

-

-

Dettes envers la clientèle au coût amorti

-

-

-

Dettes représentées par un titre au coût amorti

66 984

(1 344)

65 640

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

-

39

39

Passifs d’impôts

1

-

1

Comptes de régularisation et passifs divers

349

-

349

Provisions

15

-

15

Dettes subordonnées

-

-

-

TOTAL

67 758

2 509

70 266

 

Gap de liquidité net [Audité]

Ce tableau présente la situation du bilan à la date d’arrêté des comptes ; il ne prend pas en compte les décisions de gestion qui permettront de gérer les décalages de maturité, ni la future production d’actifs et de passifs. La liquidité du groupe Sfil est apportée par l’accord de financement existant avec ses actionnaires et par l’émission d’obligations ou de certificats de dépôt. En complément, le groupe Sfil peut obtenir des financements auprès de la Banque de France, en donnant en garantie certains de ses actifs.

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Inférieur
 à 1 mois 

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois
 à 6 mois 

De 6 mois
 à 1 an 

De 1 an à 5 ans

Supérieur
 à 5 ans 

Durée
 indéterminée 

Non
 ventilé 

Total

MONTANT

1 799

206

(815)

1 551

(6 759)

4 589

1 734

(702)

1 602

 

 

 

4.4.4Risque de taux

Sfil n'ayant pas d’activité de trading, le risque de taux d’intérêt se limite aux activités dites de banking book (IRRBB – Interest Rate risk of the Banking Book). Selon le Comité de Bâle, il désigne le risque, actuel ou futur, auquel les fonds propres et les bénéfices de la banque sont exposés en raison de mouvements défavorables des taux d’intérêt qui influent sur les positions du portefeuille bancaire.

Parmi les différents risques de taux, le groupe est exposé à trois types de risque, à savoir le risque de taux fixe, le risque de taux révisable (base et fixing) et le risque optionnel lié à l'existence de floors sur les prêts commerciaux.

Organisation et gouvernance 

La gestion du risque de taux est réalisée par l'équipe ALM de la direction finance et marchés financiers, qui :

Cette gestion est contrôlée et encadrée par la direction des risques de marchés et ALM qui :

Cette activité est articulée autour de deux comités :

Dispositif de suivi [Audité]

Stratégie de couverture

Le groupe Sfil a défini un appétit aux risques de taux qui se décline en un dispositif de limites encadrant la sensibilité de la valeur actuelle nette (VAN) et la sensibilité de la Marge Nette d’Intérêt (MNI).

Afin de piloter ces sensibilités dans les limites imparties, la stratégie de couverture mise en œuvre au niveau de Caffil est la suivante :

  • microcouverture du risque de taux sur les éléments de bilan libellés dans une devise autre que l’euro ou indexés sur une structure de taux complexe. Certaines opérations vanille libellées en euro peuvent également faire l’objet d’une microcouverture si leur notionnel ou leur durée risque d’entraîner le dépassement d’une limite en sensibilité de la VAN ou de la MNI. La microcouverture est réalisée par swap ;
  • macrocouverture du risque de taux pour l’ensemble des opérations qui ne sont pas microcouvertes. Les opérations concernées sont essentiellement (i) les prêts au secteur public local et (ii) les émissions d’obligations foncières libellées en euro. Cette macrocouverture est obtenue autant que possible par adossement entre actifs et passifs présentant le même profil de risque ou par mise en place de nouveaux swaps.

Au niveau de Sfil social, la stratégie consiste en une microcouverture parfaite du risque de taux, soit par swaps contre ESTR (ou via le mécanisme de stabilisation dans le cadre de l’activité de crédit-export), soit par adossement d’opérations d’actifs et de passifs de même index. Il n’y a donc pas de risque de taux au niveau de Sfil social ou alors seulement une exposition temporaire liée à la désynchronisation entre élément couvert et élément de couverture.

Indicateurs encadrant le risque de taux

Ces différents types de risques de taux sont suivis, analysés et gérés à travers :

  • la sensibilité de la valeur actuelle nette (VAN), calculée pour huit scénarios de stress. Ces huit scénarios correspondent aux six scénarios du calcul de l'indicateur réglementaire de sensibilité de la VAN (cf. infra) auxquels s’ajoutent deux scénarios internes supplémentaires définis sur base des variations historiques des taux. La perte maximale observée parmi les huit scénarios ne doit pas excéder la limite définie dans le cadre de l’appétit au risque du groupe Sfil. Ces calculs sont réalisés sur base consolidée, en vision statique et en intégrant le placement des fonds propres.

Depuis le 1er janvier 2024, le calcul de la sensibilité de la VAN intègre également les opérations avec floors sur Euribor.

 

(en EUR millions)

Limite

31/12/2024

31/12/2023

Perte maximale observée en VAN

(80)/80

(16,9)

(15,4)

 

  • la sensibilité réglementaire de la VAN, calculée, conformément aux instructions en vigueur, pour six scénarios de translation, aplatissement et pentification avec application d'un plancher post-choc à -150 bp. Ces sensibilités sont calculées sur base consolidée, en vision statique et en excluant le placement des fonds propres.

 

Au 31/12/2024

Choc de taux
 appliqué

Résultats

(en EUR millions)

Sensibilité réglementaire de la VAN

+200 bp

(116)

-200 bp

276

Pentification

3

Aplatissement

36

Hausse court terme

(17)

Baisse court terme

76

  • les gaps de taux révisable déclinés par index tenor pour le suivi des risques de base, de floor et de fixing. Ces gaps sont calculés en vision statique, sur base consolidée :

 

Gaps Euribor 

 

Pour chaque index tenor, différence entre emplois et ressources à taux révisable. Ces gaps sont calculés chaque mois jusqu’à extinction du bilan.

Gaps Euribor floorés

 

Pour chaque index tenor, différence entre emplois et ressources à taux révisable avec floor sur index ou sur coupon. Ces gaps sont calculés chaque mois jusqu’à extinction du bilan.

Impasse de fixing

 

Pour chaque index tenor, différence entre emplois et ressources à taux révisable, de bilan et de hors bilan, par date de fixing.

 

  • la sensibilité de la marge nette d’intérêts (MNI) : le risque en revenus est suivi à travers l’indicateur de sensibilité de la MNI, calculé pour (i) un choc parallèle de +200 bp et (ii) un choc parallèle de -200 bp avec un plancher à -150 bp. La sensibilité de la MNI est calculée à bilan constant sur un horizon d'un an.

 

Sensibilité de la marge nette d’intérêts sur 12 mois (en EUR millions)

31/12/2024

Hausse parallèle des taux de 200 points de base

(10)

Baisse parallèle des taux de 200 points de base

9,1

 

 

4.4.5Risque de change et de base euro/devise

Le risque de change se définit comme le risque de perte lié à l’évolution du cours des devises face à une devise de référence.

Pour Sfil, cette devise de référence est l’euro : le risque de change reflète donc le changement de valeur des actifs et des passifs libellés dans une devise autre que l’euro en raison d’une fluctuation de cette même devise face à l’euro.

Le risque de base euros/devises se définit comme le risque de perte lié au décalage de base lors de l’adossement entre des emplois et des ressources libellés dans des devises différentes.

Organisation et gouvernance

La gestion du risque de change est réalisée par l'équipe ALM de la direction finance et marchés financiers, qui :

Cette gestion est contrôlée et encadrée par la direction des risques de marchés et ALM qui :

Cette activité est articulée autour de deux comités :

Dispositif de suivi

La gestion du risque de change est intrinsèquement liée à la gestion du risque de base euro/devise. 

Suivi du risque de base euro/devise

Les émissions et les actifs libellés en devises donnent lieu, le plus tôt possible et au plus tard lors de leur entrée au bilan et jusqu’à leur échéance finale, à la conclusion d’un cross-currency swap contre euro. Les encours et les marges d’intérêt en devise de ces opérations sont donc transformés en euro, assurant ainsi une parfaite couverture en change. 

Ce suivi est réalisé à travers le gap de base (ou gap d’index en devise) dans les deux devises actives (USD et GBP) et encadré à travers la sensibilité de chacun des gaps pour un choc de 10 bp.

 

Sensibilité à la base euro/devises (en EUR millions)

31/12/2024

USD

0,25

GBP

0

Suivi du risque de change [Audité]

Les imperfections de la couverture en base euro/devise, associées à la conservation d’une marge en devise chez Sfil social, au maintien d’un solde minimal en devise sur le compte bancaire afin de faire face à un flux de trésorerie et au paiement de factures en devise, justifient des positions résiduelles qui font l’objet de limites. 

Le risque de change est suivi à travers la position de change comptable calculée par la direction de la comptabilité et retraitée par la direction ALM des éléments purement comptables afin de revenir sur une position de change économique.

Compte tenu de son faible appétit au risque de change (le groupe s’est fixé une position de change faible pour trois devises (USD, GBP et CHF) et nulle dans toutes les autres devises), le groupe est très peu exposé à ce risque. 

 

 

 

4.4.6Risque de marché

Le risque de marché réglementaire se définit comme le risque de perte (que la perte passe par le compte de résultat ou directement par les fonds propres) qui peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille donné.

Périmètre des risques de marché

Le groupe Sfil, de par sa nature de banque publique de développement, n’a pas vocation à traiter des opérations à des fins de négociation et donc à porter des risques de marché au sens réglementaire du terme. Au niveau consolidé, tous les instruments de couverture sont traités à des fins de couverture. 

Néanmoins, certaines opérations, même si elles ne portent pas de risque de marché au sens réglementaire du terme, sont sensibles à la volatilité des paramètres de marché et font peser un risque sur le résultat comptable ou sur les fonds propres. Elles constituent de facto un risque de marché dit non réglementaire. Il s’agit principalement:

Organisation et gouvernance

La gouvernance du suivi des risques de marché s’organise autour du comité des risques de marché et guidelines qui assure le suivi trimestriel des indicateurs de risques ainsi définis :

Ce comité est également en charge de l’approbation des politiques, directives et procédures relatives aux risques de marché non réglementaires avant soumission au comité des risques. 

Dispositif de suivi

L'évaluation et le suivi continu des risques de marché non réglementaires sont réalisés par la direction des risques de marché et de bilan à travers :

 

4.4.7Risque opérationnel

Conformément à la dernière version du règlement UE n° 575/2013 (CRR3), le risque opérationnel se définit comme « le risque de perte découlant d’une inadéquation ou d’une défaillance des processus, du personnel et des systèmes internes ou d’événements extérieurs, y compris, mais sans s’y limiter, le risque juridique, le risque de modèle ou le risque lié aux technologies de l’information et de la communication (TIC), à l’exclusion toutefois du risque stratégique et de réputation ».

Le risque juridique et le risque de non-conformité sont détaillés plus loin dans des sections dédiées.

Organisation et gouvernance 

Le groupe Sfil a mis en place une organisation, des procédures et un outil de gestion pour suivre et maîtriser ses risques opérationnels. Ce dispositif est piloté par la direction des risques opérationnels, cyber et résilience (DROCR) et s’appuie sur un réseau de référents de contrôle interne de la première ligne de défense (cf. 4.2.4 Contrôle interne) ainsi que sur les responsables de processus qui ont pour rôle d’identifier les risques opérationnels afférents à leur périmètre.

Les référents de contrôle interne sont chargés de reporter les incidents opérationnels, de participer aux exercices de cartographie des risques et de reporter les indicateurs clés de risques opérationnels. Leur rôle fait l’objet d’une fiche de mission et un objectif annuel est défini et évalué dans le cadre des entretiens annuels.

La deuxième ligne de défense est assurée par les fonctions de contrôle interne de la DROCR ainsi que par la direction du contrôle permanent qui réalise les contrôles permanents de second niveau (cf. 4.2.4 Contrôle interne).

La gouvernance de la gestion des risques opérationnels est organisée autour de trois comités :

Dispositif de suivi

La politique du groupe Sfil en matière de mesure et de gestion des risques opérationnels consiste à identifier et à évaluer régulièrement les risques encourus ainsi que les dispositifs d’atténuation du risque afin de vérifier si le niveau de risque résiduel est acceptable. Le dispositif de suivi se décline à travers trois processus principaux : 

Le groupe Sfil a défini un processus de collecte des incidents et des pertes opérationnelles, encadré par une directive et des procédures. Cela lui permet de se conformer aux exigences réglementaires et de recueillir des informations clés pour améliorer la qualité de son dispositif de contrôle interne. Le seuil de déclaration obligatoire des impacts financiers a été fixé à EUR 10 000. 

Les référents de contrôle interne définissent les plans d’actions permettant de corriger les incidents importants ou les risques opérationnels notables identifiés. Un suivi régulier de ces plans d’actions est réalisé par la DROCR.

Les activités du groupe Sfil en 2024 n’ont généré qu’un incident supérieur aux seuils de collecte.

La cartographie des risques opérationnels permet d’identifier et d’évaluer les risques opérationnels. Elle est établie et régulièrement mise à jour pour chaque processus du groupe Sfil.

Le suivi d’indicateurs clés de risque opérationnel associés à des seuils d’alerte permet de surveiller de manière continue et dynamique l’évolution des risques opérationnels. Ce dispositif est complété par une politique de la sécurité des systèmes d’information (PSSI), par un plan d’urgence et de poursuite d’activité (PUPA) et, lorsque cela est nécessaire, par la couverture de certains risques par le biais d’assurances souscrites par le groupe Sfil.

Calcul des exigences de fonds propres

Le groupe Sfil a opté pour la méthode standard de calcul de l’exigence en fonds propres au titre du risque opérationnel. Cette exigence s’élève à EUR 31,5 millions au 31 décembre 2024.

 

EU OR1 — Exigences de fonds propres pour risque opérationnel et montants d’exposition pondérés

 

Activités bancaires

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

Indicateur pertinent

Exigences de fonds propres

Montant d’exposition
 au risque

31/12/2021

31/12/2022

31/12/2023

1

Activités bancaires en approche élémentaire (BIA)

-

-

-

-

-

2

Activités bancaires en approche standard (TSA)/en approche standard de remplacement (ASA)

243

178

209

31

394

3

En approche standard (TSA)

243

178

209

 

 

4

En approche standard de remplacement (ASA)

-

-

-

 

 

5

Activités bancaires en approche par mesure avancée (AMA)

-

-

-

-

-

 

 

Risques liés aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC)

Le dispositif est complété par une politique de gestion de la sécurité des systèmes d’information, par un plan d’urgence et de poursuite d’activité (PUPA) et, lorsque cela est nécessaire, par le biais d’assurance pour la couverture de certains risques.

De manière plus précise, le suivi des risques liés aux TIC chez Sfil s’articule à date autour de deux axes : 

La DROCR a mis en place un ensemble de dispositions, encadrées par une politique et des directives, s’appuyant sur les exigences de la norme ISO 27001, applicables à l’ensemble des directions opérationnelles de Sfil. 

Ces dispositions visent à protéger l’information contre toute menace pouvant porter atteinte à sa confidentialité, son intégrité ou sa disponibilité. Elles se déclinent en processus opérationnels déterminés en collaboration avec les directions opérationnelles incluant la direction technologies et organisation et font l’objet de contrôles réguliers.

Par ailleurs, dans une logique d’amélioration continue, un plan triennal de renforcement de la sécurité informatique a été défini et est régulièrement suivi. Un plan de mise en conformité avec la réglementation DORA a également été défini.

Le groupe Sfil a élaboré un plan d’urgence et de poursuite d’activité (PUPA). Celui-ci regroupe l’ensemble des mesures visant à assurer, selon divers scénarios de crises opérationnelles, le maintien en mode dégradé de façon temporaire des tâches opérationnelles essentielles, puis la reprise planifiée de ses activités, de façon à limiter ses pertes.

 

SFI2025_RFA_FR_I023_HD-OK.jpg

 

Prestations de Services Essentiels Externalisées

Sfil s’est dotée d’une politique d’externalisation qui précise les stratégies d’externalisation du groupe ainsi que le dispositif de suivi et de contrôle associé à l’externalisation. Le suivi de l’externalisation et plus précisément des prestataires de services essentiels externalisés est réalisé par le comité risques opérationnels.

Sécurité des moyens de paiement

La sécurité des moyens de paiement est contrôlée par un ensemble de procédures et de dispositifs. Par ailleurs, dans ce cadre, Sfil répond annuellement aux demandes de certification de Swift et Target 2.

 

4.4.8Risque de non-conformité

Le risque de non‑conformité est défini par l’article 10, p), de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement soumis au contrôle de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution modifié par l’arrêté du 25 février 2021. Il correspond au risque de sanction judiciaire, administrative ou disciplinaire, de perte financière significative ou d’atteinte à la réputation qui naît du non‑respect de dispositions propres aux activités bancaires et financières, qu’elles soient de nature législative ou réglementaire, nationales ou européennes directement applicables ou qu’il s’agisse de normes professionnelles et déontologiques ou d’instructions des dirigeants effectifs prises notamment en application des orientations de l’organe de surveillance.

Le risque de réputation est le risque d’atteinte à la confiance que portent au groupe Sfil ses clients, ses contreparties, ses fournisseurs, ses collaborateurs, ses actionnaires, ses superviseurs ou tout autre tiers dont la confiance, à quelque titre que ce soit, est une condition nécessaire à la poursuite normale de l’activité. Le risque de réputation est essentiellement un risque contingent à tous les autres risques encourus et notamment la matérialisation potentielle d’un risque de crédit, de marché, d’un risque opérationnel ou d’un risque de non‑conformité ainsi que d’une violation du code d’éthique et de déontologie de Sfil.

Les risques de non-conformité se déclinent autour des quatre catégories suivantes : 

 

Non-conformité réglementaire

Sécurité financière

Éthique et conduite des affaires, prévention des conflits d’intérêts

Protection des intérêts de la clientèle 

Lutte contre la corruption

Préservation de l’intégrité des marchés 

Protection des données personnelles

Blanchiment des capitaux et financement du terrorisme

Sanctions, gels des avoirs et embargos

Règles à l’export

 

Organisation et gouvernance

Le respect des règles et dispositif de conformité concerne tous les collaborateurs de Sfil qui se doivent dans leur quotidien d’agir en conformité et avec intégrité. La direction de la conformité veille au respect des lois, règlements et principes déontologiques spécifiques aux activités bancaires exercées par le groupe Sfil susceptible d’affecter les dispositifs dont elle est responsable. 

Conformément aux exigences légales et réglementaires en vigueur, aux normes professionnelles, à la politique-cadre du contrôle interne et à la charte de contrôle permanent, l’organisation des fonctions visant à maîtriser le risque de non-conformité s’insère dans le dispositif de contrôle interne du groupe Sfil. 

Le groupe Sfil dispose d’une politique de gestion du risque de non-conformité qui définit un cadre permettant de garantir une assurance raisonnable de maîtrise du risque de non-conformité. Le cadre de ces dispositifs est soumis au comité conformité et proposé au conseil d’administration pour validation sur proposition du comité des risques et du contrôle interne. 

Les processus de gestion des risques de non‑conformité s’appliquent à l’ensemble des directions, des activités et des processus du groupe Sfil. Pour chacune de ces catégories, la direction de la conformité a défini des dispositifs adaptés au regard des risques préalablement évalués.

La secrétaire générale est directrice de la conformité. À ce titre, elle est responsable de la fonction de vérification de la conformité en application de l’article 28 de l’Arrêté. La direction de la conformité, dans son rôle de deuxième ligne de défense, veille au respect des dispositifs de conformité confiés aux différentes directions métiers. Elle met en œuvre les actions qui permettent de maîtriser les risques de non-conformité énumérés dans le tableau ci-avant. 

Dans ce contexte, la direction de la conformité de Sfil : 

Pour accompagner les métiers et assurer la supervision du dispositif, la direction de la conformité s’appuie sur des collaborateurs identifiés en tant que référents de contrôle interne (cf. 4.2.4 Contrôle interne) au sein des directions opérationnelles comme point de contact avec les métiers. 

Mise en œuvre des dispositifs de conformité 

Dans le respect de l’appétit aux risques, des politiques et procédures de conformité ont été définies sur l’ensemble des activités du groupe Sfil. La direction de la conformité vérifie le respect de ces politiques et procédures et propose, le cas échéant, des actions aux directions concernées pour s’assurer de leur respect.

Le groupe Sfil n’a pas d’appétit au risque de non-conformité bancaire et financière et adopte une politique de tolérance zéro face à la corruption, au trafic d’influence et à l’ensemble des manquements à la probité.

La politique de Sfil en matière de mesure et de gestion des risques de non‑conformité consiste à identifier et à évaluer régulièrement les risques encourus, ainsi que les dispositifs de maîtrise des risques et de contrôle existants afin de vérifier si le niveau de risque résiduel est acceptable ou non. Cette politique se décline au travers de quatre processus principaux :

Éthique et déontologie 

Dès sa création, Sfil a défini son code d’éthique et de déontologie comme un socle de valeurs et de principes partagés par l’ensemble des dirigeants et des collaborateurs afin d’exercer au quotidien nos missions en toute intégrité, dans le respect des dispositions propres à nos activités.

Le code d’éthique et de déontologie, annexé au règlement intérieur, établit les règles de comportement applicables tant au sein du groupe Sfil que vis-à-vis de l’extérieur (clients, fournisseurs, prestataires, investisseurs et marchés financiers, etc.). La direction de la conformité a décliné au sein d’un corpus procédural complémentaire les règles applicables par chacun des collaborateurs en matière de gestion et de déclaration des conflits d’intérêt, des cadeaux et invitation et des activités secondaires. 

Afin de renforcer son dispositif, le groupe Sfil a nommé un responsable déontologue qui s’appuie pour l’exercice de ses missions sur le pôle déontologie au sein de la direction de la conformité. Le déontologue, qui dispose d’une vision exhaustive des activités de la banque, peut ainsi être consulté pour toute question de nature éthique ou déontologique y compris au titre de la prévention des conflits d’intérêts. 

Le dispositif de formation de conformité déployé auprès des collaborateurs du groupe Sfil permet de maintenir une connaissance actualisée de ce dispositif au sein des effectifs. L’objectif est de diffuser une culture de risque et de conformité. L’obligation d’assister aux formations est précisée dans le code d’éthique et de déontologie. Les collaborateurs du groupe Sfil suivent un programme de formation socle en matière de conformité complété de formations expertes pour le personnel le plus exposé à certains des risques de non-conformité.

Lutte contre la corruption

La gouvernance du dispositif de prévention de la corruption au plus haut niveau de Sfil est un gage de crédibilité de la démarche et du volontarisme de l’instance dirigeante. Par son engagement clair et sans équivoque, elle promeut une culture de conformité et de transparence indispensable à l’évaluation des risques de corruption.

À cet égard, la direction générale est responsable de la définition du dispositif anticorruption et valide formellement la stratégie de gestion des risques mise en œuvre sur le fondement de la cartographie des risques de corruption et s’assure de la mise en œuvre du plan d’actions retenu. La direction générale a confié le déploiement du dispositif et son animation à la direction de la conformité. Dans ce cadre, la direction de la conformité est notamment chargée de : 

La direction générale s’assure également de l’adéquation des ressources allouées aux enjeux de la prévention et de la détection des faits de corruption, en garantissant notamment que la direction de la conformité dispose de moyens humains et financiers suffisants en matière de lutte contre la corruption.

Représentation d’intérêts

En vertu de l’article 18.2 de la loi n° 2013-907 du 11 octobre 2013 relative à la transparence de la vie publique, tout représentant d’intérêts, dès lors qu’il réunit les conditions relatives au temps passé consacré à l’activité de représentation d’intérêts ou au nombre de rencontres sur une période de 12 mois, est tenu de s’inscrire au répertoire numérique « Agora » tenu par la Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP). Dans ce cadre, Sfil est tenue de déclarer pour chaque année civile :

L’ensemble des dépenses engagés pour les actions de lobbying est non matériel (inférieur à EUR 15 000). Par ailleurs, Sfil ne subventionne pas de partis politiques directement ou indirectement.  

Dispositif d’alerte

Le groupe Sfil dispose d'un dispositif d'alerte, hébergé sur une plateforme en ligne (accessible par tous sur le site internet institutionnel de Sfil) qui permet de signaler de façon confidentielle (et sur demande du lanceur d’alerte, de façon anonyme) tout comportement illicite dans les domaines suivants : conflit d’intérêts, corruption, fraude – escroquerie, abus de biens sociaux – détournement d’actifs, abus de marché, protection de l’environnement, protection des données personnelles, risques en matière de santé, d’hygiène et de sécurité au travail, risques psycho-sociaux, lutte contre les discriminations et le harcèlement au travail. Cette plateforme est accessible aux collaborateurs, aux prestataires externes et à toutes les autres parties prenantes de Sfil. La confidentialité de l’identité du lanceur d’alerte et de ses échanges est préservée lors de l'émission de son signalement ainsi que durant toute la procédure de traitement de l’alerte.

Protection des intérêts de la clientèle

Le respect de l’intégrité et de loyauté vis-à-vis des tiers est primordial. Le groupe Sfil attend de l’ensemble de ses collaborateurs qu’ils agissent de manière éthique à tout moment, dans leurs relations avec des tiers, ce qui est rappelé dans le code d’éthique et de déontologie. 

La direction de la conformité a mis en place des procédures permettant d’être en conformité avec les exigences réglementaires liées à la protection des intérêts de la clientèle et en considération du périmètre d’activités spécifiques du groupe Sfil. Les directions opérationnelles en lien avec la clientèle réalisent une déclinaison de ces exigences dans leurs procédures opérationnelles ; une formation régulière leur est dispensée afin de maintenir une culture conformité adaptée. 

Intégrité des marchés

Le groupe Sfil a déployé un dispositif de lutte et de prévention des abus de marchés dimensionné à sa taille, son organisation et à ses activités spécifiques, en particulier en ce qui concerne les typologies et indicateurs potentiels d’abus de marché. 

Dans le respect du respect du règlement européen modifié UE n° 596/2014 du Parlement européen et du Conseil du 16 avril 2014 sur les abus de marché et des différentes réglementations d’exécution associées, la direction de la conformité a déployé un corpus procédural décrivant les principes, mesures, systèmes et processus mis en œuvre par Sfil et Caffil en vue de prévenir, surveiller, détecter et déclarer les opérations suspectes en matière d’abus de marché. Ce corpus procédural est décliné dans les procédures opérationnelles au sein des directions les plus concernées. 

La prévention des abus de marché repose également sur une diffusion effective auprès des collaborateurs des exigences réglementaires en la matière. Dans ce contexte, la direction de la conformité déploie des programmes de formation et de sensibilisation en matière de prévention des abus de marché adaptés aux rôles et responsabilités des collaborateurs, des dirigeants ainsi que des mandataires sociaux.

Sécurité financière

Le groupe Sfil met en œuvre l’ensemble des dispositions prévues par la cinquième directive européenne de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LCB-FT).

En tant qu’établissement bancaire visé par l’article L.561-2 du code monétaire et financier, le groupe Sfil est assujetti à la réglementation LCB-FT, qui lui impose des obligations visant à renforcer son rôle dans la prévention du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Le dispositif mis en place répond également aux exigences de l’arrêté du 3 novembre 2014 relatif au contrôle interne des entreprises du secteur de la banque, des services de paiement et des services d’investissement, modifié par l’arrêté du 25 février 2021, en ce qui concerne la mise en place et le contrôle interne du dispositif LCB-FT.

La direction de la conformité dispose d’un corpus procédural exhaustif et structuré en matière de sécurité financière, qui constitue le socle des pratiques internes. Ce corpus, régulièrement mis à jour pour intégrer les évolutions législatives, réglementaires et jurisprudentielles, comprend une politique générale LCB-FT, qui définit les engagements du groupe Sfil et les principes directeurs en matière de prévention du blanchiment et du financement du terrorisme. Cette politique est complétée par des procédures opérationnelles détaillant les modalités de mise en œuvre et les diligences à effectuer pour assurer la conformité aux obligations réglementaires.

La prévention des risques en matière de sécurité financière repose sur une culture forte de la conformité au sein du groupe Sfil. Afin de répondre aux exigences réglementaires, la direction de la conformité met en place des programmes de formation et de sensibilisation adaptés aux rôles et responsabilités des collaborateurs, des dirigeants et des mandataires sociaux. Ce dispositif permet de maintenir un niveau de vigilance élevé et proportionné aux enjeux de sécurité financière, tout en garantissant l’adhésion des collaborateurs aux impératifs de conformité et au respect des procédures internes.

Pour assurer la détection et le traitement des risques de non-conformité en matière de sécurité financière, la direction de la conformité s’appuie sur des moyens humains, technologiques et organisationnels.

Le dispositif de vigilance s’articule autour du processus KYC (Know Your Customer). Sfil met en œuvre des procédures strictes d’identification et de vérification de ses clients et de leurs bénéficiaires effectifs, incluant la collecte et l’analyse des informations d’identification, l’évaluation de l’objet et de la nature des relations d’affaires, ainsi que l’examen de l’origine des fonds et des activités du client. Une classification des risques est effectuée afin de segmenter les clients en fonction de leur niveau de risque, avec la mise en place de mesures de vigilance renforcée pour les profils à risque élevé.

Un outil de criblage permet d’assurer un filtrage quotidien de la base des relations d’affaires et des tiers avec lesquels Sfil interagit, en les confrontant aux listes officielles de sanctions, de gel des avoirs et des personnes politiquement exposées. Ces listes sont mises à jour régulièrement. Le traitement centralisé des alertes générées par cet outil repose sur une analyse approfondie, documentée et tracée de chaque signalement.

En complément, un suivi renforcé des transactions est mis en place afin de détecter toute opération atypique. Les transactions jugées sensibles font l’objet d’un examen approfondi visant à identifier d’éventuels schémas inhabituels. Les analyses menées alimentent le processus de décision, pouvant conduire, si nécessaire, au dépôt d’une déclaration de soupçon auprès des autorités compétentes.

Ce dispositif structuré permet à Sfil de répondre aux exigences réglementaires et de garantir une maîtrise efficace des risques liés à la sécurité financière.

Protection des données personnelles

Le groupe Sfil, particulièrement sensible à la protection des données à caractère personnel a désigné un data protection officer (DPO), rattaché à la directrice de la conformité. La gouvernance et le cadre procédural en place permettent l’encadrement nécessaire pour répondre aux exigences réglementaires du règlement européen sur la protection des données personnelles et aux attentes légitimes de ses collaborateurs, de ses clients et plus largement de tout tiers interagissant avec lui. 

Dans le cadre de sa mission, le DPO suit des indicateurs de risques parmi lesquels les événements de fuites de données personnelles, la conformité du registre et le suivi des taux de formation des collaborateurs. Une charte des données personnelles ainsi qu’un corpus de politiques et procédures opérationnelles rappellent les principes devant être respectés afin de se conformer au règlement européen en matière de protection des données personnelles. S’agissant plus spécifiquement des tiers externes interagissant avec le groupe Sfil, une politique de confidentialité est mise à disposition sur le site internet. 

Le groupe Sfil en tant que responsable de traitement dispose d’un registre des activités de traitement des données personnelles en application de l’article 30 du règlement général de protection des données (RGPD) ; il comprend également un module de reporting des incidents et violations. Enfin, le DPO en articulation avec la direction du contrôle permanent veille au respect des règles établies dans les politiques et procédures ayant trait à la protection des données personnelles. 

Tous les collaborateurs suivent une sensibilisation au respect du RGPD via un module de e-learning. Les référents internes ou relais au sein des directions, sont formés, en premier lieu, sur la réglementation en matière de protection des données personnelles mais également au respect des dispositifs de conformité au RGPD en place au sein du groupe Sfil. Ces formations sont dispensées en présentiel. L’objectif est de procurer les connaissances et compétences dont ces référents ont besoin dans le cadre de leurs missions pour maintenir la conformité du groupe Sfil au RGPD. Le DPO, quant à lui, suit des formations et adhère à des groupes professionnels afin de maintenir actualisés ses acquis . 

4.4.9Risque juridique et fiscal

L’arrêté du 3 novembre 2014 définit le risque juridique comme correspondant au risque de tout litige avec une contrepartie, résultant de toute imprécision, lacune ou insuffisance susceptible d’être imputable à l’entreprise assujettie au titre de ses opérations.

Le risque fiscal correspond quant à lui au non-respect de la réglementation fiscale applicable.

Même si le groupe Sfil n’a pas d’appétit pour les risques juridiques et fiscaux, cela ne signifie pas qu’il est totalement protégé contre ces risques, ce d’autant qu’il est soumis à des réglementations importantes et évolutives, avec notamment l’introduction de nouvelles règles pour améliorer la transparence, l’efficience et l’intégrité des marchés financiers et le renforcement des exigences en matière de transparence fiscale. En cas de non-conformité avec les lois et règlements applicables, Sfil pourrait être exposé à des amendes et sanctions administratives significatives et pourrait subir des pertes suite à un contentieux privé.

Organisation et gouvernance 

La maîtrise et la gestion du risque juridique et fiscal (hors déclarations) est prise en charge au sein du secrétariat général par :

Ces trois directions sont rattachées à la secrétaire générale qui valide les stratégies juridiques mises en œuvre. Elles peuvent émettre des avis destinés au processus de décision des comités suivants :

La gestion du risque juridique et fiscal est assurée au travers :

Informations sur les contentieux

La direction juridique financement suit les dossiers contentieux et l’état d’avancement des procédures.

Au 31 décembre 2024, il n’existe pas, à la connaissance de la banque, de litiges ou contentieux considérés comme significatifs entre le groupe Sfil et ses emprunteurs, ni de procédures gouvernementales, judiciaires ou arbitrales à l’encontre du groupe Sfil susceptibles d’avoir des effets significatifs sur la situation financière du groupe Sfil.

Informations sur le risque fiscal

La direction financière procède aux déclarations fiscales et peut s’adresser au secrétariat général pour le conseil en matière fiscale.

S’agissant du dossier lié au traitement de l’imposition en Irlande des résultats de l’ex‑succursale de Dexia Municipal Agency (ancienne dénomination de Caffil) à Dublin, fermée en 2013, il n’y a pas eu d’évolution au cours de l’année 2024. 

En l’absence de nouveaux dossiers ou contentieux avec l’administration, le risque est considéré comme non significatif à l’heure actuelle.

 

4.4.10Risques ESG

Les risques environnementaux, sociaux ou de gouvernance (ESG) correspondent aux risques de pertes résultant de toute incidence financière négative sur l’établissement découlant de l’impact actuel ou prévu, sur les contreparties de l’établissement ou sur ses actifs investis, de facteurs ESG. 

Le risque environnemental se réfère aux pertes résultant de toute incidence financière négative sur l’établissement. Cette incidence peut découler de l’impact actuel ou prévu, sur les contreparties de l’établissement ou sur ses actifs investis, de facteurs environnementaux, y compris de facteurs liés à la transition vers les objectifs environnementaux suivants :

Le risque environnemental comprend à la fois le risque physique et le risque de transition. 

Le risque physique peut être aigu ou chronique :

Le risque physique peut également être induit par des facteurs environnementaux tels que le stress hydrique, une pénurie des ressources, la perte de biodiversité ou autre.

Le risque de transition désigne la perte financière découlant du processus de transition vers une économie bas carbone et durable d’un point de vue environnemental et peut être imputable à des facteurs liés au climat ou à l’environnement tels que des évolutions de politiques, des réglementations, des technologies ou du sentiment de marché.

Le risque social correspond au risque de pertes résultant de toute incidence financière négative sur l’établissement découlant de l’impact actuel ou prévu, sur les contreparties de l’établissement ou sur ses actifs investis, de facteurs sociaux.

Le risque de gouvernance désigne le risque de pertes résultant de toute incidence financière négative sur l’établissement découlant de l’impact actuel ou prévu, sur les contreparties de l’établissement ou sur ses actifs investis, de facteurs liés à la gouvernance.

Pilotage, politiques et gouvernance

Objectifs, cibles, limites et évaluation des performances

Ayant pour principe fondateur de servir l'intérêt général, Sfil a adopté en 2018 sa raison d'être : financer un avenir durable en soutenant de manière pérenne et durable le développement des territoires et l'activité internationale des grandes entreprises par la mobilisation de l'épargne internationale, avec un objectif de rentabilité positive et modérée dans le cadre d'une prise de risque maîtrisée et d'un modèle social équilibré. 

En 2018, Sfil a adhéré au Pacte mondial des Nations Unies qui vise à proposer des solutions aux défis mondiaux, en lien étroit avec le Programme de développement durable et les 17 objectifs de développement durable des Nations Unies à l’horizon 2030. Le groupe Sfil a placé, en 2021, les enjeux liés au développement durable au cœur de son plan stratégique #Objectif 2026. Le groupe a structuré son action autour de quatre axes :

Ces quatre axes sont précisés au sein de la section 2.6.1 Orientations générales en matière de développement durable du rapport de gestion.

Fin 2023, Sfil s’est engagé à aligner progressivement ses portefeuilles sur des trajectoires compatibles avec l’Accord de Paris et mobiliser respectivement EUR 17,5 milliards en faveur de la transition écologique via les prêts verts aux collectivités locales et le refinancement de crédits-export à impact environnemental ou climatique positif. Par ailleurs, EUR 12 milliards seront dédiés au financement des hôpitaux publics et des investissements sociaux des collectivités locales françaises (cf. section 2.6.3 Informations environnementales du rapport de gestion).

Financement du secteur public local français

Dans le cadre de sa mission d'intérêt général, Sfil soutient particulièrement les acteurs du secteur public local qui, du fait de leurs compétences, ont un rôle majeur à jouer dans la réalisation de l’objectif de neutralité carbone inscrit dans la Stratégie nationale bas-carbone (SNBC) que la France s'est fixée d’ici à 2050. La nécessité de monter en puissance des investissements des collectivités en faveur du climat est par ailleurs soulignée par l’Institut I4CE(6) qui les évalue à hauteur de 23 milliards d’euros à l’horizon 2030. 

En tant que premier financeur du secteur public local, Sfil et ses partenaires soutiennent fortement les projets d'investissement des collectivités territoriales ayant un impact environnemental positif via l'octroi de prêts verts. Ces prêts recouvrent les catégories suivantes :

Sfil a partiellement adapté la gamme de prêts verts proposée aux collectivités locales françaises à la Taxonomie verte européenne, et notamment aux objectifs d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, d’utilisation durable et de protection des ressources aquatiques et marines et de transition vers une économie circulaire. 

La Taxonomie constitue une opportunité d'élargir la gamme de prêts verts aux collectivités locales à certaines typologies de projet, à l'image des réseaux de chaleur. Elle permet également à Sfil d’engager ses clients du secteur public local sur les enjeux de la transition écologique. 

Par ailleurs, le groupe Sfil soutient activement les projets de ses clients à finalité sociale via des prêts aux hôpitaux publics français et une gamme de prêts sociaux destinée aux collectivités locales françaises. Cette dernière offre de financement couvre les domaines suivants :

Le déploiement de ces offres thématiques est accompagné d’une large sensibilisation des emprunteurs afin de l’inscrire en pleine adhésion avec les actions conduites par les collectivités locales et leurs groupements dans les domaines écologique et social.

Refinancement de crédits à l’exportation

En tant que banque publique de développement, Sfil a pour mandat de développer, soutenir et pérenniser les emplois et l'activité économique sur le territoire français (en ligne avec l'Objectif de Développement Durable n° 8 Travail décent et croissance économique). Les refinancements de crédits-export peuvent comporter un impact positif environnemental ou social dans les pays de destination sur les thématiques suivantes : 

 

Prêts verts

Prêts sociaux

  • Mobilité douce et transports propres
  • Énergie renouvelable
  • Énergie bas-carbone
  • Accès aux services essentiels
  • Infrastructures de base abordables
  •  

 

Les crédits à l’exportation sont hors du périmètre de la taxonomie européenne, s’agissant principalement de contreparties localisées hors de l’Union européenne. Néanmoins, les critères de certaines catégories de projets verts, inclus dans le cadre des émissions obligataires vertes, sociales et durables du groupe Sfil évoqué ci-après, sont issus de la taxonomie européenne.

Par ailleurs, le refinancement du crédit-export par Sfil est également couvert par les normes contenues dans Arrangement on Officialy Supported Export Credits publié par l’OCDE et par des lignes directrices sociales.

Émissions obligataires

Afin d’accompagner les clients de ces lignes d’activité dans leurs investissements en faveur de la transition énergétique et écologique, Sfil émet depuis 2019 des obligations thématiques qui refinancent des prêts verts ou sociaux. Ces obligations thématiques sont encadrées par le cadre des émissions obligataires vertes, sociales et durables, mis à jour en novembre 2024. Ce cadre a été établi conformément aux Green Bond Principles (version de 2021 avec l’annexe de juin 2022), aux Social Bond Principles (version de 2023) et aux Sustainability Bond Guidelines (version de 2021) tels que publiés par l’International Market Capital Association. 

Sfil a fixé un objectif de 33 % d’émissions sous un format vert, social ou durable sur la période 2024-2030. En 2024, le groupe a émis 33 % d’obligations thématiques.

Politiques et procédures de dialogue direct et indirect avec les contreparties

De par son statut de banque publique de développement, Sfil ne participe pas aux activités de production ou de commerce de tout produit illicite, ainsi que toute activité illégale au regard des législations de la France ou du pays d’implantation pour ces deux lignes métiers que sont le secteur public local et le refinancement des crédits-export.

Compte tenu du rôle central des collectivités locales françaises dans la transition écologique, Sfil soutient particulièrement ces acteurs dans leurs besoins grandissants de financements dans les projets ayant un impact environnemental positif via les prêts verts, en adaptant sa politique d’octroi. Les critères d'octroi prennent en compte l'utilité environnementale et sociale des projets financés, avec un appétit au risque plus prononcé lorsqu'il s'agit de financements verts et sociaux.

Dans le cadre de la mise en œuvre de sa politique de risques climat et environnement, Sfil tient compte des documents publiés par les collectivités locales tels que les études d’identification des risques sur leur territoire et les études de vulnérabilité. Sfil est également attentive aux nouvelles Conférences des parties (COP) régionales mises en place pour répondre au changement climatique et à l'adaptation de certaines collectivités locales plus exposées que d'autres. 

Concernant le dispositif de refinancement des crédits-export, il s’inscrit au sein d’un écosystème plus global engagé dans l’atténuation et la réduction des risques environnementaux et sociaux :

Gouvernance

Le conseil d’administration de Sfil porte une attention particulière aux enjeux de durabilité, et notamment aux risques climatiques et environnementaux conformément à ce que prévoit son règlement intérieur.  Le conseil a approuvé le plan stratégique #Objectif 2026, et en particulier son volet et ses ambitions en matière de responsabilité sociale et environnementale.

 

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Pour l'ensemble de ses travaux, le conseil d'administration est assisté par plusieurs comités spécialisés, en particulier par le comité des risques et du contrôle interne et par le comité de gouvernance, des nominations et de la RSE. Ce dernier examine la réflexion stratégique de Sfil en matière de durabilité, les actions conduites et suit l’élaboration et la publication des informations. C’est dans ce cadre qu’il émet un avis sur le rapport de développement durable de Sfil qui est ensuite approuvé par le conseil d’administration.

En coordination avec le comité du développement durable, une gouvernance spécifique aux risques climatiques a également été mise en place sous la forme d’un comité des risques climatiques. Présidé par le directeur des risques et constitué des représentants des différentes directions concernées, ce comité est en charge du pilotage et de la mise en œuvre des travaux engagés dans le cadre de la « feuille de route climatique ». Les travaux examinés par le comité des risques climatiques sont ensuite présentés de manière synthétique au comité de développement durable. Les comités développement durable et risques climatiques sont assistés dans ces tâches par cinq groupes de travail composés des référents des différentes directions (opérationnelles et support), dont un groupe dédié aux risques climatiques et à leurs impacts, piloté par la direction des risques, avec notamment pour objectif de discuter des travaux de détection, d’évaluation, de suivi et de gestion des risques climatiques et environnementaux.

Les risques ESG sont intégrés à l’appétit au risque de Sfil avec notamment la mise en place d’indicateurs de suivi reflétant les engagements de Sfil. Chacun des indicateurs mis en place fait l’objet d’un suivi par la direction opérationnelle concernée et est présenté trimestriellement au comité des risques, à la direction générale, le comité des risques et du contrôle interne et le conseil d'administration via le tableau de bord des indicateurs. Un rapport sur les risques climatiques et présenté chaque trimestre au comité des risques et du contrôle interne dans le cadre de la revue trimestrielle des risques. 

Le comité des risques et du contrôle interne est ainsi tenu informé de tous les travaux sur les risques climatiques et environnementaux. Ainsi, la feuille de route pour l’année 2024 a été approuvée lors du conseil d’administration du 6 décembre 2023.

Dans le cadre de sa politique d'approbation des nouveaux produits et services à ses clientèles, le comité des nouveaux produits s’assure notamment du respect de la réglementation applicable en matière de protection de la clientèle du groupe. 

Enfin, les activités listées dans la section 2.6.1. Orientations générales en matière de développement durable font l’objet d’une politique d’exclusion des financements de Sfil. 

Politique de rémunération et objectifs RSE

La rémunération du directeur général de Sfil est soumise par le comité des rémunérations à la décision du conseil d’administration. En 2024, 30 % des objectifs concernent des critères de performance ESG.

De la même manière, les membres du comité exécutif n'exerçant pas de fonction de contrôle disposent d’une rémunération variable fondée sur des objectifs individuels et des objectifs transversaux. Ces objectifs transversaux contribuent pour moitié à leur performance annuelle et sont définis par le conseil d’administration ; 30 % de ces objectifs transversaux intègrent des critères ESG en 2024. 

Des dispositifs d’intéressement et de participation existent au sein de Sfil (accords du 31 mai 2023). La pondération des critères ESG dans la formule de calcul qui représentent un tiers du poids global de la performance collective (cf. section 2.6.2 Informations sociales du rapport de gestion).

Surveillance des risques environnementaux, sociaux et de gouvernance

Cadre de gestion
Cadre applicable

La prise en compte des risques environnementaux par le groupe Sfil s’effectue eu égard aux différents niveaux de réglementation : 

Dans le cadre de la réalisation des études (notamment sur le risque de transition), l'élaboration des scénarios a été effectuée sur la base des narratifs ACPR/NGFS (transition ordonnée, retardée ou accélérée) de trajectoire de mise en œuvre de la SNBC telle qu’adoptée par le décret du 21 avril 2020. 

Compte tenu du cadre constitutionnel et légal français et des traités internationaux sur les droits humains ratifiés par la France, les entités du secteur public local sont peu exposées au risque lié au non-respect des droits de l’homme. Le cadre légal français reprend dans leur intégralité des conventions de l’Organisation internationale du travail relatives : 

Les collectivités locales françaises exercent en outre des missions à caractère social et s’assurent du bon respect de la réglementation en vigueur tant au sein de leur structure mais également au sein de leur territoire.

La gouvernance des entités du secteur public local est encadrée par les textes législatifs et réglementaires regroupés au sein du code général des collectivités territoriales et de celui de la santé publique. En outre, elles font l’objet d’un contrôle régulier par les services de l’État (réseau des préfectures pour les collectivités locales et celui des Agences régionales de Santé pour les établissements publics de santé) permettant de s’assurer du bon respect de la réglementation en vigueur.

Les opérations de crédit-export français obéissent à des règles strictes en matière de normes environnementales et sociales, de lutte contre la corruption et de soutenabilité de la dette du point de vue des emprunteurs. Les opérations de crédit-export sont encadrées par un ensemble de règles rassemblées dans l’Arrangement de l’OCDE et dans les recommandations qui le complètent(7).

 

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Enfin, les entités du secteur public local français tout comme les contreparties des opérations de crédit-export ne sont pas assujetties à des obligations de reporting extra-financier.

Taxonomie des risques ESG

Les risques ESG peuvent se matérialiser au travers des activités propres du groupe Sfil ou de ses contreparties dans le cadre de l’activité de prêts. Ces risques ont été identifiés comme pouvant potentiellement affecter la performance financière du groupe.

La taxonomie des risques de Sfil intègre les risques ESG. Ceux-ci sont répartis en trois catégories, chacune comprenant des sous-thématiques : 

Données

La majorité des données ne sont pas disponibles pour le portefeuille de prêts au secteur public local. Les contreparties ne sont pas assujetties aux mêmes exigences de publication d’informations extra-financières que les entreprises. Par conséquent, Sfil s’appuie sur diverses sources, issues de données publiques et d’instituts de recherche. 

Dans le cadre de la mise en œuvre de son outil de notation des risques climatiques et environnementaux (notation climat et environnement – cf. infra Cartographie et notations climat et environnement) sur le portefeuille secteur public local, et de l’absence de publication de données structurées, exhaustives et homogènes par ces contreparties, l’application d’approximations a été nécessaire.

Les travaux d’estimation ont été réalisés sur l’ensemble des collectivités locales françaises. L’analyse très fine réalisée au niveau des communes a constitué le socle de base de celle sur les autres collectivités notamment les groupements à fiscalité propre, départements et régions. La méthodologie repose sur l’exploitation de données structurées, homogènes et publiques, sans solliciter les emprunteurs. Elle vise à mesurer un risque brut uniquement, c'est-à-dire sans tenir compte des mesures d’adaptation déjà engagées par l’emprunteur. 

En 2024, cette notation climat et environnement a été testée auprès d’un échantillon d’emprunteurs présentant au minimum un risque climatique et environnemental fort. Le test a permis de mesurer l’intérêt et la robustesse de l’outil. À partir de 2025, la notation climat et environnement sera progressivement intégrée au processus d’octroi de financements aux collectivités locales de la façon suivante :

  1. le risque climatique et environnemental brut est coté par l’outil sur la base de données publiques uniquement ;
  2. une analyse complémentaire est réalisée en fonction de cette cotation et d’autres critères, notamment financiers. Cette analyse est menée par les équipes de la direction du secteur public local (« première ligne de défense ») et/ou la direction des risques (« deuxième ligne de défense »). Elle se fonde, en fonction du type de collectivité concerné, sur la collecte d’informations et tout document spécifique et pertinent transmis par l’emprunteur.

Sfil dispose d'une meilleure connaissance des projets qu’elle finance dans le cas des prêts thématiques (prêts verts et sociaux aux collectivités locales) et peut mieux appréhender leur incidence en vue d'améliorer sa maîtrise du risque ESG sur le secteur public local.

Concernant le refinancement de crédits à l’exportation, en complément du cadre d’intervention régi par l’arrangement OCDE, Sfil a mis en place un outil afin d’évaluer les risques climatiques (risque physique et risque de transition). Les résultats de cet outil alimentent l’outil d’analyse des risques ESG («grille ESG»). Cette grille ESG est structurée en trois volets : environnemental, social et gouvernance. Elle prend compte de la double matérialité (l’impact du projet ainsi que les risques pesant sur le projet). Le volet environnemental analyse les enjeux climatiques, incluant l’atténuation et l’adaptation, ainsi que la biodiversité. L’analyse se fonde sur l’étude d’impact environnemental et social et le plan de gestion environnemental et social lorsqu’ils sont requis par le cadre normatif, et sur tout autre document spécifique et pertinent transmis par l’agent.

Dispositif de gestion des risques [Audité]

Le dispositif de gestion des risques de Sfil intègre la prise en compte des risques ESG. En ce sens, l’appétit aux risques suit différents indicateurs ESG, la cartographie des risques du groupe évalue leur matérialité et les tests de résistance conduits anticipent les événements pouvant affecter les activités du groupe.

Cadre d’appétit aux risques

Sfil a intégré à l’appétit au risque des indicateurs liés aux risques ESG :

  • le score ESG de Sfil ;
  • la part de prêts verts et sociaux aux collectivités locales dans la production totale annuelle secteur public local ;
  • la part des émissions durables (vertes, sociales et soutenables) ;
  • la production dans les secteurs exposés aux énergies fossiles ;
  • la trajectoire de décarbonation du portefeuille secteur public local français ;
  • la fixation d’une limite de concentration des risques pour les encours des collectivités locales françaises, afin d’identifier les expositions présentant simultanément un risque de crédit dégradé et un risque climatique physique significatif.

Le processus d’escalade mis en place par Sfil est présenté au sein de la section 4.2. Dispositif de gestion des risques.

Pour ce qui est des trajectoires de décarbonation à horizon 2030 et de l’objectif de production de financements verts en 2024-2030, l’écart à la cible sera évalué une fois par an par les comités en charge d’une part, du pilotage de l’activité secteur public local et d’autre part, de l’activité de refinancement de crédits à l’exportation d’autre part, une fois connus les résultats de la mesure d’empreinte carbone des portefeuilles de l’année précédente; en cas de défaut d’alignement constaté ou anticipé, des mesures correctrices pourront être décidées par ces comités.

Identification, mesure et suivi des expositions sensibles
  • Cartographies et notations climat et environnement

Sfil a cartographié les risques induits par le climat et l’environnement conformément à la politique d’identification des risques matériels en vigueur et a évalué la matérialité de leur impact financier sur une base qualitative, i.e. à dire d’expert, et selon deux horizons temporels : à court/moyen terme (inférieur à cinq ans) ou à long terme (supérieur à cinq ans, et ce, jusqu’en 2050). Les résultats par typologie de risque sont détaillés ci-après. 

Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de risque en matière d’octroi de crédit, le groupe prend en compte certains risques physiques et effectue un suivi sectoriel des risques de transition et un suivi géographique des risques physiques aigus de son portefeuille de collectivités locales. 

Sfil a développé un outil de notation pour le secteur public local (communes, groupements à fiscalité propre, groupements sans fiscalité propre, départements, régions et hôpitaux publics français) utilisé pour l'octroi de prêts et le suivi des risques. La méthodologie mise en œuvre intègre à la fois les risques directs et indirects (vulnérabilité du tissu économique local) et comporte trois composantes distinctes formant une note globale climatique et environnementale. Les trois composantes de cette note sont :

  • une note mesurant le risque de transition destinée à évaluer les enjeux de transition de la collectivité et élaborée sur la base des différentes études menées à date ;
  • une note mesurant les risques physiques aigus (tremblements de terre, cyclones, feux de forêts, inondations, sécheresse, vagues de chaleur) et chroniques (perte d'enneigement, retrait et gonflement des argiles, érosion du littoral et élévation du niveau de la mer) ; 
  • une note mesurant les risques environnementaux chroniques. Celle-ci, exprimée sous forme de perspective, couvre les risques suivants : la pollution de l'air, de l'eau et des sols, la rareté et l'épuisement des ressources (déchets), le stress hydrique et la perte de biodiversité.

Les travaux sur le risque physique ont utilisé le scénario RCP 8.5 du GIEC (le plus pessimiste) à chaque fois que cela a été possible. 

 

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Concernant le portefeuille de crédits à l’exportation, Sfil a déployé en 2024 un outil de notation permettant une analyse approfondie des facteurs de risque. Cet outil couvre à la fois : 

  • les risques physiques aigus, tels que les inondations, la sécheresse, les tempêtes, les températures extrêmes, les vagues de chaleur et de froid, ainsi que les feux de forêt ; 
  • les risques physiques chroniques, comme l’augmentation des températures ;
  • le risque de transition, en intégrant des éléments tels que le secteur d’activité, le pays d’implantation, les risques réglementaires, les risques technologiques, ainsi que les mesures d’atténuation. 

Il permet ainsi une vision détaillée de l’exposition aux aléas climatiques de l’emprunteur, de sa vulnérabilité sectorielle et enfin de son exposition nette après prise en compte des mesures d’atténuation du risque. Il fournit également une vision de l’exposition au risque de transition de l’emprunteur, en tenant compte de son secteur d’activité, du pays dans lequel il est implanté et des mesures d’atténuation des risques déjà mises en œuvre. Cet outil de notation climatique alimente la grille ESG évoquée ci-avant (cf. supra Politiques et procédures de dialogue direct et indirect avec les contreparties).

  • Tests de résistance

Dans le cadre de l’ICAAP, l’approche utilisée a été approfondie et le périmètre étendu. Pour le portefeuille secteur public local, la note globale climatique et environnementale désormais disponible est exploitée pour déterminer une éventuelle pénalisation à appliquer à chaque tiers concerné, ce qui permet de calculer des impacts en termes de risques pondérés et de pertes attendues. 

Pour le portefeuille de crédit-export, un scénario spécifique de crise climatique applicable à un pays particulier a été défini, entraînant le passage en défaut des tiers concernés et la valorisation d’impact en termes de pertes directes ou de pertes attendues.

Plus globalement, les risques ESG sont également susceptibles d’entraîner des impacts réputationnels. Ils sont inclus dans le risque de réputation, qui fait l’objet d’une quantification dans le cadre de l’ICAAP à travers une hausse de coût de refinancement.

L’exercice d’ILAAP 2024 a pris en compte le risque climatique via des hypothèses de risques physiques aigus sur des collectivités locales d’outremer entraînant des difficultés financières 

Sfil participe également aux exercices de stress-tests climatiques organisés par les régulateurs, notamment celui initié par l’EBA (Fit for 55).

  • Gestion des risques

La gestion des risques de transition repose notamment sur :

  • l’exclusion des secteurs exposés aux énergies fossiles (cf. Politique d’exclusion au sein de la section 2.6.1 Orientations générales en matière de développement durable) ;
  • la prise en compte de l’utilité sociale et environnementale des projets financés dans les critères d’octroi, avec un appétit au risque plus important pour les prêts verts et sociaux ;
  • le suivi de la trajectoire de décarbonation et des objectifs de production de prêts verts et la fixation d’un indicateur de suivi de limite pour le secteur public local français dans l’appétit au risque. 

La gestion des risques physiques repose notamment sur : 

  • la mise en place de méthodologies spécifiques d’analyse et de notation pour les emprunteurs soumis à des aléas climatiques particuliers ;
  • l’intégration de la notation climat et environnement au processus d’octroi de financements aux collectivités locales et la mise en place d’analyses complémentaires en fonction de cette cotation et d’autres critères, notamment financiers ; 
  • l’accompagnement prioritaire de ces emprunteurs dans leurs investissements en lien avec l’adaptation au changement climatique ;
  • la mise en place d’un nouvel indicateur de concentration des risques pour les encours sur le secteur public local français (hors hôpitaux), afin d’identifier les expositions présentant simultanément un risque de crédit dégradé et un risque climatique physique significatif.

Concernant ses activités de refinancement de prêts, le groupe intègre de façon croissante les facteurs ESG dans ses critères d’octroi : le schéma délégataire et les décisions de crédit prennent en compte de manière positive l’utilité sociale et environnementale des projets financés.

En ce qui concerne l’activité de crédit-export, Sfil, qui refinance exclusivement des crédits export assurés par Bpifrance Assurance Export, s’assure dans son processus d’instruction des dossiers :

  • que soient bien respectées les exigences de Bpifrance Assurance Export qui découlent de l’arrangement OCDE et autres recommandations de l’OCDE encadrant le crédit-export ;
  • que ces exigences soient bien opposables au débiteur, de telle sorte que le crédit-export puisse être suspendu ou résilié de manière anticipée si les engagements du débiteur en matière d’atténuation des impacts environnementaux, sociaux ou de lutte contre la corruption ne sont pas respectés.

  

Typologie des risques

La matérialité des risques climatiques est appréhendée par référence aux classes de risques classiques (risque de crédit, risque de marché et de liquidité, risque opérationnel et risque de réputation) et selon différents horizons temporels : à court ou moyen terme (soit inférieur à cinq ans) ou à long terme (soit supérieur à cinq ans, et ce, jusqu’en 2050). 

Les facteurs de risques physiques et de transition influent sur les activités économiques ainsi que sur le système financier, entraînant des impacts directs ou indirects. Par conséquent, ces risques constituent des facteurs déterminants pour les catégories de risques classiques, notamment les risques de crédit, bilan, opérationnel et de réputation. Les analyses font ressortir un risque net ne dépassant jamais un niveau moyen, pour l’ensemble des catégories de risque quel que soit l’horizon temporel considéré.

L’impact potentiel des risques sociaux pour les collectivités locales est extrêmement faible au vu du rôle et des compétences qui sont les leurs (qui incluent des missions à caractère social) et compte tenu du cadre constitutionnel et légal français et des traités internationaux sur les droits humains ratifiés par la France.

Risque de crédit

La cartographie de Sfil liant le risque de crédit aux risques environnementaux a été construite en distinguant les deux activités du groupe. Elle s’appuie notamment sur la base de référentiels nationaux, comme la SNBC. 

 

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En parallèle, des cartographies qualitatives ont été réalisées afin d’identifier les facteurs de risques environnementaux et leurs canaux de transmission. Cela inclut, notamment, des cartographies sectorielles des risques climatiques et environnementaux pour le portefeuille crédit-export, ainsi qu’une cartographie des risques environnementaux pour le secteur public local.

Enfin, Sfil a pris en compte les risques climatiques (risques physiques climatiques et environnementaux, risque de transition) dans les modèles de notation.  

Risque de bilan/marché

Le groupe a identifié des facteurs environnementaux externes ou internes dont l’influence pourrait se matérialiser au travers ses risques de liquidité et de marché.

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Risque opérationnel

Dans le cadre de l’évaluation du lien entre les risques environnementaux et le risque opérationnel, Sfil a analysé les risques naturels susceptibles d’affecter ses sites ainsi que ceux de ses prestataires de services essentiels externalisés (PSEE). 

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Risque de non-conformité

Sfil a réalisé une cartographie du risque de réputation et juridique lié aux risques climatiques et environnementaux. La réputation du groupe Sfil peut être affectée de manière significative en raison des tiers avec lesquels il est en relation. Le Groupe ne traite ainsi qu’avec des partenaires qui répondent aux règles d’intégrité établies, exigences qui s’inscrivent plus généralement dans la démarche de développement durable de Sfil. Les risques de non-conformité et les dispositifs mis en œuvre par Sfil sont présentés au sein de la section 4.4.8 Risque de non-conformité.

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Informations quantitatives

ESG 1 : Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Qualité de crédit des expositions par secteur, émissions et échéance résiduelle

La plupart des contreparties non financières auxquelles Sfil est exposée ne sont pas assujetties au règlement Taxonomie, soit parce qu'elles sont en dessous des seuils fixés par la réglementation européenne soit parce qu'elles sont hors de l'Union européenne. Par conséquent, les expositions durables sur le plan environnemental (colonne c) sont marginales.

La méthodologie de calcul des émissions financées est détaillée dans la section 2.6.3 Informations environnementales du rapport de gestion. 

 

Secteur/Sous-secteur

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

Valeur comptable brute (en millions d’euros)

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions (en millions d’euros)

Émissions de GES financées (émissions de catégories 1, 2 et 3 de la contrepartie) (en tonnes équivalent CO2)

Émissions de GES (colonne i) : pourcentage de la valeur comptable brute du portefeuille d’après les déclarations propres à l’entreprise

≤ 5 ans

> 5 ans ≤ 10 ans

> 10 ans ≤ 20 ans

> 20 ans

Échéance moyenne pondérée

 

Dont expositions sur des entreprises exclues des indices de référence « accords de Paris » de l’Union conformément à l’article 12, par. 1, points d) à g), et à l’article 12, par. 2, du règlement (UE) 2020/1818

Dont durables sur le plan environnemental (CCM)

Dont expositions
 de stade 2

Dont expositions non performantes

 

Dont expositions de stade 2

Dont expositions non performantes

 

Dont émissions financées de catégorie 3

1

Expositions sur des secteurs contribuant fortement au changement climatique *

6 322

-

4

148

4

(2)

(1)

(0)

1 096 892

146 950

99,46 %

134

2 756

3 350

82

10

2

A – Agriculture, sylviculture et pêche

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

3

B – Industries extractives

115

-

-

-

-

(0)

-

-

129 915

120 689

100,00 %

-

115

-

-

8

4

B.05 – Extraction de houille et de lignite

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

5

B.06 – Extraction d’hydrocarbures

115

-

 

-

-

(0)

-

-

129 915

120 689

100,00 %

-

115

-

-

8

6

B.07 – Extraction de minerais métalliques

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

7

B.08 – Autres industries extractives

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

8

B.09 – Services de soutien aux industries extractives

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

9

C – Industrie manufacturière

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10

C.10 – Industries alimentaires

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

11

C.11 – Fabrication de boissons

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

12

C.12 – Fabrication de produits à base de tabac

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

13

C.13 - Fabrication de textiles

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

14

C.14 – Industrie de l’habillement

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

15

C.15 – Industrie du cuir et de la chaussure

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

16

C.16 – Travail du bois et fabrication d’articles en bois et en liège, à l’exception des meubles ; fabrication d’articles en vannerie et sparterie

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

17

C.17 – Industrie du papier et du carton

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

18

C.18 – Imprimerie et reproduction d’enregistrements

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

19

C.19 – Cokéfaction et raffinage

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

20

C.20 – Industrie chimique

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

21

C.21 – Industrie pharmaceutique

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

22

C.22 – Fabrication de produits en caoutchouc

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

23

C.23 – Fabrication d’autres produits minéraux non métalliques

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

24

C.24 – Métallurgie

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

25

C.25 – Fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

26

C.26 – Fabrication de produits informatiques, électroniques, et optiques

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

27

C.27 – Fabrication d’équipements électriques

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

28

C.28 – Fabrication de machines et équipements n.c.a

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

29

C.29 – Industrie automobile

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

30

C.30 – Fabrication d’autres matériels de transport

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

31

C.31 – Fabrication de meubles

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

32

C.32 – Autres industries manufacturières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

33

C.33 – Réparation et installations de machines et d’équipements

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

34

D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

393

-

-

85

-

(1)

(0)

-

210 439

27

100,00 %

28

58

307

0

13

35

D35.1 – Production, transport et distribution d’électricité

393

-

-

85

-

(1)

(0)

-

210 439

26 669

100,00 %

28

58

307

0

13

36

D35.11 – Production d’électricité

322

-

 

28

 

(0)

(0)

-

120 145

25 394

100,00 %

28

-

294

0

15

37

D35.2 – Fabrication de gaz ; distribution par conduite de combustibles gazeux

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

38

D35.3 – Production et distribution de vapeur et d’air conditionné

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

39

E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

40

F – Services de bâtiments et travaux publics

34

-

4

-

3

(0)

-

(0)

-

-

-

8

20

0

5

9

41

F.41 – Construction de bâtiments

4

-

-

-

3

(0)

-

(0)

-

-

-

-

4

-

-

9

42

F.42 – Génie civil

22

-

-

-

-

(0)

-

-

-

-

-

0

16

0

5

11

43

F.43 – Travaux de construction spécialisés

8

-

4

-

-

(0)

-

-

-

-

-

8

-

-

-

4

44

G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

45

H – Transports et entreprosage

4 980

-

-

-

-

(2)

-

-

738 538

26 234

100,00 %

-

2 280

2 700

0

10

46

H.49 – Transport terrestres et transports par conduites

366

-

-

-

-

(0)

-

-

154 742

4 201

100,00 %

-

-

366

0

11

47

H.50 – Transports par eau

4 554

-

-

-

-

(1)

-

-

522 519

22 017

100,00 %

-

2 220

2 334

0

10

48

H.51 – Transports aériens

60

-

-

-

-

(0)

-

-

61 277

16

100,00 %

-

60

-

-

8

49

H.52 – Entreposage et services auxiliaires des transports

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

50

H.53 – Activités de poste et de courrier

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

51

I – Hébergement et restauration

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

52

L – Activités immobilières

800

-

0

63

0

(0)

(0)

(0)

18 000

-

100,00 %

98

282

343

76

12

53

Expositions sur des secteurs autres que ceux contribuant fortement au changement climatique *

157

-

-

6

-

(0)

(0)

-

 

 

 

19

87

51

0

9

54

K – Activités financières et d’assurance

19

-

-

-

-

(0)

-

-

 

 

 

19

-

-

-

3

55

Expositions sur d’autres secteurs (codes NACE J, M – U)

138

-

-

6

-

(0)

(0)

-

 

 

 

-

87

51

0

9

56

Total

6 479

-

4

154

4

(3)

(1)

(0)

1 096 892

146 950

99,46 %

153

2 843

3 401

82

10

  • Conformément au règlement délégué (UE) 2020/1818 de la Commission complétant le règlement (UE) 2016/1011 par des normes minimales pour les indices de référence « transition climatique » de l’Union et les indices de référence « accord de Paris » de l’Union – règlement sur les indices de référence en matière de climat – considérant 6 : les secteurs énumérés à l’annexe I, sections A à H et section L, du règlement (CE) n° 1893/2006.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ESG 2 : Portefeuille bancaire – Indicateurs de risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Prêts garantis par des biens immobiliers – Efficacité énergétique des sûretés

Les prêts immobiliers dans le portefeuille de Sfil ne sont pas garantis par des biens immobiliers sous-jacents. Il s’agit de prêts octroyés à des organismes de logement social qui ont été garantis par des collectivités locales françaises.

 

Secteur de la contrepartie

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

 

p

Valeur comptable brute (en millions d’euros)

 

 

Niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés)

Niveau d’efficacité énergétique (label du certificat de performance énergétique des sûretés)

Sans le label du certificat de performance énergétique des sûretés

0 ; ≤ 100

> 100 ; ≤ 200

> 200 ; ≤ 300

> 300 ; ≤ 400

> 400 ; ≤ 500

> 500

A

B

C

D

E

F

G

 

 

Dont le niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé

1

Total UE

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

2

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

3

Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

4

Dont sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

5

Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Total non-UE

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

7

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

8

Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

9

Dont sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10

Dont niveau d’efficacité énergétique (performance énergétique en kWh/m2 des sûretés) estimé

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

 

ESG 3 : Portefeuille bancaire – Indicateurs de risque de transition potentiellement lié au changement climatique : Paramètres d’alignement

Les expositions de Sfil sur des contreparties non financières dans les secteurs du transport maritime et des réseaux d'électricité ne sont pas inclus dans le tableau ci-avant en l'absence de trajectoire sectorielle de l'AIE qui soit pertinente. Elles représentent un encours de EUR 4,6 milliards au 31 décembre 2024.

Par ailleurs, concernant les collectivités locales et les hôpitaux publics français qui représentent l'essentiel des expositions de Sfil (EUR 45 milliards au 31 décembre 2024), Sfil a pour objectif de réduire l'intensité carbone de son portefeuille à 76 gCo2/€ d'ici à 2030, en cohérence avec la SNBC (version révisée de 2018-2019). Cet objectif sera mis à jour avec la nouvelle version de la SNBC attendue dans le courant de l’année 2025. 

 

 

a

b

c

d

e

f

Secteur

Secteurs NACE

Valeur comptable brute du portefeuille (en millions d’euros)

Paramètre d’alignement

Année de référence

Distance par rapport au scénario ZEN 2050 de l’AIE 

1

Électricité

Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

322

gCO2e/kWh

2024

-13 %

2

Combustion 
de combustibles fossiles

Extraction d’hydrocarbures

115

gCO2e/kWh

2024

- 4 %

3

Combustion 
de combustibles fossiles

Distribution de combustibles gazeux par conduites

141

gCO2e/kWh

2024

0 %

4

Transport aérien

Transports aériens de passagers

60

tCO2e/million p.km

2024

54 %

 

ESG 4 – Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque de transition potentiellement lié au changement climatique

Sfil s’est appuyé sur les informations publiées par le Climate Accountability Institute afin d’identifier une éventuelle exposition sur les 20 entités les plus émettrices dans le monde. Sfil ne détient aucune exposition sur ces contreparties.

 

 

a

b

c

d

e

Valeur comptable
 brute (agrégée)

Valeur comptable brute de l’exposition sur les contreparties par rapport à la valeur comptable brute totale (agrégée) *

Dont durables sur le plan environnemental (CCM)

Échéance moyenne pondérée

Nombre d’entreprises faisant partie des 20 plus grandes entreprises polluantes incluses

1

-

-

-

-

-

  • Pour les contreparties figurant parmi les 20 entreprises qui émettent le plus de carbone dans le monde.

 

 

ESG 5 – Portefeuille bancaire – Indicateurs du risque physique potentiellement lié au changement climatique : Expositions soumises au risque physique

Le portefeuille de Sfil est principalement constitué d’expositions sur les collectivités locales françaises. Par conséquent, les travaux menés sur le risque physique ont porté de manière prioritaire sur ces contreparties.  les travaux ont porté sur les aléas chroniques et aigus suivants : tempête cyclones, feux, inondation, tremblements de terre, sécheresse, vague de chaleur, érosion du littoral, retrait gonflement argiles, élévation du niveau de la mer, risque de perte d’enneigement). Le scénario RCP 8.5 (le plus pessimiste) est utilisé à chaque fois que cela est possible. Sont reportés dans le présent tableau les expositions sur les contreparties pour lesquelles le risque physique est considéré comme élevé ou très élevé.

Sfil poursuit ses travaux sur le risque physique de manière à couvrir l’ensemble de son portefeuille, et notamment ses expositions sur des contreparties non financières, qui sont visées par le présent tableau. 

 

 

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

Variable : Zone géographique soumise à un risque physique lié au changement climatique – évènements aigus et chroniques

Valeur comptable brute (en millions d’euros)

 

Dont expositions sensibles aux effets d’événements physiques liés au changement climatique

 

Ventilation par tranche d’échéance

Dont expositions sensibles aux effets d’évènements liés au changement climatique chroniques

Dont expositions sensibles aux effets d’évènements liés au changement climatique aigus

Dont expositions sensibles aux effets d’évènements liés au changement climatique tant chroniques qu’aigus

Dont expo-
sitions de stade 2

Dont expo-
sitions non perfor-
mantes

Dépréciations cumulées, variations négatives cumulées de la juste valeur dues au risque de crédit et provisions

≤ 5 ans

> 5 ans ≤ 10 ans

> 10 ans ≤ 20 ans

> 20 ans

Échéance moyenne pondérée

 

Dont expo-
sitions de stade 2

Dont expo-
sitions non perfor-
mantes

1

A – Agriculture, sylviculture et pêche

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

2

B – Industries extractives

115

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

3

C – Industrie manufacturière

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4

D – Production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné

393

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

5

E – Production et distribution d’eau ; assainissement, gestion des déchets et dépollution

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

6

F – Services de bâtiments et travaux publics

34

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7

G – Commerce de gros et de détail ; réparation d’automobiles et de motocycles

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

8

H – Transports et entreprosage

4 980

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

9

L – Activités immobilières

800

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

10

Prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

11

Prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12

Sûretés saisies

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

13

Autres expositions sur des contreparties non financières

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

14

Administrations publiques

39 713

695

1 852

4 606

1 419

14

-

-

8 571

224

33

(2)

(2)

(0)

ESG 6 – Récapitulatif des ICP des expositions alignées sur la taxonomie

Le ratio d'actifs alignés retranscrit la structure du bilan de Sfil avec, d'une part, des prêts au secteur public local français principalement constitués de financements de budgets d'investissement et dont l'objet n'est pas précisément connu et, d'autre part, des crédits à l'exportation qui bénéficient à des contreparties hors de l'Union européenne. Ces deux typologies de contreparties ne sont pas assujetties à des obligations de publication d’informations extra-financières. 

 

 

ICP

% de couverture (par rapport au total des actifs) *

Atténuation du changement climatique

Adaptation au changement climatique

Total (atténuation du changement climatique + adaptation du changement climatique)

GAR Encours

1,60 %

0,00 %

1,60 %

80,02 %

GAR Flux

 

 

 

 

* % d’actifs sur lesquels porte l’ICP, par rapport au total des actifs bancaires.

 

Considérant une évolution méthodologique intégrant désormais les collectivités locales au sein des actifs couverts par le ratio, les données de flux seront disponibles dans la prochaine publication. La réglementation applicable au 31 décembre 2024 ne prévoit en effet plus d’exclure ces contreparties des actifs dans le numérateur et le dénominateur du ratio GAR, contrairement à l’exercice 2023 pour lequel les informations relatives à la Taxonomie avaient été préparées selon les précisions apportées par la communication de la Commission européenne du 21 décembre 2023. La comparabilité des données de flux n’est par conséquent, pour cet exercice, pas adaptée compte tenu de ces évolutions.

 

ESG 7 – Mesures d’atténuation : Actifs entrant dans le calcul du GAR

Les activités éligibles aux objectifs climatiques sont définies par les règlements délégués « climat », « complémentaire » et leur amendement le cas échéant. Les actifs suivants sont considérés comme éligibles :

Pour déterminer les encours alignés, Sfil s’est appuyé sur les informations publiées par les contreparties financières et non-financières assujetties à la Taxonomie. Lorsque l’information n’est pas disponible, les encours concernés sont considérés comme non alignés. Dans le cas spécifique des expositions sur les collectivités locales dont l'objet du financement est connu, l'analyse menée repose sur les caractéristiques sous-jacentes des biens financés.

Le ratio GAR est calculé par le rapport entre les actifs alignés et les actifs couverts, ces derniers correspondant aux actifs éligibles mentionnés ci-avant auxquels s’ajoutent :

(en EUR millions)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

Date de référence des informations T

Valeur comptable brute totale

Atténuation du changement
 climatique (CCM)

Adaptation du changement
 climatique (CCA)

Total (CCM + CCA)

Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie)

Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie)

Dont vers des secteurs pertinents pour la taxonomie (éligibles à la taxonomie)

 

 

Dont durables sur le plan environnemental
 (alignés sur la taxonomie)

 

 

Dont durables sur le plan environnemental 
(alignés sur la taxonomie)

 

 

Dont durables sur le plan environnemental
(alignés sur la taxonomie)

 

Dont finance-
ment spécia-
lisé

Dont transi-
toire

Dont habili-
tant

 

Dont finance-
ment spécia-
lisé

Dont adap-
tation

Dont habili-
tant

 

Dont finance-
ment spécia-
lisé

Dont transi-
toire/
adap-
tation

Dont habili-
tant

 

GAR – Actifs couverts par le numérateur et le dénominateur

 

 

 

 

 

 

 

 

1

Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour calcul du GAR

45 043

2 877

920

799

-

699

252

-

-

-

-

3 129

920

799

-

699

2

Entreprises financières

3 069

1 111

120

-

-

-

-

-

-

-

-

1 111

120

-

-

-

3

Établissements de crédit

3 069

1 111

120

-

-

-

-

-

-

-

-

1 111

120

-

-

-

4

Prêts et avances

0

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

5

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

3 068

1 111

120

-

-

-

-

-

-

-

-

1 111

120

-

-

-

6

Instruments de capitaux propres

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

7

Autres entreprises financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

8

dont entreprises d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

9

Prêts et avances

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

10

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

11

Instruments de capitaux propres

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

12

dont sociétés de gestion

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

13

Prêts et avances

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

14

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

15

Instruments de capitaux propres

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

16

dont entreprises d’assurance

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

17

Prêts et avances

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

18

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

19

Instruments de capitaux propres

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

20

Entreprises non financières (soumises aux obligations de publication de la NFRD)

9

4

2

-

-

-

-

-

-

-

-

4

2

-

-

-

21

Prêts et avances

9

4

2

-

-

-

-

-

-

-

-

4

2

-

-

-

22

Titres de créance, y compris dont l’utilisation du produit de l’émission est spécifique (UoP)

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

23

Instruments de capitaux propres

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

-

-

 

-

-

24

Ménages

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

25

dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

26

dont prêts à la rénovation des bâtiments

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

27

dont prêts pour véhicules à moteur

-

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

28

Financement d’administrations locales

41 966

1 762

799

799

-

699

252

-

-

-

-

2 014

799

799

-

699

29

Financement de logements

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

30

Autres financements d’administrations locales

41 966

1 762

799

799

-

699

252

-

-

-

-

2 014

799

799

-

699

31

Sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

32

Total des actifs du GAR

45 043

2 877

920

799

-

699

252

-

-

-

-

3 129

920

799

-

699

 

Actifs exclus du numérateur pour le calcul du GAR (mais inclus dans le dénominateur)

33

Entreprises non financières de l’UE (non soumises aux obligations de publication de la NFRD)

853

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

34

Prêts et avances

853

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

35

Titres de créance

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

36

Instruments de capitaux propres

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

37

Entreprises non financières non-UE (non soumises aux obligations de publication de la NFRD)

7 018

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

38

Prêts et avances

6 257

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

39

Titres de créance

761

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

40

Instruments de capitaux propres

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

41

Dérivés

2 156

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

42

Prêts interbancaires à vue

42

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

43

Trésorerie et équivalents de trésorerie

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

44

Autres acitfs (goodwill, matières premières, etc)

2 398

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

45

Total des actifs au dénominateur (GAR)

57 510

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Autres actifs exclus à la fois du nunérateur et du dénominateur pour le calcul du GAR

46

Souverains

12 343

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

47

Expositions sur les des banques centrales

2 016

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

48

Portefeuille de négociation

-

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

49

Total des actifs exclus du numérateur et du dénominateur

14 359

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

50

Total actifs

71 869

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ESG 8 – GAR (%)

% (du total des actifs inclus dans le dénominateur)

a

b

c

d

e

f

g

h

i

j

k

l

m

n

o

p

Date de référence T : ICP concernant l’encours

Atténuation du changement climatique (CCM)

Adaptation du changement climatique (CCA)

Total (CCM + CCA)

Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs pertinents pour la taxonomie

Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs pertinents pour la taxonomie

Proportion d’actifs éligibles finançant des secteurs pertinents pour la taxonomie

Part du total des actifs couverts

 

Dont durables sur le plan environnemental

 

Dont durables sur le plan environnemental

 

Dont durables sur le plan environnemental

 

 

Dont finan-
cement spécia-
lisé

Dont transi-
toire

Dont habili-
tant

 

 

Dont finan-
cement spécia-
lisé

Dont adap-
tation

Dont habili-
tant

 

 

Dont finan-
cement spécia-
lisé

Dont transi-
toire/ adap-
tation

Dont habili-
tant

1

GAR

5,00 %

1,60 %

1,39 %

-

1,22 %

0,44 %

-

-

-

-

5,44 %

1,60 %

1,39 %

-

1,22 %

80,02 %

2

Prêts et avances, titres de créance et instruments de capitaux propres détenus à des fins autres que la vente et éligibles pour calcul du GAR

6,39 %

2,04 %

1,77 %

-

1,55 %

0,56 %

-

-

-

-

6,95 %

2,04 %

1,77 %

-

1,55 %

62,67 %

3

Entreprises financières

36,21 %

3,90 %

-

-

-

-

-

-

-

-

36,21 %

3,90 %

-

-

-

4,27 %

4

Établissements de crédit

36,21 %

3,90 %

-

-

-

-

-

-

-

-

36,21 %

3,90 %

-

-

-

4,27 %

5

Autres entreprises financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

6

Dont entreprises d’investissement

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

7

Dont sociétés de gestion

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

8

Dont entreprises d’assurance

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

9

Entreprises non financières (soumises aux obligations de publication de la NFRD)

45,80 %

22,90 %

0.00 %

-

-

-

-

-

-

-

45,80 %

22,90 %

0.00 %

-

-

0,01 %

10

Ménages

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

-

11

Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

-

12

Dont prêts à la rénovation des bâtiments

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

-

13

Dont prêts pour véhicules à moteur

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

-

14

Financement d’administrations locales

4,20 %

1,90 %

1,90 %

-

1,67 %

 

 

 

 

 

4,80 %

1,90 %

1,90 %

-

1,67 %

58,39 %

15

Financement de logements

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

-

16

Autres financements d’administrations locales

4,20 %

1,90 %

1,90 %

-

1,67 %

0,60 %

-

-

-

-

4,80 %

1,90 %

1,90 %

-

1,67 %

58,39 %

17

Sûretés obtenues par saisie : biens immobiliers résidentiels et commerciaux

-

-

-

-

-

 

 

 

 

 

-

-

-

-

-

-

ESG 10 – Autres mesures d’atténuation du changement climatique non couvertes dans le règlement (UE) 2020/852

Sfil ne détient pas d'expositions sur les ménages ni de prêts à des entreprises non financières qui sont garantis par des biens immobiliers commerciaux. 

 

 

a

b

c

d

e

f

Type d’instrument financier

Catégorie de contrepartie

Valeur comptable brute (en millions d’euros)

Type de risque atténué (risque de transition lié au changement climatique)

Type de risque atténué (risque physique lié au changement climatique)

Informations qualitatives sur la nature des mesures d’atténuation

1

Obligations (par ex. vertes, durables, liées à la durabilité en vertu des normes autres que les normes de l’UE)

Entreprises financières

-

-

-

-

2

Entreprises non financières

-

-

-

-

3

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

-

-

-

-

7

Autres contreparties

-

-

-

-

8

Prêts (par ex. verts, durables, liés à la durabilité en vertu des normes autres que les normes de l’UE)

Entreprises financières

 

-

-

-

9

Entreprises non financières

-

-

-

 

10

Dont prêts garantis par des biens immobiliers commerciaux

-

-

-

-

11

Ménages

-

-

-

-

12

Dont prêts garantis par des biens immobiliers résidentiels

-

-

-

-

13

Dont prêts à la rénovation de bâtiment

-

-

-

-

14

Autres contreparties

1 617

O

-

Prêts à des administrations locales et finançant des projets visant l’eau potable et l’assainissement, l’efficacité énergétique du mobilier urbain, 

la collecte et le tri des déchets et la gestion des eaux pluviales

4.5Table de concordance des exigences Pilier 3

Art. CRR

Thème

Section du rapport

Pages 

435

Objectifs et politique de gestion 
des risques

4.1.2 Profil de risque
4.2.1 Organisation et gouvernance de la gestion des risques
4.2.4 Contrôle interne

 4.1.2 ,  4.2.1 ,  4.2.4

435

Informations sur la gouvernance

3.1 Informations sur la gouvernance

 3.1

435, 451a

Déclaration sur l'adéquation des systèmes de gestion des risques, y compris risque de liquidité

4. Risques et adéquation des fonds propres

 4.4.10

435

Stratégies et processus de gestion des risques pour chaque type de risque

Toutes les sections 4.4

 4.4 - 4.4.10 

447 et 438

Métriques clés

4.1.1 Chiffres clés

 4.1.1

436

Périmètre de consolidation

4.3.1 Champ d’application du périmètre prudentiel
4.3.2 Exigences de fonds propres et actifs pondérés

 4.3.1 - 4.3.2 

437, 438, 440, 451

Fonds propres

4.2.3 Dispositif de tests de résistance (stress tests)
4.3.2 Exigences de fonds propres et actifs pondérés

 4.2.3 ,  4.3.2

442, 435, 444

Risque de crédit

4.4.1 Risque de crédit

 4.4.1

439, 431, 453

Risque de contrepartie

4.4.2 Risque de contrepartie

 4.4.2

451a, 435

Risque de liquidité

4.4.3 Risque de liquidité

 4.4.3

435

Risque de marché

4.4.6 Risque de marché

 4.4.6

435, 446, 454

Risque opérationnel

4.4.7 Risque opérationnel

 4.4.7

449 a

Risques ESG

4.4.10 Risques ESG

 4.4.10

443

Actifs grevés

4.4.3 Risque de liquidité

 4.4.3

450

Politique de rémunération

2.6.2 Informations sociales

 Rémunérations

 

(1)
Les informations requises au titre de l’article 450 concernant la politique de rémunération du Groupe Sfil sont disponibles dans la section 2.6.2 Informations sociales du rapport de gestion.
(2)
Cf. ci-dessous Procédures de contrôle interne de l’information comptable et financière.
(3)
Institut Français de l’Audit et du Contrôle Interne (IFACI).
(4)
La métrique utilisée est l’exposition en cas de défaut. 
(5)
Ces dernières correspondent à la variation de juste valeur des instruments pour un mouvement standardisé (ou choc) des paramètres de marché. 
(6)
Panorama des financements climat des collectivités locales, septembre 2024 (I4CE).
(7)

Comptes consolidés selon le référentiel IFRS

5.1États financiers

5.1.1Actif

(en EUR millions)

Note

31/12/2024

31/12/2023

Banques centrales

2.1

2 016

2 980

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

2.2

1 690

2 251

Instruments dérivés de couverture

4.1

2 142

2 189

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

2.3

-

80

Actifs financiers au coût amorti

 

 

 

Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti

2.4

56

67

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

2.4

55 007

51 393

Titres au coût amorti

2.4

8 514

7 985

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

380

405

Actifs d’impôts courants

2.5

1

13

Actifs d’impôts différés

2.5

74

67

Immobilisations corporelles

2.6

28

32

Immobilisations incorporelles

2.7

19

21

Comptes de régularisation et actifs divers

2.8

1 940

2 165

TOTAL DE L’ACTIF

 

71 869

69 648

 

5.1.2Passif

(en EUR millions)

Note

31/12/2024

31/12/2023

Banques centrales

 

-

-

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

3.1

335

431

Instruments dérivés de couverture

4.1

3 886

4 318

Passifs financiers au coût amorti

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti

3.2

-

-

Dettes envers la clientèle au coût amorti

 

-

-

Dettes représentées par un titre au coût amorti

3.2

65 640

62 894

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

 

39

53

Passifs d’impôts courants

3.3

1

2

Passifs d’impôts différés

3.3

-

-

Comptes de régularisation et passifs divers

3.4

349

227

Provisions

3.5

15

13

Dettes subordonnées

 

-

-

CAPITAUX PROPRES

3.6

1 602

1 709

Capital

 

1 445

1 445

Réserves et report à nouveau

 

155

256

Gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(67)

(49)

Résultat de l’exercice

 

69

56

TOTAL DU PASSIF

 

71 869

69 648

 

5.1.3Compte de résultat

(en EUR millions)

Note

2024

2023

Intérêts et produits assimilés

5.1

5 070

4 740

Intérêts et charges assimilées

5.1

(4 884)

(4 576)

Commissions (produits)

5.2

5

8

Commissions (charges)

5.2

(4)

(4)

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

5.3

19

1

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

5.4

-

-

Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti

5.5

3

9

Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers au coût amorti en actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

-

-

Gains ou pertes nets résultant du reclassement d’actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres en actifs financiers à la juste valeur par résultat

 

-

-

Produits des autres activités

 

0

0

Charges des autres activités

 

(0)

(0)

PRODUIT NET BANCAIRE

 

209

178

Charges générales d’exploitation

5.6

(103)

(103)

Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles

5.7

(14)

(16)

RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION

 

92

60

Coût du risque

5.8

1

11

RÉSULTAT D’EXPLOITATION

 

93

70

Gains ou pertes nets sur autres actifs

 

(0)

(0)

RÉSULTAT AVANT IMPÔT

 

93

70

Impôts sur les bénéfices

5.9

(24)

(14)

RÉSULTAT NET

 

69

56

RÉSULTAT NET PAR ACTION (EN EUR)

 

 

 

  • de base

 

7,44

6,08

  • dilué

 

7,44

6,08

 

5.1.4Résultat net et gains ou pertes latents ou différés comptabilisés directement en capitaux propres

(en EUR millions)

2024

2023

 

RÉSULTAT NET

69

56

 

Éléments recyclables ultérieurement en résultat

(18)

(4)

 

Gains ou pertes latents ou différés sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

0

0

 

Gains ou pertes latents ou différés sur instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie

(0)

(2)

 

Gains ou pertes latents ou différés sur instruments dérivés de couverture part coût de la base

(24)

(4)

 

Impôts sur éléments recyclables ultérieurement en résultat

6

1

 

Éléments non recyclables en résultat

(0)

0

 

Écarts actuariels au titre des régimes à prestations définies

(0)

1

 

Impôts liés

0

(0)

 

TOTAL DES GAINS ET PERTES LATENTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

(18)

(4)

 

RÉSULTAT NET ET GAINS ET PERTES COMPTABILISÉS DIRECTEMENT EN CAPITAUX PROPRES

51

53

 

5.1.5Variation des capitaux propres

(en EUR millions)

Capital et réserves

Gains ou pertes latents ou différés

Total

 

Capitaux propres

Capital souscrit, prime d’émission et d’apport

Réserves
 et résultat net de la période

Total

Variation
 de juste
 valeur des
 régimes de
 retraite à
 prestations définis, nette d’impôt

Variation
 de juste valeur
des actifs financiers par capitaux propres, nette d’impôt

Variation
 de juste valeur des instruments dérivés de couverture de flux de trésorerie, nette d’impôt

Variation
 de juste valeur des instruments dérivés de couverture part coût
 de la base, nette d’impôt

CAPITAUX PROPRES
AU 1er JANVIER 2023

1 445

320

1 765

0

0

1

(46)

(45)

1 720

Variations du capital

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Dividendes

-

(64)

(64)

-

-

-

-

-

(64)

Variation de la juste valeur
des actifs financiers affectant
les capitaux propres

-

-

-

-

(0)

-

-

(0)

(0)

Variation de la juste valeur
des instruments dérivés affectant les capitaux propres

-

-

-

0

-

(1)

(3)

(4)

(4)

Résultat net de la période

-

56

56

-

-

-

-

-

56

Autres variations

-

-

-

-

-

-

-

-

-

CAPITAUX PROPRES
AU 31 DÉCEMBRE 2023

1 445

312

1 757

1

0

0

(49)

(49)

1 709

Variations du capital

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Dividendes au titre de l'exercice 2023

-

(42)

(42)

-

-

-

-

-

(42)

Variation de la juste valeur
des actifs financiers affectant les capitaux propres

-

-

-

-

(0)

-

-

(0)

(0)

Variation de la juste valeur
des instruments dérivés affectant les capitaux propres

-

-

-

(0)

-

(0)

(18)

(18)

(18)

Résultat net de la période

-

69

69

-

-

-

-

-

69

Distribution de réserves

-

(31)

(31)

-

-

-

-

-

(31)

Acompte sur dividende sur report à nouveau 

-

(55)

(55)

-

-

-

-

-

(55)

Acompte sur dividende sur résultat de l'exercice 

-

(30)

(30)

-

-

-

-

-

(30)

Autres variations

-

-

-

-

-

-

-

-

-

CAPITAUX PROPRES
AU 31 DÉCEMBRE 2024

1 445

224

1 669

0

(0)

0

(67)

(66)

1 602

 

5.1.6Tableau de flux de trésorerie

(en EUR millions)

2024

2023

RÉSULTAT AVANT IMPÔTS

93

70

+/- Dotations nettes aux amortissements des immobilisations corporelles et incorporelles

14

(16)

+/- Dotations nettes aux provisions et dépréciations

0

(11)

+/- Perte nette/gain net des activités d’investissement

-

-

+/- (Produits)/charges des activités de financement

-

-

+/- Autres mouvements

68

3

= Total des éléments non monétaires inclus dans 
le résultat net avant impôts et des autres ajustements

82

(25)

+/- Flux liés aux opérations avec les établissements de crédit

220

(21)

+/- Flux liés aux opérations avec la clientèle

(2 979)

79

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou des passifs financiers

12

(1 145)

+/- Flux liés aux autres opérations affectant des actifs ou des passifs non financiers

(11)

(15)

- Impôts versés

(35)

(45)

= Diminution/(augmentation) nette des actifs 
et passifs provenant des activités opérationnelles

(2 793)

(1 147)

FLUX NET DE TRÉSORERIE GÉNÉRÉ PAR L’ACTIVITÉ OPÉRATIONNELLE (A)

(2 619)

(1 101)

FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS D’INVESTISSEMENT (B)

5

(9)

+/- Flux de trésorerie provenant ou à destination des actionnaires

(157)

(64)

+/- Autres flux nets de trésorerie provenant des activités de financement

1 826

2 174

FLUX NET DE TRÉSORERIE LIÉ AUX OPÉRATIONS DE FINANCEMENT (C)

1 669

2 109

EFFET DE LA VARIATION DES TAUX DE CHANGE SUR LA TRÉSORERIE 
ET LES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (D)

-

-

AUGMENTATION/(DIMINUTION) NETTE DE LA TRÉSORERIE 
ET DES ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE (A + B + C + D)

(945)

999

TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À L’OUVERTURE

3 008

2 009

Caisses, banques centrales (actif et passif)

2 979

1 969

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

29

39

TRÉSORERIE ET ÉQUIVALENTS DE TRÉSORERIE À LA CLÔTURE

2 063

3 008

Caisses, banques centrales (actif et passif)

2 016

2 979

Comptes (actif et passif) et prêts/emprunts à vue auprès des établissements de crédit

47

29

VARIATION DE LA TRÉSORERIE NETTE

(945)

999

 

5.2Annexe aux comptes

note 1

Note 1Règles de présentation et d’évaluation

1.1Normes comptables applicables
1.1.1Application des normes comptables adoptées par l’Union européenne

 

Référentiel applicable 

Le groupe Sfil établit ses états financiers consolidés en conformité avec les normes comptables internationales (International Financial Reporting Standards – IFRS), telles qu’adoptées par l’Union européenne et applicables en son sein. Les états financiers consolidés s’inscrivent en outre dans le cadre de la Recommandation ANC n° 2022-01 du 8 avril 2022 relative au format des comptes consolidés des établissements du secteur bancaire selon les normes comptables internationales.

 

Information concernant la clôture

Les états financiers consolidés de l’exercice clôturé au 31 décembre 2024 ont été arrêtés par le conseil d’administration du 12 février 2025. 

Les impacts quantitatifs sur les états financiers ainsi que des informations qualitatives associés à la guerre en Ukraine sont traités par la société dans la note 8 ci-après. Des éléments d’information complémentaires sont également présentés dans le rapport de gestion. 

Les principes comptables appliqués aux états financiers sont décrits au chapitre 1.2 ci-après.

  

1.1.2Textes de l’IASB et de l’IFRIC adoptés par l’Union européenne et appliqués au 1er janvier 2024
  • Amendements à IAS 12 Réforme fiscale internationale – Modèle de règle du Pilier 2 : publiés par l’IASB en mai 2023, adoptés par l’Union européenne le 8 novembre 2023 (règlement UE n° 2023/2468) et d’application immédiate une fois publiés, ces amendements imposent à une entité d’indiquer qu’elle a appliqué l’exception à la comptabilisation et à la fourniture d’informations sur les actifs et passifs d’impôts différés liés aux impôts sur le résultat du deuxième pilier. 
  • Le groupe Caisse des Dépôts auquel appartient Sfil est assimilé à un fond souverain et par conséquent exonéré d’application de la directive Pilier 2. Sfil se voit donc qualifiée d’entité mère ultime mais son chiffre d’affaires (assimilé au produit net bancaire) consolidé n’excédant pas EUR 750 millions, elle est exonorée de l’application de cette directive.
  • Amendements à IAS 1 Présentation des états financiers : publiés par l’IASB en janvier 2020 et en octobre 2022, adoptés par l’Union européenne le 19 décembre 2023 (règlement UE n° 2023/2822) et d’application immédiate aux exercices débutant à compter du 1er janvier 2024, ces amendements précisent les critères distinctifs entre, d’une part, les passifs courants et, d’autre part, les passifs non courants.
  • Ces amendements n’ont pas d’incidence sur les états financiers consolidés du Groupe étant donné que ce dernier présente ses actifs et ses passifs par ordre de liquidité, comme la plupart des établissements de crédit.
  • Amendements à IFRS 16 Contrats de location : publiés par l’IASB en septembre 2022, adoptés par l’Union européenne le 21 novembre 2023 (règlement UE n° 2023/2579) et d’application immédiate aux exercices débutant à compter du 1er janvier 2024, ces amendements clarifient l’évaluation ultérieure des transactions de cession-bail lorsque la cession initiale du bien répond aux critères d’IFRS 15 pour être comptabilisée comme une vente. Ces amendements précisent en particulier la façon d’évaluer ultérieurement la dette de location résultant de transactions de cession-bail, constituée de paiements de loyers variables qui ne dépendent pas d’un indice ou d’un taux.
  • Ces amendements n’ont pas d’incidence sur les états financiers consolidés du Groupe étant donné que ce dernier n’opère pas de cession-bail.
  • Amendements à IAS 7 et IFRS 7 Accords de financement de fournisseurs : publié par l’IASB en mai 2023, adoptés par l’Union européenne le 15 mai 2024 (règlement UE n° 2024/1317) et d’application immédiate aux exercices débutant à compter du 1er janvier 2024, ces amendements précisent les exigences en matière d’informations à fournir afin d’améliorer les exigences actuelles, qui visent à aider les utilisateurs des états financiers à comprendre les effets des accords de financement avec les fournisseurs sur les passifs, les flux de trésorerie et l’exposition au risque de liquidité d’une entité.
  • Ces amendements n’ont pas d’incidence sur les états financiers consolidés du Groupe.

  

1.1.3Textes de l’IASB et de l’IFRIC adoptés par l’Union européenne ou en cours d’adoption mais non encore applicables
  • Amendements à IAS 21 Absence de convertibilité : publiés par l’IASB en août 2023, non encore adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire aux exercices débutant à compter du 1er janvier 2025 avec possibilité d’une application anticipée, ces amendements précisent dans quelles situations une monnaie est convertible et comment déterminer le cours de change en l’absence de convertibilité. 
  • Le Groupe ne sera pas concerné par ces amendements dans la mesure où il ne réalise pas d’opérations dans des devises non échangeables.
  • Amendements à IFRS 7 et IFRS 9 Classement et évaluation des instruments financiers : publié par l’IASB en mai 2024, non encore adoptés par l’Union européenne et d’application obligatoire aux exercices débutant à compter du 1er janvier 2026 avec possibilité d’une application anticipée, ces amendements précisent trois thèmes.  
    • ils précisent le classement des actifs financiers, notamment ceux ayant des caractéristiques contingentes (qu’elles soient liées ou non à des aspects ESG). Lorsque la nature de l’événement contingent n’est pas directement liée à une modification des risques ou des coûts de base du prêt, cela entraîne la réalisation d’un test SPPI additionnel, consistant à déterminer si les flux contractuels contingents diffèrent de manière significative ou non de ceux d’un actif identique sans clause. 
    • ils clarifient la décomptabilisation d’un passif financier réglé par transfert électronique, en permettant notamment à une entité de considérer qu’un passif financier qui sera réglé au moyen d’un système de paiement électronique est acquitté avant la date de règlement si les critères suivants sont remplis : il n’existe aucune possibilité de retirer, d’interrompre ou d’annuler l’instruction de paiement, aucune possibilité d’accéder au montant utilisé pour le règlement à la suite de l’instruction de paiement et si le risque de règlement associé au système de paiement électronique est insignifiant.
    • dernièrement, ils précisent les informations à fournir concernant les investissements réalisés dans des instruments de capitaux propres désignés à la juste valeur par le biais des autres éléments du résultat global ainsi que sur les conditions contractuelles susceptibles de modifier l’échéancier ou le montant des flux de trésorerie contractuels.

Le groupe Sfil n’anticipe pas d’impact majeur notamment de l’application de la guidance pour l’appréciation du caractère SPPI de ses prêts présentant des caractéristiques ESG.

  • Norme IFRS 18 Présentation et informations à fournir dans les états financiers : publiés par l’IASB en avril 2024, non encore adoptée par l’Union européenne et d’application obligatoire aux exercices débutant à compter du 1er janvier 2027 avec possibilité d’une application anticipée, cette norme introduit trois nouveaux types de prescriptions visant à améliorer la présentation des informations fournies par les entreprises en matière de performance financière afin que les investisseurs disposent d’une meilleure base d’analyse et de comparaison des entreprises.
  • Le Groupe mène actuellement des travaux afin de déterminer l’impact de cette norme sur ses états financiers.

  

1.1.4Traitement et impacts du règlement (UE) 2016/1011 et des amendements aux normes comptables

Les régulateurs ont imposé la transition vers de nouveaux taux sans risques pour améliorer la fiabilité des indices de référence et protéger les consommateurs. L'IASB a amendé les normes IAS 39, IFRS 9 et IFRS 7, adoptées par l'UE en 2020, pour réduire l'incertitude sur les relations de couverture. Ces amendements, appliqués en deux phases depuis janvier 2020 et 2021, ont eu un impact limité sur les états financiers du Groupe. Ils fournissaient notamment des exemptions et des solutions pratiques.

Le Groupe a géré la transition des taux EURIBOR, EONIA, LIBOR et STIBOR, identifiant divers risques (contentieux, de marché, opértionnels et comptables). Depuis 2020, il a renforcé son accès aux marchés d'instruments dérivés et adhéré au Protocole ISDA, avec des transitions spécifiques réalisées pour EONIA, LIBOR, CHF, GBP et USD, tandis que STIBOR reste conforme à la réglementation.

   

1.2Principes comptables appliqués aux états financiers

Les états financiers sont préparés selon une hypothèse de continuité de l’exploitation. Ils sont établis en millions d’euros (EUR), sauf indication contraire. Lors de l’établissement des états financiers, la direction se doit de recourir à des hypothèses et des estimations qui ont un impact sur les chiffres publiés. Pour réaliser ces estimations et hypothèses, la direction utilise l’information disponible à la date de préparation des états financiers et exerce son jugement. Bien que la direction estime avoir utilisé toutes les informations à sa disposition lors de l’établissement de ces hypothèses, la réalité peut différer de celles-ci et des différences peuvent provoquer des impacts significatifs sur les états financiers. 

Des jugements sont effectués principalement dans les domaines suivants : 

  • classification des instruments financiers ; 
  • détermination de la survenue d’une augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale ; 
  • détermination de l’existence ou non d’un marché actif pour les instruments financiers évalués à la juste valeur ; 
  • comptabilité de couverture ; 
  • existence d’une obligation présente avec des sorties de flux probables dans le cas d’un litige. 

Ces jugements sont développés dans les chapitres ci-après. 

Des estimations sont effectuées principalement dans les domaines suivants : 

  • détermination de la juste valeur des instruments financiers évalués à la juste valeur ; 
  • évaluation du montant des pertes de crédit attendues, notamment dans le cadre de la définition des scénarios macroéconomiques utilisés ;
  • estimation des profits futurs taxables pour la comptabilisation et l’évaluation des actifs d’impôts différés.

Le recours à des estimations et au jugement est également utilisé pour estimer les risques climatiques et environnementaux. La gouvernance et les engagements pris sur ces risques sont présentés dans le rapport de gestion. Les informations concernant l’effet et la prise en compte des risques climatiques sur la gestion du risque de crédit sont présentées dans le paragraphe 1.2.5.7 « Dépréciation des actifs financiers ». Le traitement comptable des principaux instruments financiers comportant des clauses de marge indexées sur des critères ESG (Sustainability-linked loans) est présenté dans la note 1.2.5.3 « Actifs financiers évalués au coût amorti ».

 

1.2.1Consolidation

Les comptes consolidés du Groupe regroupent l’ensemble des entreprises contrôlées. Les entreprises contrôlées sont consolidées par la méthode de l’intégration globale.

Le Groupe contrôle une entité si toutes les conditions suivantes sont satisfaites :

  • le Groupe détient le pouvoir sur les activités pertinentes de l’entité, par la détention des droits de vote ou d’autres droits ;
  • le Groupe est exposé ou a des droits sur les rendements variables du fait de son implication dans cette entité ;
  • le Groupe a la capacité d’utiliser son pouvoir sur l’entité pour influer sur le montant de ces rendements.

L’analyse du niveau de contrôle est réexaminée dès lors qu’un des critères caractérisant le contrôle est modifié. Une filiale est consolidée à partir du moment où le Groupe obtient effectivement son contrôle. Les opérations et les soldes intra-groupe ainsi que les gains ou pertes latents résultant d’opérations intra-groupe sont éliminés lors de la consolidation.

Le périmètre de consolidation au  31 décembre 2024 est identique à celui au 31 décembre 2023.

    

1.2.2Compensation des actifs et des passifs financiers

Les actifs et passifs financiers sont compensés et seul le solde net est présenté au bilan lorsqu’il existe un droit juridiquement exécutoire de compenser les montants et qu’il est dans l’intention des parties que les flux futurs attendus soient réglés sur une base nette ou que l’actif soit décomptabilisé et le passif éteint de manière simultanée.

 

1.2.3Conversion des opérations libellées en monnaie étrangère

Les opérations en monnaie étrangère sont comptabilisées en utilisant le cours de change à la date de l’opération.

Pour rappel, la principale caractéristique d’un élément monétaire est un droit de recevoir (ou une obligation de livrer) un nombre déterminé ou déterminable d’unités monétaires. En application d’IAS 21, les actifs et passifs monétaires libellés en monnaies étrangères sont comptabilisés au cours de clôture et les différences de change en résultant sont comptabilisées en résultat net.

Les actifs financiers en monnaie étrangère évalués à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global sont traités comme des éléments monétaires en application d’IFRS 9 : la différence de change résultant de changements du coût amorti de ces actifs est comptabilisée en résultat net, les autres variations de la valeur comptable (hormis la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues : cf. infra) étant comptabilisées en capitaux propres.

Le Groupe ne détient pas d’actif ou de passif non monétaire libellé en monnaie étrangère.

 

1.2.4Date de comptabilisation des opérations et de leur règlement

Tous les achats et ventes d’actifs financiers sont comptabilisés à la date de règlement qui est la date à laquelle l’actif financier est reçu ou livré par une des sociétés du Groupe. Les instruments dérivés sont comptabilisés à la juste valeur dès la date de transaction.

 

1.2.5Actifs financiers

Lorsqu’il devient partie aux dispositions contractuelles d’un actif financier, le Groupe le classe dans l’une des trois catégories prévues par IFRS 9, en fonction, d’une part, du modèle économique auquel il se rattache et, d’autre part, des caractéristiques de ses flux de trésorerie contractuels.

1.2.5.1Modèles économiques

Le rattachement des actifs financiers détenus par le Groupe à un modèle économique est réalisé à un niveau qui reflète la façon dont ceux-ci sont collectivement gérés en vue d’atteindre les objectifs économiques clés du Groupe, à savoir :

  • le financement des collectivités locales et établissements publics de santé via l’acquisition de prêts à moyen et long termes octroyés par La Banque Postale ou la Banque des Territoires ;
  • le refinancement de contrats de crédit-acheteurs assurés par la Bpifrance Assurance Export au nom, pour le compte et sous le contrôle de la République française ;
  • de façon marginale, la désensibilisation des crédits structurés sensibles résiduels qu'il détient.

Cet exercice nécessite généralement l’usage du jugement et se fonde sur les faits, les circonstances et plus généralement l’ensemble des indications pertinentes dont le Groupe dispose à la date à laquelle cette appréciation est réalisée. Ces indications pertinentes peuvent être regroupées en deux familles :

  • indications qualitatives : la façon dont la performance du modèle économique et des actifs financiers qui lui sont rattachés est évaluée et présentée aux principaux dirigeants du Groupe, les risques qui ont une incidence sur la performance du modèle économique et des actifs financiers qui lui sont rattachés et en particulier la façon dont ces risques sont gérés, la façon dont les dirigeants sont rémunérés (par exemple, si leur rémunération est fondée sur la juste valeur des actifs gérés ou sur les flux de trésorerie contractuels perçus) ;
  • indications quantitatives : la fréquence, la valeur et la répartition dans le temps des ventes au cours des exercices antérieurs ainsi que les raisons qui ont motivé ces ventes et les prévisions quant aux ventes futures.

Au terme de cet exercice, il apparaît que le Groupe n’utilise que le modèle de la collecte des flux contractuels (modèle de collecte) et, de façon marginale celui de la collecte des flux contractuels et vente pour certains titres acquis par le Groupe pour le placement des excédents de trésorerie (modèle de collecte de vente). Le Groupe ne détient pas d’actifs financiers à des fins de transaction, c’est-à-dire qu’il n’origine, n’acquiert et ne porte pas d’actifs financiers dans le but de réaliser une plus-value via leur vente ou leur rachat à court terme.

1.2.5.2Caractéristiques des flux de trésorerie contractuels (critère SPPI)

Le test du critère SPPI (Solely Payments of Principal and Interests) consiste à déterminer si les flux de trésorerie contractuels d’un actif financier correspondent à ceux d’un contrat de prêt de base, c’est-à-dire à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû. Indépendamment de la forme juridique de cet actif et de la nature du taux (fixe ou variable), c’est le cas lorsque les flux de trésorerie contractuels sont composés uniquement d’une contrepartie pour la valeur temps de l’argent, d’une contrepartie pour le risque de crédit associé au principal restant dû pour une période de temps donnée, le cas échéant d’une contrepartie pour d’autres risques de prêteur basiques (risque de liquidité, par exemple) et frais annexes (frais administratifs, par exemple) associés à la détention de l’actif durant une période de temps donnée et le cas échéant d’une marge.

Une analyse qualitative est en général suffisante pour établir le résultat du test du critère SPPI. Parfois, une analyse quantitative complémentaire est nécessaire : elle consiste à comparer les flux de trésorerie contractuels de l’actif financier considéré à ceux d’un actif de référence. Si la différence établie à l’issue de cette comparaison n’est pas matérielle, l’actif est assimilé à un contrat de prêt de base.

1.2.5.3Actifs financiers évalués au coût amorti

Un actif financier est classé et ultérieurement évalué au coût amorti s’il remplit simultanément les deux conditions suivantes :

  • la détention de cet actif s’inscrit dans un modèle économique dont l’objectif est de détenir des actifs financiers afin d’en percevoir les flux de trésorerie contractuels (modèle de collecte) ;
  • les conditions contractuelles de cet actif donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû (critère SPPI).

Des premiers prêts à impact ont été octroyés par le Groupe pour accompagner les entreprises dans leur démarche de durabilité par un mécanisme incitatif de révision de la marge en fonction de critères ESG propres à l’emprunteur ou de l’atteinte par ce dernier d’objectifs de développement durable (sustainability-linked loans). L’analyse de ces prêts a permis de les qualifier d’actifs financiers basiques dès lors que leurs flux respectaient le caractère de minimis ainsi que les autres critères SPPI.

Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un actif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, à laquelle s’ajoutent la surcote/décote éventuelle et les coûts de transaction. Ultérieurement, l’actif financier est évalué au coût amorti qui correspond à sa valeur initiale minorée du capital remboursé, majorée ou minorée selon le cas de l’amortissement de la surcote/décote et des coûts de transaction, calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif et ajusté de toute correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Cette dernière vient en diminution de la valeur de l’actif financier par contrepartie du résultat net au niveau du coût du risque.

Les intérêts courus et échus des prêts et titres à revenus fixes appartenant à cette catégorie ainsi que l’amortissement des surcotes/décotes et des coûts de transaction, calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif, sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.

Le taux d’intérêt effectif est le taux qui actualise exactement les flux de trésorerie futurs attendus sur la durée de vie attendue de l’instrument financier ou, quand cela est plus approprié, sur une période plus courte de manière à obtenir la valeur comptable brute de l’instrument financier ou, s’il s’agit d’un actif financier déprécié lors de sa comptabilisation initiale ou ultérieurement à celle-ci (cf. infra), sa valeur comptable nette notamment des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues. Le calcul de ce taux tient compte des commissions reçues ou payées par les parties au contrat et qui du fait de leur nature font partie intégrante du taux effectif du contrat, des surcotes et décotes éventuelles et des coûts de transaction. Les coûts de transaction sont des coûts marginaux qui sont directement attribuables à l’acquisition d’un instrument financier et qui sont inclus dans le taux d’intérêt effectif. Un coût marginal est un coût qui n’aurait pas été encouru si l’entité n’avait pas acquis l’instrument financier.

 

1.2.5.4Actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global

Un actif financier est classé et ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global s’il remplit simultanément les deux conditions suivantes :

  • la détention de cet actif s’inscrit dans un modèle économique dont l’objectif est atteint à la fois par la perception des flux de trésorerie contractuels et par la vente d’actifs financiers (modèle de collecte et vente) ;
  • les conditions contractuelles de cet actif donnent lieu, à des dates spécifiées, à des flux de trésorerie qui correspondent uniquement à des remboursements de principal et à des versements d’intérêts sur le principal restant dû (critère SPPI). 

Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un actif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, à laquelle s’ajoutent la surcote/décote éventuelle et les coûts de transaction. Ultérieurement, les plus- ou moins-values latentes résultant de la variation de la juste valeur de cet actif sont comptabilisées en capitaux propres, au niveau des autres éléments du résultat global, à l’exception d’un montant correspondant à la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues, qui est comptabilisé en résultat net au niveau du Coût du risque.

Les intérêts courus et échus des prêts et titres à revenus fixes appartenant à cette catégorie ainsi que l’amortissement des surcotes/décotes et des coûts de transaction, calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif (cf. supra), sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.

 

1.2.5.5Actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du résultat net

Un actif financier n’appartenant à aucune des deux catégories décrites ci-dessus (coût amorti et juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global) relève de cette catégorie et est classé et ultérieurement évalué à la juste valeur par le biais du résultat net : il s’agit notamment des actifs financiers ne respectant pas le critère SPPI.

Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un actif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, à laquelle s’ajoute la surcote/décote éventuelle, les coûts de transaction étant exclus. Ultérieurement, les plus- ou moins-values latentes résultant de la variation de la juste valeur de cet actif sont comptabilisées en résultat net, au niveau du Produit net bancaire.

En application des principes retenus dans la Recommandation ANC 2022-01 du 8 avril 2022, le Groupe a choisi de présenter distinctement :

  • les variations de la juste valeur calculées « pied de coupon » (i.e. hors intérêts courus) dans le poste Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat du Produit net bancaire ;
  • les intérêts courus et échus dans la marge nette d’intérêts.

  

1.2.5.6Options de désignation

Le Groupe ne fait pas usage des options suivantes :

  • désignation d’un actif financier comme étant évalué à la juste valeur par le biais du résultat net : cette option ne peut être exercée que si elle permet d’éliminer ou de réduire sensiblement une incohérence dans les traitements comptables d’actifs et de passifs (non-concordance comptable) ;
  • présentation dans les autres éléments du résultat global des variations futures de la juste valeur de placements particuliers dans des instruments de capitaux propres, le Groupe ne détenant pas de tels instruments.

 

1.2.5.7Dépréciation des actifs financiers
Définition de l’assiette de dépréciation

L’ensemble des actifs financiers évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global font l’objet d’une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues. À chaque date de clôture, ils sont segmentés en trois Stages :

  • Stage 1 : l’actif n’a pas subi d’augmentation significative de son risque de crédit depuis sa comptabilisation initiale ;
  • Stage 2 : l’actif a subi une augmentation significative de son risque de crédit depuis sa comptabilisation initiale ;
  • Stage 3 : l’actif est en situation de défaillance.

À chaque date de clôture, la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues d’un actif financier est évaluée :

  • au montant correspondant aux pertes de crédit attendues sur les 12 prochains mois pour les actifs du Stage 1 ;
  • au montant correspondant aux pertes de crédit attendues à maturité pour les actifs du Stage 2 et pour ceux du Stage 3.

Les actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou création ne donnent pas lieu à la constitution d’une correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues lors de leur comptabilisation initiale. Les produits d’intérêts sur ces actifs sont déterminés à partir d’un taux d’intérêt effectif qui tient compte des pertes de crédit attendues. Ultérieurement, les corrections de valeur comptabilisées sur ces actifs correspondent au cumul, depuis la comptabilisation initiale, des variations des pertes de crédit attendues pour la durée de vie de ces actifs. Le Groupe n’a pas vocation à acquérir ou à générer des actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou création.

Caractérisation de l’augmentation significative du risque de crédit

L’analyse de l’augmentation du risque de crédit est réalisée sur base individuelle, le Groupe n’utilisant pas l’approche sur base collective. L’objectif de l’analyse est de comparer le risque de défaillance à la date de clôture avec son risque de défaillance à la date de la comptabilisation initiale. Cette analyse tient compte de l’ensemble des informations raisonnables et justifiables pertinentes dont le Groupe peut disposer sans avoir à engager des coûts ou des efforts excessifs, en particulier d’informations quantitatives et qualitatives sur les événements passés (utilisation d’historiques), sur la conjoncture actuelle et sur les prévisions de la conjoncture future (forward looking information). En pratique, l’estimation de l’augmentation du risque de crédit est menée au niveau de la contrepartie :

  • soit via la comparaison de la probabilité de défaut (PD) à terme (PD moyenne pondérée des différents scénarios forward looking) à la PD constatée lors de la comptabilisation initiale ;
  • soit via l’identification de migrations de classes de risque (ratings issus des systèmes de notation internes) d’année en année vers des classes considérées comme risquées (risques de défaut historiquement plus élevés).

Les contrats d’une contrepartie sont classés en Stage 3 lorsque la contrepartie se trouve dans l’une ou l’autre des situations suivantes :

  • elle est en « défaut » au sens de la CRR au titre d’un risque de non-paiement (unlikely to pay) : il est probable que la contrepartie ne s’acquittera pas de tout ou partie de sa dette, compte non tenu de l’exercice des garanties éventuelles ;
  • elle présente un impayé depuis plus de 90 jours, que cette contrepartie soit ou ne soit pas en « défaut » au sens de la CRR.

Les contrats d’une contrepartie dans l’une ou l’autre des situations décrites ci-dessus sont aussi considérés comme non performants sur le plan prudentiel (Non-Performing Exposures). Sur le périmètre concerné par la segmentation en Stages, l’assiette comptable du Stage 3 est donc plus large que celle du « défaut » au sens de la CRR et est globalement en ligne avec celle des Non-Performing Exposures, à une différence notable près : les contreparties déjà en Forbearance et auxquelles une nouvelle Forbearance a été accordée et/ou un incident de paiement compris entre 31 et 90 jours a été constaté. Les contrats d’une contrepartie dans cette situation sont considérés comme non performants sur le plan prudentiel (Non-Performing Exposures) mais restent classés en Stage 2 sur le plan comptable (cf. infra).

Les contrats d’une contrepartie sont classés en Stage 2 lorsque, sans pour autant se trouver dans l’une ou l’autre des situations du Stage 3 (cf. supra), la contrepartie se trouve dans l’une ou l’autre des situations suivantes matérialisant l’augmentation significative du risque de crédit :

  • elle est inscrite en watchlist postérieurement à sa date de comptabilisation initiale par le comité de suivi des actifs sous surveillance pour cause de détérioration du risque de crédit ou en Forbearance à la suite d’une concession faite par le Groupe à une contrepartie en difficulté financière ;
  • elle présente des impayés strictement compris entre 31 et 90 jours ;
  • son rating présente l’une des caractéristiques suivantes : rating devenu non Investment grade (notation interne inférieure ou égale à BB+), absence de rating interne, rating qui a connu ou qui va connaître une migration de rating jugée risquée au titre des scénarios forward looking. Les migrations de rating jugées risquées ont été déterminées sur la base d’une modélisation quantitative réalisée sur une base statistique historique et complétée par un jugement d’expert.

À défaut d’être dans l’une ou l’autre des situations énoncées ci-dessus, l’augmentation significative du risque de crédit n’est pas caractérisée et les contrats de la contrepartie demeurent classés en Stage 1.

Les transitions entre Stages doivent respecter les règles suivantes :

  • pour les contrats d’une contrepartie en « défaut », la sortie du Stage 3 et du « défaut » (et le retour vers le Stage 2 ou le Stage 1) ne peut avoir lieu qu’au terme d’une période probatoire minimale d’un an pendant laquelle la contrepartie est toujours considérée comme étant en « défaut » au sens de la CRR et les contrats de cette contrepartie demeurent classés en Stage 3. La sortie doit en outre être formellement actée en comité des défauts et est conditionnée au règlement intégral des impayés éventuels. Il convient de noter que cette période probatoire n’est pas applicable aux contrats d’une contrepartie qui était en Stage 3 sans pour autant être en « défaut » au sens de la CRR ;
  • pour les contrats en Forbearance, la sortie du Stage 2 ou du Stage 3 selon le cas (et le retour vers le Stage 1) ne peut avoir lieu qu’au terme d’une période probatoire minimale de deux ans qui commence à courir à partir de la date de la concession si la contrepartie n’était pas en « défaut » au sens de la CRR ou de la date de sortie du « défaut » si elle y était.
Mesure du montant de la perte de crédit attendue

La dépréciation comptabilisée sur le contrat est égale à la moyenne des pertes de crédit attendues de chacun des scénarios pondérés par leurs probabilités d’occurrence respectives. Pour l’ensemble des portefeuilles significatifs, la définition des scénarios intègre une dimension prospective (forward looking) qui permet de projeter des variables macroéconomiques et financières et d’évaluer leurs impacts. Ces scénarios reposent soit sur des projections réalisées par la direction des risques de crédit, soit sur des travaux quantitatifs.

Dans le cas des collectivités locales françaises, les principales hypothèses ainsi que les scénarios et leur pondération sont présentés ci-dessous. Les hypothèses de ces scénarios font l’objet de mises à jour. Trois scénarios sont ainsi construits à partir des estimations de conjoncture 2022 et 2023. Les prévisions forward looking 2024-2026 sont réalisées à partir des prévisions macroéconomiques du scénario central des économistes du Groupe Caisse des Dépôts mises à jour en septembre 2023. 

Les variables les plus significatives utilisées dans la détermination des pertes de crédit (taux d’inflation, croissance du PIB, taux des OAT 10 ans) pour chaque scénario sont détaillées ci-après :

 

Scénario central (données en %)

2024

2025

2026

Inflation

2,7

2,3

2,1

Croissance du PIB

0,7

1,1

1,1

OAT 10 ans

2,9

2,8

2,7

 

Scénario favorable (données en %)

2024

2025

2026

Inflation

2,3

2

2

Croissance du PIB

1,5

1,5

1,3

OAT 10 ans

2,7

2,5

2,5

 

Scénario défavorable (données en %)

2024

2025

2026

Inflation

5,8

4,2

3,7

Croissance du PIB

-1,5

0,0

0,5

OAT 10 ans

5,5

5,5

5,5

 

Depuis 2022, ces scénarios intègrent également les enjeux climatiques auxquels sont confrontées les collectivités locales en termes de transition vers une économie décarbonée et de risques physiques, influençant de plus en plus significativement les dépenses d’investissement et de fonctionnement de ces dernières. Ainsi, la modélisation des variables macrobudgétaires intègre désormais les dépenses liées à une mise en œuvre progressive sur la période 2023-2026 des efforts d’investissement supplémentaires attendus des collectivités locales pour respecter la Stratégie Nationale Bas Carbone, telles que chiffrées par I4CE dans son étude Collectivités : les besoins d’investissements et d’ingénierie pour la neutralité carbone. Une première estimation des dépenses liées à l’adaptation au changement climatique, fondée sur l’étude Évaluation climat des budgets des collectivités territoriales – volet atténuation publiée en septembre 2022 par I4CE a également été prise en compte dans la construction de ces scénarios.

Prise en compte des enjeux climatiques et pondération des scénarios : 

  • dans le scénario central (pondéré à 55 %), l'investissement resterait à un niveau très soutenu, porté par l'inflation, la fin de cycle électoral pour le bloc communal et surtout par d'importants investissements en faveur de la transition vers une économie décarbonnée. L’effort d’investissement massif en faveur du climat dans un contexte de légère contraction de l’épargne brute des collectivités locales nécessiterait un fort recours à l’endettement ; 
  • dans le scénario favorable (pondéré à 15 %) fondé sur des données macroéconomiques évoluant plus favorablement, les dotations de l’État sont supérieures et intègrent un moindre effort des collectivités locales sur les dépenses pour le climat en raison d’un effet substitution/mutualisation avec d’autres dépenses non liées au climat ;
  • dans le scénario défavorable (pondéré 30 %) se différenciant du scénario central par des hypothèses macroéconomiques (évolution du PIB, inflation et chômage) moins favorables et une récession en 2024, les dotations de l’État et les investissements sont gelées compte tenu de la contraction de l’épargne, et les investissements climatiques sont reportés en raison de la récession économique.

L’impact d’un changement de pondération entre les trois scénarios sur le montant des pertes de crédit attendues associées aux collectivités locales françaises peut être considéré comme très limité, de même que la prise en compte de dépenses d’investissement et d’adaptation à la transition climatique. À titre d’illustration, au 31 décembre 2024, le tableau ci-dessous présente le montant des pertes de crédit attendues comptabilisé (EUR 50,4 millions) ainsi que la perte de crédit attendue non pondérée de chacun des trois scénarios. Les poids relatifs de chacun des scénarios et le détail des variables macrobudgétaires utilisées sont aussi précisés. 

Scénarios

Poids

Ratios* financiers
 collectivités locales
 françaises

 

2024

2025

2026

Perte de crédit attendue non 
pondérée
 (en EUR millions)

Perte de crédit attendue pondérée
 (en EUR millions)

 

Central

55 %

Capacité de désendettement 

(en années)

5,17

5,53

5,84

49,2

50,4

 

Taux d’endettement 

(en % des RRF)

77,9 %

80,2 %

81,7 %

 

Taux d’épargne brute 

(en % des RRF)

15,1 %

14,5 %

14,0 %

 

Dégradé

30 %

Capacité de désendettement 

(en années) 

6.03

7,37

9,13

51.8

 

Taux d’endettement 

(en % des RRF) 

77,0 %

79,1 %

83,1 %

 

Taux d’épargne brute 

(en % des RRF)

12,8 %

10,7 %

9,1 %

 

Vertueux

15 %

Capacité de désendettement 

(en années) 

4,95

5,03

5.05

49,7

 

Taux d’endettement 

(en % des RRF) 

77,0 %

77,7 %

77,3 %

 

Taux d’épargne brute 

(en % des RRF)

15,6 %

15,4 %

15,3 %

 

RRF : recettes réelles de fonctionnement.

* Définitions des ratios utilisés : 

- capacité de désendettement: est un ratio de solvabilité calculé en divisant l’encours de dette par l’épargne brute ; ce ratio exprime le nombre d’années théoriques nécessaire pour qu’une collectivité rembourse la totalité de son endettement si elle y consacrait la totalité de sa capacité d’autofinancement.

- taux d’endettement : est obtenu en effectuant le rapport entre la dette moyen et long terme (au numérateur) et les recettes de fonctionnement (au dénominateur), ces dernières étant les recettes courantes (fiscalité, dotations de l’État, recettes issues de l’exploitation des services publics). Les recettes de fonctionnement se caractérisent par une certaine régularité, et sont affectées en priorité au paiement des dépenses courantes de la collectivité, dénommées dépenses de gestion (frais de personnel, achats et fournitures, aide sociale, etc.) et au paiement de la dette (capital et intérêts). Le taux d’endettement permet de mesurer la dette souscrite pour financer les investissements et d’apprécier son niveau au regard des recettes courantes.

- taux d’épargne brute : les budgets des collectivités locales se divisent entre une section de fonctionnement et une section d’investissement. La section de fonctionnement organise les dépenses courantes et les recettes courantes (fiscalité, dotations de l’État, recettes issues de l’exploitation des services publics). L’épargne brute est le solde calculé des recettes de fonctionnement diminuées des dépenses de fonctionnement (dépenses courantes et intérêts de la dette). Le taux d’épargne brute est obtenu en rapportant le montant d’épargne brute au montant des recettes de fonctionnement. Il permet de mesurer la performance opérationnelle de la collectivité (y compris le paiement des intérêts de la dette), avant prise en compte de la politique d’investissement.

 

 

Des travaux complémentaires sont en cours visant à établir une méthodologie de notation des risques climatiques sur le secteur public local. Ces notations seront à terme utilisées pour le calcul des pertes de crédit attendues. Les travaux de modélisation sont en cours.

Pour les contrats classés en Stage 1 ou en Stage 2, les pertes de crédit attendues correspondent à la valeur actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine du contrat du produit de trois paramètres : la probabilité de défaut (PD), l’exposition au moment du défaut (EAD) et la perte en cas de défaut (LGD), respectivement sur un horizon d’un an pour les contrats classés en Stage 1 et sur la durée de vie résiduelle pour les contrats classés en Stage 2. Les trois paramètres varient en fonction du scénario et de l’année considérés. Le Groupe a capitalisé sur le dispositif de calcul de ces paramètres en modèle bâlois et a introduit des ajustements afin de tenir compte des dispositions spécifiques à IFRS 9. Cette approche a conduit à la définition de modèles spécifiques à IFRS 9 pour l’ensemble des portefeuilles significatifs. Plus précisément, des modèles spécifiques pour calculer la PD et la LGD ont été développés sur les collectivités locales et les groupements à fiscalité propre, étant donné que ce portefeuille est le plus significatif pour le Groupe. Ces calculs sont effectués selon les étapes suivantes :

  • une matrice de migration through the cycle est construite sur la base de l’historique de données disponible ;
  • elle est ensuite déformée pour calculer les PD point in time ainsi que la matrice de migration point in time ;
  • cette dernière est reprise dans les scénarios, avec la prise en compte des informations forward looking.

Pour les contrats classés en Stage 3, les pertes de crédit attendues sont calculées selon deux méthodologies distinctes en fonction de la nature de la contrepartie :

  • s’agissant des collectivités locales et des groupements à fiscalité propre, la méthodologie est la même que pour les Stages 1 et 2. La PD est alors fixée à 100 % (défaut avéré) et un modèle de LGD « Défaut » a été développé ;
  • s’agissant des autres contreparties, les pertes de crédit attendues correspondent à la perte à maturité, c’est-à-dire à la différence entre la séquence des flux de trésorerie contractuellement dus au Groupe et la séquence des flux de trésorerie que le Groupe s’attend à recouvrer, toutes deux actualisées au taux d’intérêt effectif d’origine. En fonction de la matérialité du contrat, les flux de trésorerie que le Groupe s’attend à recouvrer sont déterminés soit via des simulations individuelles réalisées par la direction des risques de crédit, soit via des scénarios standard de recouvrement appliqués selon des règles de gestion prédéfinies. Ces flux s’entendent nets le cas échéant des flux issus de la vente des instruments reçus en garantie qui font partie intégrante des modalités contractuelles.

À chaque date de clôture, le classement en Stages et les montants de correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues font l’objet d’analyses et sont validés par le comité des provisions en amont de leur comptabilisation. Par ailleurs, des procédures de backtesting ont été définies afin de permettre le suivi annuel de la performance du dispositif de calcul des pertes de crédit attendues en IFRS 9, et couvrent la qualité des données, la structure du portefeuille et la qualité des prédictions.

Comptabilisation des dépréciations

Les variations positives et négatives du montant de la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues sont comptabilisées en coût du risque.

Lorsqu’un actif est jugé par la direction comme étant irrécupérable, il est décomptabilisé (cf. infra) : la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues est reprise et la perte nette comptabilisée en résultat net au niveau du Coût du risque. Les récupérations ultérieures éventuelles sont également comptabilisées en Coût du risque.

 

1.2.5.8Décomptabilisation des actifs financiers

Un actif financier est décomptabilisé si et seulement si les droits contractuels sur les flux de trésorerie de cet actif arrivent à expiration ou si cet actif est transféré et que ce transfert remplit l’une des conditions ci-après :

  • la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de cet actif ont été transférés ; ou
  • la quasi-totalité des risques et avantages inhérents à la propriété de cet actif n’ont été ni transférés ni conservés mais le contrôle de cet actif n’a pas été conservé. Si le contrôle de cet actif a été conservé, l’actif concerné continue d’être comptabilisé dans la mesure de l’implication continue du Groupe dans celui-ci.

La plus- ou moins-value réalisée lors de la décomptabilisation d’un actif financier est calculée par différence entre, d’une part, la contrepartie reçue (nette des frais de transaction et y compris tout nouvel actif obtenu, déduction faite de tout nouveau passif assumé) et, d’autre part, la valeur comptable de cet actif en date de décomptabilisation. Elle est reconnue en résultat net de l’exercice concerné, au niveau du Produit net bancaire.

Cas des cessions

Les actifs financiers sont décomptabilisés au moment de leur cession. La plus- ou moins-value réalisée à l’occasion de la cession tient compte des éléments suivants :

  • pour les actifs financiers évalués au coût amorti, la valeur comptable de l’actif cédé est déterminée systématiquement à partir de l’approche « premier entré – premier sorti » (méthode FIFO) sur base de portefeuille ;
  • pour les actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global, les plus- ou moins-values accumulées et antérieurement comptabilisées en capitaux propres sont, en appliquant la méthode FIFO, reclassées en résultat net en date de cession sur le poste du Produit net bancaire enregistrant les gains et pertes nets de cette catégorie.

Cas des opérations de repos et reverse repos

Les titres vendus avec un engagement de rachat à un prix déterminé (repos) ne sont pas décomptabilisés et demeurent au bilan dans leur catégorie initiale. La contrepartie au passif est enregistrée au sein des passifs financiers au coût amorti. L’actif est présenté comme gagé dans les annexes.

Les titres achetés avec un engagement de revente à un prix déterminé (reverse repos) sont comptabilisés au hors bilan et les prêts correspondants sont enregistrés au bilan au sein des actifs financiers au coût amorti.

La différence entre le prix de vente et le prix d’achat est considérée comme un produit d’intérêt ou une charge d’intérêt qui est capitalisé et étalé sur la durée du contrat en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif.

  

Cas des remboursements anticipés

Le remboursement anticipé d’un prêt donne en général lieu au paiement d’une indemnité qui sert de base à la détermination de la plus- ou moins-value réalisée lors de la décomptabilisation.

Dans le cas d’un remboursement sans refinancement, le prêt n’existe plus et est décomptabilisé.

Dans le cas d’un remboursement avec refinancement, le traitement comptable diffère selon que les conditions à l’issue du réaménagement sont substantiellement différentes des conditions d’origine ; c’est le cas notamment dans l’une ou l’autre des situations ci-dessous :

  • le prêt réaménagé n’appartient pas à la même catégorie comptable que le prêt d’origine, soit parce que ses flux de trésorerie contractuels sont désormais conformes au critère SPPI (alors qu’ils ne l’étaient pas à l’origine), soit parce qu’ils ne le sont plus (alors qu’ils l’étaient à l’origine) ;
  • la valeur actualisée nette des flux de trésorerie selon les nouvelles conditions, y compris les frais versés nets de ceux reçus, diffère de plus de 10 % de la valeur actualisée nette des flux de trésorerie restants du prêt d’origine, l’actualisation de ces deux valeurs étant réalisée au taux d’intérêt effectif d’origine.

Lorsque les conditions de réaménagement ne sont pas substantiellement différentes des conditions d’origine, le prêt d’origine n’est pas décomptabilisé. Sa valeur comptable brute est ajustée pour tenir compte du réaménagement, y compris des coûts ou honoraires engagés, de sorte qu’elle corresponde à la valeur des flux de trésorerie du prêt réaménagé actualisée au taux d’intérêt effectif d’origine (ou, dans le cas d’actifs financiers dépréciés dès leur acquisition ou leur création, à ce même taux corrigé pour tenir compte de la qualité du crédit). Cet ajustement, appelé effet catch-up, constitue la valeur de l’excédent de marge du prêt réaménagé par rapport au prêt d’origine : il est immédiatement reconnu en résultat net de l’exercice au niveau de la marge nette d’intérêts. En outre, pour les actifs financiers évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global, le Groupe apprécie si, du fait des modifications induites par le réaménagement, il y a ou non eu une augmentation significative du risque de crédit depuis la comptabilisation initiale : cette appréciation donne le cas échéant lieu à un ajustement de la correction de valeur au titre des pertes de crédit attendues (cf. supra).

Lorsque les conditions de réaménagement sont substantiellement différentes des conditions d’origine, le prêt d’origine est décomptabilisé et le prêt réaménagé est comptabilisé comme un nouvel actif financier. Sa valeur comptable brute est ajustée pour tenir compte des conditions de marché, de sorte qu’elle corresponde à la valeur des flux de trésorerie réaménagés actualisée au taux d’intérêt effectif d’un prêt octroyé à des conditions normales de marché en date de réaménagement. Cet ajustement constitue la valeur de l’excédent de marge du prêt réaménagé par rapport aux conditions normales de marché en date de réaménagement : il est immédiatement reconnu en résultat net de l’exercice au niveau du poste du Produit net bancaire enregistrant les gains et pertes nets de la catégorie à laquelle appartient l’actif financier décomptabilisé.

 

1.2.6Passifs financiers

1.2.6.1Passifs financiers détenus à des fins de transaction

Le Groupe ne détient pas de passifs financiers appartenant à cette catégorie.

1.2.6.2Passifs financiers désignés à la juste valeur par le biais du résultat net

Le Groupe ne fait pas usage de cette option.

  

1.2.6.3Passifs financiers au coût amorti

Les passifs financiers au coût amorti sont notamment constitués des obligations foncières et des autres ressources bénéficiant du privilège défini à l’article L.513-11 du Code monétaire et financier. En outre, les passifs financiers au coût amorti sont également constitués des émissions unsecurred LT et des certificats de dépôts émis par Sfil.

Lors de la comptabilisation initiale, le Groupe enregistre un passif financier appartenant à cette catégorie à sa juste valeur, qui est sa valeur nominale à laquelle s’ajoutent les primes de remboursement et d’émission éventuelles et les coûts de transaction (frais et commissions liés à l’émission d’emprunts obligataires notamment). Ultérieurement, le passif financier est évalué au coût amorti qui correspond à sa valeur initiale majorée ou minorée selon le cas de l’amortissement des primes et coûts de transaction calculés selon la méthode du taux d’intérêt effectif.

Les intérêts courus et échus des passifs financiers appartenant à cette catégorie, ainsi que l’amortissement des primes et des coûts de transaction calculé selon la méthode du taux d’intérêt effectif, sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.

Concernant les obligations foncières émises libellées en devises, le traitement appliqué est celui des opérations en monnaies étrangères (cf. supra).

 

1.2.6.4Décomptabilisation des passifs financiers

Un passif financier est décomptabilisé si et seulement s’il est éteint, c’est-à-dire lorsque l’obligation précisée au contrat est exécutée, est annulée ou a expiré.

Le réaménagement d’un passif financier doit donner lieu à la décomptabilisation de ce passif lorsque les conditions financières du nouveau passif financier sont substantiellement différentes de celles du passif d’origine (cf. supra).

  

1.2.7Dérivés

Le Groupe a fait le choix d’appliquer les dispositions de la norme IFRS 9 pour la comptabilité de couverture depuis le 1er janvier 2022. En application du paragraphe 6.1.3 d’IFRS 9, la norme IFRS 9 s’applique de façon prospective à compter de cette date à l’ensemble des relations de microcouverture du groupe. Les relations de macrocouverture continuent quant à elles à être reconnues selon les dispositions de la norme IAS 39, en conformité avec les dispositions du règlement (CE) n° 2086/2004 de la Commission européenne amendant la norme IAS 39 (IAS 39 carve out ). De plus, le groupe publie les informations financières sur la comptabilité de couverture qui sont requises par la norme IFRS 7 dans sa version amendée par la norme IFRS 9.

Tous les dérivés sont initialement comptabilisés au bilan à la juste valeur puis revalorisés à leur juste valeur. La juste valeur des dérivés est obtenue soit à partir des prix constatés sur les marchés cotés, soit en utilisant des modèles internes de valorisation.

Le montant porté au bilan comprend la prime payée ou reçue après amortissement, le montant des variations de juste valeur et les intérêts courus, le tout formant la juste valeur du dérivé. Les instruments dérivés sont présentés à l’actif si leur juste valeur est positive et au passif si elle est négative.

1.2.7.1Dérivés non documentés dans une relation de couverture

Le Groupe entre dans des contrats de dérivés dans l’objectif unique de couvrir ses positions de taux ou de change. Cependant, certains dérivés doivent être évalués à la juste valeur par le biais du résultat net en date de clôture ; ce sont :

  • ceux n’ayant en date de clôture pas satisfait aux critères d’efficacité de la couverture ;
  • ceux étant affectés à la couverture d’actifs financiers eux-mêmes évalués à la juste valeur par le biais du résultat net. Il s’agit en particulier des actifs financiers qui ne satisfont pas au critère SPPI. Dans ce cas, la réévaluation du dérivé vient nativement couvrir la réévaluation de l’élément couvert, sans qu’il soit utile de documenter une relation de couverture ;

Les gains et pertes réalisés et latents sur ces dérivés, évalués à la juste valeur par le biais du résultat net en date de clôture, sont comptabilisés en résultat net au niveau du Produit net bancaire.

1.2.7.2Dérivés documentés dans une relation de couverture

Les dérivés de couverture peuvent être classés dans l’une des deux familles suivantes :

  • couverture de la juste valeur d’un actif ou d’un passif ou d’un engagement ferme (couverture de juste valeur) ;
  • couverture d’un flux de trésorerie qui pourrait en fin de compte affecter le résultat net futur et qui est attribuable à un actif ou à un passif spécifique ou à une transaction future prévue et hautement probable (couverture de flux de trésorerie).

La comptabilité de couverture peut être utilisée pour comptabiliser ces dérivés si certaines conditions sont remplies :

  • la relation de couverture ne comprend que des instruments de couverture qualifiés et des éléments couverts qualifiés ;
  • la relation de couverture fait l’objet dès son origine d’une désignation formelle et d’une documentation structurée décrivant : la stratégie de couverture, l’objectif de l’entité en matière de gestion des risques, l’instrument de couverture, l’élément couvert, la nature du risque couvert, ainsi que la façon dont l’entité procède à l’évaluation de l’efficacité de la couverture ;
  • la relation de couverture satisfait à toutes les contraintes d’efficacité de la couverture qui suivent et qui constituent globalement le test d’efficacité prospective :  
    • il existe un lien économique entre l’élément couvert et l’instrument de couverture ;
    • l’effet du risque de crédit ne prédomine pas sur les variations de valeur qui résultent du lien économique ;
    • il n’existe pas de déséquilibre dans le ratio de couverture utilisé qui créerait une inefficacité de la couverture.
  • pour les couvertures d’un flux de trésorerie, la transaction prévue qui constitue le cas échéant l’élément couvert doit être hautement probable et doit impliquer une exposition à une variation de flux de trésorerie qui pourrait in fine affecter le résultat net.

Les variations de juste valeur des dérivés désignés et documentés dans une relation de couverture en juste valeur, qui respectent les critères ci-dessus, sont comptabilisées en résultat net, de même que les variations de juste valeur des éléments couverts attribuables au risque couvert. S’agissant en particulier des instruments financiers structurés, l’existence d’une couverture parfaite par un dérivé et la documentation de la relation de couverture de juste valeur associée ont pour effet de réévaluer l’instrument financier au titre de son risque couvert en parallèle de la réévaluation du dérivé de couverture.

La part efficace des variations de juste valeur des dérivés désignés et documentés dans une relation de couverture de flux de trésorerie, qui respectent les critères ci-dessus, est comptabilisée dans les capitaux propres. La part non efficace de la variation de juste valeur des dérivés est comptabilisée en résultat net. Les éléments couverts étant des instruments financiers ou des transactions futures donnant ultérieurement lieu à la comptabilisation d’instruments financiers, les montants stockés en capitaux propres sont reclassés en résultat net et classés comme produits ou charges lorsque les éléments couverts impactent le résultat net.

En complément, la composante de la variation de la juste valeur des dérivés de couverture correspondant au basis spread (le cas échéant) est, en application de l’option proposée par la norme IFRS 9, reconnue initialement dans les autres éléments du résultat global. Le basis spread des éléments couverts étant lié à une succession de transactions futures, les montants stockés en capitaux propres sont reclassés en résultat net et classés comme produits ou charges lorsque les éléments couverts impactent le résultat net.

Si à un instant donné la couverture ne satisfait plus les critères de la comptabilité de couverture, l’un ou l’autre des traitements comptables ci-dessous s’applique :

  • dans le cas d’une relation de couverture en juste valeur, la part attribuable au risque couvert de la revalorisation à la juste valeur de l’élément couvert portant intérêt financier doit être amortie en résultat net sur la durée résiduelle de l’élément couvert, sous forme d’un ajustement du taux d'intérêt effectif de l’élément couvert ;
  • dans le cas d’une relation de couverture de flux de trésorerie, les montants accumulés en capitaux propres au cours des exercices précédents au titre de la part efficace des variations de juste valeur des dérivés y demeurent jusqu’à la décomptabilisation ou à l’extinction de l’élément couvert. Ils sont recyclés en résultat net au moment où ou au fur et à mesure que l’élément jusqu’alors couvert affecte le résultat net.
1.2.7.3Couverture du risque de taux d’un portefeuille

Le Groupe applique l’IAS 39 tel qu’adopté par l’Union européenne (IAS 39 carve-out) qui reflète plus précisément la manière dont il gère ses instruments financiers.

L’objectif de la comptabilité de couverture est de réduire l’exposition au risque de taux qui provient de certaines catégories d’actifs ou de passifs désignés comme éléments couverts.

Le Groupe effectue une analyse globale de son risque de taux. Cette analyse consiste à évaluer le risque de taux de tous les éléments à taux fixe générateurs d’un tel risque qui sont comptabilisés au bilan. Le Groupe sélectionne les actifs et passifs financiers qui doivent faire partie de la couverture de risque de taux du portefeuille. Le Groupe applique la même méthodologie pour sélectionner les actifs et passifs financiers du portefeuille. Les actifs et passifs financiers sont classés par intervalles de temps de maturité du portefeuille. En conséquence, lorsque ces éléments sortent du portefeuille, ils doivent être retirés de toutes les tranches de maturité sur lesquelles ils ont un impact.

Le Groupe a choisi de constituer des portefeuilles homogènes de prêts et des portefeuilles d’émissions obligataires. À partir de cette analyse en différentiel, réalisée sur une base nette, il définit lors de la mise en place du contrat, l’exposition au risque à couvrir, la longueur des intervalles de temps, la méthode de test et la fréquence à laquelle les tests sont réalisés.

Les instruments de macrocouverture utilisés par le Groupe sont, pour l’essentiel, des swaps de taux simples désignés dès leur mise en place en couverture de juste valeur des ressources ou des emplois à taux fixe. La justification de l’efficacité de ces relations de couverture s’effectue par le biais d’échéanciers cibles. Les tests d’efficacité prospectifs (réalisés en date de désignation de la couverture) et rétrospectifs (réalisés à chaque date de clôture semestrielle et annuelle) visent à s’assurer qu’il n’existe pas de sur-couverture : ils sont vérifiés si, pour chaque bande de maturité de l’échéancier cible, le montant nominal des éléments à couvrir est supérieur au montant notionnel des dérivés de couverture.

Les instruments de couverture sont des portefeuilles de dérivés dont les positions peuvent se compenser. Les éléments de couverture sont comptabilisés à leur juste valeur (y compris les intérêts courus à payer ou à recevoir) avec variations de juste valeur en résultat net.

Les revalorisations relatives au risque couvert sont comptabilisées au bilan (respectivement à l’actif ou au passif selon que les groupes d’éléments couverts sont des actifs ou des passifs) au sein des écarts de réévaluation des portefeuilles couverts en taux avec variations de juste valeur en résultat net.

  

1.2.8Juste valeur des instruments financiers

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un passif lors d’une transaction normale entre des participants à la date d’évaluation soit sur le marché principal, soit en l’absence de marché principal, sur le marché le plus avantageux auquel le Groupe a accès à cette date. La juste valeur d’un passif reflète l’effet du risque de non-exécution, qui comprend notamment le risque de crédit propre du Groupe.

Les prix de marché sont utilisés pour évaluer la juste valeur lorsqu’il existe un marché actif, défini comme tel par l’existence d’une fréquence et d’un volume suffisants pour fournir de façon continue une information sur les prix. Cependant, dans beaucoup de cas, il n’existe pas de marché actif pour les actifs ou passifs détenus ou émis par le Groupe.

Si l’instrument financier n’est pas traité sur un marché actif, des techniques de valorisation sont utilisées. Ces techniques de valorisation intègrent l’utilisation de données de marché issues de transactions récentes effectuées dans des conditions de concurrence normale entre parties bien informées et consentantes, de justes valeurs d’instruments substantiellement similaires lorsqu’elles sont disponibles, et de modèles de valorisation.

Un modèle de valorisation reflète le prix de transaction à la date d’évaluation dans les conditions actuelles de marché. Il prend en compte tous les facteurs que les acteurs du marché prendraient en considération pour valoriser l’instrument, comme les modifications de la qualité du risque de crédit des instruments financiers en question et la liquidité de l’instrument à valoriser et la liquidité du marché. Dans ce cadre, le Groupe s’appuie sur ses propres modèles de valorisation, ainsi que sur ses hypothèses de marché, c’est-à-dire une valeur actualisée d’un flux de trésorerie ou toute autre méthode fondée sur les conditions de marché existant à la date de clôture des comptes.

1.2.8.1Juste valeur des instruments financiers comptabilisés au coût amorti

Les remarques complémentaires suivantes peuvent être formulées quant à la détermination de la juste valeur des instruments financiers évalués au coût amorti présentés dans la note 7 des états financiers :

  • la juste valeur des prêts à taux fixe est estimée par comparaison des taux d’intérêt de marché utilisés lorsque les prêts ont été accordés, avec les taux d’intérêt de marché actuels sur des prêts similaires ;
  • les caps, floors et indemnités de remboursement anticipé sont inclus dans la détermination de la juste valeur de ces instruments.
1.2.8.2Instruments financiers comptabilisés à la juste valeur

Les actifs financiers non dérivés évalués à la juste valeur (soit par le biais du poste Autres éléments du résultat global, soit par le biais du résultat net) et les instruments dérivés sont évalués à leur juste valeur en se référant aux cours cotés sur les marchés lorsque de tels cours sont disponibles. Lorsqu’il n’existe pas de cours coté sur un marché, leur juste valeur est obtenue en estimant leur valeur à l’aide de modèles de valorisation ou en utilisant la méthode des flux de trésorerie actualisés, incluant autant que possible des données de marché observables et si nécessaire non observables.

Lorsqu’il n’existe pas de prix cotés pour les actifs financiers non dérivés évalués à la juste valeur et pour les instruments dérivés, le modèle de valorisation s’efforce de prendre en compte au mieux les conditions de marché à la date de l’évaluation ainsi que les modifications de la qualité de risque de crédit de ces instruments financiers et la liquidité du marché.

Le Groupe utilise pour la détermination de la juste valeur de ses instruments dérivés des courbes d’actualisation différentes en fonction de l’échange effectif de collatéral avec sa contrepartie. Lorsqu’il y a échange de collatéral, les flux de trésorerie futurs des instruments dérivés sont actualisés avec une courbe de taux jour-jour (OIS – overnight indexed swap) ou €STER pour les dérivés compensés dont l’index de discounting a basculé au cours de l’année 2020. En revanche, lorsque aucun collatéral n’est échangé, ceux-ci font l’objet d’une actualisation avec une courbe de type EURIBOR. Ce traitement différencié reflète la prise en compte du coût de financement associé aux dérivés utilisés (FVA – funding valuation adjustment). Pour rappel, Caffil ne verse pas de collatéral à ses contreparties de dérivés, dès lors que celles-ci bénéficient du privilège légal sur les actifs au même titre que les porteurs d’obligations foncières.

Par ailleurs, un ajustement de valeur est pris en compte dans la valorisation des instruments dérivés pour refléter l’impact du risque de crédit de la contrepartie (CVA – Credit Valuation Adjustment) ou l’exposition nette de cette dernière au risque de crédit du Groupe (DVA – Debit Valuation Adjustment). Ces ajustements permettent de passer d’une juste valeur fondée sur l’actualisation des flux de trésorerie futurs au taux sans risque, i.e. sans prise en compte du risque de contrepartie, à une juste valeur intégrant ce risque. Il est déterminé en fonction de l’exposition au risque combinée à des taux de pertes intégrant des paramètres de marché.

  

1.2.9Impôts différés

Un impôt différé est comptabilisé en utilisant la méthode du report variable dès qu’il existe une différence temporaire entre les valeurs comptables des actifs et passifs tels qu’ils figurent dans les états financiers et leurs valeurs fiscales. Le taux d’impôt utilisé est celui qui est en vigueur ou sur le point de l’être en date de clôture.

Un impôt différé actif est constaté uniquement s’il est probable que l’entité concernée disposera de bénéfices imposables futurs suffisants sur lesquels les différences temporaires pourront être imputées.

Un impôt différé passif est calculé pour toute différence temporaire résultant de participations dans des filiales, entreprises contrôlées conjointement ou sociétés associées, sauf dans le cas où le calendrier de la reprise de la différence temporaire ne peut être maîtrisé et où il est peu probable que la différence temporaire s’inversera dans un avenir prévisible.

Les impôts différés qui résultent de la réévaluation d’actifs financiers évalués à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global et de couverture de flux de trésorerie, et d’autres opérations comptabilisées directement en capitaux propres, sont également comptabilisés en capitaux propres.

 

1.2.10Immobilisations

Les immobilisations sont exclusivement constituées des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation. Ces immobilisations sont détenues à des fins de production de services ou administratives. Les immobilisations sont comptabilisées en tant qu’actifs si :

  • elles sont porteuses pour l’entreprise d’avantages économiques futurs ; et
  • le coût de ces actifs peut être évalué de façon fiable.

Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais qui leur sont directement attribuables.

Les logiciels créés en interne, lorsqu’ils répondent aux critères d’immobilisation, sont enregistrés pour leur coût de développement qui comprend les dépenses externes de matériels et de services et les frais de personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité attendue. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations du résultat net.

L’approche par composant est appliquée à l’ensemble des immobilisations. Les durées d’amortissement retenues sont les suivantes :

Composant

Durée d’amortissement

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel micro-informatique

3 ans

Logiciels créés ou acquis*

3 ou 5 ans

Aménagements de bureaux, mobiliers 
et matériels

10 ans

  • Les licences et matériels acquis sont amortis sur 3 ans. La durée d’amortissement des logiciels développés en interne dépend de leur caractère stratégique. Ceux qui sont considérés comme stratégiques sont amortis sur 5 ans, ceux qui ne le sont pas sont amortis sur 3 ans.

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsque des indices de perte de valeur sont identifiés. Lorsque la valeur nette comptable de l’immobilisation figurant au bilan est supérieure à sa valeur recouvrable estimée, une perte de valeur est constatée et la valeur au bilan de cette immobilisation est ramenée au montant recouvrable estimé. Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations du résultat net.

Les plus- ou moins-values de cession des immobilisations sont imputées en Gains ou pertes nets sur autres actifs.

   

1.2.11Contrats de location

Le Groupe est le preneur des contrats de location qu’il conclut et il n’est pas partie prenante de transactions de cession-bail. La plupart des contrats de location conclus par le Groupe sont des baux commerciaux régis par le Code de commerce, communément appelés « baux 3/6/9 ».

En application des dispositions de la norme IFRS 16, un contrat est ou contient un contrat de location s’il confère, sur une période déterminée et moyennant le paiement d’une contrepartie, le droit de contrôler l’utilisation d’un actif identifié, c’est-à-dire le double droit :

  • d’obtenir la quasi-totalité des avantages économiques découlant de l’utilisation de cet actif. Ce peut être le cas directement ou indirectement et de diverses manières : par exemple en utilisant ou en détenant l’actif ; et
  • de décider de l’utilisation de cet actif. C’est le cas lorsque le Groupe a le droit de décider du mode et de la finalité d’utilisation de cet actif ou, lorsque ceux-ci sont prédéterminés, le Groupe a le droit d’exploiter l’actif ou l’a conçu.

Cette contrepartie doit être répartie entre chacune des composantes du contrat, locatives et non locatives, chaque composante locative du contrat étant comptabilisée comme un contrat de location distinct et séparément des composantes non locatives. Cependant, par mesure de simplification, les composantes non locatives peuvent ne pas être séparées de la composante locative à laquelle elles se rattachent, l’ensemble étant alors comptabilisé comme un seul contrat de location.

Peuvent notamment être exclus les contrats de location à court terme et ceux dont l’actif sous-jacent est à l’état neuf de faible valeur. Sont également exclus les contrats de location non significatifs. Les paiements de loyers associés à ces contrats de location sont comptabilisés linéairement dans le poste Charges générales d’exploitation pendant toute la durée de la location.

La durée du contrat de location commence à la date de prise d’effet et s’étend sur la durée pendant laquelle le contrat de location est non résiliable, ajustée afin de tenir compte de toute option de renouvellement que le preneur a la certitude raisonnable d’exercer et de toute option de résiliation que le preneur a la certitude raisonnable de ne pas exercer. Elle ne peut pas être plus longue que la période pendant laquelle le contrat est exécutoire, le contrat n’étant plus exécutoire dès que le preneur et le bailleur ont chacun le droit unilatéral de résilier le contrat en s’exposant tout au plus à une pénalité négligeable.

Lors de la comptabilisation initiale, qui intervient à la date de prise d’effet du contrat de location, le Groupe enregistre :

  • un actif détenu au titre du droit d’utilisation. Cet actif est initialement évalué au coût, qui correspond au montant de l’évaluation initiale du passif locatif auquel s’ajoutent le cas échéant le montant des loyers déjà versés, les coûts directs initiaux engagés par le Groupe et les coûts finaux de remise en état ;
  • un passif locatif. Ce passif est initialement évalué comme la valeur du montant des loyers payés non encore versés actualisée au taux d’intérêt implicite du contrat de location ou, à défaut, au taux d’emprunt marginal du Groupe.

Les loyers pris en compte dans cette évaluation sont les loyers contractuels qui rémunèrent le droit d’utiliser l’actif sous-jacent ; ils comprennent :

  • les paiements fixes, nets des avantages incitatifs à la location à recevoir ;
  • les paiements variables, qui sont fonction d’un indice ou d’un taux. L’évaluation se fait au moyen de l’indice ou du taux en vigueur à la date de prise d’effet ;
  • le cas échéant, les sommes dues au titre de la valeur résiduelle des garanties données ;
  • le cas échéant, le prix d’exercice de toute option d’achat que le Groupe a la certitude raisonnable d’exercer ;
  • si toutefois le Groupe a apprécié la durée du contrat de location en supposant qu’il exercerait sa faculté de résiliation, les pénalités dues dans ce cas.

Ultérieurement, le Groupe évalue l’actif détenu au titre du droit d’utilisation au coût :

  • minoré du cumul des amortissements et, le cas échéant, des pertes de valeur. Dès la date de prise d’effet, l’amortissement commence à être comptabilisé, linéairement sur la durée la plus courte entre la durée d’utilité attendue de cet actif et la durée du contrat de location. La durée d’utilité attendue doit toutefois être retenue dès lors que le Groupe a la certitude raisonnable d’exercer l’option d’achat à sa main ou que la propriété juridique de l’actif lui est effectivement transférée avant le terme de la durée du contrat de location ;
  • ajusté le cas échéant de toute réévaluation du passif locatif.

Ultérieurement, le Groupe évalue le passif locatif au coût amorti, qui correspond à sa valeur initiale :

  • majoré des intérêts courus non échus ;
  • minoré de la fraction des loyers payés au cours de l’exercice correspondant au capital remboursé ;
  • ajusté le cas échéant de toute réévaluation du passif locatif ou de toute modification du contrat de location.

Toute réévaluation du passif locatif est comptabilisée par contrepartie de l’actif détenu au titre du droit d’utilisation correspondant et, lorsque cela conduit à rendre nulle la valeur de cet actif ou lorsque la durée du contrat de location est réduite, par contrepartie du résultat net pour le surplus. Le passif locatif est réévalué en actualisant les paiements de loyers révisés sur la base :

  • soit d’un taux d’actualisation révisé à la date de la réévaluation (le taux d’intérêt implicite du contrat de location ou, à défaut, le taux d’emprunt marginal du Groupe). C’est notamment le cas lorsque la durée du contrat de location est modifiée. C’est également le cas lorsqu’un contrat de location est modifié sans pour autant que cette modification doive être traitée comme un contrat de location distinct ;
  • soit du taux d’actualisation utilisé pour la comptabilisation initiale du passif locatif. C’est notamment le cas en date de fixing de l’indice ou du taux sur lequel est fondée la séquence de paiements variables futurs.

Au sujet des informations relatives aux contrats de location communiquées dans les états financiers :

  • les actifs détenus au titre du droit d’utilisation sont comptabilisés dans le poste Immobilisations corporelles ou Immobilisations incorporelles selon le cas ;
  • les dotations aux amortissements des actifs détenus au titre du droit d’utilisation, ainsi que le cas échéant les dotations pour perte de valeur, sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations corporelles et incorporelles ;
  • les passifs locatifs sont comptabilisés dans le poste Comptes de régularisation et passifs divers ;
  • les intérêts courus et échus des passifs locatifs sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.

 

1.2.12Provisions

Les provisions regroupent principalement les provisions pour litiges, pour restructurations et pour engagements de prêt.

Dans le cas principalement des litiges et restructurations, en application d’IAS 37, une provision est comptabilisée si et seulement si :

  • le Groupe a une obligation légale ou implicite résultant d’événements passés ;
  • il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques sera nécessaire pour éteindre cette obligation ; et
  • il est possible d’estimer de manière raisonnablement précise le montant de l’obligation.

Une provision est évaluée à la valeur actualisée des dépenses attendues pour régler l’obligation. Le taux d’intérêt retenu est le taux avant impôt qui reflète la valeur temps de l’argent telle que définie par le marché.

Dans le cas des engagements de prêt, il faut distinguer (cf. supra) :

  • les engagements de prêts qui sont évalués à la juste valeur par le biais du résultat net : ils sont soumis à l’ensemble des dispositions d’IFRS 9. Ainsi, ils ne sont pas provisionnés au titre des pertes de crédit attendues mais sont valorisés et leur valorisation est présentée à l’actif ;
  • les autres engagements de prêt : ils sont soumis aux dispositions d’IFRS 9 en matière de décomptabilisation et de dépréciation seulement. Ainsi, des corrections de valeur au titre des pertes de crédit attendues afférentes à ces engagements sont évaluées et comptabilisées de la même façon que celles relatives à des actifs financiers évalués au coût amorti ou à la juste valeur par le biais du poste Autres éléments du résultat global. L’appréciation de l’augmentation significative du risque de crédit se fait depuis la date à laquelle le Groupe devient partie à cet engagement de façon irrévocable, c’est-à-dire depuis l’émission d’une lettre d’offre de prêt. En outre, les corrections de valeur afférentes sont comptabilisées au passif par contrepartie du résultat net dans le poste coût du risque.

  

1.2.13Avantages au personnel

Les avantages au personnel comprennent l’ensemble des dépenses liées au personnel ; ils intègrent notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice. Les avantages consentis au personnel sont classés en quatre catégories :

1.2.13.1Avantages à court terme

Les avantages à court terme, payables dans un délai de 12 mois au maximum après la fin de l’exercice annuel au cours duquel le service a été rendu, ne sont pas actualisés et sont enregistrés comme une charge de l’exercice. Les congés payés annuels sont comptabilisés lorsqu’ils sont accordés à l’employé. À cet effet, une provision est constituée sur la base des droits acquis par les salariés à la date de clôture.

1.2.13.2Avantages à long terme

Ces avantages sont généralement liés à l’ancienneté et versés à des salariés en activité. Leur paiement est différé de plus de 12 mois après la clôture de l’exercice pendant lequel les salariés ont rendu les services correspondants. Il s’agit notamment des primes pour médaille du travail. Les écarts actuariels liés à ces avantages et tous les coûts des services rendus sont comptabilisés immédiatement en résultat net.

1.2.13.3Indemnités de fin de contrat de travail

Les indemnités de fin de contrat de travail résultent soit de la décision de Sfil de mettre fin à l’emploi de membres du personnel avant la date légale de départ à la retraite, soit de la décision de ces derniers de partir volontairement en contrepartie d’une indemnité. Une charge au titre des indemnités de fin de contrat de travail n’est enregistrée que lorsque Sfil n’a plus la possibilité de retirer son offre d’indemnisation.

1.2.13.4Avantages postérieurs à l’emploi

Les régimes de retraite des salariés de Sfil sont uniquement constitués de régimes à prestations définies. Les actifs de ces régimes sont en général confiés à des compagnies d’assurances ou à des fonds de pension. Ces régimes sont financés à la fois par les versements des salariés et par ceux de Sfil.

Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels Sfil s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. En conséquence, une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées, qui permet de répartir dans le temps la charge de retraite en fonction de la période d’activité des salariés.

Le passif net comptabilisé au titre des régimes à prestations définies, calculé par des actuaires indépendants, est la différence entre la valeur actualisée des engagements et la juste valeur des actifs du régime (s’il en existe).

Lorsque le régime à prestations définies présente un excédent, c’est-à-dire que le montant des actifs de couverture excède la valeur des engagements, un actif est comptabilisé s’il est représentatif d’un avantage économique futur pour Sfil prenant la forme d’une économie de cotisations futures ou d’un remboursement attendu d’une partie des montants versés au régime.

La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer en fonction du changement des hypothèses actuarielles et entraîner des réévaluations du passif (de l’actif) au titre des prestations définies. Ces écarts actuariels sont comptabilisés directement dans les capitaux propres en date de clôture.

La charge comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est notamment représentative des droits acquis pendant l’exercice par chaque salarié correspondant au coût des services rendus au cours de l’exercice et du coût des services passés résultant des éventuelles modifications, réductions ou liquidations de régimes.

 

1.2.14Produits et charges d’intérêts

Tous les instruments financiers générant des intérêts voient leurs produits financiers et leurs charges financières comptabilisés en résultat net en utilisant la méthode du taux d’intérêt effectif (cf. supra).

Les intérêts courus sont comptabilisés dans le même poste de bilan que les actifs financiers ou les passifs financiers auxquels ils se rapportent.

 

1.2.15Commissions

L’essentiel des commissions générées par l’activité du Groupe est étalé sur la durée de l’opération génératrice de commission.

Les commissions d’engagement sur des lignes de crédit sont comptabilisées en marge nette d’intérêts comme faisant partie du taux d’intérêt effectif si la ligne de crédit est utilisée.

 

1.2.16Bénéfice par action

Le bénéfice par action avant dilution est calculé en divisant le résultat net disponible qui revient aux actionnaires par le nombre moyen pondéré d’actions émises à la fin de l’exercice.

 

1.2.17Trésorerie et équivalents de trésorerie

Dans la présentation du tableau de flux de trésorerie, la trésorerie et les équivalents de trésorerie sont constitués des soldes déposés auprès de banques ou de la banque centrale et des dettes et créances à vue sur les établissements de crédit.

 

1.2.18Opérations avec des parties liées

Deux entités sont considérées comme des parties liées si l’une possède le contrôle de l’autre ou si elle exerce une influence notable sur la politique financière ou sur les décisions courantes de l’autre partie. Le Groupe est détenu par le groupe Caisse des Dépôts, société immatriculée en France, et par l’État. Dans ce cadre, les opérations avec des parties liées sont celles avec les sociétés ayant des liens capitalistiques directs ou indirects, notamment les filiales du groupe Caisse des Dépôts, et également celles avec les administrateurs.

 

1.2.19Information sectorielle

L’unique métier du Groupe est le financement ou le refinancement de créances sur des entités du secteur public et de crédits à l’exportation.

L’activité du Groupe est réalisée uniquement depuis la France ; il n’a pas d’activité directe dans d’autres pays et ne peut pas présenter de ventilation pertinente de ses résultats par zone géographique..

 

note 2

Note 2Notes sur l’actif du bilan

2.1Banques centrales

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Réserves obligatoires

-

-

Autres avoirs

2 016

2 980

TOTAL

2 016

2 980

 

2.2Actifs financiers à la juste valeur par résultat
2.2.1Analyse par nature

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Prêts et créances sur la clientèle

1 676

2 233

Instruments dérivés non qualifiés de couverture*

14

18

TOTAL

1 690

2 251

  • Le groupe Sfil n’est autorisé à conclure des opérations de dérivés qu’à des fins de couverture. Néanmoins, certains dérivés de couverture ne respectant pas toutes les conditions requises par les normes IFRS pour être classés comptablement en relation de couverture sont classés en Instruments dérivés à la juste valeur par résultat.
    Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2018 et de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 9, les dérivés affectés à la couverture des actifs classés dans la catégorie Actifs réévalués à la juste valeur par résultat n’entrent plus dans une relation de couverture comptable. Ils sont donc désormais affectés dans cette catégorie.  

 

2.2.2Analyse par contrepartie des prêts et créances sur la clientèle

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Secteur public

1 498

1 973

Autres – garantis par le secteur public

178

260

TOTAL

1 676

2 233

  

 

2.3Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres
2.3.1Analyse par nature

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Actions

-

-

Obligations

-

80

TOTAL

-

80

 

 

2.3.2Analyse par contrepartie

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Secteur public

-

-

Établissements de crédit

-

80

TOTAL

-

80

 

L’ensemble des actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres au 31 décembre 2023 étaient affectés à la catégorie Stage 1.

 

2.4Actifs financiers au coût amorti

(en EUR millions)

31/12/2024

Montant brut

Dépréciations

Valeur
 nette comptable

Montant Reprise Partiel

Montant Reprise Total

Stage 1

Stage 2

Stage 3

Total

Stage 1

Stage 2

Stage 3

Total

Comptes à vue

42

-

-

42

-

-

-

-

42

-

-

Établissements de crédit

14

-

-

14

(0)

-

-

(0)

14

-

-

PRÊTS ET CRÉANCES SUR ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AU COÛT AMORTI

56

-

-

56

(0)

-

-

(0)

56

-

-

Secteur public

45 689

2 877

173

48 740

(3)

(23)

(6)

(31)

48 709

-

-

Entreprises non financières

6 144

154

3

6 301

(2)

(1)

(0)

(3)

6 298

-

-

PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AU COÛT AMORTI

51 833

3 032

177

55 041

(5)

(23)

(6)

(34)

55 007

-

-

Secteur public

4 386

515

2

4 903

(6)

(4)

(0)

(10)

4 893

-

-

Établissements de crédit

3 621

-

-

3 621

(1)

-

-

(1)

3 620

-

-

Entreprises non financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

TITRES AU COÛT AMORTI

8 007

515

2

8 524

(7)

(4)

(0)

(10)

8 514

-

-

TOTAL

59 896

3 546

179

63 622

(11)

(27)

(6)

(44)

63 578

-

-

 

(en EUR millions)

31/12/2023

 

Montant brut

Dépréciations

Valeur
 nette comptable

Montant Reprise Partiel

Montant Reprise Total

 

Stage 1

Stage 2

Stage 3

Total

Stage 1

Stage 2

Stage 3

Total

 

Comptes à vue

23

-

-

23

-

-

-

-

23

-

-

 

Établissements de crédit

45

-

-

45

(0)

-

-

(0)

45

-

-

 

PRÊTS ET CRÉANCES SUR ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AU COÛT AMORTI

67

-

-

67

(0)

-

-

(0)

67

-

-

 

Secteur public

43 887

1 772

152

45 812

(6)

(12)

(5)

(23)

45 788

-

-

 

Entreprises non financières

1 773

3 844

1

5 618

(1)

(13)

(0)

(14)

5 604

-

-

 

PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AU COÛT AMORTI

45 661

5 616

153

51 430

(7)

(25)

(5)

(37)

51 393

-

-

 

Secteur public

4 239

637

3

4 880

(4)

(5)

(0)

(9)

4 871

-

-

 

Établissements de crédit

3 115

-

-

3 115

(1)

-

-

(1)

3 114

-

-

 

Entreprises non financières

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

 

TITRES AU COÛT AMORTI

7 355

637

3

7 995

(5)

(5)

(0)

(9)

7 985

-

-

 

TOTAL

53 083

6 254

155

59 492

(11)

(30)

(5)

(46)

59 446

-

-

 

 

Le poste Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti reprend un montant brut respectivement au 31 décembre 2023 et au 31 décembre 2024 de EUR 230 millions et EUR 388 millions correspondant à des prêts octroyés par le groupe Sfil pour accompagner des clients dans leur démarche de durabilité par un mécanisme incitatif de révision de la marge en fonction de critères ESG. L'ensemble de ces expositions était affecté au Stage 1 pour les deux exercices concernés.

Les montants bruts augmentent d'environ EUR 4,1 milliards sur l'année 2024, en lien avec les très bons niveaux des deux activités de Sfil, c'est-à-dire le financement des prêts aux collectivités locales et hôpitaux publics français et de refinancement de grands contrats à l'exportation. L'augmentation des titres au coût amorti est liée à l'acquisition de covered bonds, de titres sur des établissements de crédit ou sur le secteur public dans le but de placer la trésorerie excédentaire.

Les montants bruts en Stage 2 ont diminué de EUR 2,7 milliards. Cette évolution trouve son explication dans la décision de sortir de watchlist l'ensemble des expositions de crédit-export du secteur de la croisière suite à la confirmation de la nette amélioration de la santé financière de ces acteurs. Ce mouvement a été partiellement compensé par le transfert du Stage 1 vers le Stage 2 d'une autre contrepartie export. Les montants affectés au Stage 3 restent globalement stables.

Les pertes de crédit attendues sont en légère diminution de EUR 2 millions.

Les encours forborne du groupe Sfil correspondent aux expositions auxquelles des mesures de renégociation ont été appliquées dans un contexte de difficulté financière du débiteur (avérée ou à venir). Les mesures de renégociation consistent en des concessions, qui peuvent être par exemple des décalages de paiement, des abaissements de taux d’intérêt, des rééchelonnements des échéances, des abandons de créances ou des altérations de conditions contractuelles. 
Le nombre de contrats forborne s'élève ainsi à 58 au 31 décembre 2024, portés par 47 emprunteurs, pour une exposition totale aux risques de EUR 238 millions. 

     

2.5Actifs d’impôts

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Impôts courants sur les bénéfices

(0)

6

Autres taxes

1

7

Actifs d’impôts courants

1

13

Actifs d’impôts différés (voir note 4.3)

74

67

TOTAL ACTIFS D’IMPÔTS

74

80

 

Les impôts différés font l’objet d’un test de recouvrabilité tenant compte des plans d’affaires présentés au conseil d’administration selon des hypothèses réalistes. Les impôts différés au 31 décembre 2024 sont recouvrables selon un horizon raisonnable en tenant compte des règles fiscales applicables au traitement des déficits antérieurs. Au 31 décembre 2024, le groupe Sfil n'a pas d'impôts différés pour cet objet. 

Par ailleurs, le groupe Sfil tient compte d’un taux d'impôt sur les sociétés à 25,83 %.

 

2.6Immobilisations corporelles

(en EUR millions)

Matériels & agencements

Immobilisations
 en cours 

IFRS 16

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2023

6

0

26

32

Acquisitions

1

0

-

1

Valorisation/augmentation

-

-

-

-

Annulations

-

-

-

-

Transferts

-

(0)

-

(0)

Cessions

(0)

-

-

(0)

Dépréciations

-

-

-

-

Amortissements

(1)

-

(3)

(4)

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2024

5

0

23

28

 

   

 

2.7Immobilisations incorporelles

(en EUR millions)

Logiciels

Développements & prestations

Immobilisations en cours

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2023

1

14

6

21

Acquisitions

1

9

2

12

Valorisation/augmentation

-

-

-

-

Annulations

-

-

(0)

(0)

Transferts

-

-

(4)

(4)

Cessions

(1)

(12)

-

(13)

Dépréciations

-

-

-

-

Amortissements

0

2

-

3

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2024

1

14

4

19

  

2.8Comptes de régularisation et actifs divers

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Cash collateral versé

1 892

2 119

Produits à recevoir

4

5

Charges payées d’avance

24

20

Débiteurs divers et autres actifs

21

20

TOTAL

1 940

2 165

  

 

Note 3Notes sur le passif du bilan

3.1Passifs financiers à la juste valeur par résultat

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Instruments dérivés non qualifiés de couverture*

335

431

TOTAL

335

431

  • Le groupe Sfil n’est autorisé à conclure des opérations de dérivés qu’à des fins de couverture. Néanmoins, certains dérivés de couverture ne respectant pas toutes les conditions requises par les normes IFRS pour être classées comptablement en relation de couverture sont classés en Instruments dérivés à la juste valeur par résultat.
    Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2018 et de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 9, les dérivés affectés à la couverture des actifs classés dans la catégorie Actifs réévalués à la juste valeur par résultat n’entrent plus dans une relation de couverture comptable. Ils sont donc désormais affectés dans cette catégorie.

  

 

3.2Passifs financiers au coût amorti

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Comptes à vue

-

-

Titres donnés en pension livrée

-

-

Autres emprunts à terme

-

-

DETTES ENVERS DES ÉTABLISSEMENTS DE CRÉDIT AU COÛT AMORTI

-

-

Certificats de dépôt*

814

832

Euro medium term notes*

12 052

10 027

Obligations foncières

46 409

45 746

Registered covered bonds

6 365

6 290

DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE AU COÛT AMORTI

65 640

62 894

TOTAL

65 640

62 894

  • Contrairement aux obligations foncières et registered covered bonds, ces dettes ne bénéficient pas du privilège.

    

 

3.3Passifs d’impôts

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Impôts courants sur les bénéfices

-

0

Autres taxes

1

2

Passifs d’impôts courants

1

2

Passifs d’impôts différés (voir note 4.3)

-

-

TOTAL PASSIFS D’IMPÔTS

1

2

 

3.4Comptes de régularisation et passifs divers

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Cash collateral reçu

230

103

Charges à payer

45

41

Produits constatés d’avance

-

-

Contributions au fonds de soutien*

40

50

Créditeurs divers et autres passifs

35

34

TOTAL

349

227

  • Ce poste reprend le solde résiduel des engagements pris en 2013 par Caffil de contribuer aux fonds de soutien pluriannuels pour les collectivités locales pour EUR 10 millions pendant 15 ans, soit EUR 150 millions.

 

 

3.5Provisions

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Dotations

Montants utilisés

Montants non
 utilisés repris
 au cours
 de la période 

Augmentation du montant
 actualisé résultant
 de l’écoulement du temps
 et de l’effet de toute modification du taux d’actualisation 

Autres mouvements

31/12/2024

Engagements de prêts et garanties

6

5

-

(4)

-

-

7

Provisions pour pensions et assimilées

7

1

-

(1)

-

-

8

Autres provisions

0

-

-

(0)

-

-

-

TOTAL

13

7

-

(5)

-

-

15

   

 

3.6Distribution de réserves et de dividendes

L’assemblée générale du 30 mai 2024 a décidé de distribuer sous la forme de dividende une partie du bénéfice de l’exercice 2023 de EUR 97 millions correspondant à 75 % du résultat net consolidé IFRS, soit EUR 42 millions ou EUR 4,56 par actions. Le solde de EUR 55 millions a été affecté au compte de report à nouveau.
Par ailleurs, le conseil d'administration du 11 octobre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de dividende d'un montant de EUR 85 millions, soit EUR 9,10 par action, sous la forme d'un acompte sur le dividende relatif à l'exercice 2024 prélevé sur le compte de report à nouveau à hauteur de EUR 55 millions et sur le résultat 2024 à hauteur de 30 millions. En outre, l'assemblée générale ordinaire du 13 novembre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de réserves d’un montant total de EUR 31 millions, soit EUR 3,30 par action, prélevé sur le compte réserves générales. À l’issue de ces distributions, le montant du compte réserves générales a été ramené à EUR 69 millions.
Il sera également proposé à l’assemblée générale annuelle du 28 mai 2025 de compléter l'acompte sur dividende versé en 2024 à hauteur de 75 % du résultat net consolidé IFRS 2024, soit EUR 52 millions ou EUR 5,56 par actions. Ce montant sera à la fois prélevé sur le résultat de l'exercice disponible, c'est-à-dire à hauteur de EUR 43 millions, ainsi que sur le compte de réserves générales, c'est-à-dire à hauteur de 9 millions.
À l’issue de cette distribution, le montant du compte de réserves générales sera de EUR 60 millions.

 

Note 4Autres annexes au bilan

Les dérivés de couverture ci-dessous s’inscrivent dans la politique de risque du groupe Sfil détaillée dans la section 4.4.4 Risque de taux du chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres.

4.1Instruments dérivés
4.1.1Analyse par nature

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Actif

Passif

Actif

Passif

INSTRUMENTS DÉRIVÉS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT*

14

335

18

431

Dérivés désignés comme couverture de juste valeur

1 755

3 033

1 737

3 670

Dérivés désignés comme couverture de flux de trésorerie

1

419

7

213

Dérivés désignés comme couverture de portefeuilles

389

446

446

444

INSTRUMENTS DÉRIVÉS DE COUVERTURE

2 145

3 897

2 191

4 328

IMPACT CVA/DVA

(2)

(11)

(2)

(9)

TOTAL JUSTE VALEUR DES INSTRUMENTS DÉRIVÉS

2 156

4 221

2 207

4 749

  • Le groupe Sfil n’est autorisé à conclure des opérations de dérivés qu’à des fins de couverture. Néanmoins, certains dérivés de couverture ne respectant pas toutes les conditions requises par les normes IFRS pour être classés comptablement en relation de couverture sont classés en Instruments dérivés à la juste valeur par résultat.
    Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2018 et de l’entrée en vigueur de la norme IFRS 9, les dérivés affectés à la couverture des actifs classés dans la catégorie Actifs réévalués à la juste valeur par résultat n’entrent plus dans une relation de couverture comptable. Ils sont donc désormais affectés dans cette catégorie.

 

4.1.2Détail des dérivés à la juste valeur par résultat

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Montant notionnel

Actif

Passif

À recevoir

À livrer

Net

Dérivés de change

0

0

(0)

10

195

Dérivés de taux d’intérêt

1 613

1 613

0

4

140

TOTAL

1 613

1 613

(0)

14

335

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Montant notionnel

Actif

Passif

À recevoir

À livrer

Net

Dérivés de change

0

1

(0)

8

200

Dérivés de taux d’intérêt

2 061

2 061

0

11

231

TOTAL

2 061

2 061

(0)

18

431

4.1.3Détail des dérivés désignés comme couverture de juste valeur

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Montant notionnel

Actif

Passif

À recevoir

À livrer

Net

Dérivés de change

3 302

3 290

12

227

48

Dérivés de taux d’intérêt

63 003

62 978

24

1 528

2 985

TOTAL

66 305

66 269

36

1 755

3 033

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Montant notionnel

Actif

Passif

À recevoir

À livrer

Net

Dérivés de change

2 244

2 347

(103)

102

73

Dérivés de taux d’intérêt

60 977

60 955

22

1 635

3 597

TOTAL

63 221

63 302

(81)

1 737

3 670

 

4.1.4Détail des dérivés désignés comme couverture de flux de trésorerie

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Montant notionnel

Actif

Passif

À recevoir

À livrer

Net

Dérivés de change

4 158

4 487

(330)

1

419

Dérivés de taux d’intérêt

-

-

-

-

-

TOTAL

4 158

4 487

(330)

1

419

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Montant notionnel

Actif

Passif

À recevoir

À livrer

Net

Dérivés de change

3 950

4 051

(102)

7

213

Dérivés de taux d’intérêt

-

-

-

-

-

TOTAL

3 950

4 051

(102)

7

213

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Montant recyclé de la réserve de juste valeur sur les instruments dérivés de couverture des flux de trésorerie dans la valeur d’acquisition d’un actif non financier (couverture de flux de trésorerie d’une transaction hautement probable)

-

-

4.1.5Détail des dérivés désignés comme couverture de portefeuilles

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Montant notionnel

Actif

Passif

À recevoir

À livrer

Net

Dérivés de taux d’intérêt

40 876

40 876

0

389

446

TOTAL

40 876

40 876

0

389

446

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Montant notionnel

Actif

Passif

À recevoir

À livrer

Net

Dérivés de taux d’intérêt

43 464

43 459

5

446

444

TOTAL

43 464

43 459

5

446

444

 

4.1.6.Ventilation du notionnel des dérivés désignés comme couverture selon la durée résiduelle

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Moins de 1 mois

De 1 mois
 à 3 mois 

De 3 mois à 12 mois

De 1 an
 à 5 ans 

Plus de 5 ans

Montant notionnel
 à recevoir

Dérivés de change

-

1

80

3 052

169

3 302

Dérivés de taux d’intérêt

502

1 154

5 166

28 573

27 608

63 003

TOTAL dérivés désignés comme 
couverture de juste valeur

502

1 155

5 247

31 625

27 777

66 305

Dérivés de change

51

13

478

1 573

2 044

4 158

Dérivés de taux d’intérêt

-

-

-

-

-

-

TOTAL dérivés désignés comme 
couverture de flux de trésorerie

51

13

478

1 573

2 044

4 158

Dérivés de taux d’intérêt

4 651

1 189

9 102

8 205

17 729

40 876

TOTAL dérivés désignés comme 
couverture de flux de portefeuilles

4 651

1 189

9 102

8 205

17 729

40 876

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Moins de 1 mois

De 1 mois à 3 mois

De 3 mois à 12 mois

De 1 an
 à 5 ans 

Plus de 5 ans

Montant notionnel
 à recevoir

Dérivés de change

-

1

-

1 867

377

2 244

Dérivés de taux d’intérêt

1 245

809

6 176

27 135

25 611

60 977

TOTAL dérivés désignés comme 
couverture de juste valeur

1 245

810

6 176

29 002

25 988

63 221

Dérivés de change

40

19

455

1 245

2 191

3 950

Dérivés de taux d’intérêt

-

-

-

-

-

-

TOTAL dérivés désignés comme 
couverture de flux de trésorerie

40

19

455

1 245

2 191

3 950

Dérivés de taux d’intérêt

10 129

1 215

8 730

10 760

12 631

43 464

TOTAL dérivés désignés comme 
couverture de flux de portefeuilles

10 129

1 215

8 730

10 760

12 631

43 464

 

 

 

4.2Impôts différés

Les impôts différés actifs et passifs sont compensés lorsqu’ils concernent la même entité fiscale.

4.2.1Ventilation par nature

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Actifs d’impôts différés avant dépréciation

74

67

Dépréciation des impôts différés actifs

-

-

ACTIFS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS

74

67

PASSIFS D’IMPÔTS DIFFÉRÉS

-

-

TOTAL

74

67

 

4.2.2Mouvements de l’exercice

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

AU 1ER JANVIER

67

64

Charges ou produits comptabilisés en résultat

1

1

Changement de taux d’imposition, impact en résultat

-

-

Variation impactant les fonds propres

6

1

Changement de taux d’imposition, impact en fonds propres

-

-

Écarts de conversion

-

-

Effets liés au contrôle fiscal

-

-

Autres variations

-

-

AU 31 DÉCEMBRE

74

67

 

4.2.3Impôts différés provenant d’éléments d’actif

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Prêts et provisions pour perte sur prêts

150

192

Titres

(111)

(112)

Instruments dérivés

(132)

(94)

Comptes de régularisation et actifs divers

(6)

(7)

TOTAL

(98)

(21)

 

4.2.4Impôts différés provenant d’éléments de passif

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Emprunts, dépôts et émissions de titres de créance

(266)

(457)

Instruments dérivés

414

518

Provisions

6

5

Comptes de régularisation et passifs divers

18

21

TOTAL

172

88

 

4.3Transactions avec les parties liées
 Ventilation par nature

(en EUR millions)

 

Société mère(1)

Autres parties liées(2)

31/12/2024

31/12/2023

31/12/2024

31/12/2023

ACTIF

 

 

 

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

-

-

-

-

Instruments dérivés de couverture

-

-

-

-

Actifs à la juste valeur par capitaux propres

-

65

-

-

Prêts et créances sur établissements de crédit au coût amorti

0

1

-

-

Titres au coût amorti

-

-

40

41

Comptes de régularisation et actifs divers

1

1

1

1

PASSIF

 

 

 

 

Instruments dérivés de couverture

-

-

-

-

Dettes envers les établissements de crédits au coût amorti

-

-

-

-

Dettes représentées par un titre au coût amorti

-

-

344

306

Comptes de régularisation et passifs divers

-

-

0

0

RÉSULTAT

 

 

 

 

Intérêts et produits assimilés

3

2

2

1

Intérêts et charges assimilées

(2)

(2)

(11)

(11)

Commissions (produits)

-

-

5

4

Commissions (charges)

-

-

(0)

(0)

Gains ou pertes nets sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

1

2

(3)

(1)

Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

-

-

-

-

Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs financiers au coût amorti

-

-

-

-

Produits des autres activités

-

-

-

0

Charges des autres activités

-

-

-

-

Charges générales d’exploitation

-

-

-

-

Coût du risque

-

-

-

-

HORS BILAN

 

 

 

 

Opérations de change

-

-

-

-

Dérivés de taux d’intérêt

-

-

-

-

Engagements de financement reçus

4 000

4 000

1 000

1 000

Autres engagements reçus(3)

111

124

-

-

  • Ce poste comprend les transactions avec la Caisse des Dépôts, société mère de Sfil.
  • Ce poste comprend les transactions avec La Banque Postale et Bpifrance, filiales du groupe Caisse des Dépôts.
  • Pour rappel, fin 2022, le groupe Sfil a signé un partenariat avec la Caisse des Dépôts afin d’offrir une nouvelle offre à taux fixe à long et très long terme aux collectivités locales et hôpitaux publics en France. Dans ce cadre, le groupe Sfil réalise des avances de trésorerie auprès de la Caisse des Dépôts correspondant aux montants des crédits accordés par cette dernière. En contrepartie, la Caisse des Dépôts s’engage à céder le crédit au groupe Sfil à l’issue de la phase de tirage du prêt.

 

 

4.4Ventilation des gains ou pertes comptabilisés directement en capitaux propres

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Gains ou pertes latents sur actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

-

0

Gains ou pertes latents sur dérivés de couverture de flux de trésorerie

0

0

Gains ou pertes latents sur dérivés de couverture part coût de la base

(90)

(66)

Gains ou pertes latents sur indemnités de départ en retraite

0

1

TOTAL

(90)

(66)

Impôts différés sur gains ou pertes latents sur titres à la juste valeur par capitaux propres

-

(0)

Impôts différés sur gains ou pertes latents sur dérivés de couverture de flux de trésorerie

(0)

(0)

Impôts différés sur gains ou pertes latents sur dérivés de couverture part coût de la base

23

17

Impôts différés sur gains ou pertes latents sur indemnités de départ en retraite

(0)

(0)

TOTAL APRÈS IMPÔTS

(67)

(49)

  

Note 5Notes sur le compte de résultat

5.1Intérêts et produits assimilés – intérêts et charges assimilées

Le groupe Sfil présente sous les rubriques « Intérêts et produits assimilés » et « Intérêts et charges assimilées » la rémunération, déterminée selon la méthode du taux d’intérêt effectif, des instruments financiers évalués au coût amorti ou en valeur de marché par capitaux propres.

Ces rubriques comprennent également les produits et charges d’intérêts sur les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat au motif qu’ils ne respectent pas le critère SPPI, les flux perçus n’étant pas constitués exclusivement de paiement en principal et intérêts. En revanche, la variation de valeur calculée hors intérêts courus sur ces instruments financiers à la juste valeur par résultat est comptabilisée sous la rubrique « Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par le résultat » (cf. note 5.3).

Les produits et charges d’intérêts sur les dérivés de couverture sont présentés avec les revenus des éléments dont ils contribuent à la couverture des risques. Par ailleurs, certains dérivés ne sont pas documentés dans une relation de couverture comptable, mais leur détention assure la couverture économique d’instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat : les produits et charges d’intérêts sur ces dérivés de couverture économique sont rattachés aux rubriques qui enregistrent les intérêts sur ces instruments financiers.

 

(en EUR millions)

2024

2023

Produits

Charges

Net

Produits

Charges

Net

Prêts/emprunts avec les établissements de crédit

-

-

-

-

-

-

Prêts/emprunts avec la clientèle

80

-

80

110

-

110

Dérivés hors relation de couverture

76

(75)

1

103

(124)

(20)

ACTIFS ET PASSIFS À LA JUSTE VALEUR PAR RÉSULTAT

156

(75)

81

213

(124)

89

Dérivés de couverture

3 175

(3 641)

(466)

2 623

(3 065)

(442)

DÉRIVÉS DE COUVERTURE

3 175

(3 641)

(466)

2 623

(3 065)

(442)

Titres

0

(0)

0

0

-

0

ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR 
PAR CAPITAUX PROPRES

0

(0)

0

0

-

0

Comptes auprès des banques centrales

113

(0)

113

93

(0)

93

Comptes et prêts/emprunts 
avec les établissements de crédit *

100

(38)

62

102

(465)

(363)

Comptes et prêts/emprunts avec la clientèle *

1 230

(0)

1 230

1 482

-

1 482

Titres

296

(1 131)

(835)

227

(922)

(695)

Autres

-

-

-

-

-

-

ACTIFS ET PASSIFS FINANCIERS AU COÛT AMORTI

1 739

(1 168)

571

1 903

(1 387)

516

TOTAL

5 070

(4 884)

186

4 740

(4 576)

163

  • Dans le cadre de l’activité de refinancement des grands crédits à l’exportation, l’assurance contractée par Sfil est économiquement neutre, son coût étant in fine supporté par l’emprunteur. Depuis 2023, les primes d’assurance ne sont plus comptabilisées et celles restant à étaler au bilan de Sfil ont été intégralement reprises en résultat. L’impact de cette reprise était de EUR +396 millions sur les produits d'intérêts, et de EUR -396 millions sur les charges d'intérêts, l'impact sur la marge nette d'intérêt était nul.
  • Les produits et charges d'intérêts évalués selon la méthode du taux d'intérêt effectif, représentaient respectivement EUR 1 903 millions et EUR -1 387 millions au 31 décembre 2023 et de EUR 1 740 millions et EUR -1 169 millions au 31 décembre 2024. 
    Au 31 décembre 2024 comme au 31 décembre 2023, à la suite du retour à un contexte de taux d'intérêts positifs, les intérêts négatifs payés sur les instruments financiers à l'actif et perçus sur les instruments financiers au passif étaient nuls. 

   

 

5.2Commissions reçues et payées

(en EUR millions)

2024

2023

Commissions de servicing perçues de La Banque Postale

5

4

Autres commissions

(4)

(0)

TOTAL

0

4

 

5.3Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

Tous les intérêts reçus et payés sur les actifs, passifs et dérivés sont enregistrés dans la marge d’intérêts, tel que requis par les normes IFRS. Par conséquent, les gains ou pertes nets sur opérations de couverture incluent uniquement la variation de clean value des dérivés et la réévaluation des actifs et passifs inscrits dans une relation de couverture.

 

(en EUR millions)

2024

2023

Résultat net sur instruments financiers à la juste valeur par résultat

12

(5)

Résultat net de comptabilité de couverture

7

6

Résultat net sur opérations de change

(0)

0

TOTAL

19

1

 

Analyse du résultat net de la comptabilité de couverture

(en EUR millions)

2024

2023

COUVERTURES DE JUSTE VALEUR

7

9

Changement de juste valeur de l’élément couvert attribuable au risque couvert

(534)

(846)

Changement de juste valeur des dérivés de couverture

541

855

COUVERTURES DE FLUX DE TRÉSORERIE

(0)

(0)

Changement de juste valeur des dérivés de couverture – inefficacité

-

-

Interruption de relations de couverture de flux de trésorerie (flux de trésorerie dont la forte probabilité n’est plus assurée)

(0)

(0)

COUVERTURE DE PORTEFEUILLE COUVERTS EN TAUX

(1)

(2)

Changement de juste valeur de l’élément couvert

56

318

Changement de juste valeur des dérivés de couverture

(57)

(321)

IMPACT CVA/DVA

1

0

TOTAL

7

6

 

 

5.4Gains ou pertes nets des instruments financiers à la juste valeur par capitaux propres

 

(en EUR millions)

2024

2023

Résultats de cession d’obligations à la juste valeur par capitaux propres

-

-

Résultats de cession ou de remboursement anticipé d’instruments dérivés de couverture à la juste valeur par capitaux propres

-

-

TOTAL

-

-

 

5.5Gains ou pertes nets résultant de la décomptabilisation d’actifs ou passifs financiers au coût amorti

(en EUR millions)

2024

2023

Résultats de cession, de remboursement anticipé 
ou de réaménagement de titres au coût amorti

(0)

-

Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement 
de prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

-

0

Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement 
de prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

3

8

Résultats de remboursement anticipé de dettes 
envers les établissements de crédit au coût amorti

-

0

Résultats de remboursement anticipé de dettes représentées par un titre au coût amorti

-

1

TOTAL

3

9

 

Détail des actifs et passifs décomptabilisés au coût amorti

(en EUR millions)

2024

2023

Montant notionnel

Impact
 résultat

Montant notionnel

Impact
 résultat

Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de titres au coût amorti

1

(0)

-

-

Remboursements anticipés de titres au coût amorti

1

(0)

 

-

Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti

-

-

-

-

Remboursements anticipés de prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

-

-

-

-

Réaménagements de prêts et créances sur les établissements de crédit et assimilés au coût amorti

-

-

-

-

Résultats de cession, de remboursement anticipé ou de réaménagement de prêts et créances à la clientèle au coût amorti

248

3

282

8

Remboursements anticipés de prêts et créances à la clientèle

44

2

92

2

Réaménagements de prêts et créances à la clientèle*

205

1

190

6

SOUS-TOTAL ACTIFS

250

3

282

8

Résultats de remboursement anticipé de dettes envers les établissements de crédit au coût amorti

-

-

-

-

Remboursements anticipés de dettes envers les établissements de crédit

-

-

-

-

Résultats de remboursement anticipé de dettes représentées par un titre au coût amorti

-

-

114

1

Remboursements anticipés de dettes représentées par un titre au coût amorti

 

 

114

1

SOUS-TOTAL PASSIFS

-

-

114

1

TOTAL

250

3

396

9

  • Les gains et pertes résultant de la décomptabilisation d’actifs ou passifs financiers au coût amorti sont très majoritairement associés à l’activité de réaménagement de prêts auprès de la clientèle du secteur public local qui conduisent à la comptabilisation upfront de produits conformément aux principes des normes IFRS (cf. note 1.2.5.8). 

   

5.6Charges générales d’exploitation

(en EUR millions)

2024

2023

Frais de personnel*

(61)

(59)

Autres frais généraux et administratifs

(35)

(31)

Impôts et taxes

(7)

(13)

TOTAL

(103)

(103)

  • Sfil a tenu compte des décisions rendues par la chambre sociale de la Cour de Cassation le 13 septembre 2023 relatives aux droits à congés payés des salariés et a constitué une provision qui représente un montant non significatif.
    Par ailleurs, le poste Frais de personnel enregistre, en application d’IAS 19, les impacts de la réforme des retraites entrée en application en avril 2023 pour un montant non significatif au titre des coûts des services passés. Pour mémoire, les écarts d’actualisation liés à des changements d’hypothèses associés aux engagements sociaux posterieurs à l’emploi sont enregistrés directement dans le poste Résultat net et gains ou pertes latents ou différés comptabilisés directement en capitaux propres (cf. note 3.5). 

 

 

5.7Dotations aux amortissements et aux dépréciations des immobilisations

 

(en EUR millions)

2024

2023

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations corporelles

(1)

(1)

Dotations aux amortissements et aux dépréciations sur immobilisations incorporelles

(10)

(10)

Impact IFRS 16

(3)

(5)

TOTAL

(14)

(16)

 

 

5.8Coût du risque

 

(en EUR millions)

Dépréciations spécifiques

2024

1er janvier

Dotations

Reprises

Pertes/
Transferts 

31 décembre

Stage 1

(0)

-

0

0

-

Stage 2

-

-

-

-

-

Stage 3

-

-

-

-

-

ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

(0)

-

0

0

-

Stage 1

5

-

0

(5)

(0)

Stage 2

(6)

-

-

6

-

Stage 3

-

-

-

-

-

PRÊTS ET CRÉANCES SUR ÉTABLISSEMENTS 
DE CRÉDIT AU COÛT AMORTI

(0)

-

0

0

(0)

Stage 1

12

(2)

13

(28)

(5)

Stage 2

(38)

(12)

4

22

(23)

Stage 3

(11)

(1)

0

6

(6)

PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AU COÛT AMORTI

(37)

(14)

17

(0)

(34)

Stage 1

2

(2)

1

(7)

(7)

Stage 2

(11)

-

1

7

(4)

Stage 3

(0)

-

0

0

(0)

TITRES AU COÛT AMORTI

(9)

(2)

2

(0)

(10)

Stage 1

(2)

(0)

3

(1)

(1)

Stage 2

(3)

(4)

1

1

(5)

Stage 3

(0)

-

-

0

-

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

(5)

(4)

4

0

(6)

AUTRES PROVISIONS

(1)

(1)

0

-

(2)

TOTAL

(53)

(21)

22

(0)

(52)

(en EUR millions)

Dépréciations spécifiques

2023

1er janvier

Dotations

Reprises

Pertes/
Transferts 

31 décembre

Stage 1

(0)

-

-

-

(0)

Stage 2

-

-

-

-

-

Stage 3

-

-

-

-

-

ACTIFS FINANCIERS À LA JUSTE VALEUR PAR CAPITAUX PROPRES

(0)

-

-

-

(0)

Stage 1

(0)

0

0

6

5

Stage 2

-

-

-

(6)

(6)

Stage 3

-

-

-

-

-

PRÊTS ET CRÉANCES SUR ÉTABLISSEMENTS 
DE CRÉDIT AU COÛT AMORTI

(0)

0

0

(0)

(0)

Stage 1

10

(2)

2

2

12

Stage 2

(35)

(10)

9

(1)

(38)

Stage 3

(10)

(3)

2

(0)

(11)

PRÊTS ET CRÉANCES SUR LA CLIENTÈLE AU COÛT AMORTI

(35)

(15)

13

0

(37)

Stage 1

(3)

(1)

6

0

2

Stage 2

(12)

-

1

(0)

(11)

Stage 3

(0)

-

-

-

(0)

TITRES AU COÛT AMORTI

(16)

(1)

7

0

(9)

Stage 1

(2)

(1)

1

-

(2)

Stage 2

(8)

-

5

-

(3)

Stage 3

(0)

-

-

-

(0)

ENGAGEMENTS DE FINANCEMENT

(10)

(1)

5

-

(5)

AUTRES PROVISIONS

(3)

-

2

-

(1)

TOTAL

(63)

(16)

27

(0)

(53)

 

 

5.9Impôts sur les bénéfices
5.9.1Détail de la charge d’impôt

 

(en EUR millions)

2024

2023

Impôt courant de l’exercice

(25)

(21)

Impôts différés

1

1

Impôts différés sur exercice antérieur

-

-

Impôts sur exercice antérieur*

0

6

TOTAL

(24)

(14)

  • Pour rappel, en 2023 et dans le cadre du redressement fiscal relatif à l'exercice 2012, le groupe Sfil avait conclu un protocole d'accord avec Dexia SA permettant d’arrêter le montant des sommes dues entre les entités et qui a généré un produit de EUR 6 millions.
5.9.2Charge effective d’impôt

L’écart avec le taux d’imposition effectif français s’analyse de la manière suivante :

 

(en EUR millions)

2024

2023

RÉSULTAT AVANT IMPÔT

93

70

Résultat net des entreprises mises en équivalence

-

-

BASE IMPOSABLE

93

70

Taux d’impôt en vigueur à la clôture

25,83 %

25,83 %

IMPÔT THÉORIQUE AU TAUX NORMAL

(24)

(18)

Complément d’impôt lié aux dépenses non déductibles

(0)

(2)

Économie d’impôt sur produits non imposables

-

-

Différentiel d’impôt sur éléments fiscalisés au taux réduit

-

-

Autres compléments ou économies d’impôt

-

-

Effets liés à des redressements fiscaux

-

-

Impôt sur exercice antérieur*

0

6

Réévaluation du stock d’impôts différés

-

-

Prise en compte du taux d’imposition applicable aux exercices ultérieurs

-

-

IMPÔT COMPTABILISÉ

(24)

(14)

  • Pour rappel, en 2023 et dans le cadre du redressement fiscal relatif à l'exercice 2012, le groupe Sfil avait conclu un protocole d'accord avec Dexia SA permettant d’arrêter le montant des sommes dues entre les entités et qui a généré un produit de EUR 6 millions.

 

5.9.3Intégration fiscale

Depuis le 1er janvier 2014, Caffil fait partie du groupe d’intégration fiscale dont la tête de groupe est Sfil.

 

 

Note 6Notes sur les engagements donnés et reçus

6.1Opérations en délai d’usance

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Actifs ou devises à livrer

-

-

Passifs ou devises à recevoir

-

-

 

 

6.2Garanties

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Garanties reçues des établissements de crédit

-

-

Garanties reçues concernant les crédits export (1)

17 199

14 744

Engagements de garanties de crédits reçus

-

-

Garanties reçues de la clientèle(2)

1 104

1 229

  • Les financements et engagements de financement crédits export accordés par le groupe Sfil bénéficient d'une garantie à 100 % de la République Française, inconditionnelle et irrévocable, dite garantie rehaussée. À noter que le groupe Sfil n’a plus recours à ce mécanisme pour les opérations conclues depuis septembre 2024 mais bénéficie toujours de l'assurance de crédit-export délivrée par Bpifrance Assurance Export. Cette évolution s’inscrit dans une démarche de simplification du groupe.
  • Les garanties reçues de la clientèle sont généralement données par des collectivités locales.
6.3Engagements de financement

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Donnés à des établissements de crédit(1)

-

0

Donnés à la clientèle(1)

7 533

6 728

Reçus d’établissements de crédit(2)

5 000

5 000

Reçus de la clientèle

-

-

  • Les engagements de financement donnés à des établissements de crédit et à la clientèle correspondent à des contrats émis mais non versés. Ces montants correspondent principalement à des engagements de financement sur des dossiers dans le cadre de l’activité de crédit-export.
  • Les engagements de cette ligne correspondent aux engagements de financement reçus de la Caisse des Dépôts et de La Banque Postale pour respectivement EUR 4 000 millions et EUR 1 000 millions. Concernant l’engagement de financement de la Caisse des Dépôts, Sfil enregistre le total des engagements relatifs aux seules tranches existantes qui est limité à EUR 4 000 millions. Ce dernier montant ne prend pas en compte la possibilité prévue dans la convention de financement avec la Caisse des Dépôts de négocier de bonne foi des financements additionnels.

 

6.4Autres engagements

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Engagements donnés(1)

17

13

Engagements reçus de la Caisse des Dépôts(2)

111

124

Autres engagements reçus(3)

16

14

  • Il s’agit de l’engagement de paiement irrévocable au Fonds de résolution unique. Ces engagements sont collatérisés par des dépôts cash rémunérés du même montant. L’arrêt européen rejetant le recours contre le Conseil de résolution unique (CRU) d’une banque au titre de la restitution des engagements d’une filiale dont la licence bancaire a été retirée, n’a pas entraîné pour Sfil de modification de comptabilisation de ces engagements. En 2024, ce montant comprend également des nantissements de titres pour EUR 4 millions. 
  • Pour rappel, fin 2022, Caffil a signé un partenariat avec la Caisse des Dépôts afin d’offrir une nouvelle offre à taux fixe à long et très long terme aux collectivités locales et hôpitaux publics en France. Dans ce cadre, Caffil réalise des avances de trésorerie auprès de la Caisse des Dépôts correspondant aux montants des crédits accordés par cette dernière. En contrepartie la Caisse des Dépôts s’engage à céder le crédit à Caffil à l’issue de la phase de tirage du prêt.
  • Il s’agit principalement de prêts garantis par des administrations publiques.

 

 

6.5Dépréciations sur engagements de financement et autres engagements donnés

 

(en EUR millions)

Engagements hors bilan et garanties financières
 sous IFRS 9 au 31/12/2024

Engagements et 
garanties financières
 évalués à la juste valeur 

Montant brut

 

Dépréciation

 

Montant
 net 

Montant
 notionnel 

Montant
 cumulé du
 changement de la juste valeur
 imputable aux
 changements du risque
 de crédit 

 

 

 

 

 

 

Stage 1

Stage 2

Stage 3

Total

Stage 1

Stage 2

Stage 3

Total

Donnés à des établissements 
de crédit

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Donnés à la clientèle

6 849

683

-

7 533

(1)

(5)

-

(6)

7 527

-

-

TOTAL

6 849

683

-

7 533

(1)

(5)

-

(6)

7 527

-

-

 

(en EUR millions)

Engagements hors bilan et garanties financières 
sous IFRS 9 au 31/12/2023

Engagements et
 garanties financières 
évalués à la juste valeur 

Montant brut

 

Dépréciation

 

Montant
 net

Montant
 notionnel 

Montant
 cumulé du
 changement de la juste valeur
 imputable aux changements du risque
 de crédit 

Stage 1

Stage 2

Stage 3

Total

Stage 1

Stage 2

Stage 3

Total

Donnés à des établissements 
de crédit

0

-

-

-

-

-

-

-

0

-

-

Donnés à la clientèle

5 890

838

-

6 728

(2)

(3)

-

(5)

6 722

-

-

TOTAL

5 890

838

-

6 728

(2)

(3)

-

(5)

6 722

-

-

 

Les engagements de financement ont augmenté de EUR 0,8 milliard au cours de l'année 2024. Cette évolution s'explique essentiellement par la forte activité export observée sur la période et les engagements de financement nouveaux affectés en Stage 1. Les pertes de crédit attendues sont en très légère augmentation. 

  

 

Note 7Notes sur l’exposition aux risques

La norme IFRS 7 requiert deux grandes catégories d'informations :

  • des informations sur l'importance des instruments financiers au regard de la situation financière et des résultats de l'entreprise (présentation par classes d'instruments) ;
  • des informations « qualitatives » et « quantitatives » sur la nature et l'étendue des risques financiers et la manière dont l'entité gère ces risques (analyse de sensibilité aux risques de marché et information sur les risques de liquidité et de crédit).

S’agissant du positionnement des informations requises par IFRS 7, la norme prévoit que ces informations peuvent être communiquées en dehors des états financiers au sein du rapport de gestion ou par exemple d’un rapport sur la gestion des risques. En application de cette possibilité, le groupe Sfil présente désormais les informations qualitatives et quantitatives sur la nature et l’étendue des risques financiers au sein du chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres du rapport financier annuel.

 

7.1Juste valeur

Cette note présente les ajustements de juste valeur qui ne sont pas comptabilisés, en résultat ou en fonds propres, parce qu’ils correspondent à des actifs ou passifs évalués au coût amorti dans les comptes IFRS.

Ces ajustements de juste valeur tiennent compte des caractéristiques des actifs et passifs concernés (maturité, couverture du risque de taux, profil d’amortissement, ainsi que, pour les actifs, leur notation) ; ils tiennent également compte des conditions actuelles de marché en termes de prix ou de spread de ces mêmes opérations ou d’opérations auxquelles on pourrait les assimiler. La ventilation des actifs et passifs en fonction de la méthode qui a été utilisée pour déterminer leur juste valeur est présentée infra dans la note 7.1.3 ; on constate que l’essentiel des actifs est évalué selon une technique qui tient compte du fait que les paramètres significatifs ne sont pas observables pour les actifs car l’exposition est constituée majoritairement de prêts, format de créances qui n’est pas coté sur des marchés liquides. Pour la valorisation des passifs, certains paramètres observables sont pris en compte.

Ces justes valeurs constituent une information intéressante, mais il ne serait pas pertinent d’en tirer des conclusions sur la valeur de la société ou sur les résultats qui seront dégagés dans le futur. En effet, les actifs et les passifs présentent une bonne congruence en taux et en maturité et sont destinés à être conservés au bilan jusqu’à leur échéance, compte tenu de l’activité de la société.

7.1.1Composition de la juste valeur des actifs

(en EUR millions)

31/12/2024

Valeur comptable

Juste valeur

Ajustement de juste valeur non comptabilisé

Banques centrales

2 016

2 016

-

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

1 690

1 690

-

Instruments dérivés de couverture

2 142

2 142

-

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

-

-

-

Prêts et créances sur établissement de crédit au coût amorti

56

56

(0)

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

55 007

51 923

(3 084)

Titres au coût amorti

8 514

8 003

(510)

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

380

-

(380)

TOTAL

69 806

65 831

(3 975)

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Valeur comptable

Juste valeur

Ajustement de juste valeur non comptabilisé

Banques centrales

2 980

2 980

-

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

2 251

2 251

-

Instruments dérivés de couverture

2 189

2 189

-

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

80

80

-

Prêts et créances sur établissement de crédit au coût amorti

67

67

(1)

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

51 393

48 343

(3 050)

Titres au coût amorti

7 985

7 419

(566)

TOTAL

66 945

63 328

(3 617)

 

Conformément aux recommandations de l'AMF, l'écart de réévaluation couvert en taux est présenté sur une ligne distincte à compter de l'arrêté au 31 décembre 2024. Ce montant représentait EUR 405 millions au 31 décembre 2023.

7.1.2Composition de la juste valeur des passifs, hors capitaux propres

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Valeur comptable

Juste valeur

Ajustement de juste valeur non comptabilisé

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

335

335

-

Instruments dérivés de couverture

3 886

3 886

-

Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti

-

-

-

Dettes représentées par un titre au coût amorti

65 640

62 127

(3 513)

Écart de réévaluation des portefeuilles couverts en taux

39

-

(39)

TOTAL

69 901

66 348

(3 553)

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Valeur comptable

Juste valeur

Ajustement de juste valeur non comptabilisé

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

431

431

-

Instruments dérivés de couverture

4 318

4 318

-

Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti

0

-

(0)

Dettes représentées par un titre au coût amorti

62 894

59 464

(3 430)

TOTAL

67 644

64 213

(3 430)

 

Conformément aux recommandations de l'AMF, l'écart de réévaluation couvert en taux est présenté sur une ligne distincte à compter de l'arrêté au 30 juin 2024. Ce montant représentait EUR 53 millions au 31 décembre 2023.

7.1.3Méthodes ayant servi à la détermination de la juste valeur des instruments financiers

La juste valeur d’un instrument financier est évaluée à partir de prix observables sur le marché pour cet instrument ou pour un instrument comparable, ou à l’aide d’une technique d’évaluation qui utilise des données de marché observables. Une hiérarchie des méthodes utilisées pour l’évaluation à la juste valeur a été établie ; elle se compose des trois niveaux suivants :

  • niveau 1 : il correspond aux instruments considérés comme liquides, c’est-à-dire que leur valorisation est issue d’un prix observé sur un marché liquide, pour lequel Sfil s’est assuré de l’existence d’un nombre important de contributeurs. Les titres de niveau 1 comprennent notamment certaines obligations d’État ;
  • niveau 2 : les instruments évalués selon une méthode de niveau 2 sont ceux pour lesquels Sfil n’observe pas directement de prix de marché, mais en observe pour des instruments similaires du même émetteur ou du garant, qui sont cotés. Dans ce cas, les prix et autres données observables du marché sont utilisés et un ajustement est réalisé pour prendre en compte le degré d’illiquidité du titre ;
  • niveau 3 : les instruments sont évalués selon une méthode de niveau 3 lorsqu’il n’existe pas de marché actif ou de données de marché observables ; ils sont alors valorisés en utilisant un spread de valorisation issu d’un modèle interne. Les instruments dérivés de couverture de niveau 3 sont valorisés en utilisant divers modèles de valorisation développés en interne.

La qualification des dérivés repose sur une analyse combinée de l’observabilité des données de marché utilisées dans la valorisation et de la robustesse des modèles de valorisation mesurée en termes d’efficience à fournir une valorisation dans le consensus de marché. Il ressort de cette application que les dérivés utilisés par le groupe Sfil en couverture de ses activités sont principalement de niveau 2.

Pour les dérivés classés en niveau 3, cette classification est principalement constituée de produits structurés hybrides (taux-change), de produits de spread (corrélation) ainsi que d’options sur taux d’intérêt. Cette classification est due essentiellement au fait que ces produits présentent des payoffs complexes qui nécessitent une modélisation statistique avancée présentant des paramètres variables et parfois inobservables sur le marché.

(en EUR millions)

Juste valeur des actifs financiers

31/12/2024

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

Banques centrales

2 016

-

-

2 016

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

-

13

1 677

1 690

Instruments dérivés de couverture

-

2 132

10

2 142

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

-

-

-

-

Prêts et créances sur établissement de crédit au coût amorti

42

14

0

56

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

-

-

51 923

51 923

Titres au coût amorti

4 799

2 316

888

8 003

TOTAL

6 857

4 476

54 498

65 831

 

(en EUR millions)

Juste valeur des actifs financiers

31/12/2023

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

Banques centrales

2 980

-

-

2 980

Actifs financiers à la juste valeur par résultat

-

17

2 234

2 251

Instruments dérivés de couverture

-

2 119

70

2 189

Actifs financiers à la juste valeur par capitaux propres

80

-

-

80

Prêts et créances sur établissement de crédit au coût amorti

23

44

0

67

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

-

-

48 343

48 343

Titres au coût amorti

3 880

2 516

1 023

7 419

TOTAL

6 963

4 695

51 670

63 328

 

(en EUR millions)

Juste valeur des passifs financiers

31/12/2024

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

-

303

32

335

Instruments dérivés de couverture

-

3 855

31

3 886

Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti

-

-

-

-

Dettes représentées par un titre au coût amorti

51 074

5 273

5 779

62 127

TOTAL

51 074

9 432

5 842

66 348

 

(en EUR millions)

Juste valeur des passifs financiers

31/12/2023

Niveau 1

Niveau 2

Niveau 3

Total

Passifs financiers à la juste valeur par résultat

-

412

19

431

Instruments dérivés de couverture

-

4 278

40

4 318

Dettes envers les établissements de crédit au coût amorti

-

-

-

-

Dettes représentées par un titre au coût amorti

48 119

5 662

5 683

59 464

TOTAL

48 119

10 353

5 742

64 213

Sensibilité de la valeur de marché des instruments financiers de niveau 3 aux changements d’hypothèses raisonnablement possibles

Le tableau ci-après fournit une présentation synthétique des produits financiers classés au niveau 3 pour lesquels des changements d’hypothèses concernant une ou plusieurs données non observables entraîneraient une variation significative de la valeur de marché. Ces montants visent à illustrer l’intervalle d’incertitude inhérente au recours au jugement mis en œuvre dans l’estimation des paramètres de niveau 3, ou dans le choix des techniques et modèles de valorisation. Ils reflètent les incertitudes de valorisation qui prévalent à la date d’évaluation et, bien que celles-ci résultent pour l’essentiel des sensibilités du portefeuille en date d’évaluation, elles ne permettent pas de prévoir ou de déduire les variations futures de la valeur de marché, pas plus qu’elles ne représentent l’effet de conditions de marché extrêmes sur la valeur du portefeuille. Pour estimer les sensibilités, Sfil a soit valorisé les instruments financiers en utilisant des paramètres raisonnablement possibles, soit appliqué des hypothèses fondées sur sa politique d’ajustements additionnels de valorisation.

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Incertitude inhérente aux paramètres de marchés du niveau 3

1

0

Incertitude inhérente aux modèles de valorisation des dérivés du niveau 3

6

12

SENSIBILITÉ DES INSTRUMENTS FINANCIERS DE NIVEAU 3

7

12

 

7.1.4Transferts entre niveau 1 et niveau 2

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Niveau 1 vers Niveau 2

-

-

Niveau 2 vers Niveau 1

-

-

 

7.1.5Niveau 3 : analyse des flux

(en EUR millions)

Juste valeur des actifs financiers

Actifs financiers
 à la juste valeur
 par résultat 

Instruments dérivés
 de couverture 

Actifs financiers
à la juste valeur
par capitaux propres

Total actifs financiers

31/12/2023

2 234

70

-

2 303

Gains ou pertes en résultat

-

-

-

-

Gains ou pertes latents ou différés en résultat

(229)

1

-

(228)

Gains ou pertes latents ou différés comptabilisés directement en capitaux propres

-

-

-

-

Acquisition

1

0

 

1

Vente

-

-

-

-

Origination

-

-

-

-

Règlement

(328)

(27)

-

(355)

Transfert en activités destinées à être cédées

-

-

-

-

Transfert vers niveau 3

-

5

-

5

Transfert hors niveau 3

(0)

(38)

-

(39)

Autres variations

-

-

-

-

31/12/2024

1 677

10

-

1 687

(en EUR millions)

Juste valeur des passifs financiers

Passifs financiers à la juste
 valeur par résultat

Instruments
 dérivés de couverture

Total passifs financiers

31/12/2023

18

40

59

Gains ou pertes en résultat

-

-

-

Gains ou pertes latents ou différés en résultat

(5)

(10)

(15)

Gains ou pertes latents ou différés comptabilisés directement en capitaux propres

-

-

-

Acquisition

0

-

0

Vente

-

-

-

Origination

-

-

-

Règlement

(3)

(4)

(7)

Transfert en activités destinées à être cédées

-

-

-

Transfert vers niveau 3

22

5

27

Transfert hors niveau 3

(2)

-

(2)

Autres variations

-

-

-

31/12/2024

32

31

63

  

 

7.2Compensation des actifs et passifs financiers
7.2.1Actifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou d’un accord similaire

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Montant
 brut
 avant
 compensation

Montant brut
 compensé
 selon IAS 32

Montant net présenté
 au bilan

Autres montants dans 
le champ d’application
 mais non compensés 

Montant net
 selon les normes
 IFRS 7 et 13

Impact des contrats- cadres

Instruments financiers
 affectés en
 garantie

Instruments dérivés (incluant les instruments de couverture)

2 156

-

2 156

(1 225)

(220)

710

Prêts et créances à la juste 
valeur par résultat

1 676

-

1 676

-

-

1 676

Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti

56

-

56

-

-

56

Prêts et créances sur la clientèle 

au coût amorti

55 007

-

55 007

-

-

55 007

TOTAL

58 896

-

58 896

(1 225)

(220)

57 451

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Montant
 brut avant
 compensation

Montant brut
compensé
 selon IAS 32

Montant net présenté 
au bilan

Autres montants dans 
le champ d’application 
mais non compensés

Montant net
 selon les normes
 IFRS 7 et 13

Impact des contrats-cadres

Instruments financiers
 affectés en 
garantie

Instruments dérivés (incluant les instruments de couverture)

2 207

-

2 207

(1 346)

(101)

760

Prêts et créances à la juste 
valeur par résultat

2 233

-

2 233

-

-

2 233

Prêts et créances sur les établissements de crédit au coût amorti

67

-

67

-

-

67

Prêts et créances sur la clientèle au coût amorti

51 393

-

51 393

-

-

51 393

TOTAL

55 900

-

55 900

(1 346)

(101)

54 452

7.2.2Passifs financiers faisant l’objet d’une compensation ou d’un accord de compensation globale exécutoire ou d’un accord similaire

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Montant brut avant
 compensation

Montant brut
 compensé
 selon IAS 32

Montant net présenté
 au bilan

Autres montants dans
 le champ d’application
 mais non compensés 

Montant net
 selon les normes
 IFRS 7 et 13

Impact des
 contrats-cadres

Instruments financiers
 affectés en
 garantie

Instruments dérivés (incluant 
les instruments de couverture)

4 221

-

4 221

(1 225)

(1 763)

1 233

Dettes envers les établissements 
de crédit au coût amorti

-

-

-

-

-

-

Dettes envers la clientèle 
au coût amorti

-

-

-

-

-

-

TOTAL

4 221

-

4 221

(1 225)

(1 763)

1 233

 

(en EUR millions)

31/12/2023

Montant brut avant
 compensation

Montant brut
 compensé
 selon IAS 32

Montant net présenté
 au bilan

Autres montants dans
 le champ d’application
 mais non compensés

Montant net
 selon les normes
 IFRS 7 et 13

Impact des contrats-cadres

Instruments financiers
 affectés en
 garantie

Instruments dérivés (incluant 
les instruments de couverture)

4 749

-

4 749

(1 346)

(1 984)

1 419

Dettes envers les établissements 
de crédit au coût amorti

0

-

0

-

-

0

Dettes envers la clientèle 
au coût amorti

-

-

-

-

-

-

TOTAL

4 749

-

4 749

(1 346)

(1 984)

1 419

  

 

7.3Exposition au risque de crédit, risques climatiques, risque de liquidité, risque de change et risque de taux

Les informations relatives à la gestion du risque de crédit, risque climatique, risque de liquidité, risque de change et risque de taux requises par la norme IFRS 7 sont présentées dans le chapitre 4 Risques et adéquation des fonds propres .

Note 8Impact de la guerre en Ukraine

Les impacts prévisibles à ce jour liés à la situation de guerre en Ukraine sont très limités pour le groupe Sfil. Pour rappel, le groupe Sfil ne détient pas d’implantation en dehors de France. Par ailleurs, le groupe Sfil n’a pas d’exposition en Russie ou en Biélorussie et ne détient qu’une seule exposition en Ukraine qui représentait, au 31 décembre 2024, un encours de EUR 33 millions. Cette exposition a été accordée dans le cadre de l’activité crédit-export et est garantie à 100 % par la République Française, Sfil n’est donc pas exposée directement au risque de crédit sur ce dossier. Pour rappel, Sfil avait néanmoins décidé, dès le 24 février 2022, d’inscrire cet actif en watchlist. Fin 2024, compte tenu de la dégradation financière de l'Ukraine et du contexte géopolitique Sfil, et bien qu'aucun impayé n'ait été constaté sur ce contrat, Sfil a décidé de déclasser en Stage 3 l'intégralité de son exposition sur l'Ukraine. Cette dégradation a engendré la constatation d'une perte de crédit attendue à hauteur de EUR 0,2 million sans incidence matérielle sur le résultat de la société. 

 

Note 9Événements postérieurs à la clôture

Aucun événement significatif ayant une incidence sur la situation financière de la société n’est apparu après la clôture du 31 décembre 2024.

 

Note 10Honoraires des commissaires aux comptes

en EUR milliers

KMPG SA

PricewaterhouseCoopers Audit

Montant TTC

%

Montant TTC

%

2024

2023

2024

2023

2024

2023

2024

2023

Audit

 

 

 

 

 

 

 

 

Commissariat aux comptes, certification, examen des comptes individuels et consolidés

442

437

76 %

76 %

463

459

82 %

86 %

dont Sfil

139

137

 

 

135

134

 

 

Services autres que la certification des comptes

143

135

24 %

24 %

103

72

18 %

14 %

dont Sfil

77

69

 

 

58

34

 

 

TOTAL

585

572

100 %

100 %

566

531

100 %

100 %

 

Les services autres que la certification des comptes comprennent principalement l'émission de lettres de confort pour la mise à jour des programmes d'émissions EMTN ou lors de la réalisation d'émissions publiques syndiquées ainsi que les rapports relatifs aux allocations des actifs associés aux émissions thématiques du Groupe Sfil.

 

5.3Rapport des commissaires aux comptes 
sur les comptes consolidés 

 

Exercice clos le 31 décembre 2024

À l’assemblée générale de la société Sfil S.A.,

Sfil S.A.
112‐114 avenue Émile Zola 
75015 Paris

 

 

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par l’assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes consolidés de la société Sfil S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard du référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine, à la fin de l’exercice, de l’ensemble constitué par les personnes et entités comprises dans la consolidation.

L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes.

Fondement de l’opinion

Référentiel d’audit

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie "Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés" du présent rapport.

Indépendance

Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1er janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement UE n° 537/2014.

Justification des appréciations – Points clés de l’audit

En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes consolidés pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes consolidés pris isolément.

Risque d’estimation des dépréciations sur les portefeuilles de crédit à la clientèle

 

Risque identifié

 

Notre Approche d’audit

Dans le cadre de ses activités, le groupe Sfil est exposé au risque de crédit qui résulte de l’incapacité de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers. Au 31 décembre 2024, les prêts et créances à la clientèle au coût amorti s’élèvent à 55 milliards d’euros (note 2.4 aux états financiers) auquel s’ajoute un montant total d’engagements de financement de 7,5 milliards d’euros (note 6.5).

 

Conformément à la norme IFRS 9, le groupe Sfil constitue des dépréciations et provisions destinées à couvrir les risques de pertes attendues (sur les encours en statuts 1 et 2) pour 38 millions d’euros ou avérées (encours en statut 3) pour 6 millions d’euros (note 2.4) ainsi qu’au titre des pertes attendues sur les engagements hors-bilan pour 6 millions d’euros sur les encours associés en Statuts 1 et 2 (note 6.5).

 

Les règles de dépréciation des pertes attendues imposent la constitution d’un premier statut de dépréciation matérialisant une perte attendue à un an dès l’origination d’un nouvel actif financier ; et d’un second statut matérialisant une perte attendue à maturité, en cas de dégradation significative du risque de crédit. Ces dépréciations pour pertes attendues (statuts 1 et 2) sont déterminées principalement sur la base de modèles intégrant différents paramètres (probabilités de défaut, pertes en cas de défaut, expositions…) et des informations prospectives.

 

Pour les contrats classés en statut 3, les pertes de crédit avérées sont estimées soit conformément au modèle décrit plus haut avec l’application d’un modèle spécifique de pertes en cas de défaut soit à travers des estimations de flux de trésorerie que le groupe s’attend à recouvrer (pour les autres typologies de contreparties).

Les tensions géopolitiques et commerciales ainsi que l’instabilité politique en Europe ont des répercussions sur la conjoncture économique et affectent par conséquent la capacité de remboursement des emprunteurs.

 

Dans ce contexte, nous avons considéré que l’estimation des pertes de crédit attendues au 31 décembre 2024 constitue un point clé de notre audit compte tenu du jugement exercé par la direction tant dans le rattachement des encours de crédits aux différents statuts, que dans la détermination des paramètres et modalités de calculs des dépréciations.

 

 

Nous avons notamment apprécié l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit et le niveau global du coût du risque associé ainsi que la pertinence du dispositif de contrôle interne et en particulier son adaptation au contexte économique incertain.

 

Dépréciation des encours de crédits en statuts 1 et 2

Nos travaux ont principalement consisté à :

  • vérifier l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de dépréciations et provisions, les paramètres utilisés pour le calcul des dépréciations, et analysant les évolutions des dépréciations ;
  • réaliser des contrôles portant sur les évolutions méthodologiques et les adaptations apportées aux modalités de calcul des dépréciations pour pertes de crédit attendues dans le contexte de crise actuelle ;
  • apprécier le caractère approprié des paramètres utilisés pour les calculs des dépréciations ;
  • apprécier le caractère approprié des hypothèses des retenues dans les scénarii Forward Looking ;
  • effectuer des contre-calculs sur les principaux portefeuilles de crédits ;
  • réaliser des contrôles sur le dispositif informatique avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles automatisés au titre des données spécifiques visant à traiter l’information relative à IFRS 9.
  •  

Dépréciation des encours de crédit en statut 3

Dans le cadre de nos procédures d’audit, nous avons d’une manière générale, examiné le dispositif de contrôle relatif au recensement des expositions classées en statut 3, au suivi des risques de crédit et de contrepartie, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à la détermination des dépréciations et provisions afférentes sur base individuelle.

 

Nos travaux ont consisté à apprécier la qualité du dispositif de suivi des contreparties sensibles, douteuses et contentieuses ; du processus de revue de crédit. Par ailleurs, sur la base d’un échantillon de dossiers sélectionnés sur des critères de matérialité et de risques, nous avons réalisé des analyses contradictoires des montants de provisions et dépréciations.

 

Nous avons également apprécié la pertinence des informations détaillées en annexe. 

 

Evaluation des instruments financiers classés en niveaux 2 et 3 de juste valeur

 

Risque identifié

 

Notre approche d’audit

Dans le cadre de ses activités, votre groupe détient des instruments financiers dérivés comptabilisés à la juste valeur ainsi que des actifs financiers évalués à la juste valeur par résultat selon les critères de classification de la norme IFRS 9 « Instruments financiers ».

 

Le groupe Sfil utilise, pour déterminer la juste valeur dite de niveaux 2 et 3 de ces instruments, des techniques ou des modèles internes de valorisation qui reposent sur des paramètres et données dont certains ne sont pas observables sur le marché, comme indiqué dans la note 7.1.3. « Méthodes ayant servi à la détermination de la juste valeur des instruments financiers ».

 

Les modèles et les données utilisés pour procéder à la valorisation et à la classification de ces instruments par niveau de hiérarchie de juste valeur reposent sur le jugement et sur des estimations de la direction.

 

Nous estimons que l’évaluation des instruments financiers classés en niveau 2 et 3 de juste valeur constitue un point clé de l’audit en raison :

  • de la complexité dans la détermination des modèles de valorisation ;
  • de la sensibilité de ces modèles aux hypothèses retenues par la direction des risques ;
  • et de l’incertitude inhérente au recours au jugement mis en œuvre dans l’estimation des paramètres de niveau 3.
  •  

Au 31 décembre 2024, les instruments financiers comptabilisés à la juste valeur par résultat (incluant les dérivés de couverture) représentent respectivement 3 832 millions d’euros à l’actif (dont 1 676 millions d’euros de prêts comptabilisés à la juste valeur par résultat) et 4 221 millions d’euros au passif du bilan de Sfil. La note 7.1.3 des annexes aux comptes consolidés fournit des informations détaillées quant à la valorisation et au classement en niveau 2 et 3 de juste valeur de ces instruments financiers. 

 

Avec l’appui de nos experts en valorisation d’instruments financiers et experts IT, nous avons construit une approche incluant les principales étapes suivantes :

 

Dérivés comptabilisés à la juste valeur

  • valorisation indépendante de l’ensemble de la population des instruments dérivés jugés non complexes ;
  • appréciation du processus suivi par la direction pour établir la juste valeur des dérivés jugés complexes :
    • appréciation du dispositif de gouvernance mise en place par la direction des risques en matière de contrôle des modèles de valorisation ;
    • évaluation de la politique de validation des modèles de valorisation ;
    • vérification de l’efficacité opérationnelle des contrôles clés sur l’intégrité des données et sur l’implémentation opérationnelle des modèles utilisés dans la valorisation des dérivés ;
    • revue des résultats du processus de vérification des valorisations à partir des valorisations des contreparties externes ;
  • valorisation indépendante d’une sélection d’instruments dérivés jugés complexes.

 

Actifs financiers à la juste valeur par résultat – prêts « non SPPI »

  • appréciation du processus suivi par la direction pour établir la juste valeur des prêts non « SPPI » :
    • appréciation du modèle de valorisation et des hypothèses utilisés ;
    • évaluation de l’exercice de recalibration des primes impliquées dans la valorisation des prêts ;
    • vérification de l’efficacité opérationnelle des contrôles clés portant sur les hypothèses retenues dans le modèle de valorisation ;
    • vérification de l’efficacité opérationnelle des contrôles clés sur l’intégrité des données utilisées dans la valorisation ;
    • test des données utilisées dans la détermination des spreads de crédit au 31 décembre 2024.
  • valorisation indépendante d’une sélection de prêts non « SPPI ».

 

Nous avons également examiné les critères, notamment d’observabilité des paramètres de valorisation, retenus pour la détermination des niveaux de hiérarchie de juste valeur sur une sélection d’instruments financiers.

 

Enfin, nous avons apprécié le caractère approprié des informations présentées dans les notes annexes.

 

Vérifications spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires des informations relatives au groupe, données dans le rapport de gestion du conseil d’administration.

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.

Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires

Format de présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel

Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L. 451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général. S’agissant de comptes consolidés, nos diligences comprennent la vérification de la conformité du balisage de ces comptes au format défini par le règlement précité.

Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.

Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes consolidés inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.

En raison des limites techniques inhérentes au macro-balisage des comptes consolidés selon le format d’information électronique unique européen, il est possible que le contenu de certaines balises des notes annexes ne soit pas restitué de manière identique aux comptes consolidés joints au présent rapport.

Par ailleurs, il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes consolidés qui sont effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisés nos travaux.

Désignation des commissaires aux comptes

Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société Sfil S.A. par l’assemblée générale du 30 septembre 2020 pour les cabinets KPMG S.A. et PricewaterhouseCoopers Audit.

Au 31 décembre 2024, nous étions dans la 5ème année de notre mission sans interruption.

Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes consolidés

Il appartient à la direction d’établir des comptes consolidés présentant une image fidèle conformément au référentiel IFRS tel qu’adopté dans l’Union européenne ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes consolidés ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.

Lors de l’établissement des comptes consolidés, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.

Il incombe au comité des comptes de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Les comptes consolidés ont été arrêtés par le conseil d’administration.

Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes consolidés

Objectif et démarche d’audit

Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes consolidés. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.

Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.

Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :

Rapport au comité des comptes

Nous remettons au comité des comptes un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes figurent les risques d’anomalies significatives que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes consolidés de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.

Nous fournissons également au comité des comptes la déclaration prévue par l’article 6 du règlement UE n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité des comptes des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.

 

 

Fait à Neuilly-sur-Seine, le 25 mars 2025

Fait à Paris la Défense, le 25 mars 2025

 

PricewaterhouseCoopers Audit

 

KPMG S.A.

Ridha Ben Chamek

Jean-François Dandé

 

 

Comptes annuels selon
le référentiel français

6.1États financiers

6.1.1Actif

 

(en EUR millions)

Note

31/12/2024

31/12/2023

Caisse, banques centrales

2.1

721

1 926

Effets publics et valeurs assimilées

2.2

76

75

Créances sur les établissements de crédit

2.3

10 248

6 983

Opérations avec la clientèle

2.4

9 662

7 981

Obligations et autres titres à revenu fixe

2.5

499

476

Actions et autres titres à revenu variable

 

-

-

Participations et autres titres détenus à long terme

 

-

-

Parts dans les entreprises liées

2.6

35

35

Immobilisations incorporelles

2.7

19

21

Immobilisations corporelles

2.8

5

6

Capital souscrit appelé non versé

 

-

-

Capital souscrit non appelé

 

-

-

Actions propres

 

-

-

Autres actifs

2.9

1 928

2 157

Comptes de régularisation

2.10

1 039

789

TOTAL DE L’ACTIF

2.11

24 232

20 450

 

6.1.2Passif

(en EUR millions)

Note

31/12/2024

31/12/2023

Dettes envers les banques centrales

 

-

-

Dettes envers les établissements de crédit

3.1

9 689

7 891

Opérations avec la clientèle

 

-

-

Dettes représentées par un titre

3.2

13 029

11 244

Autres passifs

3.3

207

99

Provisions pour risques et charges

3.4

22

23

Comptes de régularisation

3.5

1 028

852

Passifs subordonnés

 

-

-

Capitaux propres

3.6

256

341

Capital souscrit

 

130

130

Primes d’émission

 

-

-

Réserves (et résultat reporté)

 

53

113

Résultat de l’exercice

 

73

97

TOTAL DU PASSIF

3.7

24 232

20 450

6.1.3Hors bilan

(en EUR millions)

Note

31/12/2024

31/12/2023

ENGAGEMENTS DONNÉS

4.1

25 173

21 521

Engagements de financement donnés

 

7 570

6 766

Engagements de garantie donnés

 

17 593

14 748

Engagements sur titres donnés

 

-

-

Autres engagements donnés

 

10

6

ENGAGEMENTS REÇUS

4.2

30 111

26 602

Engagements de financement reçus

 

12 908

11 859

Engagements de garantie reçus

 

17 199

14 744

Engagements sur titres reçus

 

-

-

Engagements à terme

 

-

-

Autres engagements reçus

 

4

-

AUTRES ENGAGEMENTS

4.3

53 282

46 515

Opérations de change en devises

 

8 697

7 035

Engagements sur instruments financiers à terme

 

44 584

39 480

 

6.1.4Compte de résultat

(en EUR millions)

Note

2024

2023

Intérêts et produits assimilés

5.1

1 117

1 176

Intérêts et charges assimilées

5.1

(1 093)

(1 165)

Revenus des titres à revenu variable

5.2

63

84

Commissions (produits)

5.3

5

8

Commissions (charges)

5.3

(1)

(1)

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

5.4

(0)

(0)

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

5.5

-

-

Autres produits d’exploitation bancaire

5.6

94

102

Autres charges d’exploitation bancaire

5.6

(0)

(0)

PRODUIT NET BANCAIRE

 

184

203

Charges générales d’exploitation

5.7

(99)

(98)

Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles

5.7

(11)

(11)

RÉSULTAT BRUT D’EXPLOITATION

 

74

94

Coût du risque

5.8

2

7

RÉSULTAT D’EXPLOITATION

 

76

101

Gains ou pertes sur actifs immobilisés

 

-

-

RÉSULTAT COURANT AVANT IMPÔT

 

76

101

Résultat exceptionnel

 

-

-

Impôt sur les bénéfices

5.9

(3)

(4)

RÉSULTAT NET

 

73

97

Résultat par action

 

7,84

10,46

Résultat dilué par action

 

7,84

10,46

6.1.5Variation des capitaux propres

(en EUR millions)

Montant

SITUATION AU 31/12/2023

 

Capital

130

Primes d’émission et d’apport

-

Engagements d’augmentation de capital et primes d’émission

-

Réserves et résultat reporté

113

Résultat de l’exercice

97

CAPITAUX PROPRES AU 31/12/2023

341

VARIATIONS DE LA PÉRIODE

 

Variations du capital

-

Variations des primes d’émission et d’apport

-

Variations des engagements d’augmentation de capital et primes d’émission

-

Variations des réserves et résultat reporté

97

Dividende versé (-)

(42)

Distribution exceptionnelle de réserves

(31)

Acompte sur dividende prélevé sur le report à nouveau

(55)

Acompte sur dividende prélevé sur le résultat de l'exercice

(30)

Variations du résultat de l’exercice

(24)

Autres variations

-

SITUATION AU 31/12/2024

 

Capital

130

Primes d’émission et d’apport

-

Engagements d’augmentation de capital et primes d’émission

-

Réserves et résultat reporté

53

Résultat de l’exercice

73

CAPITAUX PROPRES AU 31/12/2024

256

6.2Annexe aux comptes

 

 

note 1

Note 1Règles de présentation et d’évaluation des comptes

1.1Normes comptables applicables : règlements adoptés par l’Autorité des normes comptables (ANC)

Sfil établit ses états financiers en conformité avec le règlement ANC n° 2014‑07 du 26 novembre 2014 relatif aux comptes des entreprises du secteur bancaire, et notamment les établissements de crédit. Comme précisé en son article 3 et sous réserve des adaptations que ce dernier règlement prévoit, ces entreprises établissent leurs états financiers en application du règlement ANC n° 2014‑03 du 5 juin 2014 relatif au plan comptable général. Les états financiers s’inscrivent en outre dans le cadre de la directive n° 86/635/CEE du Conseil des Communautés européennes.

Les états financiers de l’exercice clôturé au 31 décembre 2024 ont été établis selon les mêmes méthodes comptables que celles utilisées dans les états financiers de l’exercice clôturé au 31 décembre 2023. Ils ont été arrêtés par le conseil d’administration du 12 février 2025.

Le collège de l’Autorité des normes comptables a adopté le règlement ANC N° 2023‑03 du 7 juillet 2023 modifiant divers règlements de l’ANC en coordination avec le règlement ANC n° 2022‑06 du 22 novembre 2022 relatif à la modernisation des états financiers. Ce dernier étant d’application aux exercices ouverts à compter du 1er janvier 2025, son application ne devrait pas avoir d'impact matériel sur Sfil.

1.2Principes comptables appliqués aux états financiers

Les états financiers ont été préparés conformément aux principes comptables généralement acceptés, dans le respect des principes de prudence, de régularité et d’image fidèle, conformément aux hypothèses de base :

1.2.1Créances sur les établissements de crédit et opérations avec la clientèle

Les créances sur les établissements de crédit recouvrent l’ensemble des créances détenues au titre d’opérations bancaires, à l’exception de celles matérialisées par un titre. Elles sont ventilées entre les créances à vue et les créances à terme. Elles incluent notamment les prêts de surdimensionnement accordés à Caffil.

Les opérations avec la clientèle comprennent essentiellement des crédits à l’exportation.

Les opérations avec la clientèle sont inscrites au bilan pour leurs montants nets après dépréciations constituées en vue de faire face à un risque de non‑recouvrement. Les commissions reçues et les coûts marginaux de transaction supportés à l’occasion de l’octroi ou de l’acquisition d’un concours, s’ils sont significatifs, sont étalés sur la durée de vie effective du prêt. Les autres commissions reçues sont enregistrées directement en compte de résultat.

Les intérêts relatifs aux prêts sont comptabilisés en intérêts et produits assimilés pour leurs montants courus, échus et non échus, calculés prorata temporis, ainsi que les intérêts sur les échéances impayées.

Les indemnités de remboursement anticipé de prêts sont enregistrées en compte de résultat à la date de l’opération.

Les contrats signés figurent dans les engagements hors bilan pour leur partie non versée.

Créances saines, créances douteuses

Tant que les créances ne sont pas qualifiées de douteuses, elles sont qualifiées de saines ou dégradées ; elles demeurent dans leur poste d’origine.

Une créance est considérée comme douteuse lorsqu’elle présente une des caractéristiques suivantes :

Dans un souci de simplification opérationnelle ainsi que de prudence, Sfil a décidé d’aligner la notion de créance douteuse sur la notion prudentielle de défaut réel, c’est-à-dire un défaut pour cause d’impayé réel et/ou en raison du risque de non‑paiement de la totalité des sommes dues par l’emprunteur (notion de « Unlikely To Pay (UTP) ») en référence à la politique défaut de la société. Les clients classés en période probatoire en vue d’une éventuelle sortie de défaut font également partie du périmètre des créances douteuses d’un point de vue comptable.

Créances douteuses compromises

Sont considérées comme créances douteuses compromises les créances douteuses dont les perspectives de recouvrement sont fortement dégradées et pour lesquelles un passage en perte à terme est envisagé. Les créances comptabilisées en créances douteuses depuis plus d’un an sont reclassées dans cette catégorie.

Créances restructurées

Les créances restructurées pour difficultés financières sont des créances pour lesquelles l’entité a modifié les conditions contractuelles initiales (taux d’intérêt, maturité, etc.) pour des raisons économiques liées aux difficultés financières de l’emprunteur, selon des modalités qui n’auraient pas été envisagées dans d’autres circonstances.

La définition des créances restructurées pour cause de difficultés financières répond donc à deux critères cumulatifs :

Sont exclues des créances restructurées les créances dont les caractéristiques ont été renégociées commercialement avec des contreparties ne répondant pas à des problèmes d’insolvabilité ou de situation financière dégradée.

Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (absence de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration. 

Selon les modalités de la restructuration accordée, la créance restructurée peut être considérée comme « en défaut », entraînant son classement comptable en créances douteuses. Le retour en créances saines suit les modalités de retour en « non-défaut ». Une information relative à ces créances est présentée en annexe.

Traitement comptable du risque de crédit

Dès lors qu’un encours est douteux (cf. partie créances douteuses), la perte probable doit être prise en compte au moyen d’une dépréciation constatée en moins de cet encours.

Sfil enregistre les dépréciations correspondantes, en valeur actualisée, à l’ensemble de ses pertes prévisionnelles au titre des encours douteux ou douteux compromis. Les pertes prévisionnelles sont égales à la différence entre les flux contractuels initiaux, déduction faite des flux déjà encaissés, et les flux prévisionnels. Ces derniers sont eux‑mêmes déterminés en prenant en considération la situation financière de la contrepartie, ses perspectives économiques, les garanties appelées ou susceptibles de l’être sous déduction des coûts liés à leur réalisation, l’état des procédures en cours.

Les flux contractuels initiaux, déduction faite des flux déjà encaissés, et les flux prévisionnels sont actualisés au taux effectif d’origine des encours correspondants pour les prêts à taux fixe ou au dernier taux effectif déterminé selon les termes contractuels pour les prêts à taux variable. En date d’arrêté, l’encours comptable d’un crédit net de dépréciation doit être égal au plus bas du coût historique ou de la valeur actuelle des flux de trésorerie attendus au titre des intérêts, du remboursement du principal et, le cas échéant, de la valeur nette des garanties.

Les intérêts sur créances déclassées en douteuses continuent d’être comptabilisées après le déclassement.

La dépréciation est au moins égale au montant des intérêts enregistrés sur les encours douteux et non encaissés.

La dépréciation correspondant aux intérêts impayés est constatée en Produit net bancaire, la partie correspondant au capital est constatée en coût du risque.

Les encours litigieux font l’objet d’un provisionnement au cas par cas.

1.2.2Opérations sur titres

Les titres détenus par Sfil sont inscrits dans les postes d’actif du bilan Effets publics et valeurs assimilées ou Obligations et autres titres à revenu fixe.

Le poste Effets publics et valeurs assimilées comprend les titres émis par les organismes publics et susceptibles d’être refinancés auprès du Système européen de banques centrales.

Le poste Obligations et autres titres à revenu fixe comprend :

Les titres détenus par Sfil sont comptabilisés en titres d’investissement ou en titres de placement.

1.2.2.1Titres d’investissement

Les titres à revenu fixe assortis d’une échéance déterminée sont comptabilisés en titres d’investissement lorsqu’il existe l’intention et la capacité de les conserver jusqu’à leur échéance. Les titres inscrits dans cette catégorie font l’objet d’un financement adossé ou d’une couverture en taux d’intérêt sur leur durée de vie résiduelle.

Les titres d’investissement sont enregistrés à la date d’achat pour leur prix d’acquisition pied de coupon, frais exclus. Les intérêts courus à la date d’achat et ultérieurement les intérêts courus en date de clôture sont enregistrés dans des comptes de créances rattachées. Les intérêts afférents à ces titres sont comptabilisés en Intérêts et produits assimilés.

L’écart éventuel entre la valeur de remboursement et le coût d’acquisition pied de coupon (décote ou surcote) est amorti selon une méthode quasi actuarielle sur la durée de vie résiduelle du titre.

En date de clôture, les plus‑values latentes ne sont pas comptabilisées et les moins‑values latentes ne sont généralement pas provisionnées. Par exception, les moins‑values latentes sont provisionnées dans les cas suivants :

1.2.2.2Titres de placement

Sont comptabilisés en titres de placement les titres qui ne peuvent pas être inscrits en titres d’investissement.

Les titres de placement sont enregistrés à la date d’achat pour leur prix d’acquisition pied de coupon, frais exclus. Les intérêts courus à la date d’achat et ultérieurement les intérêts courus en date de clôture sont enregistrés dans des comptes de créances rattachées. Les intérêts afférents à ces titres sont comptabilisés en Intérêts et produits assimilés.

L’écart éventuel entre la valeur de remboursement et le coût d’acquisition pied de coupon (décote ou surcote) est amorti selon une méthode quasi actuarielle sur la durée résiduelle du titre.

Selon le principe de prudence, les titres de placement apparaissent au bilan à leur valeur d’acquisition corrigée le cas échéant de l’amortissement des surcotes/décotes ou bien à leur valeur de réalisation à la date de clôture, si celle‑ci est inférieure, après prise en compte, le cas échéant, de la valeur du swap de microcouverture.

Pour le calcul de la valeur de réalisation, si le marché d’un instrument financier n’est pas actif, des techniques de valorisation sont utilisées. Le modèle de valorisation doit prendre en compte tous les facteurs que les acteurs du marché prendraient en considération pour valoriser l’actif. Dans ce cadre, Sfil s’appuie sur ses propres modèles d’évaluation en s’efforçant de prendre en compte au mieux les conditions de marché à la date de l’évaluation ainsi que les modifications de la qualité de crédit de ces instruments financiers et la liquidité du marché.

Cette notion de restructuration doit s’apprécier au niveau du contrat et non au niveau du client (absence de contagion). Elles concernent les créances classées en douteuses et les créances saines, au moment de la restructuration.

Les titres de placement transférés en titres d’investissement sont inscrits à leur prix d’acquisition et les dépréciations antérieurement constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés.

1.2.3Dettes envers les établissements de crédit

Les dettes envers les établissements de crédit sont ventilées d’après leur nature (comptes à vue, comptes courants, emprunts à long terme ou valeurs non imputées) et leur durée initiale (dettes à vue ou dettes à terme).

Les intérêts courus sur ces dettes sont portés dans les comptes de dettes rattachées en contrepartie du compte de résultat.

1.2.4 Dettes représentées par un titre

Ces dettes sont constituées des obligations unsecurred ainsi que des certificats de dépôts émis par Sfil.

Les dettes représentées par un titre sont enregistrées pour leur valeur nominale.

Les primes de remboursement et d’émission sont amorties selon une méthode quasi actuarielle sur la durée de vie des titres concernés prorata temporis. Elles figurent au bilan dans les postes d’encours de dettes. L’amortissement de ces primes figure en compte de résultat dans le poste Intérêts et charges assimilées. Dans le cas d’émissions de titres au‑dessus du pair, l’étalement des primes d’émission vient en diminution des Intérêts et charges assimilées.

Les intérêts sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts pour leurs montants courus, échus et non échus calculés prorata temporis.

Les frais et commissions afférents aux titres émis font l’objet d’un étalement quasi actuariel sur la durée de vie résiduelle des dettes auxquelles ils sont rattachés et sont comptabilisés dans la marge nette d’intérêts.

Concernant les obligations émises libellées en devises, le traitement appliqué est celui des opérations en devises (cf. infra).

1.2.5Provisions pour risques et charges

Les provisions sont comptabilisées pour leurs valeurs actualisées quand les trois conditions suivantes sont remplies :

La provision collective a pour objectif de couvrir le risque de perte de valeur probable sur les prêts, titres et engagements de prêts qui ne sont pas déjà couverts par des provisions spécifiques à la date de clôture des comptes. Au sein de cette population, les contreparties qui sont suivies en comité de suivi des actifs sous surveillance (comité watchlist) ou seraient susceptibles de l’être prochainement, sont identifiées grâce à des critères automatiques (fondés en particulier sur des ratings internes et des indicateurs d’alerte d’évolutions de ratings jugées risquées) et des analyses ad hoc qui font appel au jugement et sont réalisées à dire d’expert. Les encours sur ces contreparties forment l’assiette de la provision collective. Les pertes sur ces contreparties sont estimées en se fondant sur les événements passés (utilisation d’historiques), sur la conjoncture actuelle et sur les prévisions de la conjoncture future. À cet effet, Sfil utilise un modèle de risque de crédit fondé sur une approche dérivée de l’approche bâloise ; ce modèle est régulièrement testé a posteriori.

1.2.6Opérations sur instruments financiers à terme

Les opérations sur instruments financiers à terme conclues par Sfil sont soit de la microcouverture, soit des positions ouvertes isolées. Les principes d’évaluation et de comptabilisation sont conditionnés par cette affectation.

Le montant du notionnel de ces opérations est comptabilisé en hors bilan pendant toute la durée du contrat, c’est-à-dire dès la signature du contrat (y compris à départ forward) et jusqu’à son terme. Dans le cas où le montant du notionnel varie, le montant inscrit au hors bilan est ajusté pour représenter l’engagement maximal actuel ou futur.

Les soultes de conclusion des instruments financiers sont étalées quasi actuariellement sur la durée de vie de l’instrument financier tant que celui‑ci reste en vie.

1.2.6.1Opérations de microcouverture

Les opérations de microcouverture ont pour objet de couvrir le risque de taux d’intérêt et de change affectant un élément ou un ensemble d’éléments homogènes, identifiés dès l’origine.

Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont inscrits en compte de résultat de manière identique à la comptabilisation des produits et charges de l’élément ou de l’ensemble homogène couvert et sous le même poste comptable.

Les soultes de résiliation reçues ou payées du fait de l’interruption anticipée de l’instrument de couverture sont généralement enregistrées en compte de résultat à la date de résiliation. Dans le cadre d’une restructuration, elles sont par exception étalées lorsqu’elles représentent une charge selon les dispositions fiscales.

1.2.6.2 Positions ouvertes isolées

Sfil joue le rôle d’intermédiaire entre Caffil, sa filiale et certaines contreparties bancaires. Ces opérations avec sa filiale constituent des positions ouvertes isolées.

Les charges et les produits relatifs à ces opérations sont inscrits en compte de résultat prorata temporis, respectivement en Intérêts et charges assimilées et Intérêts et produits assimilés. La contrepartie de cet enregistrement est inscrite dans des comptes de régularisation jusqu’à la date d’encaissement ou de décaissement des fonds.

Les pertes latentes éventuelles font l’objet d’une provision pour risques et charges. Les gains latents ne sont pas comptabilisés.

1.2.7Opérations en devises

Sfil comptabilise les opérations en devises dans des comptes ouverts et libellés dans chacune des devises utilisées.

Des comptes de position de change et de contre‑valeur de position de change spécifiques sont ouverts dans chaque devise.

À chaque clôture comptable, les différences entre, d’une part, les montants résultant de l’évaluation des comptes de position de change au cours de marché à la date de clôture et, d’autre part, les montants inscrits dans les comptes de contre‑valeur de position de change sont enregistrées en compte de résultat.

1.2.8Opérations de change

Dans le cadre de la couverture systématique de son risque de change, Sfil conclut des opérations de swaps de devises. Ces opérations sont mises en place dans le but d’éliminer dès son origine le risque de variation de cours de change affectant un élément de l’actif ou du passif. Il s’agit essentiellement de la couverture de certains passifs et de certains titres et prêts figurant à l’actif.

La méthode utilisée pour comptabiliser le résultat des opérations de change de swaps cambistes consiste à constater en compte de résultat prorata temporis sur la durée du contrat le report/déport, c’est-à-dire la différence entre le cours de couverture et le cours au comptant.

1.2.9Garanties

Dans le cadre de l’activité de refinancement des grands crédits à l’exportation, Sfil contracte des polices d’assurance‑crédit auprès de Bpifrance Assurance Export, agissant pour le compte de l’État. Les charges attachées à ces garanties, auparavant comptabilisées prorata temporis en marge nette d’intérêts, sont désormais enregistrées upfront au compte de résultat au moment de leur exigibilité.

1.2.10Autres produits d’exploitation bancaire

Les frais qui ne sont pas refacturés au franc le franc sont reportés au niveau des Autres produits d’exploitation bancaire.

1.2.11Avantages au personnel

Les avantages au personnel comprennent l’ensemble des dépenses liées au personnel ; ils intègrent notamment le montant de la participation et de l’intéressement des salariés se rattachant à l’exercice. Les avantages consentis au personnel sont classés en quatre catégories.

1.2.11.1Avantages à court terme

Les avantages à court terme, payables dans un délai de 12 mois au maximum après la fin de l’exercice annuel au cours duquel le service a été rendu, ne sont pas actualisés et sont enregistrés comme une charge de l’exercice. Les congés payés annuels sont comptabilisés lorsqu’ils sont accordés à l’employé. À cet effet, une provision est constituée sur la base des droits acquis par les salariés à la date de clôture.

1.2.11.2Avantages à long terme

Ces avantages sont généralement liés à l’ancienneté et versés à des salariés en activité. Leur paiement est différé de plus de 12 mois après la clôture de l’exercice pendant lequel les salariés ont rendu les services correspondants. Il s’agit notamment des primes pour médaille du travail. Les écarts actuariels liés à ces avantages et tous les coûts des services rendus sont comptabilisés immédiatement en compte de résultat.

1.2.11.3Indemnités de fin de contrat de travail

Les indemnités de fin de contrat de travail résultent soit de la décision de Sfil de mettre fin à l’emploi de membres du personnel avant la date légale de départ à la retraite, soit de la décision de ces derniers de partir volontairement en contrepartie d’une indemnité. Une charge au titre des indemnités de fin de contrat de travail n’est enregistrée que lorsque Sfil n’a plus la possibilité de retirer son offre d’indemnisation.

1.2.11.4Avantages postérieurs à l’emploi

Les régimes de retraite des salariés de Sfil sont uniquement constitués de régimes à prestations définies. Les actifs de ces régimes sont en général confiés à des compagnies d’assurance ou à des fonds de pension. Ces régimes sont financés à la fois par les versements des salariés et par ceux de Sfil.

Les régimes à prestations définies désignent les régimes pour lesquels Sfil s’engage formellement ou par obligation implicite sur un montant ou un niveau de prestations et supporte donc le risque à moyen ou long terme. En conséquence, une provision est enregistrée au passif du bilan en Provisions pour risques et charges pour couvrir l’intégralité de ces engagements de retraite.

Les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte d’hypothèses démographiques et financières, et en appliquant la méthode des unités de crédit projetées, qui permet de répartir dans le temps la charge de retraite en fonction de la période d’activité des salariés.

Le passif net comptabilisé au titre des régimes à prestations définies, calculé par des actuaires indépendants, est la différence entre la valeur actualisée des engagements et la juste valeur des actifs du régime (s’il en existe).

La mesure de l’obligation résultant d’un régime et de la valeur de ses actifs de couverture peut évoluer en fonction du changement des hypothèses actuarielles et entraîner des réévaluations du passif (de l’actif) au titre des prestations définies. Ces écarts actuariels sont comptabilisés selon la méthode dite du « corridor », qui autorise à ne reconnaître en résultat net, de façon étalée sur la durée résiduelle moyenne d’activité des salariés, que la fraction des écarts actuariels nets cumulatifs qui excède le corridor. Le corridor est déterminé par la valeur la plus élevée des deux suivantes : 10 % de la valeur brute actualisée de l’engagement au titre des prestations définies ou 10 % de la juste valeur des actifs en couverture en date de clôture de l’exercice précédent.

La charge comptabilisée en frais de personnel au titre des régimes à prestations définies est notamment représentative des droits acquis pendant la période par chaque salarié correspondant au coût des services rendus au cours de la période et du coût des services passés résultant des éventuelles modifications, réductions ou liquidations de régimes.

1.2.12Immobilisations

Les immobilisations sont exclusivement constituées des immobilisations corporelles et incorporelles d’exploitation. Ces immobilisations sont détenues à des fins de production de services ou administratives. Les immobilisations sont comptabilisées en tant qu’actifs si :

Les immobilisations sont enregistrées à leur coût d’acquisition éventuellement augmenté des frais qui leur sont directement attribuables.

Les logiciels créés en interne, lorsqu’ils répondent aux critères d’immobilisation, sont enregistrés pour leur coût de développement qui comprend les dépenses externes de matériels et de services et les frais de personnel directement affectables à la production et à la préparation de l’actif en vue de son utilisation.

Après comptabilisation initiale, les immobilisations sont comptabilisées à leur coût diminué du cumul des amortissements et des pertes de valeur. Dès qu’elles sont en état d’être utilisées, les immobilisations sont amorties linéairement sur leur durée d’utilité attendue. Les dotations aux amortissements sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles du compte de résultat.

L’approche par composant est appliquée à l’ensemble des immobilisations. Les durées d’amortissement retenues sont les suivantes :

 

Composant

Composant

Installations techniques

10 ans

Agencements

10 ans

Matériel micro‑informatique

3 ans

Logiciels créés ou acquis*

3 ou 5 ans

Aménagements de bureaux, mobiliers et matériels

10 ans

  • Les licences et matériels acquis sont amortis sur trois ans. La durée d’amortissement des logiciels développés en interne dépend de leur caractère stratégique. Ceux qui sont considérés comme stratégiques sont amortis sur cinq ans, ceux qui ne le sont pas sont amortis sur trois ans.

 

Les immobilisations font l’objet d’un test de dépréciation lorsque des indices de pertes de valeur sont identifiés. Lorsque la valeur nette comptable de l’immobilisation figurant au bilan est supérieure à sa valeur recouvrable estimée, une perte de valeur est constatée et la valeur au bilan de cette immobilisation est ramenée au montant recouvrable estimé. Les dépréciations sont comptabilisées dans le poste Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles et corporelles du compte de résultat.

Les plus- ou moins‑values de cession des immobilisations sont imputées en Gains ou pertes sur actifs immobilisés.

1.2.13Produits et charges exceptionnels

Les composantes du résultat exceptionnel sont à caractère exclusivement extraordinaire par rapport à l’activité et à la gestion du patrimoine de la société.

De plus, les produits ou les charges concernés ne dépendent pas de prises de décisions dans le cadre de la gestion courante des activités ou du patrimoine de la société mais résultent d’événements extérieurs subis et de nature complètement inhabituelle. Seuls les éléments de cette nature qui ont une importance significative sur le compte de résultat de la période sont classés en produits et charges exceptionnels.

1.2.14Intégration fiscale

Depuis le 1er janvier 2014, Sfil est la tête du groupe d’intégration fiscale qu’elle forme avec Caffil.

1.2.15Implantations et activités dans les États ou territoires non coopératifs

En application de l’article L. 511‑45 du Code monétaire et financier, il convient de préciser que Sfil ne possède aucune implantation dans les États n’ayant pas conclu avec la France de convention d’assistance administrative (succursales, filiales – y compris entités ad hoc – et participations dans d’autres entités faisant l’objet d’un contrôle exclusif ou conjoint – ou de fait). Tout au plus Sfil perçoit, dans le cadre de ses activités de refinancement à l'export, des flux d'intérêts pouvant provenir d'emprunteurs implantés dans un de ces pays compte tenu de la spécificité de leurs activités. Ces revenus sont imposés en France au taux plein de l'impôt sur les sociétés.

1.2.16Identité de la société mère consolidant les comptes de Sfil au 31 décembre 2024

Groupe Caisse des Dépôts
56, rue de Lille 75007 Paris

note 2

Note 2Notes sur l’actif du bilan

2.1Banques centrales

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Réserves obligatoires

-

-

Autres avoirs

721

1 926

TOTAL

721

1 926

 

2.2Effets publics admissibles au refinancement auprès de la banque centrale
2.2.1Intérêts courus repris sous ce poste : EUR 0 million
2.2.2Ventilation selon la durée résiduelle de remboursement hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

Jusqu’à 1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

 

-

-

-

51

25

-

75

 

2.2.3Ventilation en titres cotés et autres titres hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

Montant brut au 31/12/2024

Dépréciation au 31/12/2024

Montant net au 31/12/2024

Plus- ou moins-value latente au 31/12/2024(2)

Montant net au 31/12/2023

Titres cotés(1)

75

-

75

(1)

75

Autres titres

-

-

-

-

-

TOTAL

75

-

75

(1)

75

  • Cotés : fait référence à l’inscription des actifs concernés sur une bourse de valeurs.
  • La plus- ou moins-value latente est calculée par différence entre valeur comptable et valeur de marché, et après prise en compte des instruments de couverture.

 

2.2.4Ventilation selon le type de portefeuille hors intérêts courus et variations de l’exercice

 

(en EUR millions)

Portefeuille

Montant net au 31/12/2023

Montant brut au 31/12/2023

Acquisitions, Augmenta-
tions

Amortissements, remboursements
 ou cessions 

Autres

Variation de change

Dépréciation au 31/12/2024

Montant
 Net au 31/12/2024 

Plus- ou moins-value latente au 31/12/2024(*)

Transaction

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Placement

-

-

-

-

-

-

-

-

-

Investissement

75

75

52

(52)

-

-

-

75

(1)

TOTAL

75

75

52

(52)

-

-

-

75

(1)

  • La plus- ou moins-value latente est calculée par différence entre valeur comptable et valeur de marché, et après prise en compte des instruments de couverture.

 

2.3Créances sur les établissements de crédit
2.3.1Créances sur les établissements de crédit à vue

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Comptes bancaires à vue

17

12

Valeurs non imputées

-

-

TOTAL

17

12

2.3.2Créances sur les établissements de crédit à terme

Ce poste comprend plusieurs prêts effectués auprès de Caffil pour un montant global de EUR 10 020 millions permettant à cette dernière de refinancer son surdimensionnement, ainsi que des prêts effectués auprès d’établissements de crédit dans le cadre de l’activité de refinancement des grands crédits à l’exportation pour un montant de EUR 14 millions (hors intérêts courus). Pour mémoire, ces derniers prêts bénéficient de l’assurance-crédit délivrée par Bpifrance Assurance Export au nom, pour le compte et sous le contrôle de la République Française.

 

2.3.2.1Intérêts courus repris sous ce poste : EUR 197 millions
2.3.2.2Ventilation selon la durée résiduelle de remboursement hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

Jusqu’à 1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

 

3 000

-

510

6 024

500

-

10 034

 

2.3.2.3Ventilation selon la durée initiale hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

Montant brut
 au 31/12/2024

Dépréciation
au 31/12/2024

Montant net
 au 31/12/2024

Montant net
 au 31/12/2023 

Créances à moins d’un an

3 500

-

3 500

2 635

Créances à plus d’un an

6 534

-

6 534

4 240

TOTAL

10 034

-

10 034

6 875

 

2.3.2.4Ventilation par contrepartie

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Crédits à l’exportation*

14

45

Prêts à Caffil

10 020

6 830

TOTAL

10 034

6 875

  • Prêts bénéficiant de l’assurance-crédit apportée par Bpifrance Assurance Export au nom, pour le compte et sous le contrôle de la République Française.

 

2.4Opérations avec la clientèle
2.4.1Intérêts courus repris sous ce poste : EUR 46 millions
2.4.2Ventilation selon la durée résiduelle de remboursement hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

Jusqu’à 1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

 

48

53

862

3 663

4 991

(0)

9 616

 

2.4.3Ventilation selon le secteur économique de la contrepartie des créances hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Crédits à l’exportation*

9 616

7 938

Autres secteurs

-

-

TOTAL

9 616

7 938

  • Prêts bénéficiant de l’assurance-crédit apportée par Bpifrance Assurance Export au nom, pour le compte et sous le contrôle de la République Française.

 

2.4.4Ventilation selon la durée initiale hors intérêts courus

(en EUR millions)

Montant brut
 au 31/12/2024

Dépréciation
 au 31/12/2024

Montant net
 au 31/12/2024

Montant net 
au 31/12/2023

Créances à moins d’un an

-

-

-

-

Créances à plus d’un an

9 617

(0)

9 616

7 938

TOTAL

9 617

(0)

9 616

7 938

 

2.4.5Ventilation des créances selon la catégorie des encours hors intérêts courus

(en EUR millions)

Montant brut
 au 31/12/2024

Dépréciation
 au 31/12/2024

Montant net
 au 31/12/2024

Montant net
 au 31/12/2023

Encours sains

9 583

-

9 583

7 938

Encours douteux*

33

(0)

33

-

Encours douteux compromis

-

-

-

-

TOTAL

9 617

(0)

9 616

7 938

  • Les impacts prévisibles à ce jour liés à la situation de guerre en Ukraine sont très limités pour le groupe Sfil. Pour rappel, le groupe Sfil ne détient pas d’implantation en dehors de la France. Par ailleurs, le Groupe n’a pas d’exposition en Russie ou en Biélorussie et ne détient qu’une seule exposition en Ukraine qui représentait, au 31 décembre 2024, un encours de EUR 33 millions. Cette exposition a été accordée dans le cadre de l’activité crédit- export et est garantie à 100 % par la République Française, Sfil n’est donc pas exposée directement au risque de crédit sur ce dossier. Pour rappel, Sfil avait néanmoins décidé, dès le 24 février 2022, d’inscrire cet actif en watchlist. Fin 2024, compte tenu de la dégradation financière de l'Ukraine et du contexte géopolitique, et bien qu'aucun impayé n'ait été constaté sur ce contrat, Sfil a décidé de déclasser en douteux l'intégralité de son exposition sur l'Ukraine. Cette dégradation a engendré la constatation d'une dépréciation spécifique à hauteur de EUR 0,2 million sans incidence matérielle sur le résultat de la société.
2.5Obligations et autres titres à revenu fixe
2.5.1Intérêts courus repris sous ce poste : EUR 5 millions
2.5.2Ventilation selon la durée résiduelle de remboursement hors intérêts courus

(en EUR millions)

Jusqu’à 1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

 

19

108

204

140

22

-

494

 

2.5.3Ventilation selon le secteur économique de l’émetteur hors intérêts courus

(en EUR millions)

31/12/2024

Plus- ou moins-
value latente
 au 31/12/2024* 

31/12/2023

Établissements de crédits

494

1

473

TOTAL

494

1

473

  • La plus- ou moins-value latente est calculée par différence entre la valeur comptable et la valeur de marché.

 

 

2.5.4Ventilation en titres cotés et autres titres hors intérêts courus

(en EUR millions)

31/12/2024

Plus- ou moins-
value latente
 au 31/12/2024(2) 

31/12/2023

Titres cotés(1)

494

1

473

Autres titres

-

-

-

TOTAL

494

1

473

  • Cotés : fait référence à l’inscription des actifs concernés sur une bourse de valeurs.
  • La plus- ou moins-value latente est calculée par différence entre valeur comptable et valeur de marché, et après prise en compte des instruments de couverture.

 

2.5.5Ventilation selon le type de portefeuille hors intérêts courus et variations de l’exercice

 

(en EUR millions)

Portefeuille

Montant net au 31/12/2023

Montant brut au 31/12/2023

Acquisitions, Augmentations

Amortissements, remboursements
 ou cessions 

Autres mouvements

Dépréciation au 31/12/2024

Montant
 net au 31/12/2024 

Plus- ou moins-value latente au 31/12/2024*

Transaction

-

-

-

-

-

-

-

-

Placement

82

82

-

(82)

-

-

-

-

Investissement

391

391

278

(175)

-

-

494

1

TOTAL

473

473

278

(257)

-

-

494

1

  • La plus- ou moins-value latente est calculée par différence entre valeur comptable et valeur de marché, et après prise en compte des instruments de couverture.

 

2.6Parts dans les entreprises liées

Sfil détient 100 % des actions de Caffil pour EUR 35 millions.

 

2.7Immobilisations incorporelles

(en EUR millions)

Logiciels

Développements
 & prestations 

Immobilisations
 en cours 

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2023

1

14

6

21

Acquisitions

1

9

2

12

Annulations

-

-

(0)

(0)

Transferts

-

-

(4)

(4)

Cessions

-

(0)

-

(0)

Dépréciations

-

-

-

-

Amortissements

(1)

(9)

-

(10)

VALEUR COMPTABLE NETTE Au 31/12/2024

1

14

4

19

 

2.8Immobilisations corporelles

(en EUR millions)

Matériels & agencements

Immobilisations
 en cours 

Total

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2023

6

0

6

Acquisitions

1

0

1

Annulations

-

-

-

Transferts

-

(0)

(0)

Cessions

(0)

-

(0)

Dépréciations

-

-

-

Amortissements

(1)

-

(1)

VALEUR COMPTABLE NETTE AU 31/12/2024

5

0

5

2.9Autres actifs

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Cash collateral versé

1 892

2 119

Autres débiteurs

36

38

TOTAL

1 928

2 157

 

2.10Comptes de régularisation

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Pertes à étaler sur opérations de couverture

0

-

Charges constatées d’avance sur instruments financiers

137

105

Autres charges constatées d’avance

6

6

Intérêts courus non échus à recevoir sur instruments dérivés et de change

649

530

Autres comptes débiteurs dont compte d’ajustement devises

169

52

Autres produits à recevoir

78

96

TOTAL

1 039

789

 

2.11Ventilation de l’actif par devise d’origine

 

(en millions)

Montant en devises au 31/12/2024

Montant en CV euro au 31/12/2024

Montant en devises au 31/12/2023

Montant en CV euro au 31/12/2023

EUR

20 990

20 990

16 656

16 656

CHF

4

5

4

5

GBP

247

299

210

241

SEK

0

0

0

0

USD

3 045

2 938

3 926

3 547

AUD

0

0

-

-

CAD

1

1

1

1

JPY

0

0

-

-

TOTAL

 

24 232

 

20 450

Note 3Notes sur le passif du bilan

3.1Dettes envers les établissements de crédit
3.1.1Intérêts courus repris sous ce poste : EUR 71 millions
3.1.2Dettes envers les établissements de crédit

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Comptes bancaires à vue

-

0

Comptes courants

-

-

Emprunts à long terme

9 618

7 809

Valeurs non imputées

-

-

TOTAL

9 618

7 809

 

3.1.3Ventilation selon la durée résiduelle hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

Jusqu’à 1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

31/12/2024

À vue

-

-

-

-

-

-

-

À terme

46

53

871

3 663

4 985

-

9 618

TOTAL

46

53

871

3 663

4 985

-

9 618

 

3.1.4Ventilation par contreparties des emprunts à long terme hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Caisse des Dépôts

-

-

Caffil*

9 618

7 809

La Banque Postale

-

-

TOTAL

9 618

7 809

  • Sfil se refinance auprès de sa filiale Caffil pour son activité crédit-export.

 

3.2Dettes représentées par un titre
3.2.1Intérêts courus repris sous ce poste : EUR 156 millions
3.2.2Ventilation selon la durée résiduelle de remboursement hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

Type de titres

Jusqu’à 1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Certificats de dépôt

299

417

100

-

-

-

816

Émissions (EMTN)

-

-

-

7 824

4 234

-

12 058

TOTAL

299

417

100

7 824

4 234

-

12 873

Dont primes d’émission

-

-

-

(38)

(16)

-

(54)

 

3.2.3Variations de l’exercice hors intérêts courus

 

(en EUR millions)

Montant
 au 31/12/2023

Augmentations

Diminutions

Variation
 de change

Montant
 au 31/12/2024

Certificats de dépôt

833

816

(833)

-

816

Émissions (EMTN)

10 333

3 683

(2 049)

92

12 058

TOTAL

11 166

4 498

(2 882)

92

12 873

 

3.3Autres passifs

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Cash collateral reçu

183

71

Impôts et taxes

1

2

Autres créditeurs

24

27

TOTAL

207

99

 

3.4Comptes de régularisation

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Produits constatés d’avance sur instruments financiers

183

121

Produits constatés d’avance sur prêts

0

-

Intérêts courus non échus à payer sur instruments dérivés de taux et de change

778

669

Autres comptes créditeurs sur instruments dérivés de change

-

-

Autres charges à payer

68

61

TOTAL

1 028

852

 

3.5Provisions

(en EUR millions)

31/12/2023

Augmentations

Diminutions

Variation
 de change 

31/12/2024

Provisions sur crédits et engagements

16

-

(2)

-

14

Provisions sur instruments financiers

0

-

0

-

-

Provisions pour pensions et assimilées

7

2

(1)

-

8

TOTAL

23

2

(3)

-

22

3.6Détail des capitaux propres

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Capital

130

130

Réserve légale

13

13

Réserves générales (+/-)

69

100

Report à nouveau (+/-)

0

-

Acompte sur dividende sur le résultat de l'exercice

(30)

-

Résultat de l’exercice (+/-)

73

97

TOTAL

256

341

 

Le capital social de Sfil de EUR 130 millions est composé de 9 285 725 actions de valeur nominale EUR 14. 

L’assemblée générale du 30 mai 2024 a décidé de distribuer sous la forme de dividende une partie du bénéfice de l’exercice 2023 de EUR 97 millions correspondant à 75 % du résultat net consolidé IFRS, soit EUR 42 millions ou EUR 4,56 par actions. Le solde de EUR 55 millions a été affecté au compte de report à nouveau.

Par ailleurs, l'assemblée générale ordinaire du 13 novembre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de réserves d’un montant total de EUR 31 millions, soit EUR 3,30 par action, prélevé sur le compte Réserves générales. En outre, le conseil d'administration du 11 octobre 2024 a décidé de procéder à une distribution exceptionnelle de dividende d'un montant de EUR 85 millions, soit EUR 9,10 par action, sous la forme d'un acompte sur le dividende relatif à l'exercice 2024 prélevé sur le compte de report à nouveau à hauteur de EUR 55 millions et sur le résultat 2024 à hauteur de 30 million millions.

À l’issue de ces distributions, le montant du compte Réserves générales a été ramené à EUR 69 millions.

Il sera également proposé à l’assemblée générale annuelle du 28 mai 2025 de compléter l'acompte sur dividende versé en 2024 à hauteur de 75 % du résultat net consolidé IFRS 2024, soit EUR 52 millions ou EUR 5,56 par actions. Ce montant sera à la fois prélevé sur le résultat de l'exercice disponible, c'est-à-dire à hauteur de EUR 43 millions, ainsi que sur le compte de réserves générales, c'est-à-dire à hauteur de EUR 9 millions.

À l’issue de cette distribution, le montant du compte de réserves générales sera de EUR 60 millions.

 

3.7Ventilation du passif par devise d’origine

 

(en millions)

Montant en devises au 31/12/2024

Montant en CV euro au 31/12/2024

Montant en devises
 au 31/12/2023

Montant en CV euro au 31/12/2023

EUR

18 586

18 586

16 656

16 656

CHF

4

5

4

5

GBP

247

298

210

241

SEK

0

0

0

0

USD

5 537

5 342

3 926

3 547

AUD

-

-

0

0

CAD

1

1

1

1

JPY

-

-

0

0

TOTAL

 

24 232

 

20 450

3.8Transactions avec des parties liées

(en EUR millions)

Ventilation par nature

Entité consolidée, Caffil

Société mère(1)

Autres parties liées(2)

31/12/2024

31/12/2023

31/12/2024

31/12/2023

31/12/2024

31/12/2023

ACTIF

 

 

 

 

 

 

Créances sur les établissements de crédit

10 216

6 926

-

-

-

-

Obligations et autres titres à revenu fixe

-

-

-

66

-

-

Part dans les entreprises liées

35

35

-

-

-

-

Autres actifs

22

17

-

-

2

2

Comptes de régularisation

380

316

1

1

0

0

PASSIF

 

 

 

 

 

 

Dettes envers les établissements de crédit

9 689

7 891

-

-

-

-

Dettes représentées par un titre

-

-

-

-

(72)

12

Autres passifs

79

86

-

-

0

0

Comptes de régularisation

224

213

-

-

-

-

RÉSULTAT

 

 

 

 

 

 

Intérêts et produits assimilés

373

248

1

-

(0)

0

Intérêts et charges assimilées

(427)

(311)

(2)

(2)

2

(0)

Commissions (produits)

-

-

-

-

5

4

Commissions (charges)

(0)

(0)

-

-

(0)

(0)

Gains ou pertes sur portefeuille de négociation

129

175

-

-

-

-

Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

-

-

-

(0)

-

0

Autres produits d’exploitation bancaire

94

102

-

-

-

0

Autres charges d’exploitation bancaire

-

-

-

-

-

-

Charges générales d’exploitation

-

-

-

-

-

-

HORS BILAN

 

 

 

 

 

 

Dérivés de taux d’intérêt

17 013

14 824

-

-

-

-

Dérivés de change

2 095

2 214

-

-

-

-

Engagements de financement reçus

7 908

6 859

4 000

4 000

1 000

1 000

Engagements de financement donnés

50

50

-

-

-

-

  • Ce poste reprend les opérations avec la Caisse des Dépôts.
  • Les autres parties liées concernent La Banque Postale et Bpifrance, filiales de la Caisse des Dépôts.

 

Note 4Notes sur les engagements de hors bilan (en EUR millions)

4.1Engagements donnés

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Engagements de financement donnés en faveur des établissements de crédit(1)

50

50

Engagements de financement donnés en faveur de la clientèle(2)

7 520

6 716

Autres garanties données à des établissements de crédits(3)

17 593

14 748

Autres engagements donnés, valeurs affectées en garantie(4)

10

6

TOTAL

25 173

21 521

  • Ce montant correspond à des engagements de financement donnés par Sfil auprès de Caffil.
  • Ce montant correspond à des engagements de financement donnés par Sfil dans le cadre de son activité de crédit-export.
  • Ce montant correspond à la rétrocession, au profit de Caffil, des assurances-crédit reçues sur son activité de crédit-export.
  • Ce montant correspond aux engagements irrévocables de paiement donnés au fonds de résolution unique. Ces engagements sont collatérisés par des dépôts cash rémunérés du même montant. L'arrêt européen rejetant le recours contre le Conseil de Résolution Unique (CRU) d'une banque au titre de la restitution des engagements d'une filiale dont la licence bancaire a été retirée, n'a pas entraîné pour Sfil de modification de comptabilisation de ces engagements. En 2024, ce montant comprend également des nantissements de titres pour EUR 4 millions.

 

4.2Engagements reçus

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Engagements de financement reçus des établissements de crédit(1)

12 908

11 859

Assurance de crédit-export(2)

17 199

14 744

Autres engagements reçus

4

-

TOTAL

30 111

26 602

  • Ce montant intègre les engagements de financements reçus de la part de Caffil dans le cadre de l’activité de refinancement des crédits exports ainsi que les engagements de financements reçus de la part de la Caisse des Dépôts et de La Banque Postale. Ainsi les engagements correspondent aux engagements de financements reçus de la Caisse des Dépôts et de La Banque Postale envers Sfil pour respectivement EUR 4 000 millions et EUR 1 000 millions. S’agissant de l’engagement de financement reçu de la Caisse des Dépôts, Sfil enregistre le total des engagements relatifs aux seules tranches existantes qui est limité à EUR 4 000 millions. Ce montant ne prend pas en compte la possibilité prévue dans la convention de financement avec la Caisse des Dépôts de négocier de bonne foi des financements additionnels.
  • Assurances-crédits émises par Bpifrance Assurance Export pour le compte de la République Française et reçues par Sfil pour le financement des grands crédits à l’exportation.

 

4.3Opérations de change en devises et engagements sur instruments financiers à terme
4.3.1Opérations de change

Les opérations de change au comptant et de change à terme sont présentées pour leur valeur en devises, convertie sur la base du cours de change à la clôture de l’exercice. 

Les postes « Devises à recevoir » et « Devises à livrer » sont composés de swaps longs en devises avec existence de flux de paiement intercalaires correspondant à des opérations de couverture.

 

(en EUR millions)

31/12/2024

Juste valeur
 au 31/12/2024

31/12/2023

Devises à recevoir

4 517

84

3 569

Devises à livrer

4 349

(117)

3 517

TOTAL

8 866

(33)

7 087

4.3.2Engagements sur instruments financiers à terme

Les engagements sur instruments financiers à terme de taux d’intérêt sont enregistrés conformément aux dispositions des règlements n° 88‑02 et n° 90‑15 : les montants relatifs aux opérations fermes sont portés pour la valeur nominale des contrats.

 

4.3.2.1Ventilation des opérations de taux d’intérêt sur marchés de gré à gré selon la durée résiduelle

 

(en EUR millions)

Jusqu’à 1 mois

De 1 à 3 mois

De 3 mois à 1 an

De 1 an à 5 ans

Plus de 5 ans

Indéterminée

Total

Opérations fermes

507

549

2 129

16 162

25 239

-

44 584

dont à départ différé

-

-

-

-

305

-

305

 

 

4.3.2.2Ventilation des opérations de taux d’intérêt selon le type de produit

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Contrats d’échange de taux d’intérêt

44 584

39 480

Contrats à terme

-

-

Option sur taux d’intérêt

-

-

TOTAL

44 584

39 480

 

 

4.3.2.3Ventilation des engagements sur instruments financiers à terme par contrepartie

 

(en EUR millions)

31/12/2024

31/12/2023

Caffil

17 013

14 824

Autres entreprises liées

-

-

Autres contreparties

27 571

24 656

TOTAL

44 584

39 480

 

 

4.3.3Opérations de change et engagements sur instruments financiers à terme par type d’opération

 

(en EUR millions)

Microcouverture

Position
 ouverte isolée 

31/12/2024

Juste valeur
 au 31/12/2024

31/12/2023

Opérations de change en devises – à recevoir

2 907

671

3 578

84

2 504

Opérations de change en devises – à livrer

2 923

486

3 410

(117)

2 452

Contrats d’échange de taux d’intérêt

27 571

17 013

44 584

(327)

39 480

TOTAL

33 401

18 171

51 572

(359)

44 436

Note 5Notes sur le compte de résultat

5.1Intérêts et produits assimilés

(en EUR millions)

2024

2023

INTÉRÊTS ET PRODUITS ASSIMILÉS

1 117

1 176

Opérations avec les établissements de crédit

505

367

Opérations de crédit avec la clientèle

585

778

Obligations et autres titres à revenu fixe

27

27

Opérations de macrocouverture

-

4

Autres engagements

-

-

INTÉRÊTS ET CHARGES ASSIMILÉES

(1 093)

(1 165)

Opérations avec les établissements de crédit

(459)

(339)

Opérations de crédit avec la clientèle

(104)

(434)

Obligations et autres titres à revenu fixe

(530)

(387)

Opérations de macrocouverture

-

(5)

Autres engagements

-

-

MARGE D’INTÉRÊTS

24

11

 

5.2Revenus des titres à revenu variable

Ce poste enregistre le montant de dividende versé par Caffil à Sfil.

5.3Commissions reçues et payées

(en EUR millions)

2024

2023

COMMISSIONS (PRODUITS)

5

8

Commissions perçues sur titres

-

-

Commissions perçues sur instruments financiers à terme

-

4

Commissions perçues sur prestations de services financiers

5

4

Autres commissions perçues

-

0

COMMISSIONS (CHARGES)

(1)

(1)

Commissions payées sur titres

(0)

(0)

Commissions perçues sur instruments financiers à terme

-

-

Commissions payées sur prestations de services financiers

(1)

(1)

Autres commissions payées

(0)

(0)

TOTAL

3

7

5.4Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation

 

(en EUR millions)

2024

2023

Gains ou pertes sur instruments financiers

(0)

0

Résultat de change

(0)

(0)

TOTAL

(0)

(0)

 

5.5Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés

 

(en EUR millions)

2024

2023

Pertes sur opérations des portefeuilles de placement

-

(0)

Gains sur opérations des portefeuilles de placement

0

0

TOTAL

0

(0)

 

5.6Autres produits et charges d’exploitation bancaire

 

(en EUR millions)

2024

2023

Produits accessoires

0

0

Charges refacturées*

94

102

Charges accessoires

(0)

(0)

TOTAL

94

102

  • Ce poste comprend les frais refacturés à Caffil au titre de la prestation de services financiers.

 

5.7Frais généraux

(en EUR millions)

Charges générales d’exploitation

2024

2023

Salaires et charges

(39)

(36)

Charges sociales

(20)

(20)

Impôts et taxes

(4)

(7)

Autres frais administratifs

(36)

(35)

TOTAL

(99)

(98)

 

(en EUR millions)

Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles et incorporelles

2024

2023

Dotations aux amortissements sur immobilisations corporelles

(1)

(1)

Dotations aux amortissements sur immobilisations incorporelles

(10)

(10)

Moins-values de cession sur immobilisations corporelles

(0)

-

Moins-values de cession sur immobilisations incorporelles

(0)

(0)

TOTAL

(11)

(11)

5.8Coût du risque

 

(en EUR millions)

2024

2023

Provisions collectives et spécifiques

2

7

TOTAL

2

7

 

5.9Impôt sur les bénéfices

 

(en EUR millions)

2024

2023

Impôt sur les sociétés*

(3)

(4)

TOTAL

(3)

(4)

  • Le taux d’imposition applicable en France pour les exercices clos à compter du 31 décembre 2022 est de 25,83 %.

 

 

 

Note 6Relations financières avec les membres du comité exécutif et du conseil d’administration

(en EUR millions)

Rémunérations brutes allouées aux membres du comité exécutif et du conseil d’administration de la société en raison de leurs fonctions dans ceux-ci, dans les entreprises filiales et dans les entreprises associées

2024

2023

Comité exécutif

3

3

Conseil d’administration

0

0

TOTAL

3

3

 

(en EUR millions)

Montant en fin d’exercice des créances existant à leur charge, des passifs éventuels en leur faveur et des autres engagements significatifs souscrits en leur faveur

2024

2023

Comité exécutif

-

-

Conseil d’administration

-

-

TOTAL

-

-

 

Note 7Renseignements concernant les filiales et participations

(en EUR millions)

Sociétés

Capital

Prime d’émission, réserves et report à nouveau

PNB du dernier exercice (2024)

Bénéfice ou perte du dernier exercice (2024)

Quote-part du capital détenu (en %)

Valeur comptable des titres détenus*

Dividendes encaissés par Sfil au cours de l’exercice

Prêts et avances consentis par Sfil (hors ICNEs)

Montants des cautions et avals donnés par Sfil

Activité

Caffil

1 350

70

192

71

100 %

35

63

10 020

-

Société de crédit foncier

112-114 avenue Émile Zola -75015 Paris

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Sfil a acquis pour un montant de EUR 1, 100 % des actions de Caffil le 31 janvier 2013. Au cours de l’année 2017, Sfil a souscrit à l’augmentation de capital de sa filiale Caffil pour EUR 35 millions.

 

 

Note 8Impact de la guerre en Ukraine

Les impacts prévisibles à ce jour liés à la situation de guerre en Ukraine sont très limités pour le groupe Sfil. Pour rappel, le groupe Sfil ne détient pas d’implantation en dehors de France. Par ailleurs, le Groupe n’a pas d’exposition en Russie ou en Biélorussie et ne détient qu’une seule exposition en Ukraine qui représentait, au 31 décembre 2024, un encours de EUR 33 millions. Cette exposition a été accordée dans le cadre de l’activité crédit-export et est garantie à 100 % par la République Française, Sfil n’est donc pas exposée directement au risque de crédit sur ce dossier. Pour rappel, Sfil avait néanmoins décidé, dès le 24 février 2022, d’inscrire cet actif en watchlist. Fin 2024, compte tenu de la dégradation financière de l'Ukraine et du contexte géopolitique Sfil, et bien qu'aucun impayé n'ait été constaté sur ce contrat, Sfil a décidé de déclasser en douteux l'intégralité de son exposition sur l'Ukraine. Cette dégradation a engendré la constatation d'une dépréciation spécifique à hauteur de EUR 0,2 million sans incidence matérielle sur le résultat de la société.

 

Note 9Événements postérieurs à la clôture

Aucun événement significatif ayant une incidence sur la situation financière de la société n’est apparu après la clôture du 31 décembre 2024.

 

6.3Rapport des commissaires aux comptes 
sur les comptes annuels

Exercice clos le 31 décembre 2024

 

À l’assemblée générale

Sfil S.A.
112‐114 avenue Émile Zola 
75015 Paris

 

 

Opinion

En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre assemblée générale, nous avons effectué l’audit des comptes annuels de la société Sfil S.A. relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2024, tels qu’ils sont joints au présent rapport.

Nous certifions que les comptes annuels sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de la société à la fin de cet exercice.

L’opinion formulée ci-dessus est cohérente avec le contenu de notre rapport au comité des comptes.

Fondement de l’opinion

Référentiel d’audit

Nous avons effectué notre audit selon les normes d’exercice professionnel applicables en France. Nous estimons que les éléments que nous avons collectés sont suffisants et appropriés pour fonder notre opinion.

Les responsabilités qui nous incombent en vertu de ces normes sont indiquées dans la partie « Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels » du présent rapport.

Indépendance

Nous avons réalisé notre mission d’audit dans le respect des règles d’indépendance prévues par le code de commerce et par le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes sur la période du 1ᵉʳ janvier 2024 à la date d’émission de notre rapport, et notamment nous n’avons pas fourni de services interdits par l’article 5, paragraphe 1, du règlement (UE) n° 537/2014.

Justification des appréciations – Points clés de l’audit

En application des dispositions des articles L.821-53 et R.821-180 du code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous portons à votre connaissance les points clés de l’audit relatifs aux risques d’anomalies significatives qui, selon notre jugement professionnel, ont été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice, ainsi que les réponses que nous avons apportées face à ces risques.

Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le contexte de l’audit des comptes annuels pris dans leur ensemble et de la formation de notre opinion exprimée ci-avant. Nous n’exprimons pas d’opinion sur des éléments de ces comptes annuels pris isolément.

 

Risque identifié

 

Notre Approche d’Audit

Dans le cadre de ses activités, Sfil S.A. est exposée au risque de crédit qui résulte de l’incapacité de ses contreparties à faire face à leurs engagements financiers, notamment à l’exportation. Au 31 décembre 2024, les opérations avec la clientèle s’élèvent à 9,7 milliards d’euros auxquels s’ajoutent des engagements de financements donnés pour 7,6 milliards d’euros qui figurent au hors-bilan. 

 

Au titre du risque de crédit, Sfil S.A. comptabilise une provision collective dont l’objectif est de couvrir le risque de perte de valeur probable sur la population des prêts et engagements de prêts non déjà couverts par des dépréciations spécifiques (individuelles). Ces provisions collectives sont évaluées en fonction d’un modèle de risque de crédit basé sur une approche dérivée de l’approche bâloise. Le montant des provisions collectives s’élève à 13,8 millions d’euros au 31 décembre 2024.

 

Les tensions géopolitiques et commerciales ainsi que l’instabilité politique en Europe ont des répercussions sur la conjoncture économique et affectent par conséquent la capacité de remboursement des emprunteurs.

 

Dans ce contexte, compte tenu de l’importance du jugement de la direction dans la détermination des paramètres et des modalités de calculs des provisions collectives, nous avons considéré que l’estimation de ces dernières au 31 décembre 2024 constitue un point clé de notre audit.

 

Les opérations avec la clientèle, les engagements de financements donnés, les provisions collectives et le coût du risque sont présentés respectivement dans les notes 2.4, 3.5, 4.1 et 5.8 des annexes aux comptes sociaux de Sfil S.A.

 

 

Nos travaux ont principalement consisté à :

  • vérifier l’existence d’une gouvernance revoyant à une fréquence appropriée le caractère adéquat des modèles de provision, les paramètres utilisés pour le calcul des provisions, et analysant les évolutions des provisions collectives ;
  • tester les contrôles jugés clés dans le processus de détermination des provisions
  • analyser les hypothèses aboutissant à l’identification d’une dégradation du risque de crédit ;
  • examiner les principaux paramètres retenus pour estimer les provisions collectives ;
  • estimer les principales hypothèses constitutives des scénarii de recouvrement ;
  • réaliser, en lien avec nos experts, un contre-calcul des provisions collectives ;
  • réaliser des contrôles sur le dispositif informatique avec notamment une revue des contrôles généraux informatiques, des interfaces et des contrôles embarqués au titre des données spécifiques visant à définir les provisions collectives.
  •  

Nous avons apprécié l’adéquation du niveau de couverture des risques de crédit et le niveau global du coût du risque associé. 

 

Nous avons par ailleurs examiné les informations qualitatives et quantitatives décrites dans les notes 2.4 « Opération avec la clientèle »,3.5 « Provisions » 4.1 « Engagements donnés », 
5.8 « coût du risque », 

Vérifications spécifiques

Nous avons également procédé, conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, aux vérifications spécifiques prévues par les textes légaux et réglementaires.

Informations données dans le rapport de gestion et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires

Nous n’avons pas d’observation à formuler sur la sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations données dans le rapport de gestion du conseil d’administration et dans les autres documents sur la situation financière et les comptes annuels adressés aux actionnaires, à l’exception du point ci-après :

La sincérité et la concordance avec les comptes annuels des informations relatives aux délais de paiement mentionnées à l’article D.441-6 du code de commerce appellent de notre part l’observation suivante : comme indiqué dans le rapport de gestion, ces informations n’incluent pas les opérations bancaires et les opérations connexes, votre société considérant qu’elles n’entrent pas dans le périmètre des informations à produire.

Informations relatives au gouvernement d’entreprise

Nous attestons de l’existence, dans la section du rapport de gestion du conseil d’administration consacrée au gouvernement d’entreprise, des informations requises par les articles L.225-37-4 et L.22-10-10 du code du commerce.

Autres vérifications ou informations prévues par les textes légaux et réglementaires

Format de présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel

Nous avons également procédé, conformément à la norme d’exercice professionnel sur les diligences du commissaire aux comptes relatives aux comptes annuels et consolidés présentés selon le format d’information électronique unique européen, à la vérification du respect de ce format défini par le règlement européen délégué n° 2019/815 du 17 décembre 2018 dans la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel mentionné au I de l’article L.451-1-2 du code monétaire et financier, établis sous la responsabilité du directeur général.

Sur la base de nos travaux, nous concluons que la présentation des comptes annuels destinés à être inclus dans le rapport financier annuel respecte, dans tous ses aspects significatifs, le format d’information électronique unique européen.

Il ne nous appartient pas de vérifier que les comptes annuels qui seront effectivement inclus par votre société dans le rapport financier annuel déposé auprès de l’AMF correspondent à ceux sur lesquels nous avons réalisé nos travaux.

Désignation des commissaires aux comptes

Nous avons été nommés commissaires aux comptes de la société SFIL par votre assemblée générale du 30 septembre 2020 pour le cabinet KPMG S.A. et PricewaterhouseCoopers Audit.

Au 31 décembre 2024, nous étions dans la 5ème année de notre mission sans interruption.

Responsabilités de la direction et des personnes constituant le gouvernement d’entreprise relatives aux comptes annuels

Il appartient à la direction d’établir des comptes annuels présentant une image fidèle conformément aux règles et principes comptables français ainsi que de mettre en place le contrôle interne qu’elle estime nécessaire à l’établissement de comptes annuels ne comportant pas d’anomalies significatives, que celles-ci proviennent de fraudes ou résultent d’erreurs.

Lors de l’établissement des comptes annuels, il incombe à la direction d’évaluer la capacité de la société à poursuivre son exploitation, de présenter dans ces comptes, le cas échéant, les informations nécessaires relatives à la continuité d’exploitation et d’appliquer la convention comptable de continuité d’exploitation, sauf s’il est prévu de liquider la société ou de cesser son activité.

Il incombe au comité des comptes de suivre le processus d’élaboration de l’information financière et de suivre l’efficacité des systèmes de contrôle interne et de gestion des risques, ainsi que le cas échéant de l’audit interne, en ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Les comptes annuels ont été arrêtés par le conseil d’administration.

Responsabilités des commissaires aux comptes relatives à l’audit des comptes annuels

Objectif et démarche d’audit

Il nous appartient d’établir un rapport sur les comptes annuels. Notre objectif est d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels pris dans leur ensemble ne comportent pas d’anomalies significatives. L’assurance raisonnable correspond à un niveau élevé d’assurance, sans toutefois garantir qu’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel permet de systématiquement détecter toute anomalie significative. Les anomalies peuvent provenir de fraudes ou résulter d’erreurs et sont considérées comme significatives lorsque l’on peut raisonnablement s’attendre à ce qu’elles puissent, prises individuellement ou en cumulé, influencer les décisions économiques que les utilisateurs des comptes prennent en se fondant sur ceux-ci.

Comme précisé par l’article L.821-55 du code de commerce, notre mission de certification des comptes ne consiste pas à garantir la viabilité ou la qualité de la gestion de votre société.

Dans le cadre d’un audit réalisé conformément aux normes d’exercice professionnel applicables en France, le commissaire aux comptes exerce son jugement professionnel tout au long de cet audit. En outre :

Rapport au comité des comptes

Nous remettons au comité des comptes un rapport qui présente notamment l’étendue des travaux d’audit et le programme de travail mis en œuvre, ainsi que les conclusions découlant de nos travaux. Nous portons également à sa connaissance, le cas échéant, les faiblesses significatives du contrôle interne que nous avons identifiées pour ce qui concerne les procédures relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière.

Parmi les éléments communiqués dans le rapport au comité des comptes figurent les risques d’anomalies significatives, que nous jugeons avoir été les plus importants pour l’audit des comptes annuels de l’exercice et qui constituent de ce fait les points clés de l’audit, qu’il nous appartient de décrire dans le présent rapport.

Nous fournissons également au comité des comptes la déclaration prévue par l’article 6 du règlement (UE) n° 537-2014 confirmant notre indépendance, au sens des règles applicables en France telles qu’elles sont fixées notamment par les articles L.821-27 à L.821-34 du code de commerce et dans le code de déontologie de la profession de commissaire aux comptes. Le cas échéant, nous nous entretenons avec le comité des comptes, des risques pesant sur notre indépendance et des mesures de sauvegarde appliquées.

 

 

Fait à Neuilly sur Seine et Paris La Défense, le 25 mars 2025

 

Les commissaires aux comptes

 

 PricewaterhouseCoopers Audit 

 Ridha Ben Chamek 

KPMG S.A.

 Jean-François Dandé 

Renseignements à caractère général

7.1Informations juridiques et administratives

Dénomination sociale

Sfil

Siège social

Le siège social de la société est sis au 112-114, avenue Emile Zola 75015 ParisFrance

Forme juridique

Société anonyme à conseil d’administration.

Agrément

La société a été agréée par le Collège de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution en qualité de banque le 16 janvier 2013.

Législation applicable

Société anonyme régie par les dispositions du Code de commerce relatives aux sociétés commerciales et les dispositions du Code monétaire et financier relatives aux établissements de crédit.

Date de constitution et durée de la société

La société a été créée le 28 décembre 1999 pour une durée de 99 ans.

Objet social

Comme précisé par l’article 3 des statuts, la société est un établissement de crédit, agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution qui a pour objet d’effectuer à titre habituel :

et ce, en relation avec des opérations de crédit au secteur public local en France et plus généralement avec toute opération pouvant bénéficier d’une garantie publique.

À cet effet, la société pourra, dans le cadre des conditions définies par la réglementation bancaire et financière en vigueur :

N° RCS, code APE, LEI

Sfil est immatriculée au registre du commerce et des sociétés sous le n° : PARIS 428 782 585.

Son code APE est : 6492Z.

Son LEI est : 549300HFEHJOXGE4ZE63.

Lieu où peuvent être consultés les documents juridiques relatifs à la société

Les documents juridiques, y compris le règlement intérieur du conseil d’administration, concernant Sfil peuvent être consultés au siège social de la société à l’adresse suivante : 112-114, avenue Émile Zola 75015 Paris, France

Exercice social

L’exercice social commence le 1er janvier et finit le 31 décembre de chaque année, en vertu de l’article 32 des statuts. 

 

Faits et litiges exceptionnels

Référence est faite au texte figurant dans la partie 4.4 du présent rapport financier annuel relative à la gestion des risques, et plus particulièrement la sous-section 4.4.9 traitant du risque juridique et fiscal.

Répartition statutaire des bénéfices

Selon les dispositions de l’article 34 des statuts, sur le bénéfice de chaque exercice diminué, le cas échéant, des pertes antérieures, sont tout d’abord prélevées les sommes à porter en réserve en application de la loi. Ainsi, il est prélevé 5 % pour constituer le fonds de réserve légale ; ce prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque ledit fonds atteint le dixième du capital social ; il reprend son cours lorsque, pour une cause quelconque, la réserve légale est descendue au-dessous de cette fraction.

Le bénéfice distribuable est constitué par le bénéfice de l’exercice diminué des pertes antérieures et des sommes portées en réserve en application de la loi ou des statuts et augmenté du report à nouveau bénéficiaire.

Le bénéfice distribuable, après prélèvement de toutes sommes que l’assemblée générale juge à propos d’affecter à la dotation de tous fonds de réserves ou de reporter à nouveau, est distribué entre les actionnaires en proportion de leur participation dans la société.

Assemblées générales

Convocation 

Comme précisé par l’article 24 des statuts, les assemblées générales sont convoquées, soit par le conseil d’administration ou, à défaut, par le ou les commissaires aux comptes, soit par un mandataire désigné par le président du tribunal de Commerce statuant en référé à la demande d’un ou plusieurs actionnaires représentant 5 % au moins du capital.

Pendant la période de liquidation, les assemblées sont convoquées par le ou les liquidateurs. Les assemblées générales sont réunies au siège social ou en tout autre lieu indiqué dans l’avis de convocation.

La convocation est faite 15 jours avant la date de l’assemblée, soit par lettre simple ou recommandée adressée à chaque actionnaire, soit par courrier électronique envoyé à chaque actionnaire, et dans ce cas sous réserve de la mise en œuvre des dispositions de l’article R.225-63 du Code de commerce(1), soit par un avis inséré dans un journal d’annonces légales du département du siège social. En cas de convocation par insertion, chaque actionnaire doit également être convoqué par lettre simple ou, sur sa demande et à ses frais, par lettre recommandée.

En cas de recours à la visioconférence ou télécommunication, la convocation précise les moyens utilisés.

Lorsqu’une assemblée n’a pu régulièrement délibérer, faute de réunir le quorum requis, la deuxième assemblée et, le cas échéant, la deuxième assemblée prorogée sont convoquées dans les mêmes formes que la première et l’avis de convocation rappelle la date de la première et reproduit son ordre du jour.

Droit d’admission aux assemblées

L’article 26 des statuts précise que tout actionnaire a le droit de participer aux assemblées générales et aux délibérations personnellement ou par mandataire, quel que soit le nombre de ses actions, sur simple justification de son identité, dès lors que ses titres sont libérés des versements exigibles et inscrits en compte à son nom au jour de l’assemblée générale.

Tout actionnaire peut voter par correspondance au moyen d’un formulaire dont il peut obtenir l’envoi dans les conditions indiquées par l’avis de convocation à l’assemblée.

Un actionnaire ne peut se faire représenter que par un autre actionnaire justifiant d’un mandat, par son conjoint ou par le partenaire avec lequel il a conclu un pacte civil de solidarité.

Droit de vote

Comme précisé par l’article 28 des statuts, le droit de vote attaché aux actions de capital ou de jouissance est proportionnel à la quotité du capital qu’elles représentent. Chaque action donne droit à une voix.

Le vote s’exprime à main levée, ou par appel nominal, ou au scrutin secret, selon ce qu’en décide le bureau de l’assemblée ou les actionnaires. Les actionnaires peuvent aussi voter par correspondance.

Renseignements concernant le capital et l’action

Montant du capital, nombre et nature des actions le composant

Le capital social de Sfil s’élève à EUR 130 000 150 ; il est divisé en 9 285 725 actions, chacune assortie d’un droit de vote et ne faisant l’objet d’aucun nantissement. Il n’existe aucun autre titre donnant accès au capital de Sfil.

Répartition du capital

Le capital social de Sfil est intégralement détenu par la Caisse des Dépôts, à l’exception d’une action détenue par l’État, via l’Agence des participations de l’État.

7.2Attestation de la personne responsable

Je soussigné Philippe MILLS, directeur général de Sfil, atteste, à ma connaissance, que les comptes annuels et les comptes consolidés sont établis conformément au corps de normes comptables applicable et donnent une image fidèle et honnête des éléments d’actif et de passif, de la situation financière et des profits ou pertes de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, et que le rapport de gestion présente un tableau fidèle de l’évolution et des résultats de l’entreprise et de la situation financière de l’émetteur et de l’ensemble des entreprises comprises dans la consolidation, ainsi qu’une description des principaux risques et incertitudes auxquels ils sont confrontés.

 

 

Fait à Paris, le 25 mars 2025

 

 

Philippe MILLS

Directeur général

 

 

 

 

 

(1)
Le recours à la télécommunication électronique pour la convocation des actionnaires suppose que la société ait soumis à ceux-ci une proposition en ce sens et ait recueilli leur accord.